La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 07 August. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6d5p845531/
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Mardi 7 Août 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎO Centimes 4e Année, - M° 981 PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (septembre) . . . a . i . fr. 2.55. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION: Cl, Montagne-aux-t3orbos-Potagôros, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.50. — Réclames avant les annonces, la ligne, fr. 1.25. — Cot*ps du journal, la ligne, fr. 5.©Ô.— Faits divers, la ligne, fr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.00. Bureaux de 9 è 17 heurès. Direction et Administration : ffjg ,V à'n11 JQ3. RilORESSÈE, DIRECTEUR -■y-liz i ..A ^ ,fl" ■'* " ***** L GUERRE 1,100® jour de guerr Les Eusses sont impuissants à arrêt l'cf.'ensive dett Centraux. Au nord du Dniester, où. leurs canoi sont engagés dans un sérieux duel d'art lerie sur la rive orientale du Zbrucz, i tiennent bon dans leurs positions. Mais e tro lo Dniester et le Pruth ils continue à céder devant- les Austro-Allemands, q s'avancent en territoire russe sur Chotirn, qui viennent d'occuper en Bucovine, à l'c do Czernowitz, JRarancze et la partie oue de Bojan. Au sud-est de Gzernowite, les bellig rants sont en contact sur la frontièro au troroumaine. Plus au sud, la lutte poursuit au nord-ouest et à l'ouest de B tfcautz. Sur la Moddava, les Centraux o occupé Warna, à 10 kilomètres à l'est Kimpolung. Au sud de Kimpolung, dans le noi ouest de la Moldavie, ils s'avancent ve l'est après avoir franchi la Bistritza en. Lunga et Brosteni. ♦ * * Rien d'important ù. signaler sur le fre do l'Ouest. ^ LE TROISIÈME ANNIVERSAIRE DE LA GUER Une solennité au Reichstag Berlin, 4 août : Le Reichstag a célébré solennellement a "ourd'hui je troisième anniversaire de guerre. Le président de l'assemblée, ; Kaempf, a prononcé le discours s Levant — C'est aujourd'hui le troisième anniv< saire du jour où, en 1914, une sainte ( 1ère a soulevé lo peuple allemand tout c tier, prêt à défendre, derrière son Emj reur, son héritage sacré contre les attaqu scélérates que la haine de nos ennemis leur volonté de nous anéantir avaient pc fixement préparées depuis plus de dix a: contre notre patrie. Aux eût s de ses gl rieux allies, l'Aliemagne a révélé au mon< entier, pendant les trois années do guer qui viennent de prendre fin, l'esprit q l'anime, sa science et sa technique; elle fait la preuve de sa force dans le domai militaire et dans le domaine eoonomiqu Los armées numériquement supérieures ai nôtres qui avaient envahi notre^ terri toi et c^lui de nos allies en ont et; presq complètement chassées. Pas plus tard qu'hi encore, noms célébrions la reconquête vi torieuse de Czernowitz. Les assauts 1 plus acharnés livrés à nos positions, tel l'offensive en Flandre, se sont brisés cont elles grâce à ^'habileté de notre haut coi mandement et à la bravoure de nos se dats, résolus à combattre jusqu'à la moi à la vaillance de cette armée vèritableme populaire en laquelle le peuple a mis ton ba conr'ianoe et qui accomplit tous les jou des exploits surhumains. Notre glorieu flotte, inférieure en nombre mais supérieu en courage et en savoir à *a flotte a glaise.. a "fait de l'invioibilité de l'Angl terre une Lgende : nos braves sous-marin avec l'aide de nos aviateurs, frappent l'c gueilUmx emplie insulaire en son point, plus vulnérable. La puissance économique do l'Empire î lemand est intacte. Au point de vue fina cier, chaque nouvel emprunt de guerre fc éclater l'enthousiasme de la nation et résolution de suffire elle-même, sans y fai intervenir l'étranger, à la souscription ae s emprunts. Le peuple tout entier, les fei mes, les hommes, les vieillards et les e fants trouvent dans la pensée que l'avei] de la patrie 1 exige la force (fe support toutes les privations. Les riches, homin et femmes, se sacrifient généreusement po allcger les souffrances des humbles et s cher les larmes que la formidab'.e guer actucLe fait couler à flots. C'est ainsi q l'Allemagne, unie par la fraternité d armes à ses alliés, grandie par l'imme site de la tâche, qui lui incombe, reste c biout, invincible et victorieuse, repoussa sans relâche les attaques dirigées cont elle de toutes parts. Cependant, si. le regard que nous jetoj en arrière sur ces trois années riches < gloire et de succès nous remplit de fierf il ne nous rend pas arrogants. Le 12 d cembre l9lG, obéissant au plus noble mo vemen-t d'humanité, l'Empereur allemand les monarques qui out fait alxiance av lui ont tendu la main à nos ennemis < leur offrant la paix. Cette main génèr® sèment ofierto a été repoussée avec ins loncc. L'écho qui nous apporte le3 no voiles dm camp de l'ennemi vient de nor apprendre qu'on y est dévoré d'une soif ( conquête de territoires allemands et d!e celi de l'Alsace-Lorraine allemande, qu'on y a pire à la destruction de l'Empire ailomar et do ses alliés et- à