L'étoile belge

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30 January 1914
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L'ETOILE BELGE wiBMWfiMiiiffiffiwnniiiftiiiiw I—M—MH Vendredi 30 janvier 3014 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Cd an : 19 fr.; 6 mois, fr. G..1O; 3 mois, fr. 8.5® POUR LA PROVINCE : l'n an : 1G fr.; 6 mois, fr. 8..10; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : ruo des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 11 En province il suffitdenmttrel, prix de e abonnement au facteur Edition G Baromètre du 30 jaîîvser & heures Tétnpftv moy*« Borrai®, 29, 5*0 Maximum lie la, veiHe, Minimum .le la -en \ïï' lêrlns Baromèt. !e29, Y/£\ udh" o Quantité d'eau ff. de 8à8 h"», fi4 c/*\ Prles24h.. 0**2 Obsfrvationa jj^ Lff f çi>AI de mite Temi>éi'aturef il 3o|i x Bt» Baromètre, Il S 8azP S v 'a,J®FL<. Humidité(;CO= ll^T * J? £?/# hum. srtteol.), 9b Vent dominant, \\tP \&s. J?/ r-' Ij D'Hîlin. raagn. y. JS 12"520 Bphémérides ^ p* te 30 >ï»t4er Soleil : £ -> Lane : , - lever. 7 h. 23 ^5^ «====> lever, S h. 55 coucher, 16 h. 29 ^coucher. 21 h. 17 Prév. de l'Ob. : Vent S.-W. modéré; couvért; pluie; réeh&uffemeaf Service des malles Ostende-Boavres Etat de la mer, le 30, à 4 heures : peu agitée Franc®, Angleterre. Allemagne et } Q fp » par trimestre M #B g f ANNONCES : 45 e*» la liffne; minimum 4 lignes, fr. i.ro. tn'ufl p»ya tiô l'Union postale; f 9 "• J payable d'avancé !fl HilfUÉt8^ Les annonces remises avant 2 heure> à l'OltiCd de Publicités Hollande, 7 fr. — Uran i-Duché, 6 lr. j manda t-posie vwIlMIIIw® ïv llUIllui U 30, rue Neuve, paraissent le soir m^noe. I sissant de morphinomane. Quant aux mo- ] MM. d'Almeida et Camacho ont quitté le | TURQUIE I cord pour la repou ETRANGER BULLETIN POLITIQUE iL©a syndicats cliréticns aSicuiauds et les éveques La question des syndicats chrétiens, qui a jadis provoqué de si vives polémiques dans le parti catholique allemand, et que l'on croyait enterrée, reparait de nouveau, soulevée par le cardinal Kopp, archevêque de Breslau, le plus intransigeant et le plus combatif des prélats allemands. Il est le chef du élan irréductible berlinois, opposé au clan de Cologne, qui a pour principal représentant l'archevêque de Cologne et qui admet l'organisation de syndicats chrétiens mixtes, c'est-à-dire accessibles à la l'ois aux catholiques et aux protestants pratiquants. Ne pouvant s'entendre, certains catholiques allemands avaient fait appel au Vatican, alin qu'il tranchât le différend. Inutile de dire que cette initiative émanait des intransigeants, qui, connaissant les sentiments du pape actuel, escomptaient la condamnation pure et simple des syndicats interconl'ession-nels. Et, en effet, l'encyclique sur les syndicats, qui parut en 1912, était une condamnation en règle des syndicats chrétiens mixtes. Le pape déclarait que ces derniers ne pouvaient qu'être tolérés, et encore moyennant certaines garanties. Cette encyclique provoqua naturellement un grand émoi parmi les syndicats chrétiens, qui convoquèrent un congrès extraordinaire à Essen. Ils s'étaient adressés auparavant à l'évêque de Paderborn, Mgr Schulte, qui est leur protecteur. Celui-ci se concerta avec les autres évêques afin qu'ensemble ils donnassent une interprétation de l'encyclique de nature à dissiper les alarmes des syndicats. Les évêques tinrent une conférence à Fulda oii on définit le sens qu'il fallai' attribuer aux termes de l'encyclique. Il fut déclaré que la phrasei de t'eiicyclique disant que « la question : sociale et les différends qui en découlent ! relativement au caractère et à la durée du travail, au salaire, à la grève, ne sont pas de nature purement économique et ne doivent pas être compris parmi les questions qui peuvent être tranchées sans l'intervention de l'autorité ecclésiastique u ne signifiait nullement que l'autorité ecclésiastique revendiquait le droit d'être saisie de tous les faits se I produisant dans ce domaine ; elle impliquait seulement que l'Eglise a' le droit et le devoir d'intervenir chaque fois que, dans des conflits de ce genre, des intérêts moraux et religieux sont en jeu. C'est une interprétation un peu libre et elle avait pour but d'accorder une satisfaction aux syndicats chrétiens. L'an dernier au congrès de Metz la paix fut définitivement conclue fentre les deux fractions rivales du parti clérical ; on le disait du moins. Or, les syndicats chrétiens ont intenté récemment un procès à des adversaires socialistes qui les accusaient d'être assujettis à l'autorité ecclésiastique. Ils ont gagné leur procès parce qu'ils ont invoqué la décision d'Essen et l'interprétation des évêques et surtout les commentaires de l'évêque de Paderborn tendant à prouver que I'épiscopat n'avait