La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 04 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 17 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0z70v8bt3k/
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- £ PRIX DES ABONNEMENTS 8 mois (avril» mai, luin), tr. 11.40; J> mois (avril, mai), lr. 7.60; 1 mois (avril), !r. 3.80. Lta denvtndes d'abonnement- sont reçut* xsefusk-vs)tie»( jx» /lU burwœ et le* facteurs des postes. — ùi ,<icta>niUioM concernant tes abonnements doivent Un adressées s.vclusivenieni aux bureau# de poste. 4B»,HlST3ATiea ET REBA6TI0B : irtnn<-au-'-fc2ei'^«fi-î3otaoèï*ett» ♦ Bruxelles. LA BELGIQUE PRiX O £S ANNONCES Petites annonees, la ligne, fr. 1.GO. — Tïéclum«4 avant tes annonces, la ligne, ir. !i.59. — Corps dtt journal, la ligne, ir. 7.5o. —- ffcfàs diver la li^ne, lr. 6.SO. — Nécrologie, la ligna, tr. 3.UC. — t,om des Lie vêtus. Avis de sociétés. Annonces notariales, la li^ue, ir. S.©0. Surtaut a© 9 à IT Qom-es Dlrs&tiaa ei Mniaistratig) : %£ S? wâ'S "°%m <OS «ORES6ÉB. DIRECTEUR LA GUERIIE. 1,340° jour d® guerre La situation est inchangée. Sur i«s i»'",s brûlante du front entre Ar-raj et 1 Ois», les Anglais et ies Français cjutinuent à coutre-ati^quer Jes Allemands avoc beaucoup ct« rteoiuùon, mats sons ré- ou cqhte km Au cours de la réception d'une détygation du Coaiseil communal ue Vienne, le comte C.'.ei-rtuii, ministre aiwtro-hongruia de« ai-La:. .s ctrangcres, a prononcé u* grand die-eours poliuque. 11 a Oit entre autres : — Je cuva heureux àe pouvoir vou-s parler ' longuement aujourd'hui de la situation in-ten-auonaAe tene qu'elle se présente en ce montent. .vous avons conclu la paix avec trois pays ; ja uuosie, i'uuK.rame et 1-a Kounuiiiiê. Uiivce u ia paix avec la Roumaine, la guerre se trouve virtuellement terminée dans l'Est. Go peaftant, avant ue vous faire entrevoir les iuttJbiivies conséquences et les avantage» qui roôui^ront pour nous des trois. traites de t-oix, conclus à celte lieure, je veux revenir Uâ moment sur la réponse uu preskient Wil-son au Jiscours que j'eus l'honneur de pro-noneer. au sein de ia Commission des délégations autrichiermes, le janvier dernier. Laus un grand nomDre de pays, les discoure 6d xl. Wt-son sont oonsioeres comme '!es tentatives ue séparer l'Auiriciie-iiongne de l'Allemagne. Tene cepeuuant n'est pas mon opuuon. Je me lais uive iuevi trop haute de la valeur politique ou prés nient ues Etats-Unis pour croire qu'il ait pu nourrir un seinhlan^ " projet. M. Vvilson n est pas l'homme (-erwi-nemeut a se laisser éblouir par ce projet malhonnête, et nous, ae notre côlé, noua réunions trop pour le lui eiKiosser de propos Cci.Déré. ÎNoii, M. Wilson n'a pas eu l'intention de séparer Vienne de Berlin. Il ive l a pas voulu, parce qu il sait que cette entreprise est impossible. Mais M. Wilson 6'ej.l (ut, à juste litre, que Vie-une constitue-rail uo terrain propice pour y jeter la première semence ue la pa«x générale, il s"est ujt que ia monarchie austro-hongroise avatt c le grauu bodheur d'avoir à sa tète un monarque éclairé,qui veut sincèrement et loyalement .la paix, mais que ce monarque ne consentirait jamais à î-ompre avec ses al-Ii»;*, ni à se laisser imposer une paix hontes. U sait encore que derrière l'Empereur et i\oi se ti'ouvent c:.nquante-cinq millions d'humilies qui partagent ses vues. M. Wil-son est convaincu que cette masse d'hom-mt« représenle une force avec laquelle il faut compter et que le d6sir loyal et sincère qui anime et réunit dans un même sentiment ic souverain, les gouvernements et les peuples dee deux Etats est de nature à faire progresser l'idée" de paix dont le président des Zlals-Unis s'est fait le champion. Avant d'entrer plus avant dans ces consi-dérauofls, il me faut éclaircir- un malentendu. il a ét^ prétendu que le président Wil-sun était dôjù en possession de mon discours •du Si janvier avant qu'il ne fût protioncé. Déjà :si_. VVileon lui-mêiue a déclaré qu'on se trouvait ici en présence d'un malentendu. La vérité est que j'avais pris soin de faire télégraphier à \Vasliigton, par une voie non-oi'ficieiie et d'un pays neutre, le texte de mon discoui1». J'avais des raisons de croire que ce texte serait en possession du orési-de-f-it au momeait même où mon dicours serait prononcé. Par suite de certaines circonstances, il n'en fut pas ainsi. Le texte ne parvint entre les mains de M. Wilson que qixilquse jours plus tard. Cependant, le hut que-je poursuivais, à savoir que le. texte de »)on discours parviendrait à Washington sans être tronqué, était atteint, et quelques jours de retard n'avaient, en somme, aucune importance. En réponse au discours du président Wil son, je ne puis que vous déclarer que je m'estime heureux d'avoir été devancé par le chancelier de l'Empire allemand qui, <J.