La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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02 October 1917
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s.n. 1917, 02 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v40js9jv0x/
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ü M WTIIfüW WJHlW¥1f^ liM fSllfllMtalalsSCiffli PRIX OES ftBON NEM ENT9 3 mois (octob., novein!»., décemb.), tr. 11.4-0; 2 mois (oct., uov.), ir. T.60; 1 moi3 (oct.), ir. 3.80. der/iandtt i'abonnement tont revues ixctusi-pai let buitaux et les facteurs des postes. — tcs réclamatiom concernant les abonnements doivent <3trs idvessêsA sxclustoemcnt aux bureaux de posle* *DtëlNISTRATlGfl ET RÉ0ACT1ÜN. Hl, fSortlaEHe-aujt-Kerbss.Fotagèrcs, öru*9«5es. PRIX DES ANNONCES A PARTIR DU I" OCTOBRE Petiies annonces, la ligne, tr. 0.75. — Rdclatnc* avanl les annonces, la ligne, !r. 1.75. — Cc» pa du journal, la ligne, Ir. 7.50.— Faits divers, la ligne» fr. ö.OÓ. — Nécrologie, la ügne, Ir. 3.50. — Coi/1 des Eleveurs, la ligne, fr. 1.50. Bursaux de 9 a 17 heurs3. DSreetioa et Adainistratiosi": g? t/An1"-" J03. r.lOFÏESSÉE, DISECTEUH p r ƒ% g s f f* r-3 LA Jidtnnt 1,1569 jout* da guerra Kien k signaler. La siiaalioii jugée par ua général francais La nouvelle altenaive entreprLe par 1'Entente *ur le front Ouest donne un int-iv-t tont parti. «fuJiej aux ódnsiü» T^tions émises sur la situatvot militaire par 1® g^'n^ral francais Pcrp^n, q,ui 'ai' autordté eni matijve ti'aniCLrie. Danö ces consi djti-a tlon», le g-'iK r;J di-"cl:tre que pour entrevoi] <H-o ciionce de viccoire, les foreos tota'lcs don' di': j.oSü i ussaillaut doivent dépasecr lo triplo des forifl du d^enSeuT, ct que cette taciiq,ue u< guerre oauseru a 1'agre-seur au moins lo doub-i des portos qu'il pcnirrait iailiger k renznumi. Ce-itabli-, le gê.n ral Perpdn dcfinit cornixe suit « iitiiation an front Ouest : — Lc3 effeetiiS dont disposent les Allies su: ce front ne .i paifiaat pas 2 milHons d'hommes jandis que l'.s Allemande peutvenA y meftffö ei ligHK 1 milliotn de ctciibattante. Dfens lts cir coa-tances 1^3 plus favorabiis, nous nous ; trouvons don© dans la propoi'iion do deux con tro uu. A moius d'une chanciq ton te spselal« ootr« attaque no peut dons y devenir victorienee Pour lever eet te proportion k trois coniT© nn,i laudivit que no» eff^ctifa soient renfore'a par ui fflillLou d Anglaia ou dl'Aan-'Ticain's, ce qui n pourrait avoix lieu avnnt un an. Ihirant oe ?o-P! do teuipe, nos Lronts voleiit leurs ettectita dviui au--r d'uii certaiu nojnbxè ci'unitïs, tanuis que ki t£l. cüö afitiuuaiik.'e ea eont tMUgimel^téa d'autajnt Nuus toumons donc ici dans uu ccrclo viclenx.: 1-e g'ji ral Perpin, cór.tamant son exposé, re co:uialb q^jp PartüHerüel lonnde k longue portó n'a pas eucore r^pontfu è. li'aftento notaninuen eclle ('<e di'truire lea positiona enpernie^. Ti'èe in t'TeSsanites, k c© sujet, Eoaat les cciuiBdono«a ie cueillies par le g<Sivral PerpiQ auprès dun cüuj mandant t'.e baiterie "Iranï.iaifi, qui e'enor^lneüli de vingt mois die service. I^e g^onixal fait éta du cea diclaxationa pour Justifier sa mauière d «voir i —> Pour detruire un mètre de tranch»e, dit-ü ii [aut 100 obus (du eallbre U5.Ö). Chaqju« cou: tiró par uu canon do ce cfliibT*) rovient 200 Iraar». Pour d'truire le3 quatre liguea d défease ainsl que le3 vingt kiloinêtrcs tran elirjea qui! -s'échelonbenjt sur un tijont die cix quante LilotauWre», LI faudrait 40 millions d obut représentant une valeftir de 10 millüirds de Iran<t Pour la fabrdoatiom ce ces 40 mllt'ior.3 d'obut U faaidrait aocaparecr touiie la jxroiduction _moi diale de 1'acisr cJui-aut dix jours et ut* millio d'ouvriei'3 y travaüleraietnt pendant deux ar.; C'e-t li una injposslbilitó mali iridlle, ii cóté d laqucll© il faut plaeer l'impoasibllité^ militaire d tirer, cn, un seul jour.- 40 milSions do ootups car oUo n/festsitercit la pK'S^nce da 40,000 a none, tirant chacun 1,000 obus, soit un c&no par m tre courant. > AnBfcsi le g-'-nriral coneetiljle riT vlveToemt 1 cn ploi (ie m:.t riel 16;:er pour détruire '<-s joSiiicm enanomies ©i faciliter la t&ehe do 1'infantorie. Dans le3 < Basltx Nacbo-i -htea >, 'e oolonel Kp cofnmuentft en ces terrpes 1 expotó dm gcn<T£ Per pin : — Cea conti! d^ratione appellent la e«»no!t'sio qu'il e-t impossible pour lie m«T.«nt aux aj m<'es alli e> de lorcpr la r'Blstance allemande bu le terrain de^ optVaitdans h I'Ouest. L.rs Pui! sainces cevtralee ont démoutré k suffisanco, dan cc« dernierfi mois, qu'a cötó de 'a gv-erra dtter aivo, qnils out inaugure sur >e 'roivt Cueel ils soi.t a mcinie de iirocóder & des oriensives -u le front de l'-Es*. Cq faisant, 'He ont «lAmontr qiu/'d eói'1 <'s" foir<e° quq ncoeBsw leur d'-fea: sive, ils dt"-posent toujours de réserves pour d^ elancbgr une otfeisive. ll fai^ y ajouter le* r-suliats de la guerre sous-mar'me.qui ne hont cert< pas è. dOdaigmer. Voili ce cjue nous savons; < quo nous igoioxcaifl, c'o^t la foreo de r-sistme da-it clspiosont oncore en ca mönient les Ijelpr. rai;t3, et c'est asswr'ttruent eelt® forc0 tui dócider fiinaJorcent du sort de la gucjire. > . Pour- justifier sou ^opiniton, a tavoin que d< puis aoi;t 1J14, les Alleiuands ont cu dcvai eux des foj-ces sup^irienres eu noonbre, 1© oc loricl Egli cite des obiffres : — Lea Franjais dispoaaient dtans les premie: combat^ de 43 1/2 divlsiona a<7ti%ie3, 1 dlvisSol jnarcpaiues, B X'2 dfvisions colonialcs, div eiona i.o r'sorve soit un total d© 74! aiJvisdoni auxiqn'olke il fa«ut queore ajauter les qbaBtfeutr ei d'auti'ea unltcs. II y a'vait en outre, 4 div aions anglaiseö, 20 brigades belgce, qui n.'