L'étoile belge

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s.n. 1914, 22 April. L'étoile belge. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7d2q52gn2p/
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*iï±&*k&üiï*ÜU±iÈtf^ €3Se suolXl&&, 3^° na Baromètre du 22 avril henreg Temper, moy*« Maximum de la Minimum de la. Barpmèt.. !e 21, Quantité d'eau de 8 a 8 h'«, Observations Temperature, Baromècre. Humidité(lOO=s Vent dominan Déclin. ma?n. EphémérUHes Soleil: lever, 4h.35 '^RIXDEUABONNEMENT r . POÜR BRUXELLÈS ; pan : 12 fr.; 6 mois, fr. 6.5©; S mois,fr. Sot* :ÜPOÜR LA PROVINCE if^ffv r Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr.' « ^BUREAUX: rue des Sables, 13, ouveits de 9 a 16 K J \Xn province ilsuflïtderemêttre leprisode Vabonnemmt au faeteur{ ttórnestre. .France. Angleterre, Allemagne et l qfp] par trimj tons pays de l'L'nion postale. J * } payable ci'avanc% IlollanUe, 7 fr. — Grand-Duchê, 6 fr. j mandat-pöste eenfimes Ie numero f ANNONCES: 45 craesla ligne: minimum 4 licmes, fr. 1.60. Les annonces remises avanc 2 heare? a T Office de Publicité, , 36, rue Neiive, paraisserit. Ie soir même. norm1», Ie AL 9'3 veüle, 22 -t nuit, .V&M è&h., TTO'»»i prles24h„ öIBm') demicU ; 21»: hum. ahsol:). 5:: faible, var-u' pow' le %2'avril , Lune: lever, . 3h.3:: coucher^ 15 fy.-52 Previsions de l'Insticnt météorologique: vent SB. faible; 'tegu. Service des malles Ostende-Donvres Etat de la mer, Ie 22, a 4 heures: calme r-pi jL*ïnier,veflnfcMön amépicsiïne sns Mo^ïfjue Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE i t r ti ö ; t . V^iJe sort en est jeté. Les Américains front interven ir au Mexique. Ge n'est pas s pour faire la guerre au Mexique, mais pour obtenir reparation de l'offense 'föjat0au drapeau américain nar Ie general Huerta, que les États-Unis considered comme un aventurier et non comme Ie chef d'Êtat du Mexique. ' Ce qui arrive aujourd'hui est Tabouiisspment de la politique suivie par le président Wilson a l'égard du Mexique öu plutöt a l'égard du general Huerta.Le.président Wilson a cru devoir traiter ie-'general Huerta comme un usurpatètir. It est bien' vrai que Huerta n'a pas été régulièrement élu président, mais Oh se trouvait en presence-d'une situation révolutionnaire. Et puis en quoi eeïa r^firardaitil les États-Unis? Les Ètats-tJnis ontils mission de veiller au 'iöncti^^^^mp-nt rëerulier des institutions clans les autres républirmes ? Gela éqniVa"^^ni4 ?, ïWo**1'clement Q^m controle 'des T^fif^Unïs sur Ie contJnrtnt américain. Estce que d'a il leurs, M. Wilson n'a pas reconnn récemment le nouveau president dn Pérou arrive aupouvöir -h la snit* d'un Tnnnvp.fpp-Tit séditieux ? Tl est binn vt"»' rmp ]a Meyi^ne oe.cupe un e situation particuliere vis-a-vis des Ëtats-TTnis. Tl ^n o«*t le voisin immédiat et les troubles qui s'y produisent proyocniAnt mv> nerturhation dans les provin^s doc5 tttnts-Tmis limitrophes du .Mexique. T)*> nlns, les fötats-n^0ont de f rnndl^mtéWHs an Mp"vïrme. Tls y exploi>ent> dps chermns de f er. des mines, ÏTautr^ in^Lctpioq x^e canital américain fnveaf-i dnns des entrepri^ps mexie.ain"s represente r»1^i°nrs milliards. Enfin la Vie rn£m.o dp<? citovens 'f^^^%^0s étahlihli^:Ssi Mexique courait des dangers. Tont eela imn^oojt aux États-Unis une ■l^MrM^^^^1d'ailieurs mip la situaiïon'^p'f^t rani^pment amélior^p et aue lV^^#^-^^s'taFri4-^;être rétanü si le pr^^idonf wV<?n^'^avnit nas adöpté une attitude HTi.6^1n4fi l'écrard <]u general Huerta. "Rien^tril^ evïfasspnf ^e prendre part! nonr •'leJsMnsurffés. les Etats-Unis n'ên favorisèréntpas moins, en fait, ces '■derniers, qui -trojiverent au surplus de pnissants appuis auprès de certains groupe? financiers américains. De sorte .que le refus de-reconnat+rp'Huerta abouti.t è prendre part'i nnnr les chefs insur'$% dont la p-lupart sont de véritabies sasBËt liiès elections legislatives du 26 avril Le nombre des oandidats fjÊS Les déxjutés nouveaux '«^■» ■•■■-''ffiii'/^.ï^?3 Jj^Mardi 'fè mïnuit expire •• le délaï imparti••«tix candidats aux elections legislatives du '26 avril prochain pour la declaration deleurs candidatures.gw \ A rheure-présetite, il y a 2,448 caadidaitüres déclarées pour les 602 sièges que jeömprëndra ia nouvelle chambre. On sait ■ën effet que celle-ci aura cinq sièges de plus que celle qüi s'en va. < On peut constater que la moyenne des j candidatures est de quatre par siège. Dans tune Détail curie^üx, dans le département deia HauteLoire. qui a quatre deputes, trois'des sortants ne se représéntent pas. Dansles PyrénéesOrientales, qui en'ont égaietoent quatre, cleux rèhoz^icexit a se représenter.-*^' On prévoit que dès maintenant le nom, bre'dés membres nouvt»aux devant entrer y.dans la future chambre. sera au moins de 5soixantedeux, sans . compter les nóuveaux sreprésentants.qui viendront remplacer.les ^Sortants qui auront été» évincés par le corps : électqral. j En effét'ën. dehors'des 43 membres dejvaht "remplacer les sortants qui ne se re1 présenten*'pas,.