La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1984 0
02 December 1916
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s.n. 1916, 02 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m63q48/
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LABELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION Petites annonces. . ; i ... la ligne, fr. 8.50 ' _. _ _ Réclame avant les annonoes . , — 1.23 aois (décembre) ... „ fr. 2.S0 Sî> Montaffne-aux-Herhes-Pot&gères, EFtXTSlE]LL,E3 Corp3 du journa, _ _ g r>3 Les dem.nde. Abonnement «ont BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES pRjX D£s ANNONCES Faits clivera .'.*!!!!!! - 3.73 exclus vc. nert . „ _ . r t—\ o p" c; c; c fr* ia NocroïoGj'ô «•■ 'Jflï. 12.50 par les bureaux et les facteurs des postes vIOS. IViv—•- » DIRECTEUR _ 1 Coin des Eleveurs .«•«.« —< 1.00 LA GUERRE KJ \J> jvut W w ynwii W La ville de Campolung, qui était menacé fle face et de flanc, est tombée à Bon. tour après Pitesti, aux mains des Austro-Aile mands. Le de»lié de Torzbuig eoti mainte nant coni^Ltiiiuoiit aui pouvoir du généra voti Fal.veniiayn j ses troupes doininou *a route de Campolung à Pitesti et. son libres eu oûtre de Rengager gur celle di 40 kilomètres qui va do Campolung à Tar govistoa-, localité siciuéa à 7i> îdtvuiieuras a<t nor^-ouest do Bucarest. Entre Campolung et Pitesti, on peut es timer que c est le chemin de fer qui oooî Btitue approxima tivemea 1t la ligne, de deniar cation entre les belligérants. La voie fiorrc< est déjà depuis plusieurs jours las^gemen dépassée vers l'est, entre Pitesti, Rosi d< Vede et Aloxandria : le» communiqués dt Berlin et <le Pétrogradi désignent notamment, oommo ayant été le théâuo de ounv bats, les localités d'isvoru, do Côlainesti ei die Prunaru. Or, celte dernière est située à 50 kilomètres au nord-est d'Aletxandria et à 40 kilomètres seulement de 'Bucarest. C'est dire qu-aussi bien l'arm-e von FaLkenlia^n que l'armée von Mackcnsen continuent à gagner du terrain et menacent de jour en jour de plus près la capitale roumaine. Jusqu'ici, on ne voit pa» 60 manifester une intervention directe des Russes en Va lachie : ils répugnent vraisemblui binent à y engager leurs troupes dans une lutto do-n.1 les conditions stratégiques sont v îsiblcJuieiii désavantageuses pour le parti condamné à. lu défensive. C'est pourquoi saufs doute ils visent à venir indirectement en .aide aux Roumains en attaquant on masses dans les Carpathes et le long de la frontfuro de la MoSdavio. "Rsi y ont jusqu'ici obtenu qiuekiues succès locauK, notamment près de Vorochta. Q-u sud do Nadworna, ainsi qjue dans le secteuir die Kirlibaba, mais sai.s r^oss'r à briser la réâsstanco. ni à entamer •ériouse-mont le front do leurs adversaires. La bataille continue : elle devra être vivement menéo pour atteindre encore en temps utile son objectif, qui e>t d ojxliger le& Ans tro-Allemands à réduire les forces considérables qu'ils antl jettes »ur la Valacbie, an les contraignant à .~or. forcer dans les Ca.r-patheS et un Moldavie les actnées von Ko\e$â et von Arz. UNE INTERVIEW du Chancelier de l'Empire (Berlin), 11 novembre s.' Le correspondant principal en Européen (,NQw-Yuik American" et de r„In«ernntio-asil New Service M.William Bayai-d H«le, » flu un1 entretien avec le chancelier de L'Emrpîre. Lie chancelier ayant-, sur le ton de la plus ç ran Je voutixitaon, parlé de 1 empereur Prançoiis-Joseph qui vient de mourir, lui a l'ffir'OJ que sous le nouveau règne comme ious le précédent les peuples do l'Autnche-[Iojigrie comljattrowt ooujele -à.coude avec le >euf{i.'e allemand et leurs fidèles et vaoi'lanis ilLi^s les Turcs et ie& Bulgares. Le journaliste américain lui a d!it que es pr^oGcuipationss suscitées a-uix Etat-^C^is >ar t' .'lection préeddent'Sile ont empêché le li?oourS proaioïiôe par le chance. 