L'étoile belge

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02 January 1914
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GS* £tnuêe. - L'ETOILE BELGE —,. — Vendredi 2 et samedi 3 janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : t*n an : 1:$ fr.; 6 mois, fr. 6.5©; 3 mois, lr. S.5® POUR LA PROVINCE : Un an : 1© fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. Baromètre du 3 janvier 5 hftarea Tempér. ®*®w« 1^2, Lj3 Miiiciu m de la U R / r- vei.1 e« •'» Minimum do ia nuit, — • Baromètre, le 2, vVa\ *81». Quantité d'eau 1/ dosàSli"» ÛP\ prWh., Observations S! • U? /f \a midi Temoératura. ||^0/g Jf a\^ 'S jî _ lr£ Baromètre. lU^^ra J* W/£~ il .<4*^9 Bumidifé(iU0=a \\^ VA * ff] B hura.kteol.) 9J Vent dominant YVcS^ &/ ~' 8 Déclin, mayn., 12-» 2 Bphémérides ^ ^ lCT jci^viei* Soleil ; X^#". r Lune- Jeter, 7 h. 45 levev, coucher, 15 il. ôl) coucher, ' . Prév. de l'Obs. : Vent S.-W. à N.-W. modéré ou assez fort; neige Service des mailles Oslendc'Doiivpfts Etat de la mer, le 3, à 4 heures : peu agitée ■ "c / rr/teurc ut » uwrutCTfii Edition G ?fanc«. Anglotare, Allemagne et 1 - f. i par trimestre Km „ s ANNONCES : 45 e-" la ligne; minimum 4 lignes, fr. l.Sft, tous PJïa 1)8 l'Union postale, 1 * l payable d'avanea ÉsÇfc flAIlTlIflAÇ iH fHI5TS*ÎPÎ"ft Les annonces remises avant 2 heures à l'Offloe de PublioitiL Hollanifc "l Ir- — Grand-Duché, 6 fr. ) mandat-posio wwïlIuliSs©^ liif IlUislwl U se, rue Neuve, paraissent, le soir même. ETRANGER MlUFTIN POLITÏOÏIR fi.e pricmcut d'jUsace-ILomiQt Le parlement d'Alsace-Lorraine est convoqué pour le 6 courant. En fixant la convocation des deux chambres 'à cette date rapprochée, le gouvernement d'Alsace^Lorraine s'est conformé à un vœu maintes fois exprimé par les représentants du pays. Depuis plusieurs années, en effet, il n'a plus été possible, tout comme en Belgique, de terminer la discussion du budget en temps opportun. Avec la nouvelle constitution, les débats budgétaires ont pris plus d'ampleur et, d'autre part, la chambre haute a également à se prononcer. Après le vote du budget, il ne reste plus guère de loisirs au parlement pour s'occuper d'autres questions. Le gouvernement se borne à proposer les lois indispensables et voudrait éviter autant que possible des débats irritants portant sur la situation politique du pays. Cependant, il sera bien obligé cette fois-ci de saisir le parlement de la réforme des impôts, si souvent abordée et jamais réalisée : l'état des finances exige impérieusement cette réforme dont la discussion sera longue et laborieuse. Durant la session, le parlement aura aussi à se prononcer sur la réforme de l'administration. Cependant, cette réforme, qui tend à la suppression graduelle des sous-préfectures et des préfectures, implique la centralisation de tous les services administratifs au ministère à Strasbourg et, pour ce motif, on présume qu'elle rencontrera une forte opposition parmi les représentants des petites cités. Les incidents de Saverne feront l'objet de débats très étendus et probablement très vifs, en raison de leur importance au point de vue de la politique intérieure. Ces débats répercuteront l'indicible émotion qui saisit- l'Alsace-Lorraine entière au lendemain des ex cès militaires du 28 novembre, quand le colonel von Reutter se permit ie substituer le régime du sabre et de son bon plaisir aux lois existantes. Dernièrement encore, les différents groupes parlementaires étaient d'accord Pour demander des explications au gouvernement lors de la première lecture du budget, puis, si ces explications étaient jugées insuffisantes, de déposer collectivement une demande d'interpellation.La majorité parlementaire pensait, en effet, que la question principielle soulevée par les incidents de Saverne avait été complètement tranchée par le vote de méfiance du 4 décembre devant le reichstag. Mais, depuis lors, le groupe socialiste a jugé opportun d'interpeller le gouvernement de Strasbourg pour obtenir de lui des garanties formelles concernant le retour d'incidents du même genre. Les autres groupes politiques (catholiques, progressistes et lorrains) se sont ainsi vus obligés, pour des motifs de tactique parlementaire, de suivre la même voie et ils ont décidé de déposer une interpellation collective qui sera motivée par M. Knoepfler, député-maire de Saverne, mais discutée par les orateurs des différais groupes. 