L'étoile belge

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21 February 1914
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Samedi 21 favrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : t n an : 19 fiv, 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.5» POUR LA PROVINCE : til an : IG fr.; 6 mois, fr. 8.r»0; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. Enprocixce ihufflt de remettre le prim de CMon neinent au facteur Edition G OSe — ISP S 3 L'ÉTOILE BELGE France, Angleterre. Allemagne et { Q f , pnr trimestre tous p iys de l'Union postale, j 11 * ( payable d:a\ ance Hollamie, 7 fr. — uranJ-DucIié, 6 fr. j maiiilut-iJOSve S centimes S@ numéro ANNONCES • 45 cm" la lignQ; minimum 4 lignes, f". l.fiO. Les annonces remises avant 2 lieure< à l'OIiice lie Publicité. 3o, rue Neuve, paraissent ie soir mcme. Baromètre du 21 février 5 heures Tempér. moyn« norrnle.le, 2" Maximum do la >^7^1 A R / v,-ill . • Minimum «le la miir, Baron n i . !e -0. JT S' a 8 h.. "ri'' Quantité d'eau // de 8 à 8 hVes, \ ~p\ prles24h.. M" " Observations ^ l§ X. de midi lYmpérarure, ||Er5o[fe m» l5i 11 1^.': Banimtîire, il Sizp I 7ô.5m!vt Humidité.(lOfcs \\^T Va />?/# hum. abbol.). "u Vent, dominan \\cP Jf/ // W D'pc'in. ma-xn. ■^&ttrrT^sSs&^ê$// 12 "y;. Ephém&rides p le 21 février ScJleil: , ->'^7 Lu ne: lever, Ch.45 lever, ôh. i coucher, 17 li. 8 coucher. 12h.5C Prévis-ons de l'Observatoire : Vent S.-W. modéré*, pluie Service des malles Oslende-Houvreg Etat de la mer, le 21, à 4 heures : agitée ÉTRANGER ïa tournée du prince Wled houv^ÎÎp Pt°Uir 1À!banie' sa r^P°ussent cette prétention. La conces- destinées ^ m u- 7* ,dl'nger les , sion Iut accordée par Isn.aïl Kemal, qu: Sfe* Visi" !aS on te sait,' 1 instrument de l'Au- Nesl-il nm ri'pin^' f . kjirope. 'riche et de l'Italie. On fait remarquez des Ttrni >«' 1 ''Llrs\, ® mandataire ft Londres que, bien que cette conces puissances ? Au surplus, il sion soit datée du 4 octobre, elle ne lui lut a f»n?, beaucoup de temps : il ne accordée que deux jours avant qu'Es- îi Londres Jf -s 'n'Jour Pour s acquitter, sad pacha eût constitué son gouverne- visites «si'aus> de ses nombreuses ment dans le nord de l'Albanie et douze nom ri'p «Sîipr ' -,m i • . nie le sur" 50urs avant la première séance de ls à L^ndres^If'T'r, vu décerner commission internationale de contrôle. "'1^ f î , aP '• - C'était même à l'origine un monopole Ht*.® o»'iPiTri-'-P^. c,'''t0 visile H Lôn" ' ' c est déjà une concession que fonl *WS d'éviter qu'on pût l'Autriche et l'Italie en consentant à i ^r-n,Cf' ^led- .cor,,me le. admettre une participaton de 40 p. c. , "S, , f a l uPllÇe a !a tête du nou- pour les autres grandes puissances. Le? vei b-tat Lepnnce Wied tient naturel- puissances de la Triple Entente espè- in I I n rS!'l?r f ' lnlPress'°U et, rent toutefois que l'Autriche et l'Italie en fait, il doit être le premier à désirer ne s'en tiendront pas à cette première un certain équilibre des influencés concession et qu'elles accorderont de étrangères en Albanie, puisque c'est le nouvelles satisfactions seul moyen d'assurer au pays une indé- Le prince Wied lui-même est, dit-on P °fa"c.e relative. favorable à.l'idée d'un emprunt, garanti n théorie, aucune puissance ne doit conjointement par toutes les puis-avoir de situation privilégiée en Alba- sances et cette idée sera certainemeni nie, bien qu'on reconnaisse la prédo- réalisable lorsqu'une internationalisa-minance des intérêts autrichiens et ita- (ion plus complète de la banque aura liens. Lette prédominance est une ques- été assurée. Entretemps l'Autriche el tion de fait N'est-ce pas d'ailleurs à l'Italie ont fourni une avance de dix mil-.Autriche et à 1 Italie queJe nouvel Etat, lions de francs pour les besoins immé-son existence ? Mais ce n'est pas diats de l'administration. On présume T.'80" teutetois pour qu'on leur que cette somme viendra en déduction permette d accroître encore cette in- de l'emprunt de 75 millions de francs fluence par un traitement de faveur. que l'on juge absolument nécessaire Or, 1 Autriche et 1 Italie veulent se pour les besoins les plus immédiats du réserver un pareil traitement dans la nouvel Etat et qui doit être garanti par question financière. Elles prétendent toutes les puissances. On assure que les d'ailleurs qu'elles possèdent, en ce qui autres puissances sont parfaitement disconcerne la Banque d'Etat d'Albanie, posées à fournir cette garantie à condi-wne concession en règle du gouverne- tion qii| la banque soit internationale et ment provisoire. Et elles se basent sur que toutes les dépenses soient assujet-ce contrat pour réclamer pour chacune ties au contrôle de la commission inter-q elles une participation de 30 p. c. dans nationale qui siège à Durazzo. la formation du capital de la banque, de C'est cette