Petites annonces. * ? s t . • la lïgee, fr. 0.50 PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET REDACTION Rrclame aTank lœ aDnoilcc8 . . _ -,.25 , - _ p. SI, Montagne-a.ax-Herbes-F>otagères, EBUJZELhïuS corps du journal ...... — 5.oo Un mois (décembre) .......... > B. bureaux , de 9 à ir heures p^JX DES ANNONCES Faits divers ........ 3.75 Los demandes d'abonnement, sont reçues Nécrologie • • ' 2.50 exclusivement j MORESSEE. DIRECTEUR k CohX Eleveurs — 1.00 par los bureaux et les facteurs des postes ^>om u©» wc^ul° U GUERRE': <353" jour c!3 guorrs Les événements se succèdent en Konmama avec une rapidité foudroyante. Eprouvée a 1 axe* par les rovorS <ju elle avait subis sur 1 A^iU, la preuve aiinoe roumaine n'a pas utJ oapa.tLe op^^i aux troupes vou Falkenhayu, en rn-rche (rets le secteur de l'ivesu, la résistant* tenace tj-u-e nous supposants hier. Les Austro-Allemands ont marché si rapidement vers la voie feri^'o Bucarest-Floesti-Campiua, qu à 15 kilomètres à 1 est de TnrgovisveJ ils ont déjà occupé la ville même de £ loesta (50,000 habitants)., centre du plus importait district pétrolifere roumain et point- die eonoentr-i-tion des lignes de chemin de fer qui ues-îervent Bucarest, Kronstadt, Isvorele, Buzeu et Taudarei. I/'occupation du secteur de Ploesti, et pai suite do la vallée de la. Prahova, coupe a-iu toitmauns, reuom-e-is au uord-oi.es. i© l'i et in secte.ir cb Sinaia (15,000 habitants), leui Ligne de retraite normale : ils son* d.s^r mais obligés de se retirer vers l'e-t, à tra vers la chaîne des monts Bodza, dans der comptions q»ue l'hiver rend difficiles. La perte de Ploesti n'auira sans dout* pfia nrjn plus été sains influença... 1° 81,1 de Bucarest. Déjà menacée di rtre tourné* jar le sudLe>t, où l'armée du Danube tfcx. parvenue à dominer toute la rivo droite de VAr<*e»u», l'a place forte s'e*sf trouvée soudain exposée au danger de 1 être par >c aord. On conçoit dés lors que los Rouan in* n'aient pas tenté de défendre plus /ongtemps leur capitale, qui est tombée à soi» tour aux mains des envahisseurs. Or», peut dire que l'o/Ts. mble dos plus ré-sente» indications parvenues au sujet de la aiarcho dés oj>!rat>ons en Roumanie trahis-*ait l'imminence de la chute die -Bncarost. Elle n'en aura pas moins, a*u point de vue moral, un retentissement considérable. Quant m point de vue militaire, l'occupation de la ligne Bucarest-Plocsti va permettre incontestablement aux armées du fold*marô-Jial von1 Majckenzon d'aippa:» er, sur un( fisc solide, la suite des opérions qu'il jonduit en Valache avec une précision ei me énengie impressionnantes. Pour la JP&izz L'opinion d'Edmond Picard, Le dtoeument qu'on va lire n'émane p&f le la réduction de ,,La 'Belgique'"'- 11» aoUt sst apporté par l'Association i>our la propu ynnde eu faveur du Théâtre Âielgo. Nous ni >royons pas commettre d'indiscrétion en L< publiant!, vu l'intérêt d'actualité qu'il pré ?ente. C'tfït le compte rendu d' une conver nation de Me Edmond Picard avec un légué de l'Association. — K'ous l'étions allé voir, éorit ce dl> légué, pour lui soumettre notre manifeste ia propagHiwIe on faveur du Tluwti© Belge tj& nous avons été doublement heuireuix d< recueillir, par surcroît, son opinion 6ur la guerre. j/'idée d'un théâtre national, que quelques jeutnes auteurs viennent de remettre ce .uni i ère, apparient en toute paternité s 'illustre maître; I>e même quM'itonoud Pi ard fut l'initiateur d'une Maison d'Art où levaient se renoon'rcr tontes les manife^ ïitions de la beauté, die mtoie il jeta 1 s drune littérature dramatique essentiel «ment nationale. Nous ne pouvions otioi-in iucim sujet plus capahlo de nous assurea ^hea *ui un accueil chalenremx. N'ou« avons trouvé Bufcntmdl Picard, fcou»-•otirs va liant, ttmjours âpi e à la lutte, fi îèle à sa» devise : „ïe g«ne I" Sou au itxîe, «v bdlle iutrllicence, sa noble éncnyi< ont i lus d'une fois, rai ef'ot, oeu* ■jni n'osaient, comme lui, regarder le péri >n tice par crauit© de devoir chercher le moyens dy parer. Mais cela, qui est dléj Je lliûpto^e ancienne, nous éoarte un p<x le notre sujat : nous y revenons. 