1er, le I novembre, de parvenir suffisamment à la :omisiii6» mee du peuple américain', et a ln-lisvjé sur le 'ait que les déclarations du ihacieelier relatives fi un accord interna io-lal capable de ramener la paix ont pour es compatriotes un intérêt tout parti^uWi-•ement prépondérant. Le chanaelier lui a alors répété les torntions faites par les nommes d'Etat itR-»onSaA>lfB dei tr(.»is g^bnds Etets concetrnaqji es moyens d assurer la paix dans f averti : Il a cité tout d'abord le passage oonnu e son pa-opre discours du 9 novembre' : — Lorsque, ta guerre terminée, le monde e -^ra rendu compio dè l'étendue s <jë-a., nation s éjyouvantables qu'elle aura ca-nr-^es amx propriétés et ans naces, l'hume.-itè to;il^ entièrè $q soulèvera et d'un seul ri réclamera les1 accords et les oonveatû»ua arifiques capables, pour autant que cela âpecuie du pouvoir humain, d'emp ehep le otoiir d'Une aussi effroyable catastr**phe. 'e cri sera si tmpérteux et si leçïi ime qur il evm. aboutir fa«taîenient à un résultat.L/Al-smagtn'e examinera loyalement avec le^ uties nations tous les moyens rib d^cî.ur rir ure solution {pratique et de travailler La réaliser : elle le fera d'autant) plus olontiers que la guerre, ainsi que nous escomptons avf*o certitude, aura cr^é d*^s turttions politifjnes asssurant le lil»re dx^ve-irppement de toutes les nations, des pe-teis comme des grandes. L'Allemagne est (ujjours disposée h faire partie et même \ 3 omettre h la t^te d'une fed^ition de [ entes résolue à tenir esn bride les perturba-iurs de 1>» paix." Le «han<'ellier eite enauite la déclaration ■âvante, empruntée à on discours de M. As-U'ûh : — Le bénéfice qn® le monde récoltera er, durera pour l'a\Tnir est la f>r« tcsc i <n des ibieab la domination du droit sur '.a fore-, fcbro d'évaloppementi, suivant leur.^ asuirai-wis particulières et dans l^s oonditious en tiques, qu'ils scier, t] «rrands on i^iu, i ixjhjs les F tifs qui forment la famille «1e' iiittnanité civilisée." Le chancelier carte, pour finir, les phrases je voici, extraites d un discours de M. le ésidout Wilsoru : — Quaaid la guerre «ena terminée, noua us dépenserons [jour oljtenJir que Lu p&tx et durable oi- que se lèvent enfin des ioura i ne s'écouleront plus sous le poids l'ir.-[■tdfciMe. Il faut que les grandes nations monde concluent une forte d';iccord aux i tvrincipes fondamentaux de 'eurs intérêt nmnns et nur uji« méthode praique de lnboration pour îe cas ot"i nfie natir® <>u frrmin'o (!e n-tion* menacerait d!e taroii'hter i principes fonrlamentaux ; re n'mt qu'a- 1 s que p».ons pou?T».>ns nvr»ir la ooin>'.'ioti<ïQ i 3 la civilisation a enfin démontré «oo t «fw & i «xi^wjnee. i^eo nations au momie doivent, à tout pris, conclure un ace».ni car pable de faire triompher le droit vif^à-via de toute arrogance égoïste, quelle qu'elle soit." Ayant fait ces citations, le chancelier faii cetto remarque : —•_ tlo serais curieux d® savoir «r'iï ei Tait possible, a quelqu'un qui ne conmaitrait i [>as les discours djont elles so>nt extraites, , «le dire quel homme d'Etat a fait ohaenne de ces Afférentes déclarations." En ce qui concerne les commientai'res dont L lai presse anglaise a entouré son dernier i disaonrs, le chancelier estime que ce te " presse, en] ayant reyu F ordre, a dlonné inten-tionnellement une interprétation fausse aux ■ paroles qu'il a prononcées concernant les u dispositions <îe l'Allemagne à adihérer à une union en> vite de la paix, qu'elle a cherché à (Yiii-e croire que ses paroles cachaient une intention politique blâmable. Le chani-celiVr insiste sur le Sait que ses paroles ce temctaienU pas à autre chose qu'à déclarer nettement et sincèrement que l'Allemagne était disp' sée à ct-llaborer à assurer la paix mouj jiale. L'entretien a roulé ensuite *nr la nouvelle loi concernant le service auxiliaire. Le chancelier a dit : — JûCBois qu'aucune mobilisation1 d'e V^-uergie nationale n/a jamais pris ;nsqu'ci des proportions aussi iormidiubks. L# peuple allemand est absolument (Décidé à iuh> ner la guerre à bonne fin et c'est sur la base de cette décision que mous apipjsVns tourtes les forées d'un peuple uni'. Toutefois cette dlécisionj, si f >r JiitLtble qu»'en suit la portée eb si oerta.ini le résultat, ne signifie nullement >yia je retire» les paroles que j'ai prononcées le 9 novembre, ou qi.