L'étoile belge

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s.n. 1914, 19 March. L'étoile belge. Seen on 29 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h12v40m99j/
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SS» Temper, moyw ÊJaximumdo la Minimum = Veilt domman ' D^clih. mairn. Epkémérides .'jSöleil: Iev4*r. 5 li. W «oucJier, 17h.52 > ^Jeudi 19 mars 1914 ■*RIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRCXELLES; w | : I* fr.; .6 mois, fr. «.SO; 3 mois, fr* 3.5© /POUR LA PROVINCE : s£#f O fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUfiüAUX : ruedes Sables, 13, ouveits de 9 a 16 hu Edition Cl France, Angle'erra, Allpmajrneet i of tons pays de l'i nion postale. j 9 ir. Hollande, 7 fr. — Grand»l>uché. 6fr. par trlmestre payable «fa va nee niandat-poste iBBB 65ea,xuÉLe@« — 2NT* 78 Santos m numero ANN'ONCES : 45 e™*9la liorne; miniiiiim 4 Homes, fr. 1.60. Les annon -es rem sea avant 2 hen re 4 a l'Oflice de Pubüoitéu 36, rae iNeuve. paraisseut le'soir uième. @g Baromètre du 19 mars 5 kearea unrnti». Je 18 ^ vedle.8 3 nuifi.2 0 ksh., Ï51"-<"*1 pr!e»S4b.. 0P»°»0 de midi im üum. ab&ol.j. sj S Lune? Bever; 2h.57 coucner, 9 ü. 3£ Prévtëi ns de l'Observatoire : \ent NW. lort; pluie Service de* ir al!e* Ostende-Ilotivre* Et at de la mei*, le 19, a 4 oeurês: agitée terne serait la meilleure garantie de la p.aix. La question de l'Alsace-Lorraine, le gros obstacle k la realisation de cette conception politique, pourrait être i-ésolue, penset-on k Berlin, de facon favorable pour les interets des deux parties. Ce n'est un secret pour persónne, continue-t-il, que l'Autriche, a la mort du vieil empereur, va se mo.rceler. A ce moment qui sera fatal a la Triple Alliance, l'Allemagnö pourrait annexer des territoires allemaaids et renoncer aux provinces frangaises en faveur de sa voisine de l'ouest. Dans ce cas la Russie recevrait la Galicie. La Hongrie et la Bohème deviendraient des Etats indépendants. L'Italie trouverait des avantages et des compensations nouvelles pour elle k qui l'alliance de l'AutricheHon scrip pèse plus que jamais. La nouvelle politique rouraaine prouve qu'on se rend compte, de plus en pluis, de l'écroulement prochain de la monarchie des HabsBourg. Ce nouveau programme mettrait fin aux armements. Une semblatle solution peut parattne osée. Elle va certainement k rencontre des axiomes des chancelleries diplomatiques, mais., je le répète', dat en terminant le personnage russe, le nouveau" groupement des puissances, en cohwexité avec la chute de rAutriche-Hongrie, a fait l'objet des conversations de tres influents per3onjia.de Para. REPÜBLIQUE ARGENTINE Un emprunt Le gouvernement a signé avec une maison anglaise le contrat d'un pret de 10 millions de livres sterling. CHINE La revision de la Constitution Le ministre des «affaires étrangères a ouvert, mercredi matin, les débats de la convention instd/tuée en vue de modifier la constitution provisoire. Sur les 60 membres ólus, 44 étaient presents. Le ministre a loi le discours présidentiel d'ouverture retracant Öüstaire de la constitution provisoire, qui eut un tres mauvais effet sur les affaires intérieures et sur les relations extérieures de la ChinrA en raison des re^rictions qu'eile imposait au gonvernemfnt. Le président est convaincu que Ie talent et les cornaissances éclairées des membres de la Convontl^D au^pt oour résultat les modifications nécessaires k assurer la paix et la prospérité du peuple chinois. question d'Ulster. Mais la grande autorité du premier ministre, son influence personnelle ont leurs limited ; il est difficile de croire qu'il lui soit possible, étant donné les circonstances et l'esprit résolu qui.règne dans son parti, de faire un pas de plus dans la voie de la conciliation. Quant a l'opposition, elle dit que si elle acceptait intégralement le principe des concessions de