La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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06 December 1917
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s.n. 1917, 06 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xd0qr4qb1d/
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LA BELGIQUE _ D11 mullWll)»D,"i' » "<" «JO • 1,'L.lVjUIUai MI BAUIIV v paz^gr'^gl^t'' ,vj _■ / •:' ivvjw 1 LA GUERRE 1,221e jour de guerre ■■ '' Lc3 Anglais persistent sans grand suce ft r i tirer leurs attaques locales au noi 'est d'ïpres. C© travail do ,,gngao ngj" •'peut gu're donner de résultat : l<s Ai mand.-, à la vérité, out peu a peu per du terrain clans le secteur de Passci»nda et au nord-est de -Gneluvelt, mais ils c rosist^ à toute» les attaques au sua-ou du bvis d Iloimuilst et sur la ligne EShe Ve t - Zandvnoide. L'aile gauchi eï la 0!roi:<3 diis Anglais ayant do la s >rte 'contenues, leur ce -tre se trouve avança façon -anormals sur la- ligao Poeloa^ei Passeliendaeie-Nord-est do Glieiuve-t.. T: qu'ils n'arriver ont pas à dégage ^ l3s ïlai do ootu nouvelle ligne, le^ Anglais ne p "vientlront |>as à tire1, le moindre parti < sacrifice® mcôsSUiJit j <in ils con&onteat Flandre depuis pl.ts de quatre mos. d! SCôut au contraire, ils y sont eqjo^s à 1 yiésaventurû p^treiile à ceiio qui vient leur arriver au nord-ouest de Cambrai* Dans co secteur, le# Anglais ont réu; le 2o novembre, a avancer liras lue^acn-f delà do U ligne &ud do khi ant-Vendliii;. Mais, tout comme en Hanche, leu| 1 gaucho a ooî.t:nuo sur la ligne 1-tainû lez-CrojSilies-iiiencourL-Quéai t, 1 aile dro.ie resuiut immolâiiiéj entra Ve huillo et Saint-Quentin. Les Allemands 011 proaté pour presser vig;oureusemei4 puis quelques jour* les Anglais o.va«,e s l'ouCFt de Cambrai sur la ligne Mohiv] Sud de Bourlon et le; ont turc s à n 1er d'un kilomètre. Ils ont, en outre,: pris a-n sod-oueSt de Camba i ~ 1 s lages da Fontaine et do Masnieres, iï surtout, tactique dangereu-e pour L adversaires, ils ont violemment con abut'jué dans ie seci^ur l>Jîi'Leu.v, la charnière de 1 ancieu iront et do aiouvel'e ligne ere'-e pur l'attaque vùa des Anglais. Ils ont, dans ce sfiotour, ; liâô des progrès sensibles. Ils ont pris Anglais — et non pas repris, comme n l'avoua dit par erreur lundi dernier — villages de Gonne» eu et de \ •liers-G lain. Ils n'ont çaa. .réussi à se mamt, dans Gouzeaucoiut, Qu'ils ont mi inea-t^ inent occupé, mais voici qu*i-« viennent e'éral>lir à La Vacruei-:e, au nord est Gouzeaucourt, rendant ainsd tros încon table la situation dos Anglais qui occu| du sud à l'ouest de Cambrai une posr formant saillie. Ces constatations confirment o* quo r avons dit souvent, ù savor que si ir quement menées qu'elles s lient, les op tion« locales dans lesqu-il s les Ang B'ob^tinent sur le front Ouest entrai dos sacrif ces inutil, s sans être jamais pables d' aboutir à des r'sultat^ d ciâfp 1?état-major d£s Aili s reste convaiuOu, i grâ les evénemesiis de Russie, qu ;l a coi'e des eliances -fe j arvenir à son but est temps qu'il so deci^-^ voir -beiiu plus, grand... Uns interview se ÉÉÉjrs si iïMM Nous n'avons fait dans un do no3 derniara jni'ro <i«o résumersuceinctcirtent uue interview pur M. Goldmann, de la * Nouvelle Pcosse bib do Vienne, ou ïeldinaréchnl von Hmdenburg e chef do l'état-major L.tttleiiriorlf. Les déciairation généralisxue ullemaud 04t. eu ce tuoioeat, une portante telle que nous crojons devoir le3 r( duire in extenso. AprèHes déclarations-qu'on a pu liTe con ce la camj»gno d'hiver et la paL\ prochaine, le; iections élevées contre un armistice général de mois, le général Ludendovff, abordant la que î russ■?, s'est exprimé coniQie suit : l'on venait me dire que la révolution 1 a été pour nous uu hasard heureux, je me pe trais de protester. La révol ution russe n'est ! un hasard heureux, mais la conséquence inévi do notre stratégie guerrière lllie est 1 abouti--1 logique de -ht guerre moderne. Jadis, c étaient arnu'en qui 80 faisaient la guerre; aujourd lui ». t sont «le? peuples ^ui se ruent les uns sur les très: jadis aussi, la guerre était terminée q l'armée ennemie était battue; aujourd'hui, la gi k ne se terminera que par la défaite du peuple uemi. Nous no savions pas cela avant cette gu mais la guerro nous l a appris. Il 11 est plus i b!e à présent do livrer des batailles décisives et dans les guerres antérieures. Les grandes batr aujourd'hui,comme celle de Tannenberg, n entra* plus que des conséquences médiates, qui out | importance. Les défaites militaires ébranlent la :j. fiance du peuple Sans son gouvernement, l'op tion est renforcée, elle devient plus forte ot voiao le mijiistiTe. Ci lorsque, comme ce fut 1< 4<j en Russie, le système souv rnementai est p jusqu'aux os, mûr pour la chute, une tour survient qui provoque une débâcle générale. Ne vérité, il n'est pas exact de dire que la rôvo. russe fut un hasard heureux, elle fut la c qucnco directe do nos "faits d'armes. Sur le front Ouest. L'interviewer aj a.a demandé quelle était la : tion exacte au front Ouost, le feidmaréchal Hi Lurg lui dit : <— liu ce qui concerne co front de bataille, pouvons vous déclarer que la situation nous c entière satisfaction x et que c'est avec confiance nous envisageons