L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 09 May. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8k74t6g52g/
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s 1293 <£» cœraïss «jass-sMii ^ T5TarTT551I3 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal csaotScSie-ra do rsusatlsra sjsarôEatsssïsî ess ffolflagagie Belgs est noiro nom ils Familie. a . 77 ", . G?éc51«cieiiE- em Cfceï : Gajîiteive Jaspaers. Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger !!. 2.C0 par moisi Pour Ic-j Toutes les lettres w a f ;2*a.tfD i i r-Sinipif« n* if»a»7Tj'ïr«2 RetîA GSxîarïBÏbra/', militaires au froni et les militaires internes en Hollande fil. 0.75 par mois payable fl de rédaction: N. Z. ' Comité de K^dftCtîonî S!^L par anticipation. Annonces: 15 cenîs Ja ligne. Réclames; 30 cents ia ligne. ' La Poursuite loseosoe L'offensive de paix de l'Allemagne est démentie; Il n'est par vrai, quoi qu'en ait dit lord Ce cil, qu'il soit arrivé en Angle-terre un homme politique hollandais porteur de nouvelles propositions de paix allemandes. Par exemple, voilà un démenti qui ne causera pas de déceptions. Que l'Allemagne ■ait intrigué ou non pour que les alliés déposent les armes et reconnaissent sa victoire importe assez peu puisque les alliés sont bien décidés à n'en rien faire. Ceci veut-il dire j que les alliés doivent systématiquement re-l pousser toute demande de paix qui vient de l'adversaire? Evidemment non. Lee alliés ne repoussent pas la paix pour elle-même; ce sont les conditions de paix allemandes qu'ils n'acceptent pas pour l'excellente raison qu'elles sent inacceptables, voilà tout. Sans doute Iiindenburg n'aura jamais l'occasion de réunir à sa table les plénipotentiaires alliés et centraux après la signature d'une paix qui mutilerait à nouveau la France et qui effacerait la Belgique de | la carte de l'Europe, comme eon collègue le maréchal Mackenaen qui a offert un grand dîner aux diplomates qui ont signé la paix de Bucarest. Les* Roumains n'avaient pas le choix de refuser l'invitation. A l'heure des toasts, il leur a bien fallu trinquer... Nous n'en sommes pas réduits là. Car, quoi qu'il advienne, il est une chose que nous ne céderons jamais aux boches, cette chose qu. ils ambitionnent par dessus tout cependant : notre amitié. Le monde est assez vaste pour que nous n'ayens pas besoin d'eux. Et moins encore qu'en, commerce réel nous avons besoin d'entretenir avec eux commerce d'idées où nous risquons de nous laissor empoisonner. La ;,kultur' ' ne peut plus être un article d'expropriation. C'est cependant la recherche de cette amitié, indispensable à l'industrie allemande, qui fait le fend de toute la politique boche. Et si la guerre, comme on dit souvent,,, n'est, que la continuation .de la politique avec d'autres moyens, c'est encore notre amitié que les Allemands poursuivent ouand ils incendient nos villes, pillent nos maisons et mènent en {servitude les populations du pays .occupe. Singulière méthode! ■}£ais n'oublions pas que les coups, les brimades et les -plus odieuses brutalités sont au fondement même de l'éducation en Allemagne et qu'entre Allemands ces procédés, loin de? tuer l'amitié, l'entretiennent. Pourquoi s'étonner alors que les boches sa flattent d'illusions 1 Ecoutez l'empereur lui-même quand il télégraphie à l'une au • l'autre ligue économique en réponse à une adresse de félicitations: ,,Les derniers mois nous ont apporté des succès qui auront une grande influence sur notre prospérité ultérieure. Ils fortifient nos prétentions à une paix forte qui ouvre de nouvelles voies au commerce triomphant de l'Allemagne et qui assure au développement de notre . industrie \me liberté, illimitée. Nos sacrifices ne doivent pas avoir été faits en vain. Patrons et ouvriers ont droit à une récompense."Cette récompense ce n'est donc pas, puisqu'on nous l'affirme de source officielle, l'ancien ministre hollandais M. Co-lijn qui est allé la chercher en Angleterre. C'est Ludendorf qui va la poursuivre sur les champs de bataille de France. Quoi