Mardi 23 Octobre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN Le Numéro : 13 Centimes 4-* Année. • 1057 PRlX OES <V30N ÎMEMSINTS 2 mois 'novein're, iléoem'.re». (r. 7 00; 1 mois (noYem'-.rei, .r. 3-QO. Ltu Aemanue* tâtonnement tom "fÇvs* txclun M«l I*» U, Iturtaia 'acteur, la postes. - '.Ci rictaniMtons eancernant ti^thonnemmte doivent «u-, idrestM, «îoîtmuenàml JKJ: Survlax <U poste, AQMIHtSTP.ÂTIOn E! RÈDACMOD 31, Montagno-aux-îïofbes-potagèi'es. Gruxolles. PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — Réclames avant les annonces, ia ligne, fr. 1.73. — Cor ps dit journal, la lipna, !r. 7.SO. — Faits divers, la liane, fr. 5.0Ô. — Nécrologie, ta ligne, fr. 2.59. — Coin des Eleveurs, la liane. ir. 1.C0. Bureaux da 9 à 17 heures. Direction et Administration : ^ JJ || ^'Vwh-r9i J03. MCRHSSEK, OIRJICTEUB LA GUERRE 1,177" Jour de guei'»*© Rica à signaler. „a guerre sous-marine Paris, 21 octobre : U'a.|.rvS le„Temps'f la-^capitulation des srtes de la manne marchandie anglaise, ue-ius lo iliuis dfet février dernier, donne 808 avires coules, dont. ÔÛS de plus do l,t>00 >nnes. La moyenne par semaine des na- ires attaquas est de 40. « * * Ohcisùauia, 22 ooeobrs : l,ea journaux do Cliri tiania est,.ment que a torpillage du convoi dans La mer du Nord «U1 éirô consideré comme la. x>lu3 grande atistoMiluj de l.i guerre mondiale. Douât ■oi,is s ij*» anglais et cinquante sujets noa. ies, parmi lesquels seize Nor?%iens, ont >eri. Us vapeur» coulés, y eompr.s leurs argais <ns, rejn sentaient une valeur de 70 , su mitions de couronnes. * « * Paris, 22 octobre : On monde de Las Palmas ans journaux [ne le sauner espagnol „Esnersto" a dè-►arquo 45 survivants do l'équipage du va. leur ,, Cabrera" qui a coulé ie 13 octobre .u large des côtes du Maroc à la. suite 'un incendie. # # 4 Washington, 20 octobre : Lo département de la marine a mis à la ïisposit-'-ou du gouvernement français 20 valeurs de 5,500 à 6,000 tonnes en éctiange le voiliers français jaugeant au total en-•iron 400i00q tonnes et qui transporteront les métaux et du manganèse entre l'Am'-n-jue du 6ud et les Etats-Unis. Cet acoord {'influencera en aucune façon le transport les troupes américaines. mi\t Paris, 20 octobre : On manda de Washington au „Pe'it Parisien'-' : — Los négociations continuent entre les Etais-Luis et 1 s Pays-Bas. Ou dit que la Uojiando consentirait à céder aux Etats-Jxiis les navires retenus dans les ports iinericaiiis, à condition qu'ils ne soient pas o:0os de traverser la zone de guerre. Les Etats-Unis paieraient bur location en espèces et en vivres. Aussi longtemps qu'un Lccucd n est pas conoiu, les navire» holian-lais restent sais.s. » * * Paris, 20 octobre : On mande de Mexico au ,,Temps51 : — Le général Carraaza a déclaré q:e 'a suspension de certaines garanties constitutionnelles n'avait été décrire que pour ::>:nbatire les bandits qui attaquent les chômas ('.e ®er. Les grèves n étant ni graves xi importantes, le gouvernement ne prévoit pas devoir prendre d'autres mesures. * » Buo'ùos-Ayres, 21 octobre : Lo gouvern -meut ânglai3 a accordé un sauf-conduit, au comte Luxburg, ancien rai-oi.s(re d'Allemagne à Buenos-Ayres, tjui a l'intcû-ition de s embarquer en novembre à bord du vapeur ^Hollandia^ pour gagner lui pays limitrophe de l'Aliêmagno. D^i'5&Uhii5 i>lVERSES Berlin, 22 octobre : On mande de La liaye à la „Ga<zetite de foss-' : Un annonce qu'un dirigeable allemand, itu-uué par une escadrille d avions français, a forc6 d amerrir près de Bour->oiine ii-'s-i>ains. L'cqaipage nu dirigeable, lui n'tvst pas avarié, a c-fcc fait pri^jimier. # 3j> Bo.uicbonne-ies^Baias, 22 octobre : Hier, a 8 heurts ùu maint, des avions h oji :c-se ont ]jotir--ai î deux dirigeables qui survolaient la looaiitô, L'un d'eux, le „L. 4j ', a ét-o touo'.u et est tombé sur le jcrritoiro do la commune de Ser-iueu^, eu.i.i*e e mouiin de l'Annonce et un caâteau situé i, 3 kilomèires do Bonrboune. La nacelle Pavant toaibee dan^j l Arpacoj le reste ïu diiri^eable est acocoeiié dans les arbres plantés au bord de l'eau; son enveloppe ifcaifc ti'Ou- e en piuiaiours endroits. L^éciui-pa^c, com^icetoant dixi-noui' hommes parmi ésquels trois officiers, ayant gagné terre en par-icluit.', il n'a pu d truiro le dirigeable, giùce à l'attitudle énergique^ do trois habi-anbs chassant daus la région. Les iUio-tmnds ont été amenés à Bourbonne par la gendarmerie. * ♦ ♦ Paris, 22 octobre : De 1 Agence llavas : — D apr s les informations reçues jus-lu'à présent, il est vraisemblable que onze iaigeabies allemande, retour d'Angleterre, )n; ° survolé le tcrr-oire français. Leurs >pérations, retit-nies dlif'i^i»es des le début >ar iô brouillard, s'éui.icnt étendues sur une •ranUe partis de