L'étoile belge

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20 January 1914
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s.n. 1914, 20 January. L'étoile belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w66930qg1x/
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veii'e, ■??»*- ? "5 nOit» — .»>* a 8 4. 794**1 pr 24 h. tO*21*^ ie midi — $1 ?<..;;■* -7 num. ahsni. b ~$ BS 1>».V.'«1 p? te 2>'J janvier Lime.' tevcrp. 2u. !4 cone i tr. b\ i.,4j| ent N. a S.-B. £aible; b^atu />rfc OHtendd-lioavres I f f^ardi 20 janvier 1914 PRIX DE L'ABONIMEMENT: POUR BRUXELLES: rn an : I* fr.; 6 mois, fr. «.r»o53 mois, fr. X50 POUR LA PROVINCE: rn an : MS fr.; 6 mois, fr. tt.50; 3 mois, ft fr. BUREAUX : rue dos SmoIps, 13, ouvprti* Je9 a Id h. EnptiKince il suffit deremittrelrprixdetatonnementau facteur Edition G France. Angleterre. Allemagno et ti'Os p fa ue l'L nioii posiaie, HoUaiide, 7 fr. -- üran .-Duuiié. I fl fi» i Parttf mestre **• \ payable d'avnnce 6fr. J maDdiit>p0Sl6 65' auiiée. — JOT* 20 centimes to numero %B ANNONCES 145 e*** la ligne; mlriimum 4 Ifffnes. f r. 1.6a Les annonces remises avant 2 heures a i'Ofiica de Publicity 3U, rue Neuve, paraiaseut Ie soir uicme. SB Baromètre du 20 janvier ft laecBS'e-s Tomp&r. moy» M;tx(mum de ia \ inimum iï« a Bsirmnexr'» . 14*, Quant tó d'uau üf a S tl»" » Observations Temperature, fcaroiiietne. Huinidifë fl "I a» Vent domn mr l*t.c m iia^'iu. ü?j>A m>ndes Soleil: lever, M' 71l .15 eoucüer, l»!i. 1» Previsions de l'Observataire ^ V $ 4T%'ice dps nmlles Etat de la nier, 'e 20, a 4 heures: pea agitée ETRANGEK ***& fcc elaaneelies9allemanxl et ses adveiteaires Services spéciattx de 1TETOILE BELQB m H Vf SI 4 L'actuelle tension dans la politique intérieure de l'AUemagne devait natuvelleiuent donner lieu au bruit de la prociiaine retraite de M. de Belhmann llolivveg. On a parlé aussi du depart de $h de Jagow, secrétaire d'Elat aux affaires étrangères, et de celui de son adjoint M. Zimmerman. Ces bruits ont recu un démenti officieux. ce qui n'esl pas absolument concluant II y eut tin démenti analogue quaran te-h uit heures avant la retraite du prince de .Bülow. Il est possible qu'en haut lieu on veuille évitor pour Ie moment tout ce qui pourrait être interprété comme un succes de la camarilla du kronprinz et attendïe que la situation politique se soit éclaircie. Le fait est qu'il parait y avoir eu ces jours derniers quelques divergences de vues entre 1'em.pereitr et le chef de son gouvernement. Le chancelier a pensé que le proces du colonel von Ré ut ter Une chose certaine c'est que la situation actuelle du chancelier n'a rien d'enviable. Critique et blumé au reichstag par Pes> j>artis de gauche, il est vilipendé a la diète prussienne par les partis de drcite. Lefe eohsaryaieurs lui reprocheriS, amèrement d'avoir donné une constitution è ^Alsace-Lorraine et d'avoir fait aboutir les récentes lois militaires sans eux et contre eux. Comme leurs récriminntions.ne trouvent pas un echo sufüsant an reichstag, lis les ont portées devant Ia diète prussienne oü leur influence est decisive. .FRANCS A LA CHA733RE La defense laïque — L'abbé Lemire abandonne la vice-présidence La chansbre a continue lundi apirèsmidi la discussier? du pro jet de loi de defense laïque. A la fin de la séance, M. Deschanel a rait connaïtre qu'il -a recu une lettre de labbé Lemire. C'est devant une chambre ex-trênwniant attentive et silencieuèe que le président dorine lecture de la lettre de •Faibbé, doninant sa démission de vieeprë-sident de la chambre. La fin de la lecture est accueillie par de nombreux applaudissements sur les banes ae la