l'avenir. Nous nous y tenon la défensive, niais une défensive qui ne laisse do nous apporter des succès. Le front ouest Btituo un front élastique, c'est-à-dire qu il 11 pas dans nos intentions d'en défendre le U ; pouco par pouce, ni de nous y ancrer sur pla> peut assurément arriver que nous évacuons ui 3 eition, quand elle est pulvérisée par le feu de \ lions onnoinis et que sa con-erv^tion ne po ^ s'obtenir qu'aux prix de nombreuses vies hum 'i Les chefs do l'armée estiment que la vio de soldats a plus do valeur quo la possession -s coin do marécage ou d'une tour démantibulée 3 les obus. Et lorsque nous ordonnons d'évaci ■s positions dangereuses, nos ennemis claironnei fait comme s'ils venaient do rûmpoiter uno 'j. toire. Si ^a leur fait. plaisir, nous ne voyons pourquoi nous rechignerions. Il leur est loisit | s'attribuer- encore .beaucoup de victoires sembl mais, ce que nous pouvons assurer, c'est quoi qu'ils fassent, ils ne pourront jamais j quérir la Belgique, ni h. plus forte raison att< le Rhin. > Lo général Ludondorff ajonta : —- Il n'est pas possible do moner les opér. f. de guerre comme nous la iaisons, sans s'utl & quelques échecs loeaux. Ce n'est pas que ; considère à la légère, ils furent parfois très Ipuroux à supporter, mais dans l'ensemble do rations, ils n'ont pas la moindre importance. / en «'exposant à ces échecs qu'il est possible treprendre des actions de grande envergure, c nos offensives en Roumanie, eu Gftlicie orien* en Italie. C'est vous dire, quelle responsabilité sur nous. Mais le fait d'assumer cette xespo lité est le puucipe de toute stratégie. Le chel d qui vivriàt dans dos transes coutiuuelles parce changement défavorable à ses troupes pourra \ gir sur un point quelconque de T immense fre tuel, ne pourrait laire œuvre sérieuse ; ce ankyloser le commandement. A la question quels étaient I03 adversaire plus redoutables, lo feidmaréchal répondit : — Les Français et les Aiîglais «ont tout vaillants les uns que les autres. Toutefois Français sont de plus habiles guerriers ; la ^ des Anglais résido Burtout dans la prédomi de leur artillerie. — Et la conduite des opérations ? — On compte chez les Français quelques s roux capahlcs. En ce qui concerne los Anglai généraux ont été à uno tout autre école qui chefs d'armée européens. Et la guerro do ? chécs ne constitue pas uno écolo où un grai Le Conseil de guerre supérieur. — Quelles seront les conséquences des délibérations du conseil de guerre supérieur que l'Entente vient de constituer ? — Depuis lo début des hostilités, dit en riant llindenburg, nous ne nous sommes jamais laissé émouvoir par les épouvantails qu'on a agitéj» doJ vant nous, et il on sera do même do ce nouvel * avatar. La constitution d'un tel conseil est à elle seule déjà un sigue d'incapacité et une manifesta- ne tion d'irrésolution. C'est quand on no sait plus le- comment se tirer d'affaire,. qu'on constitue un con-Ju seil de ce genre. jlj. —Comment so terminera la guerro avec la Franco, lUl Excelleuce, après quo les Français out dcclaré-que ^ la question d'Alsace-Lorraine devait être, résolue ? . — Il existe uno quc^lion d'AbuJo Lorraine pour ll1" les Français, répondit Luùendarff, mais pour l'Al-lemagne cette question n'existe pas. Et en ce qui -t - concerne la manière d'eu finir avec la France,pout-de être bien réussirons-nous ù lui porter un coup dé le- cisif, quoique la guerre actuelle exclue généralo-mt ment ccLto éventualité, Lo terni» de3 batailles de 1C6 Sedan est passé. Comme jo vous l'ai dit déji, dans les guerres modernes, ce sont Ic3 peuples, non L les années, qui doivent être vaincus; ce 6out les ^ 3 peuples qui à présent se battent entre oux. Et °a Jane une guerre entre la France et l'Allemagne, il ja. n'y a pas à douter un seul instant lequel des deux Li e peuples demeurera vainqueur. L'aide américaine, si — Quelle influenco sur la situation générale exer-au eera l'aide américaine promise h l'Entente pour le , printemps prochain f L.^* —La réclame avec laquelle-l'Amérique fait cou-'l*° nrîtro ses préparatifs de guerro, répondit lo fold-maréchal Von Hindeuburg, est certainement impo-îltr sanie et digne du pays qui a produit liar-nd- uum. Attendons maintenant si ie? performances dos en troupes américaines seront aussi imposantes qqo lo do- promet la réclame. Sans aucun doute, le® E'.ats-Unis sont à même de créer uno armée formidable et l'entrée eu guerre de ces forces no sera pas 8 sans jouer un certain rôle sur le "théâtre des opéra-cu" tionS. La constittition do cette armée nu s'est point^ rC- faite sans quelques diflicultéfi politiques intérieures^ vil- et le Japon a vu d'uu ctil inquiet s'ou formor les di ijilsà visions. La question, maintenant, est do savoir si Rj.b lç3 Américains, utio foia qu il so trouveront à la * têto d'une nombreuse nvméo n'auront pas une be sogno pins, pressée à accomplir quo d envoyer leurs a troupes en Europe. En eifet, ils vendraient leur pVo -*a pre pays impuissant à so défendre s'il prenait des '.n e velléité, au Japon de régler son vieux compte avec l'Amérique. Une aujro question qui ho pose est celle lux de savoir où les Etats-Unis prendront le tonnage QUS nécessaire nu transport do* ccnlaines de mille sol-j date eu Europe. Et mûme^ si ceito difiiciuti était vaincue, de queîlo manière le3 soldats américains ilS'" sora:ent41s nourris en l>ropef Les pays de 1 En n'r tente, qui disposent à peine du nécessaire pour leur.