-il y.aura-dix nóuveaux tilltulaires pour les sièges- itouvellement créés fè, raisón de' raugmentation de la population. } D'autre part, il y a douze sièges vacants jdans ia chamqre qui.s'en va. vacances resultant de' nomination au sénat, d.écès ou f 'demission. ) Sur les. douze sièges vacents, trvois apipartenaient è des deputes déicédés o j devejnus5.énateürs--; ce sont ceux de Cai^cassonsie, Domfront et Auxerre, q'ui sont suppri}més} en raison de rabaisseinent de la poipulatipr».: il reste detix sieves supn.nmés, ceux de Reaunp et de Bergerac,' ou lei- deux tiéputés sortants de la double circw.3cripBtion Tl y aura done finalement comme preJmier contingent de deputes nóuveaux les »3 correspon.dant aux depute?, renoncant Jpu mand;rf't,.;;lés'l'0 corresnondant aiix s\'ètees nöu^éuémèiit créés, et 9 correspondaK-t jaux -sieges actueJ&ment vacants par dé\- bandits n'ayant jamais praliqué d"aulre métier que ie brigandage. Le general Huerta devait d'autant plus s'efforcer de ne fournir aux Etats-Unis aucun motif de plainte. Il leur en a malheuren sement donné beaucoup. Le plus grave fut l'incident de Tampico, oü un officier mexicain arrêta arbitrairement des marins américains. Huerta fit, il est vrai, des excuses spontanées, mais qui furent jugées insuffisantes par les États-Unis. Couxci adressèrent finalement un "Uimatum a Huerta, exigeant vimrl-et-un conps de canon comme salut au drapeau américain. Huerta réclama des États-Unis Tengagement écrit qu'ils répondraient a. cnsalut. G'était une insolence si manifeste que Ton se demnnde si le general Huerta ri'a pas. de propos délibéré, voulu forcer les États-TTnis a. intervenir, dans Tespoir que cptte intprvpnfion étrr"^Nre referait l'nnion entre Mexicains et metlrait fin, par consequent, a la guerre civile. Getespoir, en tons cas, est vain. Les insunrés mii s'intitulent constitutionnalistes déclarent ^"Mk resteront n en tres. Les autres, et notamm^t Zapata, ne demandent sans . dont^ mi'è. pouvoir continu er leurs brigandages. L'intervention américaine va done se produire, a moins que le general Huerta, aui a pu croire jusqu'ici k un bluff américain, ne Qo decide a la dernièreminute a accorder satisfaction aux États-Unis. La chambre des deputes a approuvé, a une majorité énorme, le message de M. Wilson et l'approbation du sénat est certaine. ■ Ce n'est pas la guerre, 'declare M. Wilson dans son message. Ce n'est pas la ernerre parce qu'il n'y a pas de declaration de guerre, et il- ne peut pas v pn avur nni^nup Ips Ftnt<?-Unis ne considèrent pas Huerta comme une autorité legitime. jS'est une sorte d'ö^ération de poli ee. Ma is persOiin-e ne sa u ra if-prévoi r les déveinpnements que pourra prendre cette operation. IT ne s'agit pour le moment que d'occuper le f'^r4de Tampico et de hinrrner les ports, mais le président Wilson pr^voit lui-même un conti it arme.. g|p Étatq-TTnis pen vent done être entmtpés et seront vraisemblablement entratnés dans une veritable guerre. Et il n'est pas dit que tout le peuple mexieain ne se lèvera pas alors contre eux. Souhaitons encore que cette terrible éventualité ne se realise pas. cès, démission ou passage au sénat; soit au total 62 nóuveaux deputes^ On pense généralement qu'il y aura de 90 è. 100 sortants évincés par le corps electoral : de sorte que finalement la chambre future contiendrait environ 150 nóuveaux membres, soit le quart de son effectif total. Disons enfin que d'un premier examen de la situation electorale dans les dépjtrrements et è. Paris, il semble résulter que le nombre des ballottagas sera assez élevé. L'assassinat de M. Galmette Interrogatoire de Mme Gnillaux j M. Boucard, juge dlnstruction, a fait subir mardi 'a' Mme Caillaux un nouvel interrogatoire. Le juge donna tout d'abord connaissance a. Mme Caillaux de la deposition d'une de ses ancienpes domestiques, la femme Tiraux, qui déclara avoir toujours constaté. que l'accord le plua- parfait régnait dans le ménage. C'était, dit-elle, un mé nage modèle. Elle a ajouté que Mme Caillaux ne M; Boucard a interrogé Mme ..Caillaux sur l'heure a laquelle elle s'est rendue, le jour du crime, dans un bureau de placement pour engager une cuisinière. Mme Caillaux pretend y être allee vers 2 h. 30, tandis que la directrice du bureau affirme que ce fut vers 4 heures. Interrogée au sujet de ses 'visites au Crédit Lyonnais, Mme Caillaux répond qu'elle est allee chercher divers papiers et notamment Fagenda sur lequel M. Caillaux inscrivait les visites qu'il recevait au ministère. • M. Boucard aborde ensuite la question relative au dra.me et demand e a Mme Caillaux certaines precisions sur la facon dont elle manoeuvra le glissoir pour