gauche. Les raisons de l'abbé Lemire L'abbé Lemire a résigne ses fonctions de VÈcepresident de la chambre. Questieriné sur les motifs de sa démission, U declare « qu'il ne cède a aucune pressien et que sa determination d'abandonner la Mort du general Picquart Le general de division Picquart, ancien ministre de Ia guerre, commandant du 2* corps, est décédé lundi a 5 heures du matin è Amiens. Le general était tombe de cheval mardi dernier sur la terre gelee et s'était blessé au sommet de la tête. La blessure r»an»t d'abord légere, mais une aggravation subite se produisit samedi a la suite d'nn<» crise d'uremie qui détermina la mort lundi matm. Celui qui disparaJt fut un des plus variants parmi cette phalange d'hommes courageux oui se sont exposes a tous les outrages, a toutes les persecutions pour faire reconnaftre Tinnocence du capitaine Drey.fus.. Lp general Picquart — qui n'était alors que colonel -— a la ree-ment payé de sa person ne et a faflfi v laisser non seulement sa situation, piósqu'a un certain me- En réalité, les conservateurs prussiens ne f uren l jamais des bons amis de M. de Bellimann llolivveg qui, quoique dévoué aux doctrines autoritaires, n'a pas ad mis leur politique intéressée, leurs pretentions et leurs revendications egoïstes. C'est parce qu; ils veulent conserver'et étendre leurs privileges qu'ils reprochent au chancelier de laisser le reichstag s'immiseer dans les questions puremei il administratives ou militaires. Ils lui reprochent surtoul, et la ils montrent le bout de Toreille, d'avoir songé a imposer les grandes fortunes. Cette question joua dé ja un róle important dans le depart du prince de Bülow et voici que M. de Bethmann Hollweg Ta reprise sous une autre forme et qu'il demande a son tour aux hobereaux de participer aux grands sacrifices patiuotiques. Pour eux. il est Vraiment grand temps qu'un tel homme soit mis dans la nécessité de partir'et ils montreront sous ce rapport une absolue intransigeance. Il se présente ainsi .eette strange situation que les partis de gauche se trouvent pour ainsi dire obliges de se rapprocher du chancelier s'üs ne veulent se mettfle au service des rancunes conservatrices. L'attitude que va prendre M. de Bethmann Hollweg fixera sans doute ceile des partis de gauche. Mais, comme l'écrit M. Bernstein dans les Cahiers Socialistes, les partis-de gauche n'ont aucun intéröt actuel a la retraite du chancelier, c$r,~,pii^fie .^ayraij . pas jjgl; résigne ses fdnctiori3 a la suite de la campagne reactionnairè ou a Ia suite du vote de defiance du reichstag Ie 5 decern bre dernier. Mardi le reichstag discutera la seconde interpellation de Saverne. Les débats éclairciront certainement la situation. m®nt ü a été mis è la réförme et a même subi de la prison, mais encore la vie, les sauvages qui voulaient raaintenir Dreyfus aux fers ne reculant devant aucuu moyen pour se débacrasser de ceux qui travaillaient a faire éclater la vérité. Georges Picquart meurt a 60 ans, étant nê a Strasbourg en 18S4. Elève de l'école de baintCyr, il servit aux zouaves en Algéne, fut nommé capitaine en 1880, fit les expeditions du Tonkin et de l'Annam et fut nommé chef de bataillon a 33 ans. II professa ensuite la tepographie a i écoie de guerre En 1894, il était attaché au aaÏÏ1*6 *11 * rétat--röajor et suivait comme délégué du ministre de la guerre le premier proces Dreyfus. En ju.llet 1895, U remplagait le colonel Sandherr comme chef du service des renseignements. C'est dans 1 exercice de ces fonctions qu'il concut des deutes sur la culpabiüté du capitaine Dreyfus et qu'il crut reconnaitre dans le commandant Esterhazy, l'auteur du fameux