!Vîe?ci,8dl 18 Juillet 1917 >-.oagKgx- j, ^{xa&fsmiMiwr,tp/ms%<\9>>;tiare J0HRNAL QtfOTmrEN — Z.0 Numéro : 10 Centimes _ 4a Année. — N8 961 PRIX DES ABONNEMENTS 2 moi-» (août, septembre), lr. 5.10; 1 mois (août), lr. 2.G5. a*3 demandes d'abonnement sont reçue* exclust-40r>ieni ïaxt tes bureaux et les facteurs des postes. les ràjamations concernant Us abonnements daimnt Mreudiesséu exclusive me i u aux bureaux de poste. âÛUmiSTlUTIflîl ET RÈDACTIfl»; «V raaiilagne-au*.B:>!'h»>vPoi2flèr*»t LA BELGIQUE ÇRIX DES ANNONCES Petites annonce*, la U^ue, Or 0.60. — Rfàamei avant les annonces, la ligne, fr. 1.55. — Corps du journal, ti li^ne, flr. K.U8.— Faits Uivtrs, la ligne» (r. 3.76» — Nécrologie, la liyac, âr. 2.53. — Ooiw Eleveurs, U ligne, fr. 1.00. Bureaux de 9 à 17 houros. Direction et Ateiaistratloa ; jj ',2iVVfi**-" J03. w»o«essée. directeur Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE 1,080' jour d@ guerre Vive animation sur ls front de l'Ouest. $ur le littoral, les Anglais, désagreable-Sient surpris par la perte récente de leur** positions avancées entre la côte ©i Lom-lartzydie, sefiforcent d'en deloger l'advcp-jaire. Leurs contre-attaques fréquentes se heurtent à une puissante défense cfartillerie. Sur l'Aisne, les Français ont con're-atta-fué violemment iss nouvelles positions des Allemande sur le Chemin âçs Dames, au sud de Courtecon. De leur oôt% lea Allemands ont fait d'énergiques efforts pour reprendre les tranchées qu'ils viennent de perdre dans l'ouest cte La Champagne. Les 3eux partis ont, chacun de son eût.', retiré iî, ces conîre-attaques quelque avantages hartiels* . , • Sur plusieurs secteurs qu front anglais, la canonnade se maintient, très vive, et le correspondant militaire de la ,, Gazette de Cologne"' est d'avis que le maréchal liaig propare ses troupes à. un nouvel assaut. L'offensive russe Va pas repris vigueur» Des attaques partielles ont encore été diri- rpar le général Kornilof dans le secteur Kalusz, mais sans autre résulta* que de faire ressortir plus de décision dans la résistance des Centraux au sud du Dniester. Au nord! du fleuve, comme d'ailleurs sur tout le reste du front de l'Est*, *1 n'est rien survenu d'essentiel. LE DROIT DES PEUPLES Sous ce titre la „Bataille" de Paris publie cet artiole : . , Il serait vain de se dissimuler que la seule question qui passionne actuellement les peuples est celle qui a trait à la ùn de ia guerre. Combattants exposés & la mort, civils soumis au régime de l'angoisse et des restrictions!, tous se demandent de quelle manière finira, ou tout au moins pourrait finir un drame dans lequel les plus humbles — surtout les plus humbles — jouent un rôle douloureux qui menace de s'éterni- ^Cefe'-e ardent© soif de paix n'est pas étran- §ère à la multiplicité des discours sur les uts de guerre, lliende tel, pour donner du courage aux citoyens, que de leur dire pourquoi ils se privent. Et que dit-on aux citoyens 1 On leur dit qu'ils combattent pour le rétablissement du droit des populations à disposer d'elles-mêmes. Nous ne suspectons nullement la bonne > foi des speakers qui parlent de la sorte, mais nous estimons qu'ils commettent une erreur historique. Le droit dies populations à disposer d'elles-mêmes n existe pas encore. Avant do le ré- ; tablir, il faudrait peut-être songer à l'établir. :.Quert?Ke de mots, direz-vous 1 Pas si vite ! L'histoire nous enseigne que de la plus haute antiquité à 1914, les différends de gouvernement à gouvernement, de peuple à peuple, ont été tranchés par la force. Tan-Sis Qu'à l'intérieur de chaque pays les particuliers renonçaient, volontairement ou par contrainte, à se faire justice eux-mâmes, tandis que se créait peu à peu (et non sans efforis parfois) le droit des individus, les nations continuaient à admettre la raison du plus fort, à pratiquer la violence, àf attendre du sort des armes un bénéfice, une vengeance, une restitution. Les particuliers sont de mille ans en avance sur les nations, puisque œs dernières s'attardent au duel judiciaire. Quand Louis XIV annexait Strasbourg, il ne demandait pas leur avis aux Strasbour-geois. Quand la Russie, la Prusse et l'Autriche se partageaient la Pologne, elles s'inquiétaient peu de savoir si les Polonais trouveraient le partage à leur goût. Plus près de nous, les Egyptiens sont devenus au jets anglais, les Tri poli tains* sujets italiens, les Marocains se sont mués eu Français d'adoption, parce que le canon parle plus haut et mieux que le rifle. Dca territoires d'Europe et d'ailleurs ont de la sorte passé de main en main} et chaque fois la nation vaincue, en cédant de» kilomètres carrés et de l'argent à la nation victorieuse, n'a eu d'autre but que de réparer ses forces pour mieux se