L'étoile belge

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s.n. 1914, 07 August. L'étoile belge. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/057cr5nv8c/
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L'ETOILE BELGE \> ©S® an y» c" Vendredi 7 août 1914 PRIX DE L ABONNEMENT } POUR BRUXELLES : tu an : lî fr.; 6 mois, fr. 6-5©; 3 mois, fr. 3-50 POUR LA PROVINCE : 111 an : je fr.; 6 mois, fr. s-5®; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. &ànmw* il suffit de remettre le pria de V abonnement au facteur Edition G tonYnâv*06 9 fr Par trlmestr® M , ANNONCES : 45 Cm" la ligne: minimum *ll.. ±;uy. Hollande" fr Tp^H n 9^ ' payable d'avance IHJ Les annonces remises avant 2 heures a 1 Office de Publicité, an le, fr. — Grand-Duché, 6fr. J mandat-posto CGillIItlG^ ttUHIBlO 36, rue Neuve, paraissent le soir. même. Baromètre du 7 août 5 heures Tempér. moy^ S1?1*' Maximum de la R/ veille. Minimum de la a«Xj' 7-7mL«' Baromètre, le 6 Jfc $S a 8 h., 7o7<nm8 œ p"-4h" 19mml Observations t(ù_j tS > |v ^ ^ m ^0, Tem^rature. | sJf '& §igJ| j 759iîu Hunrtditê <100 =- \\57 vL J7 ^|lhum.»bsol.), 64 ,«■?,. ST. coucher. 19û'.80 coucher, SU.38 Précisions de l'Institut météorologique : Vent W. modéré ; pluie. Service des malles Oslende-Donvre» Etat de la mer, le 7. à 4 heures : agitée AVIS A la demande de l'autorité comm nab, I'Etoile belge a pris l'engag ment de ne plus publier d'éditions sp ciales. Le journal paraîtra régulièrement 6 fleures du soir et à 6 heures du mati | UNE RÉSISTANCE HÉROÏQUE j La situation à Liège Jeudi à 4 heures de l'après-midi "Uit de mercredi à jeudi tous 1 loitsde Liege ont résisté aux forces al] "urS" °'U aS9aUU Lié£e a"C «™tl heure artueIIe tous les forts de Liéi t« »naK^eiïnîaCtS- Les couP°les sont to tes en bon état ; aucune n'a reçu de Me sure : H en est de même des massifs béto ?? maigre la grêle d'obus-torpilles c gios calibre dont ils ont été assaillis „cf,lin 511011 en ait dit> il n'y "• à v>>em actuelle, aucun Allemand à ljége II en a eu quelques-uns, mais ils ont. été'tué: •ri r'ÎJ recî*. d'après un témoin oculair de 1 attentat dirigé, jeudi, à 2 heures, coi lie le général Léman, gouverneur dp in n, sition fortiliée de Liège. ' ™eur ae la P' Ce sont des individus résidant à Lié® qui, ayant revêtu des uniformes milita 3 es allemands — les nouveaux uniforme ue campagne encore inconnus, par ici -be sont, fait acclamer par des complices au criaient : "\ ivent les Anglais ! Ils se sont approchés de l'endroit où s trouvait, rue Ste-Fo;-, le général Lemar Ils connaissaient l'heure à laquelle le si 5F ^011î!'- Ils se sont approché dae officiers de l'etat-major, mais c'eux-c ont aussitôt reconnu les uniformes allf jnands et oiit abattu de leurs revolvers d'oi aonnance le groupe des Allemands qui s composait de sept personnes. Malheureuse ment, un officier de l'état-major belge a ét L'attaqué des forts par les Allemands i «e, ail,que nous le disons déjà plu. haut, vraiment acharnée. Les Allemand: se sont avancés en masses profondes. Api'ts avoir été bombardées, elles on grimpe sur les glacis. Comme elles ne pouvaient plus être at ternies par les grandes pièces d'artillerie on se servit des petites. Les forts étant er relations telephoniques avec l'artillerie de campagne, le commandant du combal donna a cette artillerie toutes les indications pour leur tir et des obus venaient faucher les soldats qui montaient sur les glacis. Les troupes belges ont peu souffert du Pe 1 adversaire et il n'y a pas une seule panique à enregistrer parmi les troupes belges. Celles-ci sont un peu fatiguées , -^ayairt lutté jour et nua : il en «•* ; - — — -• du reste, des troupes ennemies. Il n'est pas exact que la pôpulation liégeoise ait été affolée. Quelques individus ont essayé, comme toujours, de provoquer la panique, mais ils ont été arrêtés. Les chefs de notre armée sont vraiment émerveillés de la valeur de nos troupes. Le plan de l'état-major se réalise tel qu'il a été conçu et il est certain que la résistance des forts de Liège pourra durer jusqu'au moment voulu. LES TROUPES FRANÇAISES D'après une note officielle des forces importantes françaises sont dans notre pays ; elles sont déjà très loin à l'heure actuelle. On comprendra que nous n'en disions pas davantage. Les prétendues collisions dans les rues de Liège Nous avons reproduit une dépêche d'agence annonçant que « les habitants de Liège, unis aux gardes civiques, se sont battus dans les rues ». Nous savons de source certaine qu'il n'en a rien été ; cette nouvelle' est totalement dénuée de fondement.'La situation jeudi soir La situation est normale à Liège, au point de vue militaire ; le plan de l'état-Jnajor se déroule méthodiquement. Après avoir accroché à Liège, pendant trois