1a uwiu'e parcourri* notre manifeste, 1 trouva, en. toirt< point», conforme à l'idA jjui Lui étAi^ oîière, et ne nous ména^ei point ses fâicitutions 6ur la' forme dans la r^ s voi l *ie lu présenter au prou puJUJic. Nous nous attendi«yna ou plutôt nou« îrai-mions dJorUfn»lre certaines objiections sui 1 op[K>i-tunité d une telle propagande j>endan la guerre; nous ©ûmea la joie de constater ane fo s de i>lu3, que lemaitire voj-ait jus e >vec les yeuix <Hî la conscience ©r. de h ra«on ! Ednmmd tPicardl, animé d un pa h'iotù^n© o.rdan% et sincère dont témoigru k>u<e son couitr-s ne-s»> paie p s le luxe < e ■lots crcuix qui sonnein faux et ne rimen a. H«T'i:rie oo»nvictio«. I'>ien «u cok.tmi e, sos plus grand d^sir serait de nous voir don uor iDi monde une preuve irréfutable d note-e valeur Littéraire et artistique, de nou îiifirmcr i ve*no it Belles pi-r la i en s^o et par l expression, twttJint qne s© soi affimnrv da^vMis fîe atio^'ri^s c©;ux. <p sont t,-oa'iCs »1ore s^irc it r 'e ilai.penu Quand il nous ott remis la feu'lle porar s:i sunia.ture, nous ét ons pins forts* plu déed/'s à marcher de l'avant: 1 âiue de 1 Belgique répondait au plus légitime do ne désir». Sur le point de prendre congé de notr érain^nt comj>atriote. nous lui fîmes ce t <juosi!ou, banale souvent parce qu'on \\ tannée jusqnns et au delà- des cabarets Biaisi qui revotait, en cet*© minute, aupr-c©6 homme qui s'est de tous teui] voué au oalte de la Patrie, une împoitane énorme : — Et la guen-e, Maître, qu'en pensée voa^ ? — La guerre I Jo ne sais pn« si j'o © x»nser enoore, tant e!le me pir^rt inouti nou^trrucuse. Otte Po'ie de carnage», o affreux gaspill.ure de sang, de Mie vi lumaine, me rappelle, à jeu de chose pr * 5e pauvre Mexique on'i 'i^ernand Tort' irtmva, érigé en coutume, un sacri'iee que wben de vies huroaiBeis, et en ins»itnio puisque un oarc on l'on entrctrtriait le *a.heureux destinés ù ci'S <V')Ti;<»monfc3 !. •— Et vos ppn isions, Ma tre ? — Oe vr* Jen?-vo.is prévoir d'ans ce ohno ^rmvftntab'e, ^inon le meurtre haâne.aj ('•hcïwiat on pt ; i le qui o-impromet un pei •us eha/pie jour l'ava^ir 1 J'ai beau r( gardei* autour de moi, chercher une trouée lumineuse dans la, brume opaque et La tumi'e noire des canon*, je ne vois qi.e desCiiao.ro menrcritîs, du san^ç qui coule, des enfants qui souffrent, d©s femmes qui ple retit, de> | riche*»es sociales qui s écroulant. Ah ! c est „de la belle ouvrage", comme on dit. Ils veulent al.er jusqu'au bout?... Sin'-s-lio tie plaidiuiterie 1 Ou e»t-il <xj bout en travers duquel oui a dé£i couché tant de îui-illo nés et do oadîavne» ? L éor.i--e necitj d'o l'Alice lema^no ? Oia ne raye pas du glt>Ui qt.el-S-i que cho«e comme 125 millions dl'liomimes. •lie ôu iVei comprime pas la vie politique, jc© commerciale et industrielle. us- Lt il no se tn>uvo pas, dans le tas do us ceux qui tiennent le glaive levé, un homme u à qui ose dire, qui oao crier : ,,Assez de )ut> moirts ! Assez do néant 1" En d autres ter-)00 mas, je voujJrïiis que quelqu'un paiv-nurût ict l'Europe, comme le Dante parcourait la ra- campft^r.ae flonentine, en criant éij .erdiuimaut : es- „La [diix ! La paix I La paix I" &eu N'esk-co pas la le^on d'impuissance r(»i-proque donuw'e, depuis plrs ce àeix ans, par auix deux grondes de peuples en lutte 1 aix N^efct elle pas sutfisante pour dessiller les i ti yeunc eî eur — Mais que peut être la paix» présente-lor- ment ? ra- — Il est bien difficile d« le penser. ^*e des que la raison <*t le ccrsur indiquent, c'est qu'el'e devra ménîiger los droits do chaque ,ute iiat km iu lté, essayer d établir un éq ni libre hit [«rmo^Mint. à ohacune la libre réaliaaiion de née sa dettimée historique humainement enten-ti.t du©. El.e n<e pourra prétendre .'cfïacomerit d© 'lo personne, à l'écrasement de quiconque. 3Ll_ Il faudra qu'elle comprime los funis-e» ma-i0 mes d impjÉriaaïsme qui étaient devenues la iur prétenUon de plusieurs; qu'elle re.uf^.tee, si lus possible, à empêcher boute- dominaà >n mi-^ litaire excessive tant sur terre que sur mier; qu elle organise une ligue dr>s peup es ni-, sonnable^ contre celui ou ceux qui vou-. (Hr^'ont franchir les bornes prescrites par la . sage-se. — Le moment vous semble-fe-il venu d'en-' trOprem.ire pareille tâche î 'uo — Tout cela paraît encore bien1 dit" f ci le. l"1 Mais que de solutions qui faisaient l'eff et de d© rôves ont pris j)0;n à peu l'appnire ics i1}* do la réaJitè, dès que les diplomates h© «ont rô- assis auitiour de la. table <ivsi ruégooiatlions tie aveo la vtl mté fernie o© faire ces.