ouestion financière oui sorte que la part des autres puissances constitue pour l'instant la principale serait réduite à 40 p. c., c'est-à-dire à des questions albanaises qui restent t0j>. c. seulement, pour chacune d'elles, j encore à régler par un accord entre les Les puissances de la Triple Entenle ! nuissances NOS DÉPÉCHES Serviras snAr.ianv dp I'etVht.p ni?r p.p FRANCE Français. (Longs applaudissements sur  I.A fRAM^R? tous les bancs sauf à l'extrême-gau-che. Quand M. Maginot descend de la bibune. L'état sanitaire des troupes Doùmerg-ue s'avan«e vers lui et lui « „ I,,. , , _ serre la main au milieu d'acelamations La loi ae trois ans. — Important incident presque unanimes de la chambre, sam" à r , . ,. l'extrême-aauche.l chambre continue la discussion de 1 int&npeUatiori sur l'état sanitaire des Mécontentement de i'extrême^qauche troupes de l'Est. T a, , M. Masinot, sous secrétaire d'Etat à la . Les .déclarations de M. Maginot en fa- gnerre, reconnaît que la situation est mau- ™i'r maintien de la loi de trois ans vaise sur un très grand nombre de points. ? provoque sur tous les bancs une vive Sur 367 garnisons, 125 eurent des cas de ?n0P0"- remarqua ensuite beaucoup majladies épidémiques. cnaleurense poignée de main que M. M. Maginot cite l'hiver particulièrement {"Japaergue donna au sous-secrétaii'e d E- rigoureux parmi les causes de 1 a'ugmen- î,a î? descente de la trihune. tation des maladies >et de la mortalité. .. Larthoo, ancien président du con- M. Maginot dit que sur l'effectif total, ■' 8Sf®2na c0 geste, disant : «VoiW une le nombre des décès atteignit 1.11 pour P,0I®né®.de-main q.ui figurera à l'Officiel.» mille, proportion annuelle atteinte depuis radicaux qui votèrent contre les trois 1908. La situation en février est plus mau- ans . soclalistes unifiés mariifestè'-ent vaise qu'en janvier. L'orateur déclare en un vlf mécontentement. Certains estiment citant les1 sat.istiqu.es, que la recru deseen- ?-"e ce^'important incident pourrait bien- ce de la mortalité parmi les civils est pa- tot modlher la composition de 1a. majorité, reille. (Interruptions à gauc.he et l'extrê- ATT çpmjt me gauche.) M. Au'ragneur reproche à M. Maginot de La retraite des ouvriers mineurs choisir les villes., ajoutant que certaines ^ , , ,, , garnisons sont décimées par les épid.érmes T? sena.t a adopté le projet de loi, déjà nJors que les civils sont indemnes. (Protes- Too? 1ar ia chambre, modifiant la loi de tàtions au centre.) et créant une caisse nationale de re- M. Maginot déclare qu'une autre cause traife des ouvriers mineurs, est incontestablement la présence de deux jeunes niasses sous les drapeaux. (Cris à L'aifaire d'accaparement du sucre l'extrême gauche : C'est la seule raison.) „ M. Maginot réplique : Il ne faut pas exa- se souvient qu'au mois d'octobre 1912 gérer oette_ raison. D'ailleurs il existait , °? Renier, sénateur, président de d'autres raisons militaire devant lescruel- ta ^siiUKre syndicale des chocolatiers et lés nous devions nous incliner. (Âpplau- cori"®©urs, déposait au parquet d-e la Seine dissements au centre et sur divers bancs.) ane P^^te contre inconnu pour acca.pa- M. Maginot expose toutes les difficultés firent du sucre. Après une longue instruc- auxqueddes se heurtèrent les services du tlon ^ui a duré un an et demi, M. P.our- génie et de J1 in tendance pour exécuter les &are'- ^'ienit de rendre son ordonnance et de décisions du parlement. renvoyer en po,lice correctionnelle, pour L'arnirail Bienaimé interrompant dit nue à l'artiale 419 du code pénal, le ministre de la guerre avait demandé . v^- ^ormandiy, raffipeur : Fouchard, an- 60 millions de plus correspondant à 40.000 cien «^ployé de banque ; Mors et Lefèvrë, Iiommes de plus. commissionnaires en marchandises. Une vive controverse s'envase. ■ ■> M. Etienne proteste énergiouement n'a- „ c Congres agricole voir rien dit dfc pareil. En faveur du tunnel sous la Manche M. B art hou, attaqué par les socialistes T dit : « Vous voulez me renverser une se- i.H s??slon annuel-.e des sociétés agrico- conde fois I (P.ires. Appl; au centre et sur i? France, qui se tient actuellement à divers bancs à gauche j ' Paris, a entendu vendredi le chanoine M. Maginot déclare au'il'faudrait savoir Luyvtsajr1en!s' secrétaire général du Boe- gré au génie et à l'intendance des résnl- ,enbopd lierlse de Louva,in, qui a présenté tats obtenus. .