L'étoile belge

2199 0
08 January 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 08 January. L'étoile belge. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f47gq6sf20/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

L'ÉTOILE BELGE ^a*3ug»Kaaà^araKiB£aa=agg«^-wtaT^^^5S8g»ai^^a»^jaaattr^g^vî Jeudi 0 janvier 1314 RIX DE L'ÂBONNEMEMT: POUR BRUXELLES : M : ï-î fr. ; 6 mois, fr. «.."><!»; 3 mois, fr. 3.3® POUR LA PROVINCE : Cn bb î !6 îr.j 6 mois. fr. S.50; 3 moi3, 5 tr. LhEAUX : rue des Sables, 13, Ouvert? Ua 9 à 18 h, EtijtiVBiT'ce it suffit de remettre le prix de F abonnement au factcw Edition G Baromètre du 8 janvier 5 heures Twnp^r. moy«* le 7. i J5 M iiimum de U j^^X\ H Rvei"e, 3 9 \ lîiimum <1* ' » ^ '/frîX ™T-> ~ " 1 Bnrometr-.lt» 7. 1S a * >• Quant té dVau \ <*t" a S far * f// \ cJ^K pf ^ Observation» $/ ^ fff /y vi\ ^ \ mi*f Temperacuro. «[ =50/fi J* '£ j| o1* Baromètre. Il—• grfc S|°^n s 7n'«-l Humidité (L K)r* \\^" \& * 3J ;E hum. abs^ 'U Vent dominant .tf/ - / WNW Decutt na^iu, y, 'jh /H l.'^J'i Eph' nv rides ï'v1// Pr le 8 janvier Soleil: -,.'Lune ievor. 7 h. 43 ^s>-^ * lever 12 a. 8 eoucher, 15 h. ."-J couc nr 4 i. "23 PréT.del'Observatoire :VentN.-W. faible; beau; refroidissement Service des malles Osten<le*ilouvres Etat de la mer, le 8, â 4 heures : agité® Franc». Angleterre. Allemagne et j Q , par tri mettre m® .* ff ANNONCES : 45 e*"* la ligne; minimum 4 lignes, fr. î.&X ti»u - P >1 u© 1 in ion posi aie, j • J paya1 la d'avance fî fl 011311 fi Q ÏS RBfflftfSPA L®3 annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité Hollande, 7 fr. Uran.i-Duoijé, 6 fr. ) manciatrposte tyzP W,yfi2sifcliùsï;>d £$# Se&jafeaS?B i$ 30, rue Neuve, parai-seut le soir même. BaEgsM3»Bfflrs,îra?«ggiB«i?^Bsa«ttK««oaHg3aa^igg^ ^T— |H ^ihhm IBIII1■ m ^■^^TTr^rn-—nrrni'irTTnngniriiTirTrfrTmTTmrff^»»^ ETRANGER BDLLETIN ÏOLITIQUB ÏLsa «Jépêcîie du kronprinz et fi'oplnion L'affaire de Saverne remplit à nouveau les colonnes des journaux allemands ; mais pour le moment ceux-ci ne s'occupent pas encore de commenter les débals du procès Reutter à Strasbourg. C'est la dépêche du kronprinz qui retient toute leur attention. Ce télégramme du prince impérial au colonel commandant le 99' régiment d'infanterie est un digne pendant à la lettre que le préfet de police de Berlin publia vers le milieu de décembre dan*, la Gazette de la Croix. Aussi voyons-flous le bloc des 294 voix du reichstag contre le chancelier se reformer et la même protestation s'exprimer dans la presse. Les catholiques affirment dans la Germanie, leur mécontentement. « L'attitude du prince impérial, écrit ce journal, s'accorde difficilement avec celle de l'empereur et des milieux compétents de l'empire. » Les nationaux - libéraux déclarent, par leur organe le plus autorisé, la Gazette de Cologne, que le kronprinz a rendu un bien mauvais service aux officiers de Saverne en leur adressant des félicitations. Le journal regrette cette intervention du prince : « Elle prouve une certaine faiblesse de conception de ce -que doit être l'Etat et un insuffisant souci du bien public. » Les radicaux protestent plus violemment.La Gazette de Francfort rippelle que c'est au moins la cinquième incartade du prince héritier. Tout jeune, il attaqua avec inconvenance, dans un discours à Cols, le parti socialiste allemand. Erl 1911,' se passa la fameuse scène du reichstag où le prince applaudit ostensiblement un orateur belliqueux. En 1913, il occupa par deux fois l'opinion publique en faisant interdire à Breslau le drame démocratique de Hauptmann sur 1813 et en protestant dans un journal de' Leipzig contre le règlement de la question de Brunswick. La Gazette de Francfort conclut en insistant sur la nécessité de contrebalancer de telles influences par un élargissement des pouvoirs du reichstag-La radicale Morgen Post commente-déjà le procès PteuUer et pousse un cri d'alarme « Notre situation est si mauvaise qu'elle ne saurait être pire. Le colonel de Reutter estime que dans certains cas il est fort beau que le sang coule. Il répond à ceux qui lui font part de leurs scrupnles légitimes que Mars est le ; maître de l'heure. Le droit n'existe donc plus. Et ce qu'il y a de plus grave, c'esl j que l'opinion de ce colonel est celle du ministre de la guerre, du préfet de [ police et de tout le parti conservateur » Ce n'est pas tout. 11 est établi aujour- : d'hui que le kronprinz a adressé une . dépêche de félicitations audit colonel. » i Enfin les socialistes publient un vio- i lent article dans le Yorwaerts contre la camarilla militaire à la