La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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08 January 1918
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s.n. 1918, 08 January. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 22 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zs2k64cf62/
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pm* ut.» ho~ ^ » mois (fèvr., mars), fr.7.60|^moU(féir.) fr. 3.B0. * Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement ver les bureaux et 1rs facteurs des postes. — Les rédo ma lions concernant les abonnements doivent 4tre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: i Montagne-aux-Herbes-Potagères, 31, Bruxelles. p. Sk i ù fi»fc K=fc î*» I de* soc PRIX QEQ ANNONCES • Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — llt'clamiê avant les annonces, la 1: -ne, Ir. 1.75. — Corpidu journal, Ja ligne, lr. 7.60 — Faits divers, la ligne, Ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, lr. O.iiO — Coin des Lie cours, la ligue, lr. 1.50. Sureau* de 9 à 17 nouret Direction ei Administration y?# $ ,W6 "ir" LA GUERRE 1,253* jour de guerre i "Rien k sienaler. Négociations de paix ErtM-Litovsk, 7 janvier : Le* «présidents des délégations de la Quar âruplico ont ejpédLè hier soir le télégramme suivant, rodigé csi allemand, mais en clair : A ia dékgaiiau rues©, aux bons soins de «on pr-t-iJeoi, M- Joffe, à Pétrograd : — Dans la réponss qu'elles ont faite aux proposions dtos déléguas russas,. les dlàlé-gâtions de la Quadr^lic© avaient, le 26 de. cembro ii#l7, établi certaine*» ooawitions e&-Ê^ntiolles auxquelles elles suborctoamaient lu conclusion d une paix générale immédiate. Voulant évite* de se par un en-Soient unilatéral, aies avaient e^icisè-fïient spécifié» que le* conditions essentielles ne vaudraient quo si toui® les puissances ûetiudjleuient beUigéruntÊS s oblige fisntl duna un délai îaisonnable à observer strictement sans restriction ni réserve, les conditions engageant toutes le» nations de la même manière» Aveo le consentement ues qimLre délégations coalisées, la délégation russe avait alors fixé un d lai de dix jours endettas lequel les autres belligérants, mis au oouxant d©3 conditions essentiel 3s d en© paix immédiate aiusi di€»^éca a l'ref.ULi-tovsk, devraient dire si elles adhéraient on non aux négociations. Los d 1-gatijnS (iics puissances coalisées oonsuiteni» que le d'aiai de dix jours est éehu le 4 janvier i'oltf et quo l'adhésion d'aucun ù^s autre' belligérant* aux négociations 03 paix ne leur Sst parvenue. Les présidents des dei"gafcons (signatures). i. ' * * * •Berlin, 7 janvier : fions le titre „ Calme assurance", la „ Gazette de l'Allemagne du Nord." écrit : — L'incident de Bresfc-Lilovsk, qui commençait à prendre dans les , ournaux de samedi matin des formes ua partie absurdes et grotesque?, a eto ramené a sa juste p^r-vce par les déclarations brèves mais précisas faites à 1a Commission principale du Kei"hstag, sur l'ordre du chancelier de i'Empire, par le baron Conrad von dem Bn:S'hc, sous-secrétaire d'Etat. Les négociations ne sont pas rompues } elles n'ont i.as mâoie ctj suspendues temporairement. Voici ce qu il y : Quelques dcsideratH des Busses, formulés contrairement à toutes les formes et à tou» les usages, ont été prouiptftnont repoussa pur nos ù l%ués et seront auus doute discutés m.iintenaiit selon l'ordre habituel cics choses, mais aveo le même résultat final. Ce qui adviendra ensuite échappe à toute provision. Il aurait doue une fois de plus mieux valu ne pas provoquer une tempête dans un verre d ea-u et no p<w affubler les éVôuemcnts de la sorte ; il aurait fallu ee rappeler que des négociations de paix après une g: -ri do trois an s et demi ne peuvent pas si dérouler sous la forme d un bavardage "d'un five o'cluck et que ce premier inciJent sera mu\L du maints aunes. A on croicô certain» ].>um.uu, .m\rnt© de vendredi aurait t tv* à la suite de la dé-cl raison du chancelier, Je grand jour di'ôpu-raaion politique 7- ce jouivlà, aurait été donné le coup cio bistouri qui aurait rendu la santô à notre politique et ramené nos aegociat-mrs de .paix dans la boune voio. Il no peut natareiRewenl être question de tout cela. Nos délégués sont partis do Berlin investis de la confiance dont ils s'étaient enrouréd pondant l'intervalle de Noël. Ils ont été et ils sont dispos a à continuer pendant l'année nouvelle dans la voie qui les a conduits déjà on décembre à dea r^uitats }>o-sim'i ci à atteindre le but si c'est possible." Ce n'est pas nous qui avons eto cause de l'ariét d^s négociations, mais les délégués russ'-s. S'il j a Ou un changement des directive, c'est dans l'autre parti qu'il faut le chercher, ie gouvernement bolcheviste ayant cédé à l'inspiration du monnsnt ou à uno ^ro^.ion quclconque.Peat-êtie les Eusses ont-iln cru, en proie à une iti e fixo, qu'ils feraient triompher leur iuiéologie, peut-être aussi sont-ils tombés d-îns lu piège dos pusssan-ces occidentales. Ce qui ferait adunett.i*e i;\ première hypothèse, ce serait surtout qu ils so sont m^itr s tout (Jq suito disposés à venir à Bresb-Litovsic au cas où une opposition formelle réduirait à néant leurs espépanceis. JMais il no faut pas non plus perdre de vue la seconde hypothèse, l'Anglekrro a^-ant voulu faire llÀche do tout bois pour détruire les pr,'mico5 dte la [)aix. La rupture n'aurait été funeste que pour la Russie, dont la eeçontilo révolution aurait subi Le sort de la première. Nous pouvons en toute tranauili ité. laisser les choses suivre leur cours. Nos années sout à leur poste eo l'on a pu se rendre Compte dans les derniers mois que notre polit: juo suivait son cours normal. Si nous disons aujourd'hui au gouvernement russe : ,,JusquJLCi et pas plus loia l" si noue lui faisons C(jniprCialre que nous avons, nous aussi, un pi'ogrAmme minimum, nous ne cédons pas à un désir de puissfcince, nous 11e faisons que nous m outrer canscionfcj que, cia-as ces négociations, nous uq sommes pas 'ert plus faibles et prêts à dii-e ,,/tmen" à fcout.Nous na pouvons oublier 011 00 moment, ainsi que Jo dâsaib le chancelier, la. place que nous assure uotTO puissance. Mais nous no nous targuons pas de nos succès et do cette puis^unoe; nous affirmons à nouveau notre loyalisme et sommes pré-ts à le prouver aUx Hussec maintenant encore et quand ija lo voudront, et nous nous appuyons sur notre bon droit qui noue permet d'attendre en fcouto quii^ude de savoir si les Eusses resteront calmes ou se laisseront entraîner £t la dérive. Nous négocierons loyalement, comme nous l'avoue fan jusqu'ici, si les bolchevistos revifioaiont aux réalïf's qui doivent conduire à la paix. Si, au contraire, le gouvernement russe s'avise de ohercher un àppui aupiès de« puissances occidentales qui ue visait que notre anéantissement, ïioi fe avons confiance dans notre force. * Berlin, 6 janvier : De la „ Correspondance Socialiste Internationale" : — Taudis que les repr»*jentanls militaires de l'Allemagne négociaient l'armistice à IBre^t Litovsfc et que le gouvernement aHemand ! se déclarait disposé à engager des négocia- 1 jions de paix sur la base dos propositions ] ni Conseil russe des ouvriers et des sol- ] "ats, les socialistes indépendants allemands 1 oaerchaient, eux, à faire échouer la paix ( avec la Kuss.e. Nous recevons à ce sujet de Stockholm, ! 10 «Ourco absolument sûre, des informations T accises. Nous nous bornerons à en donner ïiJpouid'hui les d -tails suivants : Les :o. rc, précédant la Noël, les ciieTg 1 des socialistes indépendants allemands conseillé aux maximalisLes de ta're trai en longueur les pourparlers do paix, ti donné que l'opinion publique aiilemaude i devenait favorable, o'est-à-dire qiu'eiio s: gageait sur la voie révolutionnaire. Ils a; taient que la conclusion d'une paix sépîi entre l'Allemagne et la Russie ne de pas se fane, ou* elle axeroerait une fi uonce déplorable sur le mouvement rè lutioonaiio en Allomagne et renforcerait puissance d©s olasses dirigeantes.5' Le „ Correspondance! Internationale'' ajoï — Si les négociations de paix avec Russie échouaient, une grande partie de responsabilité retomberait sur lps sociojli indéj/endants^ qui l'ont volônta^roment botéo. l>'autie i^art-, on a fait croire maximalistes que les socialistes indépcncL étaient en ALleuSagne l'objet d'une terr peisécution, et cetto affirmation a fc monb contrecarré à Pôtrograd le mouven paei'istc." * « Bit^t-Litovsk, 6 janvier t Les négociations aveo la délT^tioui l'Ouî-raine ont continué ce matin dans séance plonière à laquelle ont pris part déléguas de toute» les puissances de , Quadruplice- ♦ * ♦ Berlin, 7 janvier : D'après le ,,Beriincx TagebLalt", le oc Tarnowski, ancien ambassadeur à Sofia été nommé par le gouvernement au^tr<»-l grois cornmtssaire aux négocuiifions de j à BrCst-Litovsk. * t * Pétrogi>ad, 6 janvier La „Sol^alskaïa Pravda ' annonce qi vue de la reprise des négociations à Bi Litovsli, les amba^adteau» de l'Entente 1 Pétio^rad ont délibéré eu. commun sur l situation. , , EN AMÉRIQUE Paria, 6 janvier : Ou mande de Washington A l'Agjf . Lia vas que le Cotagrès va roprendro travaux. * • * Nefw-«York, G janvier î » Lo prosideuft de la commission flénatoi de l'armée a proposé de créer un dépa s mont des munitions dont le titulaire 1 1 vrait le titre diî secr>Vaire d'Etat. 1 V/ashmgton, 6 janvier : M. Mac Adoo, sous-secrétaira d'Etat •f conclu^ en sa qualité tft directeur géin des chemins de fer, avec quatre syndi do cheminots, un aocord aux termes du i tous les Conflits ouvriers seront d.f râ i une commission d'enquête, dmrant la : ri ode de contrôle du gouvernement sur > chemins de fer. New-York, 5 janvier : i M. Mac Ad'oo, directeur général > mini de fer, a ordonné d'assurer ai î tout io transport du charbon. 1 ♦ * • 5 Paris, o janvier : » Le. gouvernement mexicain a piotest . Washington coati0 lu présence die troi 1 sur le tca-rtolro inoxicain. La protesta es'fc dite an fait qu'une bande mexicain poursuivie par la cavalerie amène; i ci rejjooseée au delà. ùe> la frontière. • * Le Ilavre, x6 janvier : 3 I-e gou veru6nu-iit bdge annonce quo 1 du tremblement de terre au Guatemala i en 11 Belge n'a été tué ni blessé, mais l'hôtel de la l gatûon belge a été compJ mont détruit. Les événements de Rus: Stoddiolm, 6 janvier ï On mande de PétrogTad que les comi sa ires dlu poupla ont aixïli tous les ti cfonfe l'aimée. Les militaires s'appellcj toufci i^i'X-strnf^Kjmeictj,, soJdtubs do l'armée ré lutiunnuirô". XOutea les organ>sations d ficieie soiai dissoutes. ♦ • * Pétrograd, C janvier : Les services de la Banque d'Ltadi presque complètement repris leur mai lu.Tiuaie : 650 nouveaux empfloycs y été nom m's et 400 membres de l'ancien 