M. Asquith, rien n'assure qu'eile aurait l'oecasion d'en discuter les détails. C'est pour cela que M. Bonar Law va proposer, jeudi ou lundi, un vote de censure congu dans ces term es : « La chambre. ayant entendu les declarations du preittfer ministre, regrette le refus du gouvernement de form uier ses propositions pour Tamendement du Bill sur le gouvernement de Tïrlande et est d'avis que ses propositions devraient être formulées avant la reprise de la seconde lecture du Bill. » Il n'y a aucun doute sur le sort de cette motion qui sera certainement repoussée. Et alors, si le gouvernement persiste dans ses intentions — et Ton pe voit guère comment il pourrait en être autrement — Ie home rule bill sera voté tel quel et Ton ne sait ce qui arrivera. La situation sera certainement dangerense et si les Ülstériens prennent, comme on dit. le mors aux dents, ce pays va se trouver entraïné dans une crise dont il est impossible de prévoir la Hn. En attendant, nous allons assister è des séries d*incidents imprévus et d'un jour a l'autre des événements importants peuvent se produire. Le danger, en ce moment, est que les deux partis et leurs chefs, qui étaient disposes a la conciliation il y a un mois, sont actuellement résolus a ne pas ceder et qu'il ne leur reste plus que la lutte ; et que, d'un autre cóté,: l'opinion publique n'a peutêtre pas une idéé Vrès jiétie de la 'gravité de la situation; Il est probable qu'autrement elle exercerait une pression sur les chefs des deux partis pour obtenir deuxqu'ils fassentunnouvel effort pour résoudre Ia grave question d'Irlande. La morl tragique 'de I. Ca!mette La commission d'enquête sur l'affaire Rochette va siéger sans discontinue! M. Jaurès, en sa qualité de président de la commission d'ehquêtö . conceraant l'affaire Rochette, a convoqué cette commission pour jeudi après-midi &ans~ attendre ie vote du sénat relaiivement aux pouvoirs judiciaires de la commission. C'est sur la question des pouvoirs judieiaires qtie le sénat doit se prononcer. j M. Jaurès estime que la commissdon en commancant ses travarux vendredi et en si'égeant sans discontinuer matin et soir, pourra arriver en trois ou quatre jours a déposer ses conclusdoins. M. Lerolle a déposé a la chambre un prbjet tendant a modifier deux articles du Code pénal, de facon a co que le faux témoiiigna.ge devant le j-uge d'instruction soit considéJré et puni coamne le faux témoienafiie devant Ie tribunal. On En raison de l'absence du président du conseil et du garde des sceaux, ia motion est renvoyée è la commission de réformes judiciaires. Nouvelle entrevue de M. Caillaux avec sa femme M. Caillaux s'est rendu a nouveau mercredi aprèsmidi è. la prison Saint-Lazare oü il a eu une entrevue de pres d'une heure avec Mme Caillaux. Le parti radical et M. Caillaux Le groupe du parti radicaLet. radicalsocialiste a voté un ordre dü jour de svmoathie et d'affectueuse co^fiance a M. Canljaux, en presence de Todieuse campagne | de calomnies dirigée centre luo. Vols* plus Sein nos Derniè- fo'fv^ï!--*"! cl e . Ii nuïto de construction, dontdix de grandes dimensions marchant a la v-itesse de 45 miljes a rheure. M. Churchill croit que les öydravions seront plus utiles encore que ies diris-eables, bien que ceux-ci puisse-t lournir de plus longues courses, se mouvoar la nuit et transporter plus de choses. M. ChureMll dit que si la guerre était jïroit de timbre proportions! sur les va-1 d^claróe to-us rss navires pourraient ieurs mobiiières propose par la commis- Prendre la mer avec un personnel comnon, ainsi que le dro!ï de transmission par Pi8t;« n'y e aucune difficulté poür trouver des marins. L'augmentation de 5 000 hommes est destinée è la période de 1915- MAROO Un Allemand attaque La Gazette de Cologne publie une dépêche de Tanger d'après laquelle un Aliemand de Mogador aurait été attaque et grièvement blessé sur la.route de Marakech k Casablanca par un Frangais qui l'avait fait monter dans son automobile. L'auteur de l'attentat, qu'on croit fou, a été arrêté. 