L'étoile belge

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20 February 1914
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•' Vendredi 20 février 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un au : lî fr.; 6 mois, fr. C.."iO; 3 mois, fr. 3.5® POUR LA PROVINCE : t n an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 fr, BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 iu Enprovmce il suffit de rernettreUprixcle l'abonnement au fbctewr N !rî '! r\T\ f* Franc#., Angleterre. Allemagne et Uf . par trimestre a* ., t , ANNONCBS ■ 4S e™' la lifrn-; minimum 4 lianes, f-, l.«o. UU1 UiUli Li t.;us paya «le 1Lmon postale, 1 '• payable d'avance SUêfa FPIIlIttlPQ Sfi milt)Pt*A Les annonces romise* avant 2 lteure-à l'Oflioe de Publicité. Hollande, 7 fr. — uranU-Duoiie, 6 fr. f uuDdutrposiô vOilllIilwO Ï5 lillliawl U 30, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 20 février 5 henres TempAr. moyn* . normale, 19 Maximum «i<> la ^^TTQlftR/r^^. veille, Minimum -le la nuit, (PS Barom. t. !o 19, JF %' /^\ ****., 753^2 Quantité dVau // de8â8h*% j(cPxi prles241j-> 2,a*c9 ObsnrattOTis II^ li \ wy ^,\\ de midi Trmpéiature, I|So/b ^ m®I ?0'^ Baromt'tre, ll=^£re ^ ffrP^I 753®'™') Humi«i( :0-'i= \\ YSX Mi <>?/l hum. ahsoU. ?- Vent dominan \\c!î? J7/ • y S W D< c in. ma-jn. ywW Il 12"ô:i'5 Ephémérides ■> // «r i? 20 février Soleil: >£&. «—L»ne: lever, f>li.47 lever, 5h. n coucher, 17 li. 'î coucher. Il lu'4i prévis onsde l'Observatoire : Vent S. modi'rôon assez fort: pluie .Service des malles Oslende-lloavres Etat de la mer, le 20, à 4 heures : peu agitée ZÉTIR^I^ŒEiR, ï—ios amis d© lgi l'in^cjnx* Turquie.a un Dressant bfsnirt rl'ar.i ho io-f,,;.,....» .... o.,-. „, La Turquie a un pressant besoin d'argent. Pour le satisfaire, elle compte surtout sur la France. Il est naturel, dans ces conditions, que ses gouvernants se, montrent prodigues envers la France de protestations d'amitié. « Nous comptons beaucoup sur l'appui matériel et moral de la France », déclarait, il y a deu.\ jours, le: ministre dé l'intérieur, T alaat bey. au correspondant du Temps. Et un autre ministre, qu'on ne nomme pas mais qui est, dit-on, un des principaux, disait au correspondant de 1 agence Havas que la Turquie, si elle veut vivre à nouveau, doit marcher loyalement avec la Triple Entente. Du coup voilà les ministres jeunes-turcs, que la presse irant,-aise jugeait avec une sévérité extrême, rentrés eh.faveur auprès de nos confrères d'tjutre-Quiévrain. Le ministre interviewé par l'agence Havas — ou qui a chargé l'agence Havas de faire connaître son opinion — n'est donc pas satisfait, de la Triple Alliance, .« Je ne vous parlerai, a-tril dit, ni rie I Autriche ni de l'Italie, toujours défavorables. Quant à l'Allemagne, elle lait toujours des promesses.; elle nous* a soutenus dans les petites questions, mais elle nous abandonne dans les questions primordiales. » Cette appréciation répond indiscutablement à la réalité, dit le Temps, et il évoque comme preuve l'histoire dès six dernières années, la crise austro-turque de 1908 et. la guerre italo-turque de 1911, qui a provoqué la guerre balkanique de 1912. Il en conclut « qu'en moins de six ans les puissances de la Triple Alliance ont fait perdre à la Turquie quinze provinces dont voici la liste ; Bosnie, Herzégovine ; Roumélie orientale ; Tripolitaine ; Cyrénaïque ; vilayet de Salonique ; vilayet de Kos-sovo ; vilayet de Janina ; vilayet de Scu-tarj ; vilayet de Monastir ; viïavet d'An-drinoplç (en partie) ; sundjak de Novi-3azar; vilayet de l'Ai chipé! ; Crête. » Le Temps arrange l'histoire à sa façon. Nous n'entendons pas prendre la défense de la Triple Alliance. II. est bien vrai que la Turquie n'a pas eu à se louer - de la Tnplice, loin de là. Mais la Triple Entente lui a-t-élle été plus favorable ? s Si l'Autriche a annexé la Bosnie-llerzé-;e govine.n'est-ce pas après en avoir averti e la Russie, qui avait déclaré ne pas s'y >- opposer ? Et si l'Italie a pu l'aire ia cqn-'t quête .de la Tripolitaine n'est-ce pas à a raison de son entente avec la France qui ï\ lui avait laissé les coudées franches en >. Lybie à la condition que l'Italie ne s'op-e posât pas à l'action de la France au Ma-)- roc? C'est précisément parce que la © France s'était installée au Maroc que e 1 Italie n'a pas voulu ajourner davan-r tage la réalisation de son hypothèque sur n la Tripolitaine, hypothèque avalisée par î, la France, de sorte que l'on pourrait e tout aussi bien prétendre que c'est l'ac-' i- lion de la France au Maroc qui, en der-i. nière analyse, a provoqué les malheurs e de la Turquie. l- On sait d'ailleurs à présent que c'est - sous Tes auspices de la Russie que les e Etats balkaniques se sont alliés pour t, taire la guerre à la Turquie. Et si la Tur-s Ipi® n'a pas perdu encore plus de pro-fi ; virices ce n'est vraiment- pas la faute de s ;la Triple Entente. Estrce que tout ré- i eemment. même la France n'a pas fait s tous ses efforts pour que toutes les îles de l'Archipel, sans exception, fussent attribuées à la Grèce ? 