-» j1"- armées et lejcs populations, no pourront les ap-de provisionner. El il ne faut pas songer évidemment de a -créer Un service d'étapes à travers l'Océan, sur tout que nos sous-maiins sont encore là pour dire ^nt leur petit mot. Bref, la grande armée américaine •' de secours demeure cucoro dans los nuj_,e3, et même si elle parvenait à prendre pied au front, sa présence ne pourrait eu aucune façon influencer le «P conr3 des opérations. rjçi- — Mais, Excellence, les milliers d'avions de com Ira- bat quo l'Amérique va mcUrc eu ligne contre le0 lais Centra ux ? uuii —11 est possible de fabriquer des milliers et de ( milliers d'avions, mais autre choso est de Joui" . Fournir un équipage. Et, au surplus, croyez bien * ' 1 qu'eiUretcmps nous no restons pas les bras croi Q d- rfés. Là. où les aviateurs américains se mootreront On- dans l'air, ils trouveront un adversaire allemand ( , il devant oux. ou*' La guerre sous-marine. Le générul Ludendorfl ajouta : — Comiae notre guerre sous-marine h*outrance a Iflff Pour l'Amérique un prétexte pour nous décîa JJ j | rer la guerre, on peut se demander si l'action de nos sous-marins a répondu à notre attente. Nous pou nu_ von9 vous déclarer qu'il eu est réellement ainsi ; pn^, ils ont donné ce que nous avions attendu d'eux. re j, Certes, nous n'avons jamais espéré affamer l'An- aiJ gleterre an bout de quelques rioi3. Mais s'il m'était'• j du "èriné de pouvoir vous communiquer les archives mj du commandement supérieur, vous en emporte! iez pro- la conviction que depuis l'action de nos sous-ma ri us nous avons atteint des résultats généraux qui ■ •nant dépassent de loin les résultats particuliers, il n'est jamais entré daas notre intention d'affamer l'Anglc-trois lorre, tnais hien de la forcer ù conclure la paix, ïtion ^'° 8era a^ein^ Par 'a destruction du tonnage anglais, et elle noue amènera la paix.. >u5go La question des vivres disparaît au 6ocond plan •met- on Angleterre, le transport du charbon et du bois Ijas de mino primant tout. C'est ici quo nos sous-ma-. rins ont appris dans quelle Filiation se trouve >mom l'entente, à cet égard. Mon chef do soi vice des cho-ICS inius de fer m'avise que nos troupes en Italie ne m m-j ce quent de rien, sauf de charbon. Nous avons trouvé en 'au - Italie des stocks si considérables qu'ils suffisent uand Pour longs mois à l'entretien de nos armées, icrre a,a's malgré les plus actives recherches, on n'a pu en- y découvrir un sac do charbon erre L'attitude adoptée par l'Angleterre et l'Amérique jossi- ^ l'égard des neutres démontre on 11e peut mieux mme fluo ,0 manque de tonnage 6e fait déj.\ vivement lilles <entir. Nous savons aussi quo 1 Angleterre n'c3t . ,ent v'éjà plus en état de transporter en Europe la ré-1 ^0ur colto do l'Australie. L'action do nos sous-marins se con fait sentir partout ; sans eux, nous n'aurions ja-nosi- mu'3 Pu tenir nos positions au front Ouest, ija ren »uerre sous-ma^ne doit continuer, elle est pourj 1 cas nous une nécessité inéluctable. ourn L'offensive en Italie. neute n, en Touchant l'offcusive en Italie, fiindenburg et Lu- utiou dendorff disent que los troupes autrichiennes se ousé- sont vaillamment distinguées & cette occasion. Une mention spéciale est faite pour lo général Von Arz et le colonel Von Waldstetten. — On voudrait savoir, dit encore Ludondorff, ritua- quelles sont nos visées en Italie et si nous-sommes iden- d'avis de continuer l'offensive. Eos opérations ul térieures décideront de la tournure que prendront nous les choses sur co front. Lo plus important a été tonne quo l'offensive a atteint les objectifs visés : c'est que le principal. Trieste est délivrée et vous pouvez 3 sur croire qu'aucun danger ne la menacera, plus. Un pas autre avantage, c'est que nous avons raccourci 110-conr >ro front de moitié, que des centaines _do mille entre n&ncmis ont été faits prisonniers et quo là moitié irrain de son artillerie est restés entre nos mains. Nous îe. 11 serions difficiles do ne pas nous contenter de ce 10 po- premier succès. Vous n'ignorez pas que, à me s ca- sure que l'année s'avance vers sa fin* les difficul-1 irait tés s'accroissent, plus particulièrement dans les ïines. pays montagneux. I>éjâ nos troupes ont dû subir leurs des températures de 30 degrés sous zéro dans les d'un# montagnes. Au surplus, uno grande olîensivo est par toujours suivie d'une accalmie do plus ou moins or ces longue durée. L'agresseur trouve devant lui des it le chemins de fer et do3 chaussées détruits, qu'il doit vie- avant tout remettre en bon état. Durant ce temps, pas l'ennemi vaincu qui dispose eucoro de rai'.ways iule de mets, a tout le loisir du so mettre ea position do ibles, défense et d'amener des renforts. Quand uous avons que, entrepris notro offensive en Galicio, ou s'est étonné econ- que nous ne poursuivions pas notre marche en sindre avant. Pour nous, ce ne fut pas un sujet d'étoane-ment ; nous eavions parfaitement à quoi nous en tenir. ttions Dans les Balkans. endre _ je les — Et la situation dans les Balkans, Excellence ? ^ou. — Depuis longtemps, ou y piétine sur place, ré-j