^er de-j l'il calo.m t^s aPfi<î!is©A et d'arriver à un ré-ul-et tat empieint d'équiié rfciprofpie ! H y a, dans les Coiig'rà-? d© c© genre, une vertu coneduu 5rioo puissmte qui plan© au*-d©s us des dû-Vibérations et qui est riche en imprévu» henreaiix. J\) répète donc : „La paix ! La pois J" Qu'on s'abouche pour aruver à cette » ai* u> n«cewîairw ! Qu'où renoue© à la forfanterie des vict ,'r^s i -i iueçt. ! . Q^i'oa se rende h, l évidene© et qu'il y ait ces fanes ^ coaimg>m;«-s pour cri^r partout, partout, sans nésitation ©t sans crainte : ,,La paix! 'l l" La priix î La paix l " .ne Jf l>aas ce cabinet de travail, tout à la foi3 rre- s^vèro et rôconforWat, où tan'tj >'« gr nd s 'r- nmis'-e ont vu le j - ir, ot'i t>ut p'rîe uo rtfris, de nos gran* s esprits, de nos fiors artistes, de tout oj que la Belgique a connu dk> meilleur et de plus beau, clinque ob;l-n is<e senaHlait applaudir à ces pens es prr.fonn©s lg© ec faire lui s^yirêmo apj>01 à l'humanité en 'do détri-ss^. la Hél.s ! dépnss^ lo seuil, le oa-auii lenniit etfi il nous a bonr fallu com,pirandro qu'on iel- s'égorgeait encore... en <► pt DANS LES BALKANS où es EN ROUMANIE ï ® Borne, 6 dvoembre : ei- La prasse îtmiioiuie annonce que, d'après liïr des bruits qui courent, Le roi de Roumanie ^ aurait, l intention d'abdiquer, en rais^m des graves couflits exietant enti© lui et M. Bra- r,"w tianu, 1© g^iéral Beithelot et l'ambassadeur russe Mas-ioLoff. au- gie Pétixjgradi, 6 décenibre : . us On ni.uid© de Jasey aux ,,Novosti" : éril — D'i.nportail tes nouve.lss ^iaut arrivées les du frotid sud-ouest, un conseil de guerre Uéjù russo roumain a été tern au grand quartier peu gv'jnér-d roumain. Il s'osk s-irt w.t ooompé du complet re^roujpeni .ne île i arm o roumaii e le mesure qui s impose d'urgence. 11 e-t) vrai- dée swnb'able quVle sera Licorporé© dans les _ai effectifs de l'armé© russe. la- On est, g*né raisin eut d'avis que d'impor- uvrf tantea modlifications auront lieu dk.ris le ou© haut commandctmont des trouves ru®so-rouk- surr uunri/o» combattant eu ltoumanie. ant La dernière grande batail'e livrée devant ter, Bucarest a u&j e\traoiiliuairemect,t sangbuite, s,e, oomme aussi celles livrées dans la Do- la broudsclia^ où ce sont surtout les ►Serbes pa- qui ont de nciuvsau subi de très fortes gne pertes." v *,{ Genève, 6 décembre : I^efi .iournauix siisses annoncent que le k>u- Parlement roumain se réuni .ira à Jassy. Les de représentants sont arrivés dsxns cette ville, ous en m^n-e temp que- tes ministres et les oj! hauts fonctionnaires de l'Etat, ainsi que les sont présidents du Sénat et de la Chambre. iu l Pétrograd, 7 décembre : ant ^ ^aut commandement de l'armée russe qu_. a déckiré l'état de sie^e dans les villas de la ' rn ' ^ a*z' Eoslitmi c't TecucLn. I>a po-[inlotion civil© a re^.u ordre de <jui!ter ces 3 locril t'>6. La Moldavie, y compris .l:'ssy et y l^«-u, a été dvo ar.e sson© die guerre* se t© Cologne, 6 décembre : l'a On mande de Copenhague à la ,,Gaz ette ris, fie Pologne" qu© la loCDure dos journaux >r-'-s ru.çse#» rév.'l© l'eiristence de lelations teiidtnes aip8 entre la direction de l'armée niese ©t e©lle ne© do l'arm1© roumaine. Obéissant vraise-n-blablemeut à des or'res supérieuis, les er>- sec- tiques milit«ires de la plupart cVp» grands journaux, tels q»ae le ..Novo e Vremia". la •ey ,,nirvho\vija Wjedomrsii ' et le ,,Ri.ss\oje •ute, -l>vo", reridet t lis Boumains eniv-munes cet resTMousaUes d« leur sort, leur reprochent vie d avoir ouvert les hostilité# sans aucune r s, préparation préalable. rt's — A a;lourd h ni, dn Sert ils, ils expient Cette ino- néjrPijTenoe d'une manière sanglai."ie. Ce n'esi 'ion d'ai'leurs pas seulement an point de vue les Tniiittiiiiî. mais aussi au point de vue ad- !, ministrnftif, qu'ils ont totalement néirlig^ la prôpnra.tion qui s'imposait. Notamment, ils nos n'ont pas pris, dès Le d'bm. de la péri k1© •a-v critinne, les précautions qu'il efit falîu pour peQ mettre en sécurité, en frnips utilo, l»>s im- re- moines stocke de bestiaux, de eérî-ales, de ma. s et de pétrole que leur avait achetas i déjà payas ou [>ariio la QuadruplaLn- 1 ente. Au iisu do suivro 1 exemple dus Klus-^es, qui lorSi de leur retraite en Pologne et eu; Russie oocddJenJtade, ont detruât ts-jut c© qui pouvait (ire cke quelque uUiiiij à l'euiuemi, es Roumuins ont jetw en qjuelque sorte l,s-stooks ©xistûuts à sjs piois et facii.it© de la sorte oousideiublemout la rapudaio de aarcJie ou avant. Dans ces conditions, la oeche (lies trompes russes envoyées à loar •e<x>jrs est devenue tros dift'iede : elles -om ^u effet à lutter conlinuelltnient contre un ennemi qui, maigré les violents combats <lu''on lui livre sans répit, ne donne aucun