àns son discours du 25 février, a accepté pleine-rnent.et entièrement les quatre points fondamentaux du programme de M. Wilson eomme pouvant servir de base & des négociations de paix générale. Los quatre points fondamentaux de M. Wil son constituent, en effet, une entrée en matière propice pour entamer ces négociations. Le fait que le président des Etats-Unis n'est pas encore parvenu à convertir à ses Idées -os propres alliés peut nous laisser assez indifférents en ce moment. Cependant, je prends Dieu à témoin qm nous avons fait l'impossible pour évitor la nouvelle offensive La responsabilité en retombera sur l'Entente, qui a fermé l'oreille à nos propositions. M. Clemenceau a, quelque temps avant le dé clanchement de l'offensive à l'Ouest, fait tâtei le terrain auprès de moi pour me demander si j'étais prêt à entrer en négociations et, dans l'affirmative sur quelles bases. Je me suis immédiatement mis en rapport avec Berlin et fait répondre au président du Conseil des ministres français que nous étions certainement dis* posés à entrer en négociations et que, de notre côté, nous n'entrevoyions aucun obstacle h la conclusion de la paix avec la France si elle, de son côlé, renonçait à ses prétentions sur l'Alsaca-Lo'rraine. Sa réponse fut que sur ces* bases toute négociation était impossible. Nous n'avions donc plus la liberté du choix. ^ La bataille la plus terrible de l'histoire a donc commencé en France. Les troupes austro-hongroises et allemandes se battent coude à coude comme elles se sont battues en Russie, en Serbie,.en Roumanie et en IWUie. Nous luttons unis pour la défense de l'Autiiche-Hon-grle et de l'Allemagne. Nos armées démontreront a l'Entente que les aspirations françaises et italiennes concernant nos territoires ne sont que des utopies dont la réalité se vengera terriblement.Quoi qu'il arrive, nous n'abandonnerons jamais l'Allemagne, comme l'Allemagne ne nous abandonnera pas. On est aussi fidèle t ses engagements dans la monarchie danubienne quen Allemagne. Ni l'Allemagne ni nows ne poursuivons des buts impérialistes, mais nous marcherons la main dans .fa main jus^ji'à la décision finale, pour notre défense commune, pour notre Indépendance politique et l'avenir de nos peuples. L'offensive aHemande à l'Ouest Berlin, 2 avril : La continuation du bombardement de l'enceinte fortifiée de Paris a provoqué dans la capitale une effervescenco qui frise !a panique. Les gares des chemins de fer .--ont assaillies Par une foule qui grossit d'heure en heure et les trains en partance sont pris u'assint. Le gouvernement est dans l'impossibilité absolue de satisfaire à la demande du public de dédoubler les trains, vu que les toitures et les locomotives font défaut. Les Parisiens accapa-rent tous les véhicules pour fuir au p)us tôt ia ville menacée. *** Borlin, 2 avril 1 On mande de Genève à la Krieoszeitung ■: Hier, Paris a été bombardé plus tard que ies jours précédants. Bien longtemps après ia dernière explosion, les*rues étaient encore dé- Que: sortes. Le trafic par chemin de fer dans la sent banlieue a été très minime. dise; Conformément au décret de la préfecture par des matelas ont été placés sur le toit d'un fallc grand nombre d'immeubles. vres étai< * Milan, 2 avril : l'ooe On mande de Paris au Secolo : la v — Le bombardement de Paris est devenu doni plus intense. A l'heure actuelle, les projectiles habî tombent toutes les quatre ou huit minutes, ce à b£ qui fait supposer que plusieurs canons à Ion- renj gue portée sont en action. On a trouvé diman- d'en che matin, aux Champs-Elysées, des éclats dû elle projectiles des canons monstres allemands. ang] com Paris, 2 avril ; leur Du Matin : anét — La garnison de Paris a rapidement ter- bles miné l'établissement de tranchées dans le Parc seul de» Tuileries, dan3 le Bois de Boulogne et sur qu'à les boulevards extérieurs. . Han w** vieil Genève, 2 avril : bert Les trains étant surchargés, un grand nom Tou bre de familles aisées ont quitté Paris en auto- sés, mobile. La gouvernement vient d'interdire aux tibu automobiles privées de sortir de la capitale. étac ailes Londres, 2 avril : rabl On mande de Paris au Daily Neivs : détr — Il semble résulter de l'examen des éclate de grenades que les Alle'mands bombardent i Paris au moyen de quatre canons, dont deux lotirent un jour et-les deux autres le lendemain frai- •** vem Zurich, 2 avril : parj On mande de Paris : (jan — D'après des nouvelles de Paris datant du maj premier jour de Pâques, la .préfecture i* po- iice est évacuée depuis le milieu de la se- maine dernière par les autorités, qui s'instal- qi lent en partie dans l'hôtel de ville. On ne sait par rien encore d'un transfert éventuel du gouver- ^va] nement français à Bordeaux^ G6t *** que Berlin, 3 avril : serv La Gazette de rAllemagne du Nord annonco ari.j d'après une dépêche H a vas que le conseiller corn de légation suisse M. Strehlin et sa femme ont rejc été tués pendant le bombardement de Paris Qn Le ministre d'Allemagne à Berne a été chargé jUal de transmettre au Conseil fédéral l'expression frar des sincères condoléances du gouvernement p0U impérial allemand pour ce terrible accident. mer La mort tragique de ce diplomate distingué et [nfi( de sa femme suscitera en Allemagne de sin Ang cères regrets. ^ *** çait Amsterdam, 2 avril : au < D'après un télégramme do Reuter, des dé- cisions importantes auraient été prises concer- ^es nant l'incorporation dans les armées alliées des troupes américaines se trouvant en France. Les régiments