qu'en dise l'empereur, les premiers succès de mairs dernier ne sont point' tels qu'ils [ obligent la France et la Grande-Bretagne de tomber dans les bras de l'Allemagne et I lie souscrire, d'fenthousiasme, aux conditions de Brest-Litovsik ou de Bucarest. Sans doute, si la fortune des armes devait L continuer de sourire à nos ennemis, même au delà de leurs espérances, jamais des pays fiers et libres comme les puissances de l'occident n'accepteraient une pareille humiliation. L'Allemagne a détruit par le fer eb par le feu ce que le patient et obstiné labeur de 6es voyageurs de commerce n'avait que trop bien réussi à édifier avant, la guerre. Ludendorf ne pourra que creuser encore plus profond le gouffre qui sépare désormais la communauté des nations civilisées du consortium de péuples de proie qui régit le centre de l'Europe. Et cependant il se prépare. Il accumule j du matériel et des hommes en une telle quantité qu'il se flette que les lignes les mieux tenues et les plus âprement défendues des alliés' céderont sous le poids. Rien n'est moins certain cependant, mais, quoi qu'il advienne, et ce dont nous sommes tout à fatit 6Ûrs, c'est que pour conquérir notre amitié indispensable à ce développement de l'industrie et du commerce • allemand dont parle l'empereur, il est tout à fait inutile .que Ludendorff sacrifie de nouveau quatre ou cinq cents mille hommes. Sacrifiât-il toute la population do l'Allemagne et ne restât-il qu'un seul Allemand notre porte et notre bourse lui demeureront fermées. Charles Bernard. isi appel pressant pour nos internés Monsieur le Directeur, Ayant lu dans l'„Echo Belge" et ,,Les Nouvelles" votre pressant appel en faveur des soldats belges internés, je voudrais tout d'abord mettre un peu les points sur les i, s\non le doigt sur la plaie que j'aperçois à travers les formules de votre exposé. Celui-ci mentionne: ,,Cette ration paraît »satisfaisante à première vue, mais la »réalite ne correspond pas du tout à la ration, fixée. Au lieu de 400 gr. de pain »>pour deux hommes, c'est 380 à 390 gr.* >>que l'on distribue. Le fromage et la mar-r Jigariné subissent aussi un petit... rac-i>courcissement ". Passons rapidement sur la qualité du Pain et la cuisson, qui ont cependant aussi kuç importance, £ouç ffiïi§Bg_ fixer ngs regards sur le... déficit des rations allouées: 2£ à 5 % sur les 200 gr.^ de pain, manquant inadmissible sur; les 35. gr. de margarine et les 70 gr. dé fromage, enfin déchet ou perte de 60 %!! pour l'épluche-ment des pommes de terre et la préparation, et parfois aussi, pour le poisson, au lieu de la ration normale, la surprise peu agréable d'un poisson d'avril sous une forme ne dépassant pas la grosseur d'une sardine ou d'un très jeune hareng. Après ces constations, vous ne doutez pas que le autorités néerlandaises prendront quelques mesures bienveillantes eiî vue do fournir aux'internés la ration qui. leur revient et vous faites ensuite un appel chaleureux à la solidarité de tous les Belges en HollandéS C'est parfait. Mais il importe que personne no se méprenne sur la valeur ou l'efficacité des voeux ou du remède indiqués. S'il n'était question que de quelques personnes ou la-milles, les oeuvres qui existent et auxquelles tant de nos compatriotes n'ont cessé de contribuer depuis plus de 3 an3. pourraient intervenir promptement et efficacement; mais quand il s'agit de pl.m. 15.000 hommes, il ne faut pas perdre de vue qu'un déficit sur la ration atteignant seulement une valeur de 5 à 10 cents, représenterait déjà journellement la bagatelle de 750 à 1500 florins ! Dans fes conditions, chacun comprendra qu'il conviendrait surtout que de promptes mesures soient prises pour rendre impossible tout déficit. Ceci s'adresse donc directement aux autorités hollandaises qui auront certainement le souci, non d'accorder un régime de faveur, mais de sauvegarder des droits réels dont dépend la santé d'un grand nombre d'internés. Voici le remède dont je garantis l'efficacité : Créer dans chaque camp une commission ou délégation composée