bordereau qui avait servi de base a 1 accusation contre Dreyfus. U fit part de ses soupcons a ses chefs. Mal accueilli deux, il fut éloigné de Paris pour une mission mal définie, puis nuramé lieute-nantcolonel et mis a la tête du regiment des tirailleurs algériens de Sousse. Rappelé en 1898, il déposa comme témoin dans le proces Zoia, se meitant en conflit avec tout rétat-major general, et notamment avec le colonel Henry, l'auteur des « faux patriotiques », qu'il blessa en duel. Après la cloture des débats, il fut lui-même incriminé de faux et de communication a des tiers de dossiers interessant la defense nationale. Après avoir été mis en reforme, ü subit une detention de prés d'un an. Mis en liberté après le premier arrêt de la cour de cassation, il déposa de nouveau au proces de Rennes, mais ne rentra pas dans l'armée, et co'labora a divers journaux. Après la revision definitive du proces Dreyfus, en .1908, il obtint le dédommagement auquel il avait dro:t etfut, par une loi spéciale, nommé general de brigade, puis divisionnaire et pourvu d'un commandement a Paris. En octobre de la même annéé, il accepta le portefeuille de la guerre dans le cabinet Clemenceau. A sa retraite du ministère il avait été désigné pour commander le deuxième corps, poste qu'il occupait encore au moment de sa mort tragique. Picquart restera comme un des hommes qui, par leur caractère, ont le plus honoré l'humanité. D'Amdens : Dans la soiree un jusre de padx est venu apposer les scellés dans les apipartements du general Picquart. De nombreuses personnalités civiles et militaires viennent s'inscrire è l'nótel du general, commandant le corps d'armée. Les obsèorues ei vil es auro nt lieu mercred' a 11 heures du matin. La mise en bière j aura lieu mardi. Le corps sera ensuite transpoxté a Par4s i pour y être incinéré. M. Chamberlain a Cannes M. Chamberlain est arrivé a Cannes lundi, è midi quarante. On redoute de nouvelles inondations a Paris Selon le Gaidois, les ingénieurs cexnpé tents redoutent dans la region* parisienne d'aussi terribles inondations qu'en 1910, lorsqiue se produira la debacle. Le froid Le froid continue a être tres vif en France. Les communications par vole ferrée ont fait toutefois des pregres sensibles, notamment entre Cette et Béziers oü la circulation est presque normale pour les voyageurs. On continue de signaler un certain nombre d'accidents provoqués par le froid. ALLEIV!AGNE Un lieutenant tué par accident Le lieutenant Folsche a été tué a SaintAvoid par la décharge subite d'un fusil que portait un de ses camarades au moment oü calui-ci sautait un fosse. Enccrs Saverne — Une interpellation au sénat d'Alsace-Lorraine Le sénat d'Alsace-Lorraine è son tour discutera aujourd'hui lundi une interpellation relative aux incidents de Saverne. Cette interpellation demande au statthalter « ce quM compte :aire po.ir donner au pa s la certitude que les autorités militaires se tiendront déüorinais dans les limites lógales de leurs attributions ». Il sera interessant d'apprendre h quelle resolution arrivera cetie assemblee composée en majeure partie d'immigrés, de fónc-' tionnaires, de professeurs, de magistrats et d'anciens militaires dont la plupart ont été nommés par la couronne sur la proposition du statthalter et qui se trouvent par conséquent dans une position assez delicate visa-vis du lieutenant imperial. II est peu probable que ie gouvernement sera blamé même dans la forme atténuée employee jeudi dernier par la chambre des deputes. Le gouvernement dira que le retour d'incidents du même genre ne pourra plus se produire car 1'ordre de cabinet de 1820 tnvoqué par le colonel