américains qui ne formeraient pas des divisions séparées seraient pour autant k*1 que de besoin incorporées dans les unités Iran- Ie Cl çaises et anglaises, en attendant qu'une armée * américaine proprement dite soit constituée. tion Berlin, 2 avril : * nou On mande de Genève à la Itrieoszeiluno : — Par suite de leur instruction militaire in-suffisante, l'incorporation dans les effectifs français des soldats américains rencontre des nou difficultés. avo * eau * » tinr Londres, 3 avril : . * Des correspondants de guerre anglais an- noncent que ies Allemands et les Alliés met- j:*' tent en position des canons de gros cuhbre et que la bataille peut se. raUuîner à tout instant. e Le Daily News fait remarquer < ue les Allé- R mands ne cessent d'amener d'importantes lé- serves sur le front. „ * eon * * l'Ai Rotterdam, 3 avril :: ff|aj On manda de Paris au Nieuwc llotterdam-sclie Courant : — Un ministre français a déclaré qu'une nouvelle attaque est imminente, .-ar la front allemand fourmille de troupes. Mais, a t il _ ajouté, l'artillerie de gros calibre <lr-s AUiés D intervient maintenant dans la bataille «-t se; a . ~~ à même d'atteindre les voies de «:ominunica- int< tlon de l'ennemi. D'autre part, nos îvnforîs en 111 " artillerie et en munitions arrivent méthodique- pul ment. Enfin, le ministre a reconnu qi.e l'tn- ^av nemi s'est battu bravement et que ie moral de dar ses troupes est excellent, ;ue; ^ trai ^ * * P°L Pans, 3 avril : nor Le flot des réfugiés de la région de la quc Somme diminue légèrement depuis vendradi. ja j Des trains spéciaux conduisent une p irtia. di s p'je fuyards en Bretagné et on Normandie ; les dis] autres sont transportés dans le sud et le sud- 60u ouest de la France. Les habitants de Compiègne sont tout d'à- D bord conduits à Pontoise à bord de péniches ; — cette localité est devenue l'étape principale des plu réfugiés. l'on *** ces Londres, 3 avril : gra On mande de Paris au Daily Express : , cull — Plus de 70,000 réfugiés des territoires oc- non cupés par les Allemands sont arrivés à Paris et < Ils racontent que leurs immeubles sont dé poii fruits généralement jusqu'à ras de terre. » par *** en Paris, 2 avril : pre Le correspondant au front de l'Agence Havas les donne quelques détails sur la méthode d'atta- que que à laquelle les Allemands sont redevables D des succès remportés les premiers jours de ne l'offensive. acti Après la préparation de la bataille par l'ar- toul tillerie, les colonnes d'assaut allemandes, échelonnées en masses profondes, s'avancèrent jQ-sf sur un largo front. Les premières vagues dé- ûna ferlant dans les lignes ennemies arrosèrent les T réserves anglaises d'une pluie de balles de '' mitrailleuses. Alors, la seconde colonne d'as- , saut, passant devant la première, occupa la deuxième ligne de défense des Anglais et re- ? commença la même tactique. Suivit ensuite la ' troisième vague d'assaut, qui s'avança d'une dp manière identique, imitée aussitôt par la qua- „ ' trième, la cinquième et ainsi de suite. Cette j tactique, qui jeta le désarroi dans les rangs ' anglais, fut énergiquement soutenue par les mortiers de tranchée et par un nouveau typ-e du de canon à affût très bas, qui se déplace avec A autant de facilité qu'un canon de montagne. pari sur Londres, 3 avril : aya Le correspondant de l'Agence Reuter''mande corr au sujet des tanks allemands qui ont fait leur apparition au cours de la bataille de dix jours : D1 — Los tanks allemands sont de trjis cfiffé- 0": rentes espèces. Dans la première catégorie. ~ il faut placer les tours roulantes pie' l'ennemi atta a capturées lors des offensives anglaises ; la être seconde espèce comprend des tanks de vêtit L'er volume qui roulent sans bruit et s nt r<.,te- b!al ment blindés et armés de canons perfection- fera nés ; la troisième espèce comporte ies « cui- de 1 rassés de terre ferme » et sont lies .a- hines pon de guerre de grande capacité. Tandis que les ject tanks voltigeurs ne comptent que 2G ?ds rie nen longueur et 11 pieds de hauteur, les «Cuiras- tés sés » ont 45 1/2 pieds de longueur et 13 pieds de tion largeur. Leur armement consiste en canons, Il en mitrailleuses et en lance-mines. Ces der- nou nières armes augmentent considérablement la pha force de destruction de ces nouveaux engins, besc D'après ce que nous avons appris, l'éqnioàge grai de ces « cuirassés » peut s'enfermer herméri- bier quement dans sa prison d'acier pour traverser offe les zones couvertes de nappes gazeuses. .' es cert tanks forment une véritable escadrille de -'om- fore bat et se trouvent placés sous les i.