La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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23 February 1915
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s.n. 1915, 23 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 03 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/251fj2bn60/
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Mardi 23 Février 1915 _ N° 109 Mardi 23 Février 1915 ^ ... ■— n'ia-tiM LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION g, Rue Montagne-de-Sion, B» BRUXELLE8_,, Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN !Lft petite ligne . fr. 0.40 Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal i 4-.00 Faits divers . * 8.00 Nécrologie S.00 LE NUMÉRO : iO CENTIMES LA GUERRE 204m* Jour da guerr® Les engagements continuent à être assez nombreux : long du front dans l'Ouest. Les plus notables se >nt répétés surtout en Champagne, au nord de la •gne Perthcs-Beau Séjour; au sud-esit de Verdun ans les environs de Combres et des Eparges ; enfin ans les Vosges. En ce qui concerne cette dernière Égion, nous avons déjà constaté que les hostilités îarquient raie tendance à se ralentir dans le secteur oinpris entre la Thur et :1a Lauch, pour se dévelop-er aux environs de Munster, c'est-à-dire dans la ailée de la Fecht supérieure. La Fecht est une des quatre rivières dont les,valses offrent <un sérieux intérêt poux les opérations ïtuelles. Do même que La vallée de La Thur, de la iiesen et de la Bruche, elle constitue une commun;-îftion avec Lo versant ouest des montagnes. Cette :mmrraiîication passe par le col frontière de îa chhrcht, à une dizaine de kilomètres à l'est du-œl se trouve le théâtre des combats renseignés en s derniers jours. A première vue on serait tenté e croire que ces combats, qui ont remis les Alle-lands en possession de certaines hauteurs et de vil-iges situés au nord et au sud de Munster, ne reste-xnt pas sans influence sur la situation militaire de i région située plus au sud dans le secteur Thanii-■oebwiller. Mais lorsqu'on songe aux difficultés de lancemvre qu'il y a à vaincre dans Les Vosges, on i ramené à l'idée que les hostilités entreprises dans, i vallée de la. Fecht n'ont qu'une signification lo-il< Les fonds de vallée qui séparent les différeats lasaifs des Vosges se trouvent bien, çà et là, réunis ar des couloirs le long desquels il est possible, à i ngiueur, de combiner des opérations dans Le sens erpendiculaire à la frontière, mais, à quelques œeptions près, ces couloirs ne constituent point des gïies de manœuvre vraiment importantes, c'est-à-irft des routes carrossables permettant le passage.-eé des troupes d'une vallée à l'autre., h X.ès dernières dépêches de Berlin, de Vienne S. etrograd constatent que la situation ne s'est pas ïOdifiée dans l'Est de l'Europe. Entre le Niémen et la Vistule, les Russes se rdti-; fit lentement de la zone des combats située à l'esti Augustowo, et des hostilités sont de nouveau si 1 rcalees dans le nord de la Pologne, à proximité 'Wssowioe et de Lomza ainsi qu'à l'est de PLocï de Racionc. Dans Les Carpathes, les attaques entreprises oajr S Russes et les contre-attaques des Au.stro-Al!S-■ands se succèdent, le long du front Dukla-Wysi-3w et au suri du Dniester dans la direction de Naf-Bucovine enfin, un calme relatif s'<|t abh depuis les événements qui y ont récemm<ït 'J :e ™ fond en comble la situation militaire,! Libsence de nouvelles est toujours totale coniàr-inï la guerre dans le Caucase et en Egypte. S&il ît à retenir le bombardement — les conséquents <^versement exposées par les communiqijps . f'oels — que La flotte anglaise, aidée d'une foi|e esdre française, a dirigé contre les Dardanclle|. Ce détroit consiste, comme an sait, en un Riin^e de mer qui sépare l'Europe de l'Asie. C'est ui^o 'rte de fleuve, à vrai dire, dont iil semble que fia soit d'amener dans la Méditerranée, eîœs des eaux de La mer Noire qui se déversent aus la mer de Marmara par le Bosphore. 