pas exigé la soumission des syndicats chrétiens.Mais cela a mécontenté le cardinal-archevêque de Breslau et celui-ci vient, dans une lettre au comte Oppersdorf — le chef laïc des intransigeants, que le centre clérical a mis en quelque sorte en interdit — de désavouer nettement l'évêque de Paderborn. Il expose qu'il a bien, il est vrai, à la demande de ce dernier, signé la déclaration interprétative de l'encyclique papale, mais il prétend que la brièveté des délais n'a pas permis de la soumettre à tout I'épiscopat, que celui-ci s'est borné à l'approuver tacitement, qu'il ne s'agit donc pas d'une décision de I'épiscopat, mais d'un élaborat de l'évêque de Paderborn auquel il a lui-même adhéré à raison de l'urgence. Seulement les espérances des évêques ne se sont pas réalisées et il sait que l'indulgence que l'on a témoignée à l'égard des syndicats chrétiens n'a pas été approuvée par une autre autorité ecclésiastique (ce qui vise évidemment le Vatican). Il avait lui-même reconnu, après ce qui s'est passé à Essen, que c'était se bercer d'illusions que d'escompter une action pacificatrice de l'encyclique et il a en conséquence écrit à l'évêque de Paderborn qu'il regrettait ces événements et qu'il retirait son adhésion au commentaire de l'encyclique donné au nom de I'épiscopat. Le cardinal - archevêque de Breslau accuse donc l'évêque de Paderborn d'avoir prétendu à tort que son interprétation de l'encyclique traduisait l'opinion de tout I'épiscopat. Il retire l'adné-sion qu'il avait donnée à cette-interpré-tation et annonce la reprise de la campagne contre les syndicats chrétiens, avec l'approbation du Vatican. Il sera intéressant de suivre cette campagne qui va mettre aux prises non seulement le centre clérical avec I'épiscopat, mais encore les évêques entre eux, .car l'archevêque de Cologne, notamment, est de l'avis de l'évêque de Paderborn et déjà le journal catholique de Cologne fait savoir au cardinal-archevêque de Breslau que, dans le diocèse de Cologne, l'interprétation de l'en-cvclique appartient à l'archevêque de Cologne et non à celui de Breslau. Par Téléphone et Télégraphe kjci vitcû ojJCL/iauA uc FRANCE si é) L'affaire Prieu Le juge d'instruction a entendu jeudi ci après-midi M. Sauvage, mandataire de MM. Schneider et Pollet, les héritiers de ?! M. Pneu. M. Sauvage a déclaré avoir le J dossier et a affirmé son droit à la posses- sion de ce dossier. Mais il a refusé de dire S où il se trouve actuellement. Il le tient . néanmoins à la disposition de ses associés si ceux-ci veulent le consulter. Grôve de capitaines de bateaux et à Marseille S' d.i Au cours d'une réunion qu'ils ont tenue h; jeudi après-midi, les capitaines au cabotage de Marseille ont décidé de se mettre ni en grève. Tls devaient engager des pour- c< parlera avec leurs compagnies pour obte- si nir une amélioration de leur situation, mais aucune entente n'étant intervenue, • a11* réso*u de cesser le travail et ont fvisf *ous leurs camarades des ports de ia cote en leur demandant de se joindre à eux. L'affaire des romanichels de Lune! cl Devant la cour d'assises de l'Hérault a commencé jeudi l'affaire des romanichels cl qui. en août 1913, ayant été invités à quit- lo ter les abords de Lur/el, attaquèrent les te gendarmes, dont un fut tué net et cinq C blessés. Neuf romanichels arrêtés compa- *cc paissent. Le dixième est en fuite. à Pi ALLEMAfîJviK ai La démission du gouvernement te d'Alsace-Lorraine di té De Strasbourg : Jeudi matin, au cours Si ** ri1 9^ancs de ta commission du budget, r? M. Zom de Bulach a confirmé la démission ai du gouvernement d'Alsace Lorraine. Le gouvernement, a-t-il dit en résumé, restera au pouvoir et s'occupera des affaires courantes jusqu'à ce que le budget soit voté, c'est-à-dire jusmie vers la fin de mars. lû Les organes libéraux de Berlin regret- G tent surtout le départ du comte de Wedel, le qui avait su se rendre svmnnfh^que à tous n< et de oui le Berl'mer Ta.qeblatt dit : « T1 a a fait de son mieux et beaucoup pour le pays p* qui lui était confié. » m Les organes conservateurs demandent ce i Vj A U ri 1,UT IL (j 1 Lrtout que les nouveaux dirigeants soient îergiques et fermes. 