L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 15 March. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bg2h709299/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1 50 Chronique locale » i2 00 Réparations judiciaires » 2.00 aBMaaHMMmmsMHBiaaKixnKi L'Echo de Sambre & Meuse journal QUOTIDIBIV Adminia ration-Rédaction : J -B. COLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur Les Communiqués des Belligérants, TURCS Constantinople, 12 mars (officiel). Sur le front en Palestine, en dehors de faibles eauonnades, le calme a prévalu. Les attaques ennemies engagées le 9 mars et qui ont continué presque sans interruption jusque tard dans la nuit du 10 mars, sont venues se briser contre la résistance héroïque de nos troupes. L'ennemi n'a pas réussi à atteindre son but, qui était visiblement de percer nos lignes établies sur la route de Jérusalem à Nablus. Sur le front du Cauaase. devant Erze-roum, lea Arméniens ont offert une grande résistance à nos troupes. Après avoir porté hier nos attaques jusqu'aux obstacles en fil de fer barbelé d'une position fortifiée, nous 1rs avons enlevés par une brillante attaque exécutée la nuit et nous avons repoussé les bandes ennemies.Nos troupes ont pénétré dans la ville d'Erzeroum et travaillent à éteindre les incendies allumés par les Arméniens. —«o>— ITALIENS Rome, 12 mars (officiel). Notre artillerie a pris hier sous son feu le terrain situé à l'arrière des lignes ennemies établies sur le haut plateau de Te-nt zza et d'Asiago. Elle a aussi bombardé avec un succès véritable des batteries ennemies postées sur la rive gauche du Fiave. La canonnade ennemie est restée violente dans la vallée de l'Astico. A l'Est de la Brenta, les opérations habituelles des détachements de reconnaissance ont amené de courtes fusillades dans certains secteurs. Nous avons descendu 5 avions ennemis. L'un d'entre eux a été abattu par un de nos aviateurs p>-è3 du monte Brio; 3 ont été descendus par les aviateurs anglais à l'Ouest du monte Lisser, et le cinquième par le f*u des canons spéciaux français près de Pederobba. La nuit, nos avions ont de nouveau bombardé des champs d'aviation ennemis. LA SITUATION Berlin, 12 mars (officieux). Collaborant avec les troupes de l'Oi-kraine, nos forces continuent & purger le territoire de la jeune République des bandes de voleurs qui l'infestent. Il résulte des informations officielles que nos soldats ont avancé sur le chemin de fer Shmerinka-Odessa jusque dans la région Birsula-Rasdelnaj», d'où la ligne bifurque vers Bander, Kischinew et Jassy. Nos troupes ne sont plus qu' à 70 kile-mètres d'Odessa. Dans le secteur de Kief, elles ont atteint la gare de Bachmatsch, située à 180 kilomètres au delà de Kief sur le chemin de fer Kief Brainsk-Moscou, d'où part l'embranchement Vilna-Romnoyetoùsetrouve le terminas d'une ligne venant d Odessa et achevée pendant la guerre. Au Nord Ouest de Kief, d'importantes troupes maximalistes doivent encore être dispersées. Il en est de même ♦l'Ouest de Pleskau, cù la guerre eontre les bandes n'est pas encore terminée. Les pillards qui sont tombés entre les mains des troupes allemandes ont été passés par les armes, conformément à la proclamation du commandant en chef comte Kirehpach. Nous avons découvert aussi des cadavres mutilés de soldats allemands; la localité où ils ont été trouvés a été frappée d'une forte contribution de guerre. La guerre navale — Londres, 13 mars. A la Chambre des lords, lord Beresford attire l'attention du gouvernement anglais sur les pertes occasionnées à la marine anglaise par les sous-marins entre l'Ielan-de et la Grande Bretagne. Il estime que le nombre de navires détruits sur cette route est particulièrement désastreux pour le ravitaillement du pays. Si la situation s'aggrave de jour en jour, la cause doit en être cherchée dans l'insuffisance des moyens de défense. Dans l'Angleterre occidentale, on est convaincu que l'action des sous-marins ennemis est rendue effleace par le fait d'espions qui fréquentent les docks du canal de Bristol. L'accès de ces docks devrait ê .re interdit aux étrangers et, pour le surplus, les convois de navires devraient être convoyés par des destroyers. La destruction de navi es sur cette route a pris une proportion telle