3"??^ ?lm.Peu moins de 70 kilomètres, le détroit 't.. aT..commence en amont et non loin de Mlipoto, la ou la mer de Marmara, déjà fort rétré-- s atténué et devient une sorte de fleuve salé à îtrant violent La rive européenne est commandée de Gallipoli — ancienne Cherso-oe J- hrace — péninsule de 90 kilomèti-es de gueur dont les montagnes se dressent entre mer de Marmara, les Dardanelles et le golfe Saros. Cette presquîle est la clef des Dardanel-■ *t par conséquent de la mer de Marmara, du Bos-Wre et de Constantmople en venant de la Méditante. Le détroit est généralement considéré com- v^ant guère eue 1,200 à 3,000 mettes et en permettant par suite sur déffnss efflcac«. Des redoutes f Tî? ^ ? e des forts restau- . et des torts neufs, dont sur les seize principaux ^JXQ!Te2LSUr le riva€e asiatique, de nombreux vrages de défense et de nombreuses batteries d'ar-toe, des torpilles et des mines immergées en dé-ident le passage. " 'A 5ainte«Adrtsss __ Après la chute de© forte d'Anvers et la ha-lte péril-le-uae d'0 s tend©, les mini&treô belges, sur il'invit.&.'tiion de la France, ont transporté près diu Havre leur conseil et leurs services. 0e transfert d'un gouvernement par delà, les frontières de son paye est sgns précédant dans l'histoire. Puis, celui-ci, monarchique, ne fonctionne-t-il pas dans la République 1 Pour le juriste et ^historien quelle source de discussions ! C'est le 12 octobre que e'inslallla sur la falaise de Sainte-Adresse le gouvernement du roi Albert. Le lieu est très connu des amateurs de villégiature. A l'autre courbe de la baie qui d'un oôt£ porte Deauville, et de l'autre, voisine du Havre, ee ferme au cap de la Eève, cottages et villas s'étagent jusqu'à la mer. Voici quelques années, le caprice intelligent d'un businessman fit sortir comme par enchantement de la falaise aride cette ville de plaisance. Tout y sent le confort et le plaisir de vivre. Ce ne fut point chose aisée, le matin où ils diébary au èrent du « Peter de Coninek », d'hospitaliser en quelques heures dix ministres à portefeuille, neuf ministres •d'E/tat, leurs arcErvcs et leurs bureaux. """"" f Lë gouvernement français' avait délégué à cet effet, 5avec le titre de haut commissaire, M. Henni on, ancien préfet de police. " "Les logis déoo^yejrts, Le protocole ayant dit son (mot, par décret spécial des affaires étrangères le bénéfice de l'exterritorialité fut accorde a tous Tes immeubles qui abritaient les ministres et leurs suites. Ce ne fut pas là qu'une politesse, mais line concession effective avec tous droits afférents. Ainsi', à la première heure, comme signe d'occupation, fut hissé sur chaque palîais le pavillon noir, jaune, rouge, aux couleurs nationales. Voici ces demeures administratives et ces maisons privées teEes qu'elles se présentent aujourd'hui : L'Hôtellerie, manoir de style normand, reçut la plupart-des" Excellences et leurs familles. Dans un, «salon au rez-de-chaussée, se tient le conseil des minktros. Le halj est réservé aux réceptions officielles. Qhaque| membre^du gouvennementrpossède là son appartement,| eon salon et son secrétariat. _ | Les services, archives et bureaux, s'installèrent placej Frédéric-Sauvage, dans un vaste immeuble qui n'avai^ jamais ~êtê\ occupé. Sept pièces composent chacun «d'eus^ Sur le seuil fut collée cette enseigne : « PaJais des Mi^ nistères ». Au -rez-<dc-cha.ussée, un vaste local a été-serve pour la Chambre des représentaûts; un. office do, travail que "dinge'^f; - évident du ParlÀ ment, et le greffe du Sénat y fonctionnent à cette heusx* Deux miuistèies. logent à part les affairés, étraij gère s,.et l'appartement privé du ministre Davignon, in§ tanevilla Hollandaise, e,t la. .guerre, qui occupe la villa Louis XVI, avenue des Ilégates, et deux annexes. Pour M. de Broqueville, président