opé- Pond llindenburg. Nous attendons toujours dea C'est nouvelles de la marche en avant quo les Roumains d'en- devaient entreprendre sous la conduite de chofs fran- ommo Sa'8, Cotto marche en avant n'a existé -que daus aie et 'our imaginaiion... pèse S'étaut lové do table, lo feidmaréchal prit congi! i^bi- son interlocuteur par ces mots 1 armée Tenons-nous forts, ayons encore un peu de ju'uu patience, et nous mènerons les choses à bonno fin. t sur- Et le général Ludondorff ajouta : ntac- '—r?cra pftUt-Otre la dernière fois quo voué serait uous ^u^e3 v°tre visite d'automne habituelle. ' Les évéïraSêâTs Je Kossîe , les force Cologne, 5 d'combra : uance On mande de Pétrogracf, viâ naparanta. au sujet, de la rencontre, qui restera ui , , fait historique, des parlementaires tusses e lllemand-s : ) les ? — Les premiers parlementaires russ® tran- s'étaient rendus auprès du comman ,d ca- darnt en chef de l'armée allemande pou; tr s à Dwinsk le 27 novembre et ont dressé lo rapport suivant : A 12 h. 20, nous sommes partis âe Dwinsk pour lo front du 1-e corps d'ar-mOe. Arrivés à 4 h. 2i> (.le 1 après-midi sur t<5 front du r«'giment d'infanterie de M.O0COU, 60us avons continué notre route dan» une tranchée, pr'eidâs, conformément aux prescriptions internationales, par un soldat |<)rtant un drapeau blanc et un trompeté. A trois ceuts pas de la pos tion enuemic (fénomm'o llaniiovcr, nous avons renc nir. t|e.^ otïicisrs allemand» qui nous ont Calt donduire, les yeuis bandés, à l'v t tt-majôr du bataillon allemand occupant ce,te position. A 5 h. 80, notre parlementaire a remis à ŒEîox officiers d'état-major désignas à ce Sfet ses pouvoirs 6ignés par los commis-saire3 du peaiple do la guerro et de la marine et le gônéraliss'îme des armées armées de la .République. Il a 't fait usage dfâ la langue française. Notre ot.'ro d'ouvrir des pourparlers visant im< suspôn^aon d'armes suivie de la ojnc u in de la paix a été aussitôt transmise à. l'état major du prince Liopolil do Bavière, com^ mandant eu chef de tout le front, et au {jé jiér^kssimo de l'armée allemande. Le sot à 8 h. 20, 1:0ns avons été conduits c«a au tomoHile i Lasseoi, où nous avons été rO;u< ofiicieliemont par le général lloîàneister jqui nous a déebré quo nos pouvoirs étaien considéras ocnnme valables et que nous au fions Mme réponse dans les vingi-quatr jiioiaros. La réponse est venue lo lendemain Jo 27 novembre, dès 7 h. 50 du nx^tin le commandement supérieur allemand agréai Snos propositions et acceptait d'ouvrir d« pourparlers visant un armistice sur la bas ^indiquée par nous. Pleins pouvoirs étiien llonçés au générai IIoi'fme'st<2r et aux par pementadrss d'orgartiser uno nouvel'o entre S vue de1* d^légu s des belli gérants. Cette i* ponse, oons, outive à 3'échango de vue ^qu'avait et lo général llufxmoster la nui fcièmo avec le oommandenieist supArieu* «comporta les trois pointa suivants : 1° L'AIÎamagno est j rte à engager imm< [uiabemo'.t des n'gocianons en vue d'un r suspension di'arînes et donne au commai dtint 0:1 c!;eî Ses armées alleaia.ndPs sur I : iront à l'Est pleins pouvoirs pour la coi jduite de ces négociations ; 2° Lo c immandant eu chef aUsnnanâ ttç ■ îra nn train spécial A la disposition d* "deljgu-'s qui doivent prendre part aux n< ;,goci étions ; 3* L'es communi-atijns t-dégraphiques d 'rentes seront établies entre les d 'ii'gués rut se« et le pouvoir sûpTôme représenté par 3 Conseil da Comité populaire. On nous a fait en outre savoir que i Qommandiement supérieur allemand a dom l'orvlre de cesser lea o.oéralions partout m n'attaquera pas, et d'emnecuer U sol l<! f s do fraterniser jusqu'à ce que les n go-ia|ioiis :-ient pris fin. Le 27 novembre à 8 heures du matin, nous avons été r; menés les yeux hamlés dans le secteun <J front où nous avions été re.'US.»7 » . # * ' J^ondres, 4 d'éeembtre : Un rajiotdograinine • do Pétrograd t ai nonce que le g lora.issnne KrjicuKO a p n.t é, à la t te des troupes r^ o.utionji .lie a jilouîlel', sij0e uu gr md quartier -g n r rus^e. Lo g n r-4 Korailof a pj'S li Lit ; Le général Luciiouine a ût^ jvtc sous 1 train 06 î;Ué. * • ♦ Berlin, 4 décembre : On niante oe ^u^Sfce au nBerliner L kal Aux. âger : — Le gouvernement russe a d eidé qu l'avenir les soldats auront te cLo't de . grouper dans les formations suivant le; aaiioualite. * s> m Londres, 4 décembre • I>u „L>a4y Cnxonicle" : — M. irjtizki a prononcé au Soviet r long discours sur ia situation iiiteruati nais. 11 a dit entre autres : — Au cours dès négociations, nous noi fendrons sur nos garues et nous ne pc mettrons pas quo les basés do la paix g eu raie pour laquelle latte la r évolution soie 1 oui es aux pia^s. iKous n adnieCi.ro..s pat? * i aux f uyants et nous -poserons des con<xitio nettes aussi b'on à nos alliés qu'à nos e nemis. * ♦ ^ Copenhague, 5 d> cambre ; M. i'i'o z .i a inviiô la légation de Bi sio à Copcnnague à lui télégraphier d 1: gence Si e.le veut servie la poJ ti^ue ^1 nouveau gonven^emeiiL. Dans la ncgati\ .vl. Trotz .i invLu hi légation à. lémeta'e i . T. aires eutXô lfcs -mains de celui cLe -£ nia .u or os <jni est» disp-osc à marenor avec ■ Conseil des commissaires- du peuple. ILa léga. ou a euve^ o alors ie t 1 grami suivant a tous le-J ministres de Kn^sio l