11 est probable qu'une résolution unique sera déposée à la fin du débat. Cette sanction parlementaire stra certainement énergique et elle ne laissera subsister aucun doute sur les légitimes revendications du pays. . Ces interpellations doivent être déposées dès le lendemain de la rentrée, rnâis leur discussion se trouvera retardée par le procès du colonel von Reutter, qui commence lundi prochain, et qui occupera plusieurs audiences à cause du grand nombre de témoins à entendre. Par Téléalione et Télétrak LA JL <tj 5, A UAUivjjl U|if Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE A l'Elysée M. Poincaré tint jeudi après-midi, à l'î lysée, un cercle diplomatique à l'occasio du l"r janvier. Le doyen des ambassadeur Sir Francis Bertie, formula les félicite fions et le3 vœux de ses collègues pour 1 France et son président. Sir Francis Bertie rappela que 1913 vit 1 rétablissement de la paix, ajoutant qu': est permis de croire qu'elle ne sera pa troublée en 1914. M. Poincaré répondit que les souhait pour le maintien de la paix répondaient la pensée constante du gouvernement frar çais, rappelant que la France* depuis d longs mois, ne cessa de collaborer activt mei't avec les autres puissances au mair tien ou au rétablissement de la paix et es pérait que toutes les nations vont enfin r« couvrer avec la sécurité du lendemain I liberté de travailler au développement d leurs relations économiques et au progrè de la civilisation. La mort du chanteur Fragson Au cours de l'interrogatoire qui a ét très court, Pott, le père du chanteur, a r* fait le récit du drame. Il a répété qu'i avait voulu se suicider et qu'il avait port son revolver à sa tempe. Il ne s'expliqu-pas ce qui a pu se passer alors. M. Boucard a demandé à Pott de lu indiquer les témoins qui pourraient êtr appelés à l'instruction. Le vieillard, trè ,Affaibli, n'a pas répondu. Il s'est content de demander que des soins spéciaux lu doient donnés dans sa prison et que de soient donnés dans sa prison et que de; vêtements et du linge lui soient apportés qui se passe dans son appartement de L rue Lafayette. Le pèi<e de Fragson, qui a de nouveau été interrogé l'après-midi, est toujour dans le même état de prostration. 11 est probable qu'il sera examiné ai point de vue mental. L'autopsie du corps de Fragson fait' vendredi matin en présence du juge d'ins truction, a montré que la balle était en trée sous l'œil adroit, avait traversé la. cer velle et 9'é/taitflogée sous la peau du cOh gauche de la tête où elle a été retrouvée La mort a dû être foudroyante. Les obsèques de Fragson auront lieu sa medi après-midi. Singulier acquittement * La cousr d'assises de la Seine a acquitti un nommé Vigoureux qui avait été surpris le 3 septembre dernier au moment où i brisait la. vitre d'une porte du musée di Trocadéro, dans l'intention de dérobei une collection de médailles. Déjà en 1911 an Louvre, Vigouroux avait dérobé ont statuette dTSsculape, puis il avait lacéré un panneau de MichelrAnge. Il avait étc condamné en correctionnelle pour ces deux délits. Il a bénéficié cette fois de la part du ?jury d'un verdict d'acquittement. Une explosion de mine On annonce qu'une explosion de mine vient de se produire dansune carrière, à Gap Martin Roquebrune, faisant plusieurs morts et blessés. Le Iroid Le froid continue à sévir dans toute la région du sud-est. Les gelées sont très vives. La neige est tombée abondamment. En Bourgogne Un froid très rigoureux sévit actuellement dans le Charolais (Bourgogne). Le thermomètre marquait vendredi matin, sur certains points, 16 et 18 degrés au-dessous de zéro. On signale plusieurs décès causés par le froid. En Savoie Un froid très vi.f règne en Savoie. Le thermomètre est descendu jeudi à 23 degrés au-dessous de zéro es Maurienne. Il était à —-9° à Chambéry. Dans l'Allier Un froid très rigouneuj règne depuis quelques fours sur la région de Moulins.La nuit dernière le thermojçnètre est descendu à 15 degrés sous zéro. ANGLETERRE M. Lloyd George et le problème des armements Le Daily Chronicle dit que m. Lloyd George a profité de ses vacai^es pour étudier le problème des armements, m. Lloyd George croit le moment favorite pour diminuer les dépenses relativesaux armements. Il en donne trois raisons, 1° La grande amélioration dans les rapports anglo-allemands ; 2° Les nations européennes concentrent maintenant tous leurs efïcrts au renforcement des armées de terre, m. Lloyd George est convaincu