faire pénétrer la première cartouche dans le canon. Mme Caillaux, fatiguée, ne répond pas immédiatement a la question et le juge suspend un instant l'interrogatoire. A la reprise, M. Boucard se fait expliquer par Mme Caillaux comment elle fit manoeuvrer le glissóire du browning. Mme Caillaux affirme n'avoir poussé le cran de süreté qu'en entrant dans le cabinet de .M. Calmette. Elle explique ensuite au juge pourquoi elle redoutait la publication des lettres que lui écrivit M. Caillaux. C'étaient des lettres intimes. Tl lui rêp'ugnait de voir des intimites livrées è la pubMcité. Sa reputation aurait pu être atteinte, n^ais elle voudrait cependant que ces lettres sö.ient livrées aux débats» et que la justice füt t>n leur possession, car elles n'ont k aucun cfö^rè le caractère inconvenan-t qu'on veut bien leur attribuer. En terminant, Mme Caillaux a renouvelé son affirmation qu'ellè" ne voulait nullement tuer M. Calmette. Ül.le voulait seulement obtenir la promesse \?u'il ne publierait pas les lettres intimes etMaire cesser le scandale de la campagne qu'il avait entreprise. L'interrogatoire prit fin sur ces mots. Ce sera probablement le dernier. Ace? 'snt d'autömobile Une voiturette participant a'une course de tourisme, conduite par M. Ménard, accompagné 'd'une dame, a capoté prés de Limoges - par -suite de la rupture d'une roue avant. Les deux voyageurs pris sous la voiturette ont été assez sérieusement blessés.. Un obus entre et éclate da*»s une chambre a coucher . Un étrange accident s'est 'produit mardi matin a Auteuil. Il n'a causé heureusement que des dégats matériels. A 7 heures du matin, les époux MellisSimm, qui occupent au n° 79 de la rue Erlanger un appartement au cinquième étage, furent reveilles par un fracas épouvantable. La persienne en f er de.la fenêtre de la chambre a coucher, les carreaux et les rideaux avaient été traverses par un projectile qui était venu briser la cheminée en mai'bre. Au milieu des débris se trouvaient des morceaux de fonte et de cuivre. L'enqüête établit qu'il s'agissait d'un obus d'essai de 37 millimetres. L'obus semble provenir d'un canon de campagne d'un fort, ou d'un canon monté sur un aéroplane ou une machine aérienne- qwelconque. :ön suppose que le projectile a été firé des hauteurs de Clamart. •XLEMAGNE A Gorfou Coii/trairenient aux précédentes dispositions,^ chancelier de ' 1'empire prolon^era^" de quelques jours son séjour a Corf ou. ,11 compte ensuite rentrer directement a Berlin oü il est attendu le 27 courant. Arrestation d'un bourgmestre escroc On a arrêté mardi le deuxième bourgmestre "de Köeslin, nommé Alexandre, lequel s'appelle en réalité Henri Thormann, agg de 32\ans, ancien fonctionnaire subalterne, qui. avait été condamné a dix-huit mois de prison pour escroquerie. Il n'avait purgé qu'une partie de sa peine et était parvenu, au moyen de faux papiers, a deven.ir magistrat a Weissenfels, puis a IBromberg. Dans cette dernière ville il avait épousé la fille d'un haut- fonctión^ naire de l'Etat. Au mois de décembre der| nier il fut choisi comme deuxième bourgmestre de Koeslin. Une ancienne *maïtresse, a laquelle il avait jadis extorqué une somme de 2,000 mark, porta plainte contre lui parce qu'il lui rénondit par des menaces lorsqu'elle lui réclama les 2,000 mark ap-rès- son mariage. En examinant |la plainte, les autorités . concur^nt des dou-ftèsSurM person na lité d u dénx-ièm e- li eu rg~ mestre^UriB enquête fut ouverf"-"^ permit de démasquer l'escroc. (( ...Sed l*x » Le jour de Paques un enfant de six ans étai$ tombe dans le Speyerbach, a Spire, et U allait infaillibi- ment'se noyer quand ur» soldat s'élanca a son secours et réussit, au. péril de sa vie, è. le ramen er sur Ta rive. Bien enten du les autorités adminxstratives s'occupèrent de ce sauvetage et elles signal éren tie soldat a son corps pour lui faire obtenir une recompense. Mais au, regiment on établit que le sauveteur s'était trouvé a Spire sans autorisation. On- lui infligea trois jours de salie de police. Maintenant que la faute a recu sa sanction disciplinaire rien ne s'oopose plus a ce que le sauveteur recoive la recompense due a son courage et a son dévouement. Le centenaire des corporations d'étudi nts L'Union des corporations d'étu^iants allemands a decide de célébrer a Iéna le centenaire de leur fondation. Ces festivités, auxquelles on donnera un éclat particulier, auront lieu a la Pentecóte de 1915. Elles comporteront des banquets (kommers), des divertissements sportifs et artistiques et un voyage a la Wartbourg, suivi de l'inauguration du nouveau batiment corporate a Eisenach. Toutes les universités de langue allemande seront representees et la plupart des universités étrangères enverront des délégués. Quelques détails seront de circonstance sur les corporations d'étudiants qui jouent un röle