11 Et. pour l'avenir qui donc menace le x plus la Turquie ? N'est-ce pas toujours '' la Russie, qui continue à convoiter e i Cohstantinopïe et l'Arménie ? Et les l_ j visées de la France en Syrie et de l'An-11 jgleterre en Arabie sont-elles moins à d j craindre pour la Turquie que les aspi-t rations allemandes, qui sont surtout de K i nature économique, et les ambitions e italiennes ? La vérité, c'est que la Turquie ne peut ■ rien espérer de bon ni de la Triplice m de la Triple. Entente^ Ell.e ferait mieux ' de ne s'inféoder à aucun dos deux sys-„ '^nitts. de: se fort ilier par des réfermes .. qui réconcilient Ifc's diverses races" et i de s entendre avec les Etats balkaniques i pour la constitution d'une fédération r balkanique. 2ST O JE» 3D É ^ ]Ê2 C2 323 ^ FHAIMCE AU SENAT La réforme fiscale M. CaUJaiUx a exposé, jeudi, les difftoul-tés financières auxquelles le gouvernement propose 'de mnéd.îet* p«r l-impôt sur le capital et l'impôt, sur le revenu. Le ministre e^ii-m-e que renforcer les c.ori-trlbutioiLs actuej'le.s ne <ierme>t-irait pas de dégrever. les petits contribuables. Il conteste que la îichèss-e acquise soit taxée à l'excès en France. Il, est donc possible, dit-il, de demander au 'capital de nouvelle?? re^soiurcè-. l^e ministre 'ajoute que le gouvernement ne peut a^.-cèptea-qu'un .véritable imoùt s,urr le capitai et un impôt sur les différentes sources. de ne>-venus.M. Caiîîaux défend l'impôt sur-les bénéfices agricoles. Il fait observer que lors de la crise viti-cole les vignerons acceptèrent de déclarer leur récolte M. Doumergue, interrompant, ajoute . «Ce qui équivaut pour eux à déclarer leurs revenus ».. (Kxclamations ■ sur les bancs de.la commission. Murmures sur divers bancs.) M. Caillaux passant à, la questiou de^ bénéfices commerciaux, estime que la complexité actuelle du commerce rend impossible l'établissement ou la révision des tarifs de patente et conclut dont- que la déclaration est nécessaire. Au 3ujet de l'impôt complémentaire, le ministre dit qu'il faudra des. garanties pour éviter la fraude sur les valeurs mobilières.M. Caillaux déclare que le gouvernement appuiera Je vote des deux premiers titres du projet de la commission bien que ceux-ci comportent de sérieuses retouches, mais le ministre estime indispensable le vote d'un amendement tracaht le cadre de la réforme.M. Avmond, rapporteur, dit : J'ai déclaré que nous étions prêts à la poursuivre.M. Caillaux i éprend : Tout de suite. J'ai là les textes 'nécessaires. '(Mouvements divers.)Une suspension de séance est alors ordonnée pendant laquelle les sénateurs commentent vivement le fait que M. Caillaux vient de se r allier solennellement aux vues de le. commission et de M. Ribot. Certains sénateurs de gauche comme M. Pei-letan, oe dissimulent pas leur mécontentement. Le- sénateurs du centre soulignent ce qu'ik appellent « la capitulation du ministre ». A la reprise de la séance^ M. Caillaux sunnlie le sénat d'accepter les lignes essentielles d'une graûde réforme qui doit être réalisée très vite. 11 conclut en invitant le:-répuhîicains à tenir les promesses faites à la démocratie. Vifs applaudissements à gauche.) M. Ribot demande si le ministre lie'l'établissement <\c< deux teédules au vote des deux première* p.n rties de la réforme? M. Caillaux répond : Lorsque les deux premiers titres auront été votés, le gouvernement demandera au sénat de continuer. (Applaudissements.) M. Ribot reproche au ministre de ne pas laisser à la commission le temps de disou-ter |pq textes ét de lui tioser une sorte d'ultimatum. Il reproche à M. Caillaux d'avoir i parlé de l'incoiporation de l'impôt sur l€ j revenu dans le budget. Il ajoute, s'adres-| saut au ministre : « Nous sommes tout dis-; posés à vous aider. Mais laissez-nous la li-! bertê d'examiner. -Nous enverrons à la . | chambre les deux premiers titres et nous . continuerons 1 examen de la réforme. Pas . j de politique du tout, ou rien. (Applaudissements.). : La discussion générale est close. L'ur-» genre est déclarée. La suire de la discus-j sion est renvoyée à une autre séance. A LA CHAMBRE Les sous-préfets La chambre a repoussé jeudi, par , j 315 voix contre 163, un amendement de M. Lépine, l'ancien préfet de police, demandant là suppression d'un certain nombre de sous-préfets. LUe' a repoussé par 28i voix contre 258 un autre, amendement tendant à la sup-, pression totale des sous-préfets. Le prince de Wied à Paris ; i - M ^est arrivé jeudi ma- - un a Paris. Il a faii visite- à. rambassa-d'eur d Allemagne, puis s'est rendu au mi-iiiiscère dés affadir es étrangères où il s'est entretenu pendant une (ïe-nii-heure avec