jours, trois corps d'armée allemands — Icfe 7e, 9' et 108 — la division belge, sur l'ordre de son chef, s'est repliée — ce qu'elle a fait en très bon ordre. La division belge a gardé une capacité suffisante pour se remettre à combattre lorsqu'elle aura pris un peu de repos. Les soldats belges sont un peu fatigués, pais nullement démoralisés, au contraire. Les forts tiennent toujours. Une partie des troupes allemandes occupe le quartier de Coronmeuse. Les victimes Le. spectacle autour du fort de Boncelle était terrifiant jeudi matin. Sur la route et dans les champs avoisinants, les cadavres de soldats allemands atteints par le feu du fort *et. des soldats de ligne. Peu 'de blessés. Très peu d'uniformes belges aussi parmi les victimes couchées sur" le champ de bataille. Le général Warnant Le général Warnant, l'ancien colonel du D" de ligne mis a la retraite dans les circonstances que l'on sait a sollicité du ministre de la guerre la faveur de reprendre son service. 11 a été fait droit aussitôt à oe désir. Le général Warnant a été vivement félicité pour son bel acte de patriotisme et immédiatement mis à la tête de troupes avec le grade de général. Il fera vaillamment son devoir, on peut en être certain. Actes de courage et d'héroïsme Pendant la vigoureuse échauffourée de la nuit de mercredi à jeudi au fort de Bon-cellè, plusieurs vaillants citoyens liégeois,, ■dont, des congolais en congé, se sont particulièrement distingués, aîlant sous le feu du fort, en automobile de la Croix Rouge, ramasser et ramener les Llessés. II a fallu que des officiers supérieurs leur interdissent finalement la zone, le feu étant devenu trop meurtrier, pour qu'ils cessent enfin d'exposer ainsi leur vie avec un courage vraiment héroïque. Non moins héroïques d'ailleurs furent nos petits lignards, gâis à la bataille, s'in-terpelant avec enthousiasme sous le feu de l'ennemi, se passant des cartouches et se lançant des boutades, visant avec soin et sang-froid et obtenant ainsi comme tireurs des résultats merveilleux. Les mitrailleuses de nos carabiniers ont. également admirablement fonctionné, les pointeurs gardant un grand calme pen dant que les chiens de traction ne se la saient nullement émouvoir' par le tumu u- de la bataille. Chute d'un aviateur Le lieutenant-aviateur Tapproge, camp d'aviation de Belgrade-Namur, a f; a jeudi matin, à la plaine de Belgrade, n, atterrissage trop brusque. L'appareil a i mis en pièces. L'aviateur a les membi brisés, une lésion de la colonne vertèbre et. le corps couvert de contusions. Il a i transporté à. l'hôpital militaire de Nam dans un état qui ne laisse aucun espoir. es Conférences entre les états-majors n e- vais et militaires d'Angleterre et < le France. je Un officier de l'état-major naval fra j- çais est arrivé à Londres pour confér s- avec l'amirauté. i- Un officier de l'état-major de l'arm [e française est également parti pour Lo: dres. Il conférera avec le conseil de l'a e mée sur la situation militaire. ■ Une dépêche du président de la chambi ?, française J; M. Paul Deschanel, président de ] Chambre française, vient d'envoyer ! î, télégramme suivant au président de 1 Chambre belge : ! « Monsieur le Président, i « Je suis certainement l'interprète d mes collègues en adressant à .Votr e Excellence l'hommage de notre admira ;■ tion pour l'héroïque résistance opposé s a l'envahisseur par la vaillante armé i belge. - » La Belgique ne défend pas seule 3 nient l'indépendance européenne, ell _ est le champion de l'honneur et si, at i ln9ment où Je cœur de tous les Pran ça"* bat avec le vôtre, il en est parm J nous qui. éprouvent pour votre Natioi , une particulière tendresse, ce sont le; fils de ceux qui, proscrits en 1851, reçu' : rent de la libre Belgique et de son Ro ■ îit^0 'a pIuS £énéreuse hospita » Né de votre sang, sur votre sol el pénétré pour votre pays d'un amouz nnal, veuillez, Monsieur le Président agréez les assurances de ma haute considéra tien. » (signé) Paul DESCHANEL, président cîe la Chambre française Félicitations du gouvernement russe Le ministre de Russie, à Bruxelles, le prince Koudachef, s'est rendu jeudi chez le ministre de la guerre, pour le féliciter, au nom de son gouvernement, de la vaillante conduite de l'armée belge. Un discours significatif du chancelier d'Allemagne Le chancelier de l'empire, M., de Beth-mann-Hollweg a prononcé mardi 4 août, au reichstag, un discours dont il convient de relever les phrases suivantes : « Nos troupes s'étaient d'abord tenues exclusivement sur la défensive. C'est la vérité. Mais nous nous trouvons, par nécessité, en état de légitime défense. La nécessité fait loi. Nos troupes ont occupé le Luxembourg, peut-être la Belgique. » C est une atteinte au droit des gens, vlais nous savions Que