(Vifs appt. sur les mêmes une niAtion sur 1 enseignement agricole hànos ) par La latiniJ>le. Le ministre affirme oue depuis trois 1??S»<Vr?e^,,r sériclral de l'a- mois la situation matérieSIe d«s soldats Belgique, a entretenu le a été beaucoup améliorée. (Exclamations enamont a?ri?ole' re atlves à ''eilsei- ironinues à I'exfrême gauche.) gnement agiicole. ss^susRi^ess jap * "——* « croi™int à ÎWTrême eau(Jhe?) Uthe' BrU" des ,®ociétéf agricoles de sotfajSna0Lte^rIU,eff6rV6SC%e des KttorSTSeJ soc-alistes, ajoute . « Nous venons de tra- terre émet le vœu ou e .les iimivnivQ nnhTiVr- JSBaifiSwswsSiîasRt rix'faasgass.'g^ supporter » crurent devoir ^ ^.rait UJi gage œrrain dB rentente oor- Réoondnnt à des interpellations socialts- dia,e" " e„„ tes, M. Maginot dit crue le goiivemeffnônt «Jaii ^ uermain unanime sur ce sujet. L'entrée des ma- La chambre des mises en accusation sta- lades dans les hôpitaux est en décrois-, tuant sur une opposition formée par M. r-ance. Le gouvernement fait tous ses ef- Germain, vient dé confirmer la décision d'i fO^ts pour améliorer la santé et rhv^iène jugé d'instruction qui refusait ln demande de nos soldats qui intéreeseat tous 1-es de mise en liberté provisoire du financier. Un Anversois blessé dans une querell On mande d'Amiens à VEclair : Au coui d'une querelle qui a éclaté jeudi aprè: midi à l'écluse de la Motte-Brivière, N Van Peter, 33 ans, originaire d An ver propriétaire du bateau Risque-Tout, a éi blessé d'un coup de revolver à la cuiss iâuche par un nommé Emile Bouche 37 ans, pilote à Amiens. M. Van Peter été. transporté, dans un état assez grave l'hôpital Dieu à Amiens, Les gendarme se sont mis à la. recherche de Boucher qn iprès le drame, est resté à bord de so bateau et a descendu la Somme. Mort d'un évêque Mgr Ronard,évêque. de Nantes, est décéd jeudi à Cannes. Il était évêque de Narctf depuis 1896. Il était né à Montigny-su: Aube le 2b novembre 1839. ALLEMAGNE AU REICHSTAG Le budget de la marine M. Bassermarm, national-libéral, efetiir que la détente politique internationale n'e: pas si réelle que certains optimistes ! croient. L'amiral von Tirpitz se félicite que toi les orateurs aient reconnu la nécessité ci montrer'le pavillon aJilemand dans Iff eaux étrangères. Cela fut impossible ju qu'à présent pour des raisons stratégique nécessitant la concentration' de la flotl dans les eaux nationales, mais ce nouvea service est une nécessité non seulemer économique, mais militâire. Il est ii dispensable pour t'Allemagne, ajoute l'on leur, d'être en relations plus étroites ave les peuples océaniques. Le but à atteindi maintenant, c'est de réaliser ce que la 1< navale a prévu en ce sens pour avoir ur représentation navale convenable dans 1( ea.u.x étrangères. Rcsa Luxembourg condamnée à im an de prison Mme Rosa Luxembourg, la socialist bien connue, a comparu vendredi devar la chambre criminelle de Francfort-sui Main pour incitation à la désobéissante aux lois. EUe avait, dans une réunion pi bliqiie, déclaré : ce Si l'on devait exiger d nous que nous dirigions des armes meui trières contre les Français et nos autre frères de l'étranger, nous nous écrierions Non, pas cela 1 » Elle a été condamnée un an de prison. Colonel homicide Le conseil de guerre de Sarreguemine sera appelé à juger cette semaine le l:et tepa,nt eoAonel von Gottberg, du régimer d"infanterie n° 173 à Saint-Avoid, accus d'homicide par imprudence sur la per:-or né dii"lieutenant Fôelicke du même règ ment. Le colonel se trouvant à la chasse voi i lut franchir un fossé, mais il glissa et ton ha. Le choc fit partir son fusil et le liei tenant placé à quatre ou cinq pas en avan reçut toute la charge dans la tête et fu tué sur place. Peu avant l'accident le colc nel avait encore recommandé aux officier invités de bien s'assurer si leurs arme étaient au cran de sûreté. Lui-même n^ gligea de prendre cette précaution, de 1 l'accusation dont il va avoir à répondre Une macabre initiative Le conseil municipal de Thionville (Loi raine annexée) vient de voter un crédi pour l'acquisition d'un appareil dont l'em ploi doit faire disparaître chez certains 1 crainte d'un enterrement trop hâtif. Ce appareil se compose essentiellement d'uj tube en tôle qui peut être vissé sur un armature spéciale disposée sur le cercuei à la hauteur de la figure du défunt. L'au tre extrémité dépasse le sol d'environ cin quante centimètres. Dans la partie infé rieure du tube se trouve une ampoule élec trique qui peut être allumée au moyei d'un dispositif ingénieux démasquant l'ou verture supérieure du tube. On peut ains voir de l'extérieur si le défunt n'a pas bon eré de place, en d'autres termes s'il n'a pa; été enterré vivant. Au bout de quelque: jours le tuyau est dévissé et la tombe resk alors close. La vilJ,e se propose de loue: ces appareils pour le prix de cinq mark Le procès de Meseritz Les débats du procès intenté au comti Mielzynski, ancien membre du parlemen allemand, ont commencé vendredi à Mese ritz (Posnanie). Le huis clos a été prononci pour toute la durée du procès. Le médeciî du comte Mielzynski a pris place à côté d« lui. Le prévenu paraît affaissé et parle d'uni voix faible. Un vapeur qui sombre Le vapeur Forelle qui était parti il y s deux