du Conseil et ministre clô ce département, a été spécialement aménagée la viîîâ Roxane, voisine? du ministère. A la porte des villas et palais, des guérites ont été dressées, peintes aux couleurs nationales. Des gendarmes belges y montent la garde. Cent cinquante forment la garnison. Des postes de police sont en outre répartis avenue des Régates, à l'HôtelLeirie, et place Frédéric-Sauvage.Les postes et télégraphes ent remplacé l'ancien bureau français : un standard y fut établi pour les coiî^-munrcatîdtfè téléphoniques de ministère à ministère. Par courriers speciaux y arrivent quotidiennement les lettres du grand quartier et de pûmes. Ici se débitent aus^rtT^TTrflb^os singuliers qui feront plus tard la joiè des collectionneurs, portant 1 effigie du roi; ils sont da£ ; tés : « Havre-Spécial, bureau belge de Sainte-Adresse $ Nantie de ministères, de ses postes et de ses gendarmes, 'lia principauté belge forme une vxaie place, dont le commandement est confié au colonel Hemricourt de Grune, qui a comme aâjoint, chef du service territorial, le major de Longueville. Un service de la Sûreté fonctionne.A côté de tout gouvernement, pour affirmer sa souveraineté, figure un corps diplomatique. Ici sont représentés la France, lé Saint-Siège, la Grande-Bretagnë, la Russie, la Roumanie, les Pays-Bas, l'Italie, le Brésil, la Grèce, le Japon, la Norvège et l'Espagne. Il est aussi un Palais du roi. L'aide de camp, lieui*£-nant-général Jungbluth, de concert avec M. Hennioû, le tient aménagé. Albert I" ne l'a pas encore inauguré, il y viendra plus tard. Depuis l'invasion, le roi n'a jamais quitté le sol belgé. Il est toujours resté à la tête de ses troupes qui défendent la portion suprême du territoire^— —— \ / Sserre soas=ssanae et pavilioa neafre * Le mémoire adressé par sdr Edward Grey aux Etats- ; Unis au sujet de l'emploi du pavillon américain par des vaisseaux marchands anglais, fait ressortir que la loi anglaise sur lia navigation marchande permet à des navires^~<Somiïn ùfCe ^étrangers d'employer, en temps de guerre, le pavillon anglais dans le but d'éviteir d'être BjTvèbéiS'.^'ttâ urètfïe "précic<,')'te est également en vigueur dans d'autres pays et aucune puissance ne l'a interdit. Maintenant que l'Allemagne a fait savoir qu'elle se propose de couler lee navires marchands sans autre forme de procès, les Etats-Unis ne peuvent, en bonne justice, demander au gouvernement angCâis de priv-er les bâtirnienitS' djë commerce d'un .moyen dJ échapper non seulement" "aux tribunaux des prises, mais surtout au naufrage. Sir Grey rappelle qu'il y a eu des précédents lors de la guerre de Sécession, pendant laquelle les navires américains ont navigué sous pavillon anglais pour éviter d'être capturés. Il ne serait pas raisonnable que les Etats-Unis et les autres puissances neutres défendissent aux bâtiments angtlais d'agir de même. Le gouvernement anglais n'entend pas inviter les navires ma.rch-a.ds à user de pavillons neutres d'une manière constante, mais d"employer seulement ce moyen pour échapper à la capture ou à la deetruction. Il déclare que les navires «de guerre d'une puissance 'belligérante ont l'obligation de 6'enquerir de la nationalité du navire suspect et de sa cargaison. Si cette .abiiga^ tion est respectée, l'emploi d'un pavillon n-eutre par un bâtiment anglais ne peut mettre en péril la navigation marchande cîes" neutres! " L'Angleterre prétend que si les neubwe_subissant pertes du fait que l'obligation de visite pr&dable n'e^t j>as remplie, la responsabilité en incombera au navire et au pays belligérant qui ne l'auront pas observée. 