la France était prête à une attaque, et une attaque des Français, sur notre flanc, vers la rive gauche du Rhin, aurait pu nous être fatale. C'est pour cette raison que nous avons été forcés de passer outre aux léeitimes protestations du Luxembourg et de la Belgique, avec l'intention de réparer, dès que notre but militaire sera atteint. Quand on est menacé comme nous le sommes, quand on lutte pour son existence, il ne faut penser qu'aux moyens de vaincre. LES HOSTILITÉS A LA FRONTIÈRE RUSSO-ALLEMANDE Les Allemands incendient les villages Pétersbourg, 5 août. — Les Russes ,ont pris contact avec les Allemands sur une grande partie de la frontière. Les Allemands se sont .repliés à une journée de marche en incendiant les villages sur une énorme étendue. A LA FRONTIÈRE AUSTRO-SERBE Le bombardement de Belgrade Nisch, 2 . (retardée dans la transmission.) : Le bombardement de Belgrade a recommencé par intervalles de 1 heure, à 6 heures du matin. Le tir a été dirigé sur la partie basse et le centre de la ville. Des maisons ont été endommagées. Un dbusier serbe a opéré avec succès. Le débarquement des Autrichiens à l'aube, près de Gronel et de Graditch, a été énergique-ment repoussé. Reprise de l'attaque autrichienne Le Corrcspondenz Bureau annonce' que les troupes -autrichiennes qui se trouvent à la frontière serbe commencent à montrer line plus grande activité. Près de Belgrade, l'artillerie de forteresse serbe, installée sur les hauteurs environnantes, essaye, par un feu violent, d'empêcher toute navigation de ce côté, sur la Save et le Danube. Ceci a obligé les troupes autrichiennes à rouvrir le feii Elles finirent par faire taire l'artillerie serbe, endommageant fortement la forteresse. La ville même est épargnée. SUR. MER Un combat naval aurait lieu au nord de l'Ecosse. — Deux cuirassés allemands auraient été coulés et un autre fait prisonnier. On mande de Londres au Petit Parisien qu un combat naval anglo-allemand serait engagé au nord de l'Ecosse. Les détails manquent. Un télégramme de Londres au Journal dit qu'un combat naval aurait, lieu dans 'a mer du Nord. Les bâtiments anglais auraient coulé, deux cuirassés allemands. Un troisième aurait été fait prisonnier et un quatrième serait en fuite. j* Dans la mer Noire Les Russes ont capturé plusieurs naviri marchands dans la mer Noire. Pétrolier allemand capturé lit dans la Médilerrane T>,^GS, torpilleurs de la défense mobile c fierté ont capturé un pétrolier alleman es transportant 2,000 tonnes de mazout ue WOS DÉPÊCHES EN ANGLETERR le Un livre blanc von? ''j™ Manc> de pages, vient de ps a_ maître donnant la correspondance relativ 3r a la crise et allant du 20 juillet au 4 aoûl Il comprend 159 documents. Le départ de l'ambassadeur d'Allemagn r- L'ambassadeur d'Allemagne a quitt Londres jeudi dans la matinée. Il retourn en Allemagne. Le taux de l'escompte a La Banque d'Angleterre a abaissé le tau: g de son escompte à sLx pour cent. a [Correspondance particulière de ('Etoile Belgi Londres, 4 août. L'Angleterre fait son devoir. L'ap b provisionnement de l'Angleterre. -^ Mesures financières 3 Le mémorable discours de sir Edwaro a Grey hier, à la chambre des communes, e pleinement, confirmé le télégramme que _ je vous ai adressé dimanche, soir, vous 3 disant de vous attendre à voir l'Angle J terre agir, dans la crise actuelle, conformément à ses intérêts, ses engagements et - son honneur. ' Si quelque chose a déterminé le gou-1 vemement à agir et la chambre des com-i munes à approuver la mobilisation (déjà . complète) de la flotte et celle (en voie j d accomplissement) de l'armée, c'est d'a-bord la ferme attitude de la Belgique en réponse à l'ultimatum et l'appel du roi des Belges au roi d'Angleterre ; et ensuite ' l'obligation morale de la Grande-Bretagne de concourir avec la France à défendre la mer du Nord, la Manche et les côtes nord et ouest de la France, étant donné qu,e la flotte française est presque toute dans la Méditerranée, où elle concourt avec la flotte britannique à la pro-teetion des routes commerciales indispen-" économiquement et politiquement à t0UtXé -CL+ -rîft Après la tension des jours passés, c'est presque un soulagement pour un peuple calme et résolu comme ]e peuple Anglais, de savoir enfin où il en est et dans quelle situation il se trouve. On ne constate ici aucun signe de panique et j'arrive rapidement aux mesures qui on4 été prises. Au point de vue militaire, c'est fort simple et sir Edward Grey l'a dit; la flotte est mobilisée et l'armée est en train de l'être.. Immédiatement la flotte peut agir, car depuis qu'elle a quitté Portland sans destination connue du public, elle est restée en contact avec les bâtiments allemands qu'elle a à surveiller et dont tous les mouvements lui sont