leur humiliation. For et résolue, la nation allemande a tenu l>c depuis trois ans : que nos ennemis sache que s'ils ne veulent pas nous accorder i paix que Dieu et le Droit nous permette] d exiger, ils nous trouveront prêts, toujoui aussi résolus et aussi énergiques, à oont nuer à nous battre, en défiant qu'on noi jriose, jusqu'à 1,'heiur^uso couclusion qu' nous plaît, d'obtenir. Le 4 août 1914, noi leur avons dit que nous ne faisions pi une guerre de conquête : le 4 août 191' nous leur répétons la même chose. Que si eux retombe la responsabilité de n'avo: pas voulu accepter la main que nousi ïei: . tendions et qu'ils soient convaincus qu< ;usqu à ce que nous ayons obtenu la pui ciui est indispensable à la sécurité et a libre développement de notre patrie, nou ne remet Irons pas notre glaive au foui reau. Tel est l'engagement que nous pri iions au.ourd'hui, à l'anniversaire du 4 aoî 1914. J'ai la ferme conviction d'être aj prouvé par la nation allemande tout ei ti re, quand j'affirme que nous ne déposi rons pas le glaive avant dlavoir atteint le buts de guerre et 'les buts do paix qi sent les nôtres." * * ♦ Après divers discours prononcés par le représentants de Tannée, de l'agriculture < de la Ville de Berlin, M. Legien, présjidea: de la commission générale des syndicats or vriers d'Allemagne et député au Reichstag a pris la parole. Après un exposé comps ratif fort apiplaudii de la situation faite à 1 classe ouvrière en Allemagne et dans le antres pays, il a dit : — Un peuple uni comme est le peupl allemand ne peut être vaincu, ni par 1 force des armes ni par la famine. Nos of fres de paix ont fait la preuve de notr force. Jamais un doute n'a pu exister su le point de savoir si la classe ouvrière al le mande serait ou non à son poste au jou du danger. Aujourd'hui que, malgré le Suc ces do nos armes, l'heure d!u ckïhger n'es pas encore passée, la classe ouvrière ré pond exactement comme il y a trois ans i l'appel de la Patrie, prCfce à faire la pah ou à se haître aveo résolution." • * * Après un autre discours prononcé par li délégué du commerce et de la marine mar chand'e, M. le conseiller de commerce Er nest von Borsig a pris la parole : — L'industrie, dit-il, qui en temps d' q paix déjà était habituée à ne pas recule: devant les difficultés, s'est mise à l'œuvr dès le début de la giuerre. Grâce à une ex îr trôme énergie et une diligence sans pareille elle a réussi à forger les armes dont li 16 Patrie avait besoin pour tenir tête à l'en J-** nemi. Elle -espère démontrer après la guerr ls comme par le passé qu/'elle a le seatimen ^ de son rôle social et qu'elle sera oapall; lorsque l'heure viendra des tâches nouvelle* 11 de les mener à bien, grâce à l indomptabl et fermeté de sa volonté. Si toute la natio] st fait preuve de la même fermeté, la victoir est à nous." * éu * * s- Après tous ces discourg, qui ont été cha so leureusement applaudis, S. Exc. M. Mi a- chaëlis, chancelier de l'Empire, a ptrononc< nt l'allocution suivante : le — Je me rappelle avec une éjno i m pre fonde le jour où la nation s'est levée, i d- y a troisi ans, unanime et enthousiaste rs pour entreprendre la lutte _ gigantesque j re laquelle on nous contraignait^ Le 4 aoû restera à jamais dlans l'histoiro do notr pays une date qui rappellera que c est. ave nt joie que nous avons pris la décision de dk' i'endie notre Patrie avec un courage allan iusqu'à la mort, inspiré par la certitude d dc vaincrQ les pires dangers qui se soient ja 1t mais abattus sur un peuple. Aujourd'hui, nous savons bien ce qu nous voulons. Nous voulons cédfer in tac aux gténérations futures le patrimoine qu nos pères nous ont confié. Nous voulon n- préserver nos enfants et les enfants do no k*' enfants contre le retour de maux pareils ; ceux de la guerre d'aujourdfliui. Nous vou : Ions mettre notre Patrie sous la protectio: :r~ d'une paix fondée sur une base solide c durable, grâce à laquelle le peuple allemand sûr du terrain solide qu'il foulera, pourr; définitivement se développer dans des con ^ ditions normales. °u Les/ orateurs qui ont parlé avant mo r" vous ont démontre, sans hâblerie et» en pre nant les choses comme elles sont, que notr " force n'est pas paralysée et quei nous avai; la volonté, aussi ferme que nous l'avions 1 a 4, août 1914, d'atteindre le but que nou poursuivons. C'est à nous de faire aujour lQ dl'hui rayonner au loiin l'éclat lumineux di 0 notre devise : Un but, une volonté, un ix une patrie dont chacun de non c<i l asse passer l'intérH avant son intérêt peu ^ ticulier. 