tête de laquelle se trouverait, selon eux, le prince impérial.Tout ce tapage de presse semble faire oublier peu à peu à une bonne partie de l'opinion allemande le véritable objet du débat engagé sur les incidents de Saverne. Tant d'articles ont été écrits, tant de discours ont été prononcés sur cette affaire depuis un mois que le but de la discussion devient do plus en plus confus. Aux premiers jours, ce fut, on s'en souvient, un conflit entre la population d'Alsace-Lorraine et l'armée allemande. Bappelez-vous le député de Calker s'écriant au reichstag : « Tout est perdu! L'œuvre de réconciliation entreprise depuis des années est ruinée ! » Ce conflit s'élargit bientôt en une j opposition entre les autorités civiles : avec le chancelier d'une part, et les au- : torités militaires de l'autre, soutenues : par le cabinet particulier de l'empereur. ; C'était là un dangereux problème constitutionnel qui se posait. Aujourd'hui la question a changé de face. On ne parle plus à Berlin que du télégramme du kronprinz et de la divergence d'opinions existant entre le prince et son père. L'empereur, qui a été naguère attaqué pour son attitude à Donaueschingen, devient, par un surprenant paradoxe, le gardien des droits du pouvoir civil. Le ■ prince, dont l'intervention en cette affaire paraît se restreindre à un télégramme de félicitations envoyé aux derniers jours des incidents, devient l'auteur de tout le mal. Personne ne paraît . s'apercevoir de l'absurdité qu'il y aurait ! à admettre un moment que le général de Deimling et le cabinet militaire de l'em- j pereur se soient plus préoccupés des dispositions du fils du souverain que de ■ celles du souverain lui-même. Le pro- \ blême constitutionnel n'existe plus : il ; se volatilise. Les rôles sont intervertis. 1 Qu'une mesure d'une paternelle dou- ! ceur soit prise contre l'impétueux héri- ' tier du trône, et on verra bientôt le mo- ! ment où la malheureuse affaire de Sa- : verne prendra fin à la satisfaction géné- ! raie. Par Téléphone et Télégraphe Services spéciaux c t» projet d'impôt sur le capital M. Caillaux déposera, dès la rentrée de la chambre, un projet d'impôt sur le capital, destiné à couvrir les nouvelles dépenses résultant du vote de î-a loi de trois ans et demandera à la commission corn-pètente de déposer frès rapidement son rapport afin que la chambre puisse le discuter dans un délai extrêmement bref, soit »n quelques jours. Le gouvernement engagera sa responsabilité pour le vote des dispositions essentielles du projet et dezi*an-dera au sénat de le voter rapidemeat. Le rendement des impôts L'administration des finances vient de publier le rendement des impôts pour le mois de décembj^e 19r3. Les recouvrements •effectués se sont élevés à 349,320,900 francs, •accusant une plus-value de 27,590,599 fr. par rapport aux évaluations budgétaires, et une plus-value de 25,392,600 fra.ncs par rapport aux recouvrements effectués en décembre 1912. Le total des plus-values pendant Tannée 1913 s'est élevé à 299,807,332 francs par rapport aux évaluations budgétaires, et à 194,708,200 francs par rapport aux recouvrements effectués dans l'année 19121 Tentative de grève du gaz La grève dont les ouvriers temporaires menaçaient la Société du ga.z depuis huit 'jours environ a été tentée mercredi. Sur l'ordre du comité les délégués ont essayé de déterminer les travailleurs à abandonner le travail au moment du changement des équijpes. La tentative de grève décrétée le 30 décembre dernier avait été ajournée dans l'espoir d'obtenir la participation d u syndicat générai «du gaz. Cette par-iicipation n'ayant pas été obtenue, les délégués des temporaires ont tenté de pr^-vonner par >eur seul moyen la cessation du travail Cette teutaUv® n'a pas donné jus- j 3 FETOILE BELGE qu'ici le résultat qu'ils en attendaient. Le , nombre des grévistes est encore insignifiant à l'heure actuelle. Extradition de l'agent de change Girinon On annonce que toutes les formalités i d'extradition ayant été accomplies, l'ex-agent de change lyonnais Girinon, arrêté à Malte, sera rapatrié jeudi à bord du paquebot Carthage. UN CRIME ODÏEUX Découverte du cadavre d'une fillette enfermé dans un sac La Patrie publie une dépêche d'Abbe-ville annonçant qu'on a découvert, dans le canal de la Somme, le cadavre d'une fillette d une huitaine d'années enfermé dans un sac. Un premier examen a permis de se rendre compte que la petite victime avamt d être enfermée dans le sac avait subi d'odieuses violences. Toutefois, le corps ne porte aucune blessure apparente. Le sac est identique à ceux qui