connus. Hier après-midi, une escadre française passait en vue de Douvres se dirigeant vers le nord dans le but évident de coopérer avec la flotte anglaise. Au point de vue de l'approvisionnement, une note officielle du bureau de l'Agri-, culture annonce qu'il y a dans le pays du blé! pour quatre mois. En outre, le gouvernement garantira contre les risques de guerre les bâtiments chargés de grains et, de farine venant des ports de l'Atlantique | et du Canada, à destination de l'Angleterre (Royaume-Uni). Le gouvernement : encourage les industriels et les commerçants à continuer à se livrer normalement j à leurs occupations, afin de ne pas lais- ! ser chômer les ouvriers. Au point de vue financier, on a décrété, un moratorium d'un mois pour les traites en circulation ; et. le bank holiday d'hier a été prolongé de deux jours, afin de donner le temps aux banques et aux institutions de crédit de s'organiser en vue de la situation nouvelle et, probablement aussi, à la Banque^ d'Angleterre de faire imprimer les coupures d'une livré sterling que l'on va mettre en circulation pour faciliter les échanges. Il va sans dire que le congé de deux jours ne s'applique qu'aux banques, comme' la loi le dit, et ce n'est que par la coutume que le bank holiday (légitimement applicable aux banques seulement) a été adopté par les commerçants, dans l'intérêt de leurs employés. A l'instant, j'apprends la nouvelle officielle, mais pas encore connue du public, dé l'entrée des Allemands en Belgique par Verviers. C'est le signal de l'entrée en scène de l'Angleterre, conformément aux déclarations faites, hier, par sir Edward Grey. Le public anglais est calme et envisage sans faiblesse comme sans forfanterie la situation. On aurait désiré, ici, le maintien de la paix ; on a fait tout ce qu'il était possible de faire pour la maintenir, mais aujourd'hui que la-guerre est inévitable, qu'elle est imposée en quelque sorte aux Anglais, ils frapperont et ils frapperont de toutes leurs forces. EN FRANCE La presse parisienne de jeudi matin rend hommage à l'armée belge Les journaux de Paris sont unanimes à rendre hommage à la merveilleuse résistance de l'armée belge. F.xcclsior dit que la Belgique aura dans l'histoire l'impérissable honneur d'avoir fait face aux pandours assassins,, aux menteurs allemands qui ont menli pour avoir un prétexte d'envahir le sol belge. Avec un magnifique courage, le peuple belge s'est levé tout entier, justifiant sa devise : « L'Union fait la force ». Nous n'oublierons jamais son noble héroïsme et l'admirable courage de son Roi. Le Petit Parisien dit que la BelgVque, par sa défense-iitrér.V laquelle les AI- ] lemands ne s'attïnclaPas, a ,ren.?? service énorme à la Pe hberte j européenne. Nul ne , Le Figaro dit que a sup" Q porté le premier chep barbares avec une fermeté farouche0 svLPrême de-e cision de vaincre ou f?u^' Ce s01"811,11 d éternel honneur nourBe5g}lïue' QUe le destin l'ait choisie poindre ia première son sang dansutte 3lie lf dr,01t et la justice vont entpndre contre des déments furieux. ! „ .... . Le Matin dit quf« Ivains militaires allemands avaient?]/ souri de 1 armée belge. Ils ignôraiefî» depuis trois ans, elle s'était reconsti1 sont étonnés aujourd'hui de la1'* stance qu'ils ren-'' contrent. , . La Lanterne ditu lGS Belges ne sont • peut-être pas de fo-fiiWter P.^r le noî"" bre, mais qu'ils se seni.c'®.!aV . f 3 cre par le courage. Il11 (1ltl ° à l'envahisseur. : « On passe pas "- Cela * est beau et crâne. La jf "f116 '®ra 5 l'histoire figure de gt* PeuPle- Un million pou# aviateurs Le constructeur Miclln a m's ^ : position de M. Pointa™16 B°S,S million pour les avir.t'% accomplissant I des actions d'éclat duifSuerre* | ALLEMAGNE Le départ de l'ambasJeur britannique et du ministre Belgique L'ambassadeur brita Y"t"e .f.1 I®. "ïf jf' tre de Belgique ont qu,B.Se grand matin. Les arhités allemandes avaient mis à la disprf\on ^ deux < i plomates deux voituref1!?113 ^ 11116 XJJ' ture-restaurant. Un 1 Çtionnaire supe rieur du ministère de», étrangère, assistait au départ à B \l"e- .. ■ L'empereur a envoyé etfr"^A de camp chez l'ambas- I T dAngljfcen pour lui exprimer ses i r'"s ®u sujet de* actes de violence corni. contre lambas sade. Sir Goschen a rer1'"^ p?uir le® ^ tentions dont ii a été ] f0'a pa ' gouvernement allemaïf 1 EN ITALH Un ultimatum de^-^ema9ne ' — Les journaux de Loil'.es U„n dépêche de Paris disant! .e. j n envoyé un ultimatum iM, ^ -e v. . que si elle n'appuie nasB e et 1A lemagne, ses alliées, laMerre sera rée contre elle. I M L'ambassadeur d.'Itali^^ jruxelles nor a déclaré qu'il n'avait^Bf aucS?e 'î0! velle de la récepîi|mi^BÇi£^V u! " n» PAYS-BA! A la chalprô Déclaration de sympathies pour la Belgiqu La chambre a adopté deux projets ui