von Reutter et admis par le conseil de guerre est appelé è être revise et que les attributions des différente3 autorités seront ainsi mieux délimitées que par le passé. La discussion de 1 interpellation sera interessante aussi en ce sens qu'on entendre sans doute un essai de justification des autorités militaires. Au sénat siègent en effet les -généraux gfan Mossner et von Arnim, anciens gouverneurs de 'Strasbourg et de Metz, qui seront probablement amenés è prendre la defense du colonel von Reutter qui fut en somme llnstrument du general* von Deimlïng. Au sénat d'Alsace-Lorraine, assemblee qui représente les grandes corporations, U: n'existe point de partis constitnés ei il n'y a done point de discipline parlementaire. Chaque sénateur peut défendre librement son point de vue. On entendra MM. Vonderscheer et le comte d'Andlau (cathoiiques), M. Curtius (immigré liberal), Schwander (démocrate) et Ungemach (indigene liberal) qui sont les signataires de l'interpellation. On entendra aussi M. Blumenthal (démocrate autonomiste) et sans doute le general von Arnim et M. Hoeffel, ancien député conservateur de Saverne au reichstag et a la delegation. La séance M. Back, président, a o avert la séance è 3 heures et a donné immédiatemeni lecture de l'interpellation dont on con-nalt le texte. M. Curtius, président du Consistö-ire, déveloptpe 1'interpellat.ion. M. Curtius est Pirussiem II affirme néanmcwins qu'il partage les sentiments des Alsaciens au sujet des incidemts de Saverne Il considère 1'ensemble des faits comiine un effort du militarisme en vue de changer l'état de choses en Alsace-Lorraine. Le militarisme veut amener un can flit pour inaugurer une politique nouvelle dans le pays. L'orateur, qui a été directeur d'arrondissement pendant 16 ans, en divers endroits, a toujours constaté beau-coup de ibonne voloaté parmd la population. M. Curtius aji'ute : La conception qu'ont les -officiers de ce qu'ils appellent « le pays presque ennemi» est absolument fausse. Le public alsacien est un public démocrate et voila pourquoi jamais l'AlsacienLor-rain n>cceptera les. theories prussiennes. I-J ftst nécessaire que le gouvernement, quel «ju'il soit. tienne compte de cette tendance démocratique. i/l. Zorn. de Bulach, secrétaire d'Eta:. fait alors la declaration suivante : « Le gouvernement a exposé ' clairement son point de vue a ia seconde chambre. Dans ï'intervalle les ju^ements prononcés par le conseil de guerre sont devenus définitifs et ie gouvernement imperial a pris position dans .raff aire de Saverne. » Le ministre donne alors lecture de la uote parue dans la Gazette de VA llemaqne du Nord du 15 courant, disant que le gouvernement estime nécessaire de créer une situation juridique parfaitement nette en revisant Ie reglement de service de 1899J dans lequel ont été utilisées certaines parties de l'ordre de cabinet de 1820 re^atif a remploi de leurs armès par les militairea M. Schwander, maire de Strasbourg, après cette declaration, demande que Fin-, terpellation soit discutée immédiatement, ce que la chambre accepte. Le président lit alors la resolution suivante : « La première chambre re^rette profondément les événements de Saverne propres a donner une image absolument fausse de létat d'esprit de la population d'AlsaceLorraine, tout p a rticuli èr em ent des relations existant entre le militarisme et la population du nays ; sans excuser les exces commis par des civile de Saverne et l'attitude de certains or^anes de la nresse propres a exciter la population, elle est d'a vis que des incidents re^rettables aujpaiertt pu être évités si les supérieurs de jeunes officiers