étranger : — i;o,u t l'i'gramme da M. Trotaki, al Bronstem, qui nous deinam.o ue soutei ila pol .'tique bolche\ isce. Ce ni gramme 1 içai^ant aux mom ie» de la légation litissie et aux consulats généraux en tac fi'illégalité et diew par des usurpauiu lés traîtres à la patrie et aux Allies, no ûvons décidé, d'accord avec le" point de v faopié par los représentants oiplomaiiqi |e la Kussiô à l'étranger, de ne pas y Jondre." ' • * ' Londres, 5 dxem>>rô : On mande de Putrograd au »,Da ly Clr n;cle; : — Sais l'ordre de leurs gouvememen !es ambassadeurs do 1 l'intente ont r<mi ics îeiations économiques, tinanciù-es et 1 litJiies avec le gouvernement russe net pour la durée de la guerre. L'amlxissad* des J'itats-Unis s est raLie à^eeFte déniar« Collective des Alliés* * ♦ Copenhague, 4 d cembre : On manie do Petro-rad, viâ Stockiioi 5au „SociaLDemokrat2ii" : > t— Le gouvernement, rus^c, a envoya ]>lus ' 500 dj'gu s dans le£ >provinccs a\ ee missr: d'organiser rafionnellement les r gions a^. colcs. Lu oittie, il a charge 1.» d l g i de rég-ular ser le trafic dans le j;ays ; _ i constate d. une certaine am liorati D'importantes quantités de charbon et ; pommes do terre ont été emmagasinées, j la ration do juiin a été doublée. M. -Peter >ls;ù, ancien membre do Douma, qui ^ient de rentrer de Khark asl'Uie que -lie oalme et l'ordro règn partout. Les fédiérat ons oiivri^ues de 1 1 kraine tianuent le pouvoir. Toutes les mesures sont prises pour ' pêcher le géinén^l Kal dine de nuire gouvernement matximalisle. L«S journaux russes annoncent quo gouvernement a convoqué I Assemblée ce tiduanto pour le il décembre» à 3 heu de l'après-midi,, au Palais de Tauxide. » u • ; Genève, 5 décembre : De la ,,Nouvelle Correspondance" ; 1 — A Pétrograd, les résultats des é tioins pour î'Assemblîo constituante ' amené la constitution de doux groupes p sante : celui de l'^xtrême-gauohq et,cela -l'opposition modérée. I.es bclchevistes diii-geront le bl:>c révolutionnaire et les cadet* lo bloc do l'opposition libérale. Les gnôur I>cs qui constituaient l'ancicnno union socialiste disparaîtront. * * Moscou, 4 décembre : De l'„Utro Kossij" : — La Sibérie s'est déclarée indépendante. Le nouveau gouvernement républicain a choisi Oinsk comme capitale. Le àcapeiu national sera blanc et vert. Le premier acta du nouveau gouvernement a Gté de rappeler immédiatement du Iront lca troupes sibériennes. 1 • ♦ Paris, 3 décembre : Du „Petit Journal" : — Les Alliés doivent s'attendre h. recevoir un ultimatum de SIM. Lénine et Trot^ki lo'ar demanJant do participer à l'armistice. Si l'Entente refus? ou si elle ne répond , - as, le Com t3 du Soviet proclamera la rupture do?. relations avec les Alliés et . poursuivra soul les négociations ave© les Puissances Centrales. Quoi qu'il arrive, - l'Entente n'abandonnera pas son atîit ide et , > e s'humiliora pas jusqu'à obéir aux injonctions d'un gouvernement qui ne veut rien > autre que pactiser. » • t Pomo, 4 d eem^Te : L'a m'vassadetiT de Kiussis à Lonie s'est 3 empiété d'erprimer au gouvernement ita-, lieu la profonde indâgpation que lui a cause la puM'cation à PétrOfrad des ac-l co ds serrais couoluis entre la Russie et s®; i alliés. 11 a déclar'î < que cette publication 3 constituait une violation odieuse des euga- t goments contractés. ? ^ — - L'offensivs ausîro-alicmande en Italli 3 ■■ ■ "™ 1 Lugano, décembre : I I.es généraux italiens Ruggeri, "Lamberti Padovan et Jori ont été dégradis. « ■* * 0 Zuxbh, 4 d'cembro : Uo la ,,No.ie Zuri'licr Ze:nuig" : e Les jojriiaux iSaiieros Ori\ent qu! li ^ gJnCr.'.! Dia» a d'Cidé de tenir 1» l-»n« d 1 'iavé d'accord avec le3 Aili '3 et î*our i ; ;af le djeou^gemeat qui s emparfrrait de b « lijpalatiou si l'Italie abandonnait Venise, ht sort da la li«ue du Piave dépendra di r'BivJtan de la contre-offe'Sue que les It» i- litiiis pT;'parent dans le Tre"t'n avec 1 aili 1 des Allies. D'autre part* les Italiens * e le -'bnt bica compte que l'armistice sur 1 théâtre de la guerro à l'Est rendra la stnm e i m militaire plus difîicUe «tr le fron italien. ù » ii en Amérique l" Paris, 5 décembre : II le „Matir' annonce que le présHer W lson a adressé au Congrès un messas dont le passage principal dit que la giveri doit être oontinuée jus ju'à la victuire de 1 démocratie daus tous les Jitats. > * • * Paris, 3 d membre ï 'l Du „Petit Parisien-" s — Le Cabinet do Washington considèr M que 1 « imistice qui 6e négocie eatlre Lusse t ALemauds cr e une si;ua:ion e trfmemer grave, voire même* d^esi>ér<e, étant donn jue d'autres belligérants risquent de s ,c comber à l'attrait d'une Cont rence de [»ii , prématurée. Lu outre, le fait que l'Allé à magie pourrait arriver à dominer la Étiu1 iC ^ie constitue un danger de plus. Et .fin, M 11 Wi'fton crsiint la propagonéc pacifiste de ouvriers américains et ançiiis. La Conf rence de Paris montrera si la d-fo tion (i la liusse p^ut értre coni[)ens>,e jp%p une co laboration intim®. n » * * i Washington, 3 d cembre : Le projet de budget évalue les d ipensc 1S ^ 13 y2 milliards de dollars. Plus do om r" milliards doivent servir à des Uits de guérit o- • * * 11 Amsterdam, 4 décembre : ^ Les journaux annoncent qu'Anna Hu 18 tema, de nationalité hollandaise, aocus< ^ d'espionnage au profit de