gents. M. Troelstra (socialiste) a rendu hon mage au gouvernement pour les mesure qu'il a prises en vue de maintenir la plu stricte neutralité. Aussurément notre syn pathie va vers le peuple héroïque belg< mais le meilleur gage de cette sympathi est de rester fidèle à notre neutralité et d vaincre ou de périr avec ce principe. M. Bos, chef des libéraux démocrates s'est associé à cette déclaration. Le ministre de l'agriculture déclare qu' n'y a pas lieu d'instituer un moratoriun puisque toutes les mesures officielles or été prises pour pourvoir à tous les besoin et prévenir les faillites. EN RUSSIi La mobilisation Une dépêche de Palis dit que la mobil: sation russe se poursuit de façon régulièr et parfaite. Ellè sera achevée a\*ant 1 terme prévu. L'ambassade allemande à Saint-Pétersbourg saccagé La foule a saccagé l'ambassade d'Aile rnagne à Pétersbourg. Elle a jeté le mob; lier dans la rue ét brisé l'écusson qu'elle remplacé par le drapeau russe. La polie a dû intervenir pour empêcher l'incendi de l'immeuble. AUX ÉTATS-UN!! Le président Wilson offrirait sa médiation M. Bryan, secrétaire d'Etat, a convoqut tard dans la soirée, de mercredi, les repré sentants de toutes les puissances eurc péennes. Il s'agirait de compléter l'offr de médiation du président Wilson. L'Autriche-Hongrie et la Serbie Le collaborateur militaire de la West minster Gazette examine au point de vu stratégique, les chances que possède l'An triche d'amener une issue favorable de h guerre serbe. Plus que jamais, écrit-il une action prompte est nécessaire, parc que l'Autriche-Hongri© aura à se servi d'une grosse partie de ses troupes conïiv la Russie. Le correspondant croit, cepen dant, qu'il est peu probable que les corp dexpédition destinés à la guerre serbi aient pu franchir, au complet, les fron tières de la Serbie avant le 6 août, soi deux semaines après l'ordre de la mobili sation. Le plan de campagne de l'Autriche, qui au cours des six dernières années, s'es trouvée trois fois sur le point d'ouvrir le' hostilités contre la Serbie aura certaine ment été étudié jusque dans ses moindre: détails, et bien que ce plan ne soit pa: connu, on peut supposer que les armée: autrichiennes engageront l'action de t.roi: côtés à la fois, dans le but. d'écraser le: armées serbes dans un seul engagement Le collaborateur militaire de la West minster Gazette ne voit pas bien, dit-il comment, ce résultat pourrait être atteint Tout d'abord, les routes de la Serbie son tellement impraticables qu'une prompt* marche en avant, surtout avec de l'artil lerie lourde ne paraît guère possible. I n'existe qu'une ligne de chemin de fer qu peut être aisémept détruite. D'autre part le transport des subsistances pour l'armée sera fort difficile et, dans le pays.même les Autrichiens ne trouveront "pas grand' chose. Il va de soi que de leur côté les Serbes r s'efforceront de tirer la guerre en longueur c en évitant de donner à l'ennemi toute oc-casion de livrer une bataille décisive. Ils recourront inévitablement à la guerre de c guérillas, en harcelant constamment l'en- s nemi. . . -, c La Serbie n'a pas, pour ainsi dure, de position} stratégiques) <tlon|t dépendrait l'existence du pays. C'est pour ce motif ( qu'elle n'a pas hésité d'abandonner Bel-grade, convaincue que ses adversaires ne ' sauront en tirer nul parti utile. La. chute de Belgrade n'aurait pas plus d'importance que la chute de Prétcrria, en 1900. lors de la guerre anglo-boer. L'Autriche-Hongrie peut donc se préparer à une campagne longue, exténuante et sans grand résultat et l'on peut se demander si l'enthousiasme qui se manifeste, actuellement encore dans le pays en faveur de cette guerre, ne se refroidira pas bientôt.L'écrivain termine par un extrait de la proclamation de l'empereur François-Joseph, où il dit : « J'ai pleinement conscience dé l'importance de ma résolution. J'ai tout pesé. » Nous verrons bien, conclut-il. i apps! N SiriBtre Nous adressons un nouvel appel au calme et au sisBigfpokl «le 5a population. Toute al teinte portée à la propriété «5e sujets allemands, toute violence contre ceux-ci, pourraient ; être le prétexte de graves i représailles. fi.es citoyens Sïelges qui i commettraient de pareils actes, se rendraient donc - coupables d'un véritable - crime contre la patrie. s il convient de s'abstenir t de 4 ont sévice à l'égard • des sujets allemands qui seraient soupçonnés ou ® convaincus d'espionnage » et qui devraient être arrê- ^ -a- ; W-' acjJ j plus haut intérêt dé laisser à l'autorité militaire seule le pouvoir d'exercer les s châtiments que comportent de semblables faits. s Gare ans fausses nouvelles s t- Il importe de mettre le public en garde i, contre les fausses nouvelles lancées par e des agents provocateurs qui n'hésitent pas e à envoyer des dépêches mensongères signées de noms d'officiers jusqu'au minis-i, tère de la guerre. C'est la même façon d'agir qu'en 1870. 