M. Doi'.mergue. Le prince de Wied a rendu visite ensuite au président de la Républi-; que qui i'a retenu à déjeuner. M. Gaston Doumergue assistait au déjeuner. Le prince, accompagné de son secrétaire ; le comte Armstrong, a quitté Paris jeudi ' soir à 10 heures, se rendant à N eu wied. Il a été salué à ia gare du Nord par le baron de Stuers, mini-ire des Pays-Bas, M. de ' La.hova.ry, miniislre de Roumanie, le secré-' taire de l'a.mb'assa.de d'Allemagne et un at-' tajoh'é de l'ambassade italienne. Une grève Les officiers mécaniciens 'd^s Messageries maritimes de Marseille se sont mis en grève jeudi matin demandant notamment une augmentation de salaire. Le meurtre de M. Cadiou L'ingénieur Pierre, interrogé par le juge d'instruction à. Brest, a reconnu avoir eu en sa possession le revolver de six millimètres et des balles blindées correspondant au modèle de l'arme qui a dû servir à tuer M. Cadiou. M. Pierre déclare avoir vendu cette arme en février ou mars 1913 à un voyageur de commerce, dont il ne connaît pas le nom. Les flèches incendiaires contre les dirigeables Malgré le mauvais temps, les expériences de lancement des flèches incendiaires de M. Guerre ont eu lieu jeudi après-midi, <\ Bue. M. Guerre, piloté par M. Deroye sur un appareil type militaire, a lâché, à 200 mètres de hauteur, trois flèches dont une a donné de très bons résultats. Le oapitaine Sourdeau et plusieurs officiers assistaient à ces exDériences : ALLEMACltiE AU REICHSTAG Le budget de la marine j Au cours de la discussion en deuxième j lecture du budget de la marine, l'amiral i von Tirpitz, secrétaire d'Etat, répondant au discours de M. Noske, socialiste, a déclaré que les mauvais traitements dans la flotte ont diminué. Leur nombre qui était de 3.9 pour 10,000 hommes en 1909 est tom-, bé à 3.4 en 1912. Pour l'instruction de l'équipage du Zeppelin L /, on avait procédé avant l'accident avec la plus grande prudence. Le pilote était un technicien éminent. La faute ne peut être imputée qu'à un remous excessivement violent. Dans la construction du L II, on n'a rien prescrit qui n'ait été prescrit par la Société Zeppelin. Eu ce qui concerne les rapports avec la maison Krupp on a établi que dans la marine il ne s'était produit ni trahison ni incorrections militaires durant 1a période d'activité de Brandi Quant au prétendu syndicat des armements, il ne s'agit pas de la formation d une entente contre la marine. Le reproche que noiis a adressé M. Noske d'être opposés à la limitation des armements est injustifié. Nature lie ment, onus construisons un certain nombre de vaisseaux pour appliquer la loi sur la flotte. M. Erzberger, du centre, déclare aiors qu'on ne peut pas songer k une réduction du pioi3rammc. naval. La discussion de la question du désarmement ne'peut être que le signal de discordes. Pour des raisons nation ailes .allemandes, il ne peut pas y avoir d'entente au sujet de la marine al3ê-marnde. Ce n'est pas l'Allemagne, mais l'Angleterre qui a provoqué la fièvre des armements. Nous nous sommes tenus au rapport du 16 à 10. L'Angleterre ne l'a pas fait. En ce qui concerne la question du désarmement, il faut qu'une proposition officielle soit faite à l'AJlemagne. Une affaire de trahison Las débats du procès intenté à l'employé de commerce Schnitzler et au commerçant Kossler domicilié à Cologne, ont commencé jeudi devant le triburial de l'empire à Leipzig. Schnitzler, qui était employé dans une fabrique d'explosifs à Cologne, est accusé de s'être approprié des documents et de les avoir transmis dans un but de trahison, à tin bureau de renseignements dirigé par des étrangers. Kossler, ami de Schnitzler, se serait rendu ooupable en ne portant pas à la connaissance des autorités le crime que Schnitzler avait l'intention de commettre. De Leipzig : M. Schnitzler a été condamné à cinq ans de prison pour espionnage et Kossler à neuf mois pour complicité. ANGLETERRE Une élection A Sélection parlementaire pour la circonscription de Buckin^hamshire-sud, le Da^ré a été -élu avoc une majorité de 2,331 voix. Il remplaoe un député unioniste. La visite des parlementaires français ajournée Le groupe commercial du parlement s'est , rénni mercredi après-midi à la chambre des communes pour s'occuper de la question de la visite que les membres du parlement français devaient faire à Londres le 26 février. Il a été décidé d'ajourner la date de cette réception en raison de la prochaine visite des souverains anglais à Paris et de la proximité des élections législatives françaises. L'invitation sera renouvelée à une date ultérieure avec la quasi-certitude que le gouvernement se joindra aux parlementaires augilais pour faâre bon accueil aux visiteurs. A la Chambre des Communes M. A9quith a proposé jeudi soir la clôture des débats «ur l'adresse. Celle-ci a été adoptée par 285 voix contre 168. L'affaire de la