-e jï dAsaw.ie l'opinion que j'ai exprimée cepuig plus» d'un an au nom du gouvernement a Lu lemanÀi et du peuple allemand1. Nous nous sommes- sans répit dJédla-rés disposés à entamer des pourparlers de paix. Nte déclarations u'ont ;amaif= trouvé dl'écho, et même, d!ans certains milieux, elles ont été interprétées comme des indices dja fii-biesse et de peur- Or, dC mi'me que les évé-aementsl rie l'année écoulée dOmontrent à suffisance que mous n'avons jamais parlé 90U9 li'empii«o de la faiblesse ou d^ la peur, do même les événements de l'année qui vient montreront que si Sous persistons dans no si dispositions à discuter le3 uoyens de mettre fin au conflit, nous n'o-héirons avclusivement qu'à la loi de l'humanité et non pis à celle dte la peur. Je P^rle sacivs l'omlrre d'une crai-te quel^ont-que. au sujet <$e l'issue définitive tîu conflit, qu'elle qu'en soit la durée, mais avec la conviction fondée que la vie qui' nous -«t donnée par une puissance sup^iievra a ->n cara^Vra sacr>, e.j qu'il seiait orLnii^el de la dé ru ire à l'occasion d'à confits1 humains que des efforts communs pourraient résoudre. Cependant, conlinjue le cliancelier, si nos ennemis ç'obstirent et qu'i's veuille^ erm-tiniuer leurs efforts désespérés, nous ne pouvons de notre eôté que continuer à faire payer très cher leur folie. L'âme afllemaude p-^t résolue et on- ne La déprimera pas. Tous les assauts seront vains et so brise-ronlti contre nos lignes solides et multiples. Sur aucun point dn front i1 n'y a lieu pour nous di'a.voir une inquiétude quelconque. Demain, nous commencerons l'application -{•''.«ne mesure de d'éfense d'une envergure 6norme : néann^r.-ins, tandis que le peuple '-llemind a l'inébranlable résolution de oonÉintuer 1« combat aussi longtemps qu'il *r» nécessaire pour assurer nos destinées nationales il rrs'e comme il a toujours été dans rustre désir, d'entre prendre des négociations de paix dès que cela nous sera possible." DANS LES BALKANS EN ROUMANIE Rome, 1er décembre : t/Agence Stetani reproduit une nouvelle envoyée de Zurich à la „ldiea Nazioual^' et suivant laquelle le grandi-duc Nicolas a ét mandé d'urgence au grand quartier du Tsar, qui veut lui confier de nouveau le commandement supérieur de l'armée iohso-roumaine.Paris, 1er d'cembro : L',, Echo de Paris" apprend de Rome que le gouvernement roumain a décrété le rappel et l'enrôlement immédiat cfe la classe de 1919. Paris, 8») novembre : Les journaux apprennent d© Bucarest, que le gouvernement, ainsi que tous les ministres roumains qui se trouvaient encore dans 1 la capitale, la famille royale, les légations étra ngères et les banques, ont c uitté Bue a- ' rest dans les journées de dimanche et do lundi pour se rendre à Jassy. D'autre part, le département de la guerre ( a ordonné d'urgèuce l'exameai médical de .'a classe do 1919. j Paris, 30 novembre : Commentant la situation miU'aiie en Rou.- i manie, le „Temps ' V-rit entre autres : ( — La prise do Bucarest constituerait cer- > tes un événement regirettaUe, mais qui n-1 a lirait qu'une influence absolument secomlaire sur la situation militaire générale. Il est tmoortant, f»ar contre, que l'armée roumaine » écift,ppe à la mauœuvre dirigée contre el>e '' et puisse rejoindre les troupes russes. Si 1 col ies-ci ne sont «n marche par Buca- I rest sur Alessmdriâ, il faut toutefois reoon- 1 ua'tre. que la situation devient grave eu Roumanie." ^ Le ,,Temps" ajoute, d'autre part, rue left ' loupes de l*Entente pourraient avoir l)esoin 1 'îe renforts assez îmjxyrtants an Macédoine, L étant donnô qu'on peut orainefro, si les Al- I lemands remportent une victoire décisive en RoUinanis, qu'ifs marchent coontre bsj!oni-jue.f.e ,,Temps'' conclut en disant que la si- ( nation pénible de la Roumanie est seule- r Tient passagère et qu'elle no prendra jamais * silure do la catastrophe qui s'est al>attue 'an dernier sur la Serbie. „Nous souffrons (ctnellement, di'-il, des épreuves que tra- q Tersent nos Alliés, mais nous ne devons a ms perdrea courage ^i nous voulons garder q e, sang-froid nécessaire pour a$r et pour u •étflhjir pi^ rapidem-c-nt possible la ei- d uatioa> r( i i i j i ( i t I i r \ : I L 3 t 1 1 ) ; i ■ c c i 0 ] 1 r i Londres, 28 novembre : Scus le ti re ,,Do Berlin à Bagdad m delà...", le „Daily Mail" écrit : — Craïova, la capitale de la Rouman