2r Plus nos sacrifices seront grandte, plu c. notre récompense sera brillante. Nous ,iu ^ roens fidélité à l'Empereur et à l'Empire je et nous jetons ce cri dont notre cceur es rQ plein : Hourra ! hourra ! hourra l potu ti_ l'Empereur et l'Empire !" -1- - Un discours de M. Lloyd George. te Londres, 4 août : Cet après-midi, M. Lloyd George a pro noncé, à la réunion tenue au Queensha: e_ ]>ar le nouveau comité des buts die guerre 9 un discours dont vo;ci un résumé : Apris avoir souhaité la bienvenue ; l" M. Soniuino, en lequel il a salué ,,1'homm fort de l'Italie',"celui dont tes sa.ges con seils et la volonté conduisent sûrement soj n- pays, à travers les cataclysmes de h jî guerre, à des destinées plus hautes que col ]es qu'il a jamais occupées parmi les na re t.ions du monde, M. Lloyd Geijrge a dit ûs — Nous autres, habitants de la Grande 1_ Çretagne, nous avons toutes lûs raisons d a_ nous réjouir de la conception qu'a de son roi Jr M. Sonnino, parce que la grandeur de l'I >r talie implique en elie-meme une sécurité d 23 plus pour la paix et la liberté du mond ïr entier. Ceux qui ont suivi d'un œil atten é- tif les opérations militaires qui se sont d£ re roulées en ces deux dernière années sur 1: iq frontière autrichienne et. qui s'y poursui [is vent au milieu de tant de difficultés, ceux a- là savent comment M. Sonnino et se^ vai] e- lants compatriotes ont promené à traver i't les rochers et lc3 abiir^s du Ti-entin et di re Karst, le drapeau de la liberté et de 1 victoire. Nous sommes heureux que le che 13 du peuple italien nous annonce aujourd'hui le quatrième jour anniversaire de la guerr®, 1 é, décision prise par l'Italie do marcher d é- l'avant jusqu'à ce que la paix et la libert i- soient assuré au monde. et M. Lloyd George a dit ensuite : ae — Je salue ainsi le' chef vénéré et sag< >n du peuple serbe, victime de la barbarie ger i- maniquo, qui attend patiemment l'heure d; > la liberté qui ne peut manquer de sonner i- et qui combat aveo tant di'opiniâtreté dJam is ce but. C'est aujourd'hui le quatrième an !e ni versai re de la plus grande guerre que 1< li monde ait jamais vue. Pourquoi combattons 3- nous ?! Pour vaincre la conjuration la plut d dangereuse qui ait jamais été forgée contr< te la liberté des peuples et qui a étû préparée n minutieusement, habilement, hypoetritomont et it 6ecrèteincnit avec un esprit de décision cy-a niquO sans égard et sans pitié aucune, it jusque dans tous ses détails. Ce n'es •s qu'avec un frisson d'épouvante que l'or i- peut lire les récentes divulgations qui en1 is ('îA faites sur ce qui s'est passé à certaine il réunion tenue à Berlin quelques seuuiinc is apiès l'ouverture des hostilités. C'est là ur is des pires épisodes de l'histoire du vol, érig* r, en système, à travers les siècles. Qui vou-,r drait, en Angleterre, savoir pourquoi nous r sommes en guerre, n'aurait qu'à se poseï r cotre question : „Que serait devenue l'Lu i. rope, que serait devenu le monde si l'An x g! e terre n'avait point mis son épée dans la u balance V' Revivez eu pens e Ks événemeiut s de ces trois dernières années et vous y ver-•- re-3 la justitiication de notre intervention î- dans cette guerre. Relisez les récits de it tous les maux qui se sont abattus sur TEu-)- rope, bien que nous ayons mis en oeuvre l- notre puissance, nos grandes armées et no- tre flotte : la Belgique, la Serbie, le Mon. s ténégro, quelques-unes des plus belles pro- 1 vin ces de la France et de la Russie ont 'tj bouleversées, dévastées, humiliées et rédfuitis à l'esclavage, et la Bulgarie, la Turqutie s ont été réduites à l'état do misérables vas-t sales. Tout cela s'est fait malgré que toutes t les forces de l'Empire britannique aient 6fcé - jetées dans la balance. Pouvez-vous vous , représenter ce qui serait arrivé si notre - flotte n'avaifc pas eu la domi-nation des i mers, si nous n'avions pas équipé les gran-5 des armées que nous avons opposées aux légions prussiennes ? La Russie est en ce i moment démoralisée et apparaît comme en i dissolution. Ceîto dissolution a ridup't à - néant, sur de nombreux fronts, les- efforts 3 de sa vaillante armée et aurait p|u, du r reste, se produire plus tôt déj:\. La France - sans doute aurait continué à combattre avec : sa bravoure traditionnelle, filais si l'on était ■ parvenu à l'isoler en lui coupant tous les t arrivages, sa vaiillante armée n'aurait-elle • pas également pu être vaincue ? Et quelle t paix d'ès lors se serait imposée à l'Europe H II n'y aurait pas eu de poix; l'Europe aurait ^té conquise et dominée. Elle serait asservie au bon vouloir d'une grandie 3 puissance et aux pires éléments de cette • puissance. Pouvez-vous penser encore que • nous n'eussions pas dû prendre part il y a trois aais à cette guerre, et voulez-voiv6: es- 3 sayer de vous faire un tableau de ce quo r serait l'Europe si nous nous en étions àb-i stenus î Elle se composerait de nombreuses . nations, mais il n'y aurait qiu'une soulo , grande puissance, une grande armée ci i ceux flottes : la flotte allemande et lia . flotte anglaise. Encore ceci n'aurait-il eu i qu'un temps, car les conditions de paix t nous auraient imposé une indemnité do , guerre qui aurait pris la forme d'une ces-, sion de la flotte russe, de la flotte fran-3 çaise, de la flotte grecque et peut-être incine i de la flotte italienne. L'Europe aurait étâ a livrée au bon vouloir de cette grandie puissance si cruelle. Vou$ direz que c'est là un mauvais rêve 1 Non pas, car je me borne à vous dire