étai pas compléte®, ne sont portées en compte qu pour 8 davtóionsL Les Ailli^s daspoöaien1». dk>n( en aout 1914i, 8ur le front Ouest, do 86 div: iorus, taut en rv'y .oowiptant pas l'a^/e du g< a-^ral d'Amade, composéo unlquement de divisdooi territoriales. Or, d'apirès les c^imatione fier ?ai.ces,- qui ont plutöt de? tondancea k majoircr le effociifs eamemis, les Allemands ne dlïposanerüt e France, a cett© époque, que de 40 carpa d'ai m/'e soit 80 divisdons. > E»(Pore, d'après restajmatJoni dlu ooloirj^l ' Egli ces cbiffres dèpasscni la r 'aiité. Les Alli's n'oi pu utilieer leur suprematie en nombrc, pare qu'ils ont trop éparpillé leurs for'es, notaraanör dans 1'Alsaco. Les Russ©s d»ailleurs onit conmni la in era e faule et nj'ont pu tirer auic^a avai lage d© leurs masses. Lo colonel Egli eonclut : —■ Los- consid):ration8 èinisss per la góinéra Perpin suffisent pour detruire la legende pftpandte' depuls 1315, quo sous les coujps des offqnsivc des AüUi'S, 1'armée allemande d'effritd tous le Jonrs uu peu plus. > LE TAPE E7 LA <PAI)\ Turin, 30 septembre : Ou mande de Rome au ,,Popoio' dflta lia" que lo Saint-Siège a fait piarvenir d'e copies de la r6i>onse des Puissance» Cein trales aux Alliéai pan la Toie diplomatique * * * Zuxioh, 3Q septembre : Les „Neue Ziu-cher N,aollrioll{en?, anaion cent que M. Ador, conseiller fédéral, che du département politique, a dóolaré qtue 1 Conséil f^Jèral n'cstimait pas qpportm d'appuyer par une démarche offioi'lle Hn terrvention du Pape en faveur de la ppix Toule'ois, au nom dju Conseil fédCral M. Adt»r souhaite axdeanmont que les ef forts du Sainb-Père soient couronn^s d succès. e « * Berne, 30 sep*embro i Ou écrit de Rome aux journaus suisse; que M. Alesandre I^ssakowslci, le nouve ainbcssadiour de Russie aupjrès du Saint Siè(g«, est arrivó dans la Yille Ejternelle Dans quelques jours, il préseaitera ses let tres de créaince au Papa. Les évépemeiits de Eassi^ Paris', Ier octobr^e : Du ^Journal" s — Lji I'Tance a cess^ s^s livraisons d) muni-tions ^ laRussie, ètant donné que pa] suite de la perturbation qui existe dans let transports, le matérie! «xpédió ne peut êtn ni dóebarg^ i Arkhangel ni envoyó a- l ia férieur du pays. ♦ * Berlm, Ier octobre i Le bruit court que la flot'e de la N'oire, au'on croyait en ces derniers tempï restóe fidéle & M. Kerenski, aurait marqué sa trés nette infcention de passer h l'oi^po-Bition.* * * Pétrograd, le^ ootobrö : Du journal militaire itissc ,.Armio ] Hor : — Les marins de la flotte do la Baltïqu* ent d^idé de hisser ]q drapeau rouge sui tous les naftres de guerre et eur toutö* les for'ilica/.iona de la o6te jusqu'au momen' leg ^ ouvriers et lea soldats &sront au pou Toir; ils ont exigfl, ®n outrd, que 1« giou —- - - veménaent provisoire n%ocie un armistice iminédiat sur tous les fronts. # v <• Pctro^rad, ler ocfobre : 0n mande de Pétrograd au ,,Ma-tin" et au ^Journal" : — Le Soviet de Pétrograd a Qxigé, au cours d'une séance passablement orageuEe d!u Gongrès d/^inocra tique, que le pouvoir pa&ie ent:e s-s maina. Au Soviet de Mcficou et de Peu-ograd, les maximalistes dlsposent au-jourd'iioi de la majurité. Les maximalistes de Pótrograd ont délégué MM. Léinine, Zi-np-wief et öadow&ky a la Conférence démo. cratique. , ♦ « * Pétrograd,. 30 septembre : Parlaut au Congres démocrataque, M. Ak-j sentief, aacien ministre de 1;interieur et pi-é-'t sideas du Conseil d'ea d^'lêguts d©s paysans, > a intsisté sur la nécessitó de créer un orga-i nisme chargé d'exercer un coiitröle sur la t gestioii du gouvernemeat et ayant de nom- ■ breuses ramificatiioiis d&ns le pays. — Cet organe, dit-il, doit ét re en quelque soite un Parlement avanti la letfcre. L esprit [ doit a'en inspirer dea idéés de la démccratiiej toutefois, fimr jouir de 1'autorité Jadispen- - sable, il faut que dans son sein soient re- - prosentcea toutes les forces vives de 1'Etat , et, par conséquent, accueillir la collabora- • tion dos partis bourgoo'^.^ M. Zerebelli a parló dans l:e mêane Sens. 1 A sou- avis, le Con.grès doit jeter les bases l d-'uu eouvern.cment nouveau et iusti'iuer, . pour ie contTöler, un organisme jouissant : de la confiano-3 de tout le paya : ce n-'est qu'è, cette condition quJil sera possiblo de • !e sauver de 1'abïme vers lequel il s'ache- ■ mine h gTand's pas. • M. KoutcBine, dièléguó général des ©oin-_ missions du front, a prononcê uil long discours dans lequel il a dit : — Le pays ne ijourra ttre sauvé que si t l'on rétabiit la discipline dans 1'armée et si t l'on ne dissipe par rex'r 'nie métfianco dies i soldats envei'S leurs officiers. On n^y par- vieudi'a qu'è, la condition de convaincre Par-» mée que lo gouvernement s'appuie sur la de-J mocratie.' 