l'Allemagne, et- fusillé© aux Etats-Unis. ■* • * Berlin, 5 décembre : s- Dais l'Etat de New-Jersey, un socmlls r- fort connu, ancien candilat aux éleetior m içouvernemsntales, 'M. Frédéric Graf, a « e, condamné à ci iq ans dfâ trayauix forcés eb à 1,0,iO dollars d'amende pour propagam pacifiste. Dans un discours prononcé devai *o un nombreux auditoire, il avait misendtm e dr^it du gouvernement d'envoyer d< no iroupes en France à c as o PRIIONS ET COMMENTAIRE i r _ ^ Paris, 4 décembre : Les commeutiiires des journaux sur u situation en ilussie sont pessimistes ma empreints de modération. Le ,,Matin" cci Uii qu ii faut tenter 1 impossil J.3 .pour sauver 110 Kiisjie, mais se ^ràpai^er aux pires évo i? tuai .tés, c eswà-di.e continuer la gnen même si -la liusoie n est plus en état, d i terwir. Le ^Gaulois ' déclare qu on peut plus compter sur le général Kal don et xjue l'accord entre la Ilussie et les Pu sanccs Centrales v interviendra ilis rapic l8 ment qu'on ne le (lOnsait tout d ab< id, ' qui résulte des til'grammes de lierl'n. 1 ^u conséquence, la Conférence de Paris a po 11 î devoir d'organiser avant tout la continu tion de la guerre «ans le concours de UI Russie. Lo „Jourm 1 du Peuple" <or t q ie l'idée d'une paix immédiate est devenue i puiaire en liussie, ce pa^ s étant c unplè ment épuisé et sa situation étant deven littéralement intolérable. Il est* donc te m' naturel quo le peuple russe se jette da * les bras do ceux qui promettent de la sa ver au moyen de la paix. t ' DÉPÊCHES DIVERSES an. de X/ondres, 4 décembre : et Le „Da»ly iixprcs^' ' annon^o que M. A dis ton a été -nomme ministre de I h^g-Li la * La Ilaye, 4 d cembre : îiit Les nouvelles venant d'Angleterre pr< Ju- veut que les événements qui se déroul en liussio impressionnent profondément ïm- grande masse du peuple- Ou est g n-ra au ment d'avis que le r-suliat de la. gue: s'en trouve compriunis, et I on reproche le la diplomatie anglaise d'avoir t maiadr ns- au point do jeter les ltus^os daus les bi res do 1 -Vllemague, alors Qu'elle aurait dû < naliser la révolution au profit de l'Enten D'autre part, les Anglais redoutent de dangers ûucoro : uno catastrophe en It t et un gros éc'neo à Salonique. 166- * * » ont Londres, 5 décembre : jaa- Les 50,000 ouvriers de la Kbrk i de d'avions de Coventry se sont mis en grè CO M M UNIQUES OFFICIELS Communiqués (les Puissances Centrales. Berlin, S décembre- — Officiel d» ce mida : Théâtre de la guerre à l'Ouest. | Armées du feld-maréohal prince héritier , Kupijrecbt de Bavière : Sur 1e fomt en Flandre, grande activité de l'artillerie* Entre Inciiy et Bourlon, la canonnade a . été beaucoup plus violent© l'après-midi* Au i sud de M/vjouvrea, les attaques ennemies ont échoue ; nous avons fait quelques prisonniers. Près et au sud do Marcoing, des .élément de tranchées anglaises ont été purg- s do l'ennemi. Au sud Ue Saint-Quentin, duel d'artillerie et de lanco-miues plus violent. Ar u -es du prince h ri lier allemand et du feiii-uiar^chal duc Al'orec'nt de Wur e.uberg : Dans de nombreux secteurs, d actives opération da îeco-nniissanCa réciproques ont amené de violents corps à corps. Théâtre de la guerre à l'Est. Le» négociations pour la conclusion de l'armistice s'* tondent aussi aux troupes roumaines qui font face au front da gcnéral-culi>nel archiduc Joseph et du £eld-mar>.cbal von Maokensen. Front ea Maoédoine. D'importants d- tachemeuts ennemis ont pris 1 offensive sur la rive oeci.eatale du lac d Ochrida et au nord-est du iao de Doi-ranj iis oui été repouss s. Front italien. Dans les Sotte Communi, dr» troupes du feld-mai-échal Conrad ont • ai'raoliô aux lia. | iioiis quelques positions établies sur l^ hauteurs. * Berlin, 4 décembre. — Officiel : La délégation russe chargée de négocier un armistice a été saluée hier après-midi, à A heures, par le feld-maréchal prince Léo polcl de Bavière, commandant en chef sur le théâtre de la guerre h l'Est, qui lui a , adressé une courte allocution. Les pourparlers eu vue de la conclusion d'uu armistice ont ensuite commencé sous la présidence du général Hoffmann, chef de 1 état major et 1 représentant les fur ces allemandes de terre t et de mer. Les fondés de pouvoirs du haut i commandement des arm es ue Bulgarie, d Au. ■ triche-Hongrie et de Turquie prennent part » aux négociations. ^ i Berlin, 4 d cembre. — Officiel : Nouveaux succès de nos sous-marins dans t le canal de Bristol et dans la mer du Nord : 14,W tonnes de jauge. Parmi le» navires coulas, il y avait le vapeur U'au-iyais ,,Amiral Fédé" - (5,t>î50 t.) ; il était oomjJètement chargé. ^ Vienne, 4 décembie. — Officiel da soir : Auprès des troupes du fjldmaréchal Con- * rad, combats fructueux. iSous avons fait des e prisonniers et du butin. e * * • a Vienne, 4 décembre. — Officiel : Les pourparlers eu vue de la conclusion d'un armistice avec la liussie. ont continué. Uno discussion générale a eu dieu sur différents points. Les commissions ont délibéré en commun l'après-midi. _La prochaine séance 5 plénière aura lieu le 5 décembre, dans la | à matinée. ♦ * * - Vienne, 5 d cembre. — Officiel de midi : Théâtre de 1a gneire à 1 Est. i Les pourparifiis avec le feld-maréohal prince Léopold de Ba\i. re con tin t. en t." Le commandant en cLlI' nos trou] e? russo-roumaines posu'cs entre le Dnie et et ila mer 3 Noire s'est adressé hier au general-colouei ajjfihiduc Joseph et au fcl t-maréchal von ® Maokeiisen jx>ur leur proposer deataintjr ùe> n.goolaJoi.s dans le but de conclure uu ai-mistice- Nos chois militaires ont accepté cette [xroposition. Des délégations se sont rendues à l'endroit où auront lieu les négociations.. Théûtre de la guerre en Italie. Sur le haut | Intenu d>-« Sette Communi, des troupe^ du feld-marèçaai -Conrad f=e soat j. emparées de quelques positions éfeablies Sur e les hauteurs. a Sofia, 4 d 'cembro. — Officiel ; 1 r >nt macédonien : Au sud-est du lac d!" Ochrida, nos patrouilles or.