de participants au ménage et comprenant par exemple, 3 sous-officiers, 3 caporaux et 6 soldats pris dans des corps différents. A tour de rôle quatre délégués assureraient le contrôle en poids et qualité de tout ce qui est fourni pour le ménagé et surveilleraient l'épluchement des pommes de terre. Les délégués se réuniraient au moins une fois par semaine pour statuer sur les voeux de leurs camarades et sur toutes remarques concernant le ménage. Les observations fondées ou les demandes seraient remises aux gérants du ménage et aux commandants des camjis. • Cette commission devrait être renouvelée par moitié tous les mois. Comme chacun pourra en juger, cette recette est simple et peut être mise immédiatement en pratique. Nous en observons le principe dans nos familles et j'ajoute qu'elle est obligatoirement en usage, depiiis bien des années, dans tous les corps et services de l'armée belge, chose que beaucoup de parents de nos braves apprendront-aussi avec satisfaction. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur. " l'expression de ma considention distinguée. L. " Les (iip!«tcs alleratis prcvocaîeurs i!e désordres. Ne reculant devant aucun moyen, l'Allemagne n'a pas hésité à provoquer dans les pays neutres des désordres pouvant servir sa politique; elle a largement pratiqué la corruption et, ce qui est plus grave, c'est sous le couvert' de l'immunité diplomatique que cette propagande a été accomplie. •Après les oomplots do von Papen et de Bernstorff aux Etats-Unis, les dépêches ignominieuses de Luxburg en Argentine, les graves désordres de Zurich, on vient de mettre en pleine lumière les manoeuvres révolutionnaires de membres ét d'agents de l'ambassade allemande en Espagne. Le journal madrilène ,,E1 Sol" est l'auteur de cette révélation. Il a publié un numéro sensationnel au sujet de cette pro- ' pagande dans les milieux anarchistes et syndicalistes de Barcelone et de Madrid ; le gouvernement espagnol a été mis en posses- * sion d'un mémoire .détaillé sur l'affaire. i Ce sont les deux secrétaires de l'ambas- ( sade d'Allemagne, von Sthorer et G-rimm, ^ qui apparaissent comme les agents indiscu- 1 tables des désordres survenus dans les grandes villes d'Espagne. L'ambassadeur lui- c même, le prince de Ratibor, n'ignorait rien c de leurs menées et y est' intervenu person- 1 nellement. £ Un des grands chefs de l'anarchie, Miguel Pascual, a fait là-dessus des révélations complètes. Nous extrayons de la relation qu'en fait ,,Ë1 Sol" le passage suivant, J relatif aux manoeuvres qui ont fait suspendre en 1917 la conférence que Maeter- 1 lindk projetait de donner à Madrid : 1 ,,— Von Sacrer me communiqua la ^ mission d'organiser une manifestation hos- , tile à l'occasion de la conférence que le littérateur belge Maeterlinck devait don- c •ner à la Maison du Peuple à Madrid; il c était nécessaire d'interrompre la conférence, de pousser les cms : ,,A mort les inter- ^ ventionnistes 1" ,,Vive la neutralité!" et ,,Vive la paix!" § „Rien ne fut négligé. La conférence de Maeterlinck, comme vous vous en souve- f nez,, fut suspendue, et elle le fut, d'après les paroles de Sthorer, par une interven- F tion dû prince de Ratibor. ,,Cette suspension me fut annoncée par von Sthorer, une heure avant que l'ordre ^ du gouvernement fût connu à la Mai- Cl son du Peuple, dans un entretien auquel d il m'avait convoqué pour me communiquer ^ le résultat d'une entrevue du prince de ^ Ratibor avec le comte de Romanones. e ,,La séance a été suspendue, me dit-il; a „cependant voilà, prenez ces 400 pesetas ,3que je vciis avais promises pour les ré- i „partir entre le personnel que vous auriez „pu avoir Efi<3r.wtë Pfftffi te infemwtions", [A En B A Bsrisséîlss Le Conseil communal d'Ixelles, r mardi après-midi; sous la présidence d( Cocq, échevin de l'instruction puibli remplaçant le bourgmestre absent pour ladie, s'est d'abord-constitué en co secret. Au cours de la. séanco publique, le 1 seil voto un emprunt de 5 millions de fr avec le Crédit communal, et un autre prunt de 1,500,000 