occidentale, a été prise par l'ennemi le 21 n > ombre. Nous publions aujourd' hui, tro ours après, la triste nouvelle de la pet d'OrSova, une des clefs stratégiques des iBa feins. Hier, nous avons dû annoncer c<ue {jercemeni du long tunnel du Tau rus, c Asie-.Mineure, était un fait accompli qu'ainsi le dernier obstacle naturel dé route de Bagdad venait d être vaincu. Ci faits sont étrodjBemcinli ILés. lia constituei 'es élément? du fceriil^o drame qui se joi fïu ce moment en Orient, où l'Allemagi avance à pas de géant vers son but primo dial : le contrôle du chemin de fer dlei'Baj dad. L'Allema»gne sait que cette route menât simultanément FEgjypto et l'Inde et elle conscience que Bombay sera brien'Uôt défatidni a Bucarest. ï^e Foreàgn Office en a-t-con science à son tour 11 Seuls les ci eux in mortels le savent. Mais une chose demeui flagrante dans toute notre politique de Balkans, à (savoir que nous y avons eu ut occasion favorable et que non - l'avons la^ss: échapper. Nous avons gaspillé le plus pr< cieux de tous les biens : le temps. Nou nous sommes figurés que plus nous afctor drionlf!, iKivarderions et coaubilaerionlS', plu notre tlche deviendrait facile. Nous avon permis à dtes» civils, absoiumen|fc ignorant dans t'art de conduire la guerre, de dres ser des plans do campagne- qjui ont abord à des catastrophes complètes : La Belgiqu en 1914, la Serbie eu 1916, la Roumanie e-1016 ! w Le sort est-il injuste ou bien y a-t-i nuelque cho^a qui cloche dans notre gou vernornent f' EN GRÈC2 Paris, 29 novembre : On raandb d'Athènes au „Temps"' : — Le gou\ernement grec ayant refusé d livrer à «•'Entente les armes, l«_s munition et le matériel do guerre, l'amiral Fouruet décidé dTenvoyer au Cabinet un dernier u] timaùum- iivant une date pour 1 accepiatio de ses ex igences. Les Alliés ont défendu que le matériel d guerre se trouvant à Athènes fût transport hors de la ville. Londres, 30 novembre : L'Agence Reut-r apprend d'Athèn-s cv la situation est inchangée. L'amiral "Pcjur net a publié un avis trauiquilli saint la potpu lai ion et déclarant qu'il réprimera irnia iiateanent toute manifestation pouvant trou bler l'ordre. Une heure après avoir éti publié, cet avis a été retiré. Des informations de bonne source disen lue x'amiral a re -u une lettre du Roi pro net tant que l'ordre serait maintenu. Hie: natin, le Roi s'est rendu auprès du corn Mandant du 1er corps d'armée et lui i ordonné de prendre des mesures sàvèra jour le maintien de l'ordre. Le ministre grec -dos affaires étrangiètea i demandé aux ministre^ de l'Entente s'ils •épondraient à la note qui leur a éfé adres i«e. On prétend"" qpie les ministres aurai jn' •6|>ondu qu'ils attendaient dv3 insti-uctions Londres, 80 novembro : Le ,,Times" apprend d'Athènes que l'ami, ■al Fou met a non seulement entretenu le ■oi Constantin de la remise de r'artiilerie, nais a également attiré l'attention du Roi ur le danger que présente l'attitude des é servis tes. L'amiral a aaissi fait ressortir [ue l'Entente ne pouvait abandonner ses Lxigences. Le Conseil de la couronne discute la form< léfiiûtive de la réponse à donner autx Allés. Le bruit court que le présidait' du Conseil déclarera, an nom du gouverne-aeut, cjpi'il doit maintenir son refus de U-rer les armes. Dans les milieux polil.iqueSj n escompte la retraite du Cabinet. Miian, 30 novembre :• On mande d'Athènes au ,,8ecolo" : L'amiral Fournet a été reçu hier matin lendant plus d'une heure par le roi Contant in. Dans les milieux favorables à l'Entente, net de nquveau phs optimiste et l'on roit qu'un compromis est intervenu dans i question des armes et «l'es munitions. On ppreud que l'amiral Fournet a déc:arénet-anent qu'il était résolu à obtenir 'quarante iinons de montagne io 1er décembre; il a lit rassortir les mesures coercitives éner-iques qu'il est décidé à prendre éventuel-jmpnfc.En présence de lr,atfi:ude des réservistes, iii cherchent à organiser une violente îé-istance, l'amiral Fournei a diemandô de uelle façon le gouvernement groo comptait laintenir l'ordre pub'ic. Le Conseil de la couronne, qui avait été juvoqué pour hier s ir, a été dêcammueulé. D'après deis nouvelles qui paraisse t sA eusas, le Roi et l'amiral Fournit se s -lien t entendus pour que, le 1er décembre, h (vrèce livrât quarante canons; l'amiral ijandonnerait le reste de se» exigences o-) qui concerne la remise du matériel de ueri'e. Londres, 30 novembre : Répondant à une question au su .M de la auvelle situation créée p.