ai^ue d upuisement." EN GRECE Londres, 6 décembre : A la Chambre des Communes, lord! Crswe ' a déclaré ce qid suit à propos de la Gre-ec : —• Il rt'tsulte d'un t légranuue du ministre de Gr:mc!eHBretagne à Atlitmes -que l'ordre est rétabli jusqu à un certain point. La ' trando de réservistes qui, pour autant qu'on ait- pu l'éiabilir jusqu'à» présenjt, est r3sv»n-' sable des a'taques d.rigces contre les trou-{>cs des Alliés et dos act s de violenco commis contre les vénizélistes, a ^t3 éloignée di'Atbènçjs. La vile et actaellemein!t g&idéo t jmr des troupes grecques régulièies. En attendant qne la situation se soit éclaircie» le ministre de Grande-Bretagne a conseilla aux J sujets britanniqjues de se rendre au| Pip-C, " où ils seront en sûreté." 1 Londres, 6 décembre : Lord Robert Cecil a déclaré à la Chambre des Communes que le gouvernement 1 considérait les troupes véniToéliste® comme 1 (lies soldats volontaires se trouvant au service de l'Entente. Londres, 6 décembre : Le ,,Daily Telegraph" apprend d'Athènes { en date du 8 d<rembre au soir : — Cert 'iis indices montrenJù que l t Gr&eo se prépare à nous Faire la guerre; ede chercher à gagner dn temps pour reen tr | le plus d^irmimes possible qui apiyuiiersnt l; les troupes du feldmaréohal von Mackensen, , que les Grecs at endent sur le front de Mo- ^ nastir. Attaquer en flanc T armée du général 3 Sarrail, tel semble ÔLre le plan du général . Dousmanis. . L© odaie est revènu à Athènes; ■boute-fois, par mesure de prudence, les mi,libres . de l'Enter,^ ont conseillé à leurs nationau? s ce se retirer au Pirée. , Paris, 6 décembre : On mande d'Athènes : Sur le conseil dep. consuls français, leurs ^ nationaux ont quitta la .; 'ee. En t?rovinCo, s le noiu>ire des volontaires rr^nali^t s ci-oit , rayvi 'ement. L'armée s'augmente de tous les 1 réservistes incorporés. L'information" apprend de Londres que le transport de ThcssaHe vers le sud d% la s Grèce des 3© et 4e corps d'armée grecs est s décidé. 3 SUR MER Cologne, 6 décembre : M. Lomnann, président de la Deutsche t Ozean-lieedeiei, a commuakiue la noue 6ui-i vante à la ,,Gaz©tt© c© Cologne" au sujet du sous-mariu marchand ,,Br©men" : — Les noml>renscs demandes que les journaux et notre compagnie reçoivent à propos du „Bremen" montrent avec quello sympathie tous les milieux aUem^indB suivent [a marche do nos sous-mari us marchands. Nos ennemis ne témoignent pas moins d int'r i — quoi qu'il ne soit pas de m<me nature 3 — à nos submersible-'' et, comme nous n© 3 publions aucune îufoimation à leur sujet, 5 la presse de l'Enîente imprime las nouvelles les plus fantaisistes. Tantôt, le ,,Bre- L" inen'' a été toi^iHJ au large des côte-- américaines, tantôt il a été capturé et est exhibé à Douvres. Toiute3 ces informations sont fausses d'un l>out à l'autre et n'ont ^ d'antre but que de chercher ïi nous faire rompre notre silence ; ces tentatives continueront à rester vaine®. Qu'il me suffis© do dire à mes concitoyens que ta Deutsche Ozean-*R©edeiei, étant) dloniié l'état de guerre nie publie qu'une seule information : l'arrivée des sous-marins aU)X Etats-Ui'is et leur rentré© ©n Allemagne. Toutes les autres nouvel'es qui e paraissent dans les j xurnaux n'émanent i>as _ de nous. Je ne doute pas que tout bon Allemand! comprendra notre attitude et ne 4 s'étonnera pns que nous ne démentons pas s même les bruits les plus étranges que nos em-.emis mutent en circulation." 5 Dieppe, G décembre : s A la faveur d lin épa!S brouillard, le contre-torpilleur ,,Yatagan" est) entré en collision avov un vapeur de transport anglais e et a coulé. L© ,,Yatagan'' avait pour prin-^ ci pale mission de donner la chasse aux souii-marins allemands. h Londres, 7 décembre : s On mande de Lisbonne à l'Agence Reu-ter : — Au cours de la première attique de 3 soii^-marins allemandB contre Funchal, l'un 0 d'entre eux a lancé 50 obus sur la ville, Un obus touchant un navire a tué 6 Por-s tugais. Les Iwitteries de la côte ont ouvert t un violent feu et ont mis le sous-marin en fuite. Stockholm, 7 d'eembre : Au cours des dernières semaines!, 1G va-x peurs transportant des munitions en Ru^io s ont et.s coulés au nord de la mer dos Gla- 0 ces par des sous-marins allemands. Londres, 7 décembre : L'Agoue© Reuter apprend de TAsIhonne : s —l-©5 jourruaux signalent au joterd hui uns nouvelle aftwpie de M>u.