francs. On adopte ensuite divers crédits, ] sur la proposition de l'échevin des tra^ publics, on accepte le3 cahiers des cha de travaux divers. Sur la proposition.de M. Blyckaerts, é vin des travaux publics, on adopte '<■ une proposition des Tramways bruxe concernant le raccordement à son résea" l'usine d'incinération des immondices, aura ainsi une économie importante < les transports. Enfin, comme suite à une demande ; par le Comité de l'Oeuvre protectrice l'Enfance, le Conseil décide de porter d à 70 centimes l'intervention de la'comn pour les repas accordés aux mères et fut mères. Le -rapport sur la vérification de la c; communale constate une encaisse de fr 467,988.39 au 23 mars dernier. A Êîsves's On assure que le Collège échevinal pr sera au Conseil communal d'accorder un tra de 15 p. c. aux employés dont le sa! est inférieur à la somme de 4000 franc de 10 p. c. à ceux qui touchent un tr; ment supérieur. On allouerait en outr< francs pour chaque enfant. A Les arrestations sont de tous les jours Liège les Allemands ont arrêté en mai maintenu en prison pour motifs inconnus siers dames et demoiselles dont une dame I driiks, du quai Mativa, M. et Mme Roquet' le père du premier, vieillaivl jseptuagénaire père chanoine de Latran, Mme Beer, . Boiteux. A Buy Une nouvelle extension a été donnée c année à Huy à l'oeuvre du Coin dé te Tout se bornait en 1917 à une vingtaiin morceaux, pris dans les pelouses de l'ave de l'Ile. Ce nombre a été porté à 27. plaine de la Sarte a été mise en culture p.arcelles y sont établies. Les Papeteries de Godin ont accord l'Œuvre du Coin de Terre la libre jouis; ce des • prairies situées le long du Houy( sur la promenade du'Pré à la Fontaine, viron 15 coins de terre ont été défric Un peu partout ce sont des plantation; choux, de haricots, de navets, assez peu pommes de terre. Une centaine environ ménages ayant un petit jardin bénéfic: également des avantages du ,,Coin Terre' '. Des établissements: Sucreries Centre Tôleries, Banque Fabri ont également cordé à leur personnel des coins de t< dans leurs propriétés. A ¥Ssé L'architecte provincial Remoucha] vient d'élaborer un vaste programme :rav:aux qui prévoit entre autres la consti ion à Visé d'un pont moderne avec des dépôts et des halls, ainsi que celle d nirsaal et des installations pour le port n ique. Aas Pays e3e îL*téâ« Depuis quelque temps, il y a en circi ion dans tout le pays de Liège de m >reux faux billets de 2 marks, parfaitem mités, mais dont le papier est dépourvu :iligrane. On a pu remarquer que certc avaient été remis en paiement dans des ] ^asins par des soldats allemands, ee qui t lait à faire croire que les fabricants de et ausse monnaie opèrent de l'autre côté d( rontière. Une plainte a même été déposée auj le l'autorité militaire par plusieurs né dants des environs de Liège et de Li oême. Inutile d'ajouter qu'elle a été n ,u panier! * * * Un rentier de Jemeppe, M. Guillau jambeort, ancien négociant, est mort réct lent, laissant une fortune de quatre t. ions. Il,a légué à la commune le vaste ; îeuble qu'il habitait et tous ceux y a1 .ant, rue de Toutes-Voies et rue Hullos harge de les utiliser comme hospice pi :s malades et les vieillards. Le futur é lissement de bienfaisance a d'ailleurs oté par le défunt d'un legs d'un million emi. * * * A Nessoaivaux, dans le beau château < I. Alfred Hauzeur possède au-dessus de are, des malfaiteurs ont, pendant la ni érobé six cents bouteilles de vin. C'éfo our la majeure partie, des vins vieux, on estime que le préjudice causé au p riétaire est d'au moins 3000 francs. x * % On annonce la mort, à Fallais, de .natole Collette, pharmacien, qui était t >nnu dans toutes les localités de la val e la Méhaigno. Depuis quatre ans, en p; culier, il s'était dépensé sans compter iveur de la population de Fallais et t uvirons et avait fait énormément de b: nfcour de lui. * * * Un crime',, entouré jusqu'à ce jour, du f rofond mystère, vient d'être découvert à 4 5nne, dans le bois de Heei^ situé Ja lin a la. fiAm A-in-n/-» rla