que si jamais l'Allemagne avait l'idée de contes^ ]a suprématie britannique sur mer, ©lie serait obligée d'y renoncer pour ne pas négliger sa situation militaire ; 3° Il y a un soulèvemeri; contre l'oppression militaire dans toute]a chrétienté et particulièrement dans l'Europe occidentale. Les classes industries sont soulevées contre cette folie dj%anisation militaire et, si les libéraux il^ligeaient de saisir l'occasion actuelle, ^trahiraient gravement la confiance des- teuples. On a demandé à M-1 lloyd George s^l n'appréhendait pas desj froissements avec la France, si FAngleterrpraag-meïtcait pas ses dépenses maritimes! M. Lloyd George a r^ondu : « Je ne t puis concevoir aucune circonstance dans laquelle les deux grandes démocraties occidentales, la France et l'Angleterre, ne jugent pas de leur intérêt de conserver les relations amicales qu'elles ont entre elles depuis dix ans et qui ont tant contribué à maintenir la paix en Europe. A la demande si, loin de vouloir voir l'entente affaiblie, il voudrait plutôt raffermir les liens entre les deux peuples, M. Lloyd George a répondu : « Certainement, oui. » ALLEMAGNE L'impératrice malade On mande de Londres au Temps : Le Reynolds New Paper annonce qu'on a reçu des nouvelles inquiétantes sur la santé de l'impératrice d'Allemagne Un célèbre spécialiste anglais a été ^ mandé amprès de la souveraine pour con- - firmer 3e diagnostic établi par les méde-'- cins qui la soignent. Encore les incidents Forstner j Le Zabemer Anzeiger, de Saverne, re-proche à nouveau a.u lieutenant von Forstner, à un autre lieutenant et à un sergent du 99° d'infanterie, de graves sévices con-tre des soldats et des mauvais traitements sqr des civils, ces derniers commis le 28 novembre à l'occasion des incidents de true e connus. q Le même journal dit également qu'un e capitaine s'est rendu coupable contre un , de ses subordonnés en employant ou en tolérant des paroles et des apostrophes of-e fensantes. ITALSE ^ Au Quirinal j A l'occasion du Nouvel-An*,. les souverains ont reçu, au Quirinal, les chevaliers de l'Aimonciade, les délégations du sénat et de la chambre, les ministres, les secré-r tafres d'Etat, des délégations de l'armée et de la marine, etc. Ils ont reçu aussi é Hassoua pacha, président de la munici-e palifcé de Tripoli, et le cheikh Bttshiri, > cadi de Tripoli. Au Vatican ^ UOsservatore Romano dit que le pape, à l'occasion du Nouvel-An, a reçu les sou-e haits personnels des rois d'Espagne et de - Belgique. Le testament du cardinal Rampolla Selon le Popolo Romano et le Messagero, _ la nouvelle publiée par la Tribuna au sujet J'une plainte contre inconnu, qui aurait été déposée par un commissaire de la sûreté pour soustraction du testament du 1 cardinal Rampolla, manque de confirma-, tion. \ Le Giornale d'Italia dit que le parquet, ^ à la suite d'une demande de la baronne de Perrana, a ordonné qu'on lève les scellés au domicile du cardinal Rampolla. En a même temps il a accueilli une demande de la princesse Altieri pour q,u'il soit procédé à un inventaire. Ces opérations pourront difficilement commencer avant le 10 janr vier. L'intervention éventuelle de i'auto-rité judiciaire sera constatée au moment de. l'ouverture de l'appartement. Relèvement du droit sur les alcools Le Journal Officiel publie un décret qui ç élève l'impôt par hectolitre d'alcool pur de ^ 270 à 330 lires, soit une augmentation de 60 lires. Le décret fixe également les taxes relatives à l'importation des alcools. Le décret produirait suivant les jour-e naux, une somme annuelle de 12 millions. ^ C'est la première mesure du programme fl-nancier du gouvernement. La santé de M. Giolitti La Vit a, de Rome, à propos des bioiits a qui courent sur la sîanté de M. Giolitti, dit : Il n'est pas dans les intentions du président du conseil d'abandonner le pouvoir.AUTRICHE-HONGRIS Discours politiques Le comte Andrassy a déclaré, comme chef du parti de l'opposition, que le parlementarisme commandait que, le gouver-p nement ayant fait une loi sur la réforme électorale, de nouvelles élections eussent lieu. La chambre des députés, a-t-ii aj<futé, n'est plus capable de réformer l'adminis-3 tration et d'exécuter des projets de loi - d'une pareille importance 1 Le comte Tisza, président du conseil des ministres hongrois, a prononcé une allocution où il dit : Si, dians ma vie, je n'ai fait autre chose que de briser les vilaines s menées et les