La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 18 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xd0qr4q99m/
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Pfll* OES ANNONCES PRIX DES ABONNEMENTS ^ y-*-,- • - 3 «w- 7 . , *f '. f ^ ~~""*X T*" 'T V"T *^-''*^"1 Pttiu. annonce*, la lijra., Ir. *.00. - /fcfcfcm* 3 moi» (avril, mai, juin), lr. 11.40j Js / Ë ' -î L* ^ . \ V ^ S 1 V » / /'"'"A,! V ? / /"**%' V',4 t 1 F' aram annonow, la li^e, a. 2.«0. - Corp. d» ^ , mois (avril, mai), tr. 7.60; 1 uioi.(aïril),ir. 3.80. | •'. J Ir 'I Jfejâ f. V .4 M#5* B fc||l P yj \j |>, ' j V'"-4 p'f f| N, f * ÎTeoo -Tél'roo^,fuh^r»'1»6t, ~^%,n Lu dgrnande* d'abon^netnent ronl^reçtuw > ■ ^ d«A iiVtf veurt^ Arts e£j soctéui^ Annorioe* notarutU*, Pontagne-aux-Slerâies-Fotagèr®», SI, »3ruxeflo«. Jluj .urd'hut ' 'DEUX pages. TA GUERRE 1,322* jour ds guorre Rien à signaler. L'ENTEfiTE EîTa HOLLANDE I Genève, 16 mar9: On mande de La Haye aux journaux de la puisse fr'rmçaied: — Les représentante d» l'Entente ont étt reçu* hier par le président du Coœeni des ministres bol-landais. Le Conseil de la Couronne, qui devait, se tenir aujourd'hui, aurait déjà été tenu hier, li réalité ddnformfcùOM de source hollandaise qu'il aurait rejeté les exigences an glo-américaines, mai* fait des contre- propos i t ions. **• Amsterdam, 17 mars : Le Conscd de* ministres a'est réuni hier soir en Sôr...ce extraordinaire pour discuter la question des r. 'gdciafcions avec les Alliés. *** La Haye, 16 mars : Le Bureau de ^;rrospoadanee apprend que le ! ministre des affaires étrangères fera sans doute mardi prochain, à la seconde Chambre, une déclaration relative à l'attitude que le gouvernement néerlandais compte adopter au sujet des exigences des Etats-Unis et de l'Angleterre. *** Vienune, 16 mars : La Wiener Mu ta g 3 Zeilting affirme que les exigences de l'Entente vis-à-vis des Pays î-ias ont amené un échange de vue» pressant entre les £tats neutres. *** \unbourg, 16 mars : On mande de Rotterdam au Hamburger Frem-dtnblnil : — Les vapeurs anglais qui se trouvent dans les ports néerlandais ont reçu l'ordre de rester sous vapeur et de se tenir prête à quitter la Hollande au premier signal. *** Amsterdam, 16 mars : Une" quinzaine de manufactures die tabac ont été forcées de cea6er le travail faute de matières premières.»** Amsterdam, 16 mars : L'Agence télégraphique néerlandaise annonce que les gouvernements de l'Entente ont autorisé le vapeur Nieutue Amsterdam de transporter une cargaison de riz et de café aux Pays-Bas. Cette cargaison se trouvait à bord de deux navires néerlandais qui sont immobilisés dans des ports américains. LliTÉRVEM OUJAPON EH SIBÉRIE Londroa, 16 mars : On mande de Tckio au Times qu'il n'y a rien d'officiel jusqu'ici dans la nouvelle reprise par la presse en Amérique et en Angleterre et suivant laquelle Ventrée en campagne du Japon en Sibérie serait décidée. Rien n'a transpiré jusqu'à présent des décisions à prendre par les gouvernements in-R téresôs. La pre&so japonaise et l'opinion publique se déclarent en faveur d'une intervention énergique, mais dans les cercles commerciaux importants on ne partage pas cet avi3, et l'on y estime généralement cette h .crventioa à tout le moins inopportune. La nouvelle d-t«M»- action prochaine avait influencé trè» défavorablement la Bourse; aujourd'hui, l'espoir d'en voir démentir officiellement la nouvelle a ramené la confiance, et la Bourse s'est rer?saisie. *** Londres, 16 mars : De l'Agence Reuter : — Un journal de Tokio affirme que 150 Japonais ont cié massacrés par Ie3 maximaliste* à Bla-gowjechtchenk.D'autre part, le Daily Mail prétend que 30 Japonais seulement y ont été asso/^sinés, alors qu'ils défendaient leurs biens contre les bolchevistes. JLa guerre navale Londres, 16 mars : Du Daily News : — Le gouvernement