l'Angleterre; e-les ont une 'in mali:oureu«5e. Au lover du jour, huJt dirigeables s»3 trouvaient encore au-dessus de ia France; trois d'entre eux, volant de conférée, ont teut; de survoler nos lignes enrro Luiiéviile et iVaccarat. De ces trois dingsa-[>les, un a été d«acendu dans les environs le Sa»nt-Clément par le groupe de défense i° 174* les deux autres, qui avaient réussi k échapper, ont éié attaqués à 5,000 mè-re& do hauteur par quatre de nos aviateurs les escadrilles n. 77, Si) et 01 Faute do nun itions, nos aviateurs ont été forces rabtindonner ie combat et d'atterrir égarés ;r. rase campagne dans le brouillard. Toits lc*3 autrui dirigeables ennemis ont ?té do màito alt.'iqués au-dessus de noire emtoire par nos aviateurs, ils ont ctâ îarcolés et descendus ou bien, forcés à afc-errir-Un sixième dirigeable a ét-û aperçu lo 2o >ctobre, à 4 heures de l'après-m.ui, par le K>ste d'aviation de Trojus- Notre gjCâdrille [e combat s'eat elevée pour le poursuivre, nais l'a perdu de vi.e vers 5 heures, alors [u'il survolait la haute mer. Si ce dirigeai. 1-2, ce qui est vraisemblable, n est pas elui de Montjgny-le-Roi, dont on n'a dé-ouvert jusqu'à présent ni l'enveloppe ni lo este des hommes d'équipage, les Allemands iuiaient perdu le 20 octobre six dirigeables * Paris, 22 octobre : Du ,,Temps" : — Les zeppelins saisis par le brouillard t par lo vent du sud-est n& se sont vrai-èmblahicment égar's qu'après avoir épuisé ous leurs moyens d'action. Ils n'avaient •lus de bombes à bord lorsqu'ils ont sur-oie la Fronce; il est donc certain qu'ils e sont pas venus dans T intention d'a.tta-uer des villes françaises, leur stock d'ox-1 os ifs ayant été lancé sur l'Ancrleterre. Paris, 20 octobre : Expliquant dans 1',,Humanité" le vole do confiance accordé par la Chambre à. M. I Pamlevé, M. Marcel Sembat, l'ancien ministre, dit qu'on avait fait courr le bruit qu'aussitôt M. Pamlevô par teno, c est M. Clémenceau qui serait chargé da former un nouveau ministère, et) que cela^ a sulfi pour décider un grand nombre de d^put-'s, qui redoutent un Cabinet Clémenceau, à voter pour Painlevé. La „Victoire" confirme qu'a.vant le vote définitif on parlait sérieusement à la Chambre de la possibilité d'un Cabinet Clémenceau, qu'où y assurait que M. Clémenceau était pr-H à offrir sa collaboration au président de la llépublique. D'autres journaux encore confirment que tout le monde parlait dans la salle des pas perdus do la Chambre d'une réconcilia.tion imminente ou déjà faite de M. Clémenceau et du Pr'&ident, en ajoutant, que c'était M. Stéphen Pichon, l'ancien ministre d$9 af-fairrs étrangères, qui avait servi d'intermé-diaira entre eux. L',,Œvre;' rappelle que la nouvelle de leur réconciliation a fait l'effet d'un coup do foudre à la Chambre et ajoute que personne ne pourra s'èv.mnCr d'apprendre que la perspective d'un Cabinet Clémenceau ait influence 16 voie dont dépendait le sort du Cabinet Painlevé. Dans un article jrablié avant le vote de la Chambre, M. Gu^ave Ilervé n'avait pas hésité à dire que la meilleur® solution die la crise serait la constitution d un ministère ClémCnceau-Barihou ou Bart hou-Clemenceau. I>!autre part, on a prétendu que plusieurs portefeuille» avaient étjô offerts aux socialistes dans un éventuel Cabinet Barthou et que le parti socialiste les avait refusés. La vérité, o'est que la décision de maintenir le Cabinet Painlevé au pouvoir a été prise au cours des réunions que le groupe de la gauche républicaine et ie groupe radical-socialiste ont tenues vendredi avant l'ouverture da la «séance de la Chambré. * -* • Berne, 21 octobre : A raison deg difficultés de passeports et de voyage, la Conférence pour une paix durable a été remise à la semaine du 12 au lS novembre. Les délibérations des commissions d'études auront lieu du 12 au 1-4 novembre; les réunions plénières se tiendront du 16 au 18 novembre, dans la salle de séances du Conseil d'Etat. m * * Rome, '20 octobre : Le groupa dit des „47" compte actuellement 107 memores; il s'appelle aujourd'hui ,,L'Union parlementaire Des députc-s libéraux, démocrates de gauche, réformistes, démocrates-radicaux, d imocratos de gauche constitutionnels et Ifbérauix de gauche ont tenu une séance commune et décidé de soutenir une conduite énergique de la guerre dans le but de luire échec aux menées ani-Upatrioti'iues des socialistes. D'après l',,Avanti", le député socialiste Musati a déposé un ordre du jour réclamant la paix. >> * ii Berne, 21 octobre : M. Canepas a, hier, rendu comte à la Chambre itaiieima do ses travaux comme commissaire do l'alimontation. Il a réussi réduiie de 50 p. c. la consommation de la viande sans nuire à la santé du peuple. La consommation du sucre a diminué d'un t:ers. Quant au