1 Parmi les noms mis en avant pour suc- v !der au statthalter reviennent surtout C :ux du ministre de l'agriculture, M. de ^ îhorbemer, et de MM. de Rheinbaben et 1 eckkmbourg. v Plusieurs journaux semblent admettre t îe le départ du comte de Wedel. qui relève s rectement de l'empereur, et celui de ses s illaborateurs ne seraient pas simultanés, c Le Lokal Anzeiger, sem.ii officieux, s'é- 1 une que le baron Zorn de Bulach ait fait c mnaître la démission du cabinet avant t le l'empereur ait pris une décision. C'est, c t-il, une innovation donit on ne peut sou- t liter le retour. s Le môme journal croit savoir que le gé- s Sral de Heiningen, commandant le 14e irps, n'est pas parmi Les candidats à la 1 iccession du comte de Wedel. v Echos de S a verne A la commission c de la diète d'Alsace-Lorraine j. De Strasbourg : La commission de la a ète a terminé jeudi après-midi la discus- ^ on du budget. ^ Il s'est produit un incident au sujet du r îapitre de la gendarmerie. Un député rrain a proposé la suppression du trai- ment du capitaine de la gendarmerie, f îtte proposition a été faite pour protester intre la nomination du capitaine Schotte s Saverne. Ce" capitaine a témoigné au v •ocè3 von Reutter en faveur du colonel, ? :cusant le maire de Saverne de n'avoir is pris les mesures nécessaires pour évi-r les incidents, et le directeur d'arron-ssement, M. Mahl, d'avoir suborné des rnodns. La nomination du capital ^ ^hotte est considérée par le député lor- tin comme une provocation contre la- ] lelle il proteste. i La mort de Giampietro [ Récemment mourait subitement, à Ber- ^ i, le réputé artiste dramatique Joseph i ampietro. A la suite de certains bruits, 3 autorités ont prescrit une enquête ; si jus en croyons Le périodique Corso, elle établi que l'artiste s'est en réaPté. suicidé ir la morphine. Er-core la veille de s<a oH; Giampietro avait tenu, dans une piè ? donnée au Metropoltheater un rôle sai- e sissajit de morphinomane. Quant aux motifs de sa détermination, il faudjiait les chercher dans de granxles pertes d'argent au jeu. L'artiste, qui touchait 75,000 francs de gages par an, avait perdu le double au cours d'une seule nuit. Le journal précité ajoute que M. Jules Freuîid, un autre artiste qui se suicida récemment, fut aussi une victime de la dame de carreau. Tous deux étaient inscrits dans un club de l'ai lée des Tilleuls où frétqueh'tent les gens de théâtre et où plus d*un perdit tout ce qu'il possédait. ANGLETERRE Mort d'un ancien ministre On mande de Londres au Temps : On afrnonce la mort de lord Knutsford, qui avait été, en 1886, ministre des colonies dans Le cabinet Salisbury. Le défunt porta dans la première partie de sa vie le nom de sir Henry Hoiland. PAYS-BAS L'académie de droit international Une académie, dite du droit international, a été fondée, à La Haye, avec un capital fourni par le Dr Goekoop et les héritiers du Dr Asser. Les frais, qui sont considérables, en seront couverts par une large contribution annuelle de la fondation Carnegie. (Eiïdow-ment for International Peace.) L'Académie sera établie à la bibliothèque du Palais de la Paix. La direction scientifique sera exercée par un comité international, composé des anciens présidents de l'Institut pour le droit international. Contre les loteries Neuf cents poursuites Le ministre de la justice vient d'ordonner neuf cents poursuites contre les agents de plusieurs sociétés particulières de loterie. La loi hollandaise ne tolère, en effet, qu'une seule loterie, celle qui est patronnée par le gouvernement et connue sous le nom de « Staatsloterij ». autriche-hongrie L'obstruction à la chambre des députés autrichienne r La séance de jeudi a été absorbée par des discours obstructionnistes des tchèques agrariens et des tchèques radicaux qui, pour protester contre la non convocation de la diète de Bohème, ont décidé d'empêcher la discussion du budget provisoire.L'énigme historique de Meyerling Il y a 25 ans 1 Il y aura demain vin^t-cinq ans que se produisit le drame du chalet dejMeyerlinig où périt d'un façon tragique l'archiduc-héritiar Rodolphe. Un quart de siècle s'est écoulé, mais le troublant m y sitère qui enveloppe la mort du prince n'est pas encore élucidé. Très peu de gens ont s»u la vérité sur cette tragédie historique et tous sont tenus au silence par un serment solennel qu'ils auraient fait à l'empereur François-Joseph.Le dimanche 27 janvier 1889 les Viennois purent voir pour la dernière fois l'-archi-diiiC-héritLer. Le prince, portait son habituel uniforme du lor régiment de uhlans et eondîuisant son pha.éton, se montra vers 4 heures du soir sur la promenade du Prafcer. Le même jour, en compagnie de l'archiduchesse Stéphanie, sa femme, il alla vers 10 heures à une soirée offerte par te prince Reuss, ambassadeur d'Allemagne, à l'occasion de la fête de l'empereur Guillaume. A cette soirée assistaient aussi les archiducs Charles-Louis, Albert, Char-les-Salvator et ses fils et enfin le prince Philippe de Saxe-Cobourg et Gotha. Peu après 10 heures arriva l'empereur Fran-ço.Ls-Joseph. Au moment de son départ, vers 11 heures, il s'entretint pendant quelques instants avec son fils unique. Il ne devait plus le revoir vivant. Le lendemain de bonne heure l'archiduc 1 Rodolphe partit en voiture avec le prince Ph.'lLppe et le comte Hoyos pour le chalet de Meyerling où il comptait chasser. 