mois de Brème pour l'Islande, a sôm bré avec tout son équipage composé de 13 hommes. ANGLETERRE La santé du chancelier de l'échiquier M. Lloyd George est rétabli. Il est parti pour la campagne où il va prendre quel ques jours de repos. Explosion dans une fabriç de dynamite Une explosion s'est produite v . matin dans une fabrique de dynamr de Glasgow. Les dégâts sont, considérables et dent, à tous les bâtiments de l'us bruit de l'explosion a été en-tendu distance de 40 milles. Les victimes transportées à l'hôpital. Jusqu'à présent, on annonce qu personnes ont été tuées et deux bl • La fabrique est située à environ 30 de Glasgow. RUSSIE Contre l'alcoolisme Le conseil d'Empire, discutant le de loi contre l'alcoolisme, a adopté position relative à la création d? écoles primaires et supérieures d'uï ; d'hygiène où seront exposés les c • de l'alcoolisme. PORTUGAL L'amnistie M. Bernardino Machado, présid i conseil, a présenté jeudi à la chan i projet d'amnistie «'appliquant à t ' individus jugés et condamnés pou^ « politiques qui sont détenus ou ex] sauf aux chefs. Ceux-ci «seront banr • * accusés non encore juges seront so \ un jugement, mais dès maintenant ront. mis en liberté. L'amnistie e que, outre les crimes d-p rébellion, è ce\ ontre La loi de séparation, aux menao ; le désobéissance envers les autorités, ai j ihus de pouvoir, aux délits de presse. El L ie s'étend pas aux individus qui firei isage de la dynamite ou commirent d' e ittentats contre les personnes. Sont égal f nen-t compris dans l'amnistie les indh • lus qui commirent le crime de désert:c J en outre du crime .Ide rébellion, mais 1 f officiers et les sous-officiers seront excii ; le l'armée. [• La ohambie a voté l'urgence et la di eussion immédiate. Les orateurs démocrates se sont mo très favorables à la proposition. J,es or , teurs de droite, au contraire, désireraie: e une amnistie encore plus large. M. Bernardino Machado a déclaré i ■" pas poser la question de cabinet. Le projet a été voté au cours ci une séai ce de nuit, par 102 voix contre 24. Le bannissement sera appliqué à uj vingtaine de personnes. Parmi elles fi? rent le capitaine Paiva Couceiro, le col nel Bossa, MM. Joas d'Alnaeida et Azever Coutillo. « ROUMANIE e Elections législatives iC. Aux élections à la chambre pour le tre " sième collège électoral, 39 libéraux et i s conservateur-démocrate ont été élus. Pa mi les élus se trouve le ministre du tr vaii, M. Angelesco. U BRESIL Crime ou accident ? i- i- De Rio de Janeiro Le capitaine Sofia# c le, mécanicien chef du cuirassé Kaiser, e ■e mort dimanche dernier ; en voulant emji )i cher un matelot de se suicider U avait é e atteint par une bajlé de revolver au ve is tre. L'aocident était resté secret jusqu'il Les journaux semblent croire à un assa sinat et non à un accident. MEXIQUE Un fermier anglais t meurt captif des rebellf Une dépêche reçue au département d'i e tat, à Washington, annonce la rno-rt d'i l" richo fermier anglais, M. W. S. Bento e capturé par le général Villa, chef révol '" tionnaire mexicain. L'ambassadeur a s glais, à Washington, avait prié jeudi ; gouvernement des Etats-Unis de faire ui a démarche en vue d'obtenir la mise en . berté de M. Benton. JAPON s Les scandales navals | En attendant qu« la commission d'e quête relative aux scandales navals cor mimique ses.coiraSu&iu_,s a la diète, iej pe * quisitions se poursuivent et s'étendent ai domiciles des officiers supérieurs des st fions navales de Yokosulra et Kure et s dépôt de Tokuyama. Ou s'attend à des r j vélations sur les usines de briquettes. t —gBBB : Voir plus loin nos Derniè s res Nouvelles de la nuit. Les fraents fsllaiiss l Le fez séditieux h Une grande partie de la population i J raélite de Salonique de nationalité ott< 1 mane porte encore ôomme couvre-chef ! i fez traditionnel turc. Il semble que le goi - vennement hellénique ne voie pas d'un bo 1 œil la coiffure du fez qui rappellerait 1 - domination ottomane. En effet, d'après la Nea Alitltia, le cht de La sûreté publique, M. Papaéconomoi - s'est rendu auprès du Grand Rabbin d 1 SaJonique, Jacob Mever, et lui a déclai ; qu'à son grand étonrrement, malgré les d, 1 verses recommandations faites aux c ; toyens israélites, ceux-ci, ainsi que le J élèves des écoLes juives, continuent à poi ' ter le fez comme couvre-chef. Pour la dei J nière fois, il recommandait au chef spir tuel d'inviter ses ouailles à abandonne cette coiffure que rien ne justifie ; dan le cas contraire les autorités policière prendraient les mesures nécessaires contr 1 les citoyens qui ne se conformeraient pa 1 à cet ordre. J Cet incident a produit une certaine éme ; tion parmi la population, juive de Sale | nique. FRANCE L'AFFAIRE DUVIGNON Audience de vendredi Le docteur Paul, expert commis pou examiner l'ingénieur Dardenne, déclar que