1 sonael ont repris le travail. Dos financ au courant de la situation de la Ban estimant qu'après un nouveau relevé son encaissa or, elle pourra en céder de 3 milliards au Trésor do 1a Kijpuhliqu il s'y trouve, en effet, dans de nombr coffres-forts, quantité de lingots et de ie nato d'or saisis en vertu du décret du g vornement des commissaires du peuple. • * * Londres, 6 janvier : Lo ,,Daily Telegraph'* ne croit pas Je gouvernement anglais reconnaisse le g vernemeut maximalisie, comano l'a anno lo „Daily Chronicle". En somme, les 1 chovisbes ne représentant» qu'un des pa russes et ne forment qu'une minorité ; ne se maintiennent au pouvoir que par terreur et ne oessent do violer oonscif ment les conventions internationales. Bec naître ua pareil gouvernement serait Ira le poupie russe. • • Berlin, 6 janvier : Un communiqué offioiel dit ce <}ui siu — Ijq gouvernement russe s'étant d'el prêt à reconr.aîtro immédiatement l'indép dance de la Finlande si celle-ci l'on so citait et ayant accueilli aveo bienveilla-la démarcha faite aussitôt à P'trograd le gouvernement finlandais, S. M. l'Em reur a, on dite du 4 courant, chargé ohancelier de 1 limpire d annoncer aux légués finlandais, MM. le oonsei!ler d'I Iîjelt, le professoiu: Ehrich et le dreofe Pario. que I Empire allemand reconnaît 1 dépendance do la République finlandai l-e Chancelier a reçu aujourd'hui le» ti-délégués finlandais en présence du bai von don Bussche, secrétaire d'Etat, et h en a annoncé la nouvelle. BATAILLE GELÉE Le froid, le vrai froid, le froid de î sous zéro, il n'y a que les soldats qui c fait la campagne d'hiver en Russie qui connaissent. Il gôle tout : les hommes, ] chevaux,^ les armes ; on peut dire littéra r^ent qu il gèle les batailles. C'est une ces batailles gelées qu'un correspondant guorre va nous décrire (1) : — C'était en janvier, près de la téte pont de Riga. Les Russes avaient réussi pénétrer par surprise dans les lignes ali mandes, qu'il leur fallait percer pour nie cher sur Mitau, quand une contre attaq soudaine leur ravit le meilleur du torra conquis. Gomme ils allaient en reperdrp reéte et^ que nos fantassins qui leur do naiont l'assaut n'étaient plus qu'à qnelqu (1) Extrait dos < Cnnihafa \uimir la iitt... •. ^ centaines de mètres de leurs lignes avancées primitives, brusquement, moin3 de temps que je ne le mets à l'écrire, la température s'abaissa jusqu'à faire marquer au thermomètre — il était midi et il faisait soleil — 15" sous zéro. Lo soir, le mercure descendit à 20, puis à 30°, et finalement, la nuit, à 36® sous zéro : nous eûmes le curieux et affreux spectacle d'une bataille gelée ! Un froid sibérien immobilisait le3 armées aux prises dans les marais du Tiroul et faisait tomber les armes des mains, aux Russes comme aux nôtres, si grande que fût leur envie de continuer à 6e battre, éfn commandant de compagnie mo dit ainsi ses impressions î — Mes hommes arrivaient pleins d'ardeur devant les batteries ennemies, quand soudain je compris qu'il fallait leur faire rebrousser chemin. J'eus fort à faire pour y parvenir, car le froid, qui gelait tout, n'était pas parvenu à paralyser leur élan. Par malheur, c'étaient les armes, c'était le matériel qui n'obéissait plus, qui refusait le service, qui était paralysé. Les lance-mines tiraient beaucoup trop près, comme si le froid eût tué l'énergie qui dort dans los explosifs •, les mitrailleuses étaient gelées et le (ir de l'ar- 3 tillerie manquait complètement de précision. e Le3 grenades se moquaient des calculs de . leurs pointeurs et les aviateurs qui avaient ^ pris leur essor sans souci du froid étaient contraints d'atterrir on toute hâte, l'huile de leurrf moteurs étant gelée. Do l'acier, le froid faisait du verre : les blindages des mitrailleuses et les casques d'acior, qu'en 0 temps ordinaire les balles parviennent à peino •j, h bosseler, éclataient comme une vitre qui se brise. £ Mes soldats bravaient lo froid et voulaient tenir tète quand même, mais il3 étaient en rvroie à des souffrances Infinies. Ils ne pouvaient plus se protéger contre le gel, qui raidissait leurs capot^ et leurs fourrures jus- 1 qu'à leur peau et les y collait en un con- - tact extrêmement douloureux. Leurs souliers \ étaient gelés et ils sentaient le froid se ; i frayer un passage 4 travers le cuir. Ils se j sentaient le thorax pris dans \fn étau gla-éial prêt à le broyer. Lorsqu'on quittait j l air extérieur pour so réfugier dans un lieu abrité, on avait la t^te on fou et l'on était, i comme pris do fièvre, abattu et déprimé commo on l'est à midi par les chaleurs de juillet. Iloureux étaient ceux & qui restait 6 la force de se donner du mouvement ! Les , a sentinelles qui montaient la gftrdo aux épau- 1 ^emonts devant les tranchées couraient sans relâche : st elles venaient à interrompre un ; seul mstant leur course, elles étaiont gelées sur place. Des soldats, obligés pendant la e bataille de se coucher dans la neige, eurent »- toutes les peines- du monde à s'en arracher s- pour repartir de l'avant. On ne peut songer sans frémir aux tortures endurées par les blessés qu'on no put, # aussitôt reçue leur blessure, ramener à l'arrière de la ligno de feu ; il y eut là de nombreux soldats qui * succombèrent, bien qu'ils n'eussent étàr que légèrement blessés. Pour ûous, Dieu merci ! & nous pCunes sauver tous nos blessés, sauf 3I