11 avait été entendu qu'il rentrerait à Vienne lie mandi pour assister à un dîner de famille chez l'empereur. Dans la matinée du mardi, il envoya un mot d'excuses à cause d'un léger malaise. L'archiduchesse Stéphanie, avertie par l'empereur, répondit qu'elle se rendrait à Meyerling si le malaise devait persister. Le mercredi 30 janvier devait avbjr lieu chez l'archiduc Charles-Louis .un dîner de famille aujûel étaient conviés l'empereur, l'impératrice, l'archiduc-héritier et sa femme. Dès la veille l'archiduc Charles-Louis avait fait télégraphier à Meyerling pour demander s'il pouvait compter sur la présence de son neveu Rodolphe, mais il n'obtint aucune réponse. Le 30 janvier le prince Phi-Lippe repartit de bonne heure pour aller chasser à Meyerling. A dix heures du matin il envoya le télégramme suivant à l'archiduc Charles-Louis . « L'archiduc-héritier ne pourra, pour cause de maladie, assister au dîner de famille. Autres détails suivent. ». x La catastrophe s'était produite pendant la nuit. Quand, à 8 heures Jl. vî valet de chambre Loschek pénétra chez l'archiduc, il Le trouva étendu mort sur le plancher ; à côté de lui gisait le cadavre de la jeune baronneMarie de Vetsera. Le prince a-t-il été tué par la baronne oui s'est ensuite suicidée, ou bien a-t-il mis fin à ses jours aiprès avoir lui-même tué sa compagne, ou bien encore le couple a-t-il été tué par une autre personne ? On l'ignore et on l'ignorera sans doute toujours. Le 30 janvier, vers midi, l'empereur Fra.r^ois-Josenh reçut en audience particulière le comte Hoyos, qui lui annonça la fatale nouvelle et lui diit tout ce qu'il savait sur les origines du drame. Le souverain se rendit aussitôt auprès de l'impératrice El^abeth pour lui annoncer l'affreuse nouvelle. SUISSE Suicide d'un caissier Des détectives se sont rendus chez M. B..., caissier de l'agence d'une banque de Lugano, nui est tombée ces jours derniers en déconfiture, pour procéder à son arrestation. En entendant frapper à sa porte, M. B... s'est tiré un coup de revolver dans la. tête. Relevé mourant, il a succombé à l'hôpital. PORTUGAL La crise ministérielle M. de Arnaga a conféré mercredi avec MM. d'Almeida, chef des évolutionnistes, et avec M. Camacho, chef des unionistes. MM. d'Almeida et Camacho ont quitté le président de la République pour aller consulter leurs amisw Ils verront à nouveau ensuite M. de Arriaga. RUSSIE M. Delcassé a présenté ses lettres de rappel L'empereur donnera vendredi un dîner en l'honneur de M. Delcassé, auquel assistera le personnel de l'ambassade. M. Delcassé a présenté jeudi, en audience privée, à Tsarkoie Selo, ses lettres de rappel. Cette audience a revêtu un caractère tout particulièrement cordial. L'empereur a Conversé pendant plus d'une heure avec M. Delcassé. La conversation a été des plus aimables. : M. Kokovtzef a offert jeudi soir un dîner en l'honneur de M. Delcassé. Le monopole de l'alcool et le conseil de l'empire Au cours de la discussion qui a eu lieu au conseil de l'empire au sujet du projet de loi touchant la modification de la réglementation de la vente des alcools, le comte YVitte a exprimé le vœu de voir réparer les lourdes erreurs commises par lui-même. L'orateur s'est écrié de toutes ses forces : « Au secours 1 Réparez les fautes commises par Witte, les fautes qui conduisent la Russie à sa perte 1 » Le seul moyen, a-t-il déclaré, pour arriver à ce but est de limiter les revenus du monopole des alcools. Le conseil a décidé à l'unanimité de passer à la discussion des articles du projet de loi Emprunts On mande de Saint-Pétersbourg au Temps : Les délégués du consortium des banques françaises ont signé mercredi avec le ministère des finances russe un arrangement relativement à l'émission de la première tranche des emprunts de chemins de fer émis à Paris en conformité avec les accords intervenus entre les gou- j vernements français et russe. Cette pre- j mière tranche qui est d'un montant effec- j tif de 600 millions comprendra une émis- : sion de titres pour le montant nominal de ! 665 millions. L'affaire des usines Poutilof Le Temps dit qu'on n'a pas encore reçu, à Paris, d'informations au sujet de la réu nion qui devoit avoir lieu mercredi à St-Pétersbourg entre les représentants de l'usine Poutilof et ceux de la maison Krupp. , Il fait ensuite longuement l'historique de l'affaire. Il croit savoir que lorsque lès usines Poutilof résolurent d'augmenter leur capital, des négociations se poursuivi rent pendant plusieurs semaines sans ré sultat positif avec les établissements français intéressés. Le journal ajoute que le gouvernement français ne fut pas informé de ces pourparlers, pas plus du cùtô français que du côté russe, pas plus du côté privé que du côté officiel. Un groupe