T. S. F. La chambre des lords a. décidé jeudi de nommer une commission d'enquête sur lè cas de lord Murray. SUISSE Le loyer de l'argent La Banque Nationale de Zurich a réduit le taux de son escompte à 3 1/2 p. c. ITALIE Le ministre des affaires étrangères va faire visite à son collègue austro-hongrois.Les journaux du matin enregistrent sans commentaires la nouvelle de la visite de M. di San Giuiiano au cfcmte Berchtold. Seul le f'opolo Bomano y voit ia preuve de l'amélioratioin de la situation interna-tiLorrale et en tire la conclusion que les. événements des Balkans ont rendu pl-us populaire l'alliance des deux pays. D'autre part on remarque dans les mi-* lieux politiques que l'annonce de la visite a été faite au moment où un accueil chaleureux fait à Rome à Essad pacha pouvait laisser croire que l'Italie cherchait à se ménager l'appai des éléments musulmans albanais ajk dépens de l'influence autrichienne. RUSSIE Ports ouverts, ports ouverts à demi et ports fermés Une ordonnance a été publiée mercredi en ce qui concerne l'aocès des navires étrangers dans les ports et les eaux russes. Demeurent ports ouverts ceux de Windau, Odessa, Theodosiia, Novorossisk, Petroipavlavsk et plusieurs autres. La plupart des ports de la Baltiqne et de l'Océan Pacifique, de la Mer Noire et de( la mer d'Azof sont déclarés ports ouverts condi-tionnellement. Pour visiter ces ports une autorisation préalablement accordée parla voie diplomatique est riéc.es3aire. Des ports absolument fermés sont indiqués dans un décret spécial du ministre de ia marir»e. L'ordonnance ne s'applique pas aux navires à bord desquels se trouvent dos cnefs d'Etat, ou des représentants accrédités d'Etat étrangers, non plus qu'aux navires ayant des avaries. PORTUGAL Amnistie et bannissement La, proposition accordant l'amnistie pour les crimes politiques avec certaines restrictions autorisera en même temps le gouvernement à bannir du Portugal pour ur/e durée inférieure à dix ans les meneurs mouvements contraires aux institutions républicaines actuelles. Ces meneurs sont au nombre d'une vingtaine environ. Par- - mi eux figurent le capitaine Baiva Cou-l ceiro, le colonel Bossa, MM. Joas d'Almei . da et Azevedo Countillo, BULGARIE Les anciens ministres stamboulovistes devant la haute cour La haute cour, qui doit juger les ex-ministres stamboulovistes, a ajourné ses-séances à mercredi afin de permettre au* juges d'examiner le volumineux dossier et de se prononcer sur la non-comparution de l'un des accusés, le général Savof. AFRIQUE Allemands et Français au Cameroun On mande de Berlin au Temps : Le gou ( vernement impérial es', en négociations avec les compagnies concessionnaires fran | çaises englobées dans le Cameroun par l'accord de 1911 pour qu'elles abandonnent leurs concessions en échange de territoi-. , res de plantations. ETATS-UNIS Un chemin de îet en Alaska La chambre des représentants a adopté un projet autorisant le gouvernement à affecter une somme de 37 millions de dollars à la construction d'une ligne de chemin de fer sur la côte de l'Alaska. Les travaux commenceront immédiatement. MEXIQUE Une zone neutre pour les étrangers Le général Viltta a téléphoné au général américain Scoitt qu'il consentait à étatblr à Tor.reon une zone neutre pour les étrangers et les no n-c oinb attants. INDES ANGLAISES Un espion arrêté De nombreuses perquisitions ont été faites à Lahore pendant ces.derniers jours : en présence du directeur en chef, de la . sûreté. Un espion a été arrêté. Les autorités refusent de donner des renseignements sur les perquisitions qui ont été opérées. CHINE Les révolutionnaires ne désarment pas On a découvert à Moukden une section d'une organisation qui préparait une troi-! sième révolution. Les promoteurs du mouvement semblent être les mêmes que ceux qui avaient organisé la dernière révolution.Voir plus lojr» nos Dernières NouvalSes i& Sa nuit. Les éfisMis Marnes La question des îles La version suivante circule dans les rriii-lieux autorisés ottomans, à Constantino-ple, au sujet de la question des îles. Les pourparlers directs entre ia Porte et la Girèce seraient abandonnés momentanément. On avait pensé d'abord à 1a. média-' tion de l'Italie, mais par suite des divergences exiistant entre les vues de la Porte et celles de l'Italie au sujet de l'évacuation du Dodécanèse, cette médiation a été abandonnée. La Porte accepterait la médiation de» la Roumanie offerte déjà au début de la question. Les pourparlers entre la Porte et la Grèce seraient commencés pair la Roumanie ; aussitôt qu'un terrain d'entente serait établi, M. Venizedos et Djernal pacha se rencontreraient pour régler définitivement la question des îles. Actuellement, les pourparlers continuent entre la Porte et l'ambassade d'Italie au sujet de i évacuation du Dodéaa-nèse.L'ambassadeur d'Angleterre a eu mercredi un long