que bientôt le tonnage y fera défaut. Lord Lytton concède au précédent orateur que les pertes ont été particulièrement sensibles au cours de ces derniers mois dans le canal d'Irlande, mais il ajoute qu'il est impossible à l'Amirauté d'enrayer complètement sur cette route l'action des sous-marins. On exsgère à plaisir en prétendant que bientôt le tonnage fera défaut dans la mer d'Irlande. Le moyen préconisé par lord Beresford au sujet des destroyers convoyeurs lui paraît diffi«ilement applicable, la navigation par convoi ne se prêtant pas à des navires ïui doivent être chargés et déchargés rapidement.Eu es qui concerne l'action des espions allemands, il estime que c'est là une simple légende de nature à jeter de la poudre aux yeux du pub'fc On n'a que trop de tendances en Angleterre à mettre au compte des espions allemands tous les malheurs subis au cours de cette guerre. Négociations de Paix EN RUSSIE — Londres, 12 mars. L'Agence Radio apprend de Pétregrad -que les soviets moscovites ont approuvé à \ une écrasante majorité le traité de paix avec les Puissances centrales. ^ Ce vota fait apparaître comme certain le succès des partisans de M Lénine au Congrès des soviets vieux-russes qui se réunira le 12 mars à Moscou. — Paris, 12 mars. Le « Journal » attribue le revirement survenu au Cor grès des soviets de Moscou aux déclarations de M. Lénine, gui y a exposé les raisons qui force la Russie à accepter la paix, entre autres la complète désorganisation de l'armée qui rendrait vaine toute résistance. Sur 193 soviets, 110 ont télégraphique-ment approuvé la ratification. — Vienne, 13 mars. On mande de Kief au Sureau de l'Ou-kraine : — Les négociations de paix entre la Russie et l'Oukraine ont commencé. L'intervention lu Japon en Sibérie — Lonires, 13 mars. On mande de New York qu'une mission japonaise, chargée d* remettre à M Wil-son une lettre autographe du Mikado, est arrivée le 10 mars dans un port situé sur l'océan Pacifique. — Tokio, 13 mars. A la Chambre, M. Motono a déclaré, le 9 mars, que les Alliés n'avaient pas demandé au Japon d'envoyer des troupes en Sibérie, mais que des échanges de vues se poursuivaient tou'efois à ca sujet. Le président du Conseil a ajouté qu'il n'était pas opportun de donre? des détails sur cette question. Le chef de l'opposition s'est prononcé ea faveur d'une intervention militaire. M Motono a ensuite affirmé qu'aucune décision n'avait été prise jusqu'à présent concernant l'envoi de troupes en Sibérie, mais que le gouvernement étudiait minutieusement la question. — Paris, 12 mars. Le « Petit Parisien » apprend de Washington que, le 7 mars, le Sénat américain a discuté la question de l'intervention japonaise en Sibérie. L'assemblée en est venue à la conclusion que les EtatE Unis ne peuvent approuver l'occ ipation de la Sibérie, à moins que le Japon fasse une déclaration satisfaisante assurant fie le caractère de cette occupation est en harmonie avec les buts de guerre des Etats-Unis. — Londres, 13 mars. M Lloyd George a l'intention de partir pour les Etats Unis, afin de se mettre directement en rapport avec M. Wilson. Cette démarche du premier ministre anglais s'impose en présence de la question de l'intervention du Japon en Sibérie, qui a révélé le profond sblme existant entre les Etats Unis et les puissances de l'Europe occidentale. — Paris, 12 mars. Sur la proposition de M. Renaudel, la Commission de l'arméa de la Chambre a invité M. Clemenceau à faire des communications au sujet de l'intervention militaire et politique du Japon en Sibérie. —■ Milan, 13 mars. Oa mande de Tientsin qu'une crise politique est imminente en Chine. Les opérations communes de la Chine et du Japon sont remises en question. En Allemagne. Des attaques aériennes — Stuttgart, 13 mars. On annonce officiellement que dimanche matin, entre 11 heures et midi, 10 avions ennemis ont lancé un grand nombre de bombes, parmi lesquelles des grenades incendiaires, sur les villes ouvertes d'Esslin-gen et de Stuttgart, ainsi que sur les | localités situées entre ces e'eux centres. Il n'y a pas eu de dégâts d'ordre militaire; par contre, quelques maisons ont été endommagées.Cinq habitants, parmi lesquels 2 femmes et 2 enfants, ont été blessés. Les aviateurs ennemis ont été mis en