allemand, où la maison Krupp et la Deutschç Bank figuraient en première Ligne, intervint alors. Il négocia surtout avec la Banque privée et profitant des lenteurs des négociations antérieures, il proposa, sous la condition de l'acceptation immédiate, une augmentation de capital de 20 millions de roubles. C'est cette augmentation qui devait faire mercredi l'objet d'une entrevue décisive. Le Temps, parlant du rôle du groupe anglais, fait observer que l'industrie française avait fait des propositions plus avantageuses que le groupe anglais et que cependant ses propositions ont été écartées. Il ajoute que le motif donné (un brevet possédé par le groupe anglais pour les culasses des cantons) est jugé peu valable dans les milieux techniques. Le journal expose ensuite la thèse des banques russes qui signalèrent l'importance primoidiale pour la Russie de l'augmentation du capital de l'usine Poutilof, et reproche aux groupes français d'avoir constamment ajourné/ leur réponse. Selo^i cette thèse, l'offre de la Banque privée, d'accord avec le groupe allemand ,a un caractère non officiel et les gouvernements n'ont pas eu et n'ont pas à en connaître. Le Temps dit que les milieux russes importants condamnent l'attitude des banques russes, tout en admettant que les hésitations françaises ont peut-être fait le jeu des Allemands. Ces milieux estiment que l'affaire devait être soumise aux gouvernement russe et français. Le journal ajoute que le point de vue politique paraît devoir l'emporter et que des négociations sont engagées entre les banques françaises et, russes. On estime que les deux gouvernements vont en prendre la direction. Enfin le correspondant du Temps à Saint-Pétersbourg télégraphie : Si le Creu-sot qui a jusqu'ici des intérêts importants dans l'usine Poutilof, à laquelle il a confié ses secrets de fabrication, veut contrecarrer cet effort allemand,. i£ est indisoén-sahle qu'il fasse immédiatement des offres, car aucune intervention de gouvernement ou d'opinion publique ne pourrait, en une affaire privée, se substituer à l'initiative des intéressés. Ce qu'on en dit à Londres On déclare dans les milieux intéressés de Londres que l'on sait très peu de choses , pour le moment au sujet de la prétendue acquisition par la maison Krupp d'un intérêt de contrôle dans les usines Poutilof. On assure cependant que les hypothèses émises par les journaux français, envisageant la possibilité d'une certaine collaboration entre la maison Krupp et la maison Vinckers qui s'intéresse aux nouvelles usines construites à Tsaritsine sont dénuées de fondement. Un tel arrangement, dit-on, serait entièrement contraire à la rèsle ordinaire de la maison Krupp. Si la nouvelle relative à Krupp était confirmée on peut prévoir, ajoute-t-on, que le Creu-sot ne sera pas le seul établissement étranger à protester énergiquement auprès du gouvernement russe. Nouveau démenti russe L'agence télégraphique de Saint-Pétersbourg est autorisée à démentir d'une manière formelle et catégorique les bruits qui sont l'objet des commentaires de la presse française relativement à un prétendu achat de l'usine Poutilof par la maison Krupp appuyée par la Deutsche Bank. Dans le cas où il viendrait à être question d'augmenter le capital de l'usine Poutilof, on ne saurait assurément jamais sonsrer à une participation soit directe soit indirecte à cette onération de la dite maison qui n'y sera jamais admise. TURQUIE ce Bons du trésor ^ p< On mande de Constantirjopif au Temps : Le gouvernement négocie e.n ce moment, u avec la Deutsche Orient BaJik, le placement ^ de 15 millions de bons du trésor dans les vi mêmes conditions que l'emprunt Périer. ^ mexique p Les Etats-Unis s'apprêteraient fg à reconnaître les insurgés ri comme belligérants P Suivant un télégramme de Washington, ^ l'autorisation demandée par les insurgés mexicains d'acheter des armes aux Etats- S( Unis pourrait être accordée bientôt ; le cabinet presque tout entier, de nombreux o! membres de la commission des affaires p> étrangères du sénat et plusieurs chefs de partis au congrès seraient prêts à appuyer fé le président Wilson au cas où il lèverait par une proclamation l'embargo sur les J armes de guerre. La récente notification de non-paiement des intérêts de la dette et l'intention des S( insurgés d'étendre leur action sur les dis- ^ tricts populeux du Mexique central sont rî les raisons de la nouvelle direction qui se- -l'i rait donnée à la politique américaine. g Le président Wilson fait remarquer que les insurgés n'éprouvent aucune difficulté ^ pour acheter des armes à l'étranger alors que la frontière américaine leur est fer- ,l mée. Le gouvernement américain, avant de lever l'embargo, s'assurerait que la vie 11 et les biens des étrangers seront