-t f;iit prîson-e nier un "d'tichôment de garde ennemi. En, s tré les lacs d Ochrida et de l'resjtfi, un de-5. lâchement .ennemi, cherchant à abor ler no-^ ire position., a Ûé oha>s ■ par notie feule Sur la Cervena îSiena et dans la rég.on de u la Moglena, vive canonnade. Du coté de te la Dobropoljé, nous avons lepoussé une ^ patrouille ennemie. Front de la Dobroudja : La s tnatiou n'a lias changé. Ç* Boilin, 4 il- oubr©. — Cl;i : Lu i. lamhe, là canonnade en nie, J l'bifc Lnlc c ù puis i>.i i 'St «utHji-e ùe\ ^ c j a-s 1 rU. h pamr flt'ui.e heure e 1 a^r^a-imiH entr , l'<.«îlcni fUe et GHieluve-1 ; elle ensuite bien tV-l truap'orui o eu ton roulant ouqubl . i.t ^-rie rs ntta^ue anglaise a succudri. à 1 ouest de tïhe.u- ■ l vejt, sur un Irout d© pIu<iourS centai es ('e «nè-la tr **. «nie ut a .u ■ a 't i x> temen-t reloua • pai notro feu dcs:ruéfeiir et par notre feu de ,l>lr-ra:e, aindi que par une Contro-fttt&que iinui'^îiaie e* n e-it d c inclue; ci c a co t <e f0"" e« periu-s n a- | eauoa.l. La nuit L'ixraude n "'t' 1-f e^oua un ie U>u tr a violent, l^i canonnade est au~si devenue e, j.-lua <>.r:e daw .« SLC.eur Situé au sud «lu chemin u« f-T 13o.siutîbe^tu<ieii ei Pasaehendjcle. Sur le c iainp de bat ille prinoit> il l e ' st de ® Cambra, la d fi'iiao ébxfaiujUû allciuandet dont • ce Ai.y luis Be sont si souvent mo^u e, noua a vu u >n t> ^ uou\eaux ain cèa que le- Oûmmuuiqu a an Jr , 1 is el.eicheu4 ii ait nuer e. à cacher j.a-r • e ï ïioriiMUttanà lanbrojuiil ea. l ca deux eût a « u I triangle que les Anglais âVaiont pousa; dans l;i di/» tion «.o G<uuhral, lws de l-ars suro a du ué q [>ut out «Itô les Objeciiîs des < oi-.tre.atiaquea aile O- mandes depuis le novo-ubre. Au nord ne e- l'c"droh où (la avaient p n tn'1 dan.; nos Itgn. » ,m ii« An lais ont <t refoula d'un Woii-ète envi ron ('.ai'8 la dire tion des vi l Vï"8 d'Anncin a ut (le GriL-Court, taïu L «Lue. -sur !® flanc^ m'ri r a!, n^ hi coutreuat.aque nlienianv e I ou.i vcrsnit 1 s '.i nnvi U- ()ue le8 An^laia' ont pagues rrcemnciit e. p né-trait profond mont, ^lans ie cwi suduoueat, n~» la porkiun primiii e de l'e i ê ni. L>a ]>o.-o t'n des" village- de \ttdors-tinisinin et de (îomuelietu (iccicp e jusqu'à pr >cnt le® Anglais, ainsi <1 uo le gmnd nonilfe de prisonniera, de caïujut; et de mitrailleuse* doit noua noite somn.ei en>-ivir a, prouvant non smiIouioiU que no3 troup e ont n.tiiqué avec un Lu #r ais- ibls, mais eu-d- coi e que nos chefs dia igent les op rations ave»-u'-o 8i';r«-' iuipetcab'.e. Tandis que gi'i< e i\ Li I ; :sa du village ojviniâtxeini'ciH d tenùu de M: s uLres, norufl t'iargis iona i« deu^in e ju a m» É>jeufl et 'que de nouvelle1* contre- fc.: jan-'U- glaises ccliouaient avec de forte® p r ea pour 1 en-Jit uemi, le village de La \u i crie a t' la atraçhé aux Anglais le 3 d Qenibre et teinu, mal • gxé pbr.~xî.:r3 tentatives fnitea j>ar Vnf'ais pour le reprendre. Nous avons de -nouveau fait ' , jOO prisonniers et nous noua omm * e pars de " plusieurs canons. Le m me jour, nu sud ( e Mam-ite vvof l.ous avons am liorô nos posi lions sur plu-\,b fcicurs points, aprN» avoir r-j-'t; à l'arme Manche l'cm emi lrors de divers i'1'n euts de trnnoh I e t " nombre des <niitru'lle»^e^ eue noue aivone esiptv». e" rt a augmentj de 5 gpos ftj piôes et de 5 pièce ■ l^v l'gèree. A l'arrière d.u ironi anglais, nous avais lie efiosCeicent pris sous un feu de flaino 1 intense trafic de l'enne^ i. Par ternpe clair, l'aetlvit6 des aviateurs a grande sur le ebamp de bataille principal. Sur le reste du front à l'Ouest, de nombreux n® eTigc£pmentô entre patrouilles nous ont vaVu des ■t- j>rLoi|iierS et du butin à de nombreux encbrdfc*. Communiqués des armées alliées Paris, 4 ^éoembre. — Off'ciel de 8 h. i > Grande activité des deux uitilleiies, no» ( animent dans la- légion de Taunre-Maisoim • lo Champagne. Sur >a rive gauche de U Ueuse, 1 ennemi u essayé d aborder noi ignés à 1 oueat d'ÀvoCoUrt et guus le seo-eur de Forges. .Nos feux ont arrêts m* ia tentative. Nuit calme but le reste du iront. Aviation. —• Dons lu journée du 2 d*> xmiore, deux avions ennemis ont été aliattu^ par nos pilotes. Trois appaneils fînneinj* sonit tonilxs dans n<^ lignes. • « Pariai, 4 décembre. — Officiel de 11 &. • lin Champagne, nous avons aepoossjdeojc teutativu» a attaque suit nos iA>»U3« eutie Tahure et Maisons de Chainpagne e| infligé des pertes à l'ennemi. Activons di artillerie violentes sur la rive dro.te de 1a Meuse dans ie seaeor de Leaumont et, dam les Vosges, dans la région de lionhomme. iiiea à fcignaLer sur le reste du Iront. I/ondres, 3 d cemore. — Oaiciei : Sur le front de bataille de Cambrai, l'ennemi a repris sou .oitonsive avec un« grande violence et le comixit est devenu extrêmement acharné. Les attaques sucoessdv es prononc.oi par dt" importantes forces allemandes entre Gonnelieu et Maroodug ont etô irepoussees et 1 ennemi a subi tie fortes pertes. Nous avons tenu toutes nos ^losi-lions* s;iuf près do 1^ Vaoquerie et à 1 e«l-de Marcoiag, où notre ligne a été ilégv rô-inent refoulée. Notre •contre-attaque, immédiatement d-clanch^e, a rctibb la situation à un cndrjit au suri de iMarcoung, où 1 ennemi avait réussi momentanément à prenu die pied. Sur le front d3 bataille d'Ypres les opérations secondaires que nous avons exécur tées au sud-est du bois do Polygou nous ont permis d'avancer notre ligne et de faire d.