ce qu'impliquent les rêves - pangermaniques. Que serait-il d'autre part • arrivé en Amérique 1 La doctrine de Mon-5 roë aurait été traitée comme un autre chiffon de papier: l'Allemagne, il est vrai, n'y - avait jamais souscrit, mais le fait qu'elle y L eût mis sa signature eût été sans consé-i queace. Nous connaissons les projets ambi-i tieux qu'elle poursuit dans l'Amérique du c Sud : une année après la conclusion de la 3 paix, l'Amérique se serait trouvée dans une 3 situation désespérée. Les puiissances alliées - ont reconnu immédiatement et comme ins-t tinctivement qu'une grave menace pour la 3 liberté du monde s'élevait à l'horion. - Toutes ont immédiatement fait face à la provocation, et l'Amérique, ayant compris 3 parfaitement quelles raisons nous guidaient, t s'est mise à nos côtés. 3 Tel est lo danger auquel nous avons es-3 sayé, non sans succès, de parer pendant 3 ces trois dernières années. Ne vous laissez v donc pas décourager par un épisode mal-„ heureux. Tenez compte du fait fondamental 1 que nous avons enrayé la réalisation des t. plans ambitieux de l'Allemagne. Les na-, tions des deux mondes avaient péniblement x escaladé lVehelle qu mène à l'indépendance _ et au respect des droits de l'humanité. La France et l'Angleterre y etaient arrivées il i y a longtemps. L'Amérique y est parvenue . plus tard, iniis la Roumanie, la Grèco o •j la Serbie. A la fin du XIXe siècle, 1 Ita-3 lie était à son tour devenue une nation in-5 dépendante. Et c'est alors qu'une grande 5 puissance, oisposant d'une force brutale _ considiêrable, se présente pour rejeter dans B l'ancien et sombr^ abîme de l'esclavage les 3 nations broyées et sanglantes. Coinpieiez-3 vous maintenant pourquoi nous combat-bons 1 Certains disent qu'aujourd'hui le danger est passé et demandent pourquoi à nous ne faisons pas la paix. U Empereur, _ sans doute, parle autrement aujourd'hui que naguère. Nous b, entendons plus de ces {. phrase^ arrogantes dans lesquelles on nous r dépeignait la puissance mondiale de l'Allemagne. Le langage est plus modeste et il n'y est plus question que de la défense du sol allemand. Mais qui donc a jamais voulu envahir l'Allemagne 1 Est-ce l'Anglo'.e:^6, qui ne disposait qu£ d'une misérable pe-ii e armee, ou la Russie, qui n'a pas même un système de voies ferrées suffis mt pour - difendre sa propre frontière ? La Russie 1 avait-elle prépare une agression? La France, , qui n'était visiblement pas préparée à protéger ses proipres frontières, l'avait-elle fait1? i Etait-ce la Belgique ou bien l'armée serbe 3 qui voulaient marcher sur Berlin I/Ein- - peireur sait fort bien qu'il n;a pas déclaré i la guerre pour les motifs pour lesquels il i prétend maintenant qu il la fait. Ni lui ni - son nouveau chancelier ne nous disent - Qu'ils se conlftnteront des territoires die. l'Al-: lemagne. Ils prononcent tous les deutx < q , - discours évasifs sur la guerre! mais 3 ils bégaient lorsqu'ils éu arrivent au môt 3 ,,rétablissement". Ce mot n'a pas encore - complètement passé leurs lèvres. Nous les 3 invitons à le dire, mais ils ne savent* pas 3 le prononcer. Avant que ni m s nous ren- - diions à la Conférence d'où doit sortir la - paix, il faut qu'ils apprennent à pronon-i cer ce mot-là. Les vaillants jeunes gens - qui combattent pour notre idéal — j'en - aperçois quelques-uns dans cette réunion — _ cherchent à guérir petit à petit l'Empereur à de son bégaiement et en viendront à lui i apprendre la première lettré de l'alphabet L de la paix. Cette première lettre est : „Ré-r tablissemcnt." Quand l'Empereur la connaîtra, nous pourrons parler. i La guerre est une chose horrible, mais , Me n'est pas si terrible qu'une mauv; ise i paix. On voit la fin des guerres les plus terribles, mais jamais la fin d'une mauvaise paix. Une mauvaise paix ne peut) qu'engendrer des guerres successives. Que dé sûre-ton en Allemagne et qu'y slignifiie le mot de " paix lorsqu'on en parle 1 La vérité est que : ceux qui, en Prusse, dirigent la guerre | n ont pas encore abandonné leurs projets ' ambitieux et ne discutent que sur l'a ro-tard apporté à la réalisation de leurs pro-1 jets. Une véritable folie règne parmi eux. ■ La conjuration, vous pouvez m'en croire, 1 n'a pas réussi cette fois-ci. Tout so serait > bien passé — ils le disent loyalement — si i l'Angleterre n'avait pas été là, mais la prochaine fois, ils voudront agir avec certitude • Or, il ne doit pas y avoir de prochaine fois. Un homme qui occupe une tris haute situation en Allemagne n'a-t il pas dit que la était proche, mais que la guerre ■ éclaterait à nouveau dans dix ans ? , La guecre sous-ma fin© Madrid, 5 août : Le croisgur ,,Estramadura" a quitté Barcelone pour se rendre à La Spez.zia; il ramènera quatre sous-marins construits pour compte de la marine espagnole. La Conférence de Stockholm Stockholm, 5 août : Le Comité organisateur de la Conférence do Stockholm a décidé de puiblier un communiqué qui fixe définitivement la date de la réunion de la Conférence au 9 septembre et jours suivants. * * ♦ Paris, 5 août : L' Agence Havas apprend do Pétrograd que dans la séance plénière des commissions du Conseil des ouvriers et- soldats, on a voté une résolution priant les commissions ' d© préparer la Conférence de Stockholm et de prendre toutes les mesures nécessaires pour que cette Conférence puisse avoir lieu au jour fixé. DÉFÊCHESJIVERSES , Paris, 5 août : 1 Le „Matin" annonce que le général de Ceuninck, commandant la. 6e division belge, a été nommé ministre de la guerre. r _ D'autre part, le gouvernement belge a dlé- c cidlé. la création d'un conseil dé guerre dont ] font partie notamment le ministre des af- < faires étrangères ofi le ministre die (Belgique à Londres. 