1916J M. Churchill fait ressortir la valeur et la puissance balistïque du canon de 15 poucesHqui envoie a 12 milleé de distamee un projectale d'une tonne. Dix grands navires en seront fournis avant que toute autre nation em ait un sembla- M. Churchill, dit que 40 navires de la marine marchande seront armés a la fin ;5f* 19J4-li)lo > mais simplement pour se deten-ctx-e contre une attaque des navires marchands ennemis. L'Aiïgleterre continue è maintenir sa proportion de sunériorité de 60 p c en nouyeanx dreadnoughts par rapport'aux' navires constrtiits par la mairine étrangère. En l'état actuel des choses, il suffira die construire quatre brands navires pomr maimtanir cette proportion L'Australië, la NouveXle-Zélamde et le Sud de 1 ^fruTue devront fournir a la ma«ne« impériale des moyens d'aear de se ravitaaaier, de se rénarer dians leurs voisinages et elles devront avoir dew flottilles de souevmarins et de contre-tomilleürspour défendre leurs cales de radoub, leuns docks, etc. M. Churchill dans sè péro^aison dit oue la puissance navale donne a la diplomatie britarannque une grande parüe de sa force. Elle assure a la fois la séourité du pays, son alimentation et la naix de I'empire, celle de l'Eurone et celle du monde La «ropériorité navale est nlus nécessaire a l'^n^leterre ou'a toute n,nfe>e nation du monde. Elle est pour TAnqrleterre d'importance vitale étant dormée surtout l'étendue d'un domaine ó?outre-mer comme n'ein possède aucune autre nation. Ouoique la. paiix soit mdeux assrurée aujourd'hui dans le monde, les ca.upes susceptibles d.'am en er une guerre e-éhérale sübsistent toujour^. Aucü^e nation n'a rédnit ses préparatifs milïtaires ou navals. Ön s'arme avec plus d'ardeur que jamais. Toius les efforts pour enraver ce mr>uve ment ont été vains. Tl est done du devoir étroit de 1'am.iraiuté .britannaVme de ve\13er a maintenir toute sa supériorité navale. &FRIOUE DÜ SUD Les actes du gouvernement approuvés par le sénat Le sénat a vote en trodsième lecture le bill ratifiant les actes du gouvernement pendant la derhière grève. Le gouvernement annonce qu'il fera quelques concessions aux déportés en ce qui concerne notamment leur bannissement perpétuel. ETATS-UNIS Dans Tindustrie de la viande Un communiqué du département de l'agrieulture des Etats-Unis declare que les compagnies des abattoirs et des viandés de conserves de Chicago . sont devenues maitresses de la majeure pa.rtie de l':ndustrie de la viande en Répubhaue Argentine. Elles envoient channe mois des EtatsUnis des millions de livres dè viande. R/2EX1QUE Le coupon de l'emprunt extérieur De Londres : On sait qu'un décret du président du Mexique en date du 12 janvier suspend le service de la dette publique. Néanmoins le coupon, de l'emprunt evtérieur 5 p. c. du Me^inue de Tan^ee 1899 échéant le leravril 1914 sera payé en en tier quokrue deux remises mensuelles de fonds seülement au lieu de trois. aient étó faites. Le solde du coupon sera fourni par les interets aceumulés du comnte one póssède le Mexique dans une banqüe allemande. Sauvagerie L'amiral Fletcher, des Etats-Unis, annonce que les constituteonnaJistes ont clètruit les pompes et brülé les usines d'atimentation des eauxa 7 mjHes de Tampico. La marche du general Villa Le general Villa marche avec ses troupes dans la direction de Torreon. Une grands bataille engagée Selon une dépêche de Juarez recue k NewVork. le bruit court on'^ne bata^le acharnée est engagée. Les rebelles seraient dans r une position précaire. Lés fédéraux L'épidémie mystérieuse Suivant le Messagero, Fépidémie qui sévit a Pozzachia dans le Trentin aurait provoqué 17 morts. Un cordon sanitaire entoure le pays. AUTRICHE-HONGRIE Le contingent \— L'emprunt. . ön mande de Vienne ^an Temps : Le gouvernement autrichien va publier, dans le courant de la semaine, deux ordonnain-. ces impériales, l'une élevant '1© contingent des recrues de :1'armee active et de la landwehr. I'au>trei assurant remission d'un emprunt de 350 i miiliio=ns de couronnieSi Le oontingent ipour? 