^-marins ennemis ® contre Funchal. T.es détails manquent. . Le premier bombardement a étJ prirticu- 1 librement dirigé courre la station anglaise lG du câble sous-marin et contre d'autres édi- fieivs pablios. D'apnVs des informations do :u Madère. ÎU personnes ont été tirées, parmi M lesquel.es quelques marins portugais. 0 Les 6ous-marins ont bombcirlé la côte penniant deux heures; les dégâts sont peu 1 importants. s e Ixmrtres, G décembre» : r Llovds annonce (jue, d'après un bruit non u confirmé, le vapeur norvégien, .jUarold" au- le rait été coulé. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 6 décembre. — Officiel : Bucarest est pris. Pour célébrer cette victoire, t>. M. l'Empereur a ordonne que, c<; joui' m^me, on tire des salves, jjavojsc t i iasî^ soiuier les cloches des églises en Prusse eb en Alsace-Lorraine. • * • Berlin, 7 décembre. — Officiel d'hier soir: [Bucarest et Ploesti sont pris. * * * Berlim, 7 décembre. — Officiel decemidii: i Théétre de la guerre à l50uesfi. Armées du prince-héritier allemand : Sur la rive ouest de la Meuse, après une préparation d artillerie, ces dt tachements iif i 1 régiment d infanterie 'westphalien n" 15 ont 1 p autre duu6 les tranchées françaises éta-^ blic.s près de la hauteur 304, au sud est do Malonoourt — hauteur maintes îbis signaLte au cours des conduis livrés pe-'danU l été 5 ileru:er — et ont occupé le sommet de ectto ' hauteur. Omrç o.ficiers et 1(J0 hommes ont . ctrj faits pi-i.sonii.cis. ' Apr«. une attaque qui les a amenées dlu;s les lignes ennemies établies sur lo Mort-' Hoiinme, nos troupes ont ramone 11 prisonniers.Théâtre d© la guerre à l'Est. * Armées du feldmaréchal prince Léopold , de Bavière î 1 A l'ouest do Luok, sur I^S3» <?cs ^ tachements allemands et austro-hongrois ont [H^nétré dans un poste russe de campagne. L^ 40 hommes qui 1 occupaient ont été faits ' prisonniers. Pendant la nu t, nous nous sommes maintenus dans cette position, inal-gré les. cinq attaques prononcées par 1 en/-' uomi. - A l'ouest do Zaloczc et de Tarnopol, nos 1 patrouilles se sont emparées de ceruiini^s ' parties des lignes russes; elles ont ramené j i)0 prisonniers d'un côté et 20 de l'autre. 1 I ront du général-colonel archiduc Joseph : Dans les forêts des Carpathes est dans les mon cannes-frontières do la Moldavie, oanon-; lue les augmentant d inteusiié par intermit-^ ten'X) et engagements entre avanupos &s, ojii s© sonit. transfoimés en attaques russes au nord de Dorna-Vatra et de la vaille© do TiotosuL; ces attaques ont été repoussies. s rmées du feldmaréchal vou Mackensen : ? >03 9uccès écrasants ont co-ronné hier t les efforts et los combats au cours de>-s quels les troupes do la IXe armée et de rarmée du Danube, dirigées vers un but c pr cas par le PeUdmaréolial voiu Macxeuse l, î ont terrassé leur enj.eui roumain et les t renforts russes qu'il a reçus, en lui portant d©s couj s rapidis. .^os chefs et leurs troupes ont re;u la recD<m *t>©iiso du vainqueur. Bucarest — la capitale du pays qui est en ce mom©nt la detaière victimo de la poli.i pie de l'Entente — Plvsti, Camri.ia ob Sinaia, sont ea a noiî© pouvoir. L ennemi vaincu est en re-. traite sur tout le front. L'élan et la volonté : tenace d© vaincre ont permis à nos tronjes marohant toujours de l'avant de surmonter . les efforts qui leur sont demandés sans re-s, laohe- A côtô des forces principal s alle-. mandtes, les vaillantes troupes austrf*-h<m-groisos, bulj?arefi et ot'omanes ont bri'laui-s mont accompli Icut tâche. -?.a IXe arm^ signale, pour la journée d'hi<T, 106 officiers et 9,100 &ddats conirnu q prisonniers. ^ *" Las opéi-ations et les coml>afcs continuent. Front macédonien. Près de Trnava, à l'est do la C/erna, 1© régiment d infanterie des Masure n° 14<3, qui a tait ses preares, et des comjjagnif s bul-1 gares ont rejeté log Serbes hors de la po-tj sition dlans laqnel',e ils s'émient nichrs avant-hier; 6 officiers et; 50 hommes ont étô faits prisonniers. Dans l'affaissement de la Strouma, le feu l" de dvfenso bu Lare a fait refluer des d ta- I ch'.ments anglais qui tefitaienb d'approc4i<ir '' d<; nos position» au su<J-oue^t et au sudr est de Seres. Berlin, 7 décembre : Le 5 décembre, à 10 h. 30 du smntin, ~ le capitaine d'état-major l>ange a été en-: vo' é à Bucarest en quai t de par en; oa-*3' taire; il était porteur d une lettre du told-maréehal von Maokmsctn demandant au commandant de BucareV la rold'.tion d'Lu for-terasse. Un© antre lettre annonçait au coin-i- mandant) que le feu serait ouvert contre la - forerez au cas où l© parlementaire no s