*r le refus du gou-arnemant grec de livrer les armes confortaient aux e igences d<-s A lli^s, lord Ro--ro Cecil a dit à la Chambre de^ com-lunea' : — L/aijmral Fournet a fa.i't savoir au smement grec que si l'artiïl. rie j/.'iait vr7e dans le courant de la journée de de-, ;idn, l! serait forcé do prendre certaine^ usures. La nature de cei mesures ne ser is rendue publique à l'avance. Athènes, 30 novembre : Une dépêche Reuter de 9 heures du Soir t que le gouï-ernemmt a oi>pos;) à Tarn ï-l! Fournet un refus définitif de livrer les *mcs. Londres, 30 novembre : Le ,,iMorninig Pos;" apprend d'Athènes e la Fédération militaire, constituée il y quelque fe.mpa, a jTis des mesures pour ; e les canons, les armes et le» stocks de ; mitions qui «e trouvent dans les dép>i ! h capitale soient transportés djBji^ la WOT> fin Pflmacîo L jl l i b 1 t t i l .t c t l' ( e 3 1 E 3 ] Ê l i \ \ { i j E s I < l I G li •j ! \ ] l i i i i i i t i : I ; ( I 1 i I ; ; - i i i i » i : I ; ( I 1 i I ; ; - i ! ( 1 i ! ; ) 1 t j t ; D . J ! ! 1 1 ! I ) I 6 ■< « 5 t 1 f G liondres, 30 novembre : L'Agence Reuter apprend d'Athènes que 'e ministre grec de la gi erre a donné sa démission pour motif do santé. Il sera remplacé par le général Hazzopoulos, actuellement à Corfou. Jusqu'à l'arrivte du nouveau ministre, les affaires du département seront gérées par le ministre de l'intérieur. Budapest, 1er décembre : On télégraphie de Sofia à l',,Az Est" que le ministre d'Autriche-Hongrie à Atiiè»-nos est arrivé à Sofia; il a delaré : — J'ai quitté Athr-os en compagnie du ministre d'Allemagne et du .mîhisHi-ef de Bulgarie. Depuis longtemps, nous upus étions préparés» à devoir quitter la oaçjitj-ila de la Grèce, iCest la France qui a vou'u notre départ et, s'il a tard/*, c'est que les autres puissances de l'Entendre ne se sont que difficilement ralliées à son projet. Notre expulsion a d'ailleurs fait une très mauvaise impression, môme dans les milieux véniiéîistes convaincus, étant donné que tous les Grecs considèrent le proct'dé employé à notre égard comme une violation du droit sacré & l'hospitalité. L'uLiluence de M. Vcnizelos diminue à Salonique. Lo nombre do ses prôtjondus volontaires atteint à peine 10,000. Notre expulsion ne modifiera en rien! la neutralité do la Grèce. La brutalité avec laquelle la Quadruple-Entente procède augmente la haine quelle soulevé en Grèce. On a tout d'abord voulu nous embarquer à bord d'un navire de guerre fran ais mais à la suite de notre énergique profcesOatiic/û, nous avons éfcâ aubordséa à prendre place à bordi ciu vapeur grec „Mykali''. Londres, 30 novembre : On mande d'Athènes au ,,Times" qnej le ministre a'ii tlie a re^-.u l'assurance «7>io le giKuvorniemiant greo rappeiîiiera leâ officiers qui prennent part au mouvement anti-italien soulevé dans l'Epire. Berlin, 30 novembre : A Berlin pas plus qu'à Sofia, on n'a re;ii jusqu':^. présent coi^ rmation des informations publiées par l'Entente concernant «me déclaration de guerre notifiée par M. Veniizelo3 à la (Bulgarie et à l'Allemagne.EN BULGARIE Sofia, 30 novembre : En exposant la situation politique, M. Ra-doàtykvow, président dju Conseil des minas, très, a, déclaré à la Sobranié : — Les nouvelles reçues du thîâtre de 13 guerre en Roumanie, où nos troupes onî iléjà franchi le Danube sut touie sa longueur et poursuivent les troupes roumaines qui reculent vers Bucarest, l'ont espérer que cios opérations eeronu bientôt viouoriduso-ment et c.