des sept balles dont il avait été al teint, trois n'ont pu être extraites. Elle sont un-danger constant pour la victim et peut-être nécessiteront-elles dans l'ave nir une opération chirurgicale. Le docteur Dupres, de la Faculté de mé decine de Paris, expert ccrmmis pour exa miner l'état mental de Duvignori, déclar qu'il ne lui découvrit aucune maladie nei veuse actuelle pouvant influencer sa men talité. Par contre, certaines tares hérédi taires ont pu avoir un retentissement su son libre arbitre. Le docteur conclut : J ne vois chez lui aucune raison pathoîogi que pouvant expliquer son acte et, par con séquent, aucune atténuation de sa res ponsabilité. M. Perrussel, procureur de la Républi que, commence son réquisitoire. Duvignon écoute sans émotion appa rente. Duvignon, dit le procureur, a longtemp; trompé les siens par son hypocrite dou ceur. Tant qu'il a été en Belgique, U a dis simulé ses instincts criminels. Il est veni en France pour les laisser s'épanouir. Cf n'est pas un meurtrier d'occasion. Il avai tout combiné, tout prémédité et avait réel lement l'intention de tuer. Le procureur demande une peine très sévère sans cependant s'opposer à l'admis sion des circonstances atténuantes puis que la victime n'a, pas succombé à l'atten tat. La défense M*. Clemenceau présente la défense d* Duvignon qu'il considère comme un simple d'esprit poussé au crime par Elism Pans et par son irresponsabilité mentnJe. Le crime en lui-même n'a été qu'un accident malheureux. En terminant le défenseur demande au 1 11 T*V H"n/*pnrîfîor» à enn «IÎ/-.T-.+ ^ ix tances atténuantes et d'écarter les circon îs tances aggravantes et la préméditation. j'e Verdict. — Condamnation A 5 h. 45, auprès une heure de délibér tion, le jury rapporte un verdict de pleii e. culpabilité mitigé par les circonstances 0 1 bénuantes. En conséquence Duvignon e n condamné à 20 ans de travaux forcés îs à l'interdiction de séjour. 1S L'accusé reste indifférent en entendai la peine prononcée contre lui. Dans 1 ^ couJoitrfe du Pa.lais sa mèî-e s'évanouit. La victime, l'ingénieur Dardenne, assi tait au prononcé du jugement. it Impressions d'audience 13 (De notre envoyé spécial.) Versailles, 20 février. S'il est possible, la saille est encore p»ïi ,e beiMe qu'hier. A la vérité, le public accoui j. en foule à Versailles ne s'intéresse p(lus r>. l'accusé, dont l'attitude piteuse a dépi lo hj,er- Mais aujourd hui, c'est la journée ( l'éloquence. Deux maîtres de la. parole. I Perussel, avocat général, et Me Albert Cl menceau, défenseur de Duvignon, vont.: prendre à partie. Le début de l'audience se déroule da] 1 " un semû brou h alla et, maintes fois le pré 1 dent, M. AJbanel, doit raip'peder à l'ordre sal'le où les chuchotements atteignent so vent un diapason qui domine les dépoï tions des derniers, témoins. Et, pourtant, ces dépositions ne. so-: point toutes sans intérêt. Le docteur Par médecin légitite. démontre clairement qi M. Dardenne, La victime, court un dan? 1- permanent et. grave du fait de la p-résen =>t de trois projectiles dans sa poitrine, f ê docteur Dupré,' en dépit de tares héréc té taires qu'il ne nie point, assure que l'a cusé jouiit de toutes ses facultés et qu'il e i- pleinement resiponsable. s- A 1 h. 25, exactement, le président dom la parole à l'avocat général. Les belles d mes de l'auditoire prennent des po«es. C entend de-ci de-Là des « chut w ind.igné Duviignon lui-même, jusque4à impassilb et impeccablement frisé au petit fer, tre lS saille e.t regarde fixement M. Pérussel. 7_ a ie visage congestionné. Visiblement il e "n ému, très ému. On a dû le prévenir que « danger viendrait pour lui de ce réquis u' toire. a_ D'une voix cliaude, nette, martelée, 5 ,e Pérussel dissèque la mentalité du crin )e nel, souligne son hypocrite douceur, d •L_ voile le véritable caractère de ce bandi émule des anarchistes fameux Bonno Garnier, Valet et consort. M. Péi-ussel est impitoyable et d'une 1 giqiue féroce ; i] fait grande impressioi même sur les jurés qui ne parvienne point à demeurer impassibleis comme veut leur mission. Cependant l'avocat g néra'l termine en déclarant qu'il ne^s'o; r* pose pas à radmis.sion de circonstances a 1X ténuan.tes, non, dit-il. en raison d'u jeur âge du criminel, mais uniquement parc ,u que la victime a survécu à l'attentat. Et le public respire, et sur le visage c Duvignon, que j'observe en cet instan - fleurit un éclair de satisfaction. „ La tâche de M0 Albert Clemenceau sen blait terrible. Mais les demiei*s mots c l'avocat général la facilite singulièremen _ D'ailleurs, M0 Clemenceau a été, à so ■ habitude, d'une éloquen ce et d'une hab leté remarquables. Il montre en Duvigno un enfant égaré dans le ma.l par une pa sion constatée dès sa prime jeunesse, pot l'automobile. Duvignon collectionnait d-( catalogues de fabriques