qu^lquos-uns, mais les Russes firent des à milliers des leurs qui furent gelés pendant i_ la bataille. „ — Cela, me raconte un autre officier, ce fut horrible ! Les Russes s'étaient lanoés à 1 assaut en quatorze vagues successives comportant chacune trois régiments coincée dans l'e8pHC0 défendu par une seule compagnie. Au feu de nos mitrailleuses, qui faisaient t parmi eux do terribles ravages, répondit un. séuvago cri do douleur, mais qui s'éteignit presque aussitôt : tous étaient gelée. m • 1y * î EN ITALIE 1 m a Rcuma, 6 janvier 1 0 M. Lîiy/zare, secrétaire du parti Socialisie, ejt M. Cavalier), socialiste, sont inculpé» de propagande pacifiste. : dépêches' diverses e -, Paris, 6 janvier s L» Agence lia vas annonce qua le général Sarraii est arrivé oe matin à Paris. . Paris, 6 janvier : Le g&iéral de division Colin, bu dëfrur de la guerre onef d état-major du général Pau duns la Iïaute-Alsace, a été tué par . un éclat de shrapnell sur le fronfc en Ma- t cédo-ne. Il était Ag>6 de C4 ans. ♦ * • Paris, 6 ;anvi?r : Des modifications ont éfié apportées dan» le commandement de l année expéditionnaire américaine. Les généraux Sebert Mann X et Blatchford ont été raleivés de ieur corn-Q mandement et assumeront des postes mili- j tairos daus le pays. » • 3 Londres, 6 janvier ï 3 Le ,1 Daily News" annonce que l'on a a offert à loid Iioading le poste dr amba^sa- 4 daur à Washington, en remplacement d3 . M. Spring Rioe, qui a été rappelé. Ou n'a j pas encore pris de décision quant à la personnalité qui devra remplacer l ambassadeur à Paris. On parle de lord Lytlon et de lord Granville, ambassadeur à Athènes. • * • Londres, 6 janvier : j Le „Morning Post" assure que d'importantes modifications sefoLt apportées dans ^ le haut personnel de la flot'o : on parle de la mise à la pension de sept amiraux. , D'autre part, les cercles parlementaires cs- 1 timent que le haut commandement de la k flotte anglo - fran-çiiise do la MéditerranOo sera ausisi modifié. * * * Carlsruhe, 6 janvier : Lors da l'attaque aérienne dirigée sur Mannheim, un avion ennemi est tombé en fiamjmes au sud de Mannho'm-Iiudîwigshafen. Les aviateurs ont péri. » • • Varsovie, 5 janvier : I.es trois régenta du royaume de Pologne — l'archevêque von Kaiçovsin, le prince Lu-l>omirski °t M. von Qstrovski — sont par-bis pour Berlin. lis sont accompagnés de il. KjuoharzesosJvi, président du Conseil d» ministres, et de plusieurs hauts fonctionnaires polonais. OPIUMS ET COMMENTAIRES L'Union a&crcj,„ au Havre. I/< Indépendance Belgo >#parlant du remaniemdnt ministériel belge, écrit : — Ces transformations, jugées indispensables dans la pratique, ne pouvaient nuturolleaiÂt se réaliser sans froissements. A ce sujet, nous regrettons les notes de notro confrère, le « XXo Siôole », criti- 1 qulant désagréablement les romanlwnonts ministériels. Que io < XXe Siècle > déploro que l'on ait 1 dû modifier les attributions de toi de ses amis, qu'il se souvionne do cette vieille amilSt qui a fait sa puissanco. cela est trôa compréhensible. Mais, on tait, les remaniements Hpportéa aux ministères 1 ne sont que l'application de deux formules quo 1 - notre confrère défend avec acbarnemont. Lo c XXo 1 Sièole > réclame des compétences et le respect de rUuion su cite. Nous aissi. Et nous domandons à 1 notre confrère : S'il avait le devoir ot la respon- I sabilité de confier le porlefouilio de.ï affaires étran- ! gère3 k l'un de nos q«Htor/.o ministres, à qui lo ! i oofior.iit-il ? N csl-ce pâ^ à celui que s«3 travaux, 1 3on enfoigoomont, ses relations, sa demir-r© sit :a-tlo« daignaient comme le plus oon»pétent f MaÎ3 liotre confrère a paru vouloir allor plus 1 loin, ot, dans sou article du 15 novembre, il y a]- 1 lait carrément do menacos ouvertes de rupture de t t tf.iloa Uiciéo Ot do écission < naut A'j-r irréna.13 ble >, plutôt que < d'assister à la déposseseio: 1 l'ancienne majorité parlementaire >. Nous ospérons que notre confrère aura.de L réfléchi. Il aura notamment revu la situation parti» avant la guerre. Noua la lui rappelle 3 Malheureusement, noua n'avons que les chiffre L 1900. Il avait été ônùs aux éloctions de 1900, dac pays entier, 498,854 votes libéraux, 461,241 e lisie-, 60,495 démocrates chrétiens, soit, pour l position, 1,020,591 votes, contre 994,333 votes C tholiquî- Depuis lors, l'opposition s'est ei t accruè. Or, voilà bien la base rationnelle poi purtng»' du pouvoir, en respectant l'Union sa c'cst-fc-dire en donnant à chaque parti la par revenant. ^ Or, même aveo la nomination de doux tiouv 1 ministres, nn libéral et un socialiste, nous co r tons qu'il y a 9 ministères avec titulaires catholiq avec titulaires de l'opposition. Quant au no 1 des ministres avec ou aans portefeuille, y cor les ministres d'Etat, il s'élève, ei nous ne | trompons, à 22, dont 18 hors do Belgique; c i ces 13, il y en aura, y compris MM. Brun< Lorand, 5 de l'opposition. 