respectés. rc- Le télégramme ajoute que certains fonc- d> tionnaires croient que si on donnait des deux côtés des facilités éeales pour Tim- p portation des armes, la révolution se ter- n minerait bientôt à l'avantage des Insurgés. ^ ûsse 11 La peste à l'île de Ceylan q Six décès subits dont la cause était n ignorée se sont produits dernièrement à Colombo. L'émotion étaiit eous:déra.bl<\ Un ** de ces décès vient d'être attribué défir.iiiti- v' vement à la pe^te septicémi-aue. C'est le « premier cas authentique de peste constaté d à Ceylan. «. CHINE ri Un missionnaire assassiné Un missionnaire a été assas3iné par les p rebelles près de Nganhoueï. Deux autres missionnaires ont été enlevés et sont re- ^ tenus comme otages. n Voir plus loân nos Dernïd- u res Nouvelles d@ la nuit. ] • h a— c: Lis lïiMisEts iaMîMs j Le nouveau gouvernement albanais La commission de contrôle s'est occupée d'organiser le gouvernement central établi par elle à la place du gouverne- r ment provisoire. > ç La direction des travaux publics et celle de l'agriculture sont supprimées. Les dé- g parlements de la justice, des finances, de l'instruction publique et des postes et télégraphes sont maintenus. Le gouvernement se réduit à douze fonctionnaires. La commission de contrôle s'est réservé la nomination des directeurs, des mu- tessarifs, des administrations des sand- 1 jaks, des kaïmakans et des juges. Entre Grecs et Albanais Un détachement vient d'être envoyé de Janina pour reprendre un village situé r< près de Colonia qui a été attaqué et enlevé sî par des bandes albanaises. li Les îles On mande de Constantinople au Temps : a La majorité de l'opinion croit ici à des né- il gociations entre la Grèce et la Turquie, n dont il est d'ailleurs impossible d'obtenir confirmation. Certaines personnes touchant de près au gouvernement, indiquent n comme possible le terrain de transaction 1( suivant : La Grèce rétrocéderait spontané- ri ment à la Turquie Chio et Mytilène, et la \ Turquie céderait à la Grèce le Dodécanèse. 01 Turcs et Bulgares contre Serbes et Grecs ^ La oeau de l'ours ? P rr On mande d'Athènes au Temps : On si m'assure d'excellente ' sourefe qu'une en-tente est intervenue entre le comité jeune turc et le gouvernement bulorare au sujet Ie du repartage de la Macédoine et de la fr Thrace en cas de guerre victorieuse contre ^ la Serbie et La Grèce. La Bulgarie céderait à la Turquie la Thrace entière ; la Macé- doine y compris Salonique ainsi que la n Macédoine serbe reviendraient à la Bul- si garie excepté les régions habitées par les r; Albanais qui reviendraient à l'Albanie. p ï [Correspondance particulière de ï'Etoit.e belge' ^ Paris, 28 janvier. j) Un ministère des sports n P Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour justifier la création d'un mi- nistère des Sports en France, comme cer- * tains l'ont proposé. b D'abord la Russie vient de créer un tel q organisme. Il était donc normal qu'en ^ France on pensât à imiter l'exemple de n l'alliée fidèle. Ensuite nous sommes un peuple essentiellement administratif, essentiellement rond-de-cuir, disait Courteline. Nous ai- c' mons la paperasserie et le rêve de tout L Français est d'être fonctionnaire d'abord, ci décoré ensuite. C'est du mains ainsi qu'on ^ nous représente à l'étranger et il faut con- c venir qu'il y a un peu de vérité dans cette ^ appréciation. Aussi était-il logique que \ fût bien accueillie l'idée de la nouvelle J: création, car un ministère de plus, cela 0 faut de nombreuses places de fonctionnai- res pour les candidats ronds-de-cuir. tr Enfin, autre argument, pouvait-on admettre que les cohortes pressées des ?ens jj-de sports ne dépendissent d'aucune admi- ^ nistra.tion, e-t que l'estampille officielle ç,, continuât de leur faire défaut Malgré toutes ces raisons, l'idée n'a, n as )' été accueillie avec enthousiasme. Pa.rle- mentaires et sportifs se sont trouvés d'ac- Cl rd pour la repousser avec énergie et ave » arguments dont quelques-uns ne son )int sans valeur. Les sipoirts connaissent la grande vogue n'est pas nécessaire qu'une administra 3n qui fatalement sera incompétent-enne enrayer l'admirable impulsion qu-îs « officiels « qui officiellement ne son is des « officiels » ont réussi à lui don îr. En outre qui dit administration dû talement politique et ia politique n'; en à voir au sport. A l'initiative officiel!