d'automobile C'est plus qu'une passion, c'est une man: >. devenue une monomanie. Et de là A con e mettre un crime pour posséder l'objet <3 i- ses désirs les plus chers, il n'y avait qu'u n pas, que sans réflexion, cet être inoffensi a ce simule d'esprit, franchit aisément. M0 Clemenceau so joint à l'avocat gén< •f ral pour demander l'admission de circor i, stances atténuantes, mais en outre il n e clame le rejet de la préméditation et l'î é bandon des circonstances aggravantes, i- Et ce fut une victoire pour l'avocat. L i- jury fit droit à sa reauête puisoue Duv s ?non n'a été condamné qu'à vingt ans d '- travaux forcés. Lorsque le président fit connaître cett i- condamnation à Duvignon, le déserteu r belge demeura impassible, cependant qu s dans le couloir voisin sa mère s'évanouir s sait dans les bras de M. Duviernon père.. e M. Dardenne écouta, impassible lui an s si, le prononcé du jugement et se retir sans diro un mot. Duviignon regagna sa prison, taudis qu - hors du Palais, des autos tréoidantes &rr portaient vers Paris une foule assez énei vée qui commentait diversement lé verdie rendu. (De notre envoyé spécial) Marseille, 16 février. Travaux maritimes La forme de radoub employée par M.Chs r gnaud pour la construction de ses caii e *ons-blocs en béton permet d'établir à 1 fois deux caissons. Elle a pour dimension ® intérieures 51 mètres de long, 11 mètres d large et 14ra70 de haut. L'ossature méta! lique de cette cale comprend vingt-neuf ai . catures en forme d'U, à lm70 d'axe en axe - et deux arcatures spéciales formant l'un s pignon, l'autre paroi d'appui du bateau - poste. Toutes ces arcatures sont naturel lement réunies, du haut, par une ceintur ~ d'entretoises et contreventées à l'aide d 3 croisillons noyés dans le béton nage. I Deux salles de machines étanches, ; - 6m50 au-dessus du fond de la cale, abriten - deux groupes motopompes de 80 HP., pou vant débiter chacun 700 mètres cubes d'eai " à l'heure. Ce chiffre est plutôt théorique puisque récemment, pour extraire les 7.00< mètres cubes d'eau que renfermait la cale . les pompes ont mis à. peu près huit heures La forme est chargée, à droite et à gau che, de gros blocs de maçonnerie de 35 ton i nés destinés aux revêtements vers le largi ■ et sur lesquels est installé un pont rou - lant. On doit y construire, à raison de deu: par mois, 40 caissons-blocs — dont le pre mier seul est commencé. Elle est installée au bassin de la Madrague (où elle a ét< amenée de l'Estaque) par un fond de ?( mètres, réduit à —14.10 par ujne plate forme d'enrochements bien tassée. Ce be outil a coûté la jolie somme de 800,00( francs. * * * Notre autocanot suit maintenant la li gne des enrochements qui serviront d'as sise à la jetée du large. M. Léon Chagnaud avec la plus grande amabilité, donne'tou- s- pond à toutes les questions qu'on lui pos concernant ce grand travail. Il attire, n< tamment, l'attention sur la manœuvre d la grande bigue flottante de 70 -tonnes qi a" prend les blocs et les très grosses pierrai k les, dans les chalands, et les dépose à 1 st partie supérieure de la fondation. Celle-' et doit être bien tassée pour recevoir la mi çonnerie de la jetée proprement dite, ni; ît çonnerie dans laquelle on réservera cli -s joints, de distance en distance, eiv vi des tassements ultérieurs — lesquels a teignent parfois un mètre. Il suffira c remonter la jetée d'autant, une fois la de cente terminée : les joints auront suffi prévenir les crevasses, les déchirures ir portantes. Nous avons dit que le bas de la fond; is tion a plus de cent mètres de largeur, dai 'n la partie profonde. En réalité, elle a beai à coup plus, à cause de l'inclinaison' des t; 11 lus, et doit atteindre 150 mètres en vire 'eo par fond de 40 mètres. Vers le large, L ^ blocs de 35 tonnes sont jetés à partir de ; ^ cote —6 et ceux du haut émergent iarg ment à la surface, pour briser la force d< 1S lames. Vers le bassin, les caissons-bloi 51- seront posés à — 14, de manière à effleure la la surface et à offrir un bel accostage, u -}- mouillage de 14 mètres au dessus de la be J" me. Le quai, de 35 mètres de largeur, ami ^ une revanche d'environ 3 mètres. Vers ,j large, le mur-jetée dominera ce quai d'u ,.q peu plus de 5 mètres, noiï compris 1( parapets du promenoir. \e Les excursionnistes traversent toute 1 Je baie de l'Estaque. Le temps est superbe i- un gai soleil fait miroiter, sur la ni« c' bleue, les légères ondulations que soulè\ une petite brise d'est. Les collines de ] f<? côte, semées de bouquets de pins parmi le j. quels de nombreuses tuileries et briqu n teries, mettent leurs notes d'un brun son s. bre ou d'un rouge vif ; en face, les profoi le deurs azurées et fluides du golfe du Lioi semé d'îles lointaines ; derrière nous, J ■ port qui s'estompe dans la brume produis ^ par les cheminées des steamers en pa •_ tance ; plus loin, la silhouette accidents de la ville et des montagnes qui l'ence I. clent, tout cela forme, dans la lumièi 1- blonde, un décor de rêve. é- La note drôle est fournie par le chien d t, bord, un maigre caniche blanc, tondu l> la diable. Accroupi tout à l'arrière ci 3 J'autocanot et penché sur l'eau transp? 