1 COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 6 août. — Officiel do ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du fold-maréchal prince héritier Rup/precht de Bavière : En Flandre, l'artillerie a étâ généralement très peu active pendant la journée. Lo soir, le duel d'artillerie est devenu trcjs violent dans certains secteurs. De fortes attaques locales anglaises, dirigée» la nuit et ce matin contre nos positions établies entre la route d'Ypres-Messines et la Lys, ont été repoussées partout. Dans lo champ d'entonnoâr3 bien Connu, nos troupes d'assaut ont exécu'tê des op^a-tions fructueuses et ont fait do nombreux prisonniers. Nous avons retiré plusieurs mitrailleuses d le quelques-unes des vingt-cinq automobiles blindées détruites par la canonnade et qui gisent devant notre front. Auprès des ' autrTis armées, les opérations se sont limitées pendant la journée à des canonnades die-ci de-là. Le soir, le feu de l'artillerie est devenu plus violent entre 16 canal do La Bassée et la Scarpe, ainsi que sur le Chemin des Dames. Des combats entre avant-postes se sont terminés au nord faveur. Au cours de combats aériens, le lieutenant Gontermann a descendu son ving-cinquième adversaire. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feld-maréchal prince Léopold de Bavière : Armées du général-colonel von Boohm-Ermolli : Le long du Zbrucz, engagements locaux; entre le Dniester _ et le Pruth, les Russes ont encore une fois accepté le combat. Airmées du général - colonel archiduc Joseph : Au sud-est de Czernovritz, l'ennemi op-poso de la résistance sur la frontière roumaine. Notre attaque progresse- Nous sommes aux portes de Sereth (village) et après un violent combat, nous nous sommes emparés de Râdautz. Sur les deux rives de la Moldava et sur la rive orientale _ do la Bistritza, nous avons arraché aux arrière-gardes russes plusieurs positions établies sur les hauteurs. Les attaques réitérées des Roumains près de Mgr. Casinului ot c.u couvent de Lepsa, au nord do la vallée de la Putna, ont échoué et ont coûté de fortes p0rte9 à l'ennemi.Armées du feld-maréchal von Mackensen: Entre les montagnes et le Danube, les opérations se sont ranimées à certains endroits.Front macédonien : . i ; La situation est inchangée. i - r } ( * * * Berlin, 6 août. — Officiel d'hier soir : Sur le front on Flandre, la situation n'a pas changé. Dans la Bukovine, le? troupes alliées s'avancent victorieuses, dans la plaine - aussi bien que dans le3 montagnes. * * * Berlin, 6 août. — Officiel : En présence des bruits e.cagéirés mis sans cesse ein circulation au sujet de nos perses en sous-marins, l'Aimiramé allemande déclare officiellement que, depuis le 1er février dernier, nos pertes moyennes en sous, marins ne diépassent guère 3 submersibles par mois, tandis . que, depuis la môme date, nous avons mis tous les mois en service un nombre do nouveaux sous-marins dépassant plusieurs fois ce chif.Ve. * # * Berlin, 5 août. — Officiel : Dans l'océan Atlantique, nos sous-marins ont eioore coulé 24,000 tonnes. Parmi les navires coulés se trouvaient le vap3:^r anglais armé „Aworth" (4,45G tonnes), transportant une cargaison complète, j iasi que quatre autres vapeurs armés vraisemblablement de nationalité anglaise- et charges ; l'un d'eux était convoyé par des torpilleurs et deux autres, à s'en rapport; r aux explosions, transportaient des munitions; enfin, le chalutier à vapeur anglais „Eclipso'5 et lo voilier russe ,,Zateia". » * ♦ Berlin, 5 août. — Officiel : Dans l'océan Atlantique et dans la mér du Nordi, nos sovs-marins ont encore conl> six vapeurs et deux voiliers. Parmi les navires coulés so trouvait lo vapeur armé anglais ,,PadiiHngton", (r.meportant 8,090 tonnes de minerai do fer de Carthagène à Glasgow; il a été coulé après un combat d'artillerie qui a duré deux heures ; un machiniste anglais a été fait, prisonnier. Parmi Iqs autres vapeurs coulas sa trouvait un vapeur armé; les quatre autres ont ôtjé torpilKs en plein convoi fortement protégé. L'un des deux voiliers était chargé de charbon. * ♦ Vienne, 6 août. — Officiel : Front de l'Est. Front des armées du feld-maréchal-gé.Ré-ral von Mackensen : Rien de particulier. Front des armées du colonel-général archiduc Joseph : Au nord de la vallée du Casinu, nouvelles attaques infructueuses des Busses contre nos troups de montagne. Au carrefour des trois frontières, nous avons arraché à l'ennemi les localités de BrosLéni et d'Oldia. Dans la Bukovine méridionale, nous avons continué notre marche en avant au delà de Warna et de Moldavitza-Vatra. Sur- les bords do la Suczava, les Russes se sont retirés au delà de Radauix. Aul 'sud-ess de Czjernovitz, nous avons atteint la fronlitre-Front des années du feld-maréchal-gcr.