vr i .... . j. c—. ■ i ;—■ , .. -i— —- — — ^ " ■ ■' ■ . —r.^;.. .-7-t.-. .7: . . ....... ■ , ? «"»»»»—***** '.'a" ■ ■*' ^ ~-.ii. jt-bomt- ■■ ——— />**- —■«a ' • ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3i. Montagne-aux-Herbes-F'otag'ères, BU XJ21EZjZjE3 BUREAUX : DE 9 à 1T HEURES Jos. 1WORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO Î lO CENTIMES ' La petite ligne. ï . . . . . . . fr. ©„A<3 î Réclame avant les annonces ..... î .ti«J ANNONCES { Corps du journal A.OO I Faits divers S.OÛ ] Nécrologie 2.00 U GUERRE 331° jour de guerre Nous disions hier que, malgré la résistance acharnée des liasses, l'armée yon Liusingeu paraissait avoir pris définitivement» pied sur la rive gaucho du Dniester, 10 long du secteur Chodor ow-Bukaczowce. 11 se confirme aujourd'hui qu'elle est maîtresse du passage du fleuve sur le front do iù kilomètres qui réunit Chodorow à 11a-licz, après s'être emparée de la soiide tête do |K>nt que constitue cette dernière localité. D'accord avec nos prévisions, la coopération de l'armée von Linsiugen avec F armée Bdhm-Eiruuolli n'a pas tardé à exercer ses effets : elle a obligé les Russes qui combattaient sur le front Bobrka-Zurawno à se replier sur la Gnita - Lypa. Nous avons signalé samedi dernier — dans noire 327* jour do guerre — que dans le cas d'ime nouvelle avance des Austro-Allemands vers l'est, cet affluent du Dniester constituerait lo prolongement ducct et logique de la ligue des positions dans lesquelles il < faut s'attendre à voir les Russes s'éH^blii j (/ but le Bug. Or, d'après les communiqués du 28, ,;jSjs hostilités tendent do jour en jour davau^agl^ à se rapprocher de cette rivière. ElldF ont.| atteint, en effet, la ligne K lodzàcnl^o- Zad-/ \ worce, qui coupe la voie ferrée de Ka{ niicnka à Stojanow à une trentaine do kil<* mètres au nord-est de Lemberg et travers© à paieillo distance, à l'est de cette ville, |e chemiin do fer de Lonberg-Brody. La région de Zadworco n'est guère distante qyie d'une vingtaine de kilomètres do celle où l'on rencontre, au sud, les sources de 3a Gnita- Lypa. Le cours de celle-ci va sa^is doute être opiniâtrement défendu par Kusses ; leur résistance doit-, en effet, «y démontrer efficace, s'ils veulent éviter èe voir compromettre la sécurité de celles de leurs divisions qui ont, en ces dernières (Semaines, déployé tant d'énergie pour retenir l'armée Pflanzer-Baltin sur la rive droite du Dniester, entre l'est de llalicz et la frontière de la Bessarabie. Sur la frontière austro-russe, au nord|-ouest do Rawaruska, l'armée do l'archiduè Joseph- Ferdinand, dont les positions sur 1$ Tanow no se sont plus modifiées, a repris l'offensive sur la ligne Cieszanovv-Narol. Dans le sud de la Pologne, les belligéjg . rants restent en présence sur lo front S al wichow-Orshanow-Sjenno, le long duquel les Russes disent qu'ils ont tenu tête à^de.l forces im])ortantes. Aucune autre opéraWii; importante n'est signalée sur le restaûfcMu* front dans l'Est, mûnie dans lo sÉÊtewL • nord de Przasnysz, où les combats' quis semblaient appelés à prendre un sérieux développement restent localisés. • * • Il en est de môme sur 1e front dans/ •= l'Ouest. L'activité s'y borne momentané/ r ment aux contre-attaques au moyen de» quelles les Allemands visent à réparer aui tant que possible les dommages occasionnés* ! à certaines de leurs positions par l'offensiv/ -que les Alliés ont menée do façon inintep- c rompue depuis près de doux mois. f r Sur le front austro-italien, l'ampleur des ! opérations est toujours médiocre. Dans -les v Dardanelles, où la nouvelle d'une prochaine entrée en scène d'as Italiens a été aussitôt démentie que lancée, la situation n'apnroche point du dénouement. Le passage suivant l! d'uno correspondance particulière récemment é publiée par un journal français met en lu- * nitère l09 difficultés que les Alliés ont à f< vaincre sur la presqu'île de Gallipoli et i fait lumineusement comprendre pourquoi les "■> positions respectives des belligérants ne sau- ? raient s'y modifier du jour au lendemain : !: — Dès qu'ici Pon a mis le pied sur la £ terre ferme, on n'entend plus parler que du numéro 21(5. Qu'est-ce donc que ce n° 216*? v Cela représente à peu près, pour nos 6ol-- j, dats ici, ce que le pic de Ilartmannsweiler j a été pour nos soldats on Alsace, c'est-à-dire une position difficile à prendre. 