4-4- LES FAITS DU JOUR Sucrant une dépêche d' Amsterdam, /îe^oi Albent a p^jticipé same.di matin à une reoonnalssaS.ee" a^f-dessus des ligné^aîlémaniFcfesr*-,4r' / Le Reè-avait pris pfece dans un biplan militaire. Dès fque 'l'appareil se trouva au-dessus die s lignes allemandes, il fut salué par une vive canonnade qui ne l'attei-i giiit point. La reconnaissance effectuée par lo -roi Albert duré une heurte. Le souverain est (revenu aai quaatier généraL sain et sauf. Le préfet de police de Paris vient de faire apposer sur les murs une affiche signée du généra..! Galiiéni, contresignée par lui, et portant le teste d'un décret dont il se dispose à assurée ta plus rigoureuse application. Oe décret interdit iVirverbure die nouveaux débits. Il stipule, eai outre, que tout débit actuellement existant qui par suite die décès, de faillite, cessation dte oom-mefrae ou toute autre cause qu'un sinistre n'aura pas été exploité depuis plus d'un an, sera considéré comme ayant cessé d'exister et ne pourra plus être (remis en jSœploitaitiom. Un prisonnier de guerre allemand interné au Japon écrit de Tokio : — Notre chef, un colonel japonais, a fait ses études militaires en Allemagne et connaît par cela notre manière de vivre. Les deux lieutenants qui font le service d'un térieur auprès de nos hommes parlent relativement bien l'allemand et s'efforcent de les aider. Le logement est un peu étroit pour un certain nombre de soldats et même pour quelques officiers, mai" j'espère qu'avec le temps on trouvera un peu plus dè place. Les pièces sont, comme cela est naturel au Jap'.v'. rigoureusement propres. Tous les planchers sont couverts de nates douces, de sorte que l'on doit-toujours se promener en pantou-fies. Nous avons des poêles à gaz bien chauffés et la lumière électrique. Nous sommes quelque peu gâtés par les envois de fleurs que des inconnus, qui ont pitié de nous, nous adressent. Les Allemands vivant au Japon ont mis de l'argent japonais à notre disposition, ce qui est important pour nous en ce sens que nous pouvons changer notre argent chinois. Us nous ont envoyé aussi des cigarettes, des cigares et quantité de pains noirs frais. Nous ne nous plaignons pas trop du manque de liberté, car là aussi nous espérons sous peu une amélioration. » Tout récemment so trouvait à Strasbourg un soldat d'Ingolstadt qui, malgré son jeune âge — 21 ans — portait une alliance. Comme on lui demandait s'il était marié, il raconta la singulière histoire que voici : Près du col de Sainte-Marie-aux-Mines, se livra le 22 août un combat entre Bavarois et Français; le colonel Faivre de Langres y fut grièvement blessé. Après la retraite des Français, le jeune soldat bavarois, qui connaît leur langue, s'occupa de l'officier ennemi. H alla lui chercher de l'eau et voulut 1j? porter jusqu'à l'ambulance, ce qu'il ne put cependant exécuter vu les grandes souffrances qu'éprouvait le colonel. Un médecin arrivé sur ces entrefaites déclara que le blessé était irrémédiablement perdu. Le soldat bavarois resta auprès de lui jusqu'à sa mort. A un moment donné, le colonel retira son alliance, la baisa à plusieurs reprises et la confia au soldat bavarois en le priant de la remettre à sa femme et de la saluer de. sa part, elle et son enfant, si la guerre finie il voulait bien lui rendre visite. Il s'endormit ensuite pour ne plus se réveiller. Le Bavarois, qui ne sait pas lui-même guel sort lui sera réservé au cours de cette guerre, a remis la bague à un habitant de Strasbourg avec prière d'exécuter de sa part le dernier désir du mort. Par un hasard curieux, l'alliance porte à l'intérieur la date du 22 août 1SS9, de sorte que le colonel Faivre est mort le joui- même de ses noces d'argent. Dans les corps à corps, la baïonnette a déjà joué un rôle important au cours de la présente guerre, aussi bien à l'Ouest qu'à l'Est. Sur les champs de bataille européens on la rencontre pour la première fois vers la fin du XVII® siècle. On croit qu au début elle était- formée do deux poignards, dont les lames mesuraient environ 300 millimètres et s'enfonçait au moyen do manches en forme de bouchon dans le canon du fusil. C'est en France — à Bayomie, dit-on, — que fut confectionnée la première baïonnette permettant le tir du fusil. Pendant le XVIII0 siècle, l'infanterie ne portait pas la baïonnette constamment fixée au bout du fusil. Seuls les Autrichien.s jugèrent plus' pratique de la maintenir telle pendant toute la campagne contre les Turcs, de 17S7 à 1792. Leur exemple fut suivi en 1703_ par les Français. L'infanterie _ prussienne conserva jusqu'en 1570 la baïonnette continuellement fixée au fusil. Dans l'infanterie russe il en est encore actuellement ainsi. Certains auteurs ayant, à l'époque, estimé qu'une arme à feu munie d'une baïonnette constituait un instrument encombrant, on équipait, au XVIIIe siècle, les troupes qui étaient chargées du tir de précision, d'un sabre qu'en cas de besoin les hommes fixaient sur leur fusil. C'est 7a dague à la baïonnette française qui, chez les chaisseurs allemands, devint le couteau de chasse ; pour pouvoir l'attacher, on munit le canon du fusil d'un crochet. Vers 1840, on créa en France le sabre-baïonnette, nommé, d'après son prototype algérien, le yatagan. Il fut bientôt imité par les autres armées; mais comme la pointe recourbée entravait les assauts, on abandonna cette forme et on la remplaça par celle actuellement en usage. Le « Jeune Turc » annonce que le département compétent a décidé de faire, frapper de nouvelles pièces de momnaie en modifiant F inscription classique : « Darebe fi Gonstantmié », c'est-à-dire « Frappé à Constantino-ple 2n, e<n l'iniscripition : « Darébé fi diar ul Hilafet-ud-Alié », c'est-à-dire frappé au siège du Khalifat suprême. L'inscription ancienne commémorait lo souvenir de lpempire grec, la nouvelle confirme la prétention des sultans ottomans au khalifat islamique. / , — . . : \ On télégraphie dte S,p^i au « Novoié Vreraia » quelle préludent du Sobriîrfié ay-aaat adressé de chaleureuses félicitations au bdron BurianMors de sa nomination, c& lui-ci a répondu par un télégramme exprimant tonte sj sympathie" pour la. nation bulgare et promettant d® « pwnvter j^it-et -qu'il restait l'un des meilleu^ Par décision des ^etorités allemandes, l'administration du territoire'français dé Givet a été rattachée au gouvernement générai de Belgique. Dans un. des hôpitaux de Moscou se trouve actuelle-) ment, grièvement blessée, une jeune fille âgée de vingt| ans, volontaire, Anna Krassilnikow, décorée de la croix! de Saint-Georges. L'histoire de cette femme est vraiment curieuse. Filkf d'un ouvrier mineur, elle travaille d'abord à l'usiné! d'Ijev, sur l'OuraL Puis elle entre comme novice clans^ un couveait, mai® n'y reste pas longtemps. Elle quitte le ' couvent pour aller à Kazan, où ellie se place comme femme de chambre. Au commencement de la guerre, elle coupe ses cheveux, acquiert un uniforme, et part avec un des premiers trains pour le front. Mais à Vânia la supercherie est découverte, et Anna Krassilniikow est obligée de descendre. •Elle ne perd pas courage cependant. Elle monte dans un autre train et cette fois arrive sans encombre jusqu'aux positions avancées. Elle prend part à dix-neuf combats, se distingue par son héroïsme et reçoit la -croix des braves. Fin novembre, elle tombe sous une balle allemande. Son état paraît désespéré. La « Vita > de Rpme annonce que, dans les arsenaux japonais, on 'travaille très activement pour mettre la flotte en état d'entrer en campagne. La flotte vient de se renforcer de deux grands cxoiseuic^di'eadnougbts et de plusieurs destroyers et sous-marins. Le vapeur Combank, dont nous avons annoncé hier la porte, avait été construit en 1889 à Shields. Ce vapeur de 3,112 tonnes appartenait à un armateur de Car-diff et transportait du minerai de cuivre de Hue]va à Garston. Jeudi dernier à_Edimbourg ont eu lieu les funérailles du commandant du Blucher. Le cercueil, recouvert du drapeau allemand;,pétait dépotsé sut un affût die, canon traîné par six chevaux. Le piquet d'honneur était formé de 40 hommes dlu- Royal Scots. Cinquante 'hommes de oc régiment marchaient dans le cortège. Derrière le cercueil se trouvaient deux officiers de la marine anglaise. _ 'Le Boarct cf Trade jm.