3 Le délégu3 militaire Woytinsky a öépeint . la sitiuitionj lamemtable d'e 1'armée et a pro-h posé diverses mesures pratiques suscepti-i, bles de la régén^ier, notamment un meilleur '■ ravit&Llement et le licenciement des mauvaig élément^ pour emp^cher lo nombre des déscr-^ tions d'augmeatc-r. a Le général Werchowski, ministre de la ^ guerre, a dit que biten que la récolta adt èté 9 cette ;uinée plus abondan'te que celle de i, l'an demier, Tanmée manque de pam et ^ d'auties deJirécs nCcessairea. Cette pénurie n est cue è, 1'absenoe de moyena> de transports.''e Un d^l^gué parlant au nom des Gosaqües. ö a déclaré _ qu'ils éfciient r-%olus h, défendre j la République et è. soutenir Ie ^ouverne-.1 ment. * * * » Milan, 29 septembre : Om matmJe de Pótrogra<$ au „Gorriere v delia Sera" : a — La Conference démocratiqua viant d'cniöfctre un premier vota è. propos de fé-licifeafeious è, ad'resser è. 1'arm^Q. Ce vote a ' , - -d^montrA que les maximalistes • óisposent- d'e Ei ?ei5 yoix sutr 1,2-00. ' ♦ « P('tro2T'"d, ler octobro ï y La „Novoie Vremia" annoife que lY-va-© cuation de Pétrograd s* pousuit methodi-quoment. Un avis oiiiciel a été a/ficlió di-sant qu;il n^y a pas Jieu de jr-voir une ap_ a proche ra-pide de 1'ennemi, mais que la me-nace des attaques aérieuuts s'nggrave et que ,t la pén ui ie des yivres devient tcl!o quo 1'éva- - cuation successive des diners quartiers Ce la viUe B'impose. Les ecoles ont été fe.rmces 3 et leurs élèves mobilisés en vue de divers y travauix è. effectuer pour 1'armee. I, ^ l DÈPÈCKES DI¥EHS£S 6 .ug.i ' Paris, 29 septembre : ^ La Cliambre a discuté hier la question s cki ravitaillement. Le ministre de Pagricul-fcure a inont-ré la nécessité urgente d;une s augmentation de la productiou : la situation i générale, a^li-il dit, n'essö pas satisfai^antej Jg nombre dos chevaux a ciiminué d un mii-lion pendant la guerre, celui des poics de [ sept millions ; celui des moutons est tombé 3 de seize è- dix miJlions, ei celui des bêtes t & corne3 de prés de quinze a douze mil-3 lions. Parlant ensuite de la question de la r main-d^ceuvie agricole, le ministre a dit que la mobdlisaitiion a retiré fcrtfis millious l d'hommes h l'agi-icuiture, que 1'imdustd^ 3 occupe 120 p. c. d'hommes en plus qu'a^ 3 vant la guerre, presque exclusivemept au J détriment! des travauo: d'es champe. . .» * * * t Amsterdam, ler octobre j ' La conférence eonvoqjuée pjoitr le 15 oc~ fcobre h Berne afin de préparer 1'avènement d'une Ldglie des Nations sera probableimen't retard'óe de quinze jour». « ♦ * 5 Berne, ler octobi'e s 0!n sait que c'est en oefcobre que doit se • réunir è, B&me la Ligue de la Paix. Les journaux feu-isses rappelleat h co sujet que cette assem blée aiuqa attend!ui pend;mt ; deux ans d'e pouvoir se tenir avec quelque r chance de succès. C'esb grilce aux efforts 5 de M. le Dr DresS-elhuy», présddient de 1 PAntioorlogTaad néerlaindais, et aux sub- ■ sicFea de af. Ford quo 1'oeiu.vre a été me- ■ néfe ^ bonne fm. Une quarantaine d'adüié-» sions, venant de tous les pays eu guerre, " ont été revues par le Comité, et la pressé 3 suisse insiste sur la qualitó de cess paci- fistes, qui sont tous d'es perSoraiag'cs con-nus ou mêmo considérables. De Fl-ance viendront Romaan Rolland, l'illustre au-1 tour de „Jean-Christophe", lo Dr Cabba 1 et M. Deni}'s. Ou verra également ö, Berne MM. ^ Brau&n'gt, le leader du socialisme • suedbis • Schiicking", pirofesseur li 1'Uni-yersité de Marburg; Wehberg c'b Qmdide, qui sont des autorités alletmandes dia l'en-seignemeat du droit international; Ediouiard Bernstein, un des chefs d*u nouvement so- ? cialiste allemand; lo Dr Mammasch, pro-fesseur du droit des gens en Autriche; Al-fro^ Friedi, 1'e pacifiste connu', et d'au tres eucore. La Be^gique sera représentée par M. IIQnri Lambert-, maitre de vörrerics, J membta do la Sociétó d?économao poli tique, qui a prés'enté è, la commission & XXXi » un pro jet de réforme éieotorale intéressant-; 5 enfin. M. Paul 0tlet3, connu par. tant de • congrès intcrnationaux dont il fut la cho-ville ouvriè^e. « Berlin, 30 septembre • Le 27 septembre, 1'Emperer.r a visité Czernowitz; lo 33, il est rSparti de Kols- mee pour 1'Allemagne. * __ * $ B^rian, ler octobre : Du major ^oraJit-, dans la „Daatsche Tages Zertuug" .- — L'o'fcusiva rêiissia cüe3 AUemaods enr Ia front 1'Esfc préoccupo yiverneat les cri-1 tiques mflitatres de FEntente, qiü youciralemt tóen troaver ima rijmriee 4 ceite questioni : L'AEdmagno poursuivra -1 i eilo l'offai&ive ' qu'ells a oommenc^e oa biön. entJreprendra- ■ iHilla sur d'autres painis dn front d* rapidea J offcnslTEis partielles 4 obieoti's limibü 1 Je — - - crois savo'r qu'il entio dans les plans cte la direction supérk-urO da Tarmóe nilcuiande de prencro apres Eiga ot Jacobstodt de nou-velles offonsives partielles en Eussie et do mettre a lea faire róussir sou esprit de suite et do méthodö habituel." ■P <: e Londres, 29 siepbsmbre : Le signal ayant été dönné le soir qu'il 'allait s'attendre ó, une attaque aérienne», la population s'cst empressce, comfoionément aux x)rescriptions des autoiités, de chercher un abri. Peu après, ou a entendJu ïa canou-nade,v qui bienfcöt est deyenue trés violente. On sut enfin quand- lo feu cessa, que les canons da défense avaien-t réussi a empêcher I s aassaillants d'approcher du centrö de la \ille. Un superbe clair de lune éolairait ia cifcé. Les repi^eujtations ont été reprises la nuit döns les tihó&tres et les concerts. * « Londres, ler octobre : Dans la banlieue (ïe Londres?, uu ballon captif ayant rompu seS amarres, accrocha