servent aux charbonniers sur les quais du port. Lfr>e e^auête est ouverte. D'Abbeville : La jeune victime se nommait Marthe Halatre. La cause de la mort est inconnue et il semble établi que l'enfant était déjà morte quand on l'a jetée à l'eau. Les viscères et un échantillon du sang ont été prélevés pour être analysés. On veut déterminer s'il n'y a pas eu asphyxie ou empoisonnement. On n'a aueun soupçon sur Fauteur du crime. ALLEMAGNE Une conférence de M. Destrée sur l'Art wallon Notre correspondant strasbourgeois nous mande : M. Jules Destrée, député de Charleroi au parlement belge, a fait lundi soir, à Strasbourg, une conférence sur l'Art wallon. Il a montré la Belgique séparée on doux ' groupes par-la frontière des langues : les j Flamands, dont les mœurs et les usages î se rapprochent de F Allemagne sans vouloir être des Allemands ; les Wallons, dont j les mœurs, les usages et la langue sont ro-| mans et qui ne se sentent pas Français. ; 11 est suiprenant, a dit l'orateur, combien j sont peu connues ces particularités dans ■ le grand public. Même à Paris on ne dis-[ tingue généralement pas les Belges du I Nord et les Belges du Sud. M. Destrée exposa ensuite un tableau complet de l'Art wallon et ii en fit uin éloge : éloquent : La Wallonie a fourni, au cours ] des temps, quantités d'autistes orfèvres, i peintres et sculpteurs remarquables depuis î le peintre van der Weid jusqu'à Con-j stantin Meunier, en passant par Watteau j et Félicien Rops. La conférence était organisée par les | soins de la Revue alsacienne illustrée. I L'auditoire comprenait toute la bonne so-! oiété strasbourgeoise de langue française. Le succès du conférencier fut des plus flatteurs.Conférence interdite La conférence que devaient faire à Berlin MM. Fensburr, député socialiste et Stauning, vice- président de la chambre danoise, sur les systèmes électoraux prussien et danois, a été interdite par le gouvernement.ITALIE Commentaires Les journaux de Rome interprètent la visite de M. Venizelos à Rome comme une preuve du désir de la Grèce d'en arriver à une bonne entente avec l'Italie. Le Messarjero dit qu'en acceptant la proposition de l'Angleterre de rendre Ch o et Mytilène à la Grèce, l'Italie a donne uiif preuve évidente de son bon vouloir envers le gouvernement d'Athènes. Le Corriere d'italia, examinant la politique balkanique, dit que, dans tous les événements qui se sont accomplis et dans toutes les décisions qui ont été prises, la Triple Alliance est toujours restée étroite-; ment unie et a toujours eu pour elle au ! moins une puissance de la Triple Entente. Les Senoussis Le gouvernement italien a envoyé à trois • reprises des missions militaires pour négocier avec le cheikh el Senoussi. Les deux premières n'arrivèrent pas à un résultat satisfaisant ; la troisième mission, dirigée par Chédid bey, directeur du Banco di Ro-ma au Caire, est déjà rentrée et on assure qu'elle a eu plus de succès que les précédentes. Il y a quelques mois, cette mission se rendit en Cyrénal'que et entra en contact avec le cheikh el Senoussi, à Talcalga. En octobre dernier, la mission quitta la Cyrénaïque pour rentrer à Benghazi. Chédid bey vint alors à Rome pour rendre compte au ministre des colonies du résultat de sa mission. Les us et côutumes chez les Senoussis sont tout à fait bizarres ; pour tout éclairage on se sert de torches. Sid Ahmed el Senoussi est un homme de goûts très simples ; menant une vie quasi pa- : triarcale. Il consacre plusieurs heures par i jour à donner l'enseignement aux étudiants de l'université senoussite de Djarabouh qui le suivent dans ses déplacements fréquents. Le cheïk el Senoussi dispose d'une armée ! composée d'hommes fidèles et dévoués et ! possède de fortes quantités de vivres et de i munitions. Démission offerte, mais refusée On mande de Rome : Le ministre de la i guerre aurait démissionné, mais le prési-\ dent du conseil refusa d'accepter la démis-: sion. L'ordonnance et la comtesse L'instruction à charge de la comtesse ! ; Maria Tiepolo qui, au mois de novembre, • à San Remo, tua l'ordonnance de son mari, ! est close. La comtesse est renvoyée devant j la juridiction compétente, sous l'accusa-! tion de meurtre sans préméditation. AUTmCKE-MONGRItf j L'Union économique internationale Les associations allemande, autrichienne, hongroise et belge de l'Union écoriorni-' | que internationale sont actuellement réunies en conférence à Budapest, sous le haut patronage de l'airchiduc Joseph et , sous la présidence de M. Weckerlé, ancien ! président du conseil des ministres de Hon-i g rie. Les