reviendrait pas dans les lignes allemandes i- endéons les vingvquatre heures. x i_^e capitaine 1 re».m sur la lkn© d©r, avant-portes roumains par un général et conduit à Bucarest en au'<miobiile, les veux bandés, est rentré le 0 d-cembre au k" ma-in, avant L expiration du délai fixé. La l'.'fre du feldmaréchal von Mackensen c a été refusé© j>ar le oommandant de l'armée II roumaine du Danube, qui a fait remar-D ior «pie '' ,,Bucarest n'est 1111© îortere^sie, mas " une ville ouverte et n'a ni forts armés, ni '' 1 ro\ii>efl destinées à les défendre et, q-.i au u surplus, il n'y avait 11; gouverneur, ni commandant dans la place". l.e oipitBiine Lufloc© a Fiit rosso-r'ir lo ^ caractère' d© Bucarest, comin© rorteress© et a , tait retruirquer que la réi>oaGo évasiv© du commandant dje l'armée rouc.l o du La.-!*ilve n'empiteher lit p<as les opérations alle-munil©^ di? suivre leur coure. • je G décembre, au matin, des parù-s du corfis de la cavalerie von vC'mv t>nv ?«■ F(Mt q em;mrées d'un for» sur lo fr >nt. se, tentri-v. g na' ; des détîwcAiemenfe? «lu 54e o r(s d année ont suivi et ont occupé la ligne des forts depuis Chiajn» (fruit occidental) jusqu'à " Ud.il e (front sejttfi t.rtimnl). L infanterie ennemie a opposé une r^sis-tance qui a étô rapidement br-'sé©. Déboo-^ chant du front méridional, des ]>arties de 11 l'armée du Danube ont pénétné dans la ville y>ar la cedntt.ire des forts; elles n'ont pas rencontré de résistance. Les trou| «*« 11 pénétrant h Bucarest ont ét^ reçues avt« et?-'bousia,««Tne m couvertes de f'eurs. f.e fehhnaréchal von Maokensen 8'(xt n rendu en aut«flnol>ile devant le château î- rovai. où il a été sn.livé par la population, qui lui a offert dws gerbe© de ftturs. ^ Vian ne, 7 d^cemsjre. —* Ofiiciel d hie Fr-nt de l'Est. l>> Front dos aimées du fcldmarechal-géuéra. ce von- Mackoasen' : et A 1 ouest de l'embouchure do l'Arge^ul en l'a.rnno du DanuiLo a repoussé dLS aiui^. e russes. A/u s d de Bucarest, e.le a délogé 1 etai ixaii dos localit.'s situées sur la ri^e dri>it( r: de la. rivière. l'a-;.s leur m.ircnj vic.0110. Los fore s austro-Hongroises et al em n. e ccimniiiind'es par lo gênerai voai Falkeniiia. : lii: s'a.piproCihenti d© Li voie ferréj. coniluas-n do bucarest à Camptna par Ploes i. F.-i sant une pointe dtons La darection1 du moi-lés tro.sjxis aui>tro^hongrois<s ont cul but 1 enrefui prê#s de iSinaia et occupé cote le (j., caîiié. )Ul Dtiiiiî la Valachie (coidentale, le détache ul ment d^attnque ou colonel von "hi^ivov tra ^ quamt sans relâch© les trouées roumaine couples «lu. gros de leur arme©, a atteint 1 ? ccMi,rs inférieur de l'Ait. Jle Ula nouveau aomUit s't'taut enpaiïé e tta o^t endroit^ n:>us avons tait prisonnieis 2 off iciel^ et 1,G< o h»>n tn©s et capturé 4 et noms et 3 mitrailleuse». I's Front des armée» du colonel-général ai 1^" cJiiduc Josepti : Dans la vallée de la Baszjiia et au iiorc ouest d© Sosme'io, nous avons atrar-li''1 d in portants points d appui aux R/ouimai s, qu >ld d»ins c© c >nibafc, ont perdu 150 hommes deox mitrj.'llcusjes et du matériel de gi «r-( Au nord";>uest clo Suilta, une vigonireus j.ut attaque russe noais a obligés à nousropoi 11e. t<VI' snlr deiiDci ime ligne préparée à u kilomètre à l'ouest. >us Da;.s la r'- im de la L/udova et) an norc a[_ oucs't du défilé des Tartares, toutes les a ^ taques russes ont échoue. Le 3 d'ceml-.rtj, une ©sea.drillo d'avior los austro-hongirais a bondxardé les baraqu. monts de Ci-^gi. Plusieurs cour- s ont p'ri* ^ Notre escadrille est rentrée indemne. Front des arrives du feldmaréchal gén-rJ prince Léopobl do Bavière : k • Pas d'événements particuliers à signala Fronts italirn et du Sud-Est. lit- Rien d'important à signaler. rijii Sur mer. au Dans) la nuit du 4 aui 5 décembre, ui de d© nos escadrilles dJhydroplanes a, avec u s- succès marqué, luice des boni l es db gr» j, . cainu-e sur Jti-, objectifs miLtaiivis ce Moi feileone. En dipit da feu violent auiqu» Jei ils furent expos-,sf tous nos appareils sa et" lentrés indemuess. de e ^ut Consfcuitinople, 5 décembre. — (Xficiel c 3. grand quartier général : Sur les fronts de Peise ejj dti Caucas 111 aucun événe*m©nt imporfcint. Un biplan ai , glais a été descendu par notre feu sur 1 li toral de Syrie, près do liiemié. 