y avaient apnorté remede immediate ment. en rendant oubliaues les me sures prises pour mettle fin A Tattitude indi^rne, provocante et blessante pour la population, de certains officiers : en bles événements, une garantie certaine aux particuliers pour que ies U>is existant en .Usace-Lorraine soient ob.servées strictement par les autorités militaires qui tien«ient« garnison dans ce pays. La chambre invite le gouvernement & ptovocjuer de la part des autorités competente» une decision dans ce sens.' » Cette resolution est longuement diecutée. Après une tres tongue discussion, la resolution proposée est adoptee par 33 voix contre 3 et 2 abstentions. : Le nouveau proces Krupp M. Brandt, ancien chef de bureau de la maison Krupp a Berlin, a depose lunidi qu'il n'avait jamais eu en vue que les interets de sa maison quand 11 se procurah les prix de concurrents. Il a declare ensuite avoir ran once a faire appel, quokni'il se considère comme injustement condamné, parieque, de toute- facons, il avait déja purge sa peine et par égard pour le directeur, M. von Eccdus et Ia maisom Krupp, qui désirait ne pas voir recommencer le proces. L'ancienne maitresse de l'accuse Schleuder a dépo.-ié ensuite. Scalender lui a declare un jour qu'fl communlquait souvent des renseignements a certaines personnes qui rindemnisaient larjement. M. von Metzen, cité-comme témoin, a fait savoir de Menton que-, sos état de santé rempêohait de veuir. Un marchand en diamants d'Anvers dévalisé La police'de Londres recherche actuellement un individu qui a volé pour 520 liv. st. de bijoux a un marchand en diamants d'Anvers, nommé Max^iaxèr, arrivé è la gare de Victoria venant^ d'Anvers et qui, am moment oü il allait entrer è l'hótel, a recu au visage une poi^née de taibac a prise r. Sa valise contenant de nombreux bijoux a été enlevée.- On na possède aucun mdirce concernant ie voleur. PAYS-BAS Entre souveraines La reine Wilhelm-inë, par rinterznédiaire du ministre des Pays-Bas a Bruxelles, a fait remettre a la Grande-Duchesse de Luxembourg le grand cordon de l'Ordre du Lion Néerïandais. Le comte de Villiers, en mission spéciale, est venu remettre a la reine Willi elmine, au nam de S. A.;lakjrande-Duchesse de Luxembourg, le grand cordon de l'Ordre de la Couronne de Ch$ne. ffüSsAr ^ La benediction de la Néva Luflidi a eu . I-isu^ .'a 'S&intPétersbourg, er? presence de l'empereurj- des grandsducs, des ministres et des membres du corps diplomatique, la fête-de la « Benediction de Feau ». GRECC La reine et le prince-héritier a Berlin La reine est partie lundi pour Berlin en Gompagnie du diadoque. Ce voyage n«*a aucune im&oórtance politique. AFRIQUE DU SUD Un attentat Dans la milt de samedi un individu a tenté de faire sauter les baraqueraents de la mine Vo^elshuis-Estates. Le mécanicien était occupé a procéder è la deseente d'une case dans laquelle se trouvaitun employé quand un paquet vint s'abattre, jeté par la f en être du baraquement. Le mêcanicien arrêta aussi tot la machine pour sauver la vie de Temployé, puis s'enfuit. Une explosion se produisit. L'auteur de eet attentat a pu s'échapper. La reprise du travail Le personnel des trains de Pretoria a signé son engagement lundi matin. Quelques employés ont déja repris le travail. MEX1QUE Huerta se mettrait a la tête des troupes On mande de Washington au Daily News : Suivant des informations de Mexico le general Huerta, désespéré a la suite de l'insuecis -de ses officiers pour maïtriser les rebelles a decide d'entrer lui-même en campagne. Pendant son absence un membre du cabinet sera nommé président provisoire. Huerta espère eommeneer la campagne a Ia fin de