différentes délégations, particulièrement nombreuses, sont représentées au bureau de la conférence par le duc Ernest Giïnther de Schleswig-Holstein, président de l'Association allemande, le baron von Plener, président de l'Association autrichienne et par le sénateur Peltzer de C!er-mcxnt, remplaçant M. de Sadeleer, ministre d'Etat, président de l'Association belge. L'assemblée, lors de sa première séance, a examiné, la question suivante : < de la manière de traiter les questions juridiques dans le texte des traités de commerce ». La conférence s'est mise d'accord pour rechercher les questions qui devraient être écartées du texte des traités de commerce. En vue de préparer la solution à donner à cette question, l'association allemande publiera une étude sur la matière. La conférence a, en outre, décidé la création d'une commission qui aura spécialement à examiner les clauses se rapportant à la navigation.D'autre part, l'usage des certificats d'a-nalvse émanant des institutions officielles et destinés au dédouanement des marchandises devrait être étendu ; de même l'obligation nour les Etats de se communiquer mutuellement les informations officielles relatives à la tarification des marchandises devrait dorénavant faire l'objet d'une clause spéciale dans les traités de commerce.TlfRQl'ie Deux cents généraux et colonels mis à la retraite On annonce que le chef d'état-major général fîadf pacha, l'ex-ministre de la marine Tïourchid parh^i qui. pendant la guerre balkanique, commandait 1ô 10® corps et environ 200 autres généraux et colonel ont été mis à la retraite Les iradés on déjà été signés. Le sous-chef d'était-majo général Zia pacha a été nommé comman dant du 2" corps. Des changements importants ont été fait dans l'ôtat-major. Un officier allemand sous-chef d'état-majc On parle d'un officier allemand pour oc cuper le poste de sous-chef d'état-majo dans l'armée turque. Le mouvement arabe On sait que les Arabes de Syrie ont m£ nifesté dernièrement leur vif mécontent* ment contre le gouvernement ottoman q\ se refuse à admettre leurs revendication proposées depuis quelque temps à la Si blime Porte. Divers journaux arabes or été suspendus par les autorités turques e: Syrie parmi lesquels le Moktabas et le Kc bès. Choukry bey El Assali et Abdel Waha Inglizé, qui avaient été désignés par 1 gouvernement comme inspecteurs civils sont l'objet de vexations continuelles ains que tous les chefs arabes influents qui s trouvent à la tête du mouvement réfoi miste. Dans les milieux politiques de Dî . nias, on est convaincu que le comité Unior Progrès est résolu à sévir contre les Arabe et à étouffer par tous les moyens le moi vement actuel. La nomination du généra Djavid pacha comme vali et commandai du corps d'armée à Bagdad en est 1 preuve. Djavid pacha a joué, en effet, u rôle très important lors de la gr.°nde rc volte albanaise contre les jeunes-turcs < c'est grâce à lui qu'on parvint à maîtrise les Malissores. Il est question égalemer d'envoyer une mission militaire en Més< potamie pour fairè une enquête sériens sur l'agitation qui règne parmi les Arabe de cette contrée. ETATS-UNIS Explosion à bord d'un pétrolier allemand On mande de la Nouvelle Orléans qu'un explosion s'est produite à bord du pétrolie allemand Geestemunde. Il y aurait pli sieurs tués et.blessés. Voir plus loin nos Demie res Nouvelles de la rsuit. fin ifisss MtSSI La question uts îles Impression fâcheuse en Angleterre Le Temps publie la dépêche suivante d : Londres : On n'a pas reçu ici de répons officielle au sujet de la question des îles i le gouvernement britannique ne sait pa en conséquence s'il est authentique que k puissances de la Triplice partagent lie poir de vue de la Grèce en ce qui concerne M5 tilène et Ghio. On a toutefois l'impressio que les informations parues à oe sujet sor exactes. Cependant le fait que les puiî sances de la Triplice ont dit qu'elles n répondraient au sujet des îles que le 1 janvier laisse subsister à Londres sino de l'inquiétude du moins du malaise. L'Ar glet&rre en effet maintient sa résolutio de s'abstenir de toute démarche relativ à l'Epire tant que la question des îles < de toutes les îles ne sera pas réglée. On a appris ici comme ailleurs que 1 Grèce avait annoncé l'ordre donné par ell à ses troupes d'évacuer. C'est là une in tiative particulière à la Grèce. On insist sur ce point dans les milieux diplomat ques et on répète qu'aucune interventio des puissances tendant à hâter et à fa-c 1 i ter l'évacuation n'est et ne sera possib] tant que la question des îles demeurera e suspens. Selon