^dres d'un bris major. » à ei *** ves Berlin, 2 avril : q 1 Les villes de Ham, Noyon, Nesle et Montdi- buri , (lier ont été évacuées par la population civile, où j ques habitants toutefois n'ont pas con . a abandonner leurs foyers, et ceux-là en ît long sur les charmes de l'occupation les Anglais. Pour obtenir des vivres, il it passer par leurs exigences, et les pau-gens n'hésitaient pas à proclamer qu'ils :nt mieux traités et mieux nourris sous upatlon allemande. Trois jours avant que ille de Ham subit l'assaut final, ordre fut lé d'écarter toute la population civile. Les tan ta furent embarqués dans des wagons etiaux, où on les entassa commo des ha-& en caque. Déf-enss expresse était faite tporter quoi (rue ce fût. A peine la ville futr évacuée par la population que les soldats ais s'introduisirent dans les maisons et mencèrent un pillage en règle. Tout ce qui tombait sous la main était détruit et mti : les soldats se livrèrent à de vérita-orgies, sans que l'autorité songeât un moment à intervenir. L'orgie ne prit fin l'arrivée des Allemands. Actuellement, i offre un spectacle lamentable, mais la 1« cité n'a pas tant eu à souffrir du bom-ement que dos excès des ruffians anglais. Les les portes et toutes les vitres sont bri-lcs meubles et les coffres forcés et démaniés. Les débris jonchent les rues. Ham t le siège d'un corps d'armée, les troupes nandes y ontT trouvé des stocks considé-tfs do vivres que les Anglais n'avaient pu uire. *** irlin, 2 avril : après les déclarations d'un prisonnier çais tombé entre nos mains après être r«-v d'un congé passé à Paris, la population sienne se rend parfaitement compte du fer que présente l'offensive allemande, jré toutes les préôautions que prend la uro pour cacher au public la situation cçi-e du moment. 1 sait les progrès foudroyants accomplis l'armée allemande dans sa marche en it, et personne n'ignore plus qu'Amien» ;rès sérieusement menacée. Le seul espoir garde encore le public est que les ré-es françaises soient assez puissantes poui ter l'offensive et que leurs contre-attaques, me ce fut le cas à Verdun, parviennent à isr l'ennemi dans ses anciennes positions, est généralement d'avis que si cette éven-ité ne se produit pas, le gouvernement çais n'attendra pas que les Allemands •suivent leur marche sur Paris pour enta des négociations. L'opinion publique est lencée très défavorablement à l'égard des lais. Le fait que les troupes françaises ont obligées de sauver la situation, qui mena-d'aboutir à une catastrophe, en s'élançant ecours des Anglais, a profondément désil-)nné le public quant à.la valeur guerrière armées anglaises. a*» TÎin, 2 avril : i Anglais fait prisonnier décrit comme suit >mbat qui â'fst livré rrès de-la Somme dans îrrain qui s'étendait entre les deux posi-8 fortifiées : Lorsque l'attaque allemande a commencé, 5 devions être soutenus par des tanks; i ils ne sont pas arrivés, ayant été détruits chemin par l'artillerie allemande. Puis, lemi, qui nous a infligé de fortes pertes, 5 a rejetés secteur par secteur, et nous is perdu ainsi nos mitrailleuses et nos ms. Nous réclamions des ordres au quar-général de ia brigade, mais il nous fut ossible de le découvrir, car il changeait de e toutes les cinq minutes. Enfin, les Alle-:ds nous ont obligé de fuir. Nos pertes ont terribles. *** irlin, 2 avril : M. l'Empereur a décerné au capitaine-îmandant baron von Richthofen l'or ire de ?le rouge de 3e classe avec couronne et ve, en reconnaissance de ses services ex* iionnels. OPINIONS Dï LA PRESSE u Daily Mail : ■ Le bombardement de Paris a duré sans irruption depuis le Vendredi-Saint j'io.' j'au ii de Pâques. Durant quatre jours, la po-ation parisienne s'est réfugiée dans les es sans oser s'aventurer en ville. 0;;er.-t, les habitants commencent déjà a s'habi-* au danger. Pendant les jours de fête, ies 11s du î.iétro et les omnibus ont circulé r la plupart. La police a arracné un grand ibre de placards dans lesquels 11 était dit Paris serait bombardé de la.sorte jusqu'à In de la guerre et qu'il n'en resterait plus •re sur pierre. La population prend si-s >ositions pour un séjour prolongé dans ies 5-sols. » u correspondant du Momlng Post : Les tanks anglais se sont une fois de 5 comportés admirablement au cours de ensive allemande. Cependant, les pertes de engins de guerre ont été particulièrement rides. Plusieurs centaines de tanks ont été mtés par l'artillerie allemande, tandis que ibre d'autres furent capturés iar l'ennemi lue l'équiqage de ceux qui étaient sur Je it de tomber aux mains de l'adversaire est ^*enu à en détruire quelques-uns. O'Joi qu'il soit, le tank a une fois de plus fourni 'a ave qu'il constitue une arme terrible entre mains de soldats décidés, tant pour l'attaque pour conduire la retraite. 'après ce qu'il nous a été donné de voir, il serait pas impossible que, dans la guerre telle, les grandes batailles soient engagées d'abord par les escadrilles de tanks et ce soient ces engins qui, en fin de compte, ent pencher la balance lors du succès 1 » > correspondant de guerre Gibbs cite un particulier qui démontre bien le désarroi dans les rangs anglais par le déçlanche-it furieux de l'offensive allemande. t commandement anglais s'est trouvé dans possibilité de déclarer ce qu'il était advenu rois batteries d'artillerie de campagne qui ient été mêlées à la lutte.. On ignorait tout eur sort et personne n'était à même d'aTfir-si elles avaient été capturées par l'ennemi i elles se trouvaient encore à la 'ispo.