obstructions et de les avoir 1 rendues à jamais impossibles dans l'avenir n au moyen d'un nouveau règlement de la Chambre, je crois ne pas avoir vécu inutilement...Le président du con&ail a exprimé l'espoir que l'opposition qui, au début, avait pratiqué la grève et qui, depuis, cependant, a paru à la chambre à l'occasion de - certaines affaires importantes, prendra i' part d'une façon normale, à une époque - qui ne paraît pas trop éloignée, aux déli- - bérations de la chambre. Il a déclaré qu'il était disposé à faire tout son possible pour faciliter le retour - de l'opposition au travail normal. . Collision de trains Une collision s'est produite vendredi - matin, à 6 heures, entre un train d'ou- - vriers et une locomotive à la gare de Pil-î sen (Bohême). Il y a. une quarantaine de 2 blessés. Trois wagons ont été détruits. RUSSIE t Convention russo-belge Le ministre des affaires étrangères de " Russie et le ministre de Belgique ont si- - gné, à Saint-Pétersbourg, la convention - littéraire russo-belge. 11 n'y a pas eu d'entretien 1 Une note autorisée déclare inventée de : toutes pièces la nouvelle d'un entretien en- 3 tre le ministre des affaires étrangères, M. Sasonof, et le chancelier de l'empire alle- 3 mand. -, Défense aux aviateu * de franchir les frontières Le conseil des ministre a approuvé un arrêté du ministre de la a erre, arrêté en vertu duquel la défense faite aux aviateurs étrangers de francliir la frontière ouest de la Russie, est maintenue jusqu'au 14 juillet 1914. Un bateau de guerre échoué Cinq victimes Un nouveau bateau porte-mines, construit en Angleterre, s'est échoué hier au large d'Aragen, en se nmdant à Libau. L'équipage, qui se comptait de six Anglais et d'un officier russe, est monté sur un canot de sauvetage qui a chaviré. L'officier .russe et un mécanicien ont été sauvés. Le capitaine et quatre autres marins se sont noyés. Quatre ceuavres ont déjà été rejetés à la côte. Contre l'espionnage Le conseil des ministres a approuvé la liste suivante d'informations dont la publication est interdite à la presse russe en vertu de la loi du 18 juillet 1912 relative à l'espionnage : Informations sur les modifications projetées et qui doivent être réalisées dans l'armement de armées de terre et de mer, sur la formation de nouveaux cadres militaires, sur les modifications de leur composition, sur l'armement des navires de guerre en construction ou en projet, sur les évolutions des navires de guerre, sur la quantité de munitions et autres approvisionnements pour It cas de guerre, sur l'état de préparation à la guerre, sur l'importance des forteresses et ports de guerres, etc. ; en cas de guerre, sur les travaux en cours desécution dans ces forteresses ou ports de guerre et sur les projets de constructions navales, sur l'agrandissement ou la suppression des forteresses existantes, sur les mouvements de tro-upes ou les exercices de tir de la flotte, sur la marche on les résultats des essais de mobilisation des armées de terre et de mer, sur la marche ou les essais de mobilisation dans les provinces-frontière, sur Je refus de congé à des militaires, sur le rappel des soldats en congé ou des réservistes, sur le maintien sous les drapeaux des soldatâ ayant fini leur temps de service, sur la dislocation des troupes à la frontière, sur le fret imposé à des navires de commerce pour être dirigés sur les ports cle guerre ou sur la concentration de ces navires dr '■>** les oorts. Cette liste eiltre en vigueur pour une durée d'un an à partir du 14 août 1914. ESPAGNE v Dissolution des chambres Le roi a signé Un décret de dissolution des chambres. Les élections auront lieu dans les premiers jours de mars. Les chambres nouvellement élues se réuniront le 30 mars. Tempêtes de neige Des tempêtes de neige et de vent excessivement froid sônt signalées dans tout le nord de l'Espagne. Les communications terrestres sont interrompues sur différents pointa SUEDE Les obsèques de la reine-mère Les obsèques de la reine-mère Sophie aurot lieu le 8 janvier. TURQUIE Une concession Le conseil des ministres a accordé à un groupe français la concession du chemin de fer de Smyrne aux Dardanelles. Menées séparatistes Les nouvelles qui arrivent de la Mecque présentent la situation en Arabie et en Mésopotamie comme assez inquiétante. Une certaine effervescence règne parmi les principaux cheiks et émirs arabes qui, après syêtre réconciliés, veulent se