le Loka.1 Anzeîger, la Triplice ac contenait que Chio et MitylÔne restent à 1 Grèce en particulier à cause de l'impossi bilité d'obliger la Grèce à les évacuer e par a:nalogie avec le précédent d'Andrinc pie que les Turcs purent garder malgré 1, décision contraire des puissances. Les menées d'ïzzet pacha en Albani Mystérieux personnages On signale dans un hôtel de Brindisi 1 présence de trois personnages mystérieu arrivés, dit-on, de Durazzo. Ils seraieni croit-on, chargés par Essad pacha de s rencontrer avec des émissaires d'ïzzet pc cha qui doivent arriver jeudi dans la so; rée, venant de Constantinople. On mande de Constantinople au Neu Wiener Abendblatt qu'lzzet pacha a lano une- proclamation dans laquelle il déclar accepter le trône d'Albanie. Les nouvelles parvenues de toutes part ne permettent plus de douter qu'un com plot sérieux avait été préparé, complo que les journaux de Vienne considéraien il y a deux jours comme une mauvais; plaisanterie de carnaval. L'opinion austro-hongroise paraît étran trement surprise des événements actuels Elle interprète la proclamation de l'éta de siège à Valona comme un signe mani feste que le gouvernement provisoire dé sire empêcher un débarquement d'ïzzet pa cha et refuse de croire à un mouvement Cette opinion trouve un écho sérieux ei Albanie où, presque à l'unanimité, le clans se sont prononcés en faveur du prin ce de Wied. On semble d'ailleurs assez mal rense ené à Vienne sur la portée exacte de 1 tentative d'ïzzet pacha. On ne doute pa que la Turquie n'ait été parfaitement rer soignée sur les desseins de l'ancien miniç tre de la guerre, mais on cherche vatnc ment l'intérêt qu'elle peut trouver dan une telle manifestation. L'aittitudle encore énigmatique d'Essa< pacha provoque une certaine inquiétude On n'est pas loin d'admettre qu'il a parti liée avec Tzzet pacha, ce qui rendrait l situation actuelle beaucoup plus grave. La situation résultant de l'attitude d' prince de Wied commence à causer que que gêne dans certains milieu* politique 5 On considère le princ© comme très h< t tant et on croit que l'instabilité de la r tuation est de nature à ébranler sa ré - lution d'accepter le titre de prince d' Lanie. s Izzet pacha dément De Constantinople : Le général Izzet ; cha oppose un démenti catégorique r bruit mis en circulation au sujet du r qu'on lui a prêté dans les affaires d'Aï nie. Izzet pacha projette de faire voyage en Europe pour ses affaires p sonnelles sans prendre la voie de l'Ai nie. 1- Arrestation à Valona - de 209 partisans d'Iz: ^ De Londres : On mande de Valona c mardi soir est arrivé de Constantinople + vapeur autrichien Mera ayant à bord 3" soldats et 6 officiers turcs qui devaient r_ barquer au cours de la nuiit pour tentoi k soulèvement de la population et proc ; mer souverain Izzet pacha. Le gouver , ment provisoire, d'accord avec la comn ,j sion do contrôle et les officiers hollandî e a fait procéder immédiatement à l'an . tation des Turcs. De Valona au Temps : On se montre t ému, à Valona, des initiatives nouvel s que certains éléments jeunes-turcs pan ^ sent vouloir prendre en Albanie. 1 Pas de contrôle italo-autrichien r*' Au sujet des conditions posées par Iz d pacha relativement à l'Albanie, le Pop Romano relève celle qui est relative '' contrôle italo-autrichien pendant dix a 1 II n'y a aucun motif, déclare ce journal, 1 modifier le principe adopté par la con rence de Londres. Le contrôle européen la plus sûre garantie pour l'avenir de T e banie. L'état de siège en Albanie Le gouvernement a proclamé mercr> matin l'état de siège. Les volontaires banais continuent à arriver à Valona pc s'enrôler dans la gendarmerie. e Les ports albanais r interdits aux navires gr< 1 Le Temps reçoit la dépêche suivante Preveza : On mande de Valona que le g ? vernement provisoire albanais vient d , terdire l'entrée des ports libres alban à tout navire battant pavillon hellène. _ Une légation autrichienne en Albaî a La Nouvelle Presse libre annonce ç le . gouvernement austro-hongrois aur l'intention de créer très prochainem< une légation en Albanie. Le Dr Lowentl de Linau, conseiller d'ambassade à Co tantinople, serait chargé' de ce nouve e poste. e Le traité serbo-roumain t Le Pesthi Hirlap publie le texte du tr s té qui aurait été conclu entre la Rour s nie et la Serbie. Ce traité aurait été sij t Le 10 juin 1913 par les présidents du c - soil et les chefs de l'état-major de chac a des deux Etats. Il se composerait de se t articles. k Dans le deuxième article, les Etats ci e tractants se garantissent leurs possessic 9 actuelles et futures. Us s'engagent, di ri le cas d'attaque par un adversaire p t- fort, à se soutenir l'un l'autre militai n ment et, dans le cas d'une attaque pro e nant d'un adversaire de force égale, à t server l'un vis-à-vis de l'autre la neut lité. a Dans le cas où la Roumanie serait r e nacéo, la Serbie s'engage à lui fouri .