1 ^5 pilo , et 1 observateur ont été faits prisonniers. aous avons esnpecne un ui i.arp ei eat 1 tenté par l'ennemi près d'Aiuiba. ainsi que I ® sa tenuitivo d arborer lo drapeau tran.uis l'~ sur la côte du golfe d'Akaba. Nous nous ^ 111 ' sommes emparis du diajjen.il-. Nous co ti- ^ ''<:S uuons d'avjyicer (Cans la direction do Tenbu ( lt0r et vers le Ileisehas. ^Cv Le nom!Te drs prisonniers et lo butin capturé par celles de nos- tro-ipes qui ont ^ i lis (>irt à ht .grande bataille livr« s sur Jai~ les bor.fe de l'Argesul, au nord du Danube, s© montent «à GO officiers!, ?,,& 0 houv ^ n mes et 3 batoïrios de camjvigïïie conij 1 te-mu inenj armées,. NV> sont pas compris dai s <•© ^ nomVe les 11 canons mentionné» dans notre 11 communiqué d'iiier. ♦ * j | i-v OoB Stantiao})l?i, G décembre. — Onic '^ui dl.i grand qiuirtier gén^rail : ral. Sur le front du Caucase, à noire ai e j po- pftoicfho, uaie de nos eomjxvgni es a rejjoussé [\r-e avec suce s une attaque prononcée par trui3 Q11t ocmpagniiios ennemies. x Sur les aiiir»s fronts, pas d'événements ^ feu, imix)rtants à signaler, ta- • ^ Communiqués des armée* alliées Pïiris, 6 dv'oeaubro.— OfHoiel do 3 heures: N ait t-ajis iuo.ùout. lîina à sigualcr. Paris, G dljccuibtco. — OlTici.l dki ®"" U heares : 1 i . 6ur la fror.t do la Somme, lute d'artil- s " leTio assez vive de part et d'autre daiis la. 1 .™n" région d« liouchavemies. r lin Cfaa'H|>4sue, nuti e artillerie a pris Suus ' >n|> son fju et dmwrflâ un (U-tichesuent ennemi 1 au noril-e«t dj Fondiinc-eu-Doramia. I ,no 9ur la rive gauctUj de la Meus«, l'en- I ' iittni, aprAs une intense préparation d ar- ! ULlurie, a atttuiujà, à 8 h. 30, le saillant de < ""r"' nos lignée sur lea pentes e-rt de la côte < , '-W4. Accueilli piir un feu violent tlei mi- i trailléuses, l'ennsni n'a pu prendre piud au que ckins quel lues élémen.s avauers. ^ ^ Puiri», S a'cembre. — Olficicl do l'arabe ulte d'Orient : 1U" Au cour» de la journée, les troupes la s franco-*o:-ties ont rSailisé do nonvenus pro-ni très au nord dw Paralovo et fait 1-5 pri- ' 'ar sonnier». nl Lu»te violente d'artillerie dans la région 1 au nord do ilonnstir. 10 . * . { 1 " Londres, 5 décembre. — Orftciel du soir : ,lu L/arttiiieiie ennem e a vielemmont b>m-\\x' Imrdé nos posi.ion» établies dans les régions I 'e Lois <t d'Y près. Nos batteries ont r.>- ' l»oudu ©fficacsmeiLt à ce f«u pendant la ! 0 it J0lJrn<ie* ri u L'ennemi a bomliardé par intermittence [ les deux rivs6 de l'Ancre. )rt. Activité fru«neus« des forces aériennes \ in'à briUftnni(]w««. Hier, une de nos e-**idriU s | > hyd'ronvions a au à soutenir de nombreux si*, oombcits; elle a d truit 2 apj^rei's ennemis s mu- 't a forcé 7 autres avions allemands à at- 1 de terrir. Un appareil brilanniqne n^est pas i la rentré. , ♦ i °nt' * * , Jl *. 1 <*« TyyirVes 6 déeembi^e. — Officiel d© 1 a-vi« prè#»^nili : 1 Idon d important à signaler pendant la 'o<t nuit, sauf de violents bombardements du | efin Re^tcvr do l'Ancre par l'artillerie aile- ' on. mande. 1 •• Pétregradl, G décembre. — Officiel An ^raud étit major gluéral : Au sud/e.t de Pouia-jany, n>n ^Qlnire',r9 ont art,taxjaé des poste» de campa,£i.c ennemis j/rès du village d© Konjiuka ci oui fait d.a jjriisk i?iniew5. yur la Jtisir t hi, n« s ^e airej rs leT ont ©.'îtrq^ris des raids dans la ré^i >n du vii1af.o do Stary L.se.z et les ont riustsis. • •al Dans I©s fot'Cts dss Cai-patii.es, nos uoa-pes ont occupé une hauteur sit u es à ir»*is ul, vcrûtes au sud d© Jablonica, uutis ol es oal C;i dà lovacuer plus tird sous le l'an dune violante cîwnonniid© eniaeinie. sni- Sur Ui fronti.re de la Transylvanie, dans ito 'es vall+'es de Trotus, d© Sulta, d© Szesi-»e miach, d'Uza et de Doftiaua, les combats 0 ' continuent,. i'..ii En Valachie, les attaques ennemies conh tiiruent. L'eninenni a obteriu des s^cc -s dans 1 la directiiwi de Targovisteû et de llxsi et rli dans la réuion de Ciocanesci, sur la voie uU- ferrée 7itu-BucareSt ; les Routmains ont dù *°* j battre en: retraite» leur fxHint ayant été h [>eroé. ' 0 Sur les autres secteurs dn front, les ai. tiques ennemies ont ét/"- repoussées. ^ raaEBwcsnraMsa—g»t—aawa—a—aaaa—— LA CRISE ™ MINISTERIELLE EN ANGLETERRE ca- Ixmdres, 6 décembre : ar- L'Age-'c© Keuier annonce que M. Bonus Lw a refus' de constituer le nouveau ca-rr(j binet. Ce refus ne modifie nullement son at-im titude, étant donné qu il a toujours été d.s«-lui, I>os® ^ eellaborer avec un cl.ej qui a des l0S vues coid'ormos aux sienaies; mais il ne ..