a approuvé le programme de constructions navales que sir Eftc (Jeddes lui a soumis pour l'année en cours. Le bruit cour* que sir Eric Geddes serait chargé de diriger l'exéc ;t on de ce programme et que l'on constituerait un nouveau département ministériel de la marine 0 la tôte duquel serait placé un ministre plus Jeune. » • *» ■ Berlin< 17 mars : Vu l'activité croissante des sous-marins, les navires ennemis se voient contraints de naviguer en convoi sous la protection de vaisseaux de guerre, la sauvegarde de navires isoles etaut devenue impossible. Aussi ne voit-on plus en mer que des convois d'importance plus ou moins grande, dont les voyages sont rendus très difll-ciles, !e moindre incident retardant le départ ou ; la traversée. Il en résulte que le tonnage ; encore disponible ne saurait être utilisé aussi ; avantageusement qu'en temps de paix. Et ce qui j rend ;a navigation particulièrement onéreuse, c'est l'intervention constante de la bureaucratie milita re. On peut Juger de la diminution du tonnage disponible par celte déclaration du membre du Comité ouvrier de la guerre, M. Hyndman. dans la Justice du 17 février, qui estime les pertes subies par la navigation â 25 p. c. Le Comité dont 11 fait partie s'occupe de dresser une statistique à ce sujet et ne peut encore déclarer en ce muaient quelles seront -les conséquences de la perle des navires pour le peuple anglais. Déjà, cependant, lord Ronddha a laissé entendre que Je manque de vivres se ferait sentir beaucoup plus cruellement que l'op.nion publique se le représente. Dublin, 16 mars : On dit que parmi les rescapés du vapeur Bathr more il se trouverait des personnes blessées plus ou rao.ns grièvement. Le navire avait À bord 660 soldats et 38 civils. **• Rotterdam, 16 mars : Le Mausbode annonce que le voilier Bo[nama (627 tonnes) manque a l'appel. Amsterdam, 16 mars : Du Maasbode : — Le vapeur marchand néerlandais Gevaerts van Sitnonshaven s'est échoué a la côte danoise. Le voiiier anglais Maria a coulé le 23 fév.ler; vtrois hommes de l'équ.page ont péri. Le vapeur anglais Geneva (711 tonnes brut) est entré en collision avec une épave et a coulé. Le voilier français Ave Maria (157 tonnes), le vapeur norvégien Mesnafos (6€(J tonnes brut) et le voilier Boar ont coulé. Le vapeur suédois Mercia (1,127 tonnes brut; manque à l'appel. Le vapeur Lady London-derry ;80i tonnes) et le vapeur français Sénègambie, anciennement Nûrnberg (3,780 tonnes), ont coulé après une collusion. Le vapeur anglais Portaferry (236 tonnes brut; s'est échoué et est réduit à l'état d éipave. Le vapeur anglais Sterling ;'J04 tonnes brut) a coulé après une collision. Le vapeur anglais Sunrice (100 tonnes brut) a coulé. Le vapeur anglais Eirnrnood s'est échoué et est réduit à l'état d'épave; le vapeur anglais Dessie R. a subi le même sort. Le vapeur ang ais Lotlie A. Silver a coulé. Le vapeur anglais William Tcnnat a coulé après être entré en collision avec un chalutier. Le vapeur norvégien Ramsholm (2,172 tonnes; a coulé après une collision. La barque péruvienne Mario (1,3>4 tonnes jjrut, et le vapeur anglais Mereddio (3,069 tonnes onit) manquent à l'appel. » vr-'T-.T- . r~ . . :r .... EN AMÉRÎQUE " x, tr New-York, 16 mars : v,] Le Congrès a voté la loi visant la reprise pai al le gouvernement de l'administration des chem.ns de fer pour une période qui s'étendra jusqu'à vingt et un mois après la fin de la guerre. "• p< Négociations de paix « Berim, 16 mars . Les délégués de la Quadraplic© et de l'Ou-kraine, réunis le 4 mais à Brest-Litovsk, ont signé le protocole additionnel au traité de paix du lit 9 lévrier 1918, qui complète l'article 2, para- m graphe 2, de ce traité en ce qui concerne la solu- t. lion de la question polonaise. fr Il appert du texte additionnel que la Commis- gi sdon mixte qui aura pour