rationnement, il l'a réclame dès l'an dernier et si l'on n'y a pas pro-c<\ié, ce n est pas si fau-te. En ce qui concerne les arrivages défectueux des céréales importées de l'étranger. la faute en est principalement; à la guerre renforcée des sous-marins, qui, à certains moments, a complètement paralysé les importations et contà-. nue à les influencer fortement. M. Canepas dit à titre d'exemple, qu'un vapeur qui mettait autrefois cinq jours pour venir do Suez à Syracuse, en met maintenant vingt-cinq, à cause des grands détours auxquels l'oblige le danger des sous-marins. Il est arrivé que des oéroalo3 qui si trouvaient à Syracuse n'ont pu y Cfcre déchargées ou transférées dans un autre port, un avis du ministre de la marine ayant annoncé que les taux à l'ouest de la mer Ionienne était in>-fest-:«s do sous-marins. Parlant des incidents de Turin, M. Ca~ nepas a dit, au milieu de continuelles interruptions, qu'il ne s'agissait pas d'une ■imeute provoquée par ia famine, mais de troubles provoqués par des meneurs décidés à mettre fin à la guerre h tout prix. M. Nittil, ancien min stro, a pris la pa-rolci, après M. Canepas. Il a critiqué certains actes du gouvernement et protesté contre le fait que le Parlement esi laissa dans l'ignorance de beaucoup de chose». 11 faut dire au peuple la vérité sur l'aide donnée à l'Italie par les Alliés, surtout en c© qui concerne le ravitaillement. La guerre a pris lo caractère d'une guerre de famine et l'Italie ne vaincra qui si elle réussit à organiser sa résistance économique : or, à ee point de vue l'effort du gouvernement n'est pas à la hauteur des exigences. La création s'impose, au sein du conseil des ministres, d'un comité de guerre, chargé d'unifier les ressources et les efforts. vS' Les événements ée Russie Helsingfors, 22 octobre : Les* Eusses ont, evaevé l'îls de Dag'o et 1 ont commencé à évacuer Hapsal. Le calme règne dans les îles A'and. M. Wisohnewski, délégué par la commis, siou centrale de la flotte dans les j|les de la Baltique pour examiner la situation, a été fait prisonnier par les Allemands. * ♦ * Bâle, 21 octobre : Le „Basler Anzeiger" annonce que quelques unités de la flotte russo n'ont pu se mettre on sûreté à temps et sont cm-bouteiipeà diins Ja baie de Peraau, située da: s le golfe de Blga. « Genève, 21 octobre : Los journaux apprennent de Stockholm, à la date de vendredi, que les autorités civiles Commencent à évacuer Ba'.iisch Port et Cronstadt. * A « Pétrogniî, 20 octobre : La ,,R;.sj}':o!e SLavo" annonce que M-Bra^ tianu, ^ président de la délégation roumaine envoyée à Péirograd, a rem's à M. Kono-vaîoi une wte établissant que les troupe russes ont détruit ou enlevé en Roumanie la presque totalité des marchand! es et d^g produits iiyiustrieJs russes. M. Konovalof a ordonné d'examiner d'ur^nco ]a demande de ia délégation et de mettre h la fli>;xîsi-fcion des Roumains une partie dès st-c.g de la Russie. » PétrogratJ, 21 octobre' : Hier après-midi, le pré-Parlement a tenu sa première s 'auce au palais Marie. ^£. Ke-reusici a prononcé 1 allocution d'usage. Mina Brechko-Bre^ilcowa&a a ensuite pné l'as- sembb'e de procéder à la formation cîii bureau. A 22S voix de majori&é, M. Awkserb-tief, présidant du Comité exécutif des Conseils dies paysans, a éfcé élu président ; il a remercié le pré-Parlement, qui a d cid$ que le règlement d'ordre intérieur de la Douma serait appliqué jusqu'au vote d'un règlement nouveau. Les député» ont ensuite complété Ie bureau. • * Pétrograd, 21 octobre : Dana un discours qu'il vient de prononcer au pr'i-Parlement, M. Kerenski a constaté que le gouvernement était pour la première fois à même do collaborer avec une représentation nationale. — Je considère, dit-il, que j'ai le devoir d'exercer jusqu'à l'ouverture de l'Assemblée constituante ls pouvoir révolutionnaire qui m'a été confié. Jo compte à cet effet sur l'appui du pré-Parlement, appelé à mener à bien aveo moi ces deux tâches infiniment difficiles : la défense nationale et ie rétablissement de la discipline dans l'armée." M. Kerenski loue en termes enthousiastes la vaillance des marins et regrette ne pouvoir en dire autant de 1 araire, que l'ignorance et une propagande crimmello ont privée de sa force de résistance. Dans le domaine do la politique étrangère, M. Kerenski a annonc le prochain départ pour l'étranger d'une délégation du gouvernement et d un délégué de la démocratie qui auront pour mission d'y exprimer en terme» dignes et nets PatbuiuAe adoptée par le gouvernement. Abordant ensuite la question de politique intérieure, il a dit : — Aucun gouvernement n'a ^lus die difficultés à vaincre que le nôtre, a qui il est interdit de dcctrëter aucune mesure qui ne s'inspire des idées de