battre dès que surgirait l'occasion de nouvelles rencontres. Qu'on ne s'imagine pas davantage qu'une paix durable sortira d'un remaniement- de îa carte du vieux monde, si ce remaniement est imposé par un vainqueur à un vaincu. La guerre, en se prolongeant, a mis les hommes à même de réfléchir. Elle leur offre, de par son étendue dans le temps et dans l'espace, une occasion peut-être unique de doter les nations d'un code semblable à celui qui régit les individus. Nous prétendons que le seul moyen de terminer la guerre au plus vite est de répudier hautement la force comme facteur de justice e6 de constituer un tribunal des nattions auquel seront soumises toutes les questions qui éternisent la guerre, question de 1 Alsace-Lorraine y comprise. Tôt ou tard il faudra en venir là. Mieux vaudrait, infiniment, que ce fût tôt. N'en déplaise à M. Kibot, à M. Wilson, quand i\s parlent de récupérer" de force des provinces perdues, ils se font les; défenseurs du duel judiciaire. Us ne condamnent la force que pouir la glorifier F instant d'après. Ils tiennent un langage trop vieux de mille ans, qui ne sera pas le langage <Ja demain, qui ne doit même plus être celui d'aujourd'hui. Us veulent bien la Société des Nations, mais ils décrètent. que les nations tPen face ne seront dignes de figurer parmi les sociétaires que lorsqu'on aura réglé, en dehors d'elles, peut être contre elle?, les questions les plus ardues. Cette Société des Nations envisagée dès maintenant comme possible, nous savons bien que cela choque tous ceux qui déclarent sacrée la haine, divine la vengeance, parfaite la loi du talion. liais la haine, la vengeance, le talion n'engendrent que" ruine et que mort. Or, lo monde a assez souffert. Il voudrait 1 «çu'on lui donnât enfin le moyen de vivre." ' » ' —- - —«g. ^ La politique intérieure ï EN ALLEMAGNE 1 Berlin, 16 ;uil,et : Dans les milieux parlementaires, 0jx Crm© que l'Empereur a offert tout df abord \ le poste de ohancelier au ooîm^e Hertîing, a président du Conseil dtes ministres bava^ r rois, qui a refusé pour des motifs de convenance pepsoonêlle. ferlin, 16 juillet* * n L'empereur a eutendhi hier après-midi un v long rapport du ministre von -Breïtanbach l Gq matin, le souverain a éoouté les rap-porfc du chef du cabinet de la marine, da «Ma do l'Amirauté, du feldnaiarêch^ von Hindeaburg et àu général Liaîandorff. 0 Berlin, 17 juillet : Le „Berliner Lokal Anzeigor" dit qu'on ne s'attend pas à ce que le chancelier fasse un dîBcours-programmo à la tritpue du Beichstag : on croit qu'il se bornage à prendre position dans le3 qiuestions de politique intérieure et de politique extérieur» les plus importantes. • * « Berlin', 16 juillet : Le „yor\Vart9'' annonce que les partis de la majorité qui se sont mis di'acoord sur la résolution relative aux buts die guerre ont généralement exprimé le désir que le^ vacances du Beichstag ne se prolongent pas au-delà de la premièrei dlécade dki mois . de septembre. # * 0 Berlin, 16 juillet : A la séance plénière de jeudi, le Beiohs-tag discutera la résolution concernant le» buts de guerre élaborée par les partis cte la majorité. • * Berlin, 16 juillet : On comprend très bien que les partis de ]a majorité du Keiohstiag — le parti socialiste, le parti progressiste et le Ceiutro — remettent cliaque ;our sur le métier, au fur et à mesure que se développe la crise et conscients des conséquences d'ordres divers de l'impression qu'elle fera eu Allemagne et à l'étranger, le texte de la déclaration rejlative aux buts de guerre. 1/ opinion prévaut dlans leurs milieux quo leur adhésion à. cette déclaration se fortifie de jour en jour et que dies membres d'autres partis en plus ou moiins grand nombre s'y rallient EL ne serait pas impossible que cola ait précisément pour effet de décider le Reich-stng à l'estimer superflue, à y décider même les partis qui en préconisent en ce moment l'utilité. Le discours imminent cEa nouveau Chancelier pourrait b-en, lui aussi, avoir le même effet s'il mettait en relief Les efforfaa que fait l'Entente pour faire interpréter comme un indice de faiblesse les dispositions que l'Allemagne manifeste à négocier la paix. Le ton do profonde assurance de» pourparlers confidentiels que viennent d'avoir avec les représentants dhi peuple les dirigeants du haut commandement de l'armés a montré que leur confiance n'est à la merci d'auoune illusion : le haut commandement est, lui aussii, disposé à ouvrir quand! l'on voudra des négociations de paix, mais sur la base de la situation militaire, qui eso à notre avantage Dans le cas où néanmoins le Beichstag persisterait à vouloir faire uns déclaration sur les buis de guerre, le parti national-libéral est décidé à faire connaître son opinion