mission de délimiter la frontière de la nouvelle République oukrainieane \\ ne sera pas tenue de respecter la ligne de -dé- ri marcation passant par Bilgoraj, Czcezcbrzfryn, si Kraslnostaf, Pugachef, Badin, Meshireich:e et Sarnaki, mais que, se bastint sur l'article 2, paragraphe 2, du traité, il lui sera loisible d'étendre la lronbière à l'est de la dite ligne de déinarca- a; tion en tenant compte des circonstances ethnographiques et des vœux de la population. La dite Commission mixte sera composée en nombre égal de représentants des parties contractantes et de représentante de la Pologne. »** d. Bucarest, tS mars: M. Marghiloman, leader du parti conservateur roumain, ayant été appelé en consultation par le roi Ferdinand à JaS^y, a fait les déclarations suivantes au journal Actiuttea Romana : — Notre intérêt est de conclure la paix dans le plus bref délai. La guerre a été déclanchée bien malgré moi, mais il est trop tard aujourd'hui P ;a>uj revenir sur le passé. Il importe malmenant c. en lout premier lieu de ne pas s'attarder aux baga- p telles et de mettre tout en œuvre pour ne pas L laisser échapper l'occa. ion de conclure la paix. li Déjà quand les négociations de paix avec la s; Russie ont commencé, le 2 janvier dernier, j'ai envoyé un mémorandum au gouvernement de M. Bratianu ^>our l'inciter à examiner sérieusement la question. Ma proposition ne fut pas admise, quoiqu'elle fût logique, puisqu'un armistice n'avait été conclu par nous que parce que la Russie avait entamé les négociations. Nous savons par le précédent de l'Oukraine ce qu'on peut ^ obtenir quand on sait s'y prendre au moment op- Cl portun et marcher résolument die l'avant. L *** aJ Solia, 15 mars : v< M. Momtchilof, vice-président de la Sobranié. b r entré do Bucarest où il a représenté la Bulgarie à la Conférence de la paix, a déclaré au Parlement qu'il a la conviction que la Bulgarie rece-\ra entière satisfaction dans la quest.on de la dé- je limitation de sa front.ère du nord. La députation oi bulgare a tout lieu de se montrer satisfaite de fa l'attitude adoptée à la Conférence par les délé- ui giK'S des Puissances coalisées. La Dobroudcha t€ tout entière fera retour a la Bulgarie. Berlin, 17 mars : d La nouvelle de Bucarest publiée par les jour lf naux annonçant le départ du roi Ferdinand de n Roumanie pour la Suisse est inexacte. *** Solia, 16 mars : M. Radosiawof est parti hier soir pour Bucarest. q ^s e.es éïénmnmîs de itttssiê " Stockholm, 17 mars : n L'Utro Rosstyl dit que la situation est très ten- li due à Pétrograd et que des Lroub.es y sont à a craindre. La population y est soumise aux plus d dures épreuves, non seulement du fait de la pénurie des vivres, mais aussi du fait, des mesures s; arbitraires des autorités qu'énerve la recherche c des agents provocateurs qui excitent le peuple à v la révolte. q «*♦ ^ Pétrograd, 17 mars . e Aussitôt que l'Institut Smolny et les ministères S'eurent été évacués, ils ont été mis au pillage v par des bandes appuyées par des matelots et des si soldats. Des tableaux de grande vaieur et des objets historiques ont été transportés à bord de navires qui sont partis ensuite pour Cronstadt. Les autorités ont été Impuissantes à réprimer ce q vandalisme. 4 q *** g Stockholm, 16 mars : ^ On mande de Pétrograd que les socialistes révolutionnaires sont depuis quelques semaines (raqués par- le gouvernement bolcheviste. Ce? jours derniers avait été convoquée par eux une réunion pour délibérer sur la situation en con- ej fonnité de vues avec les délégués des paysans : ^ le président fut prévenu que, par ordre du gou- . vernement, la réunion ne pouvait avoir lieu. Un soldat de la Garde Rouge ordonna aux personnes présente* d'évacuer la salle. Les socialistes révolutionnaires faisant mine de ne pas obéir 6 l'injonction du soldat, une