5 A qui notre confrère fera-t-il croire que cott i partition rompt l'Union sacrée uu profit de l'c _ si tien ? > ; La guerre sous-mari 3 0 — I«s sous-marins allemands ne m inquiètent { 3 Telle est la déclaration catégorique faite naj ^ par M. Lloyd George. u — N03 U-Boot finiront par rendre intenab j situation de l'Entente ! > Telle esî l'affirmation non moins énergique t autorités allemandes compiteutee. a Deux déclarations contradictoires ; laquelle il croire ? Cette question met a une rude ép: 1 la sagacité des écrivains spécialistes, belligé 1. et neutres. Le collaborateur maritime du c Ni L. Rotterdamsche Courant > notamment s'en est a pé d'une façon approfondie. Il avait publié, 3 le pseudonyme de < Nautllu*! >, une première q d'études très remarquées, dont les conclusions t aient guère encourageantes pour l'EntouUv t journaux ententophiles uvaient naturellement u ment discuté ses conclusions, mais leur conti ■ lion n'a pas ébranlé son opinion quant & la ^ vité du danger que recèle pour les Alliés la g 0 bous-marine : une longuo étude qu'il vient d( [j blier dans le < Nieuwe Rotterdamsche Courant g 24 déoembre le conduit au contraire à dos d l_ tions plus nottement pessimiste» encore. Four renforcer ses conclusions d'octobre dei Q Nautilus commente les chitfres fournis à la C g bre des Communes par M. Geddes, ministre 1 a marine, qui tendraient A établir quo les rés ^ dos derniers mois ont une tendance h s'amél! r Ce*to amélioration comporterait 80 p. e. cn\ si l'on compare le9 pertes du plus mauvais r d9 1 aunée (avril, 1,091,000 tonnes), avec 1 r d'octobre qui n'enregistre plus que 678,000 ti e Nautilus tient à faire remarquer quo les çb (| anglais et allemands concordent parfaitement, 0 en tiré cetto conclusion que les données allcin: 1 sont donc exactes. A î'encontre de l'assertion allemande que 1 a fie anglais devenu très réduit no leur offre pl' butin aussi considérable que jadis, M. Gedde pond qu'au contraire lo trafic c3t devenu plu lunse, maie quo les moyens de défense s'étant ? liorés, lo nombre do 60119-marlns perdus a < dérabloonent augmenté. SI co raisonnement exact, lo nombre des navires torpillés devrait uuor en effet, mais alors le3 attaquos repou devraient nécessairement être plus nombreuses d'aprè^ les données officielles anglaises, le j. bre de naviros attaqués sans résultat attoigm unités au mois d'avril, tandis qu'en septembj nombre en est descendu & 87. Il appert dono q trario a réellement diminué, comme lo constat déclaration allemande. Après avoir oxamilné les chiffres de L qui enregistrent pour les 3,890 navires angla plus de 1,600 tonnes brut un tonnago de 17 , lions do tonnes brut, soit 4,300 tonnes par ' vlro, l'r.uteur estime ces données comme in les., car s'il en était ainsi, lee 21,000 navire la flotte commerciale jaugeant plus de 100 t n'anraiont & se partager que 3 millions de to soit 175 tonnes brut par navire, ce qui C3t, djmment, une moyenne trop basse. La moyen 4.300 tonnes par navire de plus de 1,600 tom jaugo est en conséquence trop élevée et doit réduite i euviron 3,300. il — Et j'en viens maintenant, dit Nautilus, é exn la question du salut do l'Entente, par la po lilé de compenser los pertes occasionnées pa 9ous-marins, par une plus grande activité des tiers navals, et non seulement de remplacer lt IF vires détruits, mais de mettre en ligne los ^ seaux nécessaires pour transporter en Europe «r troupes américaines dont l'arrivée, aux dires 1- l'Entente mémo, pourrait seule faire poneher 11 lance en sa faveur. Pour réparer lo tonnage détruit par les bu! sibles, il faudrait, construire 8 millions do to mais, comme déjà le manque de tonnage pou ® ravitaillement des populations civiles do l"Er se fait sôutlr, il faut encore y ajouter 2 mill n soit un totaî de 10 millions do tonnes. 1- Si d'autre part l'Amérique veut apporter soc 1- en Europo (les autorités militaires de l'Er parlent do deux millions d'hommes), il faudra, le transport des troupos et do leurs irapedim èncore un tonnage disponible de 10 millions, vrait donc être construit 20 million? de tonnes la fin de 1918. Or, d'après les déclarations i Goddee, ministre de la marine en Angleterre 0 Grande-Bretagne est à mémo de construire au a ximum 3 millions do tonnes par an, ot encore ^ condition que II. Lloyd George n'enlève pas k d'iiommcs aux chantiers. Les pays do l'En réunis ne peuvent livrer que 5 millions de t< par au. Encore ces navires, h on croire unt '• claration de M. Houston h la Chambre des 1 munes, devront-ils être considérés comme c anW vions > et deviendront-ils par conséquence une >. facile pour les sous-marins. $ Les Etats-Unis auraient donc à construire e millions -do tonnes avant le 1er janvier 1919. cotte assurance, l'Entente dormira tranquille, forces américaines arriveront sur les fronts 1 ^ ptena, au cours du second semestre de 1918, e: k décision militaire pourra être attendue on fa 0 des Alliés, an printemps de 1919. A moins d'ici là les Allemands n'aient terminé la gv pa? une victoire finale en France. II ne me déplaît pas de vous faire enirevoi r que représente d'efforts la construction d'une I do quinze millions do tonnes brut. Dans des 1 ditlons normales, un chantier naval bien orgs • est à même do livrer uu navire de 5,000 to brut, par an. I*e chantier qui vomirait cousti cinq navires de co tonnage devrait pouvoir di 6er d'un personnel (ouvriers, contremaîtres, l ^ nieurs, eto.), de 1,500 hommes. Ce navire de T tonnos de jauge pèserait à vide deux millions kilogrammes. Il faut tenir compte, dans la etruction, des déchets de matériaux, de toilo f: 1 qu'on peut affirmer que la construction de na^ d'un total de 15 millions de tounes, absorb une quantité de fer de 7 x/i millions de .tonn- ? 