1914 sera de 165,000 hommes pour F armee commune, dont 94,600 pour l'Autriche et 70,400 pour la Honigniie, soit une augmentation de 11,000 horómas sur le chMre de 1913, et de 29,000 hommes pour ï»; landwehr, soit une augmentation de 6,000 hommes. Les modalïtés du nouvel emprunt ne sont pas encore réglèes. ] RUSSIE? Pas de remanisment ministeriel Le bureaw officdel d'informations est autorité par M. Goremykine, président du conseil des ministres, "è. declarer categoriquement que les bruits et les nouvelles des journaux concernant de prochaines modifications dans le cabinet et, en particulier, la retraite d« M. Maklakof, mtinisftre de 5'intérmir, sont oontrouvéa et La course aux armemenis. line solution?... La Novoie Vremia pufcgie des declarations d'unper?onnage russe qui constate la situation paradoxale qui résulte de la course aux armements et du désir de paix de tous les Etats européens. Faisant alors allusion a son séjour récent k Berlin, lors des fêtes commémo.ratives de Leipzig et è Pa:ris, l'interlocuteur de la.Novoie Vremia dit qu'fl a entendoi declarer par des per^onnalités hautemènt autorisées quune alliance"de la Russie, de pa France, de rAüemagne et de l'Angle- r@s ff ■il M. de Broqueville, en sa qualité de ministre de la guerre, a commence a répondre è. rinterpellation de M. Devèze. Quand nous disons qu'il a commence a répondre, nous exagérons. M. de Broqueville a répondu a beaucoup de gens, qui ne I'avaient pas interpellé, même a des journaux dont il a tu diplomatiquement le titre ; mais il n'a guère rencontre les critiques de M. Devèze. Ce sera sans doute pour la prochain e f bis. Ge n'est pas répondre sèrieusement, en effet, que de contested a un depute le droit de s'intéresser a la defense nationale, sous prétexte que ce depute est partisan d'une trop large reduction .du temps de service. En ce qui nous concerne. nous ne sommes pas d'accord avec M. Devèze sur cette question-Ia, et nous croyons.qu'il se trompe. Mais que M. Devèze ait tort ou raison de réclamer une reduction du temps de service, son opinion en cette matière n'a rien a faire dans le problème qu'on ajgitait■mardi. Il s'agit de savoir s'il a tort ou raison dans les critiques qu'il a portées a la tribune. G'est (Tailleurs une manie commune è /tous nos ministres, de monter sur leurs grands chevaux et de se préiendre attaques personnellement, dès que l'on Les conservateurs irlandais mobilisent Quatre mille veterans du Sud de l'\frique incorporés dans la milice rebelle de luister, sont mobilises pour mercredi. C'est, diton, la réponse.de l'Ulster aux concessions du gouvernement Comment Mme Pankhurst purge sa peine Condamnée le 3 avril 1913 a trois annees de servitude pénale pour avoir excité des suffragettes a faire sauter urn immeu-ble-. Mme Pankhuirst fut arrêtéë le jour même et mise en prison. Elle s'abstint de toute.boigsoa et de toute aoumture et, au ^4S -ÉiTi^^isrca-Eï^ ^•e» I-ia question ix*l^rLöL^is© La situation, qui s'assombrissait la Beuiaine dérnière, ne s'est pas rassérénée, tant s'en faut, a la suite de la 3éance de luiidi a la chambre des communes. La declaration attendue de M. Asquith, qui avait a répondre a une interminable série de questiins sur les détails de ses concessions è ruister et qui avait demandé a y répondre en bloc, n'a pas amélioré les choses. M. Asquith a dit qu'il était inutile d'entrer dans les détails de ses concessions avant que l'opposition en ait accepté fë principe, c'est-a-dire l'exclusion de ruister.limitée a six ans, avec la garantie de deux elections générales, avant .'entree