important dans la vie publique allemande. Dès 1795, Fichte, le père de 1' « idealisme transcendental », avait tenté la fondation d'une association générale des iétudiants. Elle se réalisa seulement le 12 juin 1815. L'association admit toutes les corporations ayant mêmes us et coutumes univérsitaires (komment), les mêmes principes chretiens et allemands, rendant raison les amies è la main, mais adversaires du duel injustifié. L'association prit une rapid e extension quand les corporations de léna eurent invite" to ute§ les autres corporations a la grande fête de la Wartbourg le 18 octobre 1817. L'année suivante elle fut definitivement constituée. Mais en 1819, a la suite de l'assassinat de Kotzebue par l'étudiant Sand, l'association fut dissoute. Elle se reconstitiia par la suite sous le nom de « Jugendbund ». En 1840, elle se partagea en deux groupes (Germanen et Arminen) ayant pour objectif 1'unité nationale allemande mais par des chemins différents'. En 1848 furent abrogées toutes les mesures restrictives de l'autorité et dès lors la liberté d'association des étudiants allemands fut garantie. L'enlèvement de la Javanaise Mardi . a commence, devant la seconde chambre correctionnelle de Berlin un proces qui formera l'épilogue d'une affaire des plus romanesques. •Il y a une vingtaine d'années émigra dans les Indes néerlandaises un jeune raédecin allemand, le docteur Gorodiski, qui devint l'ami et le conseil d'un sultan. Ti épousa une belle Javanaise, dont il ent deux enfants, Jean et Ae-nès, maintenant agés de '12 et 14 ans. En 1909, le médecin divorca et, comme en même temps il se brouilla avee son ami princier, il revint en Europe avec ses .deux enfants et une importante fortune. Tl s'établit k Berlin comme rnédecin-dentiste et se trouva en relations avec une familie Holzke, qui avait deux fill es. Entre ces deux filles, le médecin et ses deux enfants, il y eut bientöt une'étrange amitié mystique qui se manifesta par des extravagances et surtout par de grandes dénenses. Le docteur Gorodiski se trouva bientöt ruiné et il décida alors de se suicider. D'accord avec ses deux enfants et le<* deux filles Hnlzke, il choisit pour ce projet la nuit de la Saint- Sylyestre 1912. Le>.j^ojet,|st mis a execution en presence des. quatre enfants. Quand minuit aprrècha, l~ainée des filles Holzke dut se mettre au. piano et executor le Largo de Haeudel." Au coup de minuit, tandis que les- eïócheg se mettaient a sonner, le docteur Gorodiski se tira une balie de revolver dans la tempe. La première fèmine du. médecin, qui avait épousé entrètemps tin riche planteur allemand nommé Menke," fut avertie de ce décès. Elle confia la. gard e des deux enfants aux époux Holzke en attendant son retour en Europe, qui survint en mars. Les époux Menke allèrent se fixer a Londres, mais ce fut en vain qu'ils tentèrent la restitution de la fille ainée Agnès, dont ils étaient devenus les tuteurs légaux par un arrêt de justice. Lés -épóux Holzke se livrèrent en même temps a des manoeuvres de chantage contre les époux Menke et leur réclamèrent une somme d'une dizaine de mille francs.,La justice.fii*t:saisie d'une plainte, mais les . époux' Holzke. disparurént alors, en emmenant Agnès Godoroski. 'Il fallut plusieür's mois pour les retro u ver. Les accuses sont les ep'oüx Holzke et leurs deux filles. Le-par'quet a relevé a leur charge l'enlèvement^ d?A'ghès, différentes manoeuvres de chantage et des détournements. Pres de cin quant e témoins seront entendus. A LA CHAMBRE DES COMMUNES Incident a projios de l'Ulster M. Bonar Law a demandé au président du conseil si une enquête jtidiciaire doit être ordonnée sur lés mouvenients naval-s dernièrement pröjetés par le gouvernement reiativement a l'Ulster. . M. Asquith répond, au milieu des acclamations et d'une • contre-man-ifestation, qu'ilrepousse ceifte ''question. 11 ajoute qu'M saisira le plus tot possible l'occasion d'une discussion, si M... Bonar Law porte 1'accusation form elle que le gouvernemnt a organise un confiit armé dans le but de provoquer un soulèvement de l'Ulster. M. Bonar Law réplique que les collèguesde M. Asquith au ministère ont déja faitde fausses declarations; (Acclamations. Tumulte.)