entretien avec le grand vizir au .sujet des concessions économiques demandées par l'Italie diarus 1a. région d'A-dalia.La dette bulgare résultant de la réquisition La commission bulgare chargée de la liquidation des réquisitions de guerre a établi, contrairement aux prévisions, que la dette résultant de la réquisition ne dépassera pas 150 millions. On av:ût cru jusqu'à présent que cette dette s'élèverait à 250 million?;. Le raccordement des réseaux ferrés roumano-bulgares Le gouvernement roumain a fait savoir au cabinet de Sofia qu'il était prêt à nôm-rner une commission analogue à la commission bulgare pour l'étude d'un pont sur le Danube destiné au raccordement des réseaux ferrés bulgaro-rourhains. Un avis de la Roumanie à la Turquie On mande de Bucarest au Temps : L'avis que, dans une forme d'ailleurs amicale, la Roumanie vient de donner à la Turquie, spécifie que tout passage de troupes turques en territoire bulgare en vue d'une at taque contre la Grècè, serait considéré par Ja Roumanie comme une violation du traité de Bucarest, c'est-àdire comme un casus belli. La question des Pomaks Dépêche de Constantinople : Il n'est pas exact, comme on le dit du côté bulgare, que la question des Pomaks soit en-fin résolue. On sait que les Pomaks sont d'anciens chrétiens passés à l'islamisme et habitant la l'hrace. Ils ont été contraints, au moment de l'occupation bulgare, de revenir au christianisme. Un certain nombre de Pomaks ont préféré alors éniigrer. Cette question a été l'objet de longues discussions entre la;Porte et la Bulgarie. Les deux gouvernements ont fini par se mettre d'accord sur l'envoi de deux commissions, une ottomane et une bulgare, composées exclusivement de civils. La Turquie et la Bulgarie discuteront ensuite la question en s'aippuyant sur les rapports de ces commissions. La Porte se montre, dit-on, mécontente de l'intransigeance qu'elle rencontre auprès de la Bulgarie sur la liberté religieuse de nombreux Pomaks rentrant en Turquie. La convention gréco-roumaine On mande d'Athènes au Temps : Aux termes de la convention commerciale gréco-roumaine dont la signature est immi u- nente, les deux pays s'engagent à s'accor-)i 1er pour leurs produits le traitement de la nation la plus favorisée. Les pourparlers en vue de la conclusion l'un traité de commerce entre l'Autriche ît la Grèce qui vont commencer incessam iS nent porteront également sur une convention consulaire entre les deux pays. i Le bilan de la guerre en Serbie in La skoupchtina a commencé mercredi ei l'examen du projet de loi touchant les pen-m sions militaires. D'après les données officielles le nombre des invalid.es s'élève à 3,083, celui des sol dats morts pendant la guerre s'élève à :?2/i60. Le projet du gouvernement attribue des u pensions aux familles de ces derniers. Le is ohiffre de cette pension va de 320 à 360 di-n nars par an ce qui nécessite l'inscription ir 'îu budget d'une somme annuelle de 6 mil-it lions 417,210 dinars. li La détresse sur le théâtre de la dernière guerre Sir Edward Grey, rénondant jeudi aux communes à une question sur la situation des Balkans, a dit que selon des rensei-à gnements recueillis par les délégués an-!_ glais une détresse considérable règne en-e. core sur le théâtre de la guerre. Les gou-vernements des pays éprouvés n'ont fait appel à aucun secours, mais en décembre l'Angleterre a fourni une contribution de 5,000 livres sterling pour satisfaire à des besoins urgents de l'Albanie. ; Sir Edward Grey ajoute : « Je ne dirai pas que cette contribution de 5,000 livres •J sterling suffit. Nous a.vons fourni aette ' contribution en annonçant que nous étions " prêts, à y ajouter un complément si les autres puissances participaient à ce secours. Mais je crains que par suite de notre démarche les autres puissances n'apportent pas leur contribution. » té — — s FRANCE L'AFFAIRE DUVIGNON L'interrogatoire Jeudi, à 1 h. 15, commence l'interroga-ts toire de l'accusé. Le président doit lui arracher ses déclarations une.à une. '? J'ai commis de grosses fautes, dit Duvi-,1" gnon. J'y ai été poussé d'abord par désœu-u" vrement, ' puis par ma maîtresse. Le IX 15 avril, à Bruxelles, j'ai dérobé 4.300 fr. u~ à mon père. Une fois ce premier vol commis, j'ai eu un retour sur moi-même et ■T j'ai tenté de m'étranaler. FJisa Pans, ma maîtresse, m'ensorcelait. J'ai déserté le deuxième régiment de guides où j'étais brigadier, et tous deux nous avons quitté __ Brùxélfés. A PS ris. je fiï« ébioni. En "ûei-ques jours l'argent aè mon père fut dépensé. J'avais acheté une motocyclette. Il nous fallait une.automobile. Je n'avais pas de quoi la payer. Alors j'ai songé à la voler. Le président lui dit : Vous avez poussé votre maîtresse à la prostitution. Cela, vous rapporta 10 francs. C'était le 19 mai. Lorsqu'elle vous remit les 10 francs vous p8 lui dîtes : Demain tu n'auras pas besoin . de recommencer. Tiens-toi prête à 11 heu-e" res. Je viendrai te prendre en automobile d~ à J'Hôtel de l'Europe. En effet, le lende-r" main matin,- sur la route de Senlis, vous te tentiez de tuer M. Dardenne. Vous lui ti-a" riez quinze balles de revolver. Vous le a blessiez grièvement et lui voliez son auto-La mobile. 