^ition îommandement. la surprise générale, les trois batteries ap-irent, après le troisième jour de combat, un point tout opposé du front, où elles ent participé de leur propre cnef à des bats d'arriêre-garde8. **s» 1 chroniqueur militaire du Deutsche 7a-■eituno à Arras : Le fait que nos troupes ont pron< ncé une que dans le secteur d'Arras ne doit pas considéré comme lin événement isolé, nemi peut s'attendre à des surprises sommes sur d'autres points du front ot on le. lui bien voir dans quelques jours. L'assaut 10s troupes dans le secteur d'Arras a lé-lu entièrement à notre attente. Notre ob-f ne visait pas seulement d'affaiblir i'en-i, mais aussi de retenir sur place des imi-xmsidérables et d'entraver la liberté d'ac-de l'adversaire. faut bien se convaincre de cette vérité que s ne sommes encore que dans la première se de cette lutte gigantesque* quoique la >gne la plus ingrate ait été accomplie. La ide bataille en France comptera encore des épisodes émouvants, dont la contre-isive annoncée du général f^och ne sera 5S pas le moins intéressant. Mais déjà la e initiale de cette contre-offensive a été Êe par nous en forçant notre adversaire 1 gager la plus grande partie de ses réser-dans les endroits choisis par nous. 1 peut s'attendre à ce que bientôt Hinden ? leur tombe à dos sur un point du front 1s s'y attendent le moins,, iMégociaticns de paix Berlin, 2 avril : M. von Kulilmann est arrivé ici aujourd'hui, retour de Bucarest. *** Berlin, 2 avril : La Gazette de l'Allemagne du Nord annonce que le chancelier a reçu cet après-midi * \ von KUhlmann, qui lui a fait un long rapport. *** Borlin, 2 avril : Un grand nombre de parties essentielles du cruité de paix avec la Roumanie ont été paraphées. -On pense que le traité sera signé vers ia ini-avrâ. * * * Berlin, 2 avril : De la Tùgliche Rundschau : — L'Allemagne s'est réservé un avantage appréciable par la conclusion de la paix avec la Roumanie. Il s'agit, en l'espèce, d'un traité qui lui accorde, pour une durée de 99 ans, le droit d'exploiter les champs pétrolifêres de la Roumanie sous la forme indirecte d'un monopole, avec l'exclusion de toute concurrence de la part d'autres pays. L'Allemagne s'est assuré un droit d'occupation du pays à titre de garantie pour le privilège qui lui est accordé. Ce monopole constitue, en somme, une indemnité indirects pour les frais de guerre que l'entrée en campagne des Roumains a occasionnés aux Allemands. D'autre part, aucune indemnité ne sera payéo à la Roumanie pour les réquisitions décrétées au cours de l'occupation du pays et dont le montant atteint 1 milliard de francs. Les Puissances coalisées, l'Allemagne et l'Autriche, soutiendront financièrement la Roumanie pour lui permettre de se rétablir économiquement. On assure qu'un accord est prêt à se conclure au sujet de la cession de territoire roumain à la Bulgarie et à l'Autriche.Bucarest, 2 avril : M. Marghiloman, président du Conseil des ministres, et M. Arion, ministre des affaires étrangères, sont partis pour Jassy. Lia guerre navale Londres, 2 avril : Les deux chalutiers néerlandais CctalCine et Sainl-Michau ont été coulés par un sous-marin : cinq matelots de l'équipage du Géraldine manquent à l'appel. * « Londres, 2 avril *. On mande de Lisbonne à l'Agence Reuter qu'un .sous-marin allemand a coulé ie vapeur norvégien « Bremen» à proximité de ia côte portugaise. Berlin, 2 avril : . Il y a lieu de signaler, au sujet de la dépêche envoyée d'Athènes à l'Agence Hcnt-.-r concernant le bombardement da l'U de Thera : — Le 25 mars, *un sous-marin coula, devant l'Ile de Thera, située au nord de la Grè-e, un voilier qui s'y trouvait à l'ancre, puis dénrr-qua des hommes qui allèrent couler, à l'aide de cartouches explosives, deux voiliers amar lés au quai et jetèrent à la mer u 10 grue d'une capacité de 10 à 13 tonnes installée sut ; le môle. La population avait cru tout d'abord 1 que le sous-marin était un navire ami, mais après l'explosion elle prit peur et s'enfuit dans la montagne. Ses hommes étant "j,«montés à 1 bord, le sous-marin fut bombardé de la terre par des mitrailleuses qui l'atteignirent de nombreuses balles, mais sans 1 h causer le dommage ; après quoi, il plongea. S'il y a eu deux morts, comme l'affirme 1 Ag< nce Reu ter, ce sont certainement, s'ils existent, des gens qui se trouvaient sur la côte. » « if * Berlin, 3 avril : Les quatre steamers fortement chargés et coulés par nos sous-mari.ns démontrent aux yeux des profanes eux-mêmes la connexion qui existe entre l'action de jios sous-mari-os et les plans du commandement supérieur de l'armée. Les sous marins appuyent eur mer notro grande oXfeaièive à l'Ouest en s'attaquaut aux navirea anglais et en coupant les comirHi.nicaikwis par mer avec l'Angleterre. En admettant que la cargaison des quatre steamers fût composée de grenades de 10.5 centimètres, dont le poids est de lfi kilos, et que chaqûc steamer en eût une charge de 4,500 tonnes brut en moyenne, c'est donc.environ 1.7 million de projectiles qui ont été coulés au fond de la mer, c'est-à-dire une quantité , de munitions suffisante pour un feu de roulement de longue durée, dont nos troupes n'auront plus à souffrir. Si, par contre, la cargaison se compose de céréales, la perte doit être considérée comme aussi pénible pour l'Angleterre. En effet, la quantité de céréales détruite serait suffisante à fournir du pain à urie armée