fuite par le feu de nos canons de défense et poursuivis par nos avions de ohasse. Un des appareils ennemis a été forcé d'atterrir dans la forêt Noire; les aviateurs ont été faits prisonniers par un soldat du i Landsturm. ; — Coblence, 12 mars. i Aujourd'hui, vers midi, quelques avia-[ teurs ennemis ont attaqué Coblence. Derniers Conminips 1p,s Belligérants ' ALLEMANDS Berlin, 14 mars. \ Théâtre de la guerre à l'Ouest. Dans plusieurs secteurs, entre la Lys et la Scarpe, de part et d'autre de la Mtuse et au Sundgau ainsi que dans la région d'Altkireh, l'artillerie ennemie a développé une vive activité Sur le resto du front aussi, vif feu intermittent.Plus petits engagements d'infanterie dans le terrain devant les positions. Hier, en combats aériens et par notre défasse antiaérienne, 17 avions et 3 ballons captifs ennemis ont été abattis D'une escadre ennemie marchant vers Pri bourg, sur le front, 3 avions ont été descendus. Le capitaine vicomte von Richthofeu a remporté sa 65e victoire aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est. Les troupes allemandes opérant avec la permission du gouvernement roumain de Braï'a du côté de Galaîz Bondery ont occupé Odessa après avoir soutenu des combats avec des bandes. Venant do Samericka, des troupes austro-hongroises y sont également arrivées. I Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Der erste Generalquartiermeister LUDENDORFF. —«o»— FRANÇAIS Paris, 13 mars (S h ). - Au Nord-Est de Beims, les Allemands ont tenté dans la région de Loivre un coup Ide main qui a complètement échoué. Ea Champagne, à la suite d'un bombardement violent de la région des Monts, les Allemands ont dirigé une attaque sur nos positions à l'Ouest de Vaudesincourt. Après un vif combat, nos troupes ont rejeté l'ennemi de quelques éléments avancés où il avait pris pied en lui infligeant des pertes sérieuses. Assez grande activité des deux artilleries sur la rive gauche de la Meuse. Journée calme sur le reste du front. Paris, 13 mars (11 h ). Rien à signaler en dehors d'une activité d'artillerie marquée en Argenne et sur la rive droite de la Meuse. Aviation. Baus la journée du 12, 1 appareil allemand a été abattu et 3 autres gravement endommagés sont tombés dans leurs lignes. Dans la journée du 11 mars, l'adjudant ttaraud a abattu son dixième avion allemand.Armée d'Orient. Paris, 13 mars. Plusieurs coups de main réussis par les troupes françaises au Nord de Ljimnica, par les troupes serbes vers Gradeschnitza. Plusieurs prisonniers bulgares ont été ramenés. Les aviations alliées o* t exécuté de nom-breux bombardements sur les établissements ennemis dans la région de Rupel et au Nord de Monastir. —«o»— ANGLAIS Londres, 13 mars. gUn détachement ennemi qui tentait cette nuit d'aborder nos lignes vers laVacquerie a été dispersé. Un coup de main effectué avec succès au Nord de Lsns nous a permis de ramener des prisonniers. Au Sud d'Armentières un de nos.postes a été attaqué à la suite d'un violent bombardement par un fort détachement ennemi.Q lelques-uns des r ôtres ont disparu. Activité deJJ'artillerie allemande hier soir sur le Sud Ouest de Cambrai et en face de-Loos et cette nuit dans le secteur de Messines et de Passchendaele. Une dizaine de bombes ont été lancées sur divers quartiers de la ville ; les explosions, qui n'ont occasionné que peu de dégâts matériels, ont malheureusement fait un certain nombre de victimes. ! Cinq habitants, parmi lesquels deux femmep, ont^été tués et une vingtaine plus Iou moins grièvement blessés. Il n'y a pas de dé(âts d'ordre militaire. —«o»— En Irlande. — Cologne, 13 mars. On mande d'Amsterdam à la < Gazette de Cologne » : | — Le parti nationaliste irlandais a nom-' mé président M. John Dillon, en remplacement de M. Reimond, décédé. 