éral [>rinoe Léopold de Bavière : Au nord du Pruth, on se bat pour la possession des champs de bataille de la auit du 1er janvier 19il7. Hier au soir, ^'ennemi était déjà délogé de diverses parties de la ville de Bojan, du village de Rarancze et de la pente ouest du liolzok. (Vu nord du Dniester, en beaucoup d'en-Iroits, recrudescence d'activité de la canon-rade.Front italien. Hier, pendant plusieurs heures, le monte Irabriele dt lo plateau du Karst ont été vio-emment canonnés par les Italiens. Front des Balkans. Au nord-ouest de Korica, nou? avons ie-ïoussé des détachements ennemis qui tenaient die franchir le Devoi. Sur mer. La nuit, du 3 au 4 août, des avions en-Lcmis ont de nouveau lancé une centaine Je bombes sur la vill,e et les environs de 'ola. Dans la ville, quelques maisons ont té endommagées; il n'y a p^s eu de dié-;ât» d'ordre militaire. Un. habitant a été rletssé. Vienne, 6 août. — Officiel d'3 ce midi : Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du feld-maréchal von Mackonsen : Violents combats d'artillerie à certain i endroits. Front du général-colonel archiduc Joseph : Les résultats de l'offensive russo-rou maine dirigée contre lo front des armée: du général-colonel archiduc Joseph, et don la presse da l'Entente a salué à tort le; succès, reste visiblement au-d'essous de l ut tente. Dans la région de la Cas.nu, le> at taques de 1 ennemi ont continua hier ot n: lui ont pas donné le moindre résultat, s ce n'est de grandes pertes. Dans la région où les trois frontière* sont communes et dans la direction de Gu rahumora, nous avons fait d£ nouveaux progrès. Dea troupea du honved et di iandsturm hongrois ont expulsé l'ennem des positions établies au nord-ouest de Ra-dautz et, après avoir vaillamment repouss do fortes contré-attaques russes, ont x>énétr< dans la ville. Sur les deux rives du Sereth, nous approchons de la frontière. Au sud-est et ai nord-est de Czernowite, l'ennemi oppose un< résistance acharnée à la marche on avan des troupes coalisées. Sur le Zbrucz, attaques russes locales. Théâtre do la guerre italien. U artillerie ennemie a étendu hier soi feu, qui a é\A d'une force variable, sui tout le front de l'Isonzo, depuis Tolmin< jusqu'à la mer. Théâtre de la guerre dans les Balkans. Pas d'événements particuliers à signaler ♦ * * Sofia, 4 août. — Officiel : En Mac'floine, sur tout le front, faibl canonnade; elle n'est devenue un peu plu, violente que sur la Cervena Stena, près d Dobro Polje et sur le lac do Doiran Dans la région de la Moglena, un détache ment dé reconnaissance ennemi a été re poussé par notre feu. Sur différents point, d'u front., opérations de reconnaistsiancet fa yorables pour nous. Sur le front en Roumanie, près du vil lage de Doniofwa, à l'ouest de Tulcoa, ni détachement de reconnaissance ennemi i tenta d'approcher en canot de notre rive il a été mis en fuite par notre feu. Prèi d'Isaccea, violente canonnade. Sofia., 5 août. — Officiel : En Macédoine, sur tout le front, très faible activité. Dans la boucle d© la Czerna el sur la rive gauche du Vardar, feu roulant intermittent de peu do durée. Des deux cotés du Vardar et sur la Strouma inférieure, opérations de reconnaissance qui se sont déroulées en notre faveur. Sur lo front en Roumanie, près de Mali-inudie, fusillades ; près de Galatz, canon-nade modérée. Berlin, G août. — Cf-'icieux : Lo 4 aoû<t, en Flandre, 1 s A!ivgiîai& et Ief Français n'ont pas en.ooi^ rétissi à ec remeWri des importants ccliecs qu'ils ont subi 1© pile rai.?r et 1g Aouxième jour dVttaqu© ; il3 n'on' pas é c eu état d'endreprendro des opi''ration£ j'envcr^ire. A certains endroits eeulc-iment, il \ a. e'J un violent duel dl'artâîlerip, auquel on( Eucad^ . do iaiblc3 attaques de patrouilles, qu: on1 ou» toutes repousses. Toi fut le eorè deî patrouilles angilaiiscs pi\s do Frccfsenberg et ;i l'ouest de Wo thoek, aiivsi quo de l'aitaquo on ncnïio prononb''e à 8 heurrs du matin, à l'oues1 do Bixschoote^ après une forte eanonaïade qu>i e duré deux heurta. Lo soir et la. nuit du août !o Pec-io.U'r do '"Yiee'racliten et cseiîui qui s'étend depuilj Luizen ju>squ'à. Draaijxuunx, on!t été pri« s>us xwt violent feu. L'arlilierio allemande a cfti cacemenS contre-bat'iu les batteries anglaises paj son feu coneoat'riqiîe. Les aviateurs allemand^, paj .0 joè de bombes et l'action de lems mitrailleuses sont intervenus dans le combat et oui c>: 1 -nu do bous résultats. iài Artois, l'activitji de l'aitilleu^o a été iiri. poitante entre le Canal d.c La BaSj'o et lo Scarpe. Prôs do Neuve-Cbapolle et de Viorir.ollcs des attaques