Is o&blo de trois a.utres ballons, qui se t-rouvèrent égalemeut li bi-es. L'fuéronaute qui moutait le premier de ces ballons tomba de la nacoi'ie d'une hauteur de sept cents mèüres ei fut tué net.. Uu seul des trois au tres ballons conteuoit uu G-b^rva-teuT, qui essaya d'e quitter la nacelle avec un parachute., mais resta entravé dans les corsages et finit par tomber d''une graaide hauteur. Les quatre ballons furent alors abattus par le feu' de canons de la défense aérienne. $ * « Londres, 30 septembre : M. Dillon, le publicist biesn connu, pu-blie dans la ,,Fortbnightly Review'' uu ar-ticle trés pessimiste dans lequel il se de-mande si la victoire de 1; Entente vaut réel-'emejit les sacriHces qu'eile impose. Au &u.jet de l'Alsace-Lorraine,- il dit qu'il ne faut faire aucun fond aur la population des deux provinces, qui, si on la faisait- voter, ne se prononcerait pas eu faveur de son anne>:iem ^ la France, eb a-jouta qu il ne faut pas espt'rer davantage qu'uLe Allemagne d^mo-cratisCe consente a la cession dc 1'Alsace-Lorra-ine & la France. D'autre part, dit-il, il beraic tout aussi difficile de fa.ire la con-qu( ts de ces deux provinces par la forc-e que de morc-eler les deux Puissances centrales, et il est en tout cas dlouteux que les frais qu'entrainerait cette conquéta puissent laisser un bénefico aux vainqueurS. n * * Londres, ler octobre : La „Westminster GazetSe" voit M. Lloyd Georg'e h la veille de diifficultés trés gra-ves de nature ó, compromettre 1'existence de son ministère. Des critiques acerbcs que l'on n'aurait _ certaincjment pas osé formu>-ler il y a quelques semaines s'élèvent maiatenaiit partoiut : iil y fiaut voir peut-être une cons?qruence de la tournure quo prend 1'offensive en Fla.ndre et qui com-mence impressionner déf avorafci' eaiemr, 1'opiniou. Les sentiimen'ts hostiles dont est 1'cbjet radimiinistration dc M. Lloydi George — le symptdme est è. reiöair — ont £ini pp.r trouver leur expressioa dans une - par-lie de la presse. On y trouve refléiée la désillusion provoquée par le fait, ipdiénaa-ble désormais, que Paction du fabinet nc corrCspond ni aux phrasea rodondantcs m aux soieunöUes pi-omesses qu'ili n'a ces<sé, depuis de3 mois, dc servir auix masses. Jj& situation du ministère a encore empire depuis sa rupture partielle a\ eo les éléments iravaillistc-s : ie parti ouvrier, i vrai dire, ne s'est pas encore rangé i<solu.ment du 'coté d'e i'opposition, mais lo gouvernement ne peut plus se faire beaucouip d ilifcusions sur les sent-iments des socialistes ó, son égard. Les jeunes chefs jouissent actueille-ment d-ans les groupes t-ravaillis'tes di'une influence plus considéi-able que les anciens leaders : or, la plupart se prononoenrt net-tement en faveur d"une rupture compilète, en affirmant qu'ils n'ont riea redouier des noiuvellö3 élections législatives générales qui s'ensuivraient. Cet ctat de choses n'est pas d'ü seulement — toujours d'après la ,,Westminster Ga-zette" — & 1'indécision dont la cabinet fait preuve dejpuis quedque temp3,, mais aussi au travail sourd de la majorité dös uniio-nistes qui, se rendiant compte que la-popu-larité de M. Lloyd Georgle est h son dé-clin, aspireut ét 1'avènemeait, dans un ave-nir peu èloigtné, d'un cabinet conjservatsur liomogèoe. II faut s'attendre, conclut 1'ancien organe officiöu'x du ministère libérat, h, voir lo mécont-entemant se généraliser et 1'opinion réolamer l;arrivée auix affaires d'une autre personnalité. Scra-ce M. Balfour, sei-a-ce M. Bonar Law, on ne sait : p eut-etr d'ailleuTS ne sont-ils pressés ni 1'uu ni 1'autlre de recueillir, dans les c-irconi^tances difficiles du moment, la succesision de M. Lloyd George. * • Paris, 29 septembre : On mande da'Londres au ,,Temps" cue lord' Rondiha a déclaró h dies -ournalistas américains, canadüens et australie-ns qu: 1'interviewadent : — N'ous menonb campagne pour convaincre le public de la dure atcessifé qui s'irn-pose de manger moins. Si l'on no vent pas se restreindro volontairement, je n'hesiierai pas & instaiirer le rationnement- obligatoire. La question de ralimenta-tion est moins me nacéo par les: soub-marins que par une.. pénurie de cêréales, ds viando et de graisse. Los mesures énergiques prises par les Ltats-Unis pour réduiro 1'expoi'iation dei vivrea dans les pays neutras oanstituenfc un avan-tnge appréciable pour leurs Alliés en Eu-rop?, mais la limitiation qu'ils ontl Cécrétée est une arme & deux tranchants. L'exportai-tion du Daneanark en Angleüerrd, du lard' et dö divers autres produits s'en trouv-ra né-cessairement fort diminuée et plus que jamais nous dépendlrons de 1'Amérique.Si les Alli^s européens ne peuvent plus impOrber d'e nulle part quo d'Amérique les vivrSs nécessaires è, leurs armées el è. leurs popula-tions, il pourrait bi en arriver un moment oü les Etats-Unis seraient eux-m^mes dans 1'impóssibilifeé de se les procurer." Dans le journal official du Bureau d^ l'alimentat'om, lordi Rondha dat que le volume des vivres — c^réalss, fourrage pour los pores, sucra et viande — k imparter-des Etats-Unis eb du Canada pendant les dfouize mois a venir diépassetra au .moins 10 mtllions de tonnes et que la valeer en a-tteindra 250 millions de livi-03 sterling, y öompris les frets, o'est-a-d're do 8 & 4 millions de dollars par jour. <»> ....... . mi-I