- 200,000 hommes et si la Serbie est attaqu e la Roumanie s'engage à lui fournir le no .- bre d hommes nécessaires pour garan n l'intégrité de son territoire. i- Le roi de Serbie déclare que le territo e situé au nord du Danube et des Karpatl a transsylvaniens et habité par des R< mains 011 principalement par des Rc - mains, fait partie de la sphère des in î rêts roumains. Le roi de Roumanie déclî - que les territoires situés au nord du I t nube et à l'ouest de la Theiss font par - de la sphère des intérêts serhes. 1 Un traité de paix ne pourra être cou* par une des partie contractantes qu'api 3 entente avec l'autre partie. En cas de c férend ou si un souverain de l'une ou l'autre partie accorde un appui diplon a tique ou militaire spécial, on s'en rapn> k tera à la décision de l'empereur de Ri sie. e Le traité est valable pour dix ans et d - être renouvelé un an avant son exoiratk La Pesthi Hirlap dit que le traité est à l'initiative de M. Chebeko. ; FÏâiëË i Notes parisienne ^ Ses étapes C'en est tien fini de parler d'Elle... - dis seulement « Elle », car c'est à peine < core si on ose prononcer son nom, tant t a été prononcé et imprimé. C'est seulement un petit tableau philo: - phique de ses étapes, en guise de conc - sion. D'abord, quand on apprend sa dispa ) tion, c'est la stupeur, la consternation, ? colère. C'est quelque chose comme un de - public. Puis des hymnes d'amour et de regn - en l'honneur de l'Incomparable. Oui, vr i ment, c'est de l'amour qu'on témoigne s la Fugitive. Il y a un désespoir passion - dans les plaintes qu'on exhale. Parto - on expose son image. Mais ces vaines - productions ne font qu'irriter la douLei s C'est ensuite un morne silence. Qua son nom est par hasard évoqué, il f: i passer un petit frémissement, raviva l'affliction. e Un jour, c'est l'heureuse, la joveus© ne i velle, auprès de laquelle tout pâlit. E est retrouvée ! Elle va revenir ! C'est u 1 sorte d'extase générale. C'est la tendres - de tout un peuple qui va vers elle. A\ . quelle impatience on attend son retou isi- On trouve qu'Elle s'attarde bien en Italie si- les jours paraissent des siècles. 11 et-so juste, sans doute, que l'Italie ait le temp Al- de la contempler, mais nous brûlons, nou autres, du désir de la revoir 1 Nous déve rons les dépêches qui nous entretiennes 3a d'Elle. au La voici en route. Nous avons pour ell ^je toutes les sollicitudes. Voyage-t-elle cor: fortablement, en toute sécurité, surtout urj On nous téléphone, de station en statior er les moindres détails. ^a" Enfin, elle arrive à Paris. Il y ai foui pour la recevoir. On lui fait une ovatior on la salue avec des cris d'allégresse. O paraît tellement pressé de lui faire de noi set velles déclarations d'amour gue, faute d mieux, on considère avec émotion la ph< [lje tographie de sa boîte. ® Alors, on l'expose solennellement, Fidol . vers laquelle vont toutes les pensées, et. Et personne, ou presque personne, n ^ vient lui rendre visite. C'est, après ce dt bordement d'enthousiasme, l'abandon, 1 . solitude, pour elle ; elle ne provoque pa lîs" la moindre curiosité'. Elle passe trois jour L1S' en tête-à-tête avec ses gardiens. Dès qu'o es" l'a sous la main, elle n'intéresse pluî N'aime-t,-on qu'en proportion des obsts s clos que trouvent le rêve et le désir? . Enfin, elle réintègre le Louvre et sa plac L1S" d'autrefois. Si la garde qu'on lui a dor née, si les précautions prises, les barrit res établies pour qu'on ne la regarde pa de trop près sont un peu superflues, on viei: la voir, toutefois. Mais... 0 Mais, la Divine, l'Adorée, l'Unique ne r< au çoit pas que des hommages... On la pla: r\s' santé, on la raille, on la baptise d'é\ar !e ges sobriquets, la malice publique s'exerc à son sujet... Cela a été dur pour la Je ^ conde : le populaire, pourtant, n'a guèr ^ fait que la « blaguer » 1 Est-ce que cela ne représente pas asse bien la marche des passions humaines jdi l'anxiété, le délire, les transports, pui§ 1 a]_ lassitude — et le rire ? Paul Ginisty. .ur - ICorrespondance particulière de Z'Etoile Belgï Paris, 7 janvier. îCS La « Président© » Dans les quelques semaines précédar <yU^ le Congrès qui nomme le président de 1 in- République, les parlementaires discuter ajs les candidats possibles. Talent, situatior fortune, relations, tout entre en ligne d compte. Cependant, il est un point sur 1< lle quel ils sont généralement d'accord : 1 ue futur élu doit être marié. Le cas n'est pa ait prévu par la Constitution de 1875, muett snt sur ce sujet. L'Elysée n'est pas irrémis ial siblement fermé à quiconque vit en éts is- de célibat, puisque la canclidature fut 0 au ferte, au commencement de 1913, à M. Léo Bourgeois, lequel est veuf. Mais il n'en pèche, on veut en principe un président e puissance d'épouse. Cela est si vrai, qu ^ tous les présidents élus de la troisièm -né République embellirent l'Elysée par 1 présence d'une femme. 