1" rente, il aboie inlassablement, avec ur fureur énigmatique. Est-ce la buée lâgèr [q du pot d'échappement? sont-ce les bulle 2- d'aii- du sillage? est-ce la rotation rapid i- de l'hélice qui excite cette colère tenace t- Nul n'a jamais pu le savoir. Et if y a u e an que cela dure, paraît-il, que cela r< :e commence tous les jours. Car I'embarce p tion, qui transporte le personnel de l'er ^ treprise, est quotidiennement en? service. Le tunnel , ^ Nous voici, sur la rive N.-W. de la bai de l'Estaque — que contournera d'aior n le canal — à l'entrée du souterrain d i- Rovè. Le temps de se débarrasser de so n col et de sa cravate, de revêtir un vesto ^ de travailleur, de s'installer dans un trai r d'ouvriers, et nous voilà en route, dans 1 f tunnel. 5e Ce dernier est plus large encore qu'o i_ ne se l'était figuré : 22 mètres, c'est vra: e ment énorme, pour un tunnel. C'est plu n larse que La grande nef de nlimporte la f, quelle de nos cathédrales gothiques. Il es vrai que le t. nnel est moins haut. : il n'; -- guère que 11 mètres à la clé, car il reste ; creuser la cunette. En revanche, il est im mensément plus long. Nous ne voyons di reste pas grand'chose de tout ceci : no p yeux, accoutumés à la radieuse clarté di L dehors, distinguent mal ce qu'éclairent ! e peine nos petites lampes électriques ou le lampes plus fortes de nos guides. Puis 0 nous sommes assez mal à l'aise dans le r trueks à plafond très bas ; ceci pour nou 0 empêcher de lever la tête dans les galerie d'avancement — et de nous faire décapi ter par l'un ou l'autre étrésillon, en ceur: a de route. L'entrée du tunnel ne forme plus, tou R là-bas, qu'une sorte de demi-lune à pein - encore visible, tant les fumées des locomo tives l'obf«cu.rcissent. A 1,200 mètres -bien que le souterrain soit rigoureusemen droit — on ne voit plus rien du tout : li bouchon de fumée est devenu trop opaque 11 s'agit des locomotives de certains train; de déblais; d'autres, dont la nôtre, sont i l'air comprimé ; elles ont une force consi dérable, 180 à 200 chevaux, malgré un trèj " petit volume. Elles marchent, du reste, î ■ 100 atmosphères, ce qui explique ample 1 ment cette puissance. s Pour les personnes que la chose inté e resse, je vais entrer ici dans quelques dé ta.ils techniques. Que les autres m'excu sent. Je tâcherai d'ailleurs d'être bref, afir • de ne pas trop les ennuyer. Le souterrair - aura 7,260 mètres de longueur; la voûte est en anse de panier, avec des rayons de ^ 9m50 à 12n'50. Largeur, 22 mètres aux nais- - sances, avec banquettes de 2 mètres à la 2 cote (-H 1.50) ; cunette de 18 mètres avec plafond à la cote (—3) pu même un peu 1 plus bas, en vue des marées très basses. 1 le mouillage devant avoir 3 mètres. Le " sommet de la voûte est à (-f 11.40). 1 Voici comment on exécute le déblai. On ; perce trois galeries d'avancement : deux au niveau des naissances de la voûte ' (+ 1.50) et une, plus large, au sommet de • la section. . Les déblais des galeries de base sont ^ chargés directement à la pelle , dans des wagons de 3 mètres cubes de capacité. Pour ; l'évacuation des déblais de la galerie de faîte, on se seit de cheminées obliques percées tous les 18 mètres, par où ces déblais ■ ^ont jetés sur les boisages des galeries de | base, d'où ils tombent dans dés wagons lorsqu'on enlève quelques traverses de ces . boisages : la galerie de faîte est donc exclusivement réservée au servicè des approvisionnements pour les maçonneries. Tous les 300 mètres, une rampe de O0133 par mètre fait communiquer la galerie du sommet avec la galerie de gauche. L'excavation générale s'opère par anneaux de 6 mètres de longueur, en élargissant à cette dimension les cheminées d^ e section-type du souterrain. La partie ceri-)- traie, ou noyau, ou <c stross », comme on e voudra l'appeler, est laissée intacte et sert ii de point d'appui aux étais des cintres. 1- Ceux-ci sont formés de neuf vaux métal a liques, éclissés et boulonnés entré: r u\. :i Chaque vau pèse environ 300 kilos. Il < -a l- cinq cintres par anneau de C mètres, i- On exécute à l'avance les rnaçonn- i lr îs de la voûte, sur 2 mètres de hauteur, di;r^-ie les galeries die base, t*n ménageant mi t- joint sec entre chaque anneau. On fait en le suite, sans interruption, les maçonneries s- d'un anneau cle G mètres tous les 18 mr-à très, puis on revient en arrière pour e\.