5 — Geiève, 12 mars. Oa mande de Londres à l'Agence Télégraphique de la Presse suisse : s — En présence des troubles qui ont écla-i té en Irlande, la foire de Carrick a été in-» terdite. Baïonnette au canon, les troupes gar-| dent la ville. En Roumanie. —■ Vienne, 12 mars. 1 De la « Nouvelle Presse Libre > : — Les milieux politiques viennois esti- , ment que la reprise des rapports amicaux eBtre les Puissances centrales et la Roumanie ce rencontrera pas d'obstacle; le cas échéant, le désir de 11 Roumanie d'entretenir avec la Quadruplice dos relations plus intimas sera accueilli favorablement. D'autre part, les Puissances centrales accepteraiont éventuellement de diseuter la question de la cession à la Roumanie de la partie de la Bessarabie habitée par des Roumains. €0»— En Italie. — Brigues, 12 mars. La frontière italienne a été réouverte aujourd'hui peur le trafic des voyageurs et pour eolui des marchandises. — Rome, 12 mare. De l'Agence Stefani : On signale jusqu'à présent qu'au cours de l'attaqua aérienne exécutée la nuit du 10 an 11 mars contre la ville de Naples, seize personnes ont été tuées et une quarantaine blessées. Les journaux italiens disent que cette attaque aérienne a provoqué dans toute l'Italie, notamment à Rome, une énorme sensation. Le « Giornale d'Italia » réc'ame énergi-quement des mesures de représailles. — Lugano, 12 mars. La mission militaire russe à Rome sora dissoute. Elle ne pourra toucher le montant de son avoir en banque, qui sera affecté au paiement des com&andos d'automobiles et autre matériel de guerre passées naguère par la Russie en Italie. —«o»— Eu Amérique. — Londres, 12 mars. On mande de New York au « Times » : — Bans l'Etat de New Jeesey, toute personne condamnée à une peine d'emprisonnement est désormais forcée de travailler durant la guerre. — Paris, 13 mars. On mande de Washington au « Petit Parisien » : — M. Wilson adressera à bref délai un nouveau message au Congrès; il y txami-nera une fois de plus la situation politique générale et surtout l'attitude à prendre par les Etats Unis en préseccs do la prochaine intervention du Japon en Sibérie. M Wilsoa se laissera guider par le point de vue exoosé dans le discours qu'il a prononcé e* 1915 à l'association de la Presse de New Yoi k et dans lequel il a dit que l'Amérique devait s'abstenir de toute guerre de conquête et de toute immixtion forcée dans les affaires d'un voisin faible. M. Wilson ne se départira pas de cette politique, malgré ses intérêts électoraux et les exigences immédiates de la guerre. > —«o»— En Finlande — Stockholm, 12 .mars. On mande à l'Agence Wolff de source autorisée que les gardes rouges ont assassiné un grand nombre d'hommes valides dans les villages suédo fianois. Le but visé n'est autre que de décimer la population bourgeoise dans l'intention d'assurer pour lorgtemps la majorité au parti social démocrate dans le pays. Les armées de la Garde Rouge dans la Finlande méridionale sont dévenues dans ces derniers temps particulièrement nombreusesOa estime, en effet, que l'effectif des troupes révolutionnaires y atteint 200,000 hommes. Au front d'Abo se trouvent massés 60,000 soldats. — Berlin, 12 mars. Un collaborateur de la « Gfzitte de Voss », M. L. Stein, s'est enquis auprès d'une source autorisée du programme politique que le gouvernement de Finlande se propose d'adopter. — Ce programme, lui fut-il répondu, comprend trois points bien déterminés : purger la Finlande des hordes bolchevis-tes, résoudre la question des îles d'Aland et reviser l'état de choses existant en Ka-rélie orientale. L'évacuation du pays par les troupes bolch3vistes est la première et la plus importante des préoccupations du gouvernement.Le tiers du territoire, notamment tojte la Finlande méridionale, est encore entra les mains des hordes révolutionnaires. Il s'agit donc, en tout premier lieu, de chasser la Garde Rouge au-delà des frontières, opération à laquelle d'ailleurs il convient de tenir la main en exécution des stinulations du traité de Brest-Litovsk. Ea ce qui concerne la Suède, ce pays a perdu le droit de revendiquer les îles d'Alan 1. La Suèie voudrait récolter ici sans s'ê're donné la peine de semer. A diverses reprises, nous nous sommes adressés à la Suè le pour lui demander aide et secours contre les exactions et les excès des bolchevistes. Non seulement elle a fermé l'oreille à notre appel, mais la Suède a même interdit l'exportation et le transit d'armes et de munitions à notre adresse. a» 31 On peut dire d'elle qu'elle a laissé échapper le moment psychologique. Bien entendu, la Suède a soigné ses intérêts propres, mais elle n'a pas levé le doigt pour la défense do la Finlande. Le général Mannheim s'est opposé à l'occupation des îles d Atand