par une résolution spéciale, au sujet de laquelle toutefois les échanges de vues ne sont pas encore terminés. ♦ Berlin, 16 juillet : Le „Moniteur de l'Empire" publie l'ordre de rappel et de mise en retraite de M. Mi-chaheiUes, ministre extraordinaire d'Allemagne auprès de la Coiur de Norvège. La guerrs ssus-mafins Paris, 17 juillet : La presse parisienne annonce qu'Œ résulte du rapport officiel Sur la peYté du vaisseau de ligne ,,Suffren" que ce navire a été coulé ie 2j6 novembre, entre 8 et 9 heures du matin, à 60 milles à l'etst d'e l'île Berlanges (Portugal), par un sous-marin qui so trouvait sous eau. Une torpille a touché la soute aux munitions et a provoqué immédiatement une formidable explosion. II n'est resté tfue quelques é$av«s du ,,Suffren". Six cent quarante-huit officiers et matelots, parmi lesquels l'état-ma- ,or du navire, ont disparu. * * ♦ Londres, 17 juillet : La lista officielle des victimes de l'explosion du navire de guerre anglais ,,Yan-guard" comprend S04 noms. Copenhague, 16 juillet : Les compagnies d'assurances danoises contre les risques de guerre ont payé, depuis le début de la guerre jusqu'au 31 mars 1917, 29,630,000 couronnes pour navires perdus. D'autres demande^, sô montant à 7,317,000 couronnes, sont encore en suspens» Les compagnies ont encaissé 35 nuL lions 955,000 couronnes de primes. * ♦ * B,otterdam, 16 juillet : Le ,,Maasbode" annonce que le voilier norvégien! ,,Skaldi", qui transportait du bois de mine eu Finlandle, a été coulé dans la mer du Nord. | * * * Christiania, 17 juillet : D'après la „Sjofartstidende", le3 pertes de la mjanine marchandé norvégienne se sont élevées, pendant la semaine écoulée, à dix navires jaugeant) au total 18,994 tonnes. Les pertes totales subies par la marine marchande norvégienne, depuis le début de la guerre, s'élèvent ainsi à 595 navires, d'un tonnage giobal de 855,385 tonnes. * * ♦ Washington^ 17 ;uillejt : Le vapeur américain Grâce" a été coulé par un sous-marin. Trois hommes ce l'équipage ont péri ; cinq ont été blessés. Les événements de Russie Paris, 16 juillet : De l'Agence Havas : — Ayant reçu un télégramme du général Broussilof, MM. Kerenski, Skobeletf eft Le-bedef sont partis par train spécial pour le front. D'autre par®, on mande de Biga que la Commission militaire a décidé dé citer devant un tribunal révolutiotunaire ceux qui >nt protesté contre l'offensive russe. En ou-ire*, un procès sera intenté au journal ,,La Vérité dans les tranchées", qui engage les soldats à la désobéissance. Paris, 17 ;uilïe* : * * D'après une dépêche de Genève, le mi-lislre de la guerre, M. Kerenski, et le mi. Listro intérimaire de la .marine, M. I-edebef, ont partis subitement pour un secteur non désigné du front; les journaux établissent me corrélation entre œ fait et une dépêche e Bigla disant qu« les tribunaux militaires évisbent avec rigueur contre 1rs agitateurs lu front. Pétrogradt, 15 juillet * Le vaisseau de ligne „Tolga;:, qui de-ait s'appeler primitivement „AIe^;:-.lr0 lit", été mis en service dans la' flotte de K ier Noire» Pétrogpad, 17 juillet : La Dièfe finlandaise a déclaré à l'uuani-ii&ô dys voix que la proclamation du gou-ernettiont provisoire rufltee, instaurant la >i Martiale en Finlande, restera inopérante. PétTy>gTad, 16 juiîtet *i L'Agence rrélégraphiqufl ann<mce qu'au OTirs (F une ®é-^ce ck nuit, la I>ièfc* de» Finlande a voté à l'unanimité le projet iîe loi réformant le régime eommuloaî. La question de la journée de travail où huit heures et la réforme oommunale oiis surexcité la population au poiitt qûe de? rixes sanglante» se sont produites hier enw tre ouvriers et ixropriéfcaires terriens. Sept ouvriers ont été tués. • * • Pétroigra<î, 16 juillet : On annonce quo les troubles sont terminés à Arkhangel. ♦ ♦ * Londix», 16 juillet : On man£e de Pétrogradi à l'Agence Bcu-teflp : — Parlant à Kief aux paysans <Jé l'Qp-kraine, M. Kerenskii a fait entendre que îa Bussie (Deviendrait uns république fédérative. DÉPÊCHES DIVERSES Paria, 16 juillet : On mande du Havre au ,,Journal" : — A la suite de la retraite de M. le ' !