réunir en congrès. C'est l'ex-député de Bassorah, Fadil bey, qui a provoqué ce mouvement et on connaît les tendances séparatistes de ce dernier et sa politique contre le régime de l'Union et Progrès. Cette situation inquiète beaucoup les sphères politiques jeunes turques. Jusqu'ici un grand nombre de chefs arabes ont déàdé de prendre part au congrès. Talib bey, qui est très influent dans le comité arabe, travaille activement pour convaincre les tribus de Bassorah et de Muntéfik de la nécessité de s'y faire représenter. Le mouvement a fait des progrès rapides en Arabie, en Mésopotamie, ainsi que dans la plus grande partie des vilayets de l'Asie Mineure et tend à prendre une plus grande extension. Presque tous les journaux et revues arahes de Bassorah, de Beyrouth et de Bagdad ont été suspendus pour une période indéterminée. Le gouvernement ottoman a donné des instructions spéciales au gouverneur général Dja.vid pacha à Bagdad pour être prêt à toute éventualité. La Sublime-Porte compte beaucoup sur le concours de l'émir de la Mecque qui a été chargé d'user de toute son influence pour réprimer le mouvement séparatiste arabe. L'achat du dreadnought « Rio de Janeiro » On annonce à Constantinople que l'amirauté attend dans le courant de mai prochain le dreadnought Rio de Janeiro, acheté en Angleterre. Le nouveau cuirassé prendra le nom de Sultan Osman. A Athènes, la nouvelle de cet achat a produit de l'émotion, car on considère qu'en agissant ainsi la Turquie montre qu'elle n'entend pas abdiquer sa suprématie navale. On dit aussi qu'elle entend appuyer de cette façon ses prétentions sur Chio et Mytilène. Toutefois, dans les milieux officiels on affecte plus de calme. On est seulement surpris que la Turquie n'ait pas tenu secrètes ses visées sur les îles et qu'elle se dispose à se lancer dans de nouvelles aventures si peu de temps après la signature de la paix. Comme il faudra six mois avant que le Rio de Janeiro soit prêt, le gouvernement grec aura amplement le temps d'étudier la ligne 1 de conduite qu'il y aura lieu de tenir. Si 1 les intérêts grecs sont mis en péril, le gouvernement hellénique ne reculera devant * aucune des mesures nécessaires pour as-1 surer la sécurité du pays et, en dernier ressort, il a toujours à sa disposition le moyen de faire en sorte que le Rio de Janeiro ne puisse quitter les eaux de l'Angleterre. De source officielle, on explique que le » gouvernement brésilien a proposé aux constructeurs de remplacer le dreadniought • Rio de Janeiro par un autre dreadnought, ' ce qui a été accepté. La maison Armstrong ' r a entamé pour son propre compte les né-" gociations pour la vente du Rio-de-Janeiro - qui lui avait été retourné. 9 ^ BULGARIE L'ouverture du sobranié La session» du soibranié a été ouverte par i le roi. A l'entrée du souverain, un député - socialiste a crié : « A bas la monarchie ! » i Les autres députés ont riposté par des ac-i damnations. En même temps, les députés - socialistes ont quitté la salle. Le roi, dans le discours du trône, a dit : 3 Après que, l'année dernière, le peuple i bulgare eut donné au monde le spectacle î d'un effort militaire tel qu'on n'en avait - pas encore vu jusque-là et eut conquis, par - ses armes, la liberté des populations as- - servies, notre patrie fut soumise à de nou-3 velles et terribles épreuves. Attaqués si-, multanément par les armées des cinq r Etats voisins, ses fils durent combattre 3 non pour des conquêtes ou des acquisi-r tions, mais pour la conservation de notre i propre terre. Mais si, au cours de la t guerre,, le peuple bulgare s'est illustré par - des exploits sans précédent, il s'est mon- - tré plus grand dans le malheur et les 3 épreuves. Forcé de se battre contre des - adversaires ligués et des aimées enne- - mies jusqu'aux portes mêmes de la capi- - taie, sans communication et abandonné i de tous, le soldat bulgare a combattu jus- - qu'au dernier jour et jusqu'à la dernière 3 heure. Il a interrompu la guerre sans - avoir été vaincu. ï Au nom de la Bulgarie, je m'incline de-" vant les cendres de ceux qui sont tombés 3 pour la patrie et j'adresse mon salut aux - combattants invincibles. Plus tard, lorsque nos ennemis s'atten- - daient à voir des désordres tels qu'un bouleversement comme il s'en est produit, î dans des circonstances moins tragiques, dans d'autres Etats, le peuple a supporté toutes ces épreuves avec le plus grand sang-froid et une