^WU' M. Asquith insiste a nouveau pour que 1'opposition discute 1'affair e devant la chambre. M. Bonar Law. — Si M; Asquith n'a rien a cacher, pourquoi refuser l'enquête. M. Asquith réipond que ces allegations sont dirigees contre llhonnèiir des ministres et devraient être pórtées ^yla connaissance des Communes. (Approbation, protestations.) i M. Bonar Law termine en disant qü'"ii attendra la publication des ddjctiments dfficiels revises avant de -d^guter la ligne de condnite;a sutvre: * AUTRICHE-HONGRILr La santé de Francois-Joseph Amelioration Le bulletin suivant a été publié' mardi matin : « La légere* amelioration survenue lundi persiste heureusement. La nuit a été bonne. L'appétit est satisfaisant. L'état general est bon. L'emperèur s'est leve a 4 h. du matin II a accordé les audiences habituelles. » D'autre part; de source p.rivée, on annonce que l'état de l'emperèur est béauöoup meüleur' tpie lundi et dimanche. Le monarque va déja d'une chambre a l'autre. Il a recu la visite de l'archiduc FranQois-Salvator et de l'archiduchesse Marie Valérie. La Correspondance Wilhelm de Vienne regoit de souree privée les renseignements suivants de Schoenbrunn :; L'état de santé de l'emperèur était heureusement bon mardi matin. Il a passé une bonne nuit et, comme la veille, il. a dormi plus longtemps que d'habitude. Il s'est leve a 4 h. 1/2 du* matin et s'est senti frais et dispos. La temperature était mar-, di matin de 36°4. La fièvre a done oomplè-, tement disparu. L'emperèur a pris :.son petit déjeuner avec appétit. Tous les symptömes tant généraux que locaux indiqueradent qu'il n'y a pas lieu d'avoir des craintes, d'autant plus que l'état des forces est tres favorables. Les journaux viennois de mardi soir sont unanimes a constater qu'une amelioration sensible s'est produite dans l'état de santé de l'emperèur, et que cette.amelioration s'est maintenue toute la journée en s'accentuant. Les drames de la montagne Un commis de magasin nommé FélixEnglaender avait entrepris une excursion dans la montagne Untersberg (Duché deSalzbourg) avec un équipement insuffisant. Comme il n'était pas rentré a son höteli.une expedition de secours se mit a sa recherche et finit par le découvrir aufond d'un ravin, grièvement blessé.- Les: sauveteurs l'avaient presque retire de sadangereuse position, qüanctpla corde.a la-q'uelle- on 1'avait attaché se rómpit. Le malheureux fut précipité dans une gorge rocheuse profonde de plusieurs centaines de metres, d'oü jusqu'a présent il- a été impossible de le retirer.i'j&tJÊü SUEDE Le résultat des élecnöns D'après les^ derniers travaux de verification, les résultats obtenus. par les divers partis aux elections pour le parlement sont les suivants : droite, 79 sièges; libéraux, 65; socialistes, 70. La-droite gagne 21 sièges et en perd un ; des libéraux en perdent 28, les socialistes en gagnent 12 et en perdent 4. La santé du rel On a publié mardi inatin le bulletin suivant : Les forces du roi augmentent chaque jour. L'appétit;est bon. Le roi p" ^'jj^ bien la nourriture qu'il prend. PEÜSE Un officier suédcis et un officier persan tués par des pillards Selon' une information p-arvenue mardi a Teheran, l'instructeur suédois, comte de Lewenhaupt, a été tué-jdans le voisinage deHamadan. Ui y- a quelques jours, des détachements, comprenant environ deux cents gendarmes, quittaient Hamadan, . Kaswin et Teheran pour se réunir dans les environs de Hamadan dans le but de s'emparer du repairs d'une bande de officiers persans, se rendit au village de Zeune-quinzain-e de jours par.un officier suéddis. Un petit 'détaeïvemenU, sous les or- dres.du comte de Lewenhaupt et de deux officiers persas, se rendi fau village de Zeliu. A son arrivée, il fut accueilli par.une fusillade nourrie. Le comte de Lewenhaupt et un officier persan furent tués.. Le second officier persan fut .blessé grièvement et suocomba la nuit suivante. Le dévou.ement et l'énergie des instructeurs suédois soulèvent une viveadmiration parmi les Persans. Ml?iiits SaF' IlllS Exigences austro-hongroises au sujet de Salonique De notre correspondant de Salonique : Dans'les milieux politiques* on est tres inquiet des pretentions formulées par le gouvernement autrichien sur:Salonique et qu'on considère comme excessives. Voici en effet les dernandes présentées a Athènes par les délégués austro-hongrois : 1° Creation dans le port de Salonique d'une zone libre comprenant la station actuelle du chemin de fer, le port, des magasins pour les grassesmarchandises, situés dans le rayon limitrophe de la station, et du port, ainsi que les terrains- pour.l'agrandissement futur de la station et du port. 2° Liberté de transit direct et indirect. Celle-ci ne toucherait pas la question d'une franchise d'importation en tant qu'il s'agit" d'une consommation locale a Salonique. 3° Expedition des marchandises en transit via Salonique. Tous les travaux que le transit exigerait, tels qu'emballages, réemballages, etc, seront faits dans les magasins de grosses marchandises sous le controle douanier. 4° En vue de la protection de ses interets commereiaüx, l'Autriche désire être consultée sur toutes les questions concernant l'aménagement, la réglementation et Sexploitation du port libre; le gouvernement grec lui prêtera done son concours d'une maniere générale,notamment en ce qui concerne 'les mesures a prendre pour l'agrandissement du port, la creation de 5° Engagement' de prendre en consideration l^^emandes de l'Autriche relative'ment' .