par la Suède, des îles peur lesquelles le sar g finnois a été versé et qui resteront acquises à la Finlande. Pour ce qui regarde la Karélie orientale, ce territoire a demandé lui-même à être englobé dans la joune II "publique finnoise- D'ailleurs, la population y est on majeure partie d'origine finnoise. La Finlande ne revendique pas seulement la Karélie orientale, mais aussi Kola, pour obtenir de ce côté un accès à la mer.» — Borlin, 12 mars. L'Agence Wolff dément do source autorisée une informat on publiée par le «Acht-Uhr-Blott > et datée de Copenhague 11 mars annonçant un débarquement de détachements près d'Abo. €0»— En Angleterre. — Berne, 12 mars. Le maréchal Douglas Haigh ayant fait mention dans son communiqué officiel de la fin héroïque d'un officier allemand qui, à Flesquièros, a fait preuve d'un courage quasi-surhumain, le « Daily News » raconte d'après un témoin oculaire qu'il s'agit d'un capitaine de l'une dos batteries d'artillerie chargées de combattre les tancks. — Un de nos obus, dit-il, avait tué quatre des huit servants placés sous les ordres du capitaine, et les quatre autres étaient tombés sous les balles des mitrailleuses, dent une avait blessé l'officier lui-même; néanmoins, celui-ei continua, malgré ses blessures, à servir ses pièces et tira encore huit coups qui atteignirent huit tanks différents. Une nouvelle pluie de balles et d'éclats d'obus le terrassa, puis l'éclatement d'un canon voisin le mit définitivement hors de combat. Quoique couché à terre, il eut eneore la force de décharger sa pièce, après quoi, un dernier obus acheva l'œuvre de destruction.Qaacd nos soldats s'approchèrent, ils ne trouvèrent plus aucune trace du canon ni de l'officier, ce qui lss impressionna très vivement, car cet homme méritait de vivre. C'est certainement le plus beau cas d'héreïime et de bravoure qu'il nous ait étéjionné d'admirer. » — Londres, 12 mars. Les débats à la Chambre des Commune i au sujet des relations des membres du gouvernement avec la Presse, n'ont pas eu l'amplear qu'on s'attendait à leur voir prendre. MM. Austen Chamberlain et Lloyd George ont déclaré en réponse à l'interpellation, que le gouvernement avait existé que les membres de la Presse à qui un portefeuille était offart, abandonnassent la direction de leurs journaux Lord Bîaverbrock et lord Bothermere se sont sans la œeindre difficulté soumis à cette nécessité. En ce qui concerne lord NaHhcliffe, comme il n'a pas le titre de oouseiller de la Couronne et ne doit être considéré que comme le successeur d'un fonctionnaire du secrétariat de la guerre, le règlement ne lui est pas applicable. Les membres du Parlement ont accueilli avec une grande satisfaction une déclaration de M Lloyd George disant qu'il s'efforcera de faire cesser dans la Presse aussi les attaques personnelles contre les personnalités éminentes de l'armée et de la marine. — Berne, 13 mars. Au cours d'une réunion tenue à l'Essex-Hall, à Londres, dans le but d'appuyer la politique préconisée par lord Lansdowne dans sa seconde lettre, il a été donné lecture d'une lettre de lord Parmoos, qui s'associe entièrement aux idées exprimées par lord Lansacwae. M. Lee Smith démontra que le manque d'unité politique chez les Alliés égpit l'obstacle le plus important aux négociations de paix. Q îoiqu'ils soient convaincus qu'il ne leur sera pas possible d'atteindre leur but, ils continuent à tenir la campagne au lieu de prendre plaça autour du tapis vert et d'échanger des vues au sujet de leurs aspirations.L'action du Japon en Sibérie n'est pas de nature à éclaircir la situation et, d'après un orateur, cette politique japonaise fermera les marchés russes durant cinquante ans au moins aux produits manufacturés anglais. — Londres, 13 mars. On annocci officiellement que le nombre des victimes de la dernière attaque aérienne allemande s'é'ève au total à 20 morts et à 40 blessés. Oa croit qu'un cadavre git encore sous les décombres. —«o»— En Franee Les attaques aériennes sur Paris — Paris, 12 mars. L'Agença Havas publie les détails complémentaires suivants sur la troisième attaque aérienne dirigée contre jParis la | nuit dernière : 4-me année — N* 62 Le N° ±0 centimes - Vendredi 15 Mars 1918

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