JLM2£FtI Q, XIJE! Bueiios-Ayres, ler octobre :. La Fédiérafcion des syndicats aoaarchistels a dcclaré la gr^ve générale révolutionnfijre dans la République Argent^ne. Les f 'diéra-tions des ouvriers socialistes ont rcfu-sé de se ;oindre au mouvement, — _ * * BerliD, ler octobre : Oa transmet da Lugano au oBerliner Ta. geblaf" une informafoon dc Buenos-Ayres disönt que les gréyietes ont faifc dérailler un train chargé de vivres qui csst- tombó dans 1e Rio. Douze pejrsoonea ont ébé grièvement bless^öl. COMjVjUMiQUËS OFFICIELS Comsiunicjaés des Puissances Contrales. Berlin, ler octobre. —0 Officie! de ce midi : Théatre de la guerrö è, 1' Ouest. Armées du feid-maróchal priace héritier Rupprecht <ïei Bavière : En Flanctr0, sur la cöte et dans la bouclé d'Ypres, la dnei d'artillerie a été violent depuis midi; il est aussi rasté mteuse la nuiS. Ces derniers temps, 1^3 explosdons des bombes aet;es sur lo territoir3 bjelge par les aviatfiurs anglais et francais ont occa-sionnö d'importants dégfits matérielsj on outre, leurs attaques ont fait de nom-breuses victunes parmi la population civile. Armées du prince héritier alletmand : Le ior.g da 1'Aisne, au nordj-est d)3) Redms eb en Champagne, le f®u de 1' artillerie est dovenu plus violent; il en a öté presque l^jujours ainsi alors que dgs engagement» avaient Üeu eotre détachements dia recon-uaissance, engagements qui nous ont valu des prisonniers. Davant Yerdun, les oj^rations sont res~ tóes dans des limites modérèes. Nos avia-teurs ont encore lancé des bombes sur les installations militaires et les entrepots situjés au cceur de Londres. Do n|ombre.ux iacendies ont témoigné de la par-tiqulièa-e ei'ficacité de notre attaque. D'autres aviateurs allemands ont attaqué -avec- succig Margate et Douvres. Tous nos appareils sont rentres indemnes. Hier, quatorzja avions ennemis ont éfó descendus. Le iieutenant Gontêrmann a ram-porté sa trente-s&ptième et sa trente-hui tième victoira aérienne; le Iieutenant BerthJoid, sa vingt-septicm-a. ThéStre da ]a guerre & F Est. La situation est inchangée. Des engagements locaux enire troupeo d!'infanterie ont provoqué, dans certains sccteurs, une recru-diescence passa-gère qu fau da 1'artillerie. Front macédonien. Pas d''événement essentied a signaler. * * Berlin, ler octobre* — Officiel d'hier soir : i Pas d'événefmer.t particulier. Berlin, 30 septembre* — Official : Sur le théatre septentrional de la guerre, nos sous-mai-ins ont encore coulé 25,000 tonnes da jauge. Parmj. les navires dó-truits, il y avait un pétrolier de granderar moyenne arlnsi qua lo voilier angilais „Adri-colö", chargé de charbon d, des^ination de la France. Un des vapeurs coulés trans-portait du fer, du papier et du coton pour ]a Fi-ance; un grand voilier convoyö et jau-geant plus da 1,300 tonnes étaib probabloment cjiai-gé d'huile de paraffine. * ft * Vienne, ler octobre. — Officiel d'hier : Front da 1'Est et Albanië. Rien de changó. Front ita-Uen. La partie méridionale du plateau dia Bain-sizza-Iieiligengeist et ie monte San Ga.fcri-ef.0-ont ettè da nouveau, pendant la jjmrnée d'hier, lo thêdtra da combats acharncs, Le^ Ilallens n'ont percè nos lignes nulle part. + « * Sofia 30 septembre. — Officiel : Sur différents pointe du front, en Macè-doine, feu de diversion assèa intens o ; la i'.té surtiout violent k- l'ouest du Va-idar et-dans la région de la Moglena. Dea dCta>-ciiements de recbnnaissance ser'oes ont ét.' dispersés 'par notre feu. Un navire ennemi, p-osbé djans la baie d' Oi^ano, a bombarde sans résultat nos pos^ tions établies a 1'embouchure de la Strouma. S'ur le front on Roumanie, prés da Tul- c-ea et d'I&accea, faible feu d'artillerie. * ♦ * . . Constantinople 28 septembre. — Offkic-1 : Sur le front du Sinai, notre artillaiie a aombaï.tu avec succès l'artiliöria lourda ®n-ncmia. Nous avons observé des buts at-teints. Le 27 septembre, un cuirassé, un naviro-p.atrouUle et un bataau-avion-giron sont ap-parus dava-nt Eayrouth. Deux avions furent döbarqujé» et jetèrent des bombes sur la ville ouverte, taadis que les croiseuis Q ineanis la-bombardaient. Sur les auti-es fronts, pas dl événement particulier. ♦ * * ConstantinopI6, ^9 septembre. — Official : Pas d'évéoeaient particulier sur aucun cüa nos fronts d'arm 6e. * ■ * * OonSbantinople, 30 septembre. — Offtciel : Sur divers pointe dii front, canonnade réciproque. Sur le froiat du Sinaï, violen# feu dPar-tiüerie réciproque et activité aérienne. Au cours d'un combat aéiien, un avion enneani a été forcé & afcternr & 1'arriére des posi-tions onnemies; deutx autres aviateurs ennemis sq sont enfuie. Sur le front d'e PEuphrate, le 28 septembre au lever d;u jour, les canons ennemis de divers calibros on|b bombard'3 pendant plusiaurs heures los positions que nos avaaittglardies avaicjiiiti dl^ja évacuées. L'en-nemi a ensuite tonté d'aitaqucr avec six bat-(erieS', un régiment dp cavalerie et diouzo | canons; la bataille continue encore. Au j cours dc c6s combats, quatro avions enne- 1 mis ont été forcés, 5ar la feu de nös cainons da diéfense, è, atternr & 1'amère d«s lignes cnmemics. Rien èb signaler sur les autres fronts ♦ Berlin, 30 sep'e^-bre. — Dfflcieux : En FlamÖtcte, e-Jjr lo front d'a't-aqv.e px'ncipai, la viofier.Ce du feu de l'artilleriö a diminui dans la ma tin'e, mai.5 la ciinoimade est