'u Duvignon répond r J'ai été conseillé par ri~ m'a maîtresse. Je n'avais prémédité que r)" le voL Si j'ai tiré c'est inconsciemment, r" dans un. moment de folie. )s ir Elisa Paris il Elisa Pans est le * premier témoin cité. > Quand elle paraît son amant détourne la t.C't». File est tellement émue que tout d'abord elle ne peut pa rler. Le procureur est r_ obligé de lire sa déposition. l" Lorsque la lecture est terminée, le pré-sident demande à l'accusé ce qu'il a à ré-Dondre.Je ne puis, dit Duvignon, que confirmer ce que j'ai dit tout à l'heure. C'est ma maîtresse qui m'a poussé. n La victime i- Au milieu d'une grande attention, M. a- Dardenne relate l'attentat. Il dit que Du-[a vignon commit son attentat avec la der-s- nière cruauté, ne paraissant avoir qu'un 'c\ souci, celui d'achever sa.victime. Lorsque 30 M. Dardenne a terminé sa déposition, de lui-même Duvignon se lève et dit : « Vous avez bien des raisons de m'en vouloir. 1 mais je vous en supplie, pardonnez-moi pour mes parents qui souffrent de me voir ici. » ,r Les autres témoins 1. Plusieurs. témoins viennent déclarer qu'Elisabeth Pans, la maîtresse de Duvî-^ gnon, paraissait obéir à son amant et le craindre. M. Turbeaux, maire d'Essigny-le-Grand. et sa femme, donnaient I hospitalité à Du- i vignon et à sa. maîtresse lorsqu'on vint la^ i 1" arrêter. « Duvignon, déclare M. Turbeaux. i l' nous avait demandé de passer la nuit du i ^ 21 au 22 mai chez nous. Si on ne l'avait * pas arrêté, je suis convaincu qu'il nous 1 r aurait dévalisés pendant la nuit et alors, < ' je ne sais pas ce qui aurait pu arriver. » I A cette déposition, comme à toutes d'ail- f leurs, Duvignon ne répond rien. Il est a.f- c failé sur le banc des accusés, la figure cachée dans les mains, perdant de plus en ( plus du calme qu'il avait au début de l'audience.!1 Les témoins à décharge défilent à la s barre. M. Renaud, officier de police à Bruxel-^ les, a connu Elisa Pans à Bruxelles. Elle c * a pu, déclare-t-il, avoir une grande in-fluence sur Duvignon. Elle a une déplo- a rable réputation. s '• Mme Lefevre, amie de la famille Duvi- j gnon, a connu l'accusé tout enfant. C'é-3 tait, paraît-il, une bonne et loyale nature Rien n'explique son coup de Mie si ce e n'est de mauvaises fréquentations. M. et Mme de Lecluze, industriels à Bru-' xeîies, ainsi que plusieurs autres amis de q la famille Duvignon ont toujours connu l l'accusé qui est faible de caractère, peu 3 intelligent et facilement influençable. s Un vif incident s'élève entre M0 Albert r 3 Clemenceau et M. Perussel au sujet de " l'audition de trois médecins belges cités " par la défense. 1 i\I. Perussel demande'qu'on ne les en- n tende que vendredi, parce que les experts 1' cités ne sont pas présents. Mais comme les n trois médeciïis sont rappelés dès le soir à < Bruxelles, ils sont néanmoins entendus. - Ce sont les docteurs Wayemberg, Martin n et Masignv. 11$ ont soigné Duvignon pen- c r- dant son adolescence. Ils disent qu'il avait la les tendances à la tuberculose et peut-être à la dégénérescence. >n Aujourd'hui vendredi, on procédera à u l'audition des experts, puis le réquisitoire n ^t les plaidoiries seront prononcée Impressions d'audience (De noire envoyé spécial.) jj Versailles, 19 février. Q- Grand procès-! Saille comble et be!12e salle ! Public élégant où domine l'élément re féminin. Songez que le bandit qu on va u- juger aujourd'hui prétend avoir été ciimi-à ael par amour pour une .femme fatalle. D'ailleurs, quand d héroïne paraîtra, le pu-blic sera déçu. Elle n'a pas plus lair l'une grande première, Elisa Pans, que Duvignon ne donne l'impression d'un 'i1 j-rand ténor du crime. Que dire de l'an-li" lience d'aujourd'hui? Peu de choses, en vérité.' On connaît les faits ; ils ont été longuement relatés. Ils sont patents ; la préméditation est établie. L'acte d'accusation, l'interrogatoire de l'accusé, les témoignages 3ntendus aujourdhui n'apportent aucun changement, même de détail. ' " Tout le débat porte sur la responsabilité " de l'accusé et sur le rôle de .la femme dans l'aventure. Duvignon n'hésite pas à c'har-rer sa maîtresse de toute la responsabili é 1 du crime. U sait que c'est pour lui le seul a moyen de sauver sa tête. C'est une sfurprise, dan® l'auditoiire, quand le p'résident, M. Alibanett, donne . l'oixlre qu'on fasse entrer l'accusé. C'est un jeune homme, un tout jeune homme, élé-^ gant, soigné, coquet, qui prend place au _ banc des accusés. Duvignon est vêtu d'un es. coniiplet gris foncé d"une coupe parfaite ; ç