liberté, d'égalité et de fraternité. C'est pourquoi, au nom du. commandant supérieur de l'armée et des commissions du front, je conjure tous les partis politiques et toutes les classes de La population de m'accord^r un appui énergique. L'armée attend du pa^'s qu'il fas;ie tout son devoir et qu'il organise son travail de production pour assurer le bien-être; de la patrie et surtout son ravitaillement. J'espère que les paysans, qui sont reprisen- i t's dans cette assemblée, enverront à bref délai à l'armée les vivres dont elle a besoin : le ravitaillement du fnmt constitue en effet une question qui devient de plus en plus inquiétante." Parlant après M. Kerenski, le président du Soviet de Pétrograd:, M. Trolziky, qui est maximaliste, a pris violemment !e gouvernement à partie en l'accusant d'agir sans prendro ses responsabilités- Il a re;)r<ocbé aux éléments bourgeois d'avoir souievé La révolte des paysans, jeté le dlésarroi dans l'arme et cherché à entraver la convocation de l'Assemblée constituante. H a déclaré enfin que las maximalistgs se refusaient à collaborer avec 1e gouvernement et • avec lo pré-Parlement, et qu'ils allaient provenir les ouvriers, les soldats et les pa ■-' sans que Pétrogra/I, la révolution et la patrie sont en danger. A la f n de ces discours, les maxlm.o-listcs se sont mis à pousser des cris, réclamant une paix honorable et démocratique et la convocation immédiate de l'Assembléû ■ constituante. Après quoi ils ont quitté la sa'le en d tordre. i ♦ « * Pétrogradi, 20 octobre : Le Comité exécutif du Conseil des ou-' vriers et soidats, après avoir nommé M. Skobelef, ancien ministre du travail, représentant do 1a démocrate russe à la Cou-5 fêrence des Alliés qui va se tenir à Paris, lui a donné à défendre le programme do paix suivant : 1° Evacuation de la Russie par les troupes allemandes. Autonomie de la Pologne, 1 de la Lithuame et des provinces lettoises; 2° Autonomie de l'Arménie turque; 3° Solution de la question de l'Alsace-^ Lorraine par un référendum populaire qui [ se ferait sans aucune pression; 4° Rétablissement. <fe la Belgique, qui serait indemnisée de ses per!es au- moyen d'un fonds international à constituer; 5° Rétablissement de la cerbie et d;u Mou-' ténégro, avec des indemnités à payer par uu fonds international. La Serbie au?a un accè3 sur F Adriatique. La Bosnie et l'Herzégovine deviendront autonomes; [ 6° Les territoires en litige sur la BaltL. | que resteront provisoirement autonomes, jus-! qu'après lo référendum populaire; 7U La Roumanie sera rétablie dans ses anciennes frontières; elle donnera l'autonomie à la Doi>roudcha et Rengagera solennellement à mettre en vigueur l'article 3 du Traité de Berlin relatif à l'égalité de droit pour les juifs; 8° Autonomie des provinces italiennes de l'Autriche jusqu'après un référendum populaire;9° Rétrocession à l'Allemagne do toutes ses colonies; 10° Rétablissement de la Perso et de la Gr;'ce; 11° Neutralisation de tous les détroits qui aboutissent à des mers intérieures, ainsi que du canal de Suez et du canal de Panama. Iaberté de la navigation marchande et dié-fenso do capturer et de torpiller des navires marchands; 12° Les belligérants renonceront à des ' contributions ou à des indemnités sous quelque forme que ce soit. Toutes les contributions imposées pondant la guerre devront j. être restituées; 13° Chaque pays restera maître de sa politique commerciale, mais tous s'engagent à, renoncer à un blocus commercial après la , guerre et à ne pas conclure d'accords tloua-^ niers particuliers; 14° Les conditions de pafx seront -fixées au Congrès de la paix par des délégués il us par les représentants des peuples; elles devront être approuvée» par les Parlements-, fl sera interdit de conclure des traités secrets, qui seraient du reste d 'eiar-s nuls et non avenus comme contrai r-s àu Droit des s gens; 15° Désarmement progressif sur terre et sur mer; puis, établissement dS'un système de milice. Le Soviet a ensuite donné à son repr>-l sentant des instructions lui recommandant d'écarter tous les obstacles qui s'opposent à la réunion de la Conférence de Stoclcholiu et d'obtenir la remise de passeports pour les d-léguOs des partis qui désirent participer à cette Conférence. * de PétrQgrad, 21 octobre : Le Soviet da P^rograd a voté une résolution critiquant sévèrement la (î.-ûsion du gouvernement de transférer son siège à Moscou. • Paris, 20 octobre : On mande de Pétrograd au ,,Temps" que ! le Soviet de Cronstadt a voté une résolution refusant nettement de reconnaître le nouveau ministère do coalition. * « * Ktew, 20 octobre : La première Université populaire oukrai-nienne vient d'être ouverte à Klew. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Comsiuîiiquéj des Puisâ&aces C&itraies* Berlin^ 22 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du Pcki-mar-ohal prince-héritier fiwpprecht de Bavière : En. ï landre, le duel d'ai'tillerie est redevenu très violent hier depuis le bois d'ilout-liulst jusqu'au canal Ypres-Comines ; il est resté intruse jusqu'aoi ma/tin et s est souvent transformé en feu roulont. Suivant les rap. poits îe^ua jusqu'à présent, les attaques anglo-françaises ont été d-cha nces ce matin entre Djaaàbank et Pt>elcapeile. Armées du prince liér'àer allemand : Entra la vallée de l Ailette et Braye, la bataille d'artillerie a continué tout le loug du jour avec la plus farte mise en ligne cCe tous les moyens de combat; elie sest poursuivie sans relâche, avec très p^u die lem^ïs d'arrêt, pendant la nu^t. Dans le secteur oenlral du Chemin des Dtunes, particub .renient prè3 de Cerny, la Ciinonnada a été momentanément très violente.En Champagne et sur la Meuse, les opérations sont aussi devenues plus actives. Douze avions et un ballon captjif enne mis ont été descendus hier. Théâtre de la guerre à l'Est. Toute l'île de Dagx> est en noti'e pouvoir. Plus de 1,200 prisonnier*, et quelques eauons, ainsi que d^ importants approvi-b'ounements, sont tomb-s entre nos mains, iùn neuf jours, l'armée e. la marine ont, exécuté en commun des opérations qui nous ont donné lea îles ci Oesci, de Moon et de L>agb, points ouvrant la Baltique orieniaie. C'e t la une nouvelle p>reuve de la force (ie notre aimée et de notre marine, dont T étroite collaboration peut être donnée en exemple. Front macédonien. Dans la vallée do la Skumbi, nos troupes et les tp^upes coaliséea ont arraché en Coin. battant aux Français quelques positions cta-blies sur ie3 hauiours et Ls ont tenues malgré les fortes contre-attaques de 1 ennemi. Sur la route Monasiir-Rcsna, (tes attaques réitérés de L ennemi ont éciioué; à cet ondioit et dans de larges secteurs sur les deux rives du Vardiar, le duel d'artillerie est resté violent. ♦ ♦ # Berlin, 22 octobre. — Officiel d'hier soir : En Flandre, grande activité d artillerie. Au norcii-est do Soissons, combat d'artillerie d une violence extrême. L'ile do Dago tout entière se trouve eu notre pouvoir. Eai Macédoine, à l'ouest du lac d^Oohrida et au nord-oue:t de Monastir, combats locaux terminés à notre avantage. * * * Berlin, 21 octobre. — Officiel : Une escadrille de dirigeables de la marine a, pendant- 1a nuit du 20 octobre, prononcé avec un succès particulier une at.a. que sur l'Angleterre. Elle a lance 26,000 kilos de bombes sur les installations indu^_ ; rieiles des places suivantes : Londres, Manchester, Birmingham, Nottingùam, Derby, Lowcttovvït, tiuil, Crmisby, iNorwicn et» Mappieton. Partout, l'efficacité du bombar-denient a été constatée par les explosions et les incendies qui il avait provoqués C'était !a quatorzième attaque contre l'Angleterre, dont quatre contre Londres, que lo commandant d'un des dirigeables, le capitaine-lieutenant baron Ereiiocli von Buttlar-Braudcii. fels, a fait avec sa vaillante équipe. Au retour do leurs opérations brillamment exécutées, quatre dirigeables, comananu s par leurs commandants rompus au combat, les capi taines- i ie utenants Stablj>ert, Coel:e, Gayer et Swander, ont été poussés par un ve.it extraord'inairement violent dans un brouillard épais qui a rendu impossible -leur Orientation; arrivas au-dessus de la zone de combat française, ils y ont été, ainsi qu'il résulta des nouvelles de source française, descendus ou foi o s d'atterrir- On ne possède pas encore do détails concernant le sort des dirigeables et do leurs équipages. * * # Berlin., 21 octobre. — Oifi?iel : Dans la Méditer»anée, grâce au commandement résolu do nos sous-marins et à l'élan hardi de leurs équipages, un nouveau tonnîiges de 4U,ooO tonnes, comportant douze vapeurs et trois voiliers, a étï coulé, malgré ies mesures de défense prises par les ennemis. Le lieutenant Korsef, commandant cfun sous-marin, a torpillé en dix-huit minutes, dans le golfe de Gênes, trois vapeurs chargés hors d'un convoi protégé et composé b- sept vapeurs qui so rendaient en Italie. Un autre de nos commauGiints de sous-marin, le capitaine-lieutenant Ma-rschaill, a diitruit deux grands vapeurs de transport Portement, chargés, qui s© rendaient en Egypte dans un convoi fortement protégé. Un de ces navires, chargé tBa munitions et d'avions, a sauté avec un bruit formidable, après avoir été touché par des torpilles. Le même sous-marin a maîtrisé, au cours d'un combat d'artillerie, je vapeur de patrouille anglais armé ,„H. M. Scharleston" et s'est emparé du pavillon de guerre et de l'oriflamme de commandant. « * * Vienne, 22 octobre. — Officiel d'hier : Front de l'Est. Rien de