troupe armée envahit 1 le local et arrêta un grand nombre de personnes. (I Les autres furent dispersées de force. » B * * Berlin, 16 mars : Le ministre plénipotentiaire baron von Mumm, chargé jusqu à nouvel ordre de représenter l'Empire allemand auprès du gouvernement de l'Ou- N kraine, est arrivé le 16 mars à Kie!. •% st Wasa, 16 mars : g Du quartier général finlandais en date du 13 : t€ — La nuit du 12 au 13 mars, combats entre p avant-postes sur la ligne Valakunta sud de Lavia. b L'ennemi a perdu vingt hommes ; nos pertes s< sont insignifiantes. d Sur le front de Tavastland, l'attaque ennemie oj dirigée contre Vaskivesi a été enrayée après trois a] jours de combats ; l'ennemi a été repoussé. b Sur le front de Sovalak, après quatre heures c< d'un combat acharné, nos troupes ont pr-is Lusi q1 et se sont emparées de deux mitrailleuses. » s' Stockholm, 16 mare : te Le comte Buerger-Moerner a dit à un rédacteur ri de l'Aftonbladet, en rentrant d'un voyage au pi front finnois, que la guerre qui se oontinue en té Finlande a pris très nettement le caractère d'une v< orgie de meurtre et de pillage. La lie de la popu- re lace, encouragée par les troupes russes, se livre cl à des exactions et à des cruautés sans nom. A c< Torhéa, on a trouvé sur les soldats russes arrêtés la des sommes allant jusqu'à 4,000 mark oousues m dans leurs uniformes. ai #*• Berlin, 16 mars : lu La supériorité numérique de la Garde Rouge ai en Finlande s'accroît de jour en jour, l^s meilleures troupe^ ont été envoyées dans le pays et ét des munitions, des canons et du matériel de W guerre leur sont constamment envoyés de Pé- et trograd. Le manque de mun.tions se fait déjà sentir dans les rangs de la Garde Blanche. Le rétablissement de l'ordre et'de la tranquillité en Finlande et la cessation de l'état d'anarchie qui ni y règne sont devenus impossibles si l'aide récla- at mée au dehors tarde plus longtemps. EN ITALIE Bâle, 16 mars : ^ M. Orlando est parti pour Paris au moment môme où M. Clemenceau partait pour Londres. On né sait encore rien de précis concernant ces voyages, mais on croit que les ministres se ren sit dent à Londres pour y assister à une Conférence bé des chefs de l'Entente. Dans les milieux politi- m ques, un n'est pas éloigné de croire que M. Cle- Li monceau mène tout simplement \1. Or.ando au te; front oour lui démontrer due le front français et est et reste inébranlable. On sera bientôt fixé au l'I sujet du but véritable du voyage des deux minis- eu 1res et l'on verra clairement alors ce qu'il faut retenir de l'union tant vantée des Puissances alliées. *** s Milan, 16 mars : Les journaux italiens attachent une grande im- m portance à la nouvelle Conférence qui va réunir ™ incessamment les chefs de l'Entente à Londres et ' est appelée à prendre, d t-011, des résolutions dé- ^ cisives sur la question de la guerre et de la paix. a** Milan, 16 mars : Le Popolo d lialia regrette que les informations du War Oflice américain ne souillent ja- n< mais mot du front italien, dont l'importance con-t;nue à échapper a M. Wiison. Pour l'Italie, le n< front italien lorme le centre de gravité de la iu guerre mondiale. h; — 11 est certain, ajoute le Popolo d'ttali-a, que 1 M. Marconi avait mille fois raison lorsqu'il a récemment insisté sur l insuffisance de la mission italienne aux Etats-Unis. » *** M Lugano, 16 mars : d' En Italie, les hommes de la classe de 1900 sont c< appelés sOils les drapeaux à partir du 20 mars. se *** ^ Milan, 16 mars : ai Du Secoio : v* — Au cours de la dernière attaque aérienne u-sur Naples, plus de 150 bombes sont imbéns dans la ville. Le trafic par chemin Je fer pou' T; Naples est sus; end u, les voies ayant été en partie ,J: , détruites par les explosions. » »*♦ (j Berne, la mars : ; On mande de Bsllinzona au Berner Tageblalt . , — La dette totale de l'Italie dépasse à présent . plus de"60 milliards de l.re. Les milieux finan-L tiers appréhendent l'écroulement financier du pays, peut-être même déjà pendant :a guerre es j Lorsque les hostilités auront pris On, la situation j, Financière de l'Italie sera en tout cas intenable j 1 sans l'aide des Etats-Unis. » e; ' DEFECHES^ DIVERSES « ! M! t Paris, 16 mars : Le bru.t court à Paris que le nombre des vic- : times de la dernière attaque aérienne est beau- ni coup plus élevé que celui publié officiel .