L'étoile belge

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31 January 1914
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s.n. 1914, 31 January. L'étoile belge. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854v25/
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L'ETOILE BELGE ———ap———m Samedi 3J janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 1* fr.; 6 mois, fr. e.ôO; 3 mois, fr. S.&6 POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 U. EnprovûiceilstiffUdereineUretepi'ixdcaabonMeméntaHfitcUw Baromètre du 3! janvier & heures Tempér. Eooy»* norffti*, 30, >8 Maximum do la veille, 4 0 Minimum tic la *■ ?'V^' -e. ~ ! BaromèL. te :». // A' aS11-> ,6j t Quantité d'eau €te8à8h«», i P'IœMh., 1»=»S Observations 1/^ la T de midi Température, I r J2 II _ "aS Baromètre, 11 -q-'âw * sla^ îl ^on,tal Humidité(100= \\^T Va. • fri ^IB iium. absol.). H2 Vent dominant, \fê> fi/ • // rt ttecim. ma^n. fi ]2«510 E.phémérides '<5^// p* le'SI janvier Soleil: e Lune : lever, 7 h. 21 lever, 9 lu 6 coucker, lbh-ol eouoàier, 22 h. 2S J&céFisions de l'Obervateire: Vent S.-W. modéré; couvert; pluie Service des «ailes Gstcndc-Domres Etat de la nier, le 31T à 4 heures : agitée lnilrH'4",îd"V*,l ^ feance, AntMwerfl, , par trimertr» M • , ANNONCES r 45 e— la fcgw, minimum.4 Bgnes, fr. L60. ^UJULi ilAUJLl tous P»js da itlnioa postale, i J payable d avança AQfllï mQÇ EQ |l|||fin|*fi 1manuonoes remises avant 2 heures à POflica de Publicité TV'llwl'f*', 7 f£. - titraïki-Ductié, 6Jfc. J HiaauLatrposlo %êP CvlîtililDô lO UUlilOlU se, rue Neave, paraisseut is soir môme. ETRANGER ^ l^ctitjue électorale des socialiste^ français uuifiè La seule question intéressante qu'avait à résoudre le congrès d'Amiens était, celle de la tactique électorale du parti socialiste unilié. Au premier tour de scrutin les unifiés auront des candidats à eux dans la totalité ou la presque totalité des circonscriptions. Mais que feront-ils au second tour ? Jadis en Belgique, sous le régime majoritaire, participaient seuls au scrutin de ballottage les candidats les plus favorisés au premier tour en nombre double du nombre de sièges à conférer. Si la même règle était admise en France, où il n'y a que des circonscriptions uninominales, deux candidats seulement seraient admis au scrutin de ballottage. Mais ce n'est pas !e cas. Non seulement tous les candidats qui se sont présentés au premier tour peuvent maintenir leur candidature, mais il peut encore surgir de nouvelles candidatures, en nombre illimité. La question se posait donc, pour les socialistes, de savoir s'ils maintiendront leurs candidats dans toutes les circonscriptions où il y aura lieu à ballottage, ou s'ils se désisteront purement et simplement dans les circonscriptions où ils n'ont aucune chance de triompher, ou bien encore s'ils voteront pour des candidats des partis bourgeois et, dans l'affirmative, s'ils mettront des conditions 6 et concours. L'ancienne théorie marxiste qui confondait tous les partis bourgeois dans une même niasse réactionnaire donnait une solution simple. Les socialistes maintenaient leur candidature dans les circonscriptions où ils croyaient avoir des chances de l'emporter et se désistaient purement et simplement ailleurs. C'est la tactique qui fut observée longtemps par les socialistes allemands ; elle ne le fut jamais, du moins d'une façon générale, par les socialistes fran-çai*. Sous les ministères Waideck-Kousseau et Combes, lorsqu'il s'agit de lutter contre le nationalisme, les socialistes pratiquèrent même la politique de la solidarité républicaine, le fameux bloe, et, s'ils la répudièrent ensuite, c'est en partie à cause des dissidences qu'elle avait provoquées au sein du parti soc*aliste, mais c'est surtout parce que cette rupture leur fut imposée, par le congrès international d'Amsterdam, où prédominait l'influence allemande. II est remarquable d'ailleurs qu'au moment même où les socialistes français revenaient à la politique d'intransigeance et d'isolement, les socialistes allemands commençaient à évoluer en sens contraire. Oh ! lentement. Mais ils se montrent moins irréductibles à chaque élection ; ils ont déjà conclu des alliances électorales en Bavière, dans le grand-duché de Bade, ailleurs encore, et, lors des dernières élections pour le reichstag, ils se sont solidarisés avec les partis de gauche, y compris les nationaux-libéraux. Cette politique d'intransigeance et Q isolement n'a pas profité aux socia listes français. Les élections qui oni eu lieu depuis le congrès d'Amsterdam leur ont bien apporté un accroissement d'effectif parlementaire, mais non d'influence parlementaire. Leur rôle au parlement en a au contraire été diminué et leur tactique a abouti à favoriser la formation de cabinets de moins en moins avancés. Ils ont été impuissants à entraver le courant nationaliste qui se manifeste