automatique de l'Ulster dans le home tule. Gela ressort a dire que,, comrtié Ta declare M. Birrell, les propositions du ministère sont a prendre ou a laisser et que M. Redmond savait parfaitoment è quoi s en tenir quand il a exprïmé, il.y a huit jours, l'opinion que M. Asquith avait, dans ses concessions, atfeint Ja limite extreme. Cette impression n'était pas celle qu'avait produite sur les parlernentaires de Imposition la declaration du ministre, ain-?i que ie proirve.Ia réponse de 3ir E. Carson qui aya t dit, en substance, que :i Toi retirait la limite de temps, il réit forcé de lui downer la clef des champs. Le 14 juin, la voile, de nouveau en pri fton. Reprise du système. Mme Pankïmrst repousse dédaigneusemen.t tout mets e. toute boisson*. Force est, sous peine de k voir tomber dangereusememt malade, di la libérer dans les quarante-huit heures. Le 16 juin, elle était libre de nouveu. Le 21 juillet, ivouve] emprifeonnement majs la captivité pnend fin le 24. Au boude trois jours, Mme Pankhurst est telle ment affaiblie qu'on s'empresse de la ren voyera pour n'avoir pas è, se reprocher sa mort. Après un séjour è letraiig-er, la voici fou laiit de nouveau le sol de sa patrie, et, lc 4 décembre, d'aimab^s policemen la ra mènent è. sa cellule. Nouvelle diète abso lue qui, au bout de trois jours, produil l'eiïet voulu : le 7, la détenue est libérée. Mais pas pour longtemps. Le 13 décembre, nouvel emprisonnement suivi, le 17, après quatre jours, d'une nouvelle liberation. Nous voici en 1914. Pendant deux mois la suffragette n'est pas inquiétée. Mais la police ne Pa pas oubliée et Ton sait dan? quelles circonstances, arrêtêe de nouveau le 9 mars dernier h Glascow, Mme Pan!* hurst, après cinq jours de grève de l'esto mac, dut être de nouveau remise ein libérté samedi dernier. Du 3 avril 1913 a/u 14 ma,rs 1914, soit en onze mois et demi environ, Mme Pankhurst a fait en tout trente jours de prison. 'En continuant de la sorte, elle aura purgé sa peine dans trerrte-six ans! Les yeux des sous-marins Le budget de la marine contient un crédit tout nouveau. Il s'agit pour la première fois de la construction .d'un bateau spécial permettant Temploi d'aéroplanes en mer. On a trouvé oue le succes de la guerre sousmarine dépendait de la maïtrise de Tair. Les sous-marins n'ont pas d'yeux ; aussi Leur est-il particulièrement difficile de repérer leur prole. Pour vaincre cette difficulté, on a songé aux aeroplanes. lis deviendront les yeux des sous-marins, des yeux ayant un champ d'observation énorme. Au moyen de la T. S. F., sous-marins et aeroplanes resteront en contact et des indications précieuses pourront , être rapidement transmises. Et l'on trayailïe avec acharnement en Anglete-rre è, la solution de ce problème ; on y met d'autant plus d'ardeur qu'on est con«vaincu que le sousma.rin guidé par le pilote d'un aeroplane constjtuera un facteur décisif dans los rencontres navales de l'avenir. • A Li. EM AG NE ^§p^ Guillaume II grand-père S. A. R. la duchesse de Brunswick a accouche d'un fils mercredi matin, a 5 h. L'incident Poliakoi On mande de Berlin au Temps : D'après des informations complémentaires, le ca pitaine de marine russe Poliakof put,- le jour même de son arrestation, établir son identité au moyen d'une carte d'autorisation délivrée par les chantiers d Elbin, qui fut trouvée dans son portefeuille. Néanmoins le télé^ramme qu'il adressa le lendemain è 1'ambassade de Russie a Berlin ne fut point transmis. On n'avertit pas le capitaine que son télégramme n'était pas arrive è destination. Le quatrième jour, le capitaine Poliakof demanda l'autorisation d'écrire a un collègue russe a Elbin L'autorisation lui fut accordée. La lettre mit cinq jours pour arriver -è. Elbin, petite ville située prés de Dantzi?