changé. Front italien. Dans la vallée de Fleims, nos patrouilles ont exécuté un fructueux coup de main, qui leur a permis de ramener prisonniers i officier et 40 soldats. Front du Sud-Est. A l'ouest du lac d Ochridfr, de vigoureuses attaques françaises ont échoué ' devant la vaillante résistance de tronpes austro-hongroises, allemandes et bulgares. » * • bofia, 20 octobre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'ouest <îu lac d'Ochrida, une attaque ennemie, prononcé© par plusieurs compagnies après une importante préparation d'artillerie, a été repoussé© par notre feu. Sur la Cervcna-Siena, à l'est de Bifcolia et dam» la boucle de la Czeraa, violante canonnade. Plusieurs détachements c£e reconnaissance eiinemis, qui, après une préparation d'artillerie, tentaient d'attaquer nos positions établies dans la boude de ia Ozerna et au sud du Dobropoldje, ont et-, repoussas par notre feu. Dans la boucle de la Czema, activité de patrouilles fructueuse pour nous. Sur le front de la Dobroudlcha, violente canonnade près de Tulcea. ^ » Sofia, 21 octobre. — Officiel : En Macédoine, sur plusieurs pointa du front, la canonnade est devenue plus violente; elle a été particulièrement intense à . ouest de Bitolia et au sud da Huma, ainsi qu'entre le Vardar et le lac de Doiraa. Dans ce dernier «ecfceur. elle s'est transfor mée en feu roulant. Des mouvements do troupes observé® dans les tranchées ennemies établies à l'ouest de Bitolia ont été pris sous noire feu. Sur le front de la Dobroudcha, près de Tulcea, canonnade. Un détachement ds reconnaissance ennemi a cret nouveau tenté d'approcher, au moyen de canots, (Jo la rive droite du Dtmube, prêt du village da Por- kesch; sa tentative a échoue. ^ ^ Constautinopie, 20 octobre. — Officiel : Sur le front dit Sina', un détachement enuem', comprenant plus do vingt escadrons de cavalerie, ainsi que de L artillerie et des automobiles, a exécuté une opération dé reconnaissance contre Bir-es-Sab». Le 18 octobre, l'ennemi s'est de nouveau retiré. Sur le fronit du Diala, duel d'artillerie entre les Anglais et nos avant-gardes. En Perse, une attaque prono.ioée par un escadron et une compagnie russes dans la région de Serdacht a cfcé repouss. e. Sur les autres fronts, pas d'événement essentiel à signaler. * Constantinoplo, 21 octobre. — Officiel : Sur le front du Caucase, dans le secteur de l'aile droite, deux compagnies russes ont tenté un coup de main contre nos avant-gardes; Lur attaque a échoué sons notre feu. Sur le reste du front, pas d'événement important à signaler. Dans la partie orientale de la mer Noire, un de nos sous-marins a coulé un vapeur russe de 300 tonnes chargé de munitions et un voilier de 100 tonnes; en outre, il a bombardé la localité ru^se de Suapese, si-tuée sur la côte. Berlin 21 octobre. — Officieux : En Flai*iro, le 20 octobre ù l'aube, dans la région d© Merckem, à. la lisière tu. xidionfilé du bos d'HoflithulsV prts d© Pas&chendaele et a l est d'Ypros, uprèc mie reCrutite OîiK-e pt:e^«gére. la canuiixi»*!© a ddiuinué de violence, par ouiie du temps ooùveit ; vers le soir Ecrément, die pst retiovcuue pVii» intci'-se snx !a côte. Flusiour-vioK?L'C3 et courL» ibointxiîrv'e" en«ts oiU. ttô suivis à l'est de M ou port, de plusieurs attx<i'ues infructueuses de patrouilles ennoxui»». A pris im:« prépa. ration d'artilleilo de deux IwuitcS, d©s piitrouilles fjuneiuios ont attaque, à 1 hexire du matin, no» positions établies à proximité et au ikord! de la ville de Dixiuude ; elle® ont ^té repouss es et ont subi de ïoxtcs pertes. Sur ie champ de bataille principal, à la lisière m- ridionale ('.u boia d'Hiouthul t et au nord die Pot-lcapeile, le te:* de l'artillerie est devenu pln& violent vei'8 le soir. L'attaque dune importa r»î© patrouil.e eiujeuiie ayant ét-j repouss © j ai<rôs-nildi sur la voie ferr e Bcesii:ghe-Sta<ien la canonnade • est rewt-'e j^ussi irôs in:en-;e la nuit, entre ie bois d'iitouthul^t et Paè6c'>eudaele. Nos tsca-drillea a xlennes ont bombardé Duuker^ue avec un succès constat -, ainsi qiu© Poperingbe et Elver-dingen-En Artoi3 et dians la r'gion tf© Saint-Quentin, la canonnade <J£t deveoue pl:ia violente par in-tei<mitteuce ; nous avons repousto» d«& patrouilla ennemies et fait des prisonniers. Sur le front de l'Aisue, 1 '"paia brouillerd qœ a rcgiaé dons la matin* o a on pour con^o-quent'.© un© diminution du leu de i'fîrti'.lerie. Mais le temps s'. t;!iut icl.iirci à midi, ki canonnade est r&ievenue- extrêmement violente ©t. au milieu d'une d pense extmordinaire d© munitions, elle n'a ces (l'augmcntor dj'iiitonsik'' dans l'après-midi. Au crépuscule, ls feu cnner.nl e»i devenu d'une violence Px.tr-: m» (Ia la «••«ion J* Vou-aa-illo-ja jilequ'i Uv ferme de Royère sa:as que des attaques d'infanterie e© soient produites jusqu'à pr s: nt. Notre artillerie a eflicaocjnent coïio © battu 1rs l,vfc jies ennamles et, a dîPf 'rentes repriï>e-t eiîe a piis «ous son feu defctriicieur les ua*ic.'