fermeté qui révèlent de précieuses vertus civiques. j Le discours motive ensuite la dissolu-j tion du sobranié précédent qui, élu avant la guerre, d'après l'ancien système électoral, avait perdu le droit de se prononcer sur les questions nées pendant et après ia guerre, et concernant les rapports de la Bulgarie avec les grandes puissances. Le discours déclare que ces rapports » sont bons. Les relations avec la Roumanie on«t été . reprises avec une égale bonne volonté des deux côtés. Nous avons ensuite échangé des représentations avec la Sublime-Porte, persuadés que le nouvel état de choses exclut les malentendus avec la Turquie et ayant le i ferme espoir que les multiples intérêts économiques qui lient la Bulgarie à l'empire voisin trouveront leur solution dans les bons rapports de voisinage et d'amitié entre les deux Etats. Nos rapports avec la Serbie sont égale-1 ment en voie de rétablissement. 1 Le discours du trône termine en exprimant la conviction que le peuple bulgare, après de glorieux faits d'armes et après les épreuves traversées, est résolu à res-' taurer ses forces dans la paix et un travail durable et qu'il ne pense qu'à rem-! porter, sur le terrain de la paix et du pro-1 grès, des victoires susceptibles de lui assurer la place d'honneur qui lui revient parmi les peuples balkaniques. Le sobranié a élu président M. Vatchef, ' gouvernemental, par 88 voix après deux tours de scrutin. L'opposition a déposé des bulletins blancs. , Le portefeuille des affaires étrangères Le bruit court que le portefeuille des affaires étrangères serait confié à M. Stan-' ciof, ministre de Bulgarie à Paris. , La démission du cabinet M. Radoslavof, président du conseil des 1 ministres, a remis au roi la démission du tebinset, conformément à l'usage parlementaire.On considère généralement comme, certain que M. Radoslavof sera de nouveau chargé de former le cabinet. Pas de convention militaire avec la Turquie Une note officieuse bulgare déclare, qu'il n'y a aucune corrélation entre le séjour fortuit à Constantinople du colonel Jeoof, adjoint au chef de l'état-major bulgare, retenu par la maladie, et une prétendue convention militaire qui serait conclue entre la Turquie et la Bulgarie. Un syndicat financier Un syndicat financier vient d'être formé par diverses banques de Bulgarie. Le but du syndicat est de régulariser le cours du change tant dans l'intérêt du pays que dans l'intérêt du crédit public. Pour atteindre ce but la Banque Nationale s'engage à constituer à l'étranger un fonds d'au moins 10 millions de francs. SERBIE La crise ministérielle Le roi a appelé de nouveau au palais les chefs des partis d'opposition et leur a déclaré que de nouvelles élections ne lui paraissent pas opportunes dans le moment présent, vu que beaucoup d'électeurs sont encore sous les drapeaux comme réservistes et aussi pour certaines raisons d'ordre technique. Les chefs de ces partis ont per- ■ s&sté dans la manière de voir qu'ils avaient ; exposée au roi lorsqu'ils furent appelés au ï palais pour la première fois. Dans les mi- 1 lieux politiques on s'attend à ce que le roi charge M. Pachitoh de constituer un oabi- t net vieux radical homogène. GRECE ! À propos de l'achat î d'un dreadnought par la Turquie 3 Plusieurs députés ont interpellé le gou- - vernement sur l'achat du dreadnought Rio t de Janeiro par la Turquie. M. Venizelos , a confirmé l'achat, mais il a déclaré ne r pouvoir faire connaître les mesures que - le gouvernement compte prendre afin de > maintenir la suprématie maritime de la Grèce dans la mer Egée ni les mesures qui ont déjà été prises à cet effet. M. Venizelos a dit qu'il pensait que la situation actuelle des questions nationales ne lui permettait pas de divulguer les commandes r navales qui avaient déjà été faites ni les - pourparlers engagés pour les commandée > futures. Il s'est borné à assurer la cham- - bre que la Grèce était décidée à maintenir 3 sa suprématie II a également donné l'assurance que les hautes personnalités ma- : ritimes de la Grèoe étaient complètement 3 rassurées. (Applaudissements.) t MONTENEGRO La santé de la reine Contrairement à certaines informations - la reine est presque complètement réta ï Llie. 5 MAROC ^ Erraissouli se remue t On mande de Madrid au Temps : r A Rinko-de-Medik on dit qu'Erraissoiti - a été proclamé sultan du Maroc et qu'il s a été décidé, parmi ses partisans, de con 3 tinuer la guerre coûte que coûte. ; REPUBLIQUE ARGENTINE ^ A qui le cuirassé? 