- L'ami du capitaine Poliakof avertit téléphoniquenient l'ambassadeur russe è Berlin, dans la soiree de ce jour, M. de Sverbeef fit dès le lendemain une démarche a la WilheJm strasse. Deux heures aprè-s le capitaine fut remis en liberté. Il est parti auss-itöt pou.r Berlin et est rentré en Russie. L'enquête ouverte par le ministre des affaires étrangères allemand n'est pas terminée. On attend les sanctions que les autorités donneront a cette affaire. Ón mande de Saint-Pétersbourg au Temps : Le comte Bobrinsky a déposé une interpellation è. la douma sur lés procédés des autorités allemandes a l'égard du capitaine Poliakof. Le parti nationali te exige le retrait des commandes navales russes confiées aux usines allemandes. La Novoie Vremia declare : L'Allemagne se moque de la qualité' de sujet russe et de la dignité d'officier russe. Le nouveau materiel d'artillerie On mande de Berlin au Temps : L'empereur a assisté mardi au polygone de Kummersdorf prés de Berlin è des experiences faites avec le nouveau materiel d'artillerie devant la commission de controle de l'artillerie. Encore une affaire d'espionnage On mande de Berlin au Temps : Un Luxembourgeois qu'on dit être l'ami de la bonne d'un officier, a été arrêté a Metz sous l'inculpation d'espionnage. Au parlement d'Alsace-Lorraine Dams la discussion du budget, a. la première chambre, M. Koe-fTel rappelle les derniers incidents causes par un défaut d'accord existant de longue date. Il conseille la moderation et un travail pratique se donnant pouir tèche une association pins étroite a la culture allemande. M. Blumenthal regrette qu'on r/ait pas encore renonce è. l'intention de créer des lois d'exception. M. Ruland declare o.u'aiprès Téchec de la geiTnanisation on s'est rendu compte que le momen-t était venu de laisser La population suivre le cours intérieur de son développement. L'orateur conchit en reclamant un changement complet de système. M. Schwander profeste contre l'accueil fait è. la resolution relative a Saverne dans le reste de 1'Allemagne. ïl faut savoir le plus grand gré a l'ancien' gouvernement et au.statthalter, dit-il. de s'être refuses è demeurer au pouvoir aprèi un pareil affadblissement de leur autorité. M. Ruland fait remarquer qu'il n'a pas repro^hé au clergé catho?.iaue d'etre hostile a TAllemagne, mais qu'il a simplement dit que, maIheureusement, une partje du cleirgé catholique' soutenait le nationaisme. Puisse la Ligue répandre en France au-°-si la vérité. M?r de Bulach, coadjnteur de Févêone de Strasbourg, décla.re ne pouvoir défendre ce oui s'°st passé a Saver-ns. Dans le reste de rAflemagne, de pareils faits sesearaient. peut-être cependaint terminés pins mad. L'amour et la patience donmeraient de .neilleurs réstultats quie .^régkne de la nain -de fer. Le budget a été renvoyé a la commission. Chute morteiie d'un aviateur Le lieutenant Bontgard a fait une chute iu champ d'aviation de Frascati, en Lorraine, parce que sob aeroplane a capoté i Patterrissage par* suite de la position rrop verticale du gouvernail. II 9'est fracture le Gr&ne et n'a pas tardé a succomber. Le proces du lieutenant de la Valette Saint-Georges VEtoile beige a annoncé brièvemeni que le lieutenant baron de Iér!VaJette SaintGeorges comparaitra ven-dredi prochain levant le conseil de guerre de la 33edivision, a Metz. II est main tenant établi que l'incident initial se passa lé soir du MardiGras, dans un bal masqii#f Le lieutenant le la Valette avait dansé avec la femme du lieutenant Haage et a. cette occasion, il se laissa ailea- k des privautés excessives. La jeune femme se plaigflËt a son mari. mais celuici cnercha vainement a joindre son collègue pour lui demainder des explications. Le matin du mei'crédi, il se rondit au domicile du lieutenant' de la Valette armé de son revolver avec l'intention» de sp v>enger séance tenante, mais son adversaire était absent. Le lieutenant Haage alors, se ravisant, laissa" 'Urn Lillet avec une provocation». Le