d'un million d'hommes pendant un trimes ' tre tout entier. EN AMÉRIQUE Amsterdam, 2 avril : On mande de Washington : • — Le Sénat a modifié la loi sur le service militaire obligatoirev.de telle manière <jue ies 700,000 jeunes gens qui avaient 21 ans avant le 15 juin 1917 seront enrôlés. Cette modification sera soumise à l'approbation de la Chambre. << ♦ * Londres, 2 avril :: On mande de Québec aux Central News que le mouvement protestataire contre le servie) militaire»obligatoire continue, mais qu'il se limite à Québec, où il sera réprimé par la force militaire, "dépêches' diverses Le Havre, 3 avril : Au cours d'un des combats devant Oud-Stuyvegenskerke, un des fils de M. de Bro-queville, le lieutenant André de Broqueville, de.y guides, a été grièvement blessé. Un éclat de slirapnell l'a frappé sous l'oreille gauche et est ressorti parle palais.Son frère Pierre, lieutenant dans le même régiment, qui combattait à ses côtés, l'a relevé et l'a emporté dans les lignes. L'état du blessé est grave. * « * Berlin, 2 avril : Légèrement indisposé, le comte von Hert-Iing a gardé la cliarribre dimanche et lundi ; < U a repris liier ses travaux, •** Londres, 2 avnii : Le « Times » annonce que le Cabinet a décidé de ne pas convoquer le Parlement le , 9 avril. Dans l'en tre temps, il prépare la nouvelle loi qui élèvera l'Age du service militaire de 43 h 50 ans. Paris, 2 avril : 1 La dérlégatioQ des socialistes de l'Entente, qui voulait se rendre à New-York, a dû re- ' noncer à ce voyage, à peine arrivée à Liver-pool. I^es marins anglais affiliés à l'Association des gens de mer ont, en effet, refusé tout engagement à bord du navire qui devait transporter la délégation. Les délégués français sont déjà ce tournés eu France* X COMMUNIQUÉS OFFCIELS ComsssBÎqiiés des Puissances Centrales. Berlin, 3 avrâL — Officiel de ce midi i Théâtre de la guerre à l'Ouest. Combats d'artillerie violents par intermittence près de Leiis et au sud de cette loeaiité. Sur le front de bataille, les opérations se sont bornées dans la journée à des canonnades et ù des engagements entre détachements de reconnaissance. Nous avons repoussé par une contre-attaque une attaque dirigée la nuit par des compagnies anglaises contre Ayette. D'importantes forces ennemies ont pris l'offensive le soir entre kkir-oeicave et ie ruisseau de Luoe ; elles ont été repoussces et ont subi de fortes j>ertcs. Par un coup de main, noua nous son unes emparés de la hauteur qui se dresse au sud-ouest de Moreûtl. —— LrWliéi-ie française continue à détruire la ville de Laon. Devant Verdun et dans les Vosges centrales, la canonnade est devenue plus violente. Au sud-ouest d'Hirzbach, une attaque fructueuse nous a valu des prisonniers. Le capitaine-commandant baron von Richthofen a remporté sa 75° victoire aérienne. Rien de nouveau à signaler des autres théâtres de guerre. *** Berlin, 3 avril. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé, dans la zone barrée autour de l'Angleterre, 19,000 tonnes brut. Leurs torpilles ont surtout détruit du -matériel de transport pour le service de guerre de l'ennemi. Dans la partie orientale de la Manche un de nos sous-marins commandé par le capita-ine-lieulenani Wissner, a coulé 4 vapeurs «armés et char gés. A la côte orientale de l'Angleterre un chalutier à vapeur armé qui faisait vraisemblablement un service de garde, a été incendié par un sous-marin au cours d'un combat d'artilerie. « * * Vienne, 2 avril. — Officiel de ce midi ; Rien de nouveau à signaler. Vioiinc, 3 avril. — Otficiol de co midi : Dau« H vallée de l'Adage, nous avons rotousda dea di^taciiûiius^i^s d® resou-naissance it&lieiag. » * » £ofia, 1er avril. — Officiel : Sur le front en Macédoine dans la région de Bitolia, une patrouille du régiment Sofia a fait des prisonniers français. Dans la bou cle de la Czerna et à l'est du fleuve de Tar-nova, courte canonnade réciproque. Des deux côtés l'artillerie a été pius active de part et d'autre. Grande activité aérienne des deux côtés. Nos canons ont descendu un avion ennemi, qui est tombé au sud du lac Doiran.' Sur le front.de la Dobroudcha, armistice. 9 Berlin, 2 avril. — Officieux : La nuit du 31 mars au 1er avril, do3 bombos lancées par des aviateurs anglais sur la ville de Douai, ont tué 5 habitants français et on oni blo?sé plusieurs. Il n'y a pas eu de dégâts d'ordre militaire. Le iiioral dos troupes allemandes, confiantes dans la victoire, n'a pas été affecié par le changement de temps survenu le 27 mars et qui a amené du froid et des rafales do vent et de pluie. Les immenses stock» de manteaux, de tricots et de lente6 tombés eutre nos mains, prot&ijent nos soldats ooKtre lo froid, tandis que les importante» quauHffl de vivres entassés partout dans les grands dépôts anglais complètent très avantageusement leur ravitaillement. Notre butin en vivres, étonnemment élevé, permet à nos troupes do se ravitailler en partie compi&temont sur place, de •sorte que nos propre» stocks restent intacts et nous serviront plus tard. Les Français bombardent furieusement leurs propres villes. Us continuent à tirer sur Laon. Depuis le 31 mars au soir jusqu'au 1er avril dans la