1,000 kilogrammes). Or, la production totale di brut, dans les Etats-Unis, atteignait en 1916 < ron trente millions do tonnes. Il faudrait donc | 25 p. c. do cette production totale fût réservée chantiers navals. La construction de navires al berait l'activité de 800.000 à 900,000 hommes-, équipages exigeraient encore 100,000 hommen. A tez-y Ira réserves, calculées à 25 p. c., des n«*urs, uu personnel dos fonderies et des aoiéi des mines de charbon, de» compagnies de cher do fer, qu'imposerait la mise en chantier de < flotte, et vous arriverez à ce résultat, que l'oxéci de ce programme exigerait la mobilisation de de deux millions d'hommes. Il est incontestable que, sur le papior, rien s'oppose à la réalisation de ces plans; mais, i vériié, la mise en pratique nuira sans auoun d aux industries guerrières. Les 7 Yi milliards de kilogrammes de fer et cler qui entreront daus la construction dc3 nav no pourront plus dorénavant être employés à fabrication do canons et d'obus. Et si l'Am!a-l veut, malgré tout, continuer la fabrication de engins, il lui faudra augmenter sa production for de 25 p. c.# ce qui exigerait une nouvolle bilisaiion d'ouvriers, la construction de nouve fabriques, oie., et lo perr-onnel employé h ce3 vaux ne pourrait évMem*ne©t aller grossir rangs de l'armée, qui s'en trouverait réduite d'anta Tout ocla, conclut Nauti'us, on lo comprend \ faitement en Angleterre. Et c'est pourquoi il « souhaiter qu'on s'y déoide, avant qu'il eoit l urd, à entaraor des pourparlers do paix avoc Allemagne invaincue. » ! ComniQBés Oioiaîs ! - "■ VU(H»IUiilU2.i;^ WtlfUiUiU — es » ia. le g Communiqués des Puissances Centrales. aJ'ï! ia- Berlin, 7 janvier. Officiel de ce midi 1 a" co P' Théutre de ia guerre à l'Ouest. ter 1< Dans la^ boucle formée par nos positions ^ à l'est d'Ypres et dans certains 6ecieura si- jnaî,,: ,'e tués entre les routes Arrua-Cambrai et Pé- le •e! ronne-Cambrai, de violouu combats "â'artil- Pel'w leno so sont développés l'aprtw-midi. flue i , Lutre la Miette et 1 Aisne, d<*3 deux côtés *^e ta ^ Ornes et sur la rive oecideutalo de la . ~~ " Meuse, la canonnade et l'aelion des lance- ticr« ' mines ont été plus violentes. Les opérations bC1* 1 uo 1 infanterie so sont bornées k des opéra- r,e tions de reconnaissance eftuctuécs sur le ,a ™ terrain qui s'étend devant nos positions, s'aÊ'j ^ Théâtre de la guerre à l'Est. cau-i Rien à signaler. tnonu ré- Front macédonien ot front italien. an's ,o- La situation n'a pas changé. Berlin, 7 janvier.*-- Officia er soir : sera'1 Oipurafirons plus active^ en I-landio, au de p © sud de la Scarpe ot suir la rive occidentale froiu de la Mense. bur les autres théàta-ea de la néan: , guerre, riea do nouveau à signaler. lflnt A ^ Nous bro _ * * ,| Berlin, 6 janvier. — Officiel : la Le 22 d'eembro 1917, un do nos sous- jjvoh marins dtui» la Méditerranée a bombardé ' jc, ^ avec succès les hauts fourneaux et fonderie péra! Qt de I'iombino. Dans Test de la Méditerrau<e, sont tv* huit vapeurs et ti*ois voiiieis, jaugeant eu- Bour al6 semble eu chiffres ronds 36,000 tonnes brut, qn»',n vre ont succombé à une attaque hardie de m s et ai su- sous-marins. I.cs vapeurs qui, sauf un, 66 Cl •us étaieint tous chargés, naviguaient en convois ^ 1 rie protégés. L'un d oux, qui était chargé do [.ajvy munitions, a coulé piesj,ue immédia-ement j1 ^ après avoir été touohé par une torpille; les mant ùq, autres tranaportaient pour la plu]>art des chez rri. cargaisons a destination de Gênes. La pert « oblig crt de ces vapeuTS emitraîne pour VItalie un dans ?u- déficit Sensible do matériel do guerre. La nenri du prouva do l'habileté aveo laquelle ces con- ac" vois ont été attaqués résulte du fait que, y a er dons un. convoi, trois vapeurs ont été tor- tout m.' pillâs On vingt-trois minutes, qu'un autre Aj l# convoi, composé de deux vapeurs, a éfec mois ats anéanti et que le sous-marin eai a, dans galo] er. un troisième composé de trois, coulé deux e* jn. navires i>ir double torpil'age. Au nombre ^ncoi °lg des navires coulés, qui étaient tous armés, se trouvaient les vapeurs italiens „Attualiti" minu J.CB (4,791 tonn.es brut) et ,,Biinco" (6,398 t. que il brut). Des voiliers coulés, deux, notamment vers les le sohooner italien „Gruila ', ctxient chargés Sa de soufre et le troisième de chaînon. Pen- ra- dant le torpillage du premier vciilier, une qoss uo batterllo de la côto près Ou cap San Vito _ r,y (Sicile) a ouvert le feu contre notre sous- sjCUI J,"' marin, qui l'a réduite au silenoej bonu isi- • * ♦ song ait Sofia, 4 jinvietr. — Officiel t dodo ni- Snr le front en Macédoine, dans la vallée il n' kes rîe la Skiimbi inférieure, nos détachements sir i de reconnaissance ont pénétré dans les }>osi-lions ennemies e* y ont fait prisonnier un lo c^îtachement dTinfanterie. Entre los lac„ î>asg je d'Ochrida et de Prespa, notro artillerie a iion- lo exécuté plusioirrs attaques fructueuses. A pout; l'ouest de Bitjolia et dans la boucl# db In allai 7às Czerno, nous avons fait des prisonniers son î*° français et italiens au cours de divers etnga- 8»it ll1" jeemonts"d'infanterie. Sur le front du lac de 1 Butkovo, notre artillerje a dispersé plu- |^r{ sieurs d'-tv-.hcmcnte d'infjintcr'O anglnis- môro □os Sur le front de la Dobroudcha, armistioe jajt es. m * m comj vi- Sofia, 5 janvier. — Officiel 1 taine de Sur le front en Macédoino, but la Czer- plus do veua Stena et sur la route Bitolla-Ressen, menç