2]6 porto, à proprement parler, le nom d'Achi i Baba, d'où les Turcs et les Allemands nous arrosent continuellement de mitraille. Lorsqu'on 6e trouve encore à bord du na-viro, près du quai, on voit déjà 216, me- si naçant et moqueur, se dessinant nettement 6( sur le ciel bleu. A différentes reprises, nos r navires ont bombardé la colline, mais elle est toujours occupée par les Turcs. Ils s'y tiennent à l'abri, dans des tranchées béton- | nées à la façon allemande. Et de cette col- J line, qui est la cible de tous nos tirailleurs, nos adversaires bombardent aussi le lieu de débarquement. 11 y a des pessimistes qui prétendent que l'on n'a pas encore <,* réalisé beaucoup, mais ici les choses ne se j< passent pas comme partout ailleurs; il faut m un courage presque surhumain pour gagner ; ei quelques centaines de mètres de tranchées*' p dans ce pays inconnu et montagneux. Ef que d'obstacles l'ennemi sait dresser devant 1' nous ! Du fil de fer barbelé au-dessus et fa en dessous du niveau de l'eau ; à terre^ des tranohées, des mines souterraines, d<3 m retranchements garnis d'artillerie, etc. Ja4 ét mais en France on ne pourra se faire une', de idée do ce que nous avons déjà surmontée P* et de ce que nous aurons encore à surraon- ' ter. Mais, puisque nous voilà une fois dé- *a barqués, il n'était plus possible de songer encore à la retraite. Nous avons mainte- ''6C nant ^à lutter contre deux ennemis : contre |j'( les l urcs devant nous et oontre la mer der- ^ rière nous, bi nous cédions maintenant, ce ^ serait la mort certaine. Aussi nos gens s'en sont bien rendu jcompto ; ils ont repoussé toutes les attaques de l'ennemi. Les f3 attaques nocturnes qui furent exécutées les 1er, 2, 3 jusqu'au 7 juin contre nos tran- ? chées, se firent en formations serrées. ^ Les Turcs répétèrent l'attaque trois C? quatre fois, mais chaque fois elle se brisa n ©outre notre résistance. Ce seront, pour notre corps d'expédition, des nuits inou-bliables ; mais elles appartiennent mainte-liant au passé. ^ Kos gens attendent maintenant, impatients, dans les tranchées, lo signal de l'attaque. Au moment où jo vous écris ces lignes, ils passent le temps à regarder du côté de 216, dans l'espoir qu'on pourra bientôt lui donner lo coup do grâce. Ils sauvent que le jour où cette hauteur sera prise, un grand pas aura été fait sur la route de Constantinople." a SUR MER i- Copenhague, 28 juin : La Société Forenede Dampskibsselskab l" annonce que son vapeur ^Kiew" a été 0 amené à Cuxhaven pour être visité. Ce va-^ peur, chargé do colis, se rendait de Copen-^ liaguo à Londres. L- i- Liverpool, 2S juin : Lo vapeur „Lucana" a été coulé hier T par un sous-marin allemand près do Bally-ii cotfcon, à la oôte sud de l'Irlande. I/équi- 0 page a été sauvé. q Londres, 29 juin : s Un sous-marin allemand a attaqué hier 8 plusiours navires près de Yougal, à la _ côto sud do l'Irlande. Le vapeur „Edith do e Bari'ow", qui se rendait de Silloth à Cork, j & été coulé,. ( DÉPÊCHES DIVERSE^/ 1 # , Cologne, 23 juin ; i ^ mande cbe Berlin à la ,,Gazett8 do 4 Cologne" : r ,,Nous pouvons confirmer que les ponr-B parlers qui se poursuivent actuellement à £ V ionno entre le chancelier de l'empire allo-mand et son secrétaire d!'Etat aux affaires p étrangères, d'une part, et M. le baron vou 1 liurian, ministre des affaires étrangères au-1 .richien, d'autre part-, no se rapportent pas s X uuo nouvelle orientation de la politiquo = internationale des deux empires, mais ont r pour but d'activer les négociations en cours s Jepuis quelque temps déjà et qui ont trait - A certaines questions on suspens et spécia-lement aux questions relatives à l'attitude L* les Etats balkaniques. 