janvier et arrêter la marche du general Villa sur Mexico. Il aurait ép répandue que ie plus sür moyen de faire fortune n'était plus de travaiUer, mais de spéculer, sans que ceux qui lentendirent ou qui le lurent soient attaints par son affliction. Des mots, pensèrentiis. Et le soir, chacun consulta le cours de la Bourse comme a i'ordinaire. Cependant, le mal est certain. La folic du log is est aujouid'hui la fee speculation. Le bas de lame francais, ce bas de laine tont ven té, a de plus en plus tendance a eourir le guildedou dans dies monoes inconnus. Le Francais est sedentaire, dit-on. Possible. Par contre, sou argent est devenu terriblement voyageur. D'immenses fortunes éxLnécs sub^tement iui donnèreni la rage de tenter l'aventure. Dans le coaur de Leaucoup de nos compatriotes il y a un Rothschild qui ne sommeille pas assez, car il est trop tttéqueminent éveiilé, iui donnant. 1 apre désïr de faire ce qu'on appeUe « un coup ».' La valeur de tout repos, le placement de jpère de familie, cela n'est plus dësormais qu'opérations financières dont les niais beai£> peuveiit se ^ausfaire. Quicouque achète de la rente ou des Utres présentant les mêmes Qu'un serrurier honnête et habile commercanfc demande a son ^oisin de le commanditer, celuici refusera, parce qu'il sait bien, ie malin, qu'on ne fait pas fortune en tra.vailiant a monter des serrures. Son ambition est plus vaste, ses appétits sont plus grands. II veut que son argent serve a creuser des ports,-a faire circuler des chemins de fer ou a éventrer une terre dans laquelle on troti've de tout,.,.sur le papier. MalgM de> nombreux déboires, les pe-tits spéculateurs n'ont pas encore compris que le meryeiileux était proche parent de 1'absurde. Et le bas de laine est continueÜe» ment grugé • M. Go^o fait des affaires 1 Toute la question est de savoir si M.Gogo est un personnage purement francais. On en peut douter.J.-M. Gaos. Monsieur Bersreref et le colonel Picquart Dans Monsieur Bergeret d Paris, Anatole France consacre au 'general — alorscolonel — Picquart, quelques pages d'unemagnifique eloquence. Parlant du deuxième bureau et des « bureaucrates a kepiqui ont trahi la justice et trompé tout ungrand peuple », Anatole France poursuitainsi :?•>*£} Et dans ce bureau même il se trouva un homme qui ne ressemblait nullement a ceux-la. Ii avadt l'esprit lucide, avec de la finesse et de l'étendue, le caractère grand, une ame patiënte, largement humaine, •d'une indicible douceur. II passait avec raison pour un des officiers les plus intelligents de l'armée. Et, bien que cette sdngularité des êtres d'une essence trop rare püt lui être nuisible, il avait été nommé lieutenant'COlonel he premier des officiers de son age, et tout lui présageait, dans, l'armée, le plus brill ant avenir. Ses amis connaissaient son indulgence un peu railleuse et sa bonté soPde. lis le savaient done du sens supérieur de la beauté, apte a sentir vivement la musique. et les lettres, è vivre dans Ie monde é thé ré des idees. Ainsi que tous les hommes dont la vie intérieure est prof on de et réfiéchie, il dévjolo Cet officier, ayant été appelé au deuxiè me bureau, y découvrit un jour que Dreyfus avait été condamné pour Ie crime d'Esterhazy. Il en avertit ses chefs! Ils essayèrent, d'abord par douceur, puls par menaces, de I'arrêter dans des recheiches qui, en découvrant l'innocence de Dreyfus, découvriraient leurs erreurs et leurs crimes. Il sentit qu'il se perdait en persévérant II persévéra. Il poursuivit avec une reflexion calme, lente et süre, d'un tranquil!e courage, son oeuvre de justice. On Fécarta. On l'envoya k GaLès et j usque sur la frontière