tro canonnado plus violente. Sur la rive droite soir- du Vardar, un détachement ennemi qui ten- petit nei tait d'atteindre nos obstacles, a été mis en bi- fuite par notre feu. Sur le reste du front, les faible canonnade. Puis an- Sur le Iront do la Dohroudscha, armistice, la fc ia- « * * "Ani ■ls Constan'iuople, 4 janvier. — Officiel » gale ?8 Sur le front en Palestine, canonnade un vant! î>eu plus violante contre notre front établi P°.ur entre la cf>te et le chemin de fer. Près d'El 801£s or- Bire, nous avons repoussé des atta-que« de „0S3'; es, patiroiwlles ©anémies contre notre position, où 1 le Pr's d'A fuie, attaques ariennes enne font nt0 mies sont restées sans résultai. Pour le guéri a8' reste, rien d'im}>ortant à signaler. dirig [do • récef 3te Communiqués oes armées alliées rç ^1^ 1 sont ta, Paris, 6 janvier. — Officiel de 8 h. : leg e le- Canonnado intormîftento sur quelques par- dit, 1 ur ties de notre front. Des coups de main en- j/, M. nomis sur nos petits postes au nord du bout la Chemin des Dames sont restés sans succès. ia- Nuit calme partout ailleurs. ^ja , •% niai- °P Paris, 6 janvier. — Officiel de 11 h.: doau ltf1 Activité moyenue des deux artilleries dans salon [J® la région do Corbeny et en Haute-Alsace, posée lô- plus vivo sur la rive droite de la Meuse, cette ra Pas d'action d'infanterio. gros Tp. • * * o'anr Paris, 5 janvier. — Officiel de l'armée — 1+. d'Orient : Et Activité de l'artillerie bulgare dans la ré- lancé 80 gion de Monaslir. comir 03 L'aviation française a bombardé dos can- Or, ei °" tonuements et convois ennemis au nord du j'étais lac de Prespa. ^ La noigo rend los communications difficiles , daus les montagnes. 9ue' . r° *tit*~" " 1 mwm 1 ■ ai f ■ ■■n 11 ■, mutin ajjiij 1 ni agi et p Dépêche» Diverse» s°" Berlin, 7 janvi«r~ de",a M De la „Gazette de l'Allemagne du Nord": savez r0 — Les r agents du royaume de Pologne montg o- seront replis par le chanoelior do l'Empire, les j é- Pendant leur séjour à Berlin, ils discuteront faire ^ en dLiail avec les hauts fonctionnaires al- — 0 lemandfi toutes les questions qui. restent à . — "n résoudre. impox ^ Nous souhaitons que leurs délibérations °a^e Lit amènent une solution qui crée des relations Je' ia lo duratèes et empreintes de Confiance entre les resseï ar deux Erats." pai l" - * * * Tous ,e Budapest, 6 janvier : très i l* M. von Wekorlé, président du Conseil, a faute prii au nom du Boi le comte Hadek, mi- "P™111 t rustre de l'alimentation, de retirer sa .v,n^t ,i- mission. ,* monsi t, ,• „ . . • • Moi is Berlin, 6 jamler : 'e M. von Wekorlé, président du Conseil de Aritb ^ Hongrie, et M. Wummer, ministre dss fir t, * nancos d'Autriche, sont arrivé» ici. teuj a Stockholm, 6 janvier*: u^iri3 te M. C. Huysmans, soor-taire de la Con- nos < férence socialiste do Stockholm, donner» lisant ' suite à l'invitation du Labour Part/ angl i* calcul '* et iiartio'pera au Congrès socul.ste de ISot- 1 ^ tingham. Il y fera un exposé de» opinions V' ,, qui régnent à Stockholm. C'est e Le Comité hollando-soandiuave a d'aidé prunts » d'invifer s représentants des partis hol- culs, s landais, danois et nofv^'ion à une Confj- ou pi t- îence gtSuérile pJur discuter la question de Pe,lt * la paix. entenc * Doi k Pékin, 6 janvier*: * < soiM j, I^cs cas de jieste o ai été signalés fi la totalci o frontière de la Mongolie» I-e fléau se ré- repréï ara t*—jbk-v-i wi —.JII. ijuirae^ PETITE GAZETTE Le dcgcl. Puisque aussi bien ou a pris ici la peine 10 noter 1 arrivée du Iroid et de la neige, m ne peul^ point ne pas noter que le dégel i commencé. Il faut, n'est-ce pas ? reapeo-,er les traditions... Le dégel est dono survenu hier soir dimanche, si ns que je puisse précité; 1 heure ie brouillard qui régnait n'est di ;ua en petite pluie fine, qui battait, son plein tandis jue je rentrais choz moi. Je me suis dit : — Ça va faire du joli dans mon quartier, où ia neige a eu le temp3 de se tasser sans qu'on ait pu songer à l'enlever I De fait, ça a fait de la jolie saleté : de a boue glissante sur laquelle, ce matin, il ï'agissait de ne poser le pied qu'avec pré-ïauiion. Mais ce oe sera là qu'un mauvais moment de plus ù p issor, et dans un jour, ians deux jours au plus tard, si le temps ne s'avise pas de changer une fois encoie, nous marcherons d'un pied sûr, sans plus avoir les orteils geiés. Sans doute, ce ne 9era pas tout do su Le le printemps, nais ie peii3er qu'il va peut-être ne plus faire froid pendant une touto petite période est néanmoins de nature à nous ravi*' °r : autant de pris soi l'ennemi, commo ou dit. Nous avons assez demandé au Seigneur de mettre un grain de sel dans cette neige pour avoir le devoir de lui savoir gré d y avoir enfin pensé... Je comprends que ces variations de température laissent assez indifférents ceux qui sont armés "là-contre,,, connue dit M. Paul Bourgcl en maints chapitres de ses livras : quand on a 3iir le ilor une chaude pelisse ?t aux pieds des goniiiots san3 fissure, il se conçoit même que l'on préfère le temps sec au temps humide. Mais ce n'est, héla^ 1 pas le ca;* de beaucoup, et voilà un des rares cas où il convient do penser en bande — j'entends à l'unisson do la majorité. Demandez donc aux pauvres gens qui n'ont chez eux ni coke ni charbon, et qui sont obligés de faire durant des heures la file dans l'espoir de trouver quelque maigre denrée