matinée, plus de 300 grenades de gros calibre ont été lancées sur ce te villa. L'Eglise de Saint-Martin est déjà fortoment endommagée. Lo lundi de P&ques, une grenade française est tombé* sur un cortège funèbre français ; l'explosion a tué Il personnes suivant le oorbil'.ard et a blessé en outre 4. habitants. La population fran-.a so,,, qui souffre journeilemoiit des obus de ses compatriotes, est eu proie au désespoir. Berlin, 2 avril. — Officieux : Das escadrilles aériennes allemandes ont copieusement arrosé de bombes la forteresse de Boulogne. Dans la région d'Arras. uu aviateur de chasse allemand a descendu en dix minutes S) bai-Ions captifs ennemis, qui sont tombés en flammes. Presque toutes les divisions anglaises, soit dé>à plus de -10, envoyées- au feu dans la grande ba-;aille à l'Ouest, comprenaient des effectifs de toute espèce. Sans souci de la compositiou des anciens baiaillons, brigades, etc., de nouvelles formatons sont constituées en toute bite au moyen des restes de divisions et des recrues ; en outre, les e.feo-;i:8 d'ouvriers doivent déjà renfoi«cor ces nouvelles formations. Nos aviateurs ont violemment bombardé les gares de Compiègne et de Soissons ainsi qua des ahria é:ablis par 1 ennemi dans celle région. La gare de Compiègne elie-rr.-Mno et 1e chemin de 1er Clercnont-Amiens sont pris sous un violent feu allemand permanent à longue portée. La Cathédrale de Noyon, incendiée par les grenades fran-•uiâea, e«t en flammes. Après la dpetrucûon d© la Uatbédrale de Saint-Quentin el les dégâts croissants infligés sans cesse par. le feu Ira aie à l'Eglise de SaintnMartin do Laon, la vénérable église do Noyon est ù son tour victime des obus français. Le 1er avril, des masses compactes ennemies ent tenté à diverses reprises d'attaquer entre Montdi-dier et la Matz. Le feu doetructeur allemand, dé-c'.anché en temps opportun, a reteuu l'infanterie or.nemie, qui venait à peine de quitter ses tranchées, et a foi'cé les automobiles blindées de l'es-nemi, qui avançaient sur la route, à rebrouss&r rapidement chemin. Une aitaque ennemie, renouvelée vers 7 heures du soir, a été repousséo avec îles pertes pardculièreineht élevées pour nos ad-versaires.Depuis la récente déelaration de guerre de Versailles, de nouvelles misères ont fondu sur la franco. JourneU'ement, des villes et des villages, jù sont érigés des monuments historiques,-croulent îoub le fou des canons anglo-trarv.-ais. Des terri-oires florissants, jusqu'à présont préservé» do la çuerre, connaissent maintenant ses horreurs. Des :cntaines de nouvelles victimes so sont ajoutées aux nilliers de vies humaines fauchées déjà par l'artillerie de l'Entente, tandis que, sur le champ de bataille, les dernières classes do la France s'é- auisont au profit de l'Angleterro. *** Berlin, 29 mars. — Officieux : L'Agence Reuter ne cesse do prétendre que les aertes anglaises ne sont pas considérables, mais pie les nôtres sont extrêmement lourdes. Y compris les parties qui se trouvent en Italie, l'armée >ritannique se compose de 62 divisions, desquelles 3 étaient postées dans les secteurs du fronj que 10ns avons récemment at;aqués. Au cours des ïombats, 16 nouvelles divisions anglaises ont été mvoyées au feu jusqu'à présent, soit 39 divisions au otal. S'il a été possible d'enlever 70,000 prison, liers, surtout des soldats anglais, à un ennemi pii se défend avec vaillance et acharnement, oe ait à lui seul permet déjà de tirer une conclusion piant à ses pertes en morts et en blessé®. D'autre >art, les soldats ennemis tuéo gisent par mon-:eaux sur le champ de batailla, co qui confirme ]ue les Allemands ont fait des efforts surbu-nains, d'autant plus que, jusqu'à présent, los Fraisais ont aussi lancé 13 divisions pour ca-•ayer notre marche on avant. Pas moins do 52 dérisions ennemies, dont ies deux tiers anglaises, >nt dono vainement tenté, à l'heure actuelle, dlar-rfiter nos troupes victorieuse^. Communiqués de» armées alliées Paris, 2 avril. — Officiel de 3 lieuros : La nuit a éfcs reJativeiueiU oalme sur iq front de l'Oise et de la Souuoo. la lutig (Pa-rniliorie a pris une ooriaice activité sur une r>artie du champ de bataille* Les trûit-1 es traaico-anglîiises ont t'ait quelques progrès pendant la nuit entre la.fcoinaie et De un vin. Dans la région de la tr&nokce do Culmine et au lSan-de-iyapt, no«« avons réussi deux coups demain qui noua ont donne des prisonniers. Aux CliambreUcs, une tentative ennemie -sur nos petits postes a &hoiui. Paris, 2 avril. — Ufficid de 11 heures j La journée a été inarquôe par une lutte d'artillerie ae«est vive, notauunoait eutee MonfcdiUier et Lossigny. Nos baftones ont pris 6ou* leurs icux des pcisseniblomet^ïs Luncmis à 1 CajiUjpiy. Une forte recoîuiûissfttice eimemie, atUvqu/'e par nos troupes sur la rive gauche de FOise au sud-ouest de Servais, a été repousse. En Woevre ei eu llauto-Alsace, de» coups de mtun oanomt» n'ont- pas donné de résultai. llien à signaler sur le reste du front*, *** Londres, 2 avril. — Officiai : Sauf une opération locale que nous avons exécutée u, proximité de îferre et au cours dé l.KRielle nous avons c*iWy# un p>ste allemand, la journée a été