en France. Assagis par l'expérience, les socialistes veulent changer de tactique. Les débats du congrès d'Amiens ont prouvé r qu'ils en ont assez de la politique du « sptendid isolement ». Ils n'en reviennent pas pour cela à la politique des alliances et du bloc ; ils la condamnent même expressément ; elle est bien morte, ont proclamé leurs orateurs les plus autorisés. Mais ils ne confondent plus les partis bourgeois dans une même masse réactionnaire ; ils distinguent entre eux et se déclarent résolus à aider au triomphe — au second tour de scrutin bien entendu — des radicaux unifiés. En fait ce sont les fédérations régionales qui décideront 'de- la tactique au second tour, la commission administrative permanente se réservant le droit d'intervenir en cas de méconnaissance des règles édictées par le congrès. On veillera autant que possible à ce qu'il n'y ait plus de « mal élus », comme le député Myrens, qui doit son élection aux cléricaux de Boulogne, et le député Compère-Morel, qui doit la sienne aux royalistes du Gard. Ce sont donc les radicaux unifiés qui bénéficieront de la nouvelle tactique des I socialistes unifiés. On ne leur deman- j; I dora même rien en échange, ni récipro- } cité, ni engagements précis. r Il est évident que cette décision accroît les chances électorales des radi- 1 eaux unifiés et les journaux modérés I en éprouvent une déception fort compréhensible. En vain, ils ont'essayé dé persuader aux socialistes qu'ils s'apprêtaient à jouer un rôle de dupe. Ils se mettaient d'ailleurs en contradiction avec eux-mêmes. Leur campagne contre les radicaux unifiés consiste surtout, en s effet, à les représenter comme les fourriers et les prisonniers des socialistes. Or, ils disent en même temps aux socialistes unifiés : défiez-vous des radicaux, " ils vous trompent. Ils ne reviendront f pas au service de deux ans, ils ne vous i1 donneront pas l'impôt sur le revenu, ni r la R. P. et ils vous feront courir des aventures coloniales. n La vérité c'est que tes modérés avaient c espéré que les socialistes unifiés, qui „ sont au premier rang des défenseurs de s la R. P., feraient échec aux radicaux. 0 en majorité adversaires de la réforme c électorale. Il est évident que la P,. P. est 1 sacrifiée par les socialistes. Il faut d'ail- c leurs avouer qu'à part un petit nombre a de partisans dévoués qu'elle possède e dans tous les partis, la R. P.ne suscite n aucun enthousiasme en France. r Far Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE AU SENAT L'état de l'aéronautique militaire Déclaration du ministre ,î"e 'Monstre de la guerre, M. Noutens, î'oi ur>e interpellation relative à > antique militaire, a exposé vendredi ; l aéronautique a éprouvé, au début, Ï2L^«"V^mants et les difficultés iiihc-1,6 œuv™ «nouvelle, «nais il a ,m,airitenant le directeur res-1 L S . ^l'aéronautique cenirailiee tous : 1.™^? .i , P'<us. dorénavant-, les deux ^ l'aéronautique, av-iatd-om et aerostation, auront chacune Leur vie j>ro-y .°9Tnrr)a-rwlemerK sera réorganisé, i -ministre dit qu>e les critiquas fonmu-i " le r^nutement sont exagérées. [ cas A6® mesures nécessaires sont ^tation à l'aviation dos ' i rement aj>te« à ce service. \ ta^mi!st'r6 expose ensuite Ues différen-fa^^ÔSUres ^ ser0T1t prises pour le par- LraSSTT" et 10 contrôle de te con-t Btructiori des appareils. I mnf an,nonce des primes ?e- riiû, ^ es ,pour assurer le recrutement sernnT!^mUli'600163 civiles d'aviation I î? tNf0,n}pIetee« Par des écoles militaires. I !t 'Pelant d*e la question de I n®trtLctl't>T'' d«d«re . „ Nmis av0„s I fern !fnw-nt avions, tandiq que les Al-«?^. d?„nen ™' que m à 500. On ignore I lleniaTuM ont des avions blindés. E rlti o iS Ç 62 nous- un avion blin- [ snKsW- contïruit paraît donner toute I W 3ÏÏ' Des com"iandes conditionnel- I n»,,,? f P.assées à des constructeurs I °urmtur6 d'avions blindés. Nous I l ,r ™ PSi h*11, type d'avion destroyer, c'est-I S blindé et armé. Nous eo. I aurons bientôt un nutre. » I minfe,!:* j,ustifi6 l'emploi des crédits I (TiVKt if? -x<K!'1 d,e ' aéronautique et des I o,,v b""Setairas pour les commandes I ÇOttstructeure. U estime qu'il est né-[ «rf 0 ,,c n'avoir qu'un nombre limité I" uMj<pes d'appareils. '-es services d'aviation dai Maroc vont avoir leu-r autonomie. II faut que las avia-teuns s'&ntraînent par des vols continuels le -long -die la frontière. Parlant ensuite de l'aéronautique le minière estime indispensable d'avoi'r à bwrf delan des ngides. Il ne croit pas que la flotte ïrançaise soit si inférieure à la flotto aérienne aMemamUe, II reconnaît l'in-feriorite 4es hangars français et promet de prendre a ce siujet de® mesures et au Desorn les sanctions nécessaires. Le min.is<tire taimin-e en promettant d'accomplir son dovoLr et de réaLiser les améliorations qui s'imposent. (A,ppi.) M. Flaissières demande alors que des sanction® soient prises. IL