1 Les Allemands veulent alarmer la popu-i, lation afin d'énerver les soldats et prervo-t quer ce qu'ils^ont réussi à provoquer en s 1S70 autour de Paris : la Révolution. Les Belges ne s'y laisseront pas prendre, , mais que chacun prenne garde! 2 Une proclamation du gouverneur militaire de la province du Brabant avait é,té •* affichée jeudi soir sur les murs de la ca-& pitale. Elle portait à la connaissance du e ^public que le gouverneur militaire avait proclamé l'état de siège. Elle a été rapportée par la suite et les affiches ont. été enlevées dans la nuit. 3 - Les lois de ia guerre AVIS AUX POPULATIONS * Le ministre de l'intérieur vient d'adres-î ser la circulaire suivante aux gouverneurs des provinces : « Bruxelles, le 5 août 1914. » Monsieur le gouverneur, ' » J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que, dans l'intérêt de la défense ^ nationale, comme de l'ordre et de la sûreté " publics, un arrêté royal du 5 août 1914 appelle à l'activité toutes les gardes civiques non actives du royaume. » Les milices citoyennes dont il s'agit auront à pourvoir provisoirement elles-mêmes à leur armement. » D'autre part, les hommes appelés n'é-3 tant point pourvus d'uniformes, ils porte- - ront de préférence la blouse bleue et, com-i me signes distinctifs : » 1° Au bras gauche, un brassard aux couleurs nationales ; i* » 2° A la coiffure, u.ne cocarde aux mê- * mes couleurs. » Le port de ces insignes est absolument > obligatoire pour que les intéressés puis-î sent, bénéficier, le cas échéant, des lois et - des droits de la guerre. t » Pour pouvoir jouir des mêmes.avanta- - ges, il faut également que les membres des corps dont il s'agit, aient à leur tête , une personne responsable pour ses subor- t donnés ; qu'ils portent les armes ouver- 5 tement et se conforment daiis leurs opéra- - tions, aux lois et coutumes de la guerre. 5 » Les insignes précités vous parviendront ^ incessamment par les soins de mon dé- ; partement pour être répartis dans les dif-: ; férentes communes de votre province. ? » Il convient de ne pas perdre de vue que d'après les lois de la guerre, les actes d'hostilité, c'est-à-dire la résistance ' et l'attaque par les armes contre les sol-: dats ennemis isolés, l'intervention di- • recte dans les combats ou les rencon-I très, ne sont jamais permis à ceux qui i ne font pas partie ni de l'armée, ni de la garde civique, ni des corps de volontaires, obéissant à un chef et portant un signe distïnctîî. » L'oubli de ces règles importantes on seulement exposerait les individus u les petits groupes isolés qui pose-aient ces actes d'hostilité sans avoir le ( aractère de belligérant à une répfes- \ ion sommaire, mais il pourrait servir 1 [e prétexte à des représailles atteignant s oute la population. j » J'ai d'ailleurs déjà rappelé ces "diver- ■ les prescriptions dans une circulaire d'hier iux administrations communales et il im-lorte d'y attirer spécialement l'attention les populations.. h Le ministre, » Paul BERRYER. » LES BLESSES A BRUXELLES Un train de Liège amenant les premiers blessés à Bruxelles est arrivé à la gare du Mord hier, à 3 h. 47 de l'après-midi. La aouvelle, connue rapidement, une foule ânorme a envahi les abords de la gare où un service d'ordre fut immédiatement organisé. Bientôt, les portes de la sortie principale s'ouvrent et apparaissent des blessés soutenus par des camarades valides. Au même instant, une émouvante ovation s'élève de la foule, on agite des drapeaux tricolores et les-curieux se précipitent vers les blessés, s'emparent de ceux-ci pour les porter au Palace Hôtel, où une ambulance a été installée. Les blessés sont hâves ,fatigués, les traits amaigris, plusieurs pleurent à chaudes larmes. Ce sont des soldats du 1er chasseurs à pied de Charle-roi. Leurs uniformes sont couverts de boue et déchirés. L'un a reçu un projectile dans le genou droit ; les autres se plaignent de vives douleurs dans les reins. Au Palace Hôtel, on les place dans les ascenseurs et, bientôt, ils occupent les chambres du quatrième étage, où des infirmiers et des infirmières s'empressent auprès des braves soldats que l'on réconforte. Nous no\^ entretenons avec le blessé Colson, de Charleroi. — On tient bien là-bas? demandons-nous.