devQnuo plus Intense 1'après-nvidi et a atteint une gjiande vio-lcnce vers le soir. La nuit, do fortos patrouilles an^l'.iscs ont attaqué, & plusieurs reprisee, dians la région de Locrcbard^ydo, de Langemetck ct do Zonintleke : nous les avons reponss'es au cours de combats a coups de gireciades k ma in e: avons fait subir c?e foUes perlee. "Nota-e artillcr-e a contiriijê k cjontröbattre les battciies et_ le® instull-tiona enncsnjies avec un. su'.uès conetafea. La nuit, nos escadrilles de lanceurs de bc/rabes on,t copileusemiei-t arrosó de projetlilc© Dunlcerque et la villo et 1g camp de Poperingv-e. Danö et au noi^l de la rigion de Lens, noa pafcroTJiillcS ont fait des prisonniers ea pluefieuxs endroits. Sur Ij front d'Arras e4 dans la r gioni de Sahitt-QJuentin, les opératione sont rost e", 'm&r-maleg; en - rovalncbe, notre front de 1'Aisae a ctï pris sous un violent teu de rrrtill rio enne-raie jusqu'è. la cbule du jour, surtovt au coiu de Laffaux et sur le Cbejrin des D-tr.ss; co feu a pris une vicl^nc© particuliètrd & 1'est de Oerny. Dans la région süvl'q au nordlcaie?t do Prosna9, lo feu do 1'ortUlerie enr en ie, déj&l inr tonee peniant la journ-'o, e?t devonu trè-s violent vers lo 6oir; il a ét<> Buivi d'imo forto attaque enneinLs, que nons avons £ait s't'crouler- sous notro tïr do barrage et nos coi-ps a' ciorpe. Siw le canal de l'/iisaio, au nord-o:t ('0 C'orrroy, nos troupe3 d'attanue ont p'n'tré dais les po-sinions ennemies et en oT)t ramenti dea prLson^ nifTS. Pies deux tótés do Verdun, les opVations ont (.t't miuimca dairjï ia journj'e ei ne sont d'eveuucs plus ir.tonscs par inteu-mittenco que la-nuit. L'altaque de patroniille fran^aisg d) j'- elgna-l^o le 29 oepteinbre et que nous avota ropoi.a-s'^e au sud i'«e Beauaont, avait vt> es'cut'© par deii forces intj^rtantes, sur urn frojnt d'eaviron 500 mfctrcS; il ce conlirxro que les Franboip oni subi k cet «ndroit das p^ftca p^rUculbV€Cf%»t t'-le ^ ^ -3- ^ Sur le tiiMtr© de la guerre k 1'Est, au nord-oue.s.t de Kiga prt's de Btr: nowitschi .t iVtns la région de Tarnopol, noa troupes d atiaque et no® patmuilles oait fait dios opératione frucimeuses et ramenó des prisounier3 ct du butin. Enire la Su-sita et lö Scireib. le feu etnnemi a (t-,s violent tonto la journt'e et » duró jusqu'au soir. En MAc^doine aussi, 1'artiWerie onntaile s'Ost montrée plus active eu certains endroits du tront. Communiqués des armées aiiiées Paris, 30 septembra. — Officiel do 3 h. : Asserz grande activité d'artillerie dans la région Pantheon-Huri.ebiset- Craonne, ainsi que sur la i'ive droita de ia Meuee. Nous avons ropoussa un coup dc main eunemi a 1'est d'Auberive. De notre cCt-S nous avo; s pé-nétre dans les lignes eu-nemies a Touest da Cornil et et rarneno du matérial. Nuit calmo sur lo ï-esie du front. ♦ * « Paris, 30 septembre — Ofiiciel ds 11 h. : Sur lo from de TAisne, après une pré-paration d'artillerie, tro::s (iêtachOmenls eru ncmis ont ten té ca mat in d'aborder nos tranchée» au ryjrd de Berry-au-Bac. Une fraction ennemie, qui avait reussi è, péné-trer d,ans un él?ment- avancé dö nos lignes, en a étó ciiass.o au^sitot. Sur les autres points, nos faux ont arrêtó les assaiilants, qui ont subi des perttës sansibiea. La lutte d;artillerie s'est maintCnuc trés vive toute ia , journée sur les deux rives de la M0us8, notamment au nord da la cóte 344) et vers le bois de, Chaumo. Canonnade iniermittente sur le reste du front. Aviation. — Des avions ennemis ont bom-baröé la région de Dunkerquo les 27, 28 et 29 septembre. Les deux premiers bombarde-ments n'ont causé que des 'dégafei matériels-Lq demier, particulièrörnout violent, a fait plusieurs victiines ,dans la population civile. Deux appiireils ennemis ont .'.té abattus pa.r nos pilotes dans la journie du 29 septembre. Pendant la nuit du 23 au 29 saptambre, la gare de Colma-r et des At-a-bUssements ennemis au nord de Soisson.3 ont reju la visite de nos avians. Quatro mille kilos de projectiles ont éta laneds avec succès. * * Londres, ler octobre. — Officiel : Deux groupes d avions ennemis et das aviateurs allemands volant isolement ont survolé entre 6 et 8 heures du soir, les cötes des comtés de Kent et d'Essax et se sont approchés de Londres. Dix d'en tre Ou>; ont traversé nos ouvrages de défense extérieurs, mals quatre ou cinq seuloment sont arrivés au-dessus de la capitale. Des bombes ont éfi§ laapées Sur Kent, sLir Essex et sur Londi'eS* On ne signale pas. encore do pertes ni de dégats matériels. Une Information ultérieurc annonce qu'au cours de 1'attaque aérienne d'hier, 11 per-sonnes ont éfci tuées et 82 Llessées. Les dé- güts matériel3 sont peu importauls. * ^ * Londres, 28 septembre. — Officiel j Des avions ont siurvclé en groupo les cOtes do Kent et d Es.