.i os enn>",mies, où d© fortes masses de troupe* étaient coneen. tr'ea. La formidable bataille d'artillerie a conti. nuô la nuit avec iuie di «pense sans arr^t de masses de munitions. .Sur le tp.ôAtre de \# gu©rr© à l'Est, uoS troupes ont occupé la côte orB totale de l'île de L'ng<), ainsi que l'îe de SclriWau. lin Muo doitie, une ènergi.jue pr'pr.ratjon d'artillerie a p.r cédé des attaques françal-es pronom cécs entre la rivière de la Skuxnbi et !e lat1. d'OoJutla ; elles ont - té boutes repouss es par de» troupes alîemamdeS, austro-hon^ruaises et oui-gares, et ont co- t"' de foras pertes à l'ennemi. &Ure le lac d'Ochrida et celui do Piespa, jus. ■ qu'à la Czerna, et cn.re le Vardar et le lac d© Doiran, le fou de l'arti lorie euiuconle «t devenu plus violent ©t a aussi continu- la nuit. Le faibles détacbcm©nt* ennemis ont été dispersas pcr noir© feu. Communiqués des armées alliées Paris, 21 ooiobre. — Officiel do 3 h : Sur le front da l'Aisne, jetions d'artille-rie violentes au cours de la nuit-. Nos bat, tories 011& fait exploser un dépôt de muni-tions- Rencontres do patrouilles dans 1a région de Lalïaux; nous avons fait des prisonniers. Deux coups de main enuemis à l'ouest du moiit Cornillet, sur tes deux rives do la Meuse et clans le seoteur de la CliapeloLte sont restes sans ««accès. L'ennemi a laisé des prisonnie-rs entre nos mains. Nuit calme partout ailleurs. * d • * Paris, 2il octobre. — Officiel de 11 11. : Rien à signaler au cours de la journée, en dehors d une lu Lté d'artillerie pariois violente sur divers points du front de 1 Aisne, uot iranien t dans la région Ailles-Cerny. D'après de nouveaux resoseigïieuwnis, le coup de main ennemi au nord-ouest de Be-zonvaux, annoncé dans le communiqué dy Ce matin, a pris les proportions d'une forte attatjue. Apr s un violent combat, nos troupes ont refoulé l'ennemi et sont restées maîtresses de leurs positions. Dans la soirée du 21 octobre, des avions ennemis ont lancé une soixantaine de bornées sur la région de Dunkerque; on ne signale aucune victime dans la population civile.* * e Londres, 20 octobre. — Officiel : Un détachement de reconnaissance ennemi a attaqué aujourd'hui à l'aube un de nos postes étaoli à l'ouest de Lons.; il a été repoussé et a subi ctes pertes. Les batteries allemandes oui été actives au nord-est d'ïpres. Malgré le temps couvert, notre artillerie a dirigé, à différentes reprises, un fou destructeur sur les positions allennindes. Le 19 octobre, un épais brouillard a eom-pUfcament entravé les opérations aériennes. Nos avions n'ont pu collaborer avec l'artillerie que dans une faible mesure; ils ont lancé 50 bombes sur divers objectifs. Le temps s'étant légèrement amélioré la nuit, quelques bombes ont encore éfcé jetéea sur une gare allemande. Pas do combat aérien dans la journée. m « * Londres, 21 octobre. — Officiel de pAmirauté : Deuoc croiseurs-auxiliaires, puissamment armés et de grandie vitesse, ont attaqué un convoi le 17 octobre dans la mer du Nord, à mi-chemin entre les iles Slieiland et la oôte de Norvège. Les deux contre-torpilleurs britanniques ,,Mary-Rose" et. ,,Strongbwr'', qui protégeai eut lo convoi contre des attaques éventuelles «3e sous-marins allemands, >nt immédiiatemen t attaqué ks navire ennemis et ont soutenu le combat jusqu'au moment où ils ont eoalô. Deux âss navire* marohands ont réussi à échapper à l'ennemi; cinq navires norvégiens, trois navires suédois et un navire danois ont été ooul s à coups do canon. Tous les officiers et- les hommes d'équipage des deux contre-torpilleurs, soit au fou tal 135 marins, ont péri. * * * Londres, 20 octobre. — Officiel : Au cours de l'attaque aérienne ennemie exécute liier soir, viugt-sej t personnes Ont été tuées et ciu-quanie trois blessées. En: outre, les explosions ont causé quelques : légats matériels. # a # Rome, 2o octo4>re. — Officiel : Tout lo long d-p, front, activité de no^ cîétachements de reconnaissance et opérations habituelles do l'artillerie aufeichienne.