dit que non seulement des officiers ont commis des fau.tes, niais que le ministre a. fait preuve dlneuitie. M. Nouiens pa'obeste. Finalement le sénat adopte, à main levée, un ordre du jour de M. Reymond regrettant lies vices d'organisation de l'aéronautique militaire, mais confiant dans le •ministre de 'la guerre pour .réaliser par l'autonomie les réformes nécessaires. A LA CHAMBRE La réforme électorale •M. Pugaiesi-Comti a déposé vendredi une mo.tikm demandant que « dtans le délai d:un mods les électeurs soient a,ppolés à émettre leur avis par oui ou par non sur te maintien du système électoral rnajori-taiire ou l'établissement de la représentation proportionnelie. » M. Deschanel a fait observer que, comsti-tutio'nTie'Mement. cette motion ne lui paraît pas rece\*ajble ; mais M. Pugiiesi-Coot'i a insisté. M. Douimergue a déclaré à son tour q>ue la motion est anticonstitutionnelle, et il a insisté pour le rejet. Le président du conseil a posé à ce propos la question de confiance.M. Briand a déclaré aXors que la question a déjà été posée devant le pays et devant la chambre. EWe a toujours été tranchée dans le même sens. Il n'y a donc considère comme humilieuU pour kss députés.Finalement, par 385 voix contre 164, la chambre a refusé de prendre en cocsidié-ratiosk ia, mokon Pu^liosi-Gocti, Une scission dans le parti socialiste unilié L'ancien député Alemane et un certain nombre de membres non parlementaires rje la fraction allemaniste du parti socialiste unifié, se plaignant de la prépondérance donnée à la politique dans ce parti et des alliances momentanées qu'il accepte de conclure avec les partis bourgeois, a décidé' la formation d'un groupe dit « parti ouvrier », qui se préoccupera exclusivement de questions sociales et se gardera, dit le manifeste des alernanistes, de la démagogie réformiste dans laquelle a sombré le parti sociatiste. Mort de M. Dérouîèée M. Paul Déroulède est mort vendredi ma-tin à Nice. M. Déroulède était né à Paris en 1846. IL donna en 1869, à la Comédie Française, un acte en vers, Jean Strenncr. Engagé dans les chasseurs à pied en 1870, il servit vaillamment et quiùa l'armée avec le grade de lieutenant. En 1872, il publia les Chants du Soldat, poésies inspirées par l'idée de la revanche, et suivies des Nouveaux Chants du Soldat. Puis il fit jouer à rOdékwi un nouveau drame en vers, YHei-man, écrivit un adtre drame, le Moliabite, dont la repiésentation fut interdite. Il fut un des fondateurs de la Ligue des Patriotes et se lança dans la politique. Il fut un des plus fervents boulangistes. Elu député d'Angouléme en 1889, il donna sa Rémission en 1892. Piéélu député de la Charente en 1898, il tenta l'an,née suivante d'entraîner à l'Elysée le général Roget, pour renverser la république parlementaire, et fut arrêté. Acquitté sur ce chef, il fut impliqué peu après, dans les poursuites intentées devant la Haute-Cour de justice, dans un complot contre la sûreté de l'Etat. Il fut condamné à 10 années de bannissement le 3 janvier 1900. Un an après, la chambre le déclarait déchu de son mandat. Il s'établit à Saint-Sébastien et, gracié en 1905, il ne rentra cependant en France qu'après le vote de la loi d'amnistie. il n'avait plus, depuis, joué aucun rôle politique. L'œuvre littéraire de M. Déroulède est abondante. Outre les œuvres citées ci-dessus, il a écrit encore toute une série de chants et d'ouvrages patriotiques, un roman, et des drames. Les obsèques de M. Déroulède auront lieu mardi matin à Paris. La prochaine visite des souverains anglais Dépêche de Londres : La nouvelle que le roi George doit rendre visite au président de la République française est confirmée. La date n'est pas encore arrêtée,/ mais la visite aura lieu dans la seconde moitié d'avril. La reine Mary accompagnera le roi. Lfatteritat contre Chérif pacha Le juge d'instmetion parisien a longuement interrogé vendredi Cheik-Iskander, assisté de son avocat. Le magistrat lui a fait observer qu'il résulte clairement des pièces du dossier qu'il avait été envoyé en France avec une mission de police secrète contre Cherif pacha. « Si j'ai recherché, a répondu l'inculpé, à me mettre en rapport avec Cherif pacha, cela tenait aux agissements de cet homme qui mène en France une campagne acharnée contre son pays. Le général a à sa solde un certain nombre d'individus qui ont pour mission de tuer Ses dirigeants di* comité Union et Progrès. Pour se défendre contre de telles gens il n'y a qu'un moyen : user de ruse, se mettre bien avec eux pour connaître leurs projets criminels et lés faire avorter. C'est dans ce but que je suis venu en France. Je le déclare très nettement, mais en aucun cas il n'a été question po*r nous de prendre part à l'assassinat de Cherif j>acha. » La menace de grève générale des mineurs Le congrès des travailleurs du sous-sol réuni à Lens vendredi après-midi en séance