-.Qx entre 6 eb 9 heures du soir. ils ont prononcé plusieurs attaques contra Londres, oü. ils ont lancé des bombes sur las districts nord-est et ®uc-cist, ainsi qu'en divers endroits dans le Ivent- et 1'Essex. On ne signale pas encore da pertes ni da dégats matériels. Plasntes amères I.es journaux tal ges publiés h 1'étranger sont nervcux a 1'estrême, et le ton de cer-taines do leurs récriminations devient acerbe. On dirait, a les lire, que 'les rapport* enire Beiges eb Anglais — 011 sa souvient des frictions pixjvoqu^es par certains incidents, ct notamment par un article du „John Buil" in;uiaeux peur notre Roi et nos sol-dats — paraissent encore une fois so g&ter. Lisez plutot cet .articulet du „Neptune" du 15 'septembre : Nous supposons que il'i. lo vicomte Hcmi Da vigtaon, cire' tcur g'n'ral de la propagandle beige lit lc3 journaux anglais, ne fat-co que pour cou-stajer comcne le Oomitó of>ic:el liolgo a tent'; do le lui faire öompjenrre paguère, q\i:ils u'insê>-rent memo pas nos conumuiiqu's militaire». Pouvons-ncï'6 demic-n;'«r k l'i. le vioomte Davü gnom s'il a lu le < Star > du 0 £op':c* r:bre et s'i! y a co.; stató que du communiqué angilais rclatif aux op; rationa dans 1'Est Aifricainl paru co jouj. la In-GxtcjiSo dat.8 1' Eveflüng Novra >.. le < Star >-avait purempnt et simpleimeut bilfé les der^x pa-ragTop/Vjes pü il c-tait quetstfon de la coop'r:tion belgjo ? Pouvons_no}us demandcr è. ifu le vicomte Davi-gnon s'il s'oet er.quis du motif do cette euppres-sion et s'il comprend enfin. 1'attitude du Coiuiti officiel beige... et de tous les Beiges eu Angle-terra, qui croient qua h. propaganda b-lge e'it ''iê autrarpent organisi'e si on Vavait confi'e non pas ü un litt-'irateulr, mais k des lxowmcs du m't'er ? * * * Dans 1e meme numéro du „Neptune7 , nous^ t.rouvons de vives protestaüons contro lo rógima appliqué k oeux quel le jlournal anversois appelle avec raison „nos jeunes héros" : Lo gouvernc-n'.ent anglais s'«st d'cbargl': eur la marine beige du soin de trausporCer nos jeu|ncs < héros > qui, bravant tou3 le? dongers, vont s'engagcr au service da leur Eoi. Ljo département de la marine a conltó ce service k un stieaiaer bien oonnu des Anversois. Quel e- t 'e s^-ns-cceur, pour ne pa3 dire pJu3, qui a oblig "' ces jeunes gens k s'enta ^ k plus de deus cents, pendant le3 huit jours qu'a dur • ie vo-yago, dans un (batieau qu'on avait dopiuis ■.'es ani; 'cs x-'BervtS aux fccstpsrLijen ? On n'avait m^me pos pris la pr^caution de fournir k Q:s malh.oure.ux quelques bottes de paille pour s'y coucber. Elufrant tout le voyage, Ie temps a éli affreux : il avait Eallu enfermja- ces jeunes gen3 par douzainvS dans des ï'coutii'es que 1'óuvt ds la mdr obligeait de fermer; en cas do nau fra-£0, pas un nj'oüt ecbappi'' a Ia mo-rt! LVtot dans lequel t'taient tous les passagers lorsqu'ils soiTt arriv^B eöt indese-riptible; ausSi omb.ils adresai uni copi-eux rapport au gouverneiniJE.^ beige ^ qui, nous rosp^jons pre^dra dies mesurop (V.ergiques pciur que de pareilles ho?rouars ne Se repreduis^t plus. « * >r _ Dans Ie même ordre d-5idéés, le „Socia-listc Beige" cPu 15 septembi^ publie le sé-vère article que voici : Sur le3 nRvlres qui les transpor'enl cn Amgue fo re, les Beiges appels au service, les évadéa d'AHamagne ct l^s -'Cbapp^s do Belgique sont affreueemontt mal nounis. Queüques(unB d'cntre eux en ayant fait la rctmarque i un capitaine. celui oi leur r'ponjclit < L« g^uverueanent no me paie que 8 -pence par jour pour voire aourri-turo, et il m'est inipcesible d® voua donnoc lavantage pour co prix ! > Des déportös óchappis d'Alleanagr.e disaidot leur regret do s'«-tre évadés : ils ótaient mieux nour-ris eu Allemagne ! Parmi ces Beiges, il y eu est qui arrivonl du pays api\s avo'r passé lo fil de [er, c'est-a-diro qu'ils out risqu'1 ulne mort affreusc pour venir se mettre k la di3pos?i'tion du Roi <s: avoir l'honneur de risquer do nouveau leur vie dan? les tran^hées. Et voilé, commeui le gou-verncjaient beige lea traifr1, alers que des initrL garts de tout peil toucbent t'e gres appekte-n:ot:ta pour ennuver lours compairiotcs tji exil. Nos qua tor ze rnjjaistres babftont au IIa,vrQ d^e cb.'.Wux et d<.s villas f rptueusea; ils ont doul'1 j leur traitament et s'allouent doa fraia do repri!63!itatioa. exorbitant», pour ltfl brave? qui risquent lw»r vLe, £r. O-ifeO pftf jou^f ^cm-bleut sutfis&iiti 1 | PETiTE GAZETTE PfSOCÈS-VERBAL DE CARENCE Je crois |x>sitivemenr, smcèrament, fonciè-rement, qu'il n'y a r en a faire. Car tl n'est pas possible que si, sous ie rapport <|ue j'enyisage, nos autprit s communalcs ctaiCnt perfeciibles, noits n'aurions pas ou depuis belle lurette do séricux r^su:t-tws ü, enrogis* rer- Depuis combi en de temps dure c-eue o-un-pa-gne de presse menee dans Üespoia üe aé-cider les autorit, s communales — je ne par.'o pas du pouvoir gouveri-einent^l absent a prendre de3 mesui-es puur met.ra fm aux cruautts dont dos mitl e;s cte brutes sa rendent journeldementi coupabies envera les animaux 1 Je veux qu'on me coupe les cinq doigts de la clextre s'il n''y a pas vingt-cinq ans au moins que j'ai noirci dans cette ponsoe mon premier papier journaiistique. A ras-sembler bous les articles qui ont cté publiés (iöpuis lors en Belgiquc dans les colonnes de nos journaux et - y joindre les prospectus, les appels, les piutions, les brochures, lancts dana la .circulation par la Sooiété protectr cö des animaux et par la Sock-tê contre la cruautó onvers las animaux, on ferait un tas de papier qua échap-perait, au point de vue du volume, è, touto évaluation. A quoi cela a-t-il servi T Autant- dire a rien I Je ne dis pas qu'aucune mesure n'a i'ta prisa, mais j'affirme que toutes los mesures qui ont éte prises ne l'ont é&é, comme csn dit ici, qu/a pour la ^riine. Vous avez vu ceat fois un agent do po-lice drasser procés-ver bal quelque