calme s.ir bout le front. *** Iîome, 2 avriil. — officiel : Dans le » eleuir d^ Tonaio et dwis la variée da l'Arza, activité des patrouilles; nous avons fait queàquo* prisonnier*. En Judicarie, fusillades et- opérations de dét-aa'iemeiite do recomu-.iseaiiefc. Tout le long du front, le du^l à artillerie a été ta-és modéré, tandis que 'e mauvais temps reJecfoiiiti les opérations aériennes impossibles.r? r. i-.ftiiaw Dépêche» Diverse Londres, 2 avril : Le u Times» annonce que la limite d'âge militaire sera incessamment portée à HO ans. Le principal avantage qu'en tirera le gou-. verneiueiit sera de lui permettre de s'oppose? plus énergiquement à l'envoi en con#é des hommes plus jeunes. *** Paris, 2 avril,: On mande «ie Madrid à l'« Echo de Paris »: — Le roi Alphonse est forcé de garder le lit par »uile d'une affection musculaire, «** Genève. 2 avril : Le Bureau de 1a presse suisse rend compte du débat animé qui a précédé, 4 ia ( hambre française, le vote du projet du gouv-;ru ment visant l'enrôlemont de la classe d-ï 1319 Un député socialiste, qui prétendait si.bcr-» donner son vote à la condition que l'enrôlement de la plus jeune classe eut »»our effet de licencier la plus ancienne, se vit contraint .ie quitter la tribune sous ies protestations de ia majorité. D'autres orateurs et le rapporteur lui-même de la Commission de J'armée n'oureni pas plus de succès et- 11e parvinrent pas a. se faire entendre. La séance fut troublée par ,{• bruit des canons à longue portée, et ce fut au milieu du grondement de ce tonnerre une le député de Pressemane escalada la tribune pour donner lecture d'une déclaration £<«- ia minorité socialiste. Dans cette déclaration, la minorité socialiste justifie son opposition à la poliùotui du gouvernement, regrette les tendance .spfcria-listes' qui se font jour, mais rw lu. situation particulièrement critique, déclare vultur voter le projet. — Lorsque nous avons, dit M. de Pressemane, émis un vote négatif contre l'incorporation prématurée des classes de 1913, ".'17 et 1918,' la guerre de positions semblait devoir perdurer. La situation aujourd'hui est tout autre. L'ennemi est aux portes de Paris et ce n'est donc plus le moment de discuter es bute de guerre ou les conditions de paix. Nous ne voulons pas que l'ennemi puisse c./mi î t un seul instant que les rivalités des partis poli' tiques lui faciliteront la victoire. C'eet aves enthousiasme que nous avons voté en .lî?M !a guerre de défense à laquelle nous étions acculés. Mais, dès 191G, nos yeux se sont -uv rts à la lumière. On parla, dès cette épo;iuo, d'une guerre d'anéantissement et d'extenn nation, et nous ne nous fîmes pas faute de pïotestef contre cette tendance, que nous ccn'amnioos de tontes nos forces. C'est à cette Lnoqut- que se produisit la scission dans le parti socialiste et que la minorité socialiste ?'î;iflrma. Vous avez répondu par une négation brutale a la note pacifiste de M. Wilson et à celle du Pape. C'était de l'insanité ! Votre attitude à l'égard de la révolution russe a profondément désillusionné tous les pacifistes do France. La publication des documents secrets a dévoilé votre politique belliqueuse. Le peup.e russe* délivré du joug tsariste, vous fit connaître s.«n intention de mettre un terme h la guîrre, qui, à ses yeux, avait des tendances iropâralisto». Vous n'avez jamais rien tenté pour dissiper ce doute. Vous n'avez jamais déclaré vouloir souscrire sans réserve à la formule russe 5 « Sans annexion et sans indemnité. » Votre réponse à la proposition russe fut le refus des passeports pour Stockholm et votre interdiction de laisser les délégués des Soviets assister à la Conférence de Paris. Les suites de votre attitude ne se sont pas fait attendre. Vwus avez porté Trotzki et Lénine au pouvoir I De même que nous nous opppsons à votre politique impérialiste à l'étranger, nous condamnons votre politique intérieure, basée sur la violence. Son règne n'a que trop duré ; ii est temps qu'il finisse I » Après M. de Pressemane, le député '/immer-waldiste Raffln-Dugens fit un tableau sa sis-/ sant du massacre qu'a entraîné Tofl-msive e< déclara que la France finirait par ne plus re-, présenter qu'une simple conception géographique si -le gouvernement ne se hiiait pas d'entamer les négociations de paix. Les événements de Russie Libau, 3 avril : Il résulte de télégrammes interceptés h Li» bau que les équipages des navires de la flotte de guerre de la Baltique refusent d'exécuter l'ordre de démobilisation. Ils ont protesté à Moscou contre leur désarmement par ies soldats de la Garde Rouge, auxquels ils menacent de résister à main armée. *** Londros, 2 avril : On mande de Pétrograd au Daily News que le capitaine des cosaques Dogawskef s'est rendu. Il ne reste plus, de l'ancien mouvement antibolcheviste parmi les cosaques, que quel--ques petites bandes de cavaliers. La presse bourgeoise publie les commun! * en gros caractères ; de leur côté, les journaux socialistes publient les communiqués alliée et des articles récUçÂs sur ou tea amical pour .TEntftate,

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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