secrète, a déci/dé de fixer au 1er mars lia da^e de l'action générale. (Grève générale des manieurs au cas où le parlement n'aur •r-ait pas donné les satisfactions que réclament les travailleurs du sous-sol.) D'autre part, après avoir examiné la question du cartel des mineurs, dockers, inscrits maritimes, cheminots et transporteurs, congrès a adopté -une résolutk>n déclarant le cartel des cirKj organisations centrales de ces corporations définitive- ■ mont admis, décidant une action généralisée de l'ensemble des prolétaires groupés • dans le cartel pouir faire aboutir les revendications communes. L'action du car-tefl ne devra «pas contrecarrer l'action de lia Confédération Générale du Travail avec 1 ]actuelle elle devra se confondre pour toutes les questions d'ordjre général. 1 La grève des capitaines au cabotage La grève des capitaines au cabotage de la Méditerranée a commencé vendredi matin sans incident à Marseille. Le mouvement ne s'est pas encore étendu à toutes les compagnies côtières. Seuls les petits vapeurs assurant le service de promenade sur les divers petits ports des côtes marseil- 1 laises n'ont pas effectué leur départ. La terre a tremblé J Le sismographe de l'Observatoire de ; Marseille a enregistré vendredi un t.rem- ] blement de terre lointain. Le commence- < mont s'est produit à 4 h. 04 du matin, le i maximum à 4 h. 36 et la fin à 5 h. 32. Il i semble que la distante du foyer soit d-en- < viron 9.000 kilomètres, probablement en i Asie centrale. \ ANGLETERRE L'incident des pèlerins marocains J à Malte 1 De Malte, vendredi : Le vapeur français ] Cy-psie a pu être affrété pour transipoirter < jusqu'à Tanger 650 pèlerins marocains qui 1 étaient à Malte depuis 12 jours. On se rappelle que ces pèlerins avaient i refusé de continuer leur voyage sur le va- j peur anglais Nitis qui les avait embarqués i à Beyrouth. Le vapeur français Gypsie est ( en train d'embarquer ces pèlerins et parti- 1 ra ce soir. Il restera en quarantaine au la.- ( zaret du cap Matifan. : ALLEMAGNE MJ REICHSTAG Le déplacement de la garnison de Saverne A une question posée par un député au ■ sujet de l'affectation définitive de la garnison de Saverne, le gouvernement répond que le déplacement du régiment ne constitue pas une punition. Il déclare que soir le fond de la question il n'a pas. à donner de . réponse. La démission du gouvernement d'Alsace-Lorraine On annonce de bonne source que la dé- ■ mission donnée par le gouvernement d'Alsace-Lorraine englobe le statthalter et tous les secrétaires d'Etat. L empereur n'a pas encoie accepté cette démission, mais on dit • que le gouvernement ne restera pas en fonctions si à Berlin on Lse refuse à accepter cette démission. On affirme en outre que le gouvernement désire se retirer dès les premiers jours de février. Dépêahe de Berlin : On apprend que le statthalter impérial, M. de Wedel, s'est déclaré disposé à rester encore quelques mois à son poste pour initier aux affaires les successeurs du secrétaire d'Etat M. d.e Bulach et les autres membres du gouvernement à 1 Alsace-Lorraino qui quittent leur poste. Le futur gouverneur d'Alsace-Lorraine serait un prince prussien La Gazette berlinoise de midi écrit : On croit dans les milieux politiques que le statthalter d'Alsace-Lorraine sera un prince prussien, vraisemblablement le prince Frédéric-Guillaume, fils de l'ancien prince régent de Brunswick Albert de Prusse. Les Neueste Nachrichteii, de Strasbourg, annoncent, dans une iiote d'allure officieuse ,que le nouveau statthalter serait M. de Schoelmer. M. de Gemmingen serait secrétaire d'Etat et prendrait 'le ministère de l'intérieur. M. de Gemmingen est en ce moment président de la Lorraine. M. Koehler, actuellement sous-secrétaire ■ aux finances, entrerait dans la nomveMe combinaison. Le général Demling deviendrait commandant du 14* corps dans le grand^-d-uché de Bade. M. Mande! serait nommé curateur de l'Université de Strasbourg. La revision de l'ordre de cabinet de 1899 La Gazette de VAllemagne du Nord annonce que les études préJjaiinaires pour le nouvel examen de Torche de cabinet de 1899 sont maintenant terminées. Le ministre de la guerre s'occupe de Omettre ces prescriptions en accord avec celles des contingent? non pivu^ier, Incident entre civils et militaires en Lorraine Dépêche de Strasbourg : LTn communiqué officiel' au sujet des incidents de Sa- ' bkm (iprèiade Metz) rapportés par certains ( journaux dit que des Lorrains étaient ( d-ans un local où se trouvaient réunis des ' officiers et des soldats qui fêtaient, l'an ni- ] versaire de l'empereur. Ces civils portaient d'e-s casquettes de forme française et s'entretenaient à haute voix en français, ce qui provoqua le mécontentement des mili- ^ taires présents et fut considéré comme t une provocation. Invités à quitter lie local ; loué par le bataillon, ils s'y refusèrent et c furent