>aron Beyens, le Conseil des ministres VaU gea a décidé de charger M. de Brootsevillo du portefeuille d|3s affaires éiTojngf res. Les ministres dfEtat MM. llymans et YancÈ^r-velde deviendront ministres à porfc^eiûl'.a. Un ^néral qui'on ne désigne pas sera nommé ministre die la guerre. * * * Milan, 16 juillet : M. Luigi Campolonghi, le correspondant généralement bien informé du ,,Sfâ3olo" à Paws, confirme que lo bruit continue à courir aveo persistance, dans les milieux parlementaires français, que le Cabinet modifié à bref délai. La position de M. Violette, ministre de l'alimentation, et celle de l'amiral Lacaze, ministre de la marine, paraissent ébranlée». Bâle, 16 juillet : On mande d© Paris au „Basler Naoh-richten : — A la suite des attaques dirigée», au cours do la séance secrète de la GbASabre, Contre M. Poincaré et des critiques lancte^ par M. Clémenceau à l'adresse du mitiis-tre de l'intérieur à propos de so'a manque dPénei'gie à réprimer ki propagandte 3n faveur de la paix, le bruit court que des divergences de vue se seraient produites au sein ôju Cabinet et qu'une crise ministérielle serait imminente. On ajoute qu'un conflit aurait surgi entre lo président de la Bépu-blique et le président eJu Conseil, qui, d'autre part, serait en désaccord; avec M. Pain-levé, ministre de la guerre. Toutefois, le „Temps'' déclare ces bruits dt'nués ce fondement.♦ * • Paris, 14 juillet : Le „Journal Officiel" du 14 jiUlet publie un décret permettant d'en appeler des dé_ ciaiions des conseils de guerre. » Paris, 17 juillet : Le „Petit Parisien"' apprend que les membres de la minorité socialiste se -ont réunje le 15 es ont voté un ordre du \/ur demandant la convocation d'un congrès national extraordinaire, qui aura à se prononcer définitivement pour oiu contre la réunion de l'Internationale et qui fera connaître l'opinion des socialistes français sur la question de l'Alsace-Lorraine. * Lyon> 17 juillet : La Commission des socialistes français a décidé la reprise des délibérations aveo les membres du parti de pays ennemis. * * * Paris, 15 Juillet : Vemlredi matin, le oapitaine Estève, 0011-dainné à mort le 4- avril par 'e Conseil à? guerre pour avoir entretenu d: s communications secrètes avec l'ennemi, a Até (KtC;t6. * * • Berné, 14 juillet : Au champ d'aviation de Dufcencfcorf, l'aviateur suisse Largier, qui avait à borê d<* son appareil le lieutenant Satt'er en quftlif de passager, a fait une chute. Les deux hommes ont été grièvement bless.ts; on désespère de les sauver. ♦ * » Berne, 16 juillet : Le „Berner Intelligenzblatt" reproduit une une information des journaux italiens annonçant que la Conférence qui se réunira d'ans quelques jours pour examiner la situation militaire dians le3 Balkans, discutera le poiut de savoir si l'armé® d'Orient doit se retirer à Salonique ou si elle doit rester sur s^s positions. Des me tifs d'ordre militaire, politique et sanitaire impcPcn une solution. « Paris, 16 juillet ? * On manda de Jassy qu'après une discussion qui a duré trois semaines, la Chambre roumaine a voté le projet de loi agraire et eelui concernant la réforme électorale. Berlin, 16 juillet * La ,, Gazette de l'Allemagne du Nord" publie les notes diplomatiques échangées eu tre la légation de Norvège à Berlin et le ministère des affaires étrangères de l'Empire au sujet du transport dJexplosifs par un courrier allemand. La légation de Norvège a adresse le 28 juillet, au gouvernement allemand, un note verbale protestant contre le transport do bombevs et d'autres explosifs par t jur-rier von Bautemfels et contre ia remise de ces explosifs dans des maisons par&cu-lièies, où M. von Bautemfels et ses om-plices avaient accès, fait qui peut être considéré comme une violation de la neutralité de la Norvège. Dans une note verbale du 9^ juillet, le ministère des affaires étrangères allemand a fourni des éclaircissements au sujet de cette affaire et a fait savoir que le courrier avait, été relevé de ses fonctions et- déféré aux autorités judiciaires. 3,.e gouvernement allemand! renouvelle cependant l'assurance que le oourrier, pas plus d'ailleurs qu'aucune autre personne, n'avait reçu l'ordre d'utiliser des explosifs en territoire norvégien. II réitère par ia môme occasion les réserves déjà exprimées au(près du gouvernement norvégien, par le ministre d'Air lemag|ae à Christiania^ au sujet de la viola, tion, contraire au droit des gens, par les autorités norvégiennes, des droits d'exterritorialité dk>nt jouit le courrier, ainsi qu'en ce qiui concerne le fait que ce oourrier a et# déféré aux tribunaux norvégiens. Pour ce qui est diu reproche de violation du territoire norvégien, cette note déclare que lo gouvernement allemand se refuse à considérer comme tollo le simple transit ainsi que le dépSt provisoire d'explosifs. Au surplus, du matériel de guerre de tous genres'destiné à dés puissances qui se trouvent en %tt de gtierro avec l'Allemagne a transporté en grande quantité par la Norvège et tran-sitoirement mis en dtôpôt tfcr.s ce p«ya- La no*_e exprime finalement 1 >,.oix que cet incident, pour lequel le gouvernement allemand exprime de vifs regrets, ne portera pas autrement piéjudiet eyja relatiioca ami-«viaÈea* \o» drnjr nagr». COMMUNIQUÉS OFFICIELS v.omisim]qa^ des mssa&ces v^eacraie», iBerim, 17 juillet. — Officiel d,s ca midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Armées