-aüx -emplacements de mouillage des navir^s, aux'magasins de transit, aux hangars 'dans la zone libre du port, a l'usage des rues et au prolongement des voies sur le quai.- Telles sont les principales revendications autrichiennes sur notre ville que les milieux grecs trouvent exagérées. Les troupes monténégrines \. franchissent la frentière albanaise- D'après des informations reeues a;§eur tari, les troupes • monténégrines ont" franchi le 19 la frontière et occupé Velëtiko et Protrosi (Öastrati). Le gouverneur a envoyé des officiers sur les lieux afin de constater le fait et en a référé A la' commission internationale. Le prince de Wied se ferait proclamer roi Le bruit court a Durazzo que le prince de Wied aurait Tintention de se faire proclamer a bref délai roi d'Albanië. En Albanië — Démission d'un ministre On appelle vingt mille hommes sous les armes. ' Le ministre de l'instruction publique, docteur Turtulli, a offert sa démission, qui n'a pas encore été acceptée. - Le roi a convoqué lundi soir le président du conseil, les ministres et les conseillers du cabinet pour examiner la situation générale et regier la question épirote. Le conseil a examine l'opportunité d'une action militaire .en Epire. Une nouvelle reunion a eu lieu mardi matin a laquelle assïstait Essad pacha.' IL a été decide d'appeler 20,000 hommes sous les drapeaux. Le ir^adu président Wilson au congres américain Le président declare qu'il considéra de son devoir d'appuyer les reclamations de 1'amir al Mayo et il demande au congres d'approuver la ligne de conduite a suivre. Le gouvernement ne sera en aucun cas forcé de faire la guerre au peuple mexicain. Le general Huerta s'est arroscé le pouvoir par des procédés qui n'ont aucun e justification et cela dans une partie seulement du Mexique. Si un confiit armé se produit, il sera dirigé uniquemeht contre Huerta et ses partisans afin de permettre au Mexique de rétablir ses propres lois et son propre gouvernement. Le gouvernement souhaite qu'il n'y ait pas Öe guerre et assure que les Etats-Unis ne veulent en aucune facon avoir la haute main sur les affaires du Mexique. Le seul sentiment que nous éprouvons pour le peuple mexicatn est un sentiment de profonde et sincere amitié. Le gouvernement mexicain a le droit de regier ses affaires intérieures comme il Tentend. Nous désirons sincèrement respecter ce droit. Il ne sera pas nécessaire de compliquer gravement la situation actuelle par une intervention armee si nous y faisons face avec sagesse, fermeté ei promptitude. En consequence, je viens vous demanderd'approuver que j'emploie la force armeedes EtatsUnis de telle facon et dans telles proportions que cela pourra être nécessaire a Teffet d'obtenir du general Huertaet de ses partisans qu'ils reconnaissentpleinement la dignité et les droits desEtatsUnis même au milieu de la situation pénible qui règ-ne actuellement au Mexique. Il ne pourra y avoir dans nos actesune idéé d'agression, une idéé de conquête egoïste.ti$li Le président, après la lecturr.;''^. son message, a quitte la chambre'-' >-- ."'ieu. d'une tempête d'acclamations.. La resolution scumise au congres américain Ensuite a été déposée a la chambre des représentant-s la resolution justin ant l'emDloi de la force armee des Etats-Unis pour faire exécuter de force a Tencontre de Huerta la demande des Etats-Unis. «Il est résolu par le sénat et la chambre des reorésentants, assembles en congres, que le président des Etats-Unis est justify a employer laforce armee des Etats-Unis pour imposer a Huerta reparation sans equivoque en vers legouvernement) des Etats-Unis pour Taffront infligé k ce "gouvernement par le general Huerta et ses représentants. » La chambre vote la resolution La chambre des représentants disente Tordre du jour approuvant la proposition de M. Wilson au sujet du Mexique. ' JiL Campbell declare : Il faut se demander, si après avoir supporté longtemps le massacre d'Américains dans le Nord du Mexique, Tarrestation de quelques marins sunirait a decider la guerre avec ses affreuses consequences. jM. Murdock, progrtesiste, promet au président Tappui de son parti. Il dit que Tordre du jour f era connaïtre au monde entier que le drapeau américain doit être respëcté. Il ajoute : Je suis las d'attendre et je suis heureux de la" decision du parlement de mettre un terme a la politique d'attente. (Appl. sur les bancs démocrates.) M. Mann se plaint de ce que M. W.lson dpnne des ordres au congres. Cette declaration, ditil, est une declaration de güerre. C'est aussi, déclare-t-il, TAmérique se ralliant aux exces des troupes.sanguinaires ,du Nord du Mexique égorgeant les hommes et violant les femmes. M. Underwood répond au nom du gouvernement. Il regrètte les vues exprimées par M. Mann. Le président, déclare-t-il, ne demande pas au congres