Xîûldd&SUa» elgiqiie* , La lugubre découverte a été faite par deux ' ouvriers, traversant journellement le bois pour éuni rentrer chez eux, leur besogne' terminée, lis i M. ' aperçurent, étendu par terre, dans un chemin QU0 de traverse, le cadavre d'un homme parais- * ' saiit âgé d'une quarantaine d'années. S'étant nl ~ approchés du cadavre, ils constatèrent quo 011 celui-ci portait au côté Une profonde blessure et que l'arme qui avait servi à commettre le Uon- crime, un couteau de cuisine, à pointe effilée ancs et frai,ahement aigusée, -était restée dans la em- plaie j le cou ék-it, en outre, entouré d'une cravate fortement serrée en double noeud. )Ujs Ils prévinrent immédiatement le commis- r ' saire de police, lequel, accompagné d'agents, se rau transporta tout de suite sur les lieux. Le cada- 'roes vre est celui d'un habitant d'Andenne, le nommé Jules Laffut, 3S ans, un ouvrier jouissant che- d'une certaine aisance, qui, quelques heures ,ussi auparavant, avait quitté eon domicile pour Uois aller chercher des provisions. On a retrouvé, 1 en effet, près du cadavre, une cruche do lait ri ^ à moitié renversée, ainsi qu'une livre de beurre. ^ Au surplus, on a trouvé dans ses poches ians ^5^ Somme de 93 marks. Il faudrait en conclure que le vol n'est pas* le mobile du crime. aita _J de 340 A PsJiasïSMr june Les boches s'entendent à dévaster la Bel-ures gique et à faire argent do tout. Nous avons déjà dit qu'ils avaient presque complètement tisse abattu et rasé les magnifiques forêts qui mes faisaient jadis Je charme et la beauté de la province de Namur. La Kommandantur fait annoncer maintenant la mise en vente de cent cinquante mille sapins, provenant des coupes quo les sp0* autorités allemandes ont fait faire dans les bois qui environnent la petit© ville si pit-aire tcTesque de Marche-les-Dames. Naturel!e-s ' et ment, le produit de la vente, est destiné à lite- disparaître dans la caisse sans fonds de nos î 10 envahisseurs ! Plusieurs importantes sociétés de oharbon-'nages se sont rendues acquéreurs d'une forte partie de ces sapins, dont le boiis leur est» ^ utile pour leur exploitation1 et dont le6 auto-g efc rites boches ont autorisé le transport par ba-plu. teaux sur. la Meuse, ïen- * ;eUn A ©ËasrilereBË . Ville Dans sa séance" du 20 courant le Conseil communal de Charleroi a pris les décisions suivantes: Satisfaction est . donnée aux entrepre-neurs des transports mortuaires, qui récla-rro niaient un relèvement d'u tarif, j Un emprunt de 15 millions de francs sera miQ contracté; à noter en passant qu'au 15 cou-rant les dettes de Ville, depuis 1914, s'élè-. 29 vent à 11,500,000 francs en capital, inté-' rêts et amortissements; £ ^ Une résolution de principe est prise au ;aû_ sujet de la construction d'un nouvel hôtel )UX. de ville, style Louis XIV, aveo un beffroi et en_J un musée communal, ainsi qu'à propos d'un ^ monument à la mémoire des Carolorégiens 1 victimes de la guerre, monument à élever au 1 carrefour formé par les rues de la Monta- ; cjQ gne, Charles II et boulevard Audent; enk En témoignage de reconnaissance à M. cj6 Ernest Solvay, le boulevard Marié-Thérèse s'appellera désormais boulevard Solvay. |j§! L'Oeuvre de la culture communale de a^' Charleroi a réussi à louer dans quelques ;rre ^oca^i^®s d0 la banlieue une centaine d'hectares de terrains, au prix moyen de 1,200 à 1,300 francs l'hectare, labouré et fumé. Répondant à une demande de M. le notaire Corail, M. Devreux a déclaré qu'il nps était impossible, par suite de la pénurie de de matériaux et notamment-de ciment, de ré-uo- fectionner certains trottoirs de la ville, en-en- dommagés par suite des événements d'août 'un 1914. au- * * * Au Conseil communal de Charleroi les membres présents ont décidé d'ériger au 3 carrefour du boulevard Audent et des rues -, de la Montagne et Charles II un monument- l"a~ aux Carolorégiens morts pour la Patrie, wn- ° ent de le ESafiaicmî ,ins Les édiles de Châtelét ont ouvert, il y a plusieurs mois déjà, un dispensaire spécial ^ pour le traitement de la gale; l'exemple va ' ja être suivi d'urgence par la Commission administrative des hospices civils de la ville •rèr Charleroi. La maladie. a sa cause prin-tro_ ci pale dans le manque de savon compliquée °crQ d'un affaiblissement général dû au manque de nourriture. ^ * * » Le Conseil communal de Mons, dans sa me séance du 15 avril, a décidé un emprunt m_ de 20 millions de francs de dettes de guerre, jj.j. pour payer les factures do réquisitions ainsi m_ que des dépenses nécessitées par l'état Q'e te- guerre. ^ .