du feW-maréchal prince hériiier Bupprecht dé Bavière : Sur la côte, après une canonnade poursuivie pendant toute la journée, los Anglais ont encore une Sois attaqué Lombart-zyde; ils ont été repoussés. Le long du front qui s'étend de Noord-schaeta à Warneton, le feu des deux artilleries est devenu d'une extrême violence; il en a été de même sur lea deux rives de la Scarpe. Pros de Messines, cFHuliuch, de Gavrelle, àe BuUecourî) et au nord de Saint-Quentin, des attaques de reconnaissance anglaisas ont échoué. Armées du prince héritier allemand : Dana la matinée, sur la rout<3 Laon-Soissons, après une préparation d'artillerie, des troupes d'attaque d'un régiment hano-vrien et des pionniers ont pénétré dans les iigrrçs françaises; ils ont détruit dos abris et des mortiers de tranchées et sont rentrés dans leurs positions en ramenant de nombreux prisonniers et d& mitrailleuses. Près die Courtecon, la nuit ^d'hier, de» coups de main nous ont permis dé i.ou» emparer d'une nouvelle partie de la position lrançaise. Le nombre ces prisomiiers que nous avons faits dans ce secteur s'élève maintenant à quatre cent cinquante. Peu avant la tombée du jour, l'eunmi a énergiquement ouvert un très viole: ît feu contre iK>3 positions établies entre U ferme de Malvel et Cerny. line vioien'e attaque, exécutée par des masses compactes, a ét* ensuite lancée oonlro ce iront; eetee attaque s'est écroulée sans résultat sous notre feu e' au cours de corps à corps-, elle a coût* à l'eanemi de très fortes pertes. Toutes le* positiotis que nous avons récemm^nife conquise sont restées solidement entre la? mfiins d'une diivis&on éprouvée de la Prusse orientale. Au nord do Reims, une attaque dirigée par les Français contre les tranchées qu< nous avons conquises au nord du bois de Soulaiu a échoué; une nouvelle attaque a été ensuite enrayé p°r notre feu de dé-t'em«e.Près du Poehlberg, dans l'ouest dv la Champagne, des troupes de lu. Tliuringe on réussi à etxpulser les Français hors de la dernière par de de notre ancienne pos ri on, où ils se tenaient encore; eiles ontensuik repoussé plusieurs con^e attaque par dos combats acharnés de grenades à main. Sur la rive gauche de la Meuse, vers midi, une violente» action d'artillerie a été declanchée contra la hauteur 304 et les lignes qui s'y rattachent. Le feu destructeur que nous avons dirigé contre les tranchées françaises et les endroits où les troupes ennemies prêtes à l'attaque étaient rassemblées, a empêché l'offensive française de se déve-lopper ; peu de soldats français seulement sont sortis des tranchées. Ce matin, le duel d'artillerie a de nouveau augmenté d'intensité à cet endroit. Armées du feld-maTéchâl duc Albrecht de Wurtemberg : Pas d'événement particulier à signaler. Théâtre de 1a guerre à l'Est : Front du fcld-maréclial prince Léopold de Bavière : Les opérations continuent à être actives près de Biga, de Dwmsk et. de Smorgon. Le temps s'étant éclairci, la canonnade a été plus violente que ces derniers jours sur la Narajowka. Au sud! Éu Dniester, des régiments rhénans se sont emparés de la région boisée située au nord de Kalusz. Des forces alie. mandes avançant aussi de l'ouest, les Busses ont évacué la ville et se sont retirés précipitamment sur la nve méridionale de la 1 .omnica. Sur le front du général-colonel archiduo Joseph et auprès des armées du feld-maré-chal von Mackeusen, rien d'esseruiol à signaler.Front macédonien. La situation est inchangée. * * * Berlin, 17 juillet. —"Officiel d'hier soir: Dans l'Ouest, activité intense de l'artillerie en plusieurs endroits. Dans 1 Est, pas d'actions de quelque importance.^• t Berlin, 16 julillet. — Officiel : Dans l'océan Atlantique, un certain nombre de vapeurs et de voiliers viennent encore d'être détruits par nos sous-marins. Entre autres, il y avait les vapeurs armés anglais „Tliirlby" (2,000 t.) et ,,Matador'' (3,400 t.), allant en Angleterre, le premier avec une cargaison de minerai, le second avec des colis divers, ainsi que le voilier ,,Lady of the Lake". Un des navires coulés était chargé de maïs à destination die F Angleterre. m * * Berlin, 16 juillet. — Officiel : A différentes reprises, au cours de ces jours derniers, les installations du port d'Arenrburg et la station d'a-viatiion maritime russe de Papenholm, dan3 l'Ua dfOe-sel, ont été efficacement attaquées à coups de bombes par nos escadrilles d'avions de la Baltique orientale. Les appareils sont rentrés indemnes. * a Sofia, 16 juillet. 