■0 d'-sire pas prendre la direction du gouiver-usc nement. t ,or_ On s'attend à ce que M. IJoyd George U.U soit ol large d© la formation du cabinet; il est possible qu il refus© aussi cet,© mis-rrd- sioni, à moins qu'il n© se soute sutfisain-at,. mont appuyé à la Chambre des Communes. Certains pensent, en consr queute, qu il n'est ors pas improbable que M. Asquith. rest© au lu©. i>ouvoir. rte. On finnoiice encore qu© le Roi a mandé M. Lloyd George et n'a {^is réussi à 1q ral ,^:,nva'1 Crè de former le nouveau ministère. Le souverain a aussi fait a^eler au Pa-, lais e,© Liuokinghani toms les minier s, ne CT* a exigeant rien j»our arriver à un compromis, « * * Londres, G dK'cembre : La, ,,Westminster Gazett" ai^rond qnfl M. Bonar l^iw a refusé co constituer la ,mo nouveau calnnot, étant donaié qu il ne se ' un sent pas de taille à assumer cet'i© nespon* 'Tl!S sabilité. on- 9 me l * ^ 1 ' Londres, 8 décembre : ' Sur le Cous© l de M. Bonar Law, lo Ro? a prié M. Lio,d George de constituer le , t nouveau cabinet. M. Lloyd George a aix ' J <'c; tr'v et s efù'ioera de former un uiiuiistere national. * an,. * ' Londres, 6 décembre : L'Agenc© lloiter aiuionce nue îte Roi a . 0 .ordiommé la ré>u<iû>fi du con£:il des puniistre3 ê at 1101,1 0ct aPr,"s m*li- (lu0 Ijondie?, G d^oem'a-e : L/,,Evenin<g s^ualurd'" estime et;•© d'©3 01fls é'ectioms geierdes s«ont nécessaires pont / i V*>udre la crise. Etant donne la composi-^1 tion actnplle de la Chambre des Commu-.- t es, il e-t impossible qu'un cabinet qui n'a l^ts M. As<juit.'i à sa ut© puisse être -viab-e. R'11* * * y lx>ndrcs, G décembre : l~ Le oollalxnateur p;irlerm en taire du Daily; * N'ews" assi ro «T'ie il. Lloyd George n'a |»as de parti déni re lui. Ou réussirait, il ' <0 « H vrai, h persuader quelques libéraux, qui n'»«oupent jkis e-;coio de fonctions gouv» r-nomentaies et qui symp«thi*ent avec M. ; . ^ Llayd George, de } rendre un ijortefeunlle ' ® dans lj nouveau cabinet, mais on no croit .. [vas «à la possilvilité d'une nouvelle coalition. ,g. Qoique ses d.wjjositiciTS ne se s«i ait pa«5 ris "ottaue.it dessines, le p&i<i ouvjier paen-^ dra une attitude hostiio vis-à-\ i6 d un gou»-e.,t3 vernemeni à la tête duquel se trouverai M. Lloycj George. m * • [/onores, G d^oemlire: 03 I^e ,.Daily Chroni«lo', annonce qne des délibérations ont eu lieu entre MM. Lloyd es: troorge, Cars<iti et les chers du pnni irlatc* dais. Désirajit r<is«xid!re la q: es i m ir^n* daise, M. Carson a déposé un pro.et de ^ eonsliit.ii tion d'un parlement rwi.tioiK:! jioue toute l'Irlande, dans lopiel l s protestiwits rtil- serai«it repr'-^eniés en proportion do leur j la nombre. L'IJlsrer y serait oompris |iour la durée de tr"^i» anrs. il. Care<«i pose une ?uus 'iiiestioci, c'e-t (>ue les nationalistes se ral-emi lieront à l'introduction du service oilu;a-toire en Irlande. ~i cela se réalisait, il est 'en- probable que quelques nationalistes seraient : ar- prêts à soutenir un gouvernement ^ la tète it d© 'nqael s© trouverait M. Lloyd George et côte dans lequol M. Carson jeperait uu rôU mi- important. piud «y ^ DÉPÊCHES DIVERSES mes Londres, G décembre : [)ro- Dans un éditorial, le „Daily Té•leg^apll,, pri- écrit : — Les discussions au Reiehstag et les rion opérations m.litaircs de nos ennemis témod-gueut d une mani re saisissante de 1 énergie et clo la d'ciMon allemand^. F.n Itoumanie, ir : vtvn Falkenhayn et ses oo<lègu©a progrès». »mi- ont i o.oreblemcnit et, à Berlin, le chaace-ions lier do l Empire profite du jour de son an» re- riivei-siire ]">ur prononcer un discours en-Ui flammé et 'pour adresser im appel Onergv ■ lue à pes compatriotes. 11 a justifié son ence pr«vet de loi pur le service auxiliaire patriotique J**r ih>s considérations que nous a nés itou vous fa.ire nôtres aussi bien qiu© la po-iil,s pnlation allemande.'^ -eux l^e ,,Daily Te esrapli" cite ensuite plu-îinis sieurs phrases dn discours du chancelier ei at- die qu'il contient un jiassage qui doitl atti-pas rer l'attention de l'Anc'let«.rr9. Nous aussi, coutii^ne t-il, nous nous trouvons devait une crise qui (Vnnande Va- d'urgence la mise en eeuvre de toutes nioe ressources et d© toute rotre énergie. Nous ]a avons le devnii de fa\r«v comjw6?idre notre du poj pin tion qu'il ne suffit |;as du courage aile- *<*■ 1 de nos soldats, mais qu'il faut encore qu'el-e fasse tout ce qui «*t «n son pou- rr.v» non;: >^u't.iu<la ▼ alQt 1 UCUr>| (1© Vendredi 8 Décembre 1916 JOURNAL, QUOTIDIEN — He Numéro : lO Centimes ' -T« ir ,.T ^ i il U.M- MmmJM 3" Année. LliiJIâ.LLJglL»'— ' V _ N° 74-4.

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