alors conduits à la porte. Le commandant étant intervenu se contenta d'ô-ter la casquette de l'un d'eux qui ne voulait pas se découvrir. Ces quatre person- { nés ont d'ailleurs exprimé ensuite leurs j regrets affirmant, qu'elles n'avaient pas i drin tentions mailveilTantes. , Explosion de grisou 1 Vives inquiétudes [ De Dortmund, vendredi soir : A la fosse l :< Ministre Achembach » il s'est produit cet après-midi, un peu avant lie changement. ] d'équipe, une explosion de grisou au troi- ç sième palier. On a repionté jusqu'ici six r cadavres. Sept mineurs ont été légèrement ç ble&Vfs. Des équipes de secours ont été' de- \ mandées aux mines voisines. t L'explosion s'est produite dans la sixiè- \ me section de la mine. Il y a encore au fond de 60 à 80 mineurs dont on ignore le sort, mais on a les plus vives inquiétudes i leur sujet. Déraillement t A Hof (Bavière) un train de voyageurs T> a déraillé. Deux wagons sont tombés dans f un étang gelé. D y a seize blessés dont i plusieurs très grièvement. ' t Pots-de-vin \ L'administration des finances fait con- r naître que pendant Tannée dernière le Trésor a reçu mie somme de près de 40,000 fr. rjroyenant de pots-de-vin refusés par les iestinataires et dont les expéditeurs* sont restés inconnus. Il s'agit de sommes variant de 5 à 1,500 francs envoyées par des s fournisseurs à certairfs fonctionnaires et ci îui ont été remises par les destinataires à p eurs chefs. Quand l'expéditeur peut être t lécouvert, il est poursuivi et le code est c .rès sévère pour ce délit, qu'il qualifie de liffamation et de tentative de subornation i'agents de l'autorité. Les conservateurs et le « gourdin municipal » s L'ardente campagne d'opinion engagée j )ar les conservateurs prussiens contre le à chancelier, et surtout contre toute la gau- c ihe du reichstag, a entraîné des faits de e )ression officielle que dénonce maintenant t a presse libérale et démocrate. Nous vou- q ons retenir Tabus suivant, car il établit ï La fois l'ingérence illicite des autorités et I e mantien d'un curieux usage en matière le publicité administrative. Dans les envions de Marnitz (Mecklembourg), le « gour- ? lin municipal » a servi pour la convocation [ les assemblées conservatrices et les cl- ^ oyens libéraux se trouvèrent ainsi obli- ? rés de prêter leur concours à. la convoca-ion de leurs adversaires politiques. Le gourdin municipal dont il est ques- c .ion ici est une pièce de bois de chêne ron- ? le ou octogonale, longue de 40 à 50 cent> . nètres, ayant la grosseur du poignet, per- J »ée d'un trou à Tune de ses extrémités. r Dans ce trou on fixe, au moyen d'une fi- :elle, les avis ou arrêtés qui émanent de j a municipalité. Le gourdin passe de mai-ion en maison suivant un certain roule- nent, de façon que tout le monde puisse I >rendre connaissance du papier officiel. Sa c. nasse l'empêche de s'égarer dans quelque 1 oin du logis. Le gourdin municipal est fi 'emblème de l'autorité et il invite à l'exé- r :ution immédiate de Tordre qu'il porte. Il p i ainsi droit à une certaine considération a plus d'une fois Jes tribunaux condamnèrent des citoyens qui le laissèrent traîner m logis ou qui se permirent des réflexions iésobligeaates à son adresse. AUTRICHE-HONGRIE L'obstruction à la chambre autrichienne Au coums de la s/éiance» de vendredi les igrariens~tchèques et les radicaux-bchè-îuies ont reprlks leur tactique d'obstruction m vue d'emrpècher le vote du budget provisoire. La séance a été interrompue et pendant cotte suspension les chefs de tous lies partis tchèques ont conféré avec Hé président du conseil auquel fis ont formulé leurs revendications, à savoir : fixation l'une date iprécrise pour de nouvelle* élections à la diète de Bohême. Le -président diu. conseil a déclaré ne pas oouvoir accepter, tant qu'un compromis mire Tchèques et Allemands ne lui garantirait pas nue la diète serait vraiment ca->abd'e d^un travail/ parlementai ne. Les négociations ont alors été rompues. A la reori-ae de la séance le président de a chambre a déclaré que les désordres les- obstructionnistes rendaient impossible oute activité parlementaire bien que la grande majorité des membres de la Chaînées fussent désireux de travailler. Pour la M-odhaine séance il sera adressé des con-t'ocations écrites. Huit femmes condamnées pour manifestations tumultueuses Le tribunal départemental de Leitmeritz i condamné à diverses peines d'emprison-îement huit femmes tchèques pour s'être ivrées à des actes de. violence et à( des manifestations tumultueuses le 26 septembre, ï foccasion de la fermeture et de la suppression de l'école tchèque de Proedlitz, près d'Aussig. Proedlitz compte 4,625 habitants, dont 560 tchèques. Les mères des enfants tchèques reprochaient à lia police d'être bru--ale envers leurs enfants et les défendaient %ontre les gardiens et la gendarmérie. RUSSIE L'emprunt français pour les chemins de fer Le ministre russe des finances et les délégués des groupes financiers français ont signé la convention relative à un emprunt t 1/2 p. c. unifié pour les chemins de fer privés avec garantie du gouvernement. Cet emprunt est d'une valeur nominale le 665 millions de francs. 