* prisonniers. Une op-ration locale, <e.vécutéf hier au nord de PasschenJaele, nous a valu 129 prisonnier», ot un certain nonibie OM mitrailleuses. » * ♦ Rome, 3 décembre. — Officiel : Tout le long du front, les opérations ont ''4.ê peu importantes hier, l-.es nombreuses troupes signalées comme 'tant en marche à 1 arrière du haut plateau d Asiago ainsi qu'entre la Brouta et 1e Piave se sont tenues hors (Te la port e de nos canons. Activité importante et ininterrompue de l art'îlerie sur le Pasulrio, dan-> la rer'ionr du monte Meletta et sur la cr te >ep<*e»« trionalo -des mass fs du monte Grappa. Nous avons efficacement pris sons an feu conceuiri jue des troupes ennemies lans 1* 1 vallée de Nos et sur les versants septentrionaux du monte pertica. Des patrouilles ennemies, armées de mi-:tra; lieuses, ont été mises en fuite sur 'e monté Tendaroear et d'ans la région da mon le Nero. Sur le Piave, nous nous -omtnes emparas, pri s Ô3 Fagare, nous nous sommes emparés^ ennemies. Dans le secteur de la côte, violente canonnade eô importantes opération* de patrouilles. Dépêches Diverses - 1i Londres, 4 décembre : A la Chambre des Communes, en réponse à une question, le gouvernement a d c a ni qrc la' maçt de sir Stanley Maude, commaa, idant en ci:ef des Torces anglaises en Méso» ( potamie, étaa due au chqléra. # * i Berlin., 4 décernée : Les journaux amioncent, à propos dee discussions engagés à la Coï t rence de Par s autour de la nom in tion d un -généralissime, qu'une décision n a pu intervenu; jascju'iei à raison profondes .divergence* de vues qui se sont iait jour. • * Paris, 4 d'cembre : On assure que M. le sénateur Humberil a abandonné la direction du ,,Journal * ■ < # # Gotha, 4 d'-cembre : Là lliblioKiè'iwe «altenale do Gotha, oui .soutenait la plus vaste collection e>is!ana d'ouvrages sur la ci ilisat'OL allenaaml^, — otô d trii'te aujourd'hui par un incendie. I.es d Jjjâts s mt en grande partie irrépara, l ies. La bil 1: t.ièque était la prafïl'tS 4l ,,,Deutsclibund '. * * T.ondres, 5 d^ceni' re : ■ Ijt „Morn'm,' p.isf (ffii'liqne le calm» qui rèffiie sur b front en Mac doine par '• ■fait que l'arin. e du «én rai Sarrail a dl envoyer en Ital'e une di\.<ioa ajiglaise et c:nq divisions an^I "^françaises. ♦ * * Ptm'-holm, 5 d^'embre : De la ^Pravda*' : — Deo d'V'sm s de l':;rmée roumaine on! soumis vendre!i au r^rand ouartier roumain" des -d.'elarations relatives à uu ap. mistice et à des nôenciaiiona de poix." — ——O- -■ Le président Wiison se déboutonna Le journal danois "Socialdemo'craten, assure avoir eu cr"naissance de déclaration® très importantes faites, par le président WU-son au cours d'un -meeting ouvrier au* Etats-Unis. Si les informations du tournai danois son* exactes, M. Wiison aurait déparé que virtuellement la u d ém o e r ati sati cmn de l'Empire nllemai d est le. cadet des soucis d&= Ftats-Uni Des intérêts supérieurs américains eonl en jeu, et la lutte octuelle aura à -discuter en tout premier lieu quel peuple civilisé aura la suprématie sur les marchés chinois et asiatiques. L'ou\°rture de l'Asie, et plue particulièrement de l'A ie Mineure, à la civilisation européenne est intimejnent liée aux ' intérêts du prolétariat américain. — Les questions concernant la Belgique, le Nord de la France et l'Alsace-Lorraino, aurait dit M. Wiison sont asu ré meut trôi intéressantes et méritent toute notre, sympathie.Mais les Etats-Unis ont-ils entrevu les dangers économiques qui résumeraient çouf eux d'une communication directe entre 1 Europe et la Chine, reposant entre les mai ne de l'Allemagne, alors que le Japon jouit -déjà dans l'Empire du Slilieu d'énormes prérogatives et d'avantages que les autres na/ lions ne sauraient acquérir ? Les Etats-Unis n'aurai ont-ils pas commis une faute impardonnable en ne profitant pas de l'ocea ion qui leur était offerte d'abattre & jamais leuf concurrent économique en Extrême-Orient V* Le -Sozialdcmokraten^ assure que c'est bien là le sens des déclarations de M. Wiison et se demande si la guerre va conti* nuer indéfiniment pour empocher l'Allemagne d exploiter le chemin de fer de .Bagdad, evi« ter des difficultés à l'Angleterre dans lce Indes et faire en sorte que l'Europe et les Etats-Unis puissent exploiter à 1 aise lei peuples asiatiques. Jeufli fc> Décembre 191^7 JOURNAL QUOTIDIEN ZjQ Numéro i ÎB Centimes 4i* Ânnee. —' Na 1100

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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