«ment. Lej'emps dit à ce sujet que ces racontars sont j1 absurdes et que ceux qui s'en font l'écho 11e ser- e vent que l'Allemagne; car ils contribuent a affai- ^ bàr le moral de la population. Paris, 16 mars : Sur ia foi des récits de témoins oculaires, les journaux disent que les aviateurs allemands qui u ont attaqué Paris volaient si bas qu'i. ieur était a facile de viser exactement leurs objectifs. L'Œti- 11 vre estime même qu'ils auraient pu mitrailler °l tes spectateurs dans tes rues. Jusqu'à présent, les journaux n'ont fa.t con- ^ naître qu'un seul des endro.ts où sont tombées . des bombes : c'est la staiion du Métropolitain de la rue Bolivar, à l'entrée de laquelle un grand » nombre de personnes sont mortes étouffées. *** Genève, 17 mars : v On mande de Paris : Li — 11 résulte d'informations complémentaires p que de grandes quantités de munitions ont sauté r, sur la route de La Gourneuve. Les autorités mi- ai lilaires ont ordonné une enquête sévère. s" M. Daval, député socialiste, a demandé à inter- ^ peher le gouvernement au sujet de ia catastrophe. Hier, la séance de la Chambre devait être ^ levée en signe de deuil, mais.il n'en a pas été ir 1 ainsi par suite des protestations de M. Jean Bon, 5 député socialiste. ,r Un assure que d'un million de grenades om j, > sauté. L'explosion a été entendue dans toute ia ' capitale, ou l'on croyait tout d'abord à une nou- ^ 1 veile attaque aérienne allemande. Le. bruit court j-qu'il y a plus de 1,500 blessés. Les v.tres se sont ; _ brisées jusqu'au centre de Paris. Les quartiers ^ excentriques ont été gravement endommagés ; Même à Versailles, il y u eu de nombreux bris de ... ' vitres. Sur les bomevards, des écoliers ont été jg . soulevés de terre par le déplacement d'air. » à * *** b< ! Cologne, 17 mars: di On mande aux journaux allemands que le par «j( ' quefc parisien a ouvert une instruction contre ceux t.. qui ont faû placarder sur les murs de Paris un d: grand nombre d'afhches invitant les soidats à lu q désobéissance et la population à la guerre civile, n *% Oi Paris, 16 mars : ci On mande de Rennes tttr Petit Parisien : d< ! — La mission Rockfeller est arrivée à Rennes ; elle esl chargée de combattre la tuberculose, qui m devient de plus en plus menaçante. Tous les sol- 0» dats américains passeront une visite médicale. » ai *** Genève, 16 mars : 01 Le Journal de Genève annonce que le chef de sz l'état-major étud.e avec la direction des postes ia question de charger des avions militaires d'un n' service postal régulier entre Genève, Lausanne, ':,t Berne et Zurich. n< *** m Berlin, 16 mars : j. De la Gazelle générale de VAllemande dv ( ' ■ Nord : fa — La légation suisse a Berlin a informé sur sa deinanue le gouvernement allemand que le ^ gouvernement américain a pris en ces derniers temps de nouvelles mesures contre la propriété privée aux Etats-Unis. Les bâtiments de la Ham- 1 burg Amerika Line à New-ïork ont été placés rj( sous séquestre et la liquidation des compagnies ^ d'assurances contre l'incendie et de réassurance ^ i ordonnée. D'autre part, les valeurs boursières ; appartenant à des ressortis^nls allemands, aussi bien que leurs participations dans des entreprises commerciales, ont été de même placées sous séquestre.Jusqu'à présent, le gouvernement allemand 1 s'était borné