1! est amortissable en 81 ans. Le cours d'émission n'est pas définitivement établi. 11 sera fixé en-,re 93 et 94, probablement à 93 1/2. Cela dépendra de l'état du marché financier. La souscription sera ouverte le 15 février. Le nontant de la somme fournie par la souscription sera réparti entre neuf compagnies de cihemiùj.s de ieï. Un détournement Une somme de 100,200 roubles a été volée pendant le transport du courrier de la gare lu chemin de 1er au bureau des postes le Rostoff sur le Don. L'employé qui accompagnait le courrier a été arrêté. Démarche de M. Delcassé au sujet des usines Poutiloî M. Delcassé a fait jeudi auprès du gou •ernement russe la démarche dont il avait :té chargé par le gouvernement français lu sujet d'une transformation éventuelle le» usines Poutilof. L'attitude du gouvernement russe Le correspondant du Temps à Saint-Pé-ersbourg croit savoir que le gouvernement ■usse, au cours des conversations dont l'af-aire Krupp-Poutilcrf a fait l'objet, jeudi, i déclaré de la façon la plus nette que si e capital de l'usine avait été augmenté lar l'intervention de la maison Krupp, le gouvernement n'aurait pas autorisé l'émis-ion des actions. D'autre part le même correspondant té-égraphie que la tentative faite par le ;oupe allemand avaH un caractère nettement politique. En effet, dit la dépêche, le ;roupe acceptait de prendre les actions à 25 francs alors que le cours maximum at-elnt depuis six mois n'a jamais dépassé 23 francs. Encore un démenti O.ru nous communique la note suivante : M. Arthur Raffalovitch, agent du miniis-ère des finances de Russie à. Paris, sui-ant des renseignements et instructions de ource officielle autorisée, oppose un dé-aenti catégorique et formel aux alléga-ions publiées concernant la. vente des usités Poutilof à la maison Krupp ainsi qu'à elles concernant la répartition des com-aandes navales russes. SUEDE Le prochain prix Nobel pour la paix La direction centrale des Associations uédoises pour la paix et des tribunaux 'arbitrage a proposé comme candidats au rochain prix Nobel pour» la paix le pas-3iir Lïmfrid, de Stuttgart, et la Société llemande pour la paix. TURQUIE Les élections législatives Les députés qui ont été élus jusqu'à pré-ent en province appartiennent au parti îune-turc. Les élections au premier degré Constantinople donnent des résultats ex-lusivement favorables au comité Union t Progrès. Les Grecs participent aux élec-ions. Les Arméniens n'y prennent part ue dans une faible proportion. Icho de l'attentat contre Cherif pacha Noraddounghian efiendS, sénateur, an-ion ministre des affaires étrangères ac-neWernent en congé en France, adresse à i Suibîime Porte sa démission de sénateur n protestant contre les accusations por- j âes par Asmy bey, ancien préfet de poli- c e, contre Diran bey, son fiils, premier se-rétaire à l'ambassade de Turquie à Paris, 1 uâ a été révoqué et a reçu Tordre de ren- 1 rer immédiatement à Constantinople pour f astifier dte sa conduite dans l'affaire Che- i if pacha. ] Avance de fonds 'roposition d'un syndicat américain Une commission spéciale présidée par ( [alil bey, président du conseil d'Etat, et ; omposée des ministres des finances, de f agriculture et. du commerce, de M. Craw- i prd, conseiller financier, Chefket bey, di- . acteur général des mines, a examiné une j roposition présentée par un syndicat 1 méricain gui consentirait a» Trésor otto- ( nran une aivance die 7 1/2 imiMcms do livres contre l'octroa» de certaines concessions économiques. Les réformes en Anatolie L'entente entre la Turquie et la Russie en ce qui concerne les réformes en Anato lie est sur le point d'être réalisée. Le con seil des ministres ottoman a examiné les dernières instructions transmises par iï gouvernement russe à son chargé d'affaires. Une réponse définitive sera probable ment donnée samedi. AFRIQUE DU SUD Après la grève — Au parlement En ouvrant, au Cap, Ha se§sioni du par lement, le gouverneur général a exprime sa satisfaction de la rapidité avec laquelle les troupes du sud de l'Afrique ont été nio bilisées et concentrées sur les points où deî désordres étaient à craindre, puis le mi nistre de la défense a annoncé qu'il dépo sera lundi un bill levant l'état de siège approuvant le gouvernement pour tous les actes nécessités par la répression des désordres intérieurs, prononçant l'expulsior définitive de toutes les personnes dépor tées et leur interdisant pour l'avenir l'a^c-cès du territoire sud-africain. ETATS-UNES Procès à un trust Après une instruction qui a duré un mois le département de la justice a décidé