2 Dans les milieux officiels argentins or 5 met en doute les informations publiées par les journaux et suivant lesquelles le - Grèce serait sur le point d'acheter à l'An ? gletenre un dreadnought construit pour 1( c compte de la République Argentine. Ia gouvernement argentin, loin d'avoir l'in " t en tion de faire aucune cession de ce - genre, est au contraire en pourparler; » pour la construction d'une nouvelle unit* > pour la marine argentine. [ MEXIQUE La bataille de Presidlo Une dépêche de Presidio (Texas) annoncc t que malgré la canonnade des rebelles, les - fédéraux occupaient encore les tranchées r mardi à une heure avancée. On croit ce i pendant qu'il est peu probable qu'ils aieni i repoussé les rebelles. De nombreux officiers fédéraux parmi lesquels se trouve lf 3 général Caravao, commandant des volontaires, seraient parmi l§s morts. ^ D y aurait 1,000 tués et blessés D'après une dépêche de Presidio, après - une attaque violente des rebelles pendant - trois jours, les fédéraux d'Ojinaga s'enfui-s rent à une heure avancée, jeudi soir, sur î le territoire américain. Il est encore im-3 possible de fixer les pertes, mais, des deus - côtés, elles peuvent être évaluées au moirus 3 à mille tués et blessés. De nombreux fé- - déraux blessés ont passé de l'autre côté du fleuve, où ils sont soignés par la Croix- - Rouge A un endroit, 300 fédéraux armés et non blessés ont traversé le fleuve. MaJr ■ gré leurs protestations, ils ont été désar- • més par les Américains qui les ont obligés 3 à regagner le Mexique. La Croix Rouge se - sert d'une petite église comme hôpital. Une attaque contre Nueva Laredo Jeudi matin, les rebelles dirigèrent une - attaque furieuse contre Nueva Laredo. Des t deux côtés, les mitrailleuses fauchèrent les combattants. Le personnel de la Croix-Rouge a déjà recueilli 200 morts. Les pertes fédérales ont été considérables. A un i moment du combat, les rebelles ont anéanti toute une compagnie fédérale. : Nouvelle prolongation des jours fériés Suivant un télégramme de Mexico, le pré- • sident Huerta a décrété que la période des jours fériés, prescrite par lui, sera prorogée de quinze jours. 1 teMlltSDtilH ' La réponse de la TripMce 1 à la proposition anglaise La réponse ajoute que la partie de la note britannique relative aux lies de la mer Egée faitien ce moment l'objet de dis-[ eussions et que l'on fera connaître pims . tard les décisions prises. L'annexion de l'île de Crète De notre correspondant de Salonique, 28 décembre : On s'occupe beaucoup en ce moment de l'annexion de l'île de Crète qui a été proclamée ces derniers jours par le gouvernement héllénique. Le Sabah proteste contre cette annexion qu'il prétend mal venue, étant donné que la Crète i fait partie de la question des îles dont la > solution a été confiée aux grandes puis-. sancés. On se rappelle que la question crétoise a i été toujours le principal objet de froissements continuels entre la Tunquie et la Grèce et c'est surtout l'intransigeance du gouvernement ottoman dans le règlement de cette question qui a déchaîné" la guerre greco-turque. I. île de Crète possède, de nombreux villages, mais la plupart pauvres. Le pays est inexploité ou presque ; ses ressources ne sont que de peu d'importance et, sauf , du minerai de fer et des éponges, presque toute la richesse de l'île provient de la cul-i ture des arbres fruitiers, surtout de l'olivier «t de la visne. Par suite de la situation politique, durant ces dernières aimées, le commerce de l'île a subi de graves préjudices qui l'ont fait rétrograder ; l'exportation a 'considérablement diminué. La Crète d'ailleurs est mal desservie pan Les lignes de navigation de la Méditerran" née orientale et ne fait guère d© commerça i qu'avec la Turquie et la Grèce au moyeu du cabotage. A l'intérieur de l'île, les voies de communication sont celles des temps préhistoriques. Il n'existe ni routes carrossables, ni chemins de fer, ni ponts, es qui fait que le transport des marohandasis entre villes et villages est difficile. Un groupe de capitalistes belges a fait dernièrement au ministère des finances des propositions relatives à un emprunt de 40 millions destiné à l'île de Crète pour la construction de voies ferrées qui font totalement défaut. Le groupe assume la construction de la ligne Messararl-Ierailion aux conditions du projet du gouvernement cfétois, ainsi