— Depuis avant hier, 'dans la nuit, nous nous sommes battus comme des chiens contre ces Allemands. — Et vous avez pu les repousser? — Le 1er chasseurs,fortement attaqué par des forces imposantes, repoussait l'ennemi quand tout un régiment de cavaliers a foncé sur nous. Les chevaux ont passé sur nous. Voilà pourquoi tous nous souffrons dans le dos. — Et vous croyez que l'on tiendra bon ? r— Monsieur, il faut avoir assisté à tout cela pour se faire une idée du courage des Belges. Nous étions sous les forts ; les projectiles passaient au-dessus de nous ; les Prussiens tiraient sur nous sana_disconti- — > « - —» r s* s-owi f a s — Vous n'avez donc pas été soignés à Liège ? — Si, si. Nous avions été transportés à l'Ecole normale, transformée en hôpital. Mais, ce matin, nous avons dû évacuer ces locaux pour faire place aux autres camarades blessés. — Y en a-t-il beaucoup ? Si nous tenons compte 'des ravages faits dans les rangs de l'ennemi, je crois pouvoir dire que nous avons beaucoup moins souffert. Mais, dites-le bien, Monsieur, les Belges se sont comportés bravement et ceux qui, comme moi, sont mis hors de combat, regrettent de ne plus être au feu. Et le brave petit chasseur fond en larmes...Mais des infirmières s'emparent de Col-son ; en un instant, il est déshabillé et placé sur le lit où il va recevoir les premiers soins. Nous nous retirons, profondément impressionné.Un détail : Comment reconnaît-on les blessés et les morts? Tous les soldats portent suspendue au cou une petite plaque en aluminium, c'est la plaque d'identité sur laquelle sont estampées les indications suivantes : Le nom du soldat, le titre et la lettre du régiment, le lieu et la date de naissance. *** Vers 4 h. 1/2 de relevée est entré lentement, précautionneusement, en gare du Nord, traîné par deux locomotives, et venant de Liège, un long convoi de blessés et d'éclopés qui ne pouvaient reprendre l'action.Ils étaient 260 environ, nous a-t-on dit, et appartenaient a,u 9°, 12* et 14d régiments de ligne, aux chasseurs à pied et à des régiments d'artillerie de forteresse. Dans le vaste hall de la gare, mainten/ue par des cordons de gardes civiques, se pressait une foule énorme et recueillie, émue certainement, et dont la houle lente, dans le demi-jour gris que. filtraient' les hautes verrières, avait, par sa masse même, quelque chose d'impressionnant. M. le bourgmestre Frick commandait en personne le service d'ordre et M. le docteur Lust, çfui diri'ge la section de Saint-Josse, de la Croix-Rouge de Belgique, organisait, avec l'aide de ses dévoués collaborateurs, de.ses infirmiers et infirmières, le placement sur. quai des civières et des brancards. Dans l'allée voisine du hall dans lequel arrivait le train étaient rangées les automobiles de la Croix-Rouge et des hospices de Bruxelles, les voitures d'ambulances et les civières « à bac » destinées a.u transport rapide des blessés dont l'état réclamait des soins urgents. Sur 1<? sol étaient étendus des lits de fortune, matelas, draps et. couvertures, sur lesquels on étendait les malades entre deux transports. Disons de suite que ce service de la Croix Rouge est organisé de façon superbe et avec un dévouement auquel il faut rendre un sinc.re hommage. Mais voici le train. Toutes les têtes se découvuent. Un impressionnant et solennel silence plane, même le bruit du roulement des locomotives semble éteint et le spectacle est d'un caractère poignant. Aux portières apparaissent des faces blêmes, émaciées presque, décelant une fatigue physique ou une commotion visible. Et le douloureux débarquement' commence. Les vaillants membres de la Croix Rouge aident à descendre de wagon les blessés qui, presque tous, ont le pied ou la jambe entourés de pansements. Un autre qu'on étend aussitôt sur une civière ne porte pas de blessure apparente mais il est haletant, et le docteur Lust, qui s'approche et le tâte diagnostique un violent. ébranlement cardiaque. Un. autre encore a le front bandé, "ais nul d'entre eux ne porte de trace sanglante. Oli ! ce débarquement ! Ce rapide et presque foudroyant démar-age des autos-ambulancières vers les lo-aux appropriés et les plus proches, un tôtel voisin, l'hôpital St-Jean et une ambu-ance particulière de la rue de Laeken^Vi-ion de tritesse, vision d'angoisse ! Sur le passage, par la rue de Brabant, a foule parquée se découvrait et l'on voyait dans les yeux perler des larmes..« *** Depuis la fin 'de l'après-midi, 'de nouveaux débarquements de blessés venant de [a région de Liège ont eu lieu à la g'are du Nord. Ce fut à chaque entrée de tram la meme émotion, la même angoisse dans la foule i qui se pressait sur les quais et que la garde civique et les vaillants ambulanciers de la' Croi'x-Rouge s'efforçaient de maintenir. Nous avons dit le caractère profondément deuloureux de ces transports de blessés et la sollicitude avec laquelle les rec€H vaient les médecine les brancardiers, les infirmières' et les^ infirmiers qui les atten* daient sur le quai de la gare. Au dehors, rue de Brabant, par où s er--, fectuait la sortie des voitures d'ambulance et des autos mises au service de la Croix-Rouge et place