^lais a fait connaître que deç m.demnités seraien^T^accordees à- toute personne employée à bord d'un navire marchand: anglais qui vienr •drait à subir un préjudice à cause de la guerre. •Cette mesure sera appliquée également aux bateaux de pêche assurée bous le contrôle du - gouvernement. Leur assurance est « de piano » prolongée de 3 mois et ^es primes en sont diminuées. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués sllsmaads Berlin, 21 février (Officiel de ce matin) ? Théâtre de la giuorre à l'Ouest. — Près de Nieu-port, un navire ennemi qu'on croit être am dragueur de mines a touché une mine et a sombré. Les torpilleurs ennemis ont disparu lorsque nous les avons bombardés. Sur la route de Gheluwelt à Ypres, ainsi que sur le canal an sud-est d'Ypres, nous avons pris une tranchée ennemie. Nous avons fait quelques prisonniers.En Champagne, un calme relatif a régné après les grands combats de ces derniers jours. Près de Cambres, trois attaques françaises exécutées par des forces importantes et avec une grande opiniâtreté, ont été repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. Nous avons fait prisonniers 2 officiers et 125 Français. Dans les Vosges, notre attaque progresse. Dans La région aiu sud-est de. Sulz, nous avons pris Hoh-rodberg, la hauteur près de Hohrod, et les fermes de Bretzel et de Widenthal. J Théâtre de la guerre à l'Est. — Aucune-inodîîi-cation essentielle ne s'est produite hier dans la région au nord-ouest de Grodno. Au nord d'Ossowiez, au sud-est de Kolno et aui front entre Prasznysz et la Vistule (à l'est de Plock), les combats continuent. En Pologne, aiu sud de la Vistule, il n'y a rien de nouveau. .. f , * * « Berlin, Z^lbtsms-^Officid de ce midi) : Théâtre «de la guerre à l'Ouest. A l'est d'Ypres, nous avonl effeore pris une tranchée ennemie hier. Des contre-attaques ennemies sur les positions conquises par nous sont restées sans succès. En Champagne, un calme relatif a prévalu hier. Le nombre des Finançais faits prisonniers pendant les derniers combats dans cette région s'est élevé à lo officiers est plus de 1,000 hommes. Les pertes sanglantes de l'ennemi se sont démontrées extraor-dinairement importantes. Cette nuit encore, l'ennemi a attaqué sans succès notre position à l'est de Verdun. Dans les Vosges, nous avons pris, après tm court combat, les locali-; tés de Hochrod et Stossweier. Pour le reste, il n'y a rien d'important à signaler. Théâtre de la guerre à l'Est. — Les poursuites après là campagne d'Mver dans les Masures sont terminées. L'évaouatioii forcée par les Russes des forêts au nord-ouest de Grodno et les combats annoncés ces derniers jours dans la région de Bobr-Narew, nous ont valu jusqu'à présent comme prisonniers : un ■général commandant, deux commandants de division, quatre autres généraux et à peu près 40,000 ' hommes. Nous avons pris 75 canons, un nombre non encore évalué .de mitrailleuses, ainsi que beaucoup d'autre matériel de guerre. —. Le butin total de la campagn^' d'hiver dans les Masures s'é'lève jusqu'aujourd'hui ^ 7_gËSér.a5jx, plus de 100,000 hommes prisonniers, plus de 150 canons et >une quantité, qu'on ne peut encore même approximativement évaluer, de matériel de toute espèce ce, y Gompris des mitrailleuses. Des gros canons et des munitions ont été souvent enterrés ou jetés dans les lacs par l'ennemi. C'est ainsi qu'hier nous avons retiré de la terre près de Lôtzen ou remonté hors des lacs de Wiidiminn 8 gros J La dixième armée rtisse du général baron Sievers; Ijeut ainsi être considérée comme complètement. |néaiitie. De nouveaux combats semblent se déveJ fbpper près de Grodno et au nord de