■ à En comité secret il a décidé la constitu-;ur tion d'une commission chargée d'examiner f,a_ la situation des contribuables en retard de été paiement. et La boucherie communale a donné un déficit dte près de .75,000 francs pour le mois de mars. [ue ia Aïs ISraibiarat -,' Un /réfugié français, repatrié', donne les ' ' détails suivants sur la vie dans la petite cité de' Wavre : ro" ,,Ln mardi, après la messe pour les soldats et déportés, l'orgue faisait entendre la „Brabançonne" que chacun écoutait debout. M. Je doyen fut mandé à Bruxelles pour co „délit", v ' mais n'en continua pas moins à faire jouer f'^ l'hymne national. Un jour, il monta en chaire 'ee et dit: ,,Demain, c'est jour de procession en ville, mais il faut demander l'autorisation à la en kommandantur ; il ne nous plaît pas de nous les soumettre à cette formalité; la procession se &XL fera dono à l'intérieur de l'église." ,,Le dimanche ou le jeudi, nos promenades nous conduisaient à Basse_Wavre, et, après , avoir rendu visite nif petit orphelinat du Rond-/us Point, on allait prier Notre Damo do la Paix -!1" et on regardait les centaines do portraits do ^oldats pelges ou, fr^nçais2 encadrés des cou* | soeurs, les fiancées priaient pour les chers soldats absents." A Un formidable incendio a éclaté dans le séchoir de la,distillerie Fryns, au bassin du canal. Une grande quantité d'épluchures de pommes de terres, de glands, de cosses de petits pois, tous des produits de la terre dont, on tire actuellement, le genièvre, est devenue la proie des flammes. Le sinistre a pu être assez rapidement maîtrisé, grâce à l'abondance de l'eau et au corps des pompiers, mais dèux grands réservoirs ."en fer contenant des milliers de litres d'eau et qui se trouvaient à l'étage du bâtiment ont été attaqués par le feu à tel point qu'ils ont partiellement fondu, qu'ils se sont tordus et enfin sont descendus de leur emplacement. Avec un bruit formidable ils sont tombés à travers les étages jusqu'au rez-de- . chaussée, entraînant et démolissant tout sous leur poids. La perte représente une valeur importante. A&a I rsrs $5 © aa s° é Les évacués sont toujours nombreux dans le Limbourg. Voici un relevé récent peur quelques communes seulement: 11 y a à Looz 203 évacués de Hooglede, Cortemarck, Handzaeme, Staden, Zarren, Clerken, localités totalement évacuées, sauf 17 habitants de Hooglede qui ont obstinément refusé de quitter leurs maisons. A Wellen, il y a 200 évacués de Staden, Handzaeme et Bovekerken. A Kerniel, il y en a 100 de Bovekerken et à Gors-op-Leeuw #et Jesseren, 80 de la même commune. A Hex, il y a 40 évacués de Staden et de Hoogletle; à St-Trond, il y en a un millier de Wervicq,- Handzaeme et Corbemarck; à Hasselt, autant de Cortemarck et Handzaeme; à Cortessem, plusieurs centaines de Thou'rout et de Cortemarck; à Diepembeek, Genck et Bilsen, autant de Cortemarck et Handzaeme. A Bsr&Hgle© . A Bruges, il y a- énormément de prisonniers russes et italiens iforcés au travail militaire. La misère est très grande panai ces parias, aussi grande qu'à Ath et dans la région de . Iiessines, où nombre d'entr'eux travaillent dans les carrières. A Bruges, le mouvement de bateaux transportant du gravier, du sable et des^pierres vers le front est tout aussi intense que dans la région de Gh&rleî/rf} les arrivages do graivier se suivent dans une files in terminale. Les bocliès ont fait creuser par les bateliers belges' de grands trous dans les digues des ca-naux se trouvant derrière le front. Les équipages des bateaux sont obligés