à prendre des mesures conserva- tl, toires -pour éviter que la propriété de sujets aîné- m ricains quittât le pays au cours de la guerre et n< pat être utilisée pur l'ennemi. Vu l'attitude adop- le tée par le gouvernement des Etats-Unis, le gouvernement allemand se voit contra.nt d'user de ei représailles. En conséquence, la déclaration* du m chanoelrer de l'Empire, à la date du 4 mars 1918, re concernant l'arrêté gjuvernemental au sujet de ^ la liquidation d'entreprises anglaises en Aile ie magne, sera rendue applicable aux entreprises ^ américaines. le L'action allemande sera circonscrite dans les ^ limites adoptées en l'espèce par le gouvernement ^ américain lui-même. * m La décision du gouvernement de l'Empire a été portée à la connaissance du gouvernement de so Washington par les soins des ministres espagnol p£ et suédois à Ber,in. » *** vl Berlin, 16 mars : de Le générai d'infanterie von Stocger-Stciner, ra ministre austro-hongrois de la guerre, est arrivé aujourd'hui à Berlin. se *** vi Berlin, 16 mars ; cU Lê capiialne-aviateur chevalier von Tutschek ré est tombé au cours d'un combat aérien livré au- pc dessus de nos lignes ; il avait remporté vingt-sept ra v.ctoires aériennes. sa *** fa Cor.stantinople, 16 mars : C< La Ligue égyptienne s'est réunie sous la pré- le sidenc'e du cheik Abdul Asis Tochsoeh pour déli-: et bérer sur les dernières déclarations de MM. Bo- br nar Lavv et Asquith relatives à l'Egypte. La pli Ligue a résolu de ne consentir sous aucun pré- po texte à ce que l'Egypte soit séparée du Khalifat m et de mettre tout en œuvre pour remettre av l'Egyp e dans la situation qui existait avaat l'oc- ^ cupalion militaire anglaise. *** Berno, 16 mars : La Feuille de Genève apprend de bonne source qu'une importante Conférence interalliée sera ( tenue à Londres, à laquelle assi- teront MM. Clemenceau, Orlando et B ssolati et où seront examinées l*attitude à adoipter définitivement a l'égard de la Russie et la situation créée par le projet d'une intervention japon a se en Sibérie. *** I Pans, 17 mars : On mande de Londres : M. Uoyd George a déclaré à M. Rocket : — Si l'on se rendait compte de la gravité de ^ notre situation militaire, on comprendrait qu'il s est ind.spensable que l'appui de touie ia nation ne no' s lasse pas défaut. Nous aurons à prendre j a semaine prochaine des décisions de la j.-us ^ haute importance et dont dépendra l'existence de l'Empire. » ï Lonures, 17 mars : '' Pariant hier a une réunion de commerçants, f M. R'j.iusay MacdonaJd a dit qu'il était partisan d'un? paix par compromis, il e>st d'avis qite les r condit.o-.ià f ..tes jusqu'à présent par l'Allemagne f sont acceptables. L'Allemagne n'a pas encore fait c de proposition qui ne puisse donner i:cu à un r iiccorti satisfaisant, lnièrrogé sur le po'nt de sa- [ voir ':i consentirait à tenir un discours sem- c blable en Allemagne. M. Ramsay Macdonaid a répondu que ce n'était pas la ton intent^n, mais 8 qu'il élait tout disposé à faire connaître sa ma- 1 nière de voir en pays neutre. x OPIHIOWS ET COMMENTAIRES j Le généralissime de l'Entente F — c Le chroniqueur militaire du Nkuwe Cowarti t estime que la combinaison seciète des Allies 1 dont i parié M. Lloyd George dans sou dermei l discours et dont on atlend un résultat décisif j est devenue le secret de lJoiichinellek il s'agit, à l'en croire, de ia concentration, a ^ l'arrière des l.gnes du front, d'une année de réserve de 400,000 hommes sous les ordres du ge- 1 néral roch, qui serait affectée pius. particùhére- 1 nient à la guerre de manoeuvres. t — On s'étonne, dit-ii, a bon droit de voir mettre encore une fois en avant ;e nom du géné- j ral i jeh, alors' que c'est le général Pelam qui, (-juscj'j à nouvel ordre, doit être considéré contint , ie généralissime de l'Entente. Or, il s'avère que, coiiiiue