Stichawolr^ Les combats annoncés au nord-ouest de OssowieS et de Lomska, ainsi que près de Praznysz continuent.Rien de nouveau en Pologne, au sud de la Vis-tule. / | Bruxelles, 22 février : Le gouverneur général en Belgique, Général Co-' lonel Baron von Bissing, vient dè faire afficher La communication suivante : Les combats dans la forêt d'Augustowo sont terminés. Jusqu'à présent nous avons fait plus de 100,000 prisonniers,, parmi lesquels un général commandant, trois commandants et plusieurs autres généraux. Notre butin de guerre se monte à plus de 16o canons^plus de 200 mitrailleuses et une iirimcn- • se quantité oe mafériël do. guerre.' Vienne, 21 février (Officiel de ce midi) : _ La situation en Pologne et à l'ouest de la Gali-cie est en général inchangée. La journée d'hier a été plus calme. ^ Dans les combats sur le front s'étendant de Dukla à Wyszkow, plusieurs attaques russes ont de nouveau été repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi, qui a laissé 750 hommes entre nos mains. Les opérations au sud du Dniester continuent. Le calme prévaut en Bucovine^ * * * Constantmople, 21 février (Communiqué du grand quartier général): Aucune modification n'est survenue sur les différents théâtres de la guerre. Les flottes ennemies n'ont plus tenté d'attaque sur les Dardanelles depuis le 19 février. * " * Constantmople, 22 février (officiel) : Le correspondant de l'Agence Milli télégraphie ce qui 'suit concernant le bombardement des Dardanelles : La flotte ennemie, composée de quatre navires anglais et de quatre navircis français, a ouvert le feu des canons du plus gros calibre le 19 février à 8 heures et d'emie du matin à une distance de 16 kilomètres. Malgré la pluie des projectiles, les artilleurs ottomans n'ont pas répondu au feu. mais ent attendu que l'ennemi se fût approche. L'escadre anglo-française a'est approchée de la côte croyant avoir réduit les forts au silence. A ce j moment' iseuLement, l'artillerie ottomane a ouvert le j feu. Des 16 coups de canon qui ont été tirés, quatre [ seulement ont manqué leur but ; tous les autres ont porté. Lo vaisseau amiral a subi de fortes avaries et a : été remorqué par des torpilleurs qui l'ont entouré d£s | qu'ils le virent en danger. Deux autres navires ennemis | ont été mis hors de combat et se sont retirés. Après le gaspillage de 600 gnenades, la flotte ennemie, dbafc treâs unités sont très fortement endommagée©, a été forcée à» s'éloigner. L'habileté et la décision montrées pair loi torpilleurs ottomans est au-dessus de tout élogo. Le télégramme conclu par ces mots : < Les Dardanelles, dont la défense est assurée par Le oourage de pareils lions, ne pourront jamais èîma forcées par Te»-nemi ». ■ -M * Communiqués des armées alliéss Paris, 20 février (Communiqué officiel de 15 heures : L'ennemi a bombaidé Ndeuport-Bains et les Ida-nés. Nous avons répondu avec succès à son feu. Il semble que les Allemands avaient mis hier ea ligne des fonces considérables, en attaquant à la-baïonnette nos positions à l'est d'Ypres. Leur attaque avait été précédée d'une forte canonnade. Cona-^ me nous il'avons dit, ils ont été repoussés. Notre ar-jtillerie avait pris sous son' feu les troupes de xésefr ve qui devaient soutenir l'attaque. ; L'artillerie a été violemment en action entre la Lys Idt l'Oise et, dans l'Aisne, dans la région de Berry ' au-Bac. Dana les Vosges, les Allemands ont continué S ooijtre-attaquer nos positions sur la hauteur 607, sa >^(ïd de Lusse. I ^ Sur la croupe, au sud de J.2 Fecht, l'ennemi a l réussi à prendre pied sur la colline est du Reichsac-kerkopf. Le combat autour de nos points avancés Vcaatinue. J ^ Dans les Vosges, il pleut et £1 neige. * * • Paris, 20 février (Communiqué off iciel de 23 futures) : En Belgique, et sur tout le front jusque P.eims, il y a eu des fusillades et des canonnades. Le combat en Champagne continue. Nous