1— Officiel ; Sur le front en Macédioine, dans la région de Bitolia, le duel d'artillerie a été plus violent par intermittence ; dans les autres sec. teflirs, faible canonnade. Des détachements de reconnaissance on' pénétré dans les tranchées établies au sud dé Doiran et ont infligé dieS pertes sensibles à l'ennemi. Sur la Strouma inférieure, entre les villages d/'Aznatar et d'Ormanli, un détachement de oavalerie a été diispersé par notre feu. En Roumanie, sur tout le front dh Danube inférieur, depuis Gaiatz jusqu'à la mer, fusillades intermittentes eoitre avant-postes seulement. Coups de canon isolés à l'est de Tulcea sur certains points. La nuit, fusillade et action plus intense des mitrailleuses. * * * Constantinopjle, 16 juillet. — Officiel : Sur l'Euphrate, un détachement ennemi défait a encore perdu, au cours de sa retraite, 120 morts et blessés et 60 chevaux. En le poursuivant, notre cavalerie s'est em- : parée, en outre, de dieux fusils Levis et d'uia gnind nombre dé tentes. Sur la frontière de la P®rse, une de nos îîxwipiagnies s'est ernparie, prèe cEe Ser<fes.oht, i'mne mitrailleuse ati cours d'un engage^-ment. Au nord A3 Bevandut, une compagnie itusBâ a attaqué un de nos avant-pofitrs; elle a etjô xenon«*ée. S\it le front Aï Ctenooce. canon^ndes et "-'ew morl'r V ucriui, iv» juuwi. — i Après avoir été r«por<ssé« 4 trois reprises d'une majiière sanglante) le 15 juillet, à 4 hyu; rea du nif.Uu, prCa do Lombartzyde Anglais oint do noiïveau concentré, à 11 heures du matin, dea troupes (Tassant des deux côtés de la route Nîcupcrt-Xiombûçtzjde. Notre violont feu doetructenr, déclanché iimnédialecnent contre le«» tranoihéies anglaise», a empêché le développement do l'attaque que préparait l'enneani. En Artois, pendant la nuit du 15, tanùis qu'il exécutais l^s attaques que noua avons sigJûal'e®, un important détachement do reconnaissauce anglais li-rononçaifc un» autre attaque près de Bul-lecourt -, ello a aussi cclioué. L'ennemi qui avait pénétré dans notre position sur un poiai ea a été rej tô par des corps à corps. La canonnade cet devenue plus violente, eiîr-tom le soir H la nuit. Nos baStories ont booi-bardé los gares de Noeuco-lcs-îiifânea es d'Arra^. Plusieurs ppjtrouilles ennemies ont t'té repotia-3Ôes, tandis qu urne de nos patrouilles ramenait dtS prisoiru iers i l'est de Bullt-court. Au sud-ouest de Saint-Quentin, un ballon captif ennemi a <-'t^ descendu par un de nos aviateurs. Lo nombre de» prisonniers que nous avone faits au cours de l'atUuque fructueuse prononcé au sud-ouesst d® Courtecon, s élevé iu 375. Les eijnq fortes contre-attaques tent'e? ptcr le? Français pendant la nuit ifu 15, et qui ont ét-plusieurs fois renouvel és dans le courant c'e la journ'e leur onî: co»îté des perte» er.ti-aoi*31-îiairemcnt fortes. Lattaque signal;© sur la crCte de Bovello a été préparée par un très violent feu d airtillccrie et de la<nce mines de tous cali-Iwes, qui a duré doux Leures et qui s'est transformé en» feu roulant à 5 h. 25 de l'après-midi. L'attaque ennemie, qui s'est écroulée sous=> notre feu, a de nouveau cortté aux Français de-sacrifices sangdants très importsaits. La nuit du 16 juillet nos aviateurs ont co-pieuseQiebt arrosé de tombes leç localité^ de CluâlonS, de Pro&neS e»: de Wrturmclon et ont attaqué à l'aide ('e leurs mitrailleuses, des objectifs d'ordre militaire Important. Une attaque de reconnaissance ennemie, dSirig^ie contre nos positions au uord-ou«st (le Prunay,-après une forte préparation d'arttllerie, qui a duri une heure, a été repouss - à -l'aide de grenades à main et par lo feu de noitre i.-vfantaMe. A l'ouest de la Meuse, à l'aube du 15 juiJe'. nous avons repoussé» une faible -^attaque ennemie dirigée contre la hauteur ;X>i. Le feu ennemi (Litige contre la position de la hauteur 80-1 es', devenu plus intense dans l'aprèfl->a>idi et a atteim uno extrême violence à partir de 5 heurcei ; il n'a diminué d'intensité qus ver» minuit pour recommencer à 1 aube contre im>s positions établies depuis l'est du boie dAvocourt juaquià. la Meuse. Sur lo théâtre do la gueire à 1 Qst, la piuie a continué i\ tomber. Pour améliorer noiro position, nous avons avancé notre ligne J'environ 1 kilomètre et nous avons repoussé des co-ntre-attaques pronono^e® par l'ennemi, au nord et aw nord e^ de Kalusz. lJuns les Carpa'hed, à cause d« la pluie et du brouillard lo feu ennemi n'a 'été plts3 vio-' lent par intermittence que dans lo col des Tar-tares et au' nord de t*t endroit, ai-iSi que sur la route d'Oitos. Plu-ieurs attaques d« patrouilles russes ont éfcV repouss.'o3. En Roujuanio, le5 opérations ont été plu3 actives, notamment enUr® le Danube et Rimnicul, ainsi que près d'Isaccea. A 1 heure du matin, Prisla.va a été violemment bombord » pr.r l'infanterie et !es mitrailleuses. U'ne patrouille ennemie, marchant entre Karrakacz K;:rUtl, a &é pri © .sous notre fou. Notr^ artil^'rie a eontinlir. à diriger son fcu deistrucjteur 00 nue les installations