de voter la guerre mais d'appliquer sa politique en inslstant pour qu'on respecte le drapeau. M. Underwood espère que tous les partis donneront leur appui au président et il rappelle que les démocrates ont soutenu leur président Mac Kinley au moment de la guerre avec TEspagne. :La chambre des représentants a adopté par 337 voix contre 33 la resolution approuvant le message du président Wilson. Le sénat a ensuite commence la discussion de cette resolution. Le sénat arvéricain approuvé M. Wilson Le sénat a leve sa séance a minuit 28. Il s'est ajourné "jusqu'è, mardi midi en raison de Topposition faite a la formule ramenant la question au cas particulier du general Huerta, dans Tordre du jour approuvant Tattitude du président Wilson. On a propose de substituerun autre ordre du jour donnant au 'président une large autorisation pour agir contre le Mexique. Le sénat américain a discuté mardi la resolution suivante qui a été adoptee par la commission des relations extérieures : .« En raison des faits contenus dans le message du président au congres concernant certain affront subi par les EtatsUnis au Mexique, nous estimons que le .président'--- est'j üstifi'é a employer la force armee pour obtenir une franche reparation de eet affront;, mais- enjnême tenjjjïftjious tenons a proclamer que ceci ne constitue nullement un acte d'hostilité vis-a^v-is du peuple mexicain. » Les sénateurs qui.soutiennent le gouvernement ont consenti a effectuer divers changements dans la nouvelle resolution après une conférence avec les secrétaires d'Etat a la guerre et aux postes et télégraphes. Les préparatifs militaires des États-Unis Une dépêche de Tampico, recue par télégraphie sans fil, annonce que les navires américains sont en route pour cette ville. L'amiral Badger et les membres de son étatmajor vont employer la journée a preparer un projet de campagne provisoire. Ils ont envisage la possibilité d'un débarquement. On s'attend a ce que Tescadre arrive mercredi. Les forces envoyées par les Etats-Unis au Mexique comprennent 17,950 marins, 3,970 soldats d'infanterie de marine et 855 officiers. Une partie de ces effectifs a déja rejoint les cótes du pays voisin, Tautre est en route. 17,165 hommes ont le golfe du Mexique pour point de destination ; le contingent affecté au Pacifique est de 4,510 hommes.- Quarante-huit vaisseaux de guerre, et 867 canons sont dès a présent prêts a entrer en action. Les autorités militaires poussent les préparatifs avec une hate significative. On entraïhe les milices, qui se livrent a des exercices. Une fièvre patriotique semble s'emparer de la population américaine. De toutes parts on n'entend que Thymne national. Huerta promet de protéger tous les étrangers Le président Huerta a promis de protéger tous les étrangers, y compris. les Américains. La protection des étrangers par les Etats-Unis Une 'dépêche d'Esperanza (Mexique) en date de lundi, annonce que le consul des Etats-Unis a declare aux autres consuls qu'il avait recu Tordre de protéger les citoyens de toutes les nations, autant que possible. Les représentants des grandes puissances ont rendu visite au consul américain et Tont prié de leur donner les instruct ions nécessaires pour les transmettre a leurs nationaux. Munitions pour Huerta Le paquebot allemand Ipiranga est attendu mercredi a Esperanza avec une cargaison de mitrailleuses, 1,000 fusils et quinze millions de cartouches pour le gouvernement mexicain. Ces munitions seront expédiées immédiatement a la capitale. Les ordres donnés a l'amiral Fletcher ne concernent pas les vaisseaux qui entrent dans les ports mexicains. . De Washington : Le gouvernement a continue son intention de se saisir de plusieurs millions de cartouches qu'un 'navire allemand doit débarquer a la Vera Cruz et qui sont destines au general Huerta. L'amiral Fletcher a recu Tordre de saisir la douane de la Vera Cruz. L'ordre ne stipule pas qu'il -doit s'emparer du port, mais laisse simplement è sa discretion les meilleurs moyens d'empêcher le débarquement des cartouches et de 200 canons de campagne destines au general Huerta. Bruit de démission du cabinet mexicain De Berlin (sous réserves) : Le Berliner Tageblatt annonce de Mexico que le cabinet a démissionné. Declaration du générrl Huerta Le general Huerta a fait les declarations suivantes lundi soir : Il s'öffre a ga'rantir la süreté de tous les étrangers, y compris les Américains qui peuvent "se trouver au Mexique. Il saisira l'occasion de montrer au monde que le -Mexique et. soft gouvernement sont moralement civilisés. Il pensè que le président Wilson'a'été,-m-aI renseigné sur l'incident des marins.