m:»iheui-ieasa marchande de moules ou de fleurs coupable de n 'avoir - pas obtempéré en cinq sec a son ordre de „cii-culeie". Vous n'avcz . ■ i^eut-o're pas vu une seida fois -un de nos agents sort.ir son calepui j>our y insciira la nom d'une brute fataguéa de taper a tour de bras, sous ses yeux, sur la carcasse d'un malheurextx che val épuisé ou dX'sem-pa-ré.Ma parolc ! on ^erait tenté de croire que 5a ïeur fait plaisir, è. nos agents, de voir ~ nialtraiter les anmuvux ! Et e.ssayez dono d'in ter venir, pour voir 1 Je vous ai raconté, il y a deux ou troia mois, la scène è. laquelie j'avais assisttö : un chai-retler sans entraille3 faisant pleu-voir des coups de manche de 1'ouet sur i'échme d'un cheval étique attelé è. un camion chargé de charbon — qui se passait tt „Ma Campagne" — j'avais prio Fagent dO service do vouloir in ter venir. Vingt per-sonnes tout uQ suite avaient joint leurs pro-testations aux miennes. Et il agent d'e nous répondre : — Mais cet homm© ne fait point de mal ^ ce cheval ! J te crois!... Et pour ce qui est de faire, en 1'absence d'un agent, quelque remonU'ance & un char-retior — chevaiier du i'ouet léger —je vous conseiile do 11'y songer jamais, saul cj 3 vou3 ayez 1'étoL'fe de feu llercule : si lo charretier ne vous tombe pas dessu», c-'c»z son souffre-douleur qui, une fois do plus, écopera : „Kxperto crede Roberte". Cependant, Bruxelles, qui, & tant d'autarfts '.garcfe, mJrita d'être citée parmi les villes modèles, est, & oa point de vue-ci, ni plus ni moins qu'une erté barbare - la Citó Barbare. Si la pensé© vou.% vient que j'exagère, ouvroz donc les yeux quand vous faiios votre pet-ite promenade a travers nos rues. Aliez voir eurtout. 00 qui, du marin au soir, se passa & la mont.ée du boulevard Bota-nique. Pauvres squeleites <ïe chevaux, pan-vres bceufs, pauvres anes et pauvres chiens 1 C'est è>' faii-e fr-mir I Or, supposez que nos bourginjesties veuit-lent vraiment, mais la sérieuce-nant, s'c-n mê-ier I Supposez qu'au li au d ' i -e ia vague folliculaire que je suis, ja m'appelle,. par exemple, M. Steens ! Si occupé qua jO sois, Je trouverais le moyen de róuair uu beau matin les commissaires de poiica d-a tou'os les sections, et je leur tiendrais ce bagages : — Messieurs, o'cst une honte ! Qa n'a que trop duré, et j'entends que cela co-sa l Vous donneroz a vos agents 1'ordie, 1'ordre formol, vous entendez ! d'intervfur cimqn^ fois qu'ils en serout requis par quelque honricta citoyen et de drcssLr ^r'üCcs-verba; x aux brutes qui maltraitent les animaux s,.r la voio publique. Je n'ai rien d'autre a vous dirö sinon que je me montreaii sans pitié env.eis l2S agents qui n'auront pas fait leur dèvoir- Bonjour Messieurs!..." Qa ne vaudrait sans douta pas une pi-o-clamation de Napoléon, mais je gage qu'au b.out de hu:t jours, da quinze jours au plus, nous connaltrions un nouvaau Bru-xelies, un Bruxei'es épatant-, un Braxeltes paradis des animaux 1 Sans _ compter que le bourgmestre qui prendrait cet.a gentil'e petite ihitiativCrl^ sOraib bien yite le chéri de tout {e morde —• y compris les dames ! Si d^taché que l'on puisse tt.e de, chosej de co bas monde, no roverait-on pcus de pa-reiilla popuaar'to, da pareil amour -7 En attendant, hélas ! on continue d, leur taper dessus, k ces pauvres bêtes !... LES POMRIES OE ÏEHRS Un arret-é a paru r'-cemmeirt róglant le ra-vitai'lloment de la population et prescri-van't des mesures pour i'utflisation écono» mique dos pommes de tcrre- 1>' après le» données ccriaincs qu;a en sa possession la Centrale compétente, on peut affirmer qu® la récopa des pommes da terro est plus sa-tisfaiaante que na le faisaient craiudre les nou velles pessimistes, publiés il y a quelques semaines. fci dans les arrondissemeH-ixi Je Malines, de Ix>uvaiu et do Turnhout le» nberejjles ont souffert beaucoup de 1'huiai-dité, par contre les prévisions sout d*s l'lus favorables partout ailleurs. D'après 1^5 dispositions qui ont éta récemmenb pr's^j, les grands centros industriels eomme ilons, Charleroi, La LouVière, Verviers, les g?a&'i&s a^glomérations comm0 BruxeUcs ct Anvera, seront (lasser vis directement par les bureaus: spéciaux installés a Libraunont., a Malines, k Louvain, k Tongres et k lias. •sait. Les premiers onvois sont arrivés a Bruixelles et la répartftion commea-cera incassamment. Afin d'assurer le ravi-(dllement jusqu'au ler juallet 1918, la ra-tion quotidionne a été fixée a i90 gramm^ par te te. Les producteurs k la campagne n'auront droit qu^è. la même quantiié; pour leurs pïan;ons, il leur sera délivró deux mille kilos de tubercules par hectare. Le prix a été fixé uniformémant A 20 franc* ks cent lolos. Ce prix pourra Ctra dimi-nué plus tard, mais sous aucun p réi.ex te on ne pourra le major er. Le rendement des plantations a été évalué, après mo3uraga,-p-ar des controleurs beiges opérant sou» la surveillance des' autorités aliemandies. En.. viron un millier da ces fonctionnaires ont opéné dans le gouvernement général et c'^st sur leurs indicationj que les quant:t<l.s tuber^ules k fournir ont été fix^es par 1'atvr torité occupante. Ainsi qu'on le saiti, 1-^s- IViardi 2 Octob ra ! 9 '7 nn, » acc A OrtlVJ ftl F fUl riMTfi JOURNAL QUOTIDISN — Z,e Numéro : 15 Centimes^ 48 Année.' —' N° 1036

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