ennemies établies au eud -t.i cO'Ufluent du. Kimnicul. Le boanbardement de la gap- de Mara-cesbi a continiw. lluud la gare de Tecucin, les e:cplop'ioiiS ce sont suce'dé. jusque dans la nuit et les incendies ont été visibles jusqu'au matin. Communiqués des armées alliés; Paris, 16 juillet. — Officiel de 3 heures ; Entre Somme et Aisne, l'ennemi a prononcé une s'rie de forts coups die main précédas da bombardements. Trois tentatives au -sud-est do Saint-Quentin et à l'ouest û'Allemaoi ont échoue.sous nos feux. Au ■sud de Corlçby, pluôeuis détachements d assaut ont attaqué nos petits postes. Apros tui comljat très vif, l'ennemi a <$té complètement refoulé. De notre côté, nous avons coalisé quelques progrès au sud drAilles et fait des -prisonniers. En Champagne, à la suite d'un bombardement très violent de la région du Mont Haut et du Téton, l'ennemi a lancé des forces importantes à Pasgaut des positions que nous avons conquises le 14 juillet. Nos troupes ont rûsisto aveo une ténacité et une énergie indomptables à un ennemi très supérieur en nombre. Au ïêton, les effoits de f ennemi sont restés sans succès j les assaillants, qui ont subi des perbes très lourdes, n'ont pu entamer nos lignes. Au Mont Haut, un combat acharné s'est engagé qui a duré toute la nuit- L'ennemi, qui avait réussi tout d'abord à reprendre une grande partie du terrain conquis, a été refoulé par les brillantes contre-attaques dja nos troupes. A l'heure actuelle, quelques éléments de tranchées restent seuls entre les mains de F ennemi. * *• * * Paris, 16 juillet.— Officiel de 11 heures; Actions d'artillerie moyennes ni norc! de Braye-on>-Laonno's ec vers Huroe'nsa, ag.«ez violentes au nord-oueit de Kciirts. En Champagne, ta. lutte enira^ee cette nnii au .Mont-Haut s est î< rminée ,>ar 1 i-oLec complet de l'ennemi qui n'a pu, malgré seg efforts, reprendre le terrain que nous avons conquis le 14. D'après »!e nouveaux jense-i- ; .'neaents, ces attaques die la nu-t dernière >nt été très violences et meur&riéiP.s pour : 1 ennemi. Sur les trois vagues lanc es par ! l'ennemi, deux ont esé laucliôes p; r nosi •eux. Une seule a réussi X pénétrer Csms i nos lignes. Après 1 a comnat acharné qu» ! a duré jusqu-'au jour, nos troupes; ort anéanti les détacli^incn's èiinemis et sont : rentrées en possesdicm de tous leurs gains. Reims a reçu 1,600 oous; doux vaillajds ont été tués. La lutte d arti'lerie continue très vive dans toute la région. Activité d'artillerie réciproque surlaiive gauche do la Meuse. * * * Paris, 15 juillet. — Officiel de l'armée d'Orient : Dans le secteur du Yardfl-r, une forte patrouille ennemie, qui avançait vers nos lignes, apn s un violent bombardement artillerie, a Hé re<pouss^e. Fujsdlladb entre Monastir et le lac cFOeh-rida.Un avion ennemi, abattu par un avion britannique, est tombé en flammes près d;Aug*isfa. * * * I^ondxes, 16 juillet. — Officiel : ■Cette nuit, nous avons repoussé des attaques allemandes au nordhouest de Fontaine-ies-Croisilles et près d'Armentières; 1 ennemi a subi des pertes. Près d'Oppy, nous avons prononcé uno heureuse attaque; au oour3 de cette opération, nous avons fait • quelques prisonniers. Ce matin à l'aube, nous avons exécuté une attaque efficace à l'est de Vermeilles. Au noit£est <îe Messines, nous avona lv^ écornent avancé nos lignes. Le feu de l'artillerie ennemie est devenu plus inte-.^e au sud-ouest de I-ens et près d'Armentières. Hier, noua avais descendu troia avions allema nds; troi^ vie nos appareil? -rangent à l'airpel. * * * T?ome, Ifi juillet. — OffrM : • :v.:r. no® wp.'c. î'rais o:it vv? aoiivea sur tout le front. Le soir, après avoir pris sous notre feu les lignes ennemies établies de Versic à Jamiano, nous avons ponétré avec succès, malgré la violente résistance des Autrichiens, dans la zone située au sud-ouest de la hauteur 217 No£ troupes ont bouleversé et détruit les positions ennemies; elles ont, en outre, capturé des roi-irailltfuses et des munitions et fait 275 prisonniers, parmi lesquels 11 officiers. Sur lo front du Trentin et en Carin'liie, nos obus ont touché et incendié des campements établis sur le Monte Cello (Tonale). Notre artillerie a aussi dispersi des soldat# qui travaillaient dans la région de La^li*, .w le haut plateau de Tonenza et sur le Wischbei-g (vailée de la Seisera). Sur lo front des Alpes Ju l e ânes, nou* avons bombardé Liglia et B-odroz En oa-'re, nou6 avons pris sous notre feu concentrique les retranchements ennemis établis entre Canalo et Morsko et disjiersé des colonnes d'automobiles et du charroi sur la route de Santar-Lucia-Chiapovanio, ainsi que sur le plateau de Bainsizza. Ce matin, à l'aube, une de nos escadril. Its aériennes de lanceurs de bombes, accompagnée par'des appareils de chasse, a e.fi-cainent bcmbài-dé le terrain si:ué à l'arrière des lignes ennemies à l'est de &elo. Nos appareils sont, rentres indemnes, après avoir descendu un des appareils ennemis qui s'étaient élevés pour les combattre. * * » Pétrograd, 35 juillet. — Officiel . Pusillaees sur le cours inférieur de la Lomnica. Au sad-oues« (Je Kalusz, l'ennemi | a attaqué à différentes reprises celles da 10s troupes qui occupent le front Dobrc -rri.