avons rejeté plusieurs contre-attaques ennemies et nous avons fait de nouveaux progrès au nord de Perthsa en occupant un boas que les Allemands avait farta-ment fortifié. Dans l'Argonne, il n'y a eu que des combats pea importants. # * • Pétrograd, 19 février (Communiqué officiel da grand étai-major général) : Entre le Niémen <3t la Vistuje, nos troupes, dans la région d'Augustowo, sortent lentement de la sphère des combalts. Près d'Ossowiec et sur les routes vers Loncza, la bataille continue. Aucun changement sur la rive gauche de la Vistule.Une attaque autrichienne près d'Otfinow, sur H rive droite de la Dunajec, a échoué. Nous avons repoussé une série d'attaques dans les Carpathes près de Jassioski eit au nord-est de Strop^ ko. Nos troupes ont pris une colline au nord de Vo* liamkhof. Un bataillon russe, au point du jour, $ détruit une lunette dans la région de Zavadok. * * • Londres, 20 février (Officiel de PAmirauté) : Une flotte anglaise composée de cuirassés, de croiseurs et dé contre-torpilleurs, soutenus, par | forte escadre française, toutes les forces étant soo3 le"commandement cfti vice-ajmiral Sackville Carden„ a commencé à attaquer les forts à l'entrée des Dar^. ; danclles le 19 février, vers 8 heures du matin. I°Ss ' torts oe Kunz-Kalessi, ainsi que le fort du capf Hellies, ont été énergiquement 'bombardés au moyenf de canons à longue portée; ceux-ci ont m wne forte ; action sur detïx des torts'. Deux autres forts ont été : I touchés de nombreuses fois, mais, comme il s'ag^ | là de travaux à ciel ouvert, les dégâts sont difficiles à évaluer. Comme l'artillerie des forts ne portait pas aussi .loin que œlle de nos vaisseaux, les forts n'étaient pas en état de répondre à notre fea. L'après-midi, au quart avant 3 heures, ks navires de'lfGSrcont reçu l'ordre de bombarder à distance moins grande, afin de mettr&"@raatteïr1es câ. nofry du cdlibitS-pte petits. Des deux côtés de î'ea. tréc des Dardanelles, les forts ont ouvert le 'fea, tandis qu'ils étaient canonnés à «ne petits distance ppx le Vengeance, le Cormyiallis. le Tniumph. le Saf-ffen, le Gauilois et le Bouvet, soutenus à grande ^istance par ^Iaiissafele et IAgaoïfiimion. ^ } ftient jédints aiù siler^(-ê. les opérations aâ- t/s, /litaires ont été antenrompues à cause de l'obsouritéi un feat de la rive asiatique tirait encore. Aucun navire anglais ou français n'a été atteint. L action a été reprise le lendemain matin, après une recoi^isSaïErSérienrië "faite par le dirigeails» Ark Royal, die concert avec un certain nombre d'aé- ropjlanes et' d'hydroplanès. — Dépêchas diverses Bucarest, 21 février ^ L'< Indépendianee Eeumaine » annonce que Tes oégo* ciations entre la Bulgarie eit la Roumanie concernant lo trafic de transit ont abouti à on résultat faverable. JLsê-,: directeurs généraux des chemins die fer .des dieux pays ; s'occupent actuellement da l'élaboration du lèalemeaMt adminis'ti*atif. • * • Paris, 21 février : La « Libre Parole 3 a été suspendue par ordre pour 15 jours, pour avoir publié le discours du sénateur G-aii-ain de Vilaine sur le congrès eocialiste de Londres, discours qu'on l'avait empêché de prononcer au Sénat». »*• Londres, 21 février : On prévoit que la session actuelle du Parlement sera close vers la mi-mars, probablement vers le 11 mars. La chambre des Communes se réunira de nouveau après Pâques, mais ne# tiendra vraisemblablenjent que trois séances par semaine. * * • Londres, 21 février : Lord Wimborne, le nouveau vice-roi d'Irlande, a prêté! serment hier. Nisch, 20 février : Le général Pau est arrivé ici. Il a été reçu à la gara par M. Pasitsch, accompagné du ministre de la guerre, et du personnel de l'ambassade française. Après un séjo*tf- de quarante-huit heures en Serbie, le général repartira pour la Russie.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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