-•éfé^ons l'initiative privée. Enfin, à que )n engager de nouvelles dépenses au mo ent où l'on parle de la nécessité de réali »r des économies. Telles sont, sommairement résumées, le )jections élevées contre la création pre 3®ée. Le> comité national des sports et le dérations qui Lui sont affiliées, par Toi me de Leur président, le comte Claxy, on ,t fort sagement ce qu'il fallait dire : « L'Etat devrait se borner à apporter rus forme de récompenses honorifique de subventions, son appui et son encou Lgement officiels à l'œuvre nationale, : Kuvre patriotique poursuivie par le 'oupements sportifs. » C'est fort bien pensé et non moins bio: jte cette boutade de M. Hébra/rd de Ville 3uve, conseiller d'Etat et président di Académie des Sports : « J'engage vive ent les hommes de sport, avant de récln er un ministre, à se rappeler la fabl îs grenouilles qui demandent un roi. Enoore mieux ce mot d'esprit d'un d^ nté, M. G. Pousot : « Le Sport c'est bien aie il y a quelque chose de bien plus in tressant, c'est la danse. Moi, je veux u: Lirtistère de la danse. » Un peut dire que le projet est mort avar ne d'être né et sans doute cela vant-i lieux. « Sport » esst une expression ar lais* que 1 historiographe du « sport » e rance, notre confrère Georges Rozei >us dira venir du vieux mot françai despoirt » qui signifia délassement, jeu Lstraction. On ne saurait songer sérieu jment à bureaucratiser les distraction* est-ce pas? Ert laissez-moi, pour terminer, citer c« gnes d'un confrère du Sud-Ouest de 1 rance qui dissimule sa personnalité or: inale et humoristique sous le pseuck yme de Nitouche : « Voyez-vous d'ici M. Badin, assis su m rond-cCe-ouir, expertisant gravemen n knock-out. sur le vu du rapport d arbitre (papier timbré à 60 centimes) cv ombloTuantt le record du saut à la pei le? Laissez-moi rire... » Laissez-moi rire ! C'est le mot de la fin est le mot qui souligne le côté ridicul 3 l'idée, c'est le mot qui tue. J.-M. Gros. H est interdit de reproduire nos coi tspondances, à moins d'en indiquer l 'iurce. INTÉRIEUR jES fanatiques Un de nos lecteurs nous communique lt sfleixions suivantes, qui sont intére: tintes, mais manqueet un peu d'actu; té : « Quand le fanatique a commis un 3tion incorrecte, méchante ou basse croit se justifier en disant : « C'étai our Dieu ! » » C'est pour Dieu que le fanatiqu lent, qu'il commet des faux, qu'il ca imnie son adversaire, qu'il le bless ans ses intérêts, dans sa réputation ans son honneur. Employés au servie e Dieu, tous les moyens, même le tus vils,, deviennent licites et recom landableè. La fin les purifie et le mctifle. Intercepter une lettre confi sntielle, la voler, la photographier e . répandre sont des actes louables e léritoires s'ils contribuent à la victoir a la bonne cause. Ceux qui agissent d . sorte ne sont ni de malhonnêtes gen i des coquins : ce sont des fidèles qu : dévouent, qui se sacrifient ; On le inge parmi les héros et les martyrs arfois même le chef du gouvernemen rend leur défense, répond de leur droi ire et les serre avec effusion sur soi sur. » On les a vns à l'œuvre pendan iules lés périodes de réaction. Quan s ne frappent pas eux-mêmes, ils ai lent la main de Jacques Clément et d rançois Ravaillac. Leurs excès aprè : chute "de Napoléon, ont été flétris pa histoire sous le nom de la Terreu lanche. On les rencontre chaque foi ue l'eau se trouble ou que la cit ■e'mble. Ce qu'ils ont fait dans l'affair reyfus n'est pas oublié. Il en est qu : manifestent sur de grandes scènes 'autres sur les petites. Les uns son ilèbres, les autres restent îgnorés eur stature varie avec les circonstan îs, mais les plus petits ressemblen jx plus grands comme le lézard ai 'ocodile ou le chat domestique au ti re. n en est qui s'épanouissent dans I came, d'autres dans le vaudeville uels que soient leur théâtre et leur cos ime, ils ont la même âme et nagen anquillement dans le même mépris Leur lyre, sur laquelle ils chantent le; mans-es du Seigneur, a toutes les cor ;s. Elles vont de la mouchardîse à l'as issinat. Si le Dieu qu'ils croient ser r et faire aimer existe et les regarde doit préférer les athées à cei •oyants-ià. » = Moniteur» 30 janvier.—Officiel , ordre judiciaire Sont nommés : Juge de paix du canton . d'Andenne, M. Dujardin, juge de paix du ? canton de Fauvillers, en remplacement de ^ M. Mallue, démissionnaire ; id. de Fauvil-I Lers, M. Cloes, juge suppléant au tribunal de première instance de Liège, en remplacement de M. Dujardin; juge sup-1 pléant à la justice de paix du canton i de Hal, M. Malbecq, avocat à Hàl, eu î remplacement de M. Van Winckel, appelé i à d'autres fonctions ; id. d'Hooglede, M, . Masureel, notaire à Staden, en remplacement de M. De Laey, démissionnaire ; greffier adjoint surnuméraire au tribunal de première instance de Bruxelles, M. 5 Henderickx, employé au greffe de ce tri- - bunaL NOTARIAT 3 Est nommé notaire à la résidence de Lo-■- keren, M. Heirman, candidat notaire à t Saint-Nicolas-Waes, en remplacement d* M. Percy, démissionnaire. , ponts et chaussees 3 M. Flamant, conducteur des ponts et' . chaussées à l'essai, a été nommé conduc- ^ teur des ponis et chaussées de 3° classe. 