tripolitainë, sous quelque mauvais prétexte, sans autre raison que de le faire assassiner par des brigands arabes. N'ayant pu le tuer, on tenta de le perdre sous Tabondance des calomnies. Par des promesses perfides, on crut l'empêcher de narler au proces Zola. Il paria. Tl paria avec la tranquillité du juste, dans la sé rénité d'une ame sans crainte et sans désirs. Ni faiblesses ni outrances en ses paroles. Le ton d'un homme qui fait son devoir ce jour-la comme les autres jours, sans songer un moment qu'il y a, cette fois, un singulier courage a le faire. Ni les menaces, ni les persecutions ne le firent hésiter une minute. 'Plüsieurs personnes ont dit que pour accomplir sa tache. pour établir rinnocence d'un j uif et le crime d'un chrótien, U avait dü surmonter les préjugés cléncaux, vain ere des passions antisémites enracinée dans son cceur dès son jeune age, tandi? qu'U grandissait sur cette terre d'Alsace et de France qui le donna a l'armée et a la patrie. Ceux qui le connaissent savent qu'il qu'il n'en est rien, qu'il n'a de fanatisme d'aucune sorte, que jamais aucune de ses pensees ne fut d'un sectaire, que sa haute intelligence Vélève au-dessus des haines et des partialités, et qu'enfin c'est un esprii libre. Cette liberté intérieure, la pluis précieuse de toutesi ges persécuteurs ne parent Ia lui óter. Dans la prison oü ils l'enfermèrent et dont les pierree, comme a dit Fern and Gregh, formeront le socle de sa statue, il 5*ai: libre, plus libre qu'eux. Ses lectures abondantes, ses propos calmes.et bienve'ü lants, ses lettres pleines d'idées hautes et sfereines aitestalent (je le sa is) la liberté de son esprit. C'est eux, ses persécuteurs et ses caiomniateurs, qui étaient prisonnlers. prisonniers de leurs mensonges et de leurs crimes. Des térnoins Tont vu paisible, souriant, induljent, derrière les barrières et les grilles. Alors que se faisait ce grand mouvement d'esprits, que s'organisaienl ces reunions publiques qui réunissaient par mill Iers des savants, des étudiants et des ouvniers, que des feuilles de petitions se couvraient de signatures pour demander, pour exiger la fin d'un emprisonnement scandaleux, ü dit a Louis Havet, qui était venu le voir dans sa prison : « Je suis plus tranqutlle que vous. » Je crois pourtant qu'il souffrait. Je crois qu'il a 'souffert cruellement de tant de bassesse et de perfid.ie, d'une injustice si mbnstrueuse. de cette épidémie de crime et de folie, des fureurs exécrables de ces hc-mmes qui trompaient la foule, des fureurs pardonnables de la foule ignorante. Il a vu, lui aussi, la vieille femme porter avec uné sainte simplicité le fagot pour le supplice de Tinnocent. Et comment n'aurait-il pas souffert en voyant les hommes pires qu'il ne croyait dans sa philoso-nhie. moins courageux ou moins intelüorents, è l'essal, que ne pensent les psychologies dans leur cabinet de travail? Je crois qu'il a souffert au dedans de lui-même, dans le secret de son &ine silencieuse et comme, voilée du manteau stotque. Mais j'aurais honte de le plain-dre. Je craindrais trop que ce murmur© de pitié humaine arrivat jusqu'è ses oreilles et offenset la juste fierté de eon coeur. Loin de le plaindre, je dirai qu'il fut heureux, heureux parce qu'au jour soudain de l'épreuve il se trouva pret et n'eut point de fafblasse, heureux parce que des cfrconsiances INTÉRIEUR M. H. Speyer continue, dans ia Revue de Belgique, son étude sur la réfonne du Sénat Il étudie le Sönat actuel, oeuvre de la Constituante de 1893. Après des discissions et des marchandages, que M. Woes, te qualifia de tamen.t?

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