qu'il avait des raisons suffisantes pour intenter un procès en dissolution de l'Ame rican Smelting Reffining C°, connue souf le nom de Smelting Trust. Le procès m saurait commencer immédiatement, mai.4 l'affaire est déjà bien avancée. Collision en mer Un bateau sombre Nombreuses victimes Le bateau à vapeur Monroë a sombré vendredi matin après être entré en colli sion, au large de Hogisland, avec le bateau à vapeur Mantucket, qui a sauvf 85 passagers et membres de l'équipage di Monroë. Les propriétaires de ce navire disent que le nombre de personnes qui onJ péri est probablement de 40 à 50. Dépêche de Norfolk (Virginie) : On annonce officiellement que le Monroë avaii à bord 46 passagers de lro classe, 8 de 2 classe et 79 hommes d'équipage. Le navire sombra en 10 minutes. Trente et un passa^ gers et 55 hommes d'équipage furent re cueillis par le Nantuckct qui, endommage lui-même, faisait route à petite allure ven Norfolk. Vingt-trois passagers et 24 hom mes d'équipage manquent. On croit qu'ils se sont, noyés. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Lbs rasMts fisilaiis Les Albanais de Valona font appel au roi de Roumanie De Valona : Suria bey a adressé au roi de Roumanie, au nom de nombreux notables albanais d'ici, un télégramme où il le prie d'intercéder auprès de M. Venizelos, tors de sa visite en Roumanie, pour que les troupes grecques évacuent immédiatement les territoires albanais. La banque d'Etat albanaise Le Temps publie la dépêche suivante df Vienne : Le gouvernement autrichien refuse catégoriquement d'accepter le principe d'égalité pour la banque d'Etat albanaise. Il estime que l'Autriche et TItaàie ayant dans ce pays des intérêts spéciaux incontestables, doivent avoir dans Inorganisation de la banque d'Etat une situation privilégiée. On paraît admettre ici que si cette situation privilégiée était reconnue, le gouvernement autrichien et le gouvernement italien pourraient renoncer à l'application du contrat de la Banque austro-italienne.Les relations serbo-bulgares D'après le Dnevnik, de Sofia, la légation de Russie a fait mercredi une nouvelle démarche pour engager le gouvernement bulgare à se rapprocher de la Serbie. Le journal dit que le président du conseil d£s ministres a exposé a,\i chargé d'araires de Russie les motifs pour lesquels un rapprochement serait impossible tant que la. Serbie continuera de molester les Bulgares sans protection qui habitent la Macédoine. A Uskub Les autorités serbes ont fait de nouveau fermer les écoles grecques d'Uskub dont la réouverture avait été consentie récemment.A Dedeagatch Une note officieuse bulgare dément que ies pourparlers soient en cours pour la remise de Dedeagatch B la Turquie. L'administration bulgare est définitivement établde dans le district de Dedeagatch pù une commission dûment constituée installe en ce moment les réfugiés bulgares. D'autre part, le gouvernement procédera incessamment à des élections législatives ians de district ainsi que dans le restant les territoires nouveaux. FRANCE Notes parisiennes Les congés L'administrateur général de la Comédie-^rançaise, M. Albert -Carré, joint à sa fer-neté connue un fort remarquable t doigté ». Il a réussi à faire approuver >ar ceux-là mêmes qu'elles atteignent, les ne/sures prises contre les tournées per-onnelles des sociétaires. C'est une marié re de clief-d'œuvre de diplomatie. Demis la nuit du 4 août 1789, on n'avait pas 'u des privilégiés renoncer à leurs privilèges avec autant d'enthousiasme! Devant ce renoncement à l'emploi des ongés, approuvé et même voté par les irtistes qui avaient accoutumé d'être plus ouvient aux quatre coins du monde qu'au héâtre de la rue de Richelieu, il serait mpertinent de mêler une note sceptique. je nouveau régime prévoit, cependant, fuelq-uets exceptions à la règle nouve'ïïe. qu'il profiterait de ces exceptions? Mais les voyages individuels seront remplacés, d'après un projet à l'étude, par des voyiages collectifs. Ce ne sera plus tel ou 1 tel artiste de la Comédie qui se présentera devant le public de la province ou de l'étranger. Ce sera, officiellement, la Comé-: die-Française, avec ses cadres et ses éléments.L'idée e9t excellente. Il faut bien, avouer, que les nomades sociétaires, entreprenant une tournée à leur compte, n'étaient pas toujours entourés d'une façon suffisamment brillante par la troupe formée pour les accompagner. Cette idée fut émise, il . y a quelque vingt-quatre ans, par M. ■ Raoul Garnivet, qui avait développé ce pro-• jet de théâtre vraiment national, puisqu'il i se transporterait dans toute la France. A ■ ce moment-là, on avait soulevé des objections qui, à la vérité, ne paraissaient déjà ; pas bien solides. On .avait plaidé la cause ' des entreprises théâtrales des départements, auxquelles ces déplacements ^ la . Comédie porteraient un coup fatal. C'était bien exagérer. Ces déplacements, même