3 administration de la marine M. Ducatillon est nommé commis-chef. i ' ! k Sa Chambre SEANCE DU 29 JANVIER La séance s'ouvre à 2 heurès, sous la * présidence de M. Schollaeat ~ la loi scolaire (suite) M. C. Huysmans développe son amende-£ ment relatif à l'organisation du service j scolaire d'aiimentation et d'habillement La nécessité de cette organisation résulte» des abus du capitalisme et sera plus évi-1 dente encore sous le régime de l'obligation i. scolaire. s A notre amendement le gouvernement , oppose un texte négatiif en vertu duquoi .. l'autoniomie communale sera paralysée. Nous avons entendu .hier lia thèse du gou-'' vornement ; elle peut se résumer ainsi : En matière de fondations vous partage-s rez, mais nous, nous garderons tout, i Quant à M. Woeste, iî reste canionné .- dans ia vieille conception de la charité i privée. Vient l'objection d'ordre financier. Çlle n'a qu'une valeur relative. A Bruxei-r les on a bien trouvé 150,000 francs pour ^ les cantines scolaires. Nous voulons que ces cantines soient accessibles à tous, comme à Bruxelles. J Ainsi dans la capitale, il y a beaucoup de - payants dans ces cantines. Le service d'habillement est non moins nécessaire. Si cependant vous le vouiez, ô nous pourrions admettre une réserve, à savoir que les cantines ssrzviènt étaMicr* partout où le besoin s'en fait sentir.- Mais voois n'avez rien fait en cette ma- - tière et vous ne ferez -rien. Répondrez-vous que vous n'avez pas '■ d'argent. Vous en trouverez cependant * pour le Congo et pour les dépenses militaires.u Pour les cantines nous dernandans uffi or- - ganisme légal et sur cet organisme c'est la commune qui seule peut exercer un contrôle. Nous ne renonçons pas pour cela aux œuvres d'initiative privée. Mais vous refusez d'envoyer les enfanta dans les locaux communaux, vol1? ne vou- • lez pas qu'ils soient en contact avec les J pestiférés de nos écoles communales. j M. Woeste. — A Bruxelles vous avez voulu créer une inégalité, s M. C. Huysmans. — Non. M. Poncelet. — Vous - voulez imposer une humiliation aux élèves des écoles U-^ bres. (Protestations.) M. C. Huysmans. — Les enfants de tou-3 tes les écoles ne demandent qu'à frayer ensemble. Mais c'est vous qui les excitez les ' uns contre les autres. (Très bien à gau-t che.) Mais vous avez peur que les patents des enfants constatent que l'on a calomnié Q les écoles communales. L'orateur s'attache à démontrer que les " cantines scolaires doivent rester ouvertes 3 pendant toute l'année pour donner des résultats tout à fait satisfaisants. A Bruxelles je proposerai de résister au gouvernement. Je ne m'inclinerai pas. S (Appl. à gauche.) motion d'ordre 3 M. Demblon signale les ailarmes qu>e - provoque le désarroi du chemin de fer. IL t donne lecture d'une dépèche de MM. TJiL-} riar et Habéts qui se plaignent de la situation au charbonnage d'Ans-Est qui est 5 obligé de cesser l'extraction. 3 M. Caluwaert. — C'est la même choae à 3 Charleroi, M. Demblon. — Une interpellation s'kn-1 pose. S M. de ïiroqueville. — Il n'y a là qu'une . parade. (Violentes protestations à gau-f che.) M. Cavrot. — La situation industrielle • est lamentable. Je demande quelles meeu-l res .on compte prendre. M. Fléchet. — Nous signalons une situa-tion grava et M. le ministre nous répond 1 que nous faisons une parade. 1 M. de Broqueville. — Oui, parce qu-3 - vous savez bien que le ministe des chemins e de fer n'est pas présent. Des interpellations sont du reste annoncées. s M. Fléchct. — Je propose de fixer & r mercredi l'interpellation sur cet objet, r M. le président. —- Terminons alors d©-q main la première lecture de la loi scolaire. (Mouvements en sens divers.) Au besoin v ® nous pourrions y consacrer encore quel-3 ques heures mercredi.^ La discussion sco-j laine dure depuis le 15 .oetbre. M. de Broqueville. — Nous pourrions ' siéger samedi. (Non ! non !) t M. le président. — Décidons alors d'aborder "l'interpellation immédiatement ^ après la première lecture de la loi sco-. laire. 1 M. Fléchet. — Le but de la droite est de hâter le vote de la loi scolaire. Noua ne voulons pas, nous, retarder une interpellât :on urgente. M. Vanclervelde. — Pourquoi ne pas fixer l'interpellation à jeudi. A la droite d/e décider s'il lui niait ctu'ÎI n'y a qu'une question qui intéresse le pays, c'est celle de- rnliions pour les congrégations. M. Van dp Vyvere. — Je propose de faire l'intemelLation mardi. (Adhésion.) L'incident est cftos. reprise de la loi scolaire M.Déporte (Antoine) s'attache à réfuter la thèse juridique défendue hier par M. ie ministre de la justice en matière de libé-' I ralités scolaires. En vertu de cette thèse, j les administrations communales qui ne G5e année. - • P** SO

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