d'entrer dans ces abris dès la nuit tombante, pour se mettre en sûreté relative contre les attaques aériennes alliées si fréquentes dans cette partie de la Belgique occupée. A l5rugés les attaques aériennes alliées causent énormément de dégâts aux ouvrages mili-ta-ires. A chaque visite le nombre do victimes parmi les soldats boches, les prisonniers russes et italiens et la -population civil© belge est grand. A peine les avions sont-ils partis que les Allemands roccnim°ncent le travail avec des forces ouvrières recrutées parmi les pri-spnniers précités et la population civile. La population civile et les bateliers spécialement sont traités avec la plus grande sévérité.CM-iras Be<s IFSiarsaSres Les localités suivantes, en Flandre, ont toutes été totalement évacuées. Dadizeele, depuis octobre 1917 ; Hooglede, août 1917; Belleghem, février 1918; Glielmve, octobre 1917: Wervicq, août 1917; Oostnieuw-kerke, août" 1917, Sent partiellement évacuées : Rum.beko, depuis octobre 1917. Roulers ; décembre 1917 ; Menin où H y a eu des évacuations durant tout le mois de mars. Toutes- les maisons le long du chemin de fer de Menin à Roulers sont évaouées detpuis'octobre 1917. ES m ©ÊasïagsSrae La terreur sévit aussi en Campine. Les Allemands ont arrêté récemment, à Baelen-sur-Nethe, Mme Dumonceau, M. De Olerck, M. Eugène Van Deigenen et sa fille aînée Pauline et Mlle Léontine Blâmée. Ces Btilges sont acousés, paraît-jf, d'avoir favorisé le passage de jeunes gens en Hollande. Ils ont tous été enfermés à la prison de Hasselt. * * * En mars 1918, les Allemands, continuant le pillage de nos chemins de fer vicinaux, ont enlevé le matériel et les voies du vicinal de Hasselt à Beeringen et do Malines à Westerloo. Aa Pa^ss Wslloti A Jemeppe-sur-Meuse le lard coûte 32 fr. le kilo; le saindoux 28 francs; le froment 7 francs; le sucre 12 francs; café 65 fis.; le beurre 21 francs; la viande 12 francs; les pois secs 16 francs. — «r -»££•&»--»—- « ■ [s nptÉ iiiiieii. peur ia reprise cle l'aoîiyiié économique /. en Belgique, Au début du mois de mai 1917 nous avons annoncé la constitution prochaine d'une Société Coopérative dénommée ,,Comptoir National pour la reprise de l'activité économique en Belgique", destinée à assurer, sous le contrôle et avec le concours de l'Etat, le réapprovisionnement de l'industrie et du commerce belges en matières premières et en outillage. Nous avons exposé en détail, à différentes reprises, l'objet de cette Société ainsi que le but qu'elle se propose. Il s'est écoulé depuis cette époque près d'une année, pendant laquelle les promoteurs du Comptoir National ont .'•tt^iidu l'approbation définitive de leurs, projets par le Gouvernement. groupa d'hommea déeinté- t National, nous adresse aujourd'hui la communication ci-dessous, en nous rappelant qu'ils sont guidés avant tout par le désir cî'aider dans la mesure de leurs moyens à la reconstitution économique du Pays. ,,Le temps qui s'est écoulé entre les premiers pourparlers avec le Gouvernement-et son approbation définitive, acquise aujour-i d'hui, a été mis à pofit, dans la mesure du | possible, en vue de permettre à la Société d'aboutir, dès sa constitution, à des résul- • tats pratiques. ,,Des adhésions provisoires ont été recueillies qui représentent la presque totalité des industriels et des commerçants belges; il y en a, en effet, plus do 1.400 qui ont répondu dès à présent à l'appel des promoteurs.,,Les promoteurs ont également pu s'assurer auprès des industriels et des commerçants de la Belgique occupée que leurs projets étaient favorablement envisagés. .:Des programmes d'achat ont été mis à l'étude et certains d'entre eux ne réclament plu3 qu'une dernière mise au point pour pouvoir être exécutés. " Des pourparlers ont été entamés aveo les Gouvernements Alliés etv des groupements financiers étrangers qui permettent d'espérer que la Société sera en mesure d'atteindre sans trop de difficultés le but patriotique qu'elle s'est proposé." Le Conseil économique du gouvernement belge a, comme nous l'avons