sa tête rouge émerge d'un faux-col impec-0 cable ; les cheveux, très blonds, divisés par une raie, sont bouclés ; Duvignon s'es<t passé aiu petit fer ce matin. Les ongles des doigts sont polis. Duvignon évidemment cherche des sympathies et, tout de suite, il les-trouve dans l'auditoire féminin. Mais les perd bien vite. Dès que le président l'interroge, il répond par des monosyllabes a.s-iu\re qu'il n'a rien prémédité. Au surplus, il a tout oublié. — Je no me souviens pas, dit-il. C'est Elle qui commandait. J'ai fait ce qu'EUe a* m'a dit, j'ai fait ce qu'EUe voulait. C'est un leitmotiv. Elle, c'est Elisa Pans, et ce héros parait bien petit qui cherche n" à diminuer sa res'ponsabilité en chargeant u" sa maîtresse. Elle ! La voici qui paraît, grande, mince, r- simplement mise, coiffée d'une capote n; noire qui s'adorne d'un ruban vert et noir. et L'émotion l'empêche de panier. L'avocat y1 général doit lire sa déposition, et quand le . président, lui demande ensuite si elle a quelque chor^e à ajouter ou à reprendre à j:' oe récit, elle resto muette. Elle ne retrouve 3r la voix que pour riposter à son amant, qui d éclaire quil lui a obéi, et pour alfirmer .lf qu'il ment. ■J® — Je me suis fait du tort à moi-même, mais jamais à autrui, dit-elle d'une voix , rauque. ? Ce qu'elle veut dire vaut mieux que oe . qu'elle dit. L'impression unanime est nettement dé-. favorable à l'accusé. Il semble s'éveiller quand M. Dardenne, la victime, vient ra-conter l'attentat commis contre lui. — Je tirais sans savoir, dit DuVignoin ; ' j'avais fermé les yeux... (.î — Ce n'est pas juste, riposte M. Dair-denne; vous m<e. regardiez bien en face, 0_ droit dans les yeux. M. Dardenne, ayant en mains les révol-_ vers dont Duvignon se servit contre lui, montre comment tirait le bandit, les cou-^ des au cor^s. ' Et c'est profondément émouvant. Toute la salle frémit. Seul Duvignon. demeure impassible ; puis, quand le président lui demande s'il a quelque chose à ajouter, é- après avoir gardé le silence un grand mo-Ia ment, après avoir répondu enfin qu'il a" n'avait rien à dire, iD. semble sortir d'un st rêve et demande pardon à sa victime. Cette parole eût pu être éloquente et re-muer la salle. Elle manqua de spontanéité 6" et son effet fut man-qué. Impitoyable, le président montre un Duvignon autoritaire, voilonta.ire, violent ; ne tente-t-il pas, trois Li" mois avant sa désertion, d'étrangler sa sœur et sa mère ! N'est-ce point,lui qui envoya sa maîtresse se prostituer à Paris pour se procurer l'argent dont il avait be-'■ soin ? Duvignon fera difficilement admet-tre que la fille d'auberge que nous avons r" vue cet après-midi ait été l'instigatrice du Ln forfait que son intelligence froide avait. je prémédité, préparé. ie Des médecins belges, les docteurs 1S Wayenberg, Martin et Masigny, ont aiffir-r- mé que Duvignon a toujours eu des ten-dances à la tuberculose et peut-être à la LV dégénérescence. Des amis de la famille Dur vignon ..ont déclaré qu'ils ont connu naguère l'accusé ayant une bonne et loyaûe îr nature. Et i!ls expliquent son acte par un 1- coup de folie dû, sans doute, à de mauvai-Le ses fréquentations. Mauvaise fréquentation, certes oui, Elisa Pans l'était, mais ï. n'a-t-elle pas déclaré cet après-midi i- qu'elle n'avait suivi Duvignon que paree ïs qu'on lui avait dit qu'iil avait de l'argent c. et qu'il était un bon « miché ». Nous som-u mes loin de la grande passr.on... il Comment maître Albert Clemenceau uti-s l.isera-t-il cet argument, nous le saurons & demain. Mais la tâche de M. Pérusr.el. j' l'avocat général, paraît singulièrement i- aisée, et le sort de Duvignon sérieusement r- oompromis. n (Correspondance particulière de i'Etoile Belge/ Paris, 19 février, a Fclie sanguinaire Nous vivons dans un siècle de folie — e de folie passionnelle. On aime furieusement, au vingtième siècle. Vous m'allez dire, sans douté, que - jadis on n'aimait pas moins fougueuse- - ment et vous me citerez des noms d'a-a mants célèbres. Je suis de votre avis et je vous fais grâce des noms : vous les connaissez aussi bien que moi. Mettons alors 3 que, grâce au progrès, au progrès des ar-j mes à feu surtout, les manifestations passionnelles sont autres et autrement dange-t reuses. e Le poison, le serpent, le poignard d'an-b tan sont remplacés par le moderne browning et le «citoyen » browning est, dans s les conversations d'amour, un tiers qui s ne se contente pas d'être bruyant. Puis, ^ autrefois, les amants tuaient leurs rivaux \ mais non l'objet de leur flamme. C'est le - contraire qui se produit de nos jours. Il —Je t'aime et si tu ne m'aimes pas... fc Pan 1 Une balle de revolver et une v à time, quelquefois plusieurs balles et de e victimes, l'amoureux ne pouvant surviv à la perte de la bien-airnée. C'est stupio Folie de jeunesse!... Car les crimin de cet ordre sont de tout jeunes