do patrouille? ennemi ce ont été rr-pouss'es. Au sud de la route La Ba^s'e-Béthune l?s Anglais ont faiî sauter une ''mino, fans eau-ser ('e dégâits. Outre les 100 prisonniers d<îj' signais que no(us avons faits au cours d'une attaque pronone'-e par nos troupes, pKs de Ju. vincourt, nous avons enfioro faii., sur plusieurs points du front de l'Aisne, des prisonniers fran-rai3 et nous avons capturé des patrouilles d< soldats de couleur. Une tontativo di'atiaque française, prononcée près du bois d'Avocourt, a ét<! i'<fouff'e sous le feu destructeur que nous a\om= dirigé» sur les troupes Ojui ee concentraient. A l'Est, apnis avoir percé les positions établies dans la région des collines bois'es située; au sud du Dniest?r, los troupes coalisées avancent et approcheut de plus en plus de la \iil!c de Cbotin et du vaste r'tseau do routes qui s? dirigent de cot cnldroiît yiers le sueï et -vers l'e< f. Formant un arc imonense, le front sVitcntl de là par Szilo et Rarancze et Bojin, vers le sud Ef.tro lo Sereth et la Suczawa, les bois qui ooneifiÈntènt un terrain diiffie«iles se irouvenl partout à l'arrière du front des troupes eoali-sVs ; aprfe avoir occvupj Neu-Fratautz, nous ap prociions de la ville de Iîadautz. Dans les Carpatlues, là où lei Russes sie tien rent encore^ noua lc3 refoulons sans arrêt, n al. gré toutes les difficultés que préSen-te le errain. En traversant les cours d'eau qui se dirigent vers le nord-ouest et le sud-ouest, entro le cours supérieur de la Moldaviza et de la Bisïrilza, les troupeo coalisées ont vaincu doux forlos li^ne; d'obstacles. * * * Vienne, 4 août. — Offieieu-x : Avec un élan irriSistible, 110& troupes ont ele nouveau avancé très (fortement vets l'oit leur ligne de bâtai Ko qui ee dirige maintenant de Iflorosozaowa, sur le Dniester, directement vers lc sud, traverse le Pm'.h à 4 kilomètres h l'est de Ozefnovitz et so replio lég&rem»nt vers l'ouest, dans ]a e'ircctiou de Storozynoiz sur lo Feretb, pour st'étendre enstui.to vers lo sud1, par Kimpolung et Ilolda, et déboucher, à 30 kilomètres environ, au sud de Dorna-Vatra, dans l'ancien front dos Carpathcs. Prè*s de Holda, noue nous? trouvons sur le territoire roumain. Depuis Czornovitz jusqu'à la Suozawa, nos troupes se baï.ent d'éjà dai:s la région de3 mon tagnee et des collines. Après une marche en avant hardie et impétueuse, les troupes austro-hongroises se sont frayé un chepiin vers îa partie occidentale du baasin de Radatutz, le long de 'a Suczawa. Après un feu destructeur, qui a duré deux heures, lc3 Roumains ont de nouveau attaqué hier après-wiili n'oS positions •ti-blio^ entre la vallée de la Casinu et Mgr Casinului. De mrme que les~ par'©Rentes, ece attaques ont éclioué d.«vant la t'nacité et la vaillance des troupes austro-hongroises qui fç batfcnfi cet endroit. Un faible assaut roximain, a aussi <tj nettement repoussé à 10 heures du eerir. Sur le front italien, l'activité de l'aii;illerie et Jes aviateurs est devenue beaucoup plu» grande. Une de nos patrouille; d'oIficici'S a réussi, sur lo versant du Rombon, à. s'eflnpjartjr, au coars [le combats do grenades à main, de deiux cavernes ; ello a ramené dans nos lignjee 1 officier et 2G4 hommes comme prisonniers. * » » Vienne, 5 août. — Officieux : L«s trois quarts dp la Bucîovino sont aujourd'hui libérés de l'ennemi. iDûns 3,'angle-frontl4ç» md-Cît seulement, les Russes opposxmt encore \ik> issez forte résistance, qui ne parvient toutes pas à arrêter l'avantq de nce «troupete, mor-ïhant concentri^ucment contro lo secteur do Ra-lautz. Ijcs Roumains ont continué hier à tenter le soulager los Russes er» prônant l'offensiv® ou tiord de la vajlcfe de la Casitau ; lis ont dirigé plusiours al taques contre les positions de i*oe :roupes de' moYitagno, elles ont touteo été n>-poussées.Sur lo front sud-ouest, l'ax;tilloiie a ét6 eurtoot B(n action. Il 1er, pqncfant plusiours hchiree, le Moiifo Santo Ghbrwlo et, lo soir, n'oS positûoas to le Karst, ont été viol émanent bombarde*. Communiqués des armées alliées Paris, 5 août. — Officiel de 3 heures : Eu Belgique, activité intermittente d'artillerie.Au nord de l'Aisne, la nuit a été marquée par des tentatives ennemies sur divers points du front. Deax attaques à faible effectif sur nos positions du plateau des Casemates ont été aisément- ropouss es. Plus à l'est, l'ennemi a prononcé vers minuit 20 uno sérieuse attaque au sud de Juvincourt. Après un combat tris vif, nos soldats ont rejeté les assaillants d'un élément de tranchée où ils avaient réussi à prendre pied. Notre ligne a été intégralement rétablie. La lutte d'artillerie a pris une certaine violence sur les deux; rives de la Meuso, notamment dans la région du Mort-Homme et du bois des Caurières. Nuit calmo partout ailleurs. . . . * Paris, 5 août. — Officiel de 11 heures : E11 Belgique, aucune action d'infanterie. Nos patrouilles ont continué à so montrer actives en avant de leurs lignes et ont ranimé deux mitrailleuses. Sur ie reste du front, lutle d'artilleria intermittento assez violente vers la ferme La Boyère, daus la région de Craonne et, en Champagne, dans la région des Monts. * Paris, 4 août. Officiel de l'ai m'G d'Orient : Les Bulgares ont canonné vivement nos postions sur le front serbe et entre les lacs d'Ocbrida et de Prespa, mais n'o: t prononcé aucune ae'.ion d'infanterie. L'aviation britannique a bombardé les campements bulgares de Demir-IIissar. Dépêches Diverses Rotterdam, 5 août : On mande du Havre au ,,Nieinve lïo' (er-damache Courant" : — M. Destrée., député Socialiste, a élâ nommé ministre plénipotentiaire de Belgique et chargé d'une mission diplomatique.