annoncé, donné son approbation unanime au projet des statuts et de convention avec l'Etat qui avaient été soumis à son examen. Aujourd'hui les promoteurs lancent aux adhérents provisoires une circulaire par laquelle ils leur demandent leur souscription définitive en même temps qu'ils leur communiquent le projet de statuts élaboré d'accord avec le gouvernement. Nous reproduisons cette circulaire ci-dessous. Les Belges de Hollande qui s'intéressent au relèvement économique de notre patrie et qui n'auraient pas encore adhéré au Comptoir National sont priés de s'adresser au siège de la eociété en Hollande, 173 Be-zuidenhout, La Haye, où il leur sera fourni tous les renseignements utiles. Voici le texte de la circulaire: Le lr mars 1918. Monsieur et cher Compatriote, Nous avons l'honneur de vous faire savoir que le gouvernement belge vient de nous faire parvenir son aocord définitif sur le projet de constitution d'une société coopérative sous le nom de ,,Comptoir National pour la reprise de l'activité économique en Belgique", à laquelle vous nous avez déjà fait parvenir antérieurement votre adhésion. Vous trouverez ci-inclus: lo) Un projet de statuts qui a reçu l'approbation du gouvernement; - 2o.) Un bulletin de souscription que veuillez bien nous retourner dûment signé en même temps que la somme représentant 20 % du montant total de votre souscription et ce, en vous conformant aux indications renseignées sur ce bulletin ; 3o) Une formule de procuration que veuillez bien nous retourner dûment signée en faisant précéder votre signature des mots ,,Bori pc/u-r pouvoirs" écrits en toutes lettres et ,,en laissant en blanc le nom du mandataire". Il vous intéressera sans doute d'apprendre qu'à l'heure actuelle nous avons déjà recueilli 1400 adhésions représentant 5500 parts souscrites. • Comme il est de l'intérêt de tous que notre société groupe le plus grand nombre possible de Belges qui s'intéressent à un titre quelconque à la reprise de l'activité économique en Belgique, nous nous permet tons d'insister auprès de vous pour que vous nous communiquiez les noms de nos compatriotes susceptibles de participer à la coil-stibutdear do notre société et qui, jusqu'à présent, ne nous ont pas encore fait parvenir leur adhésion. Veuillez agréer, Monsieur et cher Compatriote, l'assurance de nos sentiments très distingués. Les Promoteurs: MM. le baron Ancion, sénateur, administrateur de sociétés industrielles; Barban-son (Gaston), industriel, administrateur de sociétés; Carels (Gaston), industriel, administrateur de sociétés; Ciselet (Herman), ndustriel, administrateur de sociétés; Coo-reman, ministre d'Etat; Danco (Joseph), vice-président de la Chambré de commerce d'Anvers; De Neck (Ernest), administrateur de sociétés industrielles; Do Lantsheere (Auguste), administrateur de banques et de sociétés; de Nimal (Henri), secrétaire de l'Association des Maîtres de Forges de Charleroi, administrateur do sociétés; De Smet de Nayer (Maurice), administrateur de sociétés industrielles et maritimes ; Du-mont de Chassart (Guillaume), agriculteur , administrateur, de sociétés; Eloy (Louis), ingénieur honoraire . des mines ; Galopin (Alexandre), ingénieur, industriel; Jacobs (Frédéric), banquier, membre du Conseil de la Trésorerie; Peltzer (Georges), industriel, administrateur de sociétés; Rau (H. A.) industriel, vice-président de la Chambre de commerce belge de Paris : Vicomte Simoni° (André), industriel, membre du Conseil de la Trésorerie; Theunis (Greorges), major de réserve, délégué du Gouvernement belge à la Commission internationale de ravitaillement; Trasenster (-Jacques), industriel; Ur-ban (Henry), ingénieur administrateur de sociétés, membre du Conseil de la Trésorerie.■ ■! 1,1 ■ i Il y a m m 0 mai 1917. — Les Français réalisent r'c? progrès au nord-est de C heureux et les Britanniques au nord-est d'Ilarr/icourt. 1 - Le Liberia rompt ses relations, diplomatie ouê§. ààfiâ VÂIteiWLM*

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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