s'ils arrivent -à se produire avec quelque régularité, ne favoriseront pas souvent la même ville. Au demeurant, c'est contre les tournées, en général, que vaudraient ces scrupules, et on n'arrêtera» plus facilement l'essor des tournées. En supposant des représentations parfaites, donnlées comme des modèles, de temps à autre, où serait le mail si le pu-! blio de province devenait plus exigeant, par comparaison, pour les troupes permanentes ?. Ce pourrait être là un commencement de rénovation pour le théâtre, dont on se désintéresse, en des villes encore ' importantes, en raison de sa médiocrité. ; L'apparition de la Comédie-Française, à . des intervalles qui ne sauraient être très rapprochés, serait un stimulant. Les mu-meipalités se piqueraient drhonneur, peut-être, tiendraient, par de plus larges subventions, à relever le niveau des specta-' cles habituels, voudraient, dans leur composition, des efforts qu'elles ne demandent plus à des directeurs et à des artistes mal soutenus. Il semble que, à ce point de vue, ies voyages du premier de nos théâtres auraient cette utilité : loin de nuire au théâtre de province, elles lui donneraient une sorte de coup de fouet. Ce n'est pas sans quelque dépit qu'on , constate qu'il y a un grand nombre do saènes, même dans des chefs-lieux d'une i population assez, dense, où on ne fait rien de bon, et c'est de là que vient la désaffection pour le théâtre, et, par suite, son laisser-aller. Des spectateurs se .retrouveraient, le jour où on s'appliquerait da-i vantage à leur plaire, après cette manière de leçon que serait le passade- de la Comédie-Française. Ce ne sera pas une trains-formation subite, assurément, mais elle a chance de se produire peu à peu... Paul Ginisty. (Coircspondance particulière de Z'Etoile belge! Paris, 30 janvier. Le Congrès d'Amiens Dans les milieux politiques, personne n'a été étonné de la résolution votee par le parti socialiste au congrès annuel qu'il vient de tenir à Amiens. Ce qui a été discuté surtout, c'est la tactique à employer aux élections législatives de mai prochain. Ce qui a été résolu, c'est que cette tactique serait déterminée par les fédérations départementales. Or, comme le congrès a plus ou moins houspillé plusieurs de ses membres traités de « mal élus ,» et qualifiés ainsi parce qu'ils profitèrent des stré fages cléricaux et réactionnaires, il en résulte que les socialistes ne pourront accepter que l'aide des gauches. Et pas toutes les gauches, la discussion ayant démontré que l'alliance ne sera franchement possible qu'avec les seuls radicaux, dits « unifiés »; Un temps, ce résultat parut incertain. La proportionnelle ayant tout brouillé, on pouvait croire que la réforme électorale servirait de tremplin -aux prochaines élections. En ce cas, on eût assisté à des coalitions dont on dit, lorsqu'on n'en profite pas, (qu'elles sont « immondes », mais que les partis contractent tout de même, comptant sur le succès pour les excuser. Le parti socialiste n'a pas voulu courir cette fortune ; il a bien fait. Malgré son attachement à la proportionnelle, M. Jaurès vient de démontrer qu'il.était plus attaché encore à l'idée républicaine. A sa suggestion, le congrès d'Amiens a résolu de mettre la proportionnelle « hors-cadre.» La formule est heureuse, puisqu'elle a été unanimement acceptée. Voilà donc le quotient, ses pompes et ses œuVres, placé hors-cadre ou mis au rancart, comme vous voudrez. En mai prochain, sinon au premier tour de scrutin, du moins au second, radicaux et socialistes marcheront généralement la iiiain dans la main. C'est, au reste, la tactique traditionnelle du parti républicain-. Aussi loin qu'on remonte dans le passé de notre troisième République, on constate en effet que les éléments les plus avancés, surent s'allier avec des éléments plus mtv dérés pour assurer la prospérité du régime. Cela commence à Thiers et Gambetta, attirant à eux à l'Assemblée Nationaile 3e groupe Louis Blanc, cela s'épanouit beaucoup plus près de nous avec la constitur tion du cabinet W atdack-R o usseau faisant la politique qu'on sait avec la collaboration d'un ministre socialiste. D'ailleurs, malgré les apparences contraires, il est de vérité quasi évidente que deux politiques seulement sont possibles en France : une politique de gauche, une politique de droite. Les groupes, les sous-groupes, les comités, les fédérations dont la liste s'allonge à l'infini, répondent plutôt à des manœuvres ou à des ambitions pensonnelles qu'à des réalités. Viennent des débats où sont engagés les principes, comme celui qui s'est déroulé hier sur l'enseignement laïc et toutes ces fragiles armatures se brisent, cliacun suivant alors son courant naturel. Ah ! s'il n'y avait pas tant do candidats ministres, comme tout serait facile ! J. M. Gros. 65' année. - N' Si

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