°JiM. Orth et Peltzer ont été nommés aux mem^s fonctions. t * s Bann, 5 août : L'Empereur, revenant du théâtre die la. guerre à l'Est, est arrivé ce matin à Berlin. ♦ * Berlin, 4 août : * De la ,, Gazette de l'Allemagne cfu Nord" : S. M. l'Empereur et Bai, après avoir entendu les rapports du chancelier de l'Empire, a décidé ce qui suie au Suiet des modifications qui seront apportées dans le personnel des administrations de l'Empire et des ministères de Prusse ; Ont été acceptées : leg démissions dg MM. Bes'ler, von Troot-Zolz, .baron von Schorlemer, Lentze et von Moel>eU, qui ont été appelés à remplir d'autres fonctions, des secrétaire* d'Etat MM. Kratke, Liw0 e6 Zimmermann; -da M. von Batocki, pré»w dent de la Centrale d'alimentation, et de M. Eichtèr, sous-secrétaire d'Etat. Déférant au désir de M. Helf'erich, secrétaire d'Etat démissionnaire, S. M. le déchargera do ia cuection du ministère de l'intêi-iour, mais sur la proposition du chancelier de l'Empire et le désir exprimé par l'Empereur, M, Hel'ferich restera à son posîe de suppléant-général du chancelier et de membre du ministère de l'Etat. Il continuera à remplir sas fonctions do secrétaire d'Etat jusqu'au moment où les modifications qu'on' se projette d'apporter dans le ministère de l'intérieur et la nomination d'un titulaire au pos;e nouveau à créer seront un fart accompli. On c^era au ministère de l'intérieur un département d'économie politique de l'Empire, qui s'occupera de la politique commerciale et économique, ainsi que de la po'itique sociale. Chacun de ces départements sera uingô par un sous-seer tlire d'Etat. Le mmist-re de l'intérieur, ainsi transfonné, aura daus ses attributions l'examen des questions de politique intérieure, des questions militaires scientifiques et de celles se rapportant aux cultes.*' I>a direction du ministère de l'intérieur sera confiée à M. Wallrof, bourgmestre ce Cologne; la direction du département de l'économie politique à M. Schvrandpr, bourg-, mestre de Stra&bourg, qui ont ét^ nommes sous-secrétair«s d Etal. M. von Kuhlmann, amb.'iSvsadeur, a été nommé 8ous-&ecr6ta-ire d'Etat des affaires étrangères; M. Kuedlin, président de la direction des chemins de fer, secrétaire d'Etat des postes de l'Empire; M. 1ô conseiller secret de justice von Krause, secrétaire di'Etat à la justice. La direction du bureau do l'alimentation est confiée au président supérieur dn memé service, M. von Waldow, qui a été nommé aussi ministre d'Etat de Prusse, membre du ministère d'Etat et commissaire de 1 Etat de Prusse pour l'alimentation populaire. Les postes de ministre de Prusse vacants seront occupés par ies personnalités suivantes : ;ustice, M. Spahn, président du tribunal supérieur; intérieur, M. Drews, sous-secrétaire d'Etat, cultes, M. Schmidt, directeur ' au ministère; agriculture, M. von Eisenhart-Itotho; finances, M. He^gt, président du gouvernement. •> * * Parjs, 6 août : M. Painlevé, ministre do la guerre, a décidé qu'à partir du 1er octobre la durée des congés serait de^ dix jours par mois. Pans, 5 août : Le ,,Petit Parisien" annonce que deux trains militaires anglais sont entrés en col,. Jision sur la ligne Amiens-Kpiien; trois soldats ont été tués et trente -Wess'e grièvement. Les dégâts sont importants. D'autre part, le ,,Petit Parisien'' annonce qu'une explosion; s'est produite à Perpignan dans une fabrique dJexplosifs. Plusieurs personnes ont été gîrièvemént blessées'. Les détails manqueiH. * * ♦ Londres, 5 août : Less journaux annoncent qui'à partir du 1er septembre le trafic des chemins de fer subira une nouvelle restriction, à raison des exigences de la situation militaire. Les événements de Russie Pétrograd, 5 août : La ,,Rouskoja Vodga'' apprend de Moscou qne le général Komilcf a Subordonné-l'acceptation du poste de généralissime au& coi.ditions suivantes, qu'il a portes graphiqnement à la connaissance de M. Kerenski : 1° Je no veux être responsable que vis-à-vis de ma conscience «t du peuple russe ; 2J Personne ne peut s'immiscer1 dans m$f coiniaandements et nominations militaire» j 3° Ixîs mesures prises dans ces derniers jours au front seront aussi appliquées dan& les dépôts de troupes de l'arrière; 4° Les conditions que j'ai télégraphiées le 31 juillet au général [Broussilof aOiventl tire acce^t^es. * * *

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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