lieutenant de la Valette informa le colonel et;celui-ci convoqua un conseil d'honnaur qui jugea une rencontre inevitable Lei lendemjain matin eu^t lieu te duel dans le buis d'Orly. Le lieutenant Hadge avait demandé des conditions tres sévères : échange de balies è quinze pas jusqu'a mise hors de combat de I'un des adversaires, tir au visé avec pistolets ravés. Le conseil d'honneur fixa la ó^tan-ce a vingtcinq pas au pistolet non rayé et échange de trois balies, tir au jugé'. A la première reprise, le lieutenant Haage Jomba; il expira quelques instants plus -tard. Ajoutons que le lieutenant Laron de la Valette est le fils d'un general qui commanda jadis le corps d*armée de Strasbourg. L'honnête cité de Francfort Nous avons déja signalé que le rescrit du pardon general en matière fiscale s'est répercuté en différentes villes allemandes par de notables augmentations dans la declaration de la fortune et du revenu imposables La municipalité de Francfort, qui est la cité la plus riche d'Allemaene, avait ainsi escompté poar le prochain exercice un surplus d'envjiron un million de mark au pront de la cais&e municipale. Or, 1'admin^tration dés finances fait connaïtre rru'il n'y pas eu a la date du 16 mars de declaration complémentaire, qu'en [■"(faoitres fcermss a-ueun- cortt-ribuable 'n'a{ reconnn avoir trompé le fisc par insuffisance de declaration. On a même declare des revemis inférieurs, ce qui est attribué k I'acti-elle depression dn marché financier. Francfortsur-le-Mein peat done être appelée une ville honnêtè tive. Le droit de priorité de la Chambre ea matière de charges financiered interdit au gouvernement de laisser >le Sénat discuter la proposition de la commission. L'orateur declare qu'il" oppósera k la disposition concernant les ressources la question préalable, car il est bien certain'qu'il' ne s'agit pas ici d'un amendement propose au texte de la' Chambre. Il s'agit'd'un texte nouveau propose sans 'droit par la commission. M. J. Vandmpeerebóam.--Si vous croyeg la mesure bonne pour les ouvriers, pour-quoi chercher a. lui opposer une objecifoa constitutionnelle ? M. Dufrane, passant a 1'exainen du prö-jet, étabiit un par allele entre le texté voté par la Chambre et celui de la 'commission. Il s'attache avec ïorce a montrer qtueê'ést le texte de la Chssnbre'qtii "doii Sire maia-tenu. .---J^j- il fait remarquer. qtfimposer aux ouvriers la preuvê qü'ils?5ht quitte la müie pour motif de santé, c'est mettrè. a' leur charge une preuve souvent impossible pour eux. Et puis, en exigeant que les deman-deurs en pension soient dans le besoin, on méconnait l'esprit du te^tè voté par' ïa Chambre. Celle-ei n'a pas fait une {oi d'as-sistance; elle a réglé une question d'inVè-lidité. L'orateur montre. que les ministres deputes ont voté a la Chambre un'texte öü'un ministre sénateur vent modifier a Ia Chambre Haute. Que signifie'cette comédie ? Af. Wiener. — Si nous votons le té^tede M. Hubert, nous aurohs,une crise:ink^ térielle 1 A droite : N'en ayez pas souci! A gauche : Nous perdrions M. riubert.?». M. Hallet. -— On ne saurait' avoir, pis l g Af. Dufrane insiste éioquemmentVpour que le projet de. la Chambre soit vote..;'(Très\. bien I sur les bancs socialistes.) :" * ^ M. ie ministre. Hubert. — YöÜfr' sépVaAque je suis ministre... A gauche. — Hólas! .iÈ£t:& M. Hubert'...^;.,, jamais je n'ai nencoii-tré le parti-rpris qu'on-a deployé au-cë-ü^: de la discussion de ce projet'."- ön a; voté è la Chambre/une disposition, inao-plica--ble;. mon ■devoir est de le dire aü Sénat et de .Cherclier avec lui a repairer re^rè'ip. •' commise par la Chanihrel ! Or, que voyons-ifous t Nous votoiis lagauche soeiaiiste.-e-sL^er ie vote -ciii texte_ • de La Chambre, quitte .a f aire' uaWn^iiveloi afin de pouvoir l'appliquer. fet-^ N--rieux ?uüüi On nous représente |:ó

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