éfinitivement terminées." M. Eadoslavow a déclaré ensuite ciu'il ^sl-ç»érait que, dans quelque temps, les gouver-«ements coalisés pourraient annoncer à leur Parlement d'heureuses nouvelles, qui seront e ues avec satisfaction par toute la popu-ation.Parlant ensuite du renvoi des reipr^scn-ants diplomatiques des puissances coalisées ï Athènes par l'armiral Foumet,. M. Ra-loslavow a dit : — Nous resterons après comme avant en tonnes restions avec le gouvernement lé-/itime et le roi de Grèce, qui ont ét4 im-missants à emp/*cher cet aote de violer:ce. •ions sommes toutefois sans communication bvec eux." EN SERBIE Liondies, 30 novembre : Le correspondant du „Times" au quartier général serbe annonce quo l'artiPerie enne-nie a commencé à b>wnbarder dimanche soir 'îonast-r. Quelques obus sont tombés dans a ville et cait blessé un certain nombre ['habitants. BÊfÊCHESJJSVERSES Pétu-ograd, 29 novembre î La „Birsc!iewiJa jedomosti", ;:én«'rale-aent biwai informée, parlant delà Conférence ie l Entente tenue récemment à Paris, pré-end qu'aucun accord n'y est pps intervenu', tandis que la Russie et l'Anglct rre ont xprimé l avis qju'on devait trains la gactrro n longueur peur forcer l'Allemagne à d> îancler la paix sous la pression de la faim t des difficultés! économiques, h* Franoe et îtctâj se sont prononcées pour une concen-:atioai aussi rapide que possible de toiit s# ïs forces do l'Entente en vue de terminer 11 librement ia gîuei-re à bref délai, l-a 'rance aussi bien que l'ItaJie, dit la ,,Bir-2he\vija Wjedomosti", sont à l<out dé forces v aie partageant. r>asi dm tout Fav^s do V ^Vngle-aie et de la Russie faisant] q;ue la victoire sera 'autiint plus certaine que la guerre durera lus longtemps. Sur cette question, la ma-ière de voir dles deux groupes des Alliés iffère plite qu'on ne le croi; généralement. • * * Paris, 30 novembre : Mercredi, la Chjtmbre a tenu ea deuxième Mince seeirètte, quf a étâ ouverte à 2 b -t-ares. . Briand y 0 fait un cxp'Sé d'te'iUé de lit nation militaire et diplomatique eu rient. Vers 6 h. 11:\ 1a séance a étté levée ' remise au lendemain. • * • Paris, 28 novembre : *i.e „Pet't Journal" amnonoo que â&3 sol-ti/s ont été roquisitionnos p<mr décharger wagons qiii se sont accumulés dîine les tres à Amiens'. Le travail A fctire et^-t .>!Qi3. Le 2l noveml>re seul, t^OO wagons ivaieaf) être ib chargés... Pour libérer toait u ■ .■'.cl qui «j trouve à Amiens, nr^le 7,0010 zouaves est nécessaire. f • Milan, 30 novembre : Ou mande de Rome qu'un Conseil des Lui.?tres est convoqué pour samedi prochain. 1 • • Rome, 30 novemlfre : ' Le ,,xMes3agero" écrit que le président * nsai'l, M. BoselLi, aurait promis de rme tro la discussion à la Chambre delà Dtion en faveur de la pats déposée par 1 socialistes. Le gouvernement profiterait oc'$; occasion pour faire, de son côté, s déclarations au sujet des fu^'u; >> con- < ,-\r. rt,v>An»n i COMMUNIQU Ccicnàu3iqué3 des Pdissaoces Centrales# Berlin, 1er décembre. — Officiel die c< midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Pas d'événements spréciaux à signaler. Thétitre de la guerre à l'ilst. Fïo»t du feldimaréchal prince Léopold dk Ba /ièi'O : Sur la ZlotarLipa, des troupes ottomane? ont repoussé plusieurs attaques rutsses; elles ont ensuite poursuivi l'ennemi qui refluai' etj lia ont infligé de fortes petrtes. Elles oui ramené dé nomirreux pi-isonniers. îFrontl du général-colonel aicfaidao Jo^epli: Les Russes dians les Carpathes et les Rcr.raiaiins sur l'ailio gaucho ont conrinaw leurs attaques dans le but de soulager lec autres fronts. Entre le col de Jabtlomca el les liacoteurs située"» à à'esfc du bassin ûc liezjJivasarheîy, soit Sur 3<J0 - kilom^es à vol d oiseau, i ennemi a atia^ué avec aciiar-nement. Hier euicore. une forte d;pe..se d( vies humaines et de munaùons ne lui a valu d'avantages apipr<o^abtles sur aucur poinù de ce front étendu. A plusieurs reprises,, nos trouves ont passé à la confoie attaque-» et ont arraché à 1 enntnii des turr rains qu il ava.it conquis la ve'-tfe- Sur io Smotrec, les ohassjaurs de 3SIar-burg se sont particulièrement distinigués, en attaquant, ils ont ramené plus de 40 prisonniers et 2 mitrailleuses de la pos.tion ennemie. Armées du feldmaréchal von Maokenseu: A l'ouest de la Roumanie, les troupes roumaines coupées de leurs forces principales, ont tenté, en prenant diverses directions, d'échapper au sort auquel oi'cs ne sauraient se soustraire. Hier, le-^ d ;aehemenis allemands et autrichiens qui les poursuivent leur ont enlevé plus de 300 prisonniers. Celles do nos