3 ,,La nature de ces négociations ne permet ^ i>as d'en attendi-o un résultat immédiat, iiarco qu'elles se rattachent à d'autres né-r ^ociatioua diplomatiques encore en cours. Il r 1 donc ^ pas possible déjà do répondre ^ ivec précision à la question de savoir » juello sera la ligne do conduite do la politique roumaine et bulgare, question qui se ; ;jlaco aujourd'hui au premier planj miiis )n peut Cependant, sans pécher par excès | l'optimisme, émettre l'opinion que les espé-| ances fondées par la Quadruple-Entente sur ; me coopération militaire de la Bulgarie ^ le la Koumanie se sont fortement affai-/ v blies." y I niMUT"""— Pétrograd, 26 juin : Au grand quartier général, sous la tente lo Tsar, un conseil des ministres a été 'enn, sous la présidence do l'Fm[icrour. As-j listaient à ce conseil : le généralissime ;rand-duc Nicolas-Nicolaïjewitch et son chef l'état-major, le président du Conseil des ninistres, lo ministre de la maison impé-i liale, lo contrôleur do l'empire, les ministres des voies de communication, do l'agriculture, des affaires étrangères, do l'irîté-iiour et enfin l'administrateur du ministère lo la guerre, le général d'infanterie I'oli-\-anow.^ » Paris, 28 juin : Los commissions de la Chambre pour l'anmée, la marine, le budget et les affaires étrangères ont, au cours d'uno séance com-nune tenue hier, délégué chacune dix de Vots membres à une commission générale lo surveillance à créer et qui aura pour ■rat do grouper^ et de coordonner les renseignements donnés par le gouvernement sur la défense nationale. Do cette manière, la (urveillance parlementaire sera simplifiée, et les membres des commissions auront une idée plus nette sur les mesures qu'il confient do prendre, ce qui était impossible jusqu'à présent par suite du pouvoir limité le ohaque commission prise isolément. \ Les présidents des quatre commissions do ta Chambre font partio de droit de la Commission de surveillance. * * * Copenhague, 28 juin ; Le gouvernement danois projette l'émission d'un nouvel emprunt intérieur de 60 millions. Les ressources ainsi créées serviraient aux dépenses militaires. -- — • wi.jvuivwj uiiiox «/luvua oca- viraient aux dépenses militaires. Les Faits du Jour 3 6 Torpilles... torpillages... on n'entend que ^ v <:a. Sait-on où cet engin, formidable a vu lo 6 ? jour, où sa fabrication a été longtemps .. t monopolisée? Ce n'est ni en Angleterre, ni j. eu Amérique, ni en Allemagne que la tor- r ; pille est née, mais en ^Dalmatie, à Hume. ; Cette ville est située au foncl d'une^>aie da c • l'Adriatique et est protégée par do hautes c falaises et des îles nombreuses. d Sur une pente rapide s'élèvent des che- & minées immenses qui annoncent un grand i établissement industriel. C'est la fabrique 4 ; do WTiiif.'hea-d, où l'arme mystérieuse, la tor- ^ . pille, fut construite pour la première fois. " Une scène qui eut lieu à l'occasion dé t>: la visite de la fabrique de Whitehoad par p l'emijcreur François-,] osoph. en 1870 a été 01 .souvent contée en Autriche. Le souverain ^ l'étant fait expliquer toute l'organisation qo l'établissement, demanda à M. Whitehoad rî & qui les torpilles qu'on lui montrait étaient» ? destinées. Le fabricant répondit : — Il y on a pour l'Angleterre, pour la f France, pour l'Allemagne, pour la Eussie. 2, — Et pour l'Autriche 1 ; S 21 en ce embarrrassé. L'ompqrour s'adres-* -ci sant à son aide de camp lui dit d'un ton n< courroucé : " — Ah ! nous serons encore en retard, qi Comment cela se peut-il ? On expliqua au souverain que les Déléga- s' tions austro-hongroises n'avaient pas voulu te voter les crédits nécessaires... Quelques se- ta main es après, les crédits étaient accordés qi <r emblée et il fut même poux ^uiôIûuos an- d< î. nées interdit à M. Whitehéad do fournir des s torpilles à d'autres Etats qu'à l'Autriche- Hongrie. L_ Un échange d'invalides et de personnel r sanitaire allemands ot anglais a été opéré, r comme ou le sait, par l'intermédiaire de la Hollande. Ont été renvoyés en Angleterre: 4r officiers, 126 hommes ot 34 médecins avec 26ii hommes du personnel sanitaire, soit 430 ; en AUemaguo: 4 officiers et 43 hommes, 10 médecins et A 153 hommes du personnel sanitaire, soit si. 210 personnes. m l qu B De Dr Barot, maire d'Angers, médecin- ar major d'infanterie, actuellement sur le front, ne vient d'adresser à ses amis une lettre dans le- laquelle il leur donne des renseignements lo bien imprévus sur une découverte que les tc£ L, soldats de son régiment ont faite : qu — En creusant une tranchée, sur un col so _ de 400 mètres d'altitude, nous avons dé- de couvert do très vieilles sculptures. Des né fouilles méthodiques entreprises ont mis à l'c jour un cimetière gaulois. Nous avons ex- : ploré en ce moment six sépultures et re- br 1 trouvé deux glaives, deux couteaux, un ti0 3 vase, des objets de toilette et des parures \xU , féminines (perles en terre cuite ou verro- ^ j terie, débris de peignes en os ciselé, mé-' dailles). Nous avons également pu recueillir % quelques crânes et parties de squelettes bien 'conservés. Tous ces objets ont une réelle / valeur archéologique ou anthropologique ; noms continuons les fouilles, et peut-être } serons-nous assez heureux dans nos trou-vailles pour pouvoir en faire bénéficier en partio le musée Saint-Jean. 00 ' Le gouverneur général des Indes néerlan- ^v daises vient d'adresser aux chefs de ses divers départements une circulaire attirant 1 leur attention sur l'activité de la commis-sion:: qui s'est constituée en vue de réunir des livres et des périodiques pour la re-constitution de la bibliothèque de Louvain. ;nj ' La circulaire recommande aux: fonction- q baires d'établir des relevés des livres se j c ' prouvant dans les bibliothèques de leurs dé- sJ. ^ battements et dont ils pourraient se passer, ^ ^fin do pouvoir réunir ces ouvrages. Y a-t-il encore des survivants de Waterloo 1 C'est peu probable ; pour avoir pu prendre part à la fameuse bataille ils devraient avoir au moins cent quatorze ou 1 5ent quinze ans, ce qui est un âge respec- table !... -rIV Vh lecteur du ,,Times" n'en pose pa* noms la question, et il cite quelques hoi$s «'Officiers français, allemands et anglais, qu'il appelle les derniers survivants de ' ! ï'épopée. Ce sont : Victor Baillot, mort le . ! ^^8 février 1898 à 105 ans. Baillot vivai j i'iine pension spéciale et avait reçu en lSfliî [ ia ï^égion d'honneur. I.e capitaine Jules LS •Soufflot, mort à Paris en 1893. à MgC'de , lOlï àÏÏSr. ' Le --H^fënânT-cofonel William *ur lewott, mort à Southampton le 28 octo- !ai1 bre 1801, âgé de 96 ans ; le lieutenant Mau ."f rice Shea, décédé au Canada en 1892 ; le ^ •apitaine Ferdinand Scharnhorst, mort 5 ilanovre en 1802 à l'âge de 95 ans et qui S était lo dernier des vétérans de la King's , . German Légion Waterloo. ,je rec Les tranchées ressemblent de plus en a01 plus à des établissements industriels. On y trouvait déjà des échoppes de cordonnier et I le tailleur, des ateliers de menuisier et dé est ferblantier, des jeux do boule, des établisse- jlu ments de bains, voire de petits cafés. On i;u \'ient encore d'installer une petite fabrique j'7 Peau de Seltz dans une tranchée aile- mande, dans le nord de la France. Avec ;e les appareils appropriés, l'acide carboniquè \ai ■st introduit dans les bouteilles, remplies ^)u Peau stérilisée. La production journalière le cette „fabriquo" dépasse 5oO bouteilles. On télégraphie de Colon qu'à la suite a 1 d'affaissements de terrains au col de la Culebra, on a dû restreindre le trafic sur ,/ le canal do Panama. Quatre navires ont dû 1 interrompre leur voyage. Nombre d'autres attendont à l'entrée du canal. On annonce de Copenhague à Berlin que le Storthing norvégien proposera la convo- ^ cation d'une conférence do la mer du Nord crai comme suite à la réunion des trois souve-rains Scandinaves à Malmoc. S 11 s'agit d'obtonir, pour la navigation ^ neutre dans la mer du Nord, la liberté du eQ commerce. hem On dit qu'une convention a été conclue en entro les ministres des affaires étrangères Pr0, de Suèxle ot do Norvège et que le ministre ^ des affaires étrangères danois y aurait 1)071 donné son consentement. l'uni Sed /Brooklyn, la grande agglomération voi- 1' sine de New-York, no semble guère s'oc- très cuper des événements formidables qui se passent en Europe. Son tribunal municipal ç s'efforce même de les ignorer. Une dame g$n avait intenté un procès en domma.ges.int6- g rets à une agence de voyages qui n'avait pu exécuter le traité qui l'obli^renit à tran s- l)CU demanderesse en Europe. L'avo- efft< cat de l'agence se borna à prouver que son ,0 I client, par suite de la guerre, avait été mis lerii dans l'impossibilité de faire face à son en- dan gagemeat. jô — La guerre ? tonitrua l'avocat do la dame. Jo ne sais rien d'une guei*ro ! Mon jn<3i hpnorablo confiwo p<iut il me prouver par fusi, un document convaincant qu'une guerre au- tem riiit éclaté quelque part ? Je réclame li Vlli, Preuve de ces affirmations, où et quand cetio guerre, au sujet do laquelle il fait ianc tant d'embarras, a-tolle éclaté î jag€ 5 Et le président du tribunal lui donna Nos raison, en faisant entendre ces paroles guc< pleines do sagesso : — Jo crois avoir entendu des bruits vagues touchant certains petits dissentiments qui se seraient élevés en Europe et» qu'on G continuerait encore la discussion «'.vr ces points litigieux. Mais chez nous, le prin- p • cipe reste entier : „<^uod non est in acfcis, -non est in mundo". Il me faut, par consé-quent, réclamer du demandeur qu'il prouve 'min que l'état de guerre existe." à r< Voîlà l'agence de voyages obligée de '*'^1 s'adresser au département d'ïîtat à Washing- B^r ton, pour faire certifier par les représen-tants diplomatiques des Etats-Unis qua la quelques Etats européens ont été entraînés Ang dans de» complications militaires.!, E COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués Bailin, juin (Communiqué de midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Entre La roui» de Lens à Biéthune» et Arras, les Français ont préparé hier plusieurs atUaquCâ noctuiriueâ d infantfcriet au moycfei d'mie violente canonnade j les atii,-ques ont été enrayées par 1e feu de notre artillerie. Sur les Hauts do Meuse, 1 eu-nemi a, pendant la journée, attaqué 5 fois les positions que nous lui avons enlevces le 36 juin au sud-ouest des Eparges. Toutes ces tentatives ainsi que d'autres attaques nocturnes à l'est do la Tranchée se sont écroulées sous notre feu qui a cause de fortes pertes à l'ennemi. A l'est de Lu-uéville, près du bois Les lleinabois et à l'ouest de Leintroy-Gondrcxon, 3 atbaques da plusieurs bataillons ennemis so sons brisées à nos obstacle^. Sur la cathédrale de Soissons, notre artillerie a supprimé hier un poste d'observation de l'artillerie ennemie. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien d'important. Théâtre do la guerre au Sud-Est. L'armée du général von Linsingeu, en poursuivant les Kusses sur tout le front de llalicz à Firlejow, les a rojetés au delà de la Guila et de la Lipaj 011 so bat encore sur cette ligue. Plus au nord, nous avons atteint la région do Przelnyslany et de Kamionka. Au nord de Kainionka, l'ennemi n'a pas attendu notre attaque j il a passé le Bug en aval de cet endroit. Au . nord et au nord-est de Mosty-Wielkie (à 50 km. au nord de Lemberg) ainsi qu'aiy' nord-est et à l'ouest de Tovvaszow, l'eiinef/ :ni a résisté lder. Il a été rejeté partout; Dans cet.te région, nous sommes aussi sur ie territoire russe. Par suite de la près*-sion eKOrcée par notre offensive dans 00 1 secteur, l'ennemi commence à évacuer aes positions du Tanew et du San inférieur. * ♦ « Vienne, 29 juin. — Officiel d'hier ; Fient russe. Dans la Galicie orientale, les Alliés, en âvrant des comoats continuels aux arrière-gardes ennemies qu'ils poursuivent, ont at-r.ciut hi'JiL. la région de Kiodzienko-Zad- : </orze, au nord-est de Lemberg, et leurs !, vaut-gardes sont arrivées au Zwirz qu'aie v ont déjà franchi en amont, llaiiczi est en •otre pouvoir. La ri y e sud xfu Dniester en ' «mont à partie >de"îïalicz est évacuée par Jl enpemi.- Afrrès 5 jours de durs combats, les ; dàupes alliées de l'armée do Linsingen ont îorcé le passage du Dniester. Sur lo res-oant du front du Dniester, le calme règne. . Les troupes de l'armée do l'archiduc Jo-j s<ïph-Ferdinand ont pris hier d'assaut Pla-•:o\v, au sud-ouest de Narol, et ont pénétré •iette nuit dans les positions ennemies sur les hauteurs au nord-est de cette localité. Les Russes battent en retraite dans la di tection de Narol. Sur les autres fronts du aord-est, pas de changement. Front italien. 3 La situation n'a pas changé. L'ennemi est presque complètement inactif. Seul, le -3 duel d'artillerie continue sur tout le front, t Un aviateur de la marine a bombardé, lo 1 27 juin, près de Villa Vricentina, 1111 ballon ; captif ennemi et l'a obligé à regagner terre le 23 juin, le môuie aviateur a lancé sur le -parc d'artillerie ennemi de Saint-Canciano plusieurs grosses bombes qui ont causé de 1 -sérieux dégâts, puis il a atteint d'une bombe, à Sdobba, un vapeur dont la poupr ; a touché fond. » Oonstantinople, 28 juin. — Officiel de î l'état-imjor : Près d'Ari-Burnu, duel d'artillerie et d'infanterie ; des bombes ont été lancées. Près de Sedil-Bahr, l'artillerie de gros •< calibre do l'ennemi a dirigé, depuis le ■25 juin, à midi, un violent feu sur les .■> tranchées do notre aile droite; mais il n'a l obtenu aucun résultat quelconque. 0 Sur la rive gauche, une tentative d'at- n taque nocturne de t'ennemi s'est écroulée, en plusieurs endroits, sous notre feu. L'on- K neini s'est vu forcé d'établir des rideaux en fils de fer devant ses tranchées pour t^e î protéger centré nos bombes» n Nos batteries postées en Anatolie ont fi bombardé avec succès les positions de l'infanterie et de l'artillerie ennemies près de fàeclil-Balir. ISien d'important à signaler sur les autres fronts. ... « * « U Constnntinople, 28 juin. — Le Quartier jt général mande : 61 Sur le front des Dardanelles, dans la nuit -, du 2G au 27 juin, fusillade et boml>ardomenl peu intenses, l^e 27 juin, nous avons pri>; ^ efficacement les positions de l'ennemi sous •o feu de notae infanterie et de notre art il , lerie; nous avons détruit quelques abris 1 dans les tranchées et jeté la panique dans lo camp ennemi, où nous avons const-ito uno épaisse colonne de fumée et d'autres p( indices d'un incendie. Près d'Ari Bnrnu, la ^ fusillade et le bombardement continuent. De l'1 temps à autre, l'artillerie ennemie canonne vainement nos tranchées pour essayer de les détruire. Des aviateurs ennemis ont ét lancé sans succès des bombes sur le village do Jenischehir, ru sud de Kumkaîe. di Nos batteries d'Anatolie ont canonné avec Buceèts Partillerie ennemie de Scdd-ul^Bahr. vj Sur les autres fronts, rien d'important. & e p Communiqués des armées alliées Paris, 27 juin. — Officiel de 15 heures : n< Il n'y a rien à ajouter an dernier com- at nuniqué, si ce n'est que l'ennemi a réussi l'< 1 re[)rendro pied dans lo chemin creux la î'Ablain à Angres, au nord de Souohez, er iur un front d'environ 200 mètres. l'< Bombardement intermittent, au cours do ri Sa nuit du 26 au 27, entre Neuville et si: Angres. ac Entro l'Oise et l'Aisne, la naît a frt oc assez agitée, notamment près de Qutnue-vières, où, à la suite d'un combat à cou^s ■ie grenades, un faible effectif ennemi a *- îssayé do sortir des tranchéos ot a été repoussé. ru En Argonne, à Bagatelle, l'ennemi a pro-uoncé, au commencement de la .mit, une Ll ittaque d'une extrême violence. Après une ^ 'utto très chaude, il a été finalement re-ô poussé. Sur les Hauts de Meuse, près do la Tran-s chéë do Calonne, le combat a continué s route la nuit. Nos positions et nos gai îs précédents ont été maintenus. En Lorraine, après avoir lancé des obus a incendiaires sur Arracourt, l'ennemi a, avec ^ uuo compagnie et demie, tenté sur lo vil-_ laoe i"! coup de m-iiu, qui a échoué. 1 Sur le resto du front, il n'y a rien à B signaler. ^ Nos avions ont lancé, le 25 juin, sur la a gaie do Douai et les gares voisines, une â vingtaine d'obus, dont dix de .155 m/m. La ^ ^are de Douai paraît avoir été sérieusement atteinte. * . » V Paris, 27 juin. — Officiel de 23 heures : Sur les fronts du nord et du centre, au-oune action d'infanterie. Lutte d'artillerie j assez violente particulièrement en Belgique t et dans la région au nord d'Arras. X . Argonne, quelques combats très localises, sans modification des lignes do part ^ ui d'autres. Il se confirme que les combats, t livrés le 26 et dans la nuit du 26 au 27, à la Tranchée de Calonne, ont été très 1 violents allant jusqu'à la lutte corps à, 3 corps. L'ennemi a fait usage de liquides! ; i 'enflammés et est parvenu, à l'abri do nuages ' ; J jusqu'à son ancienne prenueré . fi iilfner Nous coMêrvous touto l'ancienne^ première ligne ennemie et les éléments do r ia seconde ligne, que nous avions conquis . précédemment. A l'est do la Grande Tran-^ ohée, sur la croupe sud du ravin de Sou-i vaux, l'élément de tranchée d'un front d'environ l^o mètres, occupé lo 27 au soir par l'ennemi, a été repris par nous dans la I nuit, à l'exception d'une trentaine de mètres. ' La lutte d'artillerie a continué le 27 toute la matinée dans cette région ; elle a été 1 t très vivo également au nord de Flirey et 1 . sur_ notre front de la Haie. c bu avion allemand a lancé deux bombes 1 . sur Saint-Dié. -_= - j i . . • * * v: -Prtris, 28 juin. — Officiel de 15 heures • ! Il n'y a rien d'important à signaler au , nours de la nuit, excepté deux atUiqu^s :■ 1 . mnamies que nous avons repoussées; l'unkj 1 ; près de la Tranchée de Calonne; l'autre,.- t - v l'ouest do Metzeral. * * * r Paris, 28 juin. — Officiel de 23 heures . Ia joiu-n(kj du 28 a été relativement! ^ calme sur l'ensemble du front. > , Lutte d'artillerie au nord de Souchetz, û \ ( N'eu ville et à Roclincourt. Arras a été bomlxirdé par des pièces de l <ros calibre. Entro l'Oise et l'Aisne, le duel d'artillerie f1 *'esti poursuivi à notre avantage. 1 En Argonne, à Bagatelle, lutte incessant};- • ; l X coups de torpilles et do grenades. :, Sur les Hauts de M'Juse, à la Tranchée L je Calonne, l'ennemi, après son échec de -ta dernière nuit, n'a plus renouvelé ses L' dtaqncs. » . * ♦ * Rome, 26 juin. — Officiel du grand quar-"ier général : Il n'y a rien à signaler sur les fron- ~ «ères du Tyrol et du Trentin, où les com- ] oafcs d'artillerie à longue distance continuent.En Carinthie, la nuit dernière, la vaine et habituelle attaque de l'ennemi contre le f Preikofel s'est répétée. Nos troupes ont 00-uipé lo sommet du Zellenkofel, à l'ouest du ?ol de monte Croce. Sur le front de l'Isonzo, nos progrès se «ont lentement, mais constoimment, dévelop- > fés au delà du fleuve. Pour faire descendre ' iilus rapidement le niveau des eaux répan- < lues par l'inondation de l'Isonzo inférieur, u ordre a été donné d'obstruer l'entrée du, canal do Monfalcone. Cette entreprise a ét<' -ixécutéo sous lo feu de l'ennemi par un dé «tellement, de pionniers. r Dans l'après-midi du 25 et la nuit du 20. 1 le violents orages ont entravé l'action de nos troupes, principalement dans les parties montagneuses du théâtre de la guerre. ' Rome, 27 juin. —-: Officiel du grand quar- r' tier général : Dans les régions du Trentin et du Ty- 1 roi, pendant les dernières vingt - quatre heures, il n'y a pas eu d'événements d'une importance militaire spéciale. Le combat entre los deux artilleries devient de plup en x plus violent. Nos alpins ont réussi à cou- ^ per les installations hydro-électriques à Te ual sut Garda. En Carinthie, l'ennemi a vainement tenté de reprendre le 6ommet du Zellenkofel Sur les positions de la zone du monte j N'ero (Km), où ont eu lieu las derniers \ combats, nous avons recueilli 100 fusils, 20,000 cartouches et 2 minneworfers que l'ennemi avait abandonnés. ct * * ♦ Pétrograd, 2(? juhi. — Officiol du grand état-major général : Dans la région de Shawlen, pas de mo- r<r difications essentielles. P' Sur le front du Narew, lo 24, dans la vallée do l'Omulow, une tentative d'attaque \ de l'ennemi lui a fait subir de fortes » I>ertes. î as Dans la vallée de l'Orscysz, dans la nuits sa du 25, nous avons repoussé une nouvelle^ bs attaque de forces ennemies importantes j* lo nons avons ensuite entrepris une contre-;^ attaque et nous nous sommes, emparées de de l'ouvrage do défense que nous avions perdu ^ la vetlle ; cinq mitrailleuses sont restées p entre hos mains. Le meme jour, vers midi, jf l'ennemi a ouvert un violent feu d'artille»- fe rie dans la direction de Prasznysz et a en- |ét suite entrepris une attaque. Lo combat |pî acharné qui 6'en est suivi a amenô des gai corps à corps et continue encore, |sc Sur la rive gauche de la Yistu-'e, au nord-ouest do Sawichost, un bataillon ennemi s'étant imprudemment approché do 110a ouvrages do défense a été presque entièrement détruit par un feu croisé. Sur lo front du Tanow, le calme a prévalu.Le 25, dans la région do Rawaruska, l'ennemi a tenté de passer à l'offensive sur le front Werchrata-Ilrebenno-Lubycza. La veille, nous avons, pondant notre contre-attaque dans la direction Zolkiew-Lem-lx;rg — contre-attaque appuyée par l'action d'un train blindé.-—fait des prisonniers et pris dos mitrailleuses. Le 25, un combat acharné s'est engagé près do Bobrka. Sur lo Dniester, entre Chodorow et Hâtiez, nous repoussons continuellement les attaques acharnées d'importantes foroes austro-allemandes. Le 24, nous avons fait plus de 1,000 prisonniers, parmi lesquels 17 officiers, et nous avons pris plusieurs îm-trailleùses.Sur le front Dniestcr-Pruth, nous avons fait, le Si, quelques nouveaux progrès1. ♦ «i* Pétrograd, 27 juin. — Officiel du grand état-major général : Dans les environs do Shawlen, an delà du Niémen et sur le Narew, il n'y a pas •le modifications à signaler. Do petites attaques ennemies sur différents points de ces secteurs ont été repoussées. Sur la rive gaucho de la Vistule, sur le front Osharow-Sawieh'ost, l'ennemi a amené au combat d'importantes forces, mais son offensive n'a pas eu de 6uccès pendant la journée du 2<S juin. ' En Galicie, après une résistance opiniâtre, nos troupes so retirent sur le front Bobrka-Zurawno vers la Griila-Lvna. Dans la région do Bobrka, pendant les contre-attaques quo nous avons exécutées pendant la journée, nous avons fait des prisonniers et nous avons pris deux mitrailleuses. Dépêches Diverses Stockholm, 2T7 juin : Aujourd'hui a été célébré, dans trois cents localités importantes de la Suède, le Dimanche de 1a Paix des Femmes suédoises. Dans toutes les réunions, 011 a ado^ré ia résolution votée par le Congrès des femmes à La Haye. Le gouvernement a étô prié d'examuner ce qu'il pourrait faire pour participer au travail destiné à arriver à une prochaine conclusion de la paix. * • c iBucarest, 27 juin : r Au cours du conseil des ministres tenu ! mercredi, M» Bràtianu, président, a fait un $■ rapport sur l'écat des négociations dipioana-tiques et sur la note russe, il a fait ros» f; sortir que les négociations dureront vrai- u ^emblablemenp plus de deux mois. Le pré- 4 sident du Conseil a, par suite, proposé la || immobilisation partielle de l'armée et lo ren- *1 voi <si congé prolongé de soldats qui so ~ - roûvèht sous les drapcràUx. La proposition j iu président du Conseil a été adoptée. _^ " Stoefctrolnv 27 ' juni : L'Angleterre a interdit l'exportation do ; i'étain. Dans cette interdiction sont compris ; ifts boites eu étaiu et les récipients pour \ produits alimentaires destinés aux ports ^suédois, danois et norvégiens. Cette mesu<io -vst motivée par lo soupçon que l'Allemagne recevait cla cette nimière de I'étain poiu1 ia îabrication des bombcsl f « 1% StocldioLm, 27 juin : On anuonce que les importations de charbon sont mementanétneofc diXficiles. Depuis juinze jours, aucune autorisation d'oxjfor-er du charlx)n n'a été accordée en Angle-(Tre. Un certain nombre de bateaux chargés de charbon attendent, dans les ports ; inglais, l'issue des négociations entamée^ diitie la Suièdo et la Grande-Bretagne. * « « Pétrograd, 29 juin : Lo Tsar a accepté la démission du ml-•lstre de la guerre, l'adjudant général Su-ihomlmow. U a chargé le géuéral d'infan-erie Poliwanof de 1; administration du ministère de la guerre. m * » Vienne, 28 juin : Lo chancelier de l'empire, M. von Betïi-artii-Hollweg, et lo secrétaire d'Etat, M. von fagow, ont quitté Vienne hier soir. * « * Rome, 28 juin : Dans la „Tribuna", un économiste italien lemande que l'Etat saisisse les stocks de téréalos. Les prix des céréales haussent sensiblement, et l'intéréfi viational exige ju'il ne dépasse pas 32 lires aux 10O kilos. '* * * Berne, 2S juin : M. Ciuffelli, ministre des travaux public», \ signé un décret ouvrant un crédit dfe 16,100,000 lires pour atténuer les dégâts causés par les récents tremblements do terre. • * ♦ Zurich, 28 juin : échange des invalides de France et l'Allemagne ne commencera guère avant lo > jiûllot. Ivcs commissions qui doivent indiquer les blessés à échanger vionnent seulement de commencer leur travail à Lyon et à Constance. * • • Chiasso, 28 juin : M. Salandra s'est rendu au quartier général pour délibérer avec le Roi, qu;il n'a plus vn depuis un mois. Bucarest, 27 juin : Avant^hier, il y a en nne conférence assea longue entre le baron Busch, ambassadeur d'Allemagne, lo comte Czjernin, am- | bassadeur austro-hongrois, et M. Marghi- $£ loman, chef du parti conservateur. Après cet entretien, M. Bratianu, président du Conseil des ministres," s'est rendu ^uprès de M. Marghiloman. Bucarest, 28 juin : M. Jean I/ahovarn, qui est mort hier, était une des personnalités politiques lest ; plus influentes de la Roumanie. Il était, avec m. Marghiloman, chef du parti conservateur du pays. \T - WSercredi 30 Juin 1915 N° 233 Mercredi 30 Ju5n 1915

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