Rogier, une véritable cohue se pressait derrière les cordons de gardes-civiques qui la maintenaient à peine. Et. cette foule émue et qui s'apprêtait à saluer; au passage les tristes défilés, conservait: un calme digne, observait le silence recueilli que l'on doit à ceùx qui, retour d urt champ de bataille, rentrent'blessés et four-' bus de la ligne avancée.. *V Il est 6 h. 1/4, jeudi soir, quand s'arrête*\ à la station de Schaerbeek, le premier train ramenant une quinzaine de blessés. Parmi, eux se trouve un major des chasseurs, desi soldats d'infanterie, des chasseurs et des, artilleurs. Hâtons-nous 'de dire que les blessures de la plupart de ces braves sont heureusement peu graves. Tous déclarent qu'aussitôt gue-^j ris, ils retourneront rejoindre leurs cama^; . D'autres trains suivent, ramenant encore des blessés qui sont transportés aussi-, tôt à l'hôpital communal ainsi qu'aux au-; très ambulances du faubourg. La foule, qui est énorme, les acclame.-**+Il est arrivé jeudi matin deux blessés ài| l'hôpital militaire de l'avenue de la Cou-j ronne : un fantassin du 9e de ligne, bless#j au bras, et un du il", blessé à la jambe. Prisonniers de guerre Onze heure du soir, à la gare du Nord, jeudi. On annonce un train de Liège ame-; .i-ai-v crn prisonpief. frémissement court dans la foule qui/en^ combre les quais de la 4® voie, cette foule où beaucoujp de gens angoissés attendent, des nouvelles d'un fils, d'un frère, ' d'un époux... Le train stoppe. On se précipite aux portières. Long, mince, les traits comme hé- ; bétés de fatigue, un officier des dragons • du Mecklembourg descend d'un compartU ment avec un caporal e't un soldat de li- , gne, belges ; l'un d'eux porte le revolver du prisonnier. Un lieutenant de l'artillerie de la garde civique le reçoit. Très pâle, impassible en apparence, 1'Al-leahand, au milieu des gardes, s'avance^ sous le hall vitré de la gare, gagne le terre-! plein des Pas-Perdus. Une ambulancière, en blanc tablier d'hôpital, avec le brassard orné de la croix rouge, s'est placée-devant le prisonnier et les curieux lentement, s'écartent. — C'est un vaincu, respectez-le ! crient des officiers de la garde. Le prisonnier est conduit jusqu'à un< salle voiçine de la salle d'attente des 3e% où il est mis en sûreté. L'Allemand raconte que, poursuivi avec-plusieurs de ses -soldats, à Waremme, où il s'était aventuré, il s'est réfugié dans une grange où on lui a mis la main dessus. Le bourgmestre Frick délibère avec un sous-chef de gare sur les moyens de soustraire le prisonnier à l'indiscrète curiosité ; de la foule. ' On décide de le garder dans la salle où ii se trouve, jusqu'à ce qu'un, autre incident — ils ne manquent pas ! — détourne l'attention du public. Là-dessus, tout un convoi de prisonniers, s'amène, sous-officiers et. soldats. Parmi. eux, un véritable géant, l'air assez décon- ' fit. D'ailleurs, tous ont une attitude d'une discipline parfaite ; ils rectifient automatiquement la position quand entre le général Wouters, qui.leur rend leur salut militaire.Un major leur annonce, en allemand, qu'un train les conduira, à minuit 10, à Bruges, où ils seront incarcérés. — Vous recevrez, dans le train, de l'eau et,' à Bruges, de la nourriture. Avez-vous • bien compris ? — la wohl. Et. ils attendent, résignés... Le sei'gerat Mubin On sait que M. Hubin, député de Huy et ancien sergent aux grenadiers, a repris du service dans son régiment dédoublé. Son major n'avait, à l'origine de son bataillon, que quatre .officiers dé réserve pour. : faire l'instruction des hommes. Il assura lui-même tous les services difficiles. Mais il lui manquait un officier d'approvisionnement. Il fit appeler le sergent Hubin (qui a 51'ans) et lui dit — Sergent Hubin, il me faut un officier d'approvisionnement. C'est une mission délicate et difficile. Je vous désigne pour la remplir. — Major, je dois vous faire remarquer que je ne sais pas le flamand. — Cela ne fait rien, sergent. Vous ne serez en contact qu'avec lintendance et avec la troupe, pas avec.les fournisseurs/ Du reste, je vous adjoindrai un cycliste qui connaît les deux langues. — Mon major, je suis à vos ordres. Le major certifie qu'il n'y a pas un meilleur officier payeur dans la place d'Anvers.AVIS AUX FAMILLES DES VICTIMES Les familles des victimes belges de la guerre seront prévenues direetement .par un service spécial qui fonctionnera auprès de chaque division d'armée. Sur le chemin de fer Le trafic est encore très intensa vers les villes frontières. .Vers Liège notam- - âi9

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This item is a publication of the title L'étoile belge belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1850 to 1940.

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