---arr e-tés. En fait, le drapeau américain h'était pas en jeu et: n'a .nullement été mêlé.:a cette affaire. Le general Huerta désire--qüe le peuple américain soit particulièrement persuade de ce point. Une garde de 12. policemen a été placée a la legation américaine au Mexicfus comme mesure de precaution spécialéïï- Voir plus loin nos Derniè* res Nouvelle? de la nuit. V\OA^\\\X\\AVVV\VVX\Vl\aVV'VV\'VVVVVVV\VV\'VVVV\*VV\\V FRANCE -M (Correspondance particuliere de rETCii.fi.BELiiitr Paris, 21 avrH. Comment voteront lee grandes villes H.faut considérer comme une certitude Torientation a gauche des campagnegJ.ïsL. faut aussi constater que les grands'-jour naux parisiens commencent a faire,''.sé/ rieusement, leur propre éducajapn élec. torale : Les envoyés spéciaux '^i'Matin du Figaro, du Journal sont reveiaus del Sarthe, notamment, en expriinant tdirplus ou moins franchement, leur sugpri: du sentiment vérifié chez les électien^ri: raux de M. Caillaux : Sentiment djndiöu rence a l'égard de ce qui se pènsS'étlse'cU dans la capitale, sentiment $6 défiarfrr aussi, voire de gourde hostilité. Le redacteur du Matin, avec t'alent d'.a|1: leurs, laisse deviner sa conviction de;lr é lection d'un homme que Ton pojfiV.aïfoque Ton devait croire perdu et qui:'ne«l?etait en vérité, ...qu'a Paris. Mais nous reviendrons la-dessïi?.-Voyons pour aujourd'hui comment se présente le tableau electoral des grosses agglomerations. Paris se privera peut-être d'un radical, ou deux, mais la banlieue, augniéntée, compensera, pour les gauches, le vote de la cité en en voyant a la chambre ;deux ou trois socialistes de plus. Ferdinand Buisson reviendra sürement. Je n'en dis pas autant de Painlevé ni de Groussier, l'un dès pères de la R. P. que la Qroite combat avec acharnement et que les radicaüx boudent, k cause précisément de cette R. P... Injustice du sort! , .En somme pas de changem-e^|Sgagsvla. Seine. A -Lyon reeul socialiste-et - avance radicale a cause du, senateur-maire. Berriot et d'AugaTgneur' 'qui tienhent réeflC*ment leur foule ouvrière. A Marseil^ resurrection peutêtre du vieil AntideBóyer qui pourrait battre le riche unifié Bouisson et reelection sure des modérés dan> la ville et'des avances dans la campagne :" A eet égard encore Marseille est un petit Paris. A Lille reprise de la grande lutte entre droite et extrême-gjjtnche, trois mille radicaüx servant d'arbitres. Au Havre, a Rouen, dans tout TOuest. progressisme et moderation. En Ere'fc^gne poussée laïque de plus en plus sérieuse. On doit penser, et cela a été dit déja, que les Bretons derniers venus a Marianne en seront un jour les plus acharnés, les plus obstinés soutiens. Nancy? Nationaliste.: lies Vosges, tout auprès? Radicales-socjaiistes, A Bordeaux ? Victoire.miOdérée dans Tensemble. A Toulouse, situation particuliere, droite et extreme gauche faisant pacte contre les radicaüx et La^ Dépêche jadis toute puissante. Un dernier mot : Les; villes, les grandes villes ont fondé la République et Tont imposée au pays. Les ruraux ayant adopté cette République, les villes 's'pff rent le luxe de Topposition. Que ïes ruraux ïachent ei ce sera le contraire. Pourquoi ? Il y aurait ia-dessus beaucoup trop a écrire. Mieux vaut observer sagement que cette f o is encore, comme en 1906 et en 1910, les paysans feront le nécessaire pour qu'on ne les emmène pas.» TAventure.Louis Maurice. P. S. — Il m'est arrive de malmener icimême, a propos d'une'« interview >» uncitoyen de .Montpellier qui m'avail gratifié d'une lettre d'injures. Le galant homme et excellent confrère qu'est M. Blaquières, directeur du Petit Meridional, s'eslcru vis'é. Il a eu tort et je lui declare spontanément que '« parlant a sa personne }j comme on dit au Palais, j'aurais employéd'autres termes que ceüx visant mon insulteur imbecile.L. Vi. t La visite nu rol et de la reine ISSS^ -fliBüietene a Path' Le depart de Londres Le roi et la reine d'Angleterre sont p^-tis- de Londres pour Paris mardi k 8 h.,40. Ils sont afiés du pal ais a la gare dans un landau couvert a 4 chevaux, escorte pja* les gardes du corps. Une foule énorme étai't massée devant le palais et sur tout le parcours jusÊpTa la gare. On remarquait beauooup de ï'rangais. La gare' était magnifiquement décorée.Dès leur arrivée, le roi et la reine ont étérecus par les principaux fonctdonnaires du ■ chemin de fer. Le roi a causé un instantavec le chargé d'affaires francais représentant M. Cambon, ambassadeur de France, actuellement a Paris.l ' Une suite brillanle accompagne Ies:souverains. Le roi porte Tuniforme d'amiral de lamarine britannique, la reine une robe grise.f Après' une courte conversation avec süEd. Grey, le roi est monté dans le. train ; royal, qui est parti au milieu des acclamations chaleureuses. L'embarquemeni a Douvres ■ . Les souverains anglais sont partis de Douvres pour Calais a 10 h. 32. ' L'arrivée i. Calais La ville de Calais a pris un air de tèU-. Les maisons sont pavoisées aux 'couleur^

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