-lany-Novica ; toutes ces attaques ont. - té repoussées. Au ckmrs des cornets livr'g dans ce secûeur, nous avons fait prisonniers 16 officiers et 600 soldats. Dans la région de Lidz'iany, après uno s rie d'nfa-ques opiniâtres^ nos troupes ont rejeté les Autrichiens hors cta leurs positions et ont 'ait un millier 6e prisonniers ; elles se sont emparées, en outre, do mitrajTeuses. Dans les environs de Perehinsfco, l'en-r.emi a pr s l'offensive près des gués de la Lomnica et a tenté do refouler no3 troupes sur la rive droite de la rivière. Narre offensive siu- le front SHôki-Jasan se heurte .'i une énergique résistance de l'ennemi. La Lomnica et le Dnianter ont. eu une forte crue. Les ruisseaux se sont transformés en rivières e: ont envahi les routes. Sur le reste du front, la situation est inchangée. Dépêches Diverses Berlin, 16 juillet : D'après des informations digj.es de foi, dts troupes allemandes ont p^néiré dana 1a colonie portugaise d'Angola. Les Portugais se sont retirés en attendant des renforts anglais.* * * Ferlin, 15 juillet : La ,, Gazette de Voss'' annonce quo les pièces tlje deux mark en argent n'auront plus Cours Kigal api ! s je 1er anvier 1S18; toatefois, elles seront encore acceptées en .paiement jusqu'au . 1er juillet 1918. Cas [-ijoes seront reUrtes de la circulation, ^ Trésor ayant l'intention de les refondre pour fabriquer de la monnaie d'un- usage plus courant. ♦ * * Amsterdam, 17 ;uillet : Le gouvernement néerlandais enverra seize médecins militaires et civils eu Angleterre et en Allemagne, à l'effet d'examiner les prisonniers de guerre nuulades, qui seront 'nternés eh Hollande. En tout 16.000 pri-sonns'ers, dont 8,000 Anglais et- 8,000 Allemands, seront envoyés en Hollande. Le» médecins chargés de l'enquête resteront de deux à six mois h l'étranger. * * * Londres, i? juillet : Le t,Morning Posl" annonce que vingt-trois députés appartenant auuc partis ouvriers ont décidé d'interpeller [ç, gouvernement sur la déclaration de paix que fera au Reichstag la majorité des par as parlementaires allemands. M. Lloyd George répondra lui même à cette interpellation. * * ♦ Londres, 16 juillet : Par ordre tiu Roi, ie Conseil privé viendra demain une s-ance extraoïdinaire où le lioi fera conu-utrô son intention ue ciiaa-ger le nom de la famille royale- Le nom définitivement adopté sera rendu public par une proclamation ultérieure. V t ♦ Londres, 16 juillet : On monde ae Lisbonne au ,,M<>rping Post" qu'au cours d'une manifestation, déc grévistes sont etriirés en collision avec la police lo 12 juillet; il y a eu six tu:'s et : rente bless 's. Le calme est rétabli. L'état Je siège a été proclamé. * * ♦ Tokio, 16 juillet : , A la Commission budgétaire de 1a Cliam-bre basse, le général Terautschi, premier ministre, iuterrogô par l opposition sur bruita qui courent an sujet de l'intention qu'aurait le gouvomement d'ftocroitre J a force de l'armée, a répohdn évasjvement. — Provisoirement, a-t-il cHt, nous e.véeu-ferons l'ancien programme militai^. Toutefois, l'artilleiio de gros calibre de la mar riue sera renforot'e." Répondant à une autre question, Te général Terautschi a reconnu quo les sous-marins construits par les chantiers japonais r.® valent pas ceuix constj-nits à l'étranger. La situation en Grèce Milan, 16 juillet : On mande au ,,SeColo'' que l'on cconmeiUe vivement à AtlK-i.es le t'ait eue 'e coi Alexandre n'a assisté ni à. ia prestation ,tie serment des troupes, ni. au service funèby« solennel célébré le 14 juillel à la mémoire des officiers anglais et français qui ont trouvé la mort lors dés incidents du 1er décembre 3916. i? * t, Constantmople, 16 juillet : L'Espagne s'e&t chargée de la d f 1 :e intérêts de» sujets grecs en Turquie. L Allemagne et les Etals-Unis Berlin, 17 Quilles : On transmet La Haye au „BorUn«r Tageblatt" unç dépéche lancée de New-York par le Bureau de corre -[x>ndanc.» i» raélite, annonçant qa'.e M- Wilson cîiar^rrft une commission »péeiale ^ défendre les Ui_ térêts de la Palestine au Congrès de îft Paix. Le présifot de cette commis M. Morgtfnthau, ancien aml)aFs^u3e:ir ;V Con-^tantinople, a d'ores et cVolaré c.u'il prendra (Vins la mesure la plus 1^»^ fliW* ia défense des int&ëfr fa

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