gens. M; cette folie est contagieuse et l'on voit c hommes d'âge mûr se conduire de rnêi e jue les amants de seize à vingt ans. t ceux-là même tuent sans avoir le motif a ne point être aimés. Témoin cet àrtr j" italien, M. Foscignano qui, hier, dit à femme : r — Tu souriais à un jeune homme', da e l'autobus!... n Et d'un coup de fusil de chasse, il t ^ son épouse. Folie, certes! Mais cet ho rne a dépassé cinquante ans. Et, pour un sourire qui n'avait pe i;L, être existé que dans son imagination ex l" pérée, il tue. Cela se passe de comment n res ! C'est triste profondément ! Oui, vi ment, les morts vont vite, beaucoup tr é vite en notre siècle de progrès... f Le remède ? ^ Je n'en vois qu'un. Et il est très simp L1 Réglementer la vente des armes à feu Puisque nos compatriotes ne sont î >> assez sages pour avoir le respect de la ® humaine, la leur comme celle d'autr c'est à l'Etat de leur sendr de tuteur □ de mentor. Il ne suffit pas de réprimer, 0 faut encore prévenir. Il vaut même mie prévenir. r Le jour où un amoureux sera en mal t meurtre, le jour où un désespéré voue s en finir avec la vie, le jour où un apac ^ voudra tuer un bourgeois pour le dépoi ^ 1er à son aise ensuite, ce- jour-là, si. 1 t moureux, le désespéré ou l'apache n'e ; point sous la main l'arme homicide 3 oessaire, il y a quelque chance pour qu 1 renoncent à leur projet sanguinaire. e J'en demande grand pardon aux m chands d'armes, mais ils sont les po; voyeurs inconscients et irresponsables ® la mort. Et mieux vaut, à mon hunï avis, réduire leur commerce si des v (, humaines doivent être épargnées. e La vie est assez brève sans que, pour fortune de quelques industriels, on s'e e ploie à l'abréger encore. ï La vente" des poisons est bien réglemi • tée, elle. Et pourtant les poisons n'ont ® mais fait aut&ftt de victimes -que les ^ mes à feu. J. M. Gros LES PREMIÈRES A PARIS K « Je ne trompe pas mon mari ! » à l'Athénée Le théâtre de l'Athénée vient de rep senter Je ne trompe pas mon mari ! pi/ en trois actes, de MM. Georges Feydeau • René Péter. Cette pièce vaut autant par le sujet q - par les scènes à-côté auxquelles ce su , donne lieu, par les outrances irrésistib que la verve des auteurs sait faire jai! des situations, par les caractères, les tyi ' que MM. Feydeau et Péter ont su ca nj en pleine 'u mi ère comique. e tt Je ne trompe pas mon mari! » rép e avec obstination Micheline Plantarède i peintre Saint-Franquet, qui la poursuit ses assiduités.. Par dépit, l'amoureux - buté se bat en duel avec un jeune homi 1 inoffensif nommé Des Saugettes et pre 1 pour maîtresse Bichon, une chanteuse café-concert. Mais cette liaison ne va i é sans la.ssitude, si bien que Bichon té e phone à un de ses adorateurs qui occu , chaque soir le fauteuil 49 au café-conci s où elle joue. Elle lui propose de venir 1 plus vite pour qu'il s'entende dire qu'e " consent à le rendre heureux. 5 Or, ce mystérieux fauteuil 49 n'est aut " que Plantarède, mais Mme Plantarê< 5 prévenue providentiellement de cette ti j hison, vient, ivre de vengeance, tomb t dans les bras de Saint-Franquet. Malhe reusement Saint-Franquet vient de s fiancer à une jeune milliardaire axiié " caine, miss Doty, qui a ressenti le coup ' foudre pour lui. | Ces complications se dénouent dans u chambre, au mieux de chacun et pour ; plus grande joie des spectateurs. Malg i la présence, à l'acte final, d'un lit ex m - china. les auteurs ont su renouveler • technique du genre et rester dans le.ton . • la comédie ou de la farce sans sombr 1 dans le banal vaudeville. ! Cette œuvee a obtenu un franc succès ' fou rire grâce aux ruines ahuries, ma désopilantes de M. Paul Ardot (Des Sa Rettes), à l'entrain de M. RoSenberg (Sair Franquet), à la verve, à l'intarissable fa taisie de Mlle Betty Daussmond (Bichor à la gentillesse de Mlles.Nory et Nobert. Louis Schneider. AUTRICHE-HONGRIE (Correspondance particulière de ('Etoile bklc Vienne, 16 février. Le prince de Wied à Vienne Le prince de Wied,.qui n'était pas un i connu à la cour autrichienne, a fait Vienne un court séjour comme prince*d'i banie. Naturellement, on lui a fait le me leur accueil. N'est-il pas le vassal, non pf de l'Europe comme on voudrait, qu'il fû mais de la monarchie, et n'est-il pas e voyé à Durazzo, moins pour obéir aux s.-! pulation«s d'e la conférence de Londr. qu'aux volontés de notre ministère des o faires étrangères"? Par sa visite à Rom et surtout à Vienne, le prince de Wied s'e mis sous la coupe de l'Autriche et de l'It» lie. Les deux puissances seront ses prote trices, mais vous .pensez bien qu'elle? f ront payer leur protection, et fort ehe L'Albanie, il était facile de le'prévoir, d vient non pas un condominium europvei mais un condominium austro-italien, étit avec l'amicale complicité de l'Allejn^/ année. —

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