alimentaire, s'ils ne préfèrent pas de loin, malgré la boue, le temps qu'il fait aujourd'hui au temps qu'il faisait hier V II y a plus de douceur dans l'air, ot voilà tout co qu'il faut retenir. Après quoi, nous gagnerons très vite le mois de février, tout lo long duquel noua galoperons avec vaillance vers le printemps, et le soleil sera là que nous n'aurons pas encoro eu le temps do songer sérieusement à sa venue. En attendant, c'est le dégel, c'est la diminution de la "froidure, et c'ost déjà quelque chose comme uno toute petite avance vers des temps meilleurs. Salut donc, ô dégel I... Gosses d'autrefois et d'aujourd'hui. — De mon temps, disait ce vieux monsieur, les gosses allaient se coucher de très bonne heure. Sitôt le souper fini, la- maman songeait à envoyer tout son petit mondo au dodo. Nous étions dix enfants chez nous et 11 n'y avai^ que les grands qui eussent loisir do s'attarder quelque peu à la table de famille, pendant la période des vacances. Tous ceux qui n'avaient point douze ans étaient au lit dès les sept heures. Ça bo nassait du reste sans *la moindre protesta-lion. La maman disait : "L'homme aux poussières a passé,,, ot c'était le signal. Ont allait embrasser le père qui, plongé dans son fauteuil, lisait son journal. Il esquissait sur votre front un geste de bénédicllott et, houp l dix minutes après, on était dans ses draps. Il y avait des exceptions : les jours de la fête patronale du T*>re et de 1» môro, par oxemple. Ces soirs-là, on s'attardait à boire du chocolat et il y avait les compliments û dire ou la fable do La Fontaine, soigneusement apprise, A réciter. Le plus petit — c'était une tradition — commençait, et je m'entends encore, puisque ce soir-là auquel je pense c'était moi le plus petit : Petit papa, c'est aujourd'hui ta fiHe... Puis venaient les autres, disant à leur tour la fable du "Corbeau et du Renard„, les "Animaux malades de la pe3te„ ou la "Cigale et la Fourmi„. Il n'en fallait pas davantage pour que tout le monde fût content, pour que, vraiment, ces soirs-là fussent de» soirs do fête. Aujourd'hui, il en va tout autrement. Les gosses ne vont .plus se coucher à l'heure où les poules mettent la tete sous l'aile. Ils font comme les grands et ne se retirent plus guère avant que les parents eux-mêmes se dirigent vers leur chambre. Quand il y a réception, ils sont de la réception, et ui'ine on leur donne, à ces occasions-là, des rôles h remplir. Tout gravite autour d'eux. Ils sont lo centre vers lequel convergent toutes les attentions. Il n'y en a plus, comme on-lit, que pour eux. L'autre soir, j'étais convié à passer \n bout d'heure chez de3 amis : — ^ Sans cérémonie, m'avait-on dit. Mais ce n'en fut pas nf*ns très cérémonial. Le dîner achevé, quelqu'un tira le rl-ioau qui séparait la salle à manger du >alon et, sur une estrade enécialement disposée pour la circonstance dans le fond de :ette grande place, l'héritier se hissa. Un jrros garçon aux joues roses, d'une douzaino 1 années. Le père annonça fièrement : — Fernand va nous dire un monologue.... Et Fernand, avant pris son temps et ayant ancé d'une voix forte le titre du morceau, commença : )r, en mil huit cent nouf, noua prîmes Saragosse. 'étais sergent. Ce fut une journée atroce... Il fallait voir l'allure du bonhomme, aveo luel air Important il frisait une moustache maginaire, comme il faisait rouler les ur„ :t prononçait ce "J'étais sergent„B ! Nous itions là une vingtaine d'imbéciles — je dis mbéciles et ne m'en dédis point — qid ue lemandions pas mieux quo d'applaudir et [ui ne nous en fîmes point laute. Vous avez, on no réfléchit pas, dans ces mo-aents-là : on fait connue les autres... Commo es autres, naturellement, je crus devoir aire mes compliments à l'acteur : — Mais c est très bien, mon petit ami !... — Oui, me répondit-il d'un air à la fols mportant et dégagé — l'air d'un person-lage que les éloges ne surprennent plus et ui a bu ^ souventes fois à mémo la coupe e la gloire. Oui, maman me dit que je essemble beaucoup à Coquelin !...„ Pauvre petit "M as-tu vu. de Coquelinot ! \)us ces gosses-là, ce Fernand et tant d'au-res que vous connaissez, ont déià par la aute de leurs parents, toute la fatuité des ommes ! Que séront-lls quand ils auront ingt ans ? J'aimais mieux les enfants et 56 mœurs de mon temps, conclut le vieux ion8ieur...w Moi aussi... Arithmétique effrayante. Il n'y n pas bien longtemps, un calcula-îur nous a, Ici mémo, communiqué quel-ues chiffres phénoménaux qui dépassent de lin la compréhension de la moyenne do os concitoyens. J'y pensais justement en sant dans un journal do Munich un petit alcul établi par un mathématicien du crû, t qui, ma foi I ne mo semble pas dépourvu Intérêt. Je o'empresse de vous le communiquer, î'est encore l'éternelle question des em-runts de guerre qui fournit matière à cal-uls, et comme la chose nous intéresse peu u prou, la méditation de. ces chiffros no eut qu'avoir un effet salutaire sur notre ntendement. Donc, ^ notre homme de eliiffnes, preuant our base un total de 92 milliards do mark, oit à peu près le cinquième dos dépenses )tales cle guerre avouées, s'efforce de nous fftardl 8 Janvier 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — JLà Numéro : 15 Centimes 5* Année. — RI" 1130

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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