colonne? qui avancent dans la VaJachie par Campolung et par Pi testi, çn descendant l^s vallées, on a f j it u<u riche but'ui en prisonniers, en canons et on chariots, dont la plupart chargés de bagages Sur de nombreux st-cteursi de la rivière, les Roumains ont essayé de se maintenir contre nos troupes débouchant de l'Ait ; ils ont été culbutés. La poussée d'une division roumaine, que notre cavalerie a évit'o, n'a pas réussi davantage à arrêter notre marche en avant. ïji combattant, l'armé® cHu Danube s'est, ouvert le passage à travers les affaissements dé Neajlov; elle approche du clouas inférieur de l'Argesul, dans la direction de Bucirfcst. Outre leurs pertes élevées, les RouiiLains ont encore, non compris le nom. lire déjà signalé, laissé hitr entre nos mainjs plus de 2,5'J0 prisonniers, 21 canons, dont) 3 mortiers. Dans la Dobroudscha, l'ennemi a attiquo l'aile gauche bulgare; ses masses assaillante* se sont écroulées sous notre ffeu. Ce coup manqué n'a pu être réparé par les automobiles blindées anglaises, dont deux, démolies par la canonnade, gisent devant nos obstacles. Front macédonien. Les troupes de l'Entente ont, de nouveau attaqué vainement les nouvelles positions bulgares établies au uord-otiest de Monasvr et do Gruniste, à l'est de la Czerna. • • « •'Berlin', 1er décembre. — Officiel d'hier soir : Au nord comme au sud de la Somme, par moments, vive canonnade. Du côté de la Zlota Lipa, des troupes ottomanes ont repoussé do vigoureuses attaques russes. En Roumanie, la situation est toujours aussi favorable. Au nord-ouest de Mon asti r, des poussées partielles de l'ennemi ont échoué. Berlin, 30 novembre. — Officiel : Après la prise de Curtea de Argos, les tombeaux de la famille royalo de Roumanie qui s'y trouvent ont été placés sous la pro-tectijn" d9 l'Allemagne. S. ÎT. l'Empereur a ordonné quo les troupes allemandes qui traversent Curtea c'o Arges déposent des couronnes sur les tombes du couple rayai décédé. * * « Vienne, 1er décembre. — Officiel d'hier midi : Front de l'Est. Armées du feldmarécbal-général von Maokenseu : L'armée du Danube, qui avance victorieusement, a,, depuis qu'elle a pass- le fleuve, amené 43 officier*» et 2,429 soldats roumains, 2 canons de gros calibre et 36 canons de campagne, 7' petits canons et 7 mitrailleuses. Armées du colonel - général archilduo Joseph : Hier, les trompes dn général von Falken- | hoyu ont occupé Pitesti et Campolucg. Dans cette dernière ville, 17 officiers et 1,200 hommes, ainsi que 7 canons et de nombreux bagage» sont tombés entre les mains des Bavarois. Dans la région comprise entre la vallée io l'L'z et le défilé des Tartaros, les Rus. ses, en vu* de faire diversion en faveur de leurs alliés roumains, dont la situation est ievenue fort critique, ont continué à atta pier en engageant de gros effectifs. Nuit it jour, le»4 armées des généraux von Arz ït von Kôvees ont dû soutenir, sur presque touie leur ligne de front, un combat icharnié contre un ennemi qjri. «ans cesse, renouvelait ses assauts. En beaucoup d'en-Iroits, on s'est- 1/attu corps à corps. I/as-»aut russe s'est écroulé. Quelquo» ffetits ivantages d'importance purement locnle ne changent rien au fait <fue, hior en^v.âte, le? rros sacrifices «îe l'wir.emî ont été offerts in pure perte* I^e combat continue. •Armées du feldmaréchal-général prince [jéopoldi de Bavière : Rien d'important. Front italien. A l'est de Gorz, ainsi que sur la plateau tu Karst, la lutte d'artillerie a été, par nom«t>f*. fcrôa vitp. ES OFFICIELS Front du Sud-Est. En Albanie, la sirwation n'a pas changé. ' • Sofia, 30 novembre. — Officiel de 1 état-major : Front macédonien. Dana la région de BitoLia et dans la j boucle de la Czernai, feu d'artillerie médiocre et activité des patrouilles : la- *our- ' née a été généralement calme. Dans le® environs de Gruniste, nous | avons repoussé une attaque ennemie pac une contre-attaque. Dans la région de Moglenitza ci sur le Vardar, faible canonnade. Sur le front de la Belasitza-PTanma, engagements do patrouille ei faibles canoru 1 uades. 