< -i- cuter l'abatage. et les maçonneries d'Un nouvel anneau, de manière qu'un anneau i- excavé est toujours compris, soifc entre is deux anneaux dont les terrassements n« i- sont pas exécutés, soit entre un anneau i- maçonné et un anneau non excavé. soit n enfin entre deux anneaux maçonnés. Djes îs joints secs séparent les anneaux les ,uns a des autres. L'épaisseur du revêtement vo-3- rie de 0m70. à lm20, avec parement en belle pierre de Cassis, de 0^30 à 0m 40 d'épajs-■ S seur. r Lorsque les maçonneries sont terminées, n on procède à l'abatage du noyau, à l'en-r- lèvement des déblais. La perforation iné-a canique dés trous de mine s'opère à l'aide le de marteaux à rotation et percussion, mûs n à l'air comprimé. L'explosif employé est 'S la dynamite. Il serait un peu long d'exposer la façon dont le tunnel est ventilé : a disons seulement qu'on dispose, depuis ; l'été dernier, d'un puits de sondage, de ;r 140 mètres de hauteur, foncé jadis par e les ponts et chaussées, et rencontré en juil-a let 1913. La galerie de faîte a son front dattaqpe 3" à près de 3 kilomètres de l'origine du tun-î- nefc Les galeries de base avaient dépasse cette distance de 3 kilomètres en déteem-'> bre 1913. Mais eiles sont arrêtées depuis e cette époque, à cause d'une venue d'eau e considérable — 200 litres à la seconde brusquement rencontrée alors. C'est une e véritable rivière souterraine qui s'é-r- coule, des flancs de la montagne, dan^ 'e le souterrain. M. Chagnaud, depuis. t/ravaille à reconnaître la faille ; il avisera u ensuite à l'obstruer, à l'aide d'injections à de ciment, par exemple. e Nous avons circulé, à pied, dans les di-verses galeries d'avancement, pendant des e heures, ici descendant à la corde par le^ e cheminées obliques, là remontant des plans s inclinés, après avoir pataugé avec, con-e science, ... ^ En sortant du tunnel, par notre train n d'ouvriers, nous étions éreintés, moulus. trempés, couverts de poussière et de boue, L" mais contents tout de même. - Et . gué! l" spectacle magique que cette sortie, qui; donne un peu l'impression de la sortie des grottes de Han ! Et au dehors, quelle féerie e que ce bon soleil, dans ce décor enchanté I j Après là visite des . installations de la j surface, la journée se termine par une lon-n gue marche dans la montagne, pour la vi-q site de carrières, situées dans un paysage [j biblique. Et l'on rentre ■—tard dans la soi e rée — à Marseille, où le temps manque pour se reposer : il faut se mettre à table. 1 pour fêter celui qui nous a si aimablement reçus et pilotés. (A suivre.) s ; ~ Il est interdit de reproduire nos co?-x respondances, à moins d'en indiquer la l source. INTÉRIEUR Les pots-de-vin Un abonné nous écrit : Les récents scandales de corruption dé-' couverts il y a peu de temps en Allemagne et en Autriche ont attiré l'attention t générale sur une des plus grandes plaies i de notre organisation sociale actuelle ; le ■ peuple, dans son honnêteté instinctive a ■ caractérisé l'action par la locution t « graisser la patte », comme on appelle ' « pot-de-vin » le prix d'une indéMcatesse. Sans doute cette habitude, j'allais dire » cette institution, infecte certains pays plus que d'autres; mais chaque nation ■ peut faire son mea culpa et en Belgique, 5 il y a quelques mois à peine, des fraudes 1 importantes étaient découvertes élans les services d'intendance de l'armée. La. corruption et même la tentative de • corruption des fonctionnaires est punie ■ dans tous les pays : mais il n'en est pas ■ de même lorsqu'il s'agit d'employés ou chargés d'affaires de grandes maasons commerciales ou industrielles. Quelques pays seulement ont légiféré en cette matière, encore ne suffit-il pas de l'existence d'une loi, il faut que cette loi sod/t appliquée. Dans ce but il s'est fondé en Allemagne une ligue appelée « Verein Gegen das Restechungsunwesen » (Société contre les manœuvres corruptives). Le président en e»st. le conseiller de commerce Hut-tenmuller. Son but est de dénoncer de- 1 vant les tribunaux tous les faits de corruption venant à sa connaissance et d'entamer des poursuites contre les coupables.Elle a publié en septembre dernier un mémoire adressé au Congrès international des Chambres de commerce; il donne un aperçu de la législation en cette matière, en vigueur dans différents pays. Des lois spéciales existent en Angleterre, Australie, Nouvelle-Zélande et dans six des Etats-Unis de l'Amérique du Nord. : New-York, Massachusetts, Connecticut, Wisconsin, Rhode-Island et Floride. Je les passerai rapidement en revue. En Allemagne lorsqu'il s'agit de corruption de fonctionnaires, le Code pénal d« l'empire du 15 mai 1871 entre en jeu par les articles 331 à 335 punissant le fonctionnaire qui reçoit ou se fait promettre un avantage pour accomplir une action non contraire à ses devoirs, d'une amende allant jusqu'à 300 mark ou de six rno.ia

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