-** A Pétrograd, 20 oOto-Oj-e, — Officiel ; I.e 17 octobre, à midi, apr s avoir bombardé la côte de Dago, l'ennemi a oemmereâ à débartinèr des rn-oup^s dans l île, dans les environs du village de Serroie. Il résulte de nos informations que, la nuit da 17 au 1&, onze navires ennemis, vraisemblablement des torpil leurs, bs trouvaient en ra!e de Qmwasti, sur la côte orientale de 1 île de Moon. fin atterrissiint ciians un champ d'aviation, un do nos appareils a capoté et s'est brisé. Le capitaine-aviateur Konoschin a ^6 grièvement blessé Kt le lieutenant-observateur Gollessen a p<Vi. - Dépécîies Diverses Bâle, 22 octobre : On télégraphie do Milan aux journaux sp — L'Italie est à la veille d'une crise qui] menace de pret-ùre les proportions d! une révolution et pourrait uouleverser le pays au point do 1e forcer 'à conclure une paix immédiate. Le aornier discours de M. Boseili, [irèchant la guerre à outrance, ne doit pas «.are considéré comme 'tint 1 expression de la volonté populaire. Tous les jours, des soldats sont uisilks pour insubordination eh un grand nombre d'entre eux cherchent à gagner ta Suis.-ie. « * * Londres, 21 octobre : Lo ,,Daily News se fait l'écho dé rumeurs d apr; s lesquelles les élections générales auraient lieu en Angleterre au mois de décembre. * * * Milan, 21 octobre : On mande de Londres au ,,Secolo'' qre 10 gouvernement britannique a de-nouvefl.il ordonné la fermeture des clubs do sinu-t'einers en Irlande, sans donner le motif clo cet- mesure. Londres, 20 cctoi.re : Le cardinal Mei-ry del Val séjourne eu cû moment à Londres. On rapproche son séjour des et'for.s i uts par le Pape en faveur de la paix. Touu.fais, le voyage du cardinal n'a aucun caractère officiel; il ne s'agit sans doute pour lui que de prendre contact avec les évoques catholiques de la Grandtô-Bi eiagiie. Copentiague, 20 o<aoor« : Le lioi ci ia Rouie de Danemark ont regu aujourd'hui les JéiOguis des Croix- Rouges étrangcies rl-ums à Copenhague. * « Coi>enhague, 21 octobre : D'aprêe le „Tidv.-ns i'egn", le Conseil d'Etat norvégien a décidé d'établir le contrôle officiel sur tous l-'s stocks de . blé et de far aie. JuSqu à pr' seiu, seul lo comu.e:ca de oéroales indigènes eia.it soumis à ce contrôle- OPINIONS ET COMMENTAIRES Londres, 2-1 octobre . Du ,,Daiiy Chr..'i;-cle'' . — Les Ailemanus prétendent que la haute, direction des travaux ue d t'eàbé dans l'iie ^"Oesel avan élé coufi^e aux Anglais, qui en avaient fait le pendant de Gibraltar dans ja Baltique ea la dotant d'mstaLlations de dèiense extrêmement puissantes. S ils disaient vrai, le succès' d'une attaque pronon>. céa par des navires de haut bord -contre des installations ue ti^L'euse cùfcière do l'espèce ia pi us puissante constituerait une nouveauté eu matière de guerre navale. Si ies Allemands sou», à méuie de renouveler; à leur gré pare l expdoit du,;.a la Baltique, 11 leur sera facile d'y faire beaucoup d'autres choses qui y apparaissaient jusqu'ici difficiles- Quoi qu'il en soit, la conquête de l'iie d Oeseï a eu pour résultat immédiat de leur ouvrir la baie de -Riga, et cela seul constitue un événement assez important pour justifier le pliHi de 1 opération. Quant à ce qui s'ensuivra, il est impossible de le pié-voir, étant donné que les glaces vont biea. tôt fermer ies ports de la Baltique. Il serait difficile aux Allemands d'étendre pour ie moment leur offensive au delà de Revaî et par suite ils s en tiendront sans doute à la possession de la baie de Riga., dont l'occupation d'ailleurs, en dernier ressort, constitue une menace px>ur Pétrograd) : à ee point do vue, ia valeur de Riga, en tant que base avancée, se trouve pour les Allemands considérablement augmentée." I>u „Daily News ' : — On ce peut ni-joonnaîtro que le d'ébar^ quemeut d'effectifs appiuemment importants dans l'île d'Oesel c-*. m.su tue un succès poui| la direct» m de la guerre navale. La suite en dépendra de l'altitud^ de la flotte rus?e de la Baltique, qui compte, dib-ou, 8 dreati-noughts. Assur'meut, les forces dont disposent les Allemantts les mettent à morne de s'en rendre maîtres^ mais étant donné qu'ils ont besoin de .leurs navires ailleurs aussi, il devrait être possible dl'organi-eQ sur mer, co/niue au mois d'août 19l5, une di'ierL&e énergique pour leur barrer la route on sait en effet 1 utile travail f;ut par lca sous-marius anglais lors de leur attaque contro le golfe ue iti^a ea 1915. On se de<-man<le d'ailleurs où ils sont, cas sous-ma-r:n3, car depuii un aa on n'a plus eatcacEa parler d'eux." • Milan, 21 uctobre : Du „3cco!o" : — Potir r soudre le problème de la navi. galion, l'lin ton te doit chercher : l9 A employer plus normalement le ton-nage existant et à constrture une fiiolto m>« ter-aJli«.'e ; 2' A diminuer *e prix des navires qu'elle adiète ; 3° A unifier les m-..75ares destinées tY combattra les sous-marin* -, 4e A Verser dïtns la tloiîo marchanda tous les navires de guerre inaptes au service ; 5° A accor 1er do larges sul/Siio^ aux armateurs qui transportent p'our iear compte les vivres, lo charbon, etc., et qui ont. déj\ régulièrement un certain nombre d« ttfvver&éos. Lq ,,Seeok/' espt.re <}ue ies Alliés disent îcronl ces ameofiious retard.

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