1(~ Le président doit être marié, assure-t-or ize Parcô £u>il n'est pas en France de bonn maison sans épouse. Et aussi, bien qu'o )n ne l'avoue pas, parce qu'on se souvien mis c*'89 aven^ures attribuées à un président c( libataire : le prince Napoléon Bonaparte Mais ces raisons, excellentes, sont- de pu Ub sentiment. Dès lors, on peut dire qu'il ^e" a chez nous un président, mais pas de pre sidente. Barbey d'Aurevilly, ce rude dor 5 ~ neur de leçons, déclarait que « l'ennemi 1 ta~ plus dangereux d'un souverain, c'est s femme, si elle sait faire autre chose qu 1f" des enfants ». Nous n'en demandons mêm pas tant à la femme du chef de l'Etat. L'épouse du président préside la table J11 lorsqu'il reçoit. S'il vient un souverain ac compagné d'une reine, celle qui n'est pa présidente assiste la reino. Ces circonstar ire ces font que, malgré le protocole, elle s'es ies créé une existence en marge : aussi arrive >u" t-il que son nom poit prononcé dans le u~ cérémonies officielles où s'offrent de ^ vœux et des congratulations. Mais ell tre n'est jamais qu'une ombre, qu'un reflet elle est, comme on dirait en matière d tie courses, toujours placée, jamais gagnante Ceci est exact, à une exception près. Un 'l-11 fois l'an^ en effet, l'épouse du président d la République prend une initiative. Ell 'i?- écrit une lettre à un haut fonctionnaire de détenteur d'une parcelle de pouvoir, et ta- dans cette lettre, elle usurpe en faveur d; îr- plus noble sentiment : celui de la bonté i-s- En ce début d'année, l'événement vient d< se produire, ainsi relaté par les journaux 3i"t « M. Hennion. préfet de police, à la d« lT1 mande de Mme Poincaré, a décidé de pro longer jusqu'à jeudi soir la tolérance ac cordée, à l'occasion des fêtes de la Noël e du Jour de l'An, aux petits magasins éta blis sur les boulevards. » Tel est l'empiétement permis à Mm Poincaré. Il est mince, direz-vous. San doute ; c'est même cela qui en fait le char § me. Ce fait, si menu, m'a semblé digni d'être commenté. Rien ne doit se perdu de ce qui peut servir à la petite histoire. S Dangeau avait méprisé les futilités de cetti ,'e sorte, Dangeau n'aurait pas écrit. sn- il 8 janvier. M. SySvaln démissionne 50" M. Sylvain démissionne, non point de lî !U~ Comédie Française, mais du Conservatoire, où il professait son art avec maîtrise ^ Le Journal officiel enregistre la vacan la ce, et annonce que les candidats ont vinei Jl1 jours pour se faire inscrire ; mais déjè trois candidatures sont posées : celles de Mlle Renée du Minil, qui est renvoyée d/ ai" la Comédie, comme on le sait, et celles de * M. Siblot et Henri Maver, tous deux socié né taires de la Comédie Française. ^ ftflfie Brévaî et l'Opéra ir. Le conflit entre Mlle Bréval et la direc-nd tion de l'Opéra, continue et s'envenime. I] lit est certain que demain c'est Mlle Demou-nt geot qui chantera Parsifal. Mlle Bréval adresse aux journaux une longue lettre iu- pour exposer le déni de justice dont elle est lle victime. Le papier timbré pleut. On plaine der a. La pensionnaire de l'Opéra a constipe tué avoué et a déjà fait choix d'un avocat, ec M° André ïïaiîA ri 3.-M. Gros. ; LES VOLEURS D'AUTOS La sœur de Villiers juge son îrère Mme Marguerite Bedel, sœur de Villiers, interviewée, n'a manifesté aucune surprise t de l'arrestation de son frère. « Cela devait se terminer ainsi », a-t-elle déclaré, fc Puis elle a ajouté qu'elle avait hébergâ son frère Maurice de mai à octobre der- • lien Elle était alors en instance de divor-, ce et avait ses deux enfants à sa charge. « Lorsque Maurice arriva chez moi, dit-e elle, je ne l'avais pas vu depuis fort long--> temps. 