1 Sur la Strouma, feu d'artillerio. Front roumain. En Valaoliie, notre marche en avant continue sur la route de Giurgiu à Bucarest. , Nos troupes ont chargé à la baïonnette et infligé une sanglante défaite à l'ennemi, qui -; a^subi de fortes pet tes. Nous nous sommes emparés de ^ canons à* 210 mm. Sur le Danube, fusillac<es entre Toutra-khau et Czernavoda, et canonnades près de Toufrakhan. Diwis )a Dobroudscha, faible activité de l'artillerie et engagements d'avant-postefi. • « * Constantinople, 29 novembre. Ofî ciel du grand quartier général : Front du Caucase : A l'aile droite, nous avons repoussé une attaque exécutée par un bataillon et demi de troupes ennemies. A part cela, il n'y a eu sur tout ic froat quo des escarmouches. Sur les autres fronts également aucun événement important. * * » Constantinople, 30 novembre. — Officiel du grand quartier général : Aucun évéSnemiept important à giignaleœ sur les différents fronts. Communiqués des armées alliées Paris, 30 novembre. — Officiel de $ h. r En dehors d,'une lutie d'artillerie a%ea vive au sud de la Semme et d'ans Ifi «e<V leur Ablaincourt-Pressoire et de quelque® rencon/tre/3 de patrouilles dans la région d# la butto du Mesnil, on ne signale aucun événement au courâ do la nuit. * • • Paris1, 30 novembre. — Officiel de 11 h.i Au sud de la Somme, l'artillerie ennemie, énergiqiiement contrebattuo par la nôtre, a bombardé notre front du bois de Ohaul-nes; aucune action d'int'anterie ne s'en, est suivie. En Champagne, le tir des qanorvs d$ tranchées a fait exploser un dépôt de 1nuiii.ti.011a ennemi dans la région de Massiges. En Argonne, nous avons fait exploser, au nord de Four de Taris1, trois camouflets, „ qui ont bouleveisé les travaux de mine d« L'adversaire. Rien à signaler sur le reste du front. * ♦ • Paris, 30 novembre. — Officiel dé tarinèa d'Orient : Yuoun événement important à signaler dans la journée du 2.8 sur le front d'o l'aav mée d Orient. La pluie et le brouillard lont gôné les opérations. I es1 avions allies ont lancé de nombreux projectiles sut Prilep. • * a Londres, 29 novembre. —• Officiel du soirs Nous avons repoussé une attaque que J'ennemi a tenté de prononcer au sud de Neuve-Chapelle. Une attaque allemande, effectuée à l ai îe do grenades à main, a échoué à l'est de Cavemoy. 1 ; Nous avons prononcé deux attaques fructueuses à l'est d'Ypres. L'artillerie ennemie a été aclï?e aujoui> d'hui près de Gueudccourt et sur les ileùi rives de l'Ancre. Nous, avons bombardé les lignes er.ne mies près de Bobiez et au nord-est d'Ar-mentières.m • * LoaDdtes, 30 novembre. Ofieiel dla raptrès-uiidi : PrÀs de Gueudecourt, fusillade et feu de mitrailleuses. • • • Bt-earest, 30 novembre. *—< Officiel de l'état-major : Sur tout le front nord1 et n.ordUouest', on se bat avec violence. Dans les vallœa Buizieu efc de la Prahova, nous avons pro gressé. Sur le front ouest, de violenta combats sont engagés sur la Glavjaciocu. 9ur le frons sud, Ja situation1 est inv changée. » • * Pétrograd, 30 novembre. 1 Officiel <bn grand état-manor général : Prt^ du village de Tenapttianka, au noni. ou e t do Smorgion, notre feu a tait écboi_® une tentative d'attaque de petite détneâifr monts ennemis. Nos batteries ont dis^jersé trois eoSlonued ennemie, for:-os chacune d'une compagnie, qui sa dirigeaient vers l'est venans de la direction de Goradisjte. Dans la région do Koritnika, n«>s trou» pos se sont emparées de plusieurs <y/ a«n/t^ de la position ennemie qui forme sajliiant dans notre ligne. Dans les forêts des Carpathes, nousnotufli sommes emparés de la hauteur d« Buraru-kade, à 11 verstes au sud-ouest de Ba. karka ; nous y avons fait 100 Allemands prisonnier» et nous nous sommes empar»^j| de 3 mitrailleuses. Dans la région des hauteurs situées h l'est de Kirlioaba, le combat continue. Nons y avons fait, en deua jouir s, 900 priskuis ni ers et nous nous sommes emparée 'la 13 mitira/illenisas, de 2 lamjo-borube% dPun lanctvmines ^t e> deun pi-ojeeteurs. NVttT avons pria Kirlibaba sous notre feu. - Samedi 2 Décembre 1916 ninnuiu imu—>. sucre— w i .««rai—JHW JOIlJaNAï, QaOTLDïmi — Le Numéro : ÏO Centimes WÉinii—IL m. i an |iLj| 3* Année. — f4e 738

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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