que l'établissemefi'ti d'une ligne reliant La Canée à Castelli-Kis-samon et à la Sude. D'autres propositions ont été faites par une société d'exploitation française. Aucune décision n'a encore été prise à ce sujet. A la frontière gréco-albanaise De VaJona : Trois cants gendarmes, sou» le commandement de leurs officiers respectifs et 3 mitrailleuses, aomt pajtis pour lai frontière gréco-albanaiiie. Voir plus loin nos Derniè* res Nouvelles de la nuit. Lire aujourd'hui on feuilleton « LES THEATRES A PARIS », par M. Schneider, FRANCE Noies parisiennes Aux débuts d'une année Malgré le fait divers tragique par lequel s'est termiijée l'année (et le tragique s eux bis l'être encore plus quand la victime du drame avait accoutumé de faire rire), malgré le retour de la Joconde, malgré l'affairement de oes jours passaait pour des jours de fête, le mouient mvile à philoso> phéi" un lieu. En se reportant, comme terme de comparaison, i un demi-siècle en arrière, peuton constater de réels progrès moraux , accomplis par l'humanité î ; Il y a cinquante ans, commençait la . guerre du Danemark. On se baïtait a« Me-. xique. La Pologne était à feu et à sang et t l'opinion frémissait d'indignation en ap-. prenant les barbares rigueurs du général , Mouraview. En Amérique, c'était la luttfl . sanglante entre le Nord et le Sud, et, là aussi, on s'entretuait avec entrain... J'af gardé le souvenir d'une gravure de journal illustré représentant des chiens d'as-; pect féroce lancés sur un petit poste de fédéraux... Que de massacres, dans lasi deux mondes, que d'hécatombe® ! Mais qu'y a-tol de changé, sinon les pays où on s'est égorgé? Encore, au Mexique, la fusillade a-t-elle recommencé. L'année qui vient de s'écouler a vu faucher un nombre consid£ral!a d'existences, et les alliés de la veille, devenus des ennemis, se sont rués les uns sur les autres. Les atrocités commises en Thrace oint inspiré le dégoût et l'horreur. Aux deux époques, mêmes ambitions déchaînée?, mêmes aveuglements dee peuples, mêmes fureurs. Ce ne sont pas des réflexions bien réconfortantes que celles qui se présentent à l'esprit. L'avenir, au reste, ne paraît pas très rassurant. Il y a encore plus d'animosité dans l'air qu'il n'y . en avait en 1864, et les armements n'étaient ; pas aussi ruineux qu'ils le sont à présent. Il ne semble donc pajs que la icaisoa • ait pris beaucoup plus d'empire sur lea i hommes. Les faits, évidemment, ne témoi. i gnent pas d'une amélioration, h ce point de vue. Je ne sais plus quel moraliste a dit expressivement que tes faits étaient les mâles brutaux qui violaient les Idées, lea douces et bonnes Idéee. Le tableau général du monde n'est sans ! doute pajs d'un aspect bien emgUgeamt,'» mais, sauf en de brèves périodes de temps — et à la suite de convulsions qui avaient des lendemains d'illusions — quand) en a-t-il été autrement ? Il s'est fait de grandes choses, pourtant. Il s'en fera encore. Malgré les rudes assauts qu'elles subissent, malgré les démentis que leur donnent les événements, ces Idées poursuivent cependant insensiblement leur nuarche. II y a assurément des périodes où oui pourrait ne pas s'en apercevoir. Mais om leur oppose tant d'obstacles I Elles ne sauraient accomplir que de lentes étapes. Un moraliste qui fait profession d'optimisme, M. Jean Finot, estime qu'use philosophie, basée sur lai croyance qu'elles finiront par triompher est encore assez consolante. Je le veux Lien. Quelques r£:i-lisations dans le présent nous donneraient, toutefois, plus de confiance dans la sa* gesse des temps futurs!... Paul Ginistï. ICorrcsponiance particulière de I'Etoilb bkloiJ Paris, r* janvier. LETTRES PtliiSIEliUKS La mort de Fragson I>e meurtre de Fragson par son père n'a pas surpris et stupéfié que Paris. On peut affirmer que la nouvelle de cette mort tragique causa une émotion considérable dans toute la France et dans les principales villes de tous las pays. C'est que Fragson, comme les grandes vedettes du théâtre, avait fait son tour d'Europe : presque toutes les scènos importantes avaient hospitalisé son piano et entendu ses chansons. Fragson qui avait d'abord <5tonn<5 las sjiectateure, volontiers enclins à sourire de

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This item is a publication of the title L'étoile belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1850 to 1940.

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