11 était sans travail. Pendant plu-■» sieurs jours, il vint prendre ses repas à - la maison, puis peu à peu il s'installa e chez moi, en me promettant de me payer» régulièrement le montant de sa pension. Pensant que la somme qu'il me donnerait e m'aiderait à élever mes enfants, j'accop- • tai son offre. e « Combien j'eus tort. Durant tout son sé-jour à la maison, Maurice refusa de tra-a vaillèr. Il partait l'après-midi et rentrait s fort tard dans la nuit, quand il ne passait s pas la nuit dehors. n » Lasse de cette situation, je congédiai mon frère. Il partit en laissant chez moi •- son linge. » Quels sont les actes dont Maurice a pu e se rendre coupable ? Je les ignore, mais ce que je puis affirmer, c'est que mon frère ne sera jamais un malfaiteur redoutable, s \ aucun moment je ne vis d'arme en sa t possession. Un jour, mon mari tenta da se suicider à l'aide d^un revolver. Ce fut mon frère qui s'empara de l'arme. Il la - mania avec tant d'inexpérience que je la - retirai de ses mains, dans la crainte d'u» e accident. » g Les recherches de la police Une nouvelle arrestation z Pendant la nuit de mardi à mercredi les : inspecteurs du 2* district de Paris ont pro-a cédé à l'arrestation d'un individu soupçonné de faire partie de la bande des voleurs d'autos. Cet individu est gardé à la disposition du commissaire de police. Il ne serait qu'un comparse ayaint eu des relations suivies avec Videmont, Kazan et Villiers. Il n'est d'ailleurs pas encore in-'t culpé, mais simplement gardé à la disposé* a tion de M. Lefort, commissaire de police t de la Porte Saint-Denis qui espère, au cours de l'interrogatoire qu'il va lui faire 6 saibir, lui faire avouer les noms, les âdres-ses et le rôle exact des malfaiteurs compli-e ces des membres de la bande, s Le commissaire de police du quartier e de la Porte-Saint-Denis a interrogé mer-credi après-midi Gaston Ricard, chef raa> •t chimiste dans un théâtre de la chaussée - d'Antin, qui avait été prié de rester à la; 11 disposition du magistrat. On le soupçon- - n'ait d'avorir joué un rôle dans l'affaire du a vol d'autos. e Après sa déposition, Gaston Ricard a été Q remis en liberté, a , : ALLEMAGNE t (Par voie télégraphique.) i- Strasbourg, 7 janvier. r LES INCIDENTS DE SAVERNE y Le procès intenté au colonel von Reutter L'audience de mercredi a Ce matin, à 9 heures, reprise du procès e du colonel von Reutter. e Le procureur propose de citer les juges et le procureur impérial arrêtés dans la soirée du 28 novembre. La proposition est acceptée. s Une accusation contre le procureur t Le conseiller Kahn donne lecture de la déposition d'un fonctionnaire de la po-s lice, puis M. Muller, commissaire de l'ar-g rondissement, dépose. Le 9, il a remarqué e dans la rue beaucoup de monde. Il ne crut . pas qu'il y eut quelque chose d'insolite. Il ^ apprit toutefois, quelques instants après, que le lieutenant von Forstner avait été g insulté par des enfants. g M. Muller a eu l'impression, quand il a fut interrogé pour la première fois, qu© le procureur avait cherché à modifier 1« sens de sa déposition. ' Le procureur proteste. M. Muller laiss« échapper ces mots : « Ce fut inouï l » 3 Le procureur, indigné, demande que le . tribunal le protège contre de pareilles accusations ctui tendent à faire crodre qu'il a faussé les premières déclarations du témoin.f U est intéressant de noter que M. Muller _ n'est pas Alsacien, mais immigré. M. Muller précise le rôle joué par le colonel J M. Muller continue alors sa déposition» Elle est très défavorable au colonel von s Reutter et montre que les mesures prise# [ par le colonel von Reutter étaient injustir j fiées. Le 28 novembre, il apprit, en reve-; nant de voyage, ce qui s'était passé et il se rendit à la caserne avec M. Grossmann. Tous deux demandèrent au colonel que les patrouilles soient retirées et que les prisonniers soient remis en liberté. — Si c'est pour cela que vous êtes venus» il est inutile que vous insistiez davantage, répondit le colonel* C'est moi qui commande ici et ce serait pour moi une joie si le sang coulait dans les rues. Je ne souffrirai pas que des personnes s'assemblent sur la Place du Château et rient sur le passage des officiers. Les officiers sont constamment offensés et personne ne les protège.Le témoin raconte qu'il resta dans la rue après cet entretien. U vit comment un homme fut arrêté qui n'avait pas manifesté. Cet homme s'était placé devant lui et il lui était parfaitement loisible de s'enfuir.Le témoin ajoute qu'il put voir les faits et gestes de cet homme, qui s'était contenté de regarder passer les soldats. M. Muller a entendu dire à différentes reprises que les événements du 28 novembre avaient été préparés par les militaires. Le charbon avait été enlevé de la cave des Partdoura, dans la journée qui précéda lej €3 S® — N" €3

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods