La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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14 December 1915
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s.n. 1915, 14 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 03 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/445h990p3v/
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Mardi 14 Décembre 1915 A , JOURNAL QUOTIDIEN. — Le Numéro : ÎO Centimes 2m' Année. - N° 393 «23 LA BELGIQUE ÏRIX DES ABONNEMENTS : Un mois .... fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT eux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION S±s Montasrne-aux-îîerbes-Fotaffères, B3 XJX7'~ïï.■'£,!& BUREAUX :D£ 9 à 17 HEURES Jos. WIORESSÉE, Directeur Vi Petites annonces . à » ï ; i la ligna, in. 0.40 Réclame avant les annonces . — 100 PRIX DES ANNONCES Corps du journal - 4.00 Faits divers ...... ^ —• 8.00 Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui: SIS. pages. LA GUERRE 498e Jour de guerre La dépétehe de Berlin du 12 tient pou: 'décisifs les succès remportes par le» x>ui frares sur iea Ailles dune> le sua-est de i; lacédoiue. A l'heure actuelle, les Ailiés sont forcés dr évacuer leurs positions, qu/ nous nous apercevons avoir placées tue; beaucoup plus avant sur leo rives du Yar dur qu elles ne l'étaient en réalité, et ib es probable Que leur retraite en temtoiro gré? Nv est un f&u accompli. /\ Envisageons la. situation militaire scui cet aspect, en supposant ou outre que les Bulgares arrêteront leur poursuite 'à i; frontière grecque. Les dernières opération! contre i»» fcerbes ie ion# de la l'ronwen albanaise n'immobilisant plus que des forcet peu importâmes, la presque intégralité cite effectifs bulgares peut être employée à 1; défense de la Macédoine contre une idoui telle attaque éventuelle des Alliés». !Le cas échéant les divisions austro-aâle mandées, devenu»^ dispontl^és depuis T'écra eemeiu des" Serbes, pourront venir renforce! les Bulgares, qui ont jusqu'ici couuxitti seuls suf tg^VSîWf. Or, forcé du corpt expéditionnaire dont les Alliés envisagea la rcorgamsïitorm dans le secteur de baiof nique ne peut guère être estimée, en tetian eompto des perles subies, à plus de 150,CKX hoiurnes. Pour entreprendre eificaccment "Tr ; lutte contre les centaines do m die homme* «que les puissances centrales et ies Bulgares peuvent à leur gre nteacre en ligne dan* i«s Balkans, ce corps devra donc nécessai rement recevoir de très considérables renforts.De plus, F^ilÂtude du gouvernement helié nique ^ laisse la porte ouverte à toiles,' iei A surprises et ne " permet pas encore de consi / \dérer comme garantie la sécurité des trou pcvâ anglo-françaises débarquées à Salonique En ce moment même, les partisans de Je eontinuaiûon d une action militaire étendu* de la Q'uarîruple-Enteme dans les Balkans réclament des mesures énergiques pour for ecr la Grèce à se prononcer nettement, Dans le Petit Journal", Ai. Pichon va môme jusqitfà préconiser une tentative de coup d iktat. Il est certain, que la situnlior actuelle, très périlleuse, no peut se prolon ger indéfiniment, mais il est à craindre que des démarches d'un caractère menaçant n< «oient pas le bon moyen d'amener la gou venement d'Athènes à céder aux exigence* des Alliés, qui veulent constituer Saloniqu< et- son hmteriand en base d'opérations d*u) table. * » * Tandis que les négociation» diplomatiques de l'Entente se poursuivent, les Austro-lion-grois continuent à étendre largement leui mouvement d'invasion du territoire monténé grin à l'est do la Lim, où ils occupenl maintenant la ligne Berane-Kozatj-Ipek-l>ja-kowa. La lutte continue aussi à l'avan&ige des Bulgares dans le secteur de Struga, au nord du lac d'Oclirida. « » * Sur le front dons l'Ouost, il ne semble pas qu'un engagement sérieux ait été provoqué par la violente canonnade dont nous percevons l'écho presque ininterrompu depuis deux jours. l>u moins les communiqués arrivés j.isqu'ici ne signalent aucun engagement sérieux en Flandre ou en Franco, pas plus d'ailleurs qu'en Russie ou le feong de la frontière austro-italienne. DANS LES BALKANS Paris, 11 décembre : Dans le ,, Petit Journal", M. Pichon, ancien ministre des affaires étrangères, prie le gouvernement des puissances do 1 Entente de mettre en œuvre les mesures les plus énergiques contre le gouvernement grec et de tenter, si c'est nécessaire, un coup d'Etat en Grèce. Pétrograd, 12 décembre : De „Kietch", pariant de ce qui se passe dans les Balkans, dit que la situation est très dangereuse pour ies troupes -alliées, parce qu'elles ont abandonné leur dernier pôius d'appui dans l'ouest de la Macédoine, alors que les Allemands sont à môme <Fattaquer de dos leurs positions au Vardar. |va conséquence de tout ceci c'est que la Retraite du corps expéditionnaire allié en jSrèce n'est plus qu'une question de jours. Bans l'assistance des Grecs, les troupes de & Entente sont incapables de résister aux Allemands. Dans de pareilles conditions', il pie faut pas s'étonner si les puissance» centrales arrêtent leur action après avoir repoussé kb troupes de l'Entente en territoire grec. Milan, 11 décembre : On mande d'Athènes au „Corriere délia Sera" : On estime dans la capitale grecque que le moment est venu pour la Grèce de prondre une résolution définitive. Le colonel grec l'ail s'est entretenu à Salonique avec le général Sarrail. On croit que celui-ci se rendra à Athènes pour conférer avec le Roi et le chef de l'état-major. Paris, 11 décembre : 17,,Echo de Paris" croit à la conclusion imminente d'un accord entre la .Grèce et la Turquie. Il .s'agirait des" îles situées dans la mer Egée, c'est-à-dire Mytilène, Chios et ' Sam os. Le journal parisien termine son article comme suit : Les négociations gréco-turques ne sont pas de nature à favoriser nos intérêts. •C'est pourquoi nous pouvons nous féliciter que des mesures étendues ont été prises pour aruêter l'exportation des ports français vers la Grèce. Sofia, 12 décembre : La* «essmunications téléphoniques v ion --ti&ti établies «at»e Berlin et Sofia. Sofia, 12 décembre : Les rapports des délégués ottomans en voyés à Athènes pour négocier les question; gréco-turques qui restent en suspens son favorables. La presse ottomane prévoit un prêchai] accord satisfaisant. [Bucarest, 12 décembre : Los vapeurs belges ,,Roi Albert" et ,,Ti gris", qui avaient été achetés par le gou vemement russe et qui voulaient se reudr à Odessa, ont été arrêtés par des navire . de guerre roumains et ont été ramenés , Sulina. 1 Athènes, 12 décembre : ' On travaille activement à l'achèvemeu * du chemin de fer de jonction de Papapuli. Gluda, à î'ouest de Sa Ionique; on espèr pouvoir mettre la ligne en exploitation ai ' tmûis de mars prochain. Vingt grandes le : tfpmotives sont arrivées d'Amérique et soc *esfeayées actuellement. Ôe chemin de fer reliera la ligne Sale n ique-Monastir au chemin de fer du rior de la Grèce, qui va de Larissa à la bai de Saloniquc. IBndapest-, 13 décembre : Le ,,Pesti Irlap" annonce que le trafi » par fer entre la Russie et la Roumanie es ■ suspendu depuis trois jours. iBerlin, 13 décembre : . < On mande de Rotterdam au ,,'Ber.kiner Le . sknl Anzeiger" : k \ — D'après une nouvelle de source fran . £aise venant d'Athènes, la Grèce aurait con senti à ce que Salonique soit mis en éfca de défense et qu'une partie des troupe . grecques soient retirées. , Les négociations continueraient au suje des autres exigences de l'Entente. Milan, 13 décembre : - Le correspondait parisien du „Seoolo' publie les renseignements suivante sur 1-Conseil de guerre des Alliés tenu à Paris — L'expédition dans les iBainans pou 0tre considérée comme ayant échoué, di ; moins dans ses buta les plus immédiats ipar suite dos tergiversations des Anglai eî; de la lenteur, dt^ autres Alliés. Néan nnoins, l'état-major français est favorable ; la continuation, do l'entreprise j mais il d. \ sire que les troupes des Etats qui îr On . pas leur frontière nationale à défendue, prennent une part plus large. Par contre lord Kitchener, qui n'a jamais été partisai enthousiisto du débarquement à Salonique i est plus que jamais opposé à la pourrai des opérations. Il désire transférer ailicuri le théâtre de la guerre, ce qu'il obtiendra , difficilement de la France. 5 Le corres^tondant du „Seooflo" d clhre e.i' . suiuj ne pas savoii' ce que le Conseil d« i guerre a décidé, mais il est d'avis que 1 o , piiiion de lord Kibcfoener a prévà'u, la di rection do la guerre en Orient iuc; ml>;rai à. l'avcsair principalement aux Anglhi» e aux Italiens, tandis que la France ro 'ou blerait d'efforts sur le front occi e.;t\l.Dans ' I- cas contraire, l'Italie aurait pour tleb< ù'équiper à nouveau 1 armée serbe, tvidiï que les Anglais et ies Français apéreraieni à Salonique. Genève, 13 décembre : Des télégrammes annoncent que le con tin gent serbe, commandé par le colonel Was 6itscii, se retire au milieu de comlxits in. cessants. Les Bulgares le poursuivent ù l'intérieur de l'Albanie. Athènes, 13 décembre : L'Agence Ilavas ajyprend des milieux offij tions qui restent en suspens entre la Grèc* tions qui restent en suspend entre la Grèce et la Quadruple-Entente ne rencontrent plut de difficultés sérieuses. Au coure d'un entretien que M. Sku,. lud'is a ou vendredi avec les ministres de l'Entente, on a constaté l'accord des deux partis sur les grandes lignes. Le général Pullis a télégraphié de Salonique que les pourparlers continuent et approchent rapidement d'une solution satisfaisante.Budapest, 12 décembre : On mande do Sofia à „Az Est" : ■— Les Anglais ont occupé Salonique; ils se sont emparés de la poste, des télégraphes et do tous les autres moyens de communication. Ils ont décrété l'état do siègo dans la ville. Les troupes anglo-françaises se retranchent de plus en plus autour de Salonique. Les dernières haures de Monastii En lisant le« lignes suivantes', plus d'un se reportera involontairement à ses premières années de collège, à l'époque ou il traduisait dans ,,Hes:mann et Dorothée" le récit de la fuite affolée de la population à l'approche des armées républicaines. Ici, la scène — la mèsné scène, au food, mais plus terrifiante — se passe en Serbie, près du lue d'Oohrida, à la frontière albanaise. C'est la fuite de la population de .Monastir de vaut l'armée bulgare, signal'o aux environs. L'auteur n'est pas Goethe, non.; mais cependant un homme do letUres do haute valeur, le journaliste italien bien connu Fraccaroli, témoin oculaire, écrivant à son journal, le „Corriero de-,ha Sera", qu'une main amie vient de nous prêter. — Aujourd'hui est le jour de l'évacuation do Monastir. C'est le dernier train quittant la capitale macédonienne. Les communications sont coupées. Le chef de gare et les quelques fonctionnaires restant partent une demi-heure après, installés sur une locomotive.C'est la fin : Monastir s'est rendu. Les quelques troupes serbes qui se trouvent encore à quelques kilomètres derrière le fronV y restent pour protéger la retra to. Les deux régiments qui ont soutenu la longue, héroïque, mais vaine défense de la ville, et les 6,000 recrues serbes arrivées à leur secours au dernier moment, suivent maintenant les routes vers l'All>anie. Pas de plus lamentable spectacle. Ce n'est plus lue l'ombre d'une orraée, ce n'est qu'un groupe de soldats qui, dans un jour triste et sombie, sous des rafales glaciales de neige et de vent, se traînent exténués, mourant de fatigue, do froid et de faim. Le soir précédent, je me dirigeai vers la - gare pour ni'assurer s'ii n'y avait plus de s train. Là, je vis arriver, brandissant leurs t armes, une troupe de soldats criant : ,,Les Bulgares ont passé ies ponts (sur la Crna) i et dans une heure ils seront ici !" Alors, dans l'ombre épaisse, ce fut une course éperdue vers la frontière. Ce fut une nuit touta d'agitaticwi. Des files do chariots de véhicules transportent lcss rares munitions restées dans Mtoiastir. Des troupes do l fuyards affolés descendus des montagnes, * espérant trouver un refuge à Monastir, le 1 seul port de salut à leurs yeux, se joignent aux voitures qui quittent la ville A Monastir se trouvent encore quelques t centaines de soldats autrichiens faits pri-! sonniers au début de la guerre. Ces nial-3 heureux, par shite de privations, sont ré-t duifc à l'état de squelettes. Epuisés, affamés, _ sans courage, ils s'coroulent dans La neige. t Un enfant sort d-'uue maison, tenant en main un morceau de pain qu'il veut donner à ces malhoareux. Aussitôt, il est en-^ touré par des centaines de misérables qui ' se disputent et se bousculent j)our oetto infime bouchée. Un groupe de bourgeois arrive en chan-kint. Ce sont des gens qui, à la première 3 alarme, ont été faits prisonniers» et que la t police a rendus à la liberté., Le dernier sot, le colonel Wassitsch, le commandant serbe en Macédoine, vint trouver le consul italien et lui dit : — Il est très dangereux pour vous de rostor ici plus longtemps. Ce n'est plus même une question d'heures, mais do minutes. Ce k matin, les premiers avant-postas bulgares . ont été signalés h 8 kilomètres de Monastir. Devant le Konak stationne une auto pour t le bourgmestre et le préfet. Partez...'' Le consul suivit le conseil et se joignit à nous. Dans l'aube grise et glaciale, une seule > fenêtre du Konak est éclairée. C'est la b chambre de travail dit colonel Wa^sitsch. . l'uninue restant. Tel le capitaine d'un na-t vire faisant naufrage veut Hvo le dernier à x songer à son propre salut." ! SUR 5VSER Athènes, 12 décembre : t D'après des communications officielles', le r grand vapeur grec „Diniitrius GoUlandJris", j qui tninsixyrtait en Angleterre une cargai-i S°n mixte, a été torpillé p<ir uii aous-oinrin allemand à 150 millet» d'Alexandrie. 1 îwge a quitté le navire dans les canots, ér. , ceux-ci ouc été remorqués," pendant un cer-t tain temps, par le sous-marin. Un vapeur britannique qui faisait route-sut Alexandrie a pris les naufragés à bord, 3 mais il a été torpillé le même jour par le " m^me sous-marin à 25 milles d'Aletxandrio. I,os Grecs et les Anglais se sont sauvés dans les canote. A 3 milles cl'A lexandiâe, 5 ils on't été pris à bord d-'un autre vapeur anglais, qui les a débarqués dans ce port. DÉPÊCHES DIVERSES là Le Havre, 12 décembre : i lier catastrophe de Graville a eu lieu jf peiicLint le remplissage des obus avec des § maûères explosives. Un incendie violenb a | éclaté avec une rapidité kile qu'en peu de | temps touteu ies parties du vaste étabiisse-s nien4 flambaient et que toute tentative pour | limiter l'étendue du désastre et pour sauver l les personnes se trouvant dans ies ateliers i est devenue impossible. Le nombre des ou-ï vriers tués n'est j>as encore complètement | éljabli. Cent: dix morts, dont loi. Béoges, •; 1# avaient été oompt»is à minuit. Dans in. fa-^ brique, qui U'availlaife exclusivement poux l'armée beige, 1,5(/J ouvriers beiges étai^it OCCUpéS. .i.>rT~i"' - Ç « Paris, 12 décembre : A mains levées, la Chambre a adopté le projet de loi appelant sous ies drapeaux la classe de 1017. Les hommes appartenant à cette classe ne devront rentrer que le 3 janvier, afin qu'ils puissent poôsiat en famille les ietes do Noél et du Nouvel An. * * * Paris, 12 décembre : Le général Joffre a nommé le générai de Castelnau chef de l'éaafc-major. I.e gérerai de Castelnau continue à commandfâr ime armée. Paris, 12 décembre : Lord Kitchener et sir Edward Grey ont quitté Paris hier après-midi. * * Amsterdam, 12 décembre : La quantité dé lettres envoyées do l^ol-•iande en Belgique augmente daus de toiles proportions que le bureau de censure aiie-mand établi à Aix-2a-Chapelle est surchargé de besogne et n'arrive plus à assurer l'expédition de cette correspondance en tetnj^p uôilo. Eii pr<jscai08 de cotte situation, le consul allemand demandé que les intéressés réduisent le nombre et le contenu de lents lettres au strict minimum. * « * New-York, 12 décembre : A la Bourse de Newj-York, le nocivd. emprunt franco-anglais a été admis aux négociations officielles. Il s'est négocié à 94, c'est-à-dire à un point ait-dessous du prix d'émission. * * Bfile, 12 décembre : Le „i'>asler Nachricliten" annonce que quinze brise-glaces russes, troÎ9 canadiens et un jaj;onais travaillent à maintenir libre lè port d'Archangel. ♦ * * New-York, 13 décembre : Ive Comité juif do secours vient d'envoyé* 100,000 dollars aux Juifs polonais. t t> « La> Ilaye, 12 déoembre : Le ,, Central News" apprend que le gouvernement britannique donnera, satisfaction^ on f;tisant teutx:fois quelques réserves, à la dernière note de protestation ck« Etivs-TJr.i^ au sujet des entrayee apportées à la navigation des pays neutres. « • » Stockholm, 11 décembre : Une commission vieni d'Hve tns»ltn''« pour élaborer un projet de loi qui éditera des peines spéciales c-cntre ceux qui tenteraient de faire, avec à*s foiasaàc«i ttrar . gères, d?s opérations commerciales» pouvant créer des difficultés au gouvernement suédois.« * e. New^York, il décembre : On mande de Pépin à l'Associatcd Press'' que Yita»n Shi Kai a accepté la dignité d'empereur. ♦ * * IIano\'re, 12 décembre : Le trafic sur le canal Minden-Hanovre a été ouvert aujourdj'hui. * _ * * Christiania, 12 décembre : On «3t généralement d'avis que le vapeur ,,Oscar. II", qui amène en Europe l'expédition pacifiste organisée par M. Ford, sera capturé par tes Anglais, étant donné que certains participants ont un nom allemand. v * " Christiania, 12 décembre : Le ministère des finances a institué aujourd'hui une commission chargée d e :ami-uer la question do savoir de quel.e manière on pourrait créer des recettes extraordinaires au moyen do taxes proviao.res sur le tonnage des navires et- sur une partie des ai't-iclo> d'exportation, tels que les bois, las produits chimiques, les conserves, les pois^oiwf, etc. Les recettes air.si olte-nuea serviraient avant tout à soulager, par des mesures économiques, les classes db la j'opi\kî''ion qui ont ia plus à souffrir de i.1 eiierté des vivrea. * « * Paris, 12 décembre : De hautes personnalités du monde diplomatique français sont parties pour Rome il y a quelques jours, en passant, le Havre. Dans 'ies cercles politiques de^&L» ris, on dit qu'ils sont chargés d'une ktj£«« sion spéciale auprès du Piipe. * ® Francfort-sirr-Mein, 12 décembre : Iva ,, Frankfurter Zeitung" annonce que la Poters Union (Fabrique d'articles en caoutchouo Louis Peter, à Francfort-sur-Mein) vient de réussir à fabriquer le premier pneu d'auto en caoutchouc uyntiié-tique. Ceito conquête scientifique si importante est due aux travaux du professeur Mem&ing, de l'Université de Berlin. On affirme que le pneu de caoutchouc artificiel l'épond entièrement à tous les desiderata. 1j? chancelier de l'empire a été avisé pcvr télégramme de cet important événement. » « 4i Londres, 12 décembre : Un député libéral, M. Percy Alden, raconte clans le ,,Daily To.egraph" que M. Mac Ivouna lui a drt qu'il sera peut-être nécessaire de faire outrer dans le Trésor 25 p. c. de tous les revenus, pour les un t. par l'intermédiaire des percepteurs d'impôts, pour les autres par le canal des patron». « * • Koine, 12 décembre : Au cours de la discussion sur la politique intérieure qui sfc poursuit «à la .Chambre italienne, M. Turati a x>°ussé une charge à for.d contre ie gouvernement, qu'il a notamment accusé de chasser des territoire» où sévit la guerre nombre do gens d'opinion catholique ou socialiste et cela sur do simples dénonciations dictées par la ran-cune et l'esprit de parti. M. Salandra a annoncé que le commandement en chef do l'armée autorité désormais le retour au paya de la plupart de ceux qui ont ■été ex- guisés dto la zone des opérations. ♦ * j Shnrnghaï, 12 décembre : Deux cents Chinois, anciens <?1< ves des écoles japonaises, e-t une douzaine d'étu-^ifnute japonais ont organisé une émiuto diius les (Gcttiements européens de Shanghaï. On a découvert que ce mouvement disposait d'un fonds de. 4£G,(XX) yêns et qu'il était soutenu par l'étranger. Deuc <f ficiers do marine, qui s'étaient d abord joints à ce mouvement révolutionnaire, ont trahi leurs compagnons et rendu la répros-skcx pins risée à l'amiral Yang. LES FROID En Russie d'abord. Le yfRwsskojs sioTvo" contint déi rxL eoignemeniis purieux au su.iet, de la manière dont les Allemands se défendent co. tre l'hi^^r. ]>es détttehements spéciaux du s^m- . vice sanitaire inspectent ies tranchées. A chaque soldat, ils distribuent une certaine quimtité d'alcool, destiné à des frictio c corporelles. Les tranchées ne peuvent, o m-tenir de déchets d'aucune morte. Les a e-liers Krupp ont construit tout un mat riel inéàiiti, notamment en œ qui cancexue l'ar-ti. kirie kxu.rde démontable. Ceriaim.s sections sont dûî ignées pour creuser les î^-t. an-chemctits dans le sol gelé. Elles sont, à ooi! effets, pourvues de grandœ foreuses; le-; trous sont remplis de dyuiimite et les tranchée» se trouvent, ôtiab&js au moyem des exposions. Les réseaux de fis de fer sont rc-o^plUoés des px^ges à loup; ét-tnl dorciée l'abondante chute de neige, on en afàend do bons résultats. En outre, les lignes de chemin de fer sont déblayées à l'aide de charrues à neige. Le froid en Serbie, maintenant: Le correspondant du ,,Daily Chronicle'' décrit en ces -termes émouvants les souffrances des soldats et de la population en Serbie : ,,Dans une ambulance fian.aise, les cruches d'eau gelaient dans le lit d<_« malades, de»? cetifs éclataient par le froid, le blanc d'eeuf gelait sur les assistes, de même que l'encre dans les porte-plume à réservoir. A un certain endroit, les adversaires se trouvant à 200 m.' trc3 seu ornent-l'un do L'autre, les soldats étaient bim trop affectés par le froid pour songer à ?e battre. Ta? tiicrmomètre marquait — 2'h degrés Farenhedt, mais le vent était si froid, si coupant et si pénétrant que ce c' iftre ne peut m&no pas exprimer la tam^érafeiure Pour comblo de malheur, oomme \] n'y a |H>ur ainsi dire pas d'arbre dma cette contrée, le bois à brûler est «xwssivoment rare. Les »Franoa.is fournissaient à lears soldats du vin doux réchauffé et ce à trois reprises différente» en une journ/e. Malgré tout il s'est) produit beaucoup de congélation, ce qui n'a rien d rt miant <iuand on voit les tranchées peu j rofondes dans lesquelles les soldats sont obliges do se taflKer l'un contre l'autre pour avoir chand. Il va sans diro que les Bulgares endurent les mêmes souffrances. Et ]>areill« situation doit durer jusqu'au milieu ino* de îaars t COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemande Berlin, 13 décembre. — Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Rien d'important à signaler. Théâtre do la guerre à l'Est. Armées du général feldmaréchal von Hin-uenburg : De petits engagements ont eu lieu, en différents endroiis, entre nos postes avancés et des détachements ennemis envoyés en reconnaissance. Dans une do ces rencontres, Les Russes ont réussi à enlever un faible poste allemand. Années du général feldmaréchal prince Léopold de Bavière : Une attaque manquée eontre nos positions près de Yulka (au sud du lac Vygo-novskoje) a coûté aux Russes la perte de 100 hommes environ, tant en tuéfl qu en blessés et prisonniers. Années du général von Linsingen : Rien de nouveau. Dans les Balkans. La situation n'a subi aucun changement essentiol. L/armée du général von Kovœs a amené, hior, plus do OqO prisonniers. Près d'Ipck, nous avons capturé 12 car uons modernes, que les Serbes avaient enfouis. Pendant ces derniers jours, plus de , 1,000 Serbes égarés ont été pris derrière notre frort." " _ v /VjVl Macédoine, l'armée du général Todo-itsqvt a pris les villos de Doiran et de Gev-*^heli. Plus un Anglais ni un Français ne fee trou vont en liberté fur le *oi macédo-Von. Dans cêtle lutte, dc'ix divisions an^ glaises ont été presque anéanties. ^ Vienne, 13 décembre. — Officiel d'hier midi : Front rasse. Canonnades par intermittence. Pas d'événements spéciaux à signaler. Front italien. Dans le secteur du haut plateau de Do-berdo, une brigade d'infanterie italknno a attaqué nos positions au sud-ouest de San Martino. Elle a été repou^sée et a *ubd de fortes ijertes. Pour le reste, ie calme a régné surtout le front de la région cotière, abstraction faite do duels d'art:lierio isoh's., En Judicarie, l'activité de l'ennemi a également diminué. Front Sud-Est. Notro offensive contre le nord-est du Monténégro a amené hier 1 occupation de Poritâ et de Rozaj et des combats d arrière-gardes à 12 kilomètres d Ipek. Au cours de ces combats fructueux, nous avons fait 6,1C0 prisonniers et, dans la région «itu>'e entre Ipek et Rozaj, nous' aVons capturé 40 canons sorbes. « * * Constantinople, 13 décembre. — Officiel cGu grand quartier général : Sur le front do l'Irak, nous avons occupé la localité do Cheikh Sa d, située à l'est de Kut-el-Amara, sur la route où se revire l'ennemi. Près de Kut-el-Amara, notro artillerie a fait couler quelques pontons ennemis et un mouitor de guerre. Sur le front du Caucase, il n'y a eu que des escarmouches entre patrouilles et entre avant-postes. Sur le front des Dardanelles, au nord do Adje-Liman, un monitor et un torpilleur eb, près de Kemikli-Liman, quelques cuirassés, appuyés par des observations aériennes ont bombardé notre position et l'hôpital die Torssinkôij, où le feu ennemi a tu»é sept soidaU» ot en a blessé un autre. Près d'Ari-Burnu, sur l'aile- droits, pendant; la nuio du 10 au 11 décemjbro, il y a eu des combats de bombes. Le 12 décembre notre nrtilleriq a détruit une partie des tranchées ennemies établies près de Kaiv-lisirt.Près do Sedd-ul-Bahr, notre artillerie a rendu inefficaces les jets de bombes ennemis et a détruit quelques parties des tranchées ennemies et quelques positions de lance-bombes. Doux croiseurs ont bombardé sans succès Altsohi Tepo et les environs. Communiqués des armées alliées Paris, lil décembre.— Officiel de 15 heures : Isuife calme, excepté en Champagne ou, malgré la pluie persistante, on signale une vivo fusillade et quelques combat» à coups de torpilles. ; De nouveaux détails sur la journée d'hier confirment que l'activité de nOi.ro artillerie a été efficace sur le plateau de Quenneviè-res, outre l'Oise et l'Aisne, et dans la région Yondresse-Troyon (rive nord do 1' Aisne) . Nos canons de tranchées ont sérieusement bouleversé les ouvrages ennemis et en. doirunagé les lance-bombes de l'adversaire. • * * Paris, 11 décembre. — Officiel de 23 usures: Duel d'arfcillerio en Belgique, daus laré-i gion de Ilet Sas, ainsi qu'en Artois, près de Bully ot do Roclincourt. Dans la région do Roye, nos batteries ont dispersé une troupe on. marche et des convoi» ennemis sur "la-route de Viliers. En Argonne, au nord du Four-de-Paris, nous avons fait exploser doux fourneaux qui ont détruit uno galerie où travaillaient des mineurs ennemis. Sur les Haute de Meuse, dans le secteur de Bouchout, un tir bien réglé de notre artillerie a produit des effets de destritotion importants sur les tranchées, ainsi que sur ies abris de l'adversaire. En Alsace, vivo canonnade au liagekopf et au Barrenkopf. »*. Paris, 12 déoembre. — Officiel de 15 heures: Rien à ajouter an communiqué précédent. * it G Paris, 12 décembre. — Officiel de 33 heuros: En Belgique, activité marquée de nos «anons de tranehées qui, sur plusieurs points, ont réduit au silence les ïance-b»«bes ennemis.Ce matin, un enrgo-boat britannique s'é-laat échoué pffèa ie la «ôte belge, trois ïiv- dravions ennemis ont tenté de le couler à coups de bombes. Plusieurs avions aili.s, don6 un des nôtres, les ont atuvqu'-s et mis un fuite, ^Jei1^11^ liue nos torpiileurb, venus de Duniierque, renflouaient le navire sous le feu d'une batterie ennemie. En Champagne, dans le secteur de M s-siges, nous avons répondu à un tir d'obus lacrymogènes par un tir de démolition su!r les tranchées ennemies de la crête de Chausson. Dans le secteur de la côte 193, nous avons bombardé efficacement trois lignes de tranchées ennemies, ainsi que les boyaux d'accès. Canonnade intermittente dans les VosgesA S où une violente tempête de neige a g^ué\ Iles opération». -\i ^ ^ Paris, Il décembre. — Officiel du front français en Serbie : Les Bulgares nous ont attaqué hier sur | la presque totalité de notre front. Ils ont | porté leurs efforts les plus sérieux contre s* notre aile gauche. Toutes les attaques ont été repoussée». , , -v t Ro'tne,' il décemTjre. — Officiel du grand ^ quartier général : Sur tout le frcvnt, activité de l'artillerie. Une attaque de notre infanterie sur le [Kar^t nous a permis do nous emparer d'un petit ouvrage de défense ennemi ; des fusils' jet un lance-bombes sont restés entre nosi mains. s n o Pétrograd, 11 décembre. — Officiel du grand état-major général : \ Sur tout le front, la situation est inj. S changée. n Le 10 décembre, 1 ennemi a tenté une at-f taquo dans la région de Kupczynce, sur la Strypa, à 20 kilomètres au sud-ouest» de Tarnopol. Il a été repoussé et refoulé sur ses tranchées. Dépêches Diverses Rome, 13 décembre : En motivant te vote des socialistes réformistes en faveur du gouvernement, M. Bi>-solati a déclaré à la Chambre qu'il étatt du devoir de tous ceux qui ont voulu la guerre de se serrer autour du ministère, qui est i'instrumieiit chargé de l'exécution des volontés du Parlement. Nous remplissons ce devoir do discipline sacrée, a-t-il dit, avec une confiance plus grande que jamais depuis les déclarations do M. Sonnino, qui ont si bien fait rassortir le caractère de la guerre que fait l'Italie. Cette guerre n'est pas une guerre née de simple» aspirations nationales ni une défense isolée des intérêts italiens ; elle se rattache nécessairement à la guerre mondiale tout entière. .C'est pourquoi nous avons adhéré au Traité do Lonv dres; c'est pourquoi notre fraternité devient plus grande pour la Serbie battue par l'Allemagne. L'Italie est unanime dans ces sentiments, et c'est pourquoi, en ce moment difficile, nous votons le budget provisoire eu tant qu'Italiens et en tant quti socialistes convaincus que notre vote est une nouvelle affirmation do la confiance que l'Itaiio a dans ses forces ©t dans la justice le la cause qu'elle défend. Motivant le vote favorable au gouverne-mont émis par les républicains, le député Commandi a déclaré : Les républicains sont persuadés que la gnerro était inévitable et qu'il était nécessaire do faire triompher on Europe les droits dos nationalités. Nous votons donc en faveur du ministère qui a voulu la guerre et qui doit la poursuivre jusqu'à la victoire finale. A cette heure, où tous les cœurs italiens battent à l'unisson, dans le Palais royal comme dans les chaumières; à cotte heure où tous les Italiens sont conscients de vouloir se battre et mourir héroïquement, mes amis politiques et moi nous n'hésitons pas i. unir nôtre voix à celte de la majorité en exprimant notre confiance au ministère. * * ♦ New-York, 13 décembre : Un télégramme de Pékin annonce que 1» Conseil d'Etat, après avoir voté la restau*», rali(>.iijleJ're,_a^prié h Yuan Schi Kai' ; dcT* monter sur le iron^1"1 Yuan S.ohi Kai'v après avoir une premif rei fois ; r refusé, a ensuite accepté, mais en stipulant? 'qu'il resterait président jusqu'à ce que le moment soit devenu favorable pour rétablir L'Elmpire. « i* » Stockholm, 13 décembre : Jusqu'à prés«mt, le service postal entre la Suède et l'Espagne passait par la Franco. Pour éviter la oensure française et les interruptions, souvent très longues, les gouvernements suédois et espagnol onti décidé, do commun accord, d'expédier les télégrammes et ies correspondances respectivement tpar l'Allemagne et les Pa.ys-iBasv * ♦ * Consfcïfdinople, 12 décenfôre : Une délégation turque vient de partir pour Temesvur par train spécial afin d'assister à la reprise du trafic direct par voie ferrée entre Berlin et Coustanimople. « « » Stockholm, 12 déoembre : A propos de l'interrupion persistante das télégrammes particuliers entre la Russie et Stockholm, on dit que dos choses graves se passent en Russie. On assure que les matelots du cuirassé „Gangut" se sont mutinés à Ileisingfors. Les équipages des navires restés loyaux auraient tiré sur le ,,Gangut", dont l'équipage aurait dû se tendre. Trente matelots auraient été fusiillés, quatre cents autres envoyés à Pétrogra/i. Le vStockholm Tktningen" affirme par contre avoir appris de la meilleure source, que l'interruption est motivée par dos mouvements de troupes russes très importants. « * « Rome, 1^ décembre : La Chambre a discuté les douzièmes provisoires. Au cours de la discussion, M. Sar landra a remercié les divers orateurs des paroles 'bienveillantes adressées au ministère. Il a déclaré qu'il respecta perupu-leusemenfi les institutions parlementaires. La Chambre a adopté, par 39l voix; contre 40, l'ordro du jour déposé par M. Bava et accepté par le gouvernement. Cet, ordre diu jour déclare que la Chambre, confia' todons le ministère, passe à la. discussion de5 différents peints du b»4g*l.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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