ii n'existe pas de réserves anglaises — le ^ haut commandement anglais n'entetzetant pas giaiiu'ciiose à la guerre de manœuvre — on lai& sera ie s troupes aug aises dons leurs positions et c'est le général Foch qui sera mis à ia tête des , irentc-tinq divisions de réserve dont on attend, au moment opportun, la décision finale. Le général Loch peut donc être considéré comme ie généralissime des armées aihées, non seu.ement on catni agne, ma.s à la lao.e du Conseil de ' guerre permanent de Versailles. Le général Pé- 1 tain passe virtuellement au second pian et s'efface devant son competileur. » M. Marcel Sembat et la paix t \ Le leader socialiste français Marcel Sembal c vient de publ.er dans le journal L'Heure un ar t Licie paciiuste dont le ton ca.me et réiiéchi t fait r protide sensation en France, l'auteur irisim > rêsoiinnent avec les menaces révolutionnaires a.iopic-es par d'autres écrivains socialistes pr»ui t s allaquer à ia politique belliqueuse du gouwne- s 1 * 1 Ltv-jc des arguments convaincants. > On sali que M. Sembat a été m-nistré pend an; r deux ans durant lesquels il partageait entière ( ment ia conviction de ses collègues du m-nislère et s'efforça . de faire prévaloir ia politique du gouvernement. Il prend texte d'uâe déclaration de M. Dubûst, président du Sénat, faite â M Maurice Barrés â l'assemblée de la. Sorbonne où M. Pichon fit les d.vu.gations diplomatiques que l'on sait. M. Dubost aurait déclaré à trois re- , prises: « La pa.ole est maintenant au canon , C'est lui qui décidera du sort de l'Europe l » — Mais, demande M. Sembat, si par hasard ie L canon n'apporte pas la décision lin aie et si, après la prochaine offensive, nous nuus retrouvons nez à nez, qu'ai ri vera-t-il alors? iNdus irons jusqu'au bout, me r.pondrez-vous. Très bien ! nous irons l- donc jusqu'au bout. Le canon tonnera une fois c de plus, mais si la décision finale n'intervient c toujours pas, a.lons-nous continuer ce petit jeu c durant des mois, des années, des siècles? Tant c que vous voudrez, mais ce jeu doit tout de même d linir un jour. Qtfpi qu'on fasse, l'heure sonnera a où il faudra parler un autre langage que celui du 1 canon. Alors, pourquoi ne pas commencer tout c de suite? e — Comment I direz-vous, négocier au lende- ^ main des divulgations de M. Pichon, au moment a où l'indignité de nos ennemis vient d'être douée (, au pilor. ? j — Mais en sera-t-il autrement dans trois mois t ou dans trois ans? C'est donc là un argument sans valeur. ^ Il nous faut l'ALsace-Lorralne, dites-vous. Je , ne le sais que Irop. Mais les Allemands n'enten- c dent pas nous la rétorcéder. Il nous faut donc e négocier et c'est encore un argument qui tombe. ■ fc Le seul argument que M. Sembat admet comme péremploire et capable de. justiher la continua lion de la guerre est le Tait que la France st trouve en ce moment dans une posit.on moins favorable pour entamer des négociations de paix qu'il y a six mois. Et encore, dit-il, c'est à vérifier.La presse nationaliste française mène grand r train autour de cet article. L'Action Française estime que ce sont les théo 1 ries préconisées par M. Marcel Sembat qui ont *~ acculé la Russie a la conclusion de la paix de l Brest-Litovsk. Les Irailés secrets _ 6 D'un grand article d'Arnold Bennett au Daily = Neus, nous extrayons ce qui suit : — Pensez-vous que, si le président Wiison L avait été présent à ia Conférence de Versailles, le c manifeste adressé à l'ennemi et au monde entier 1 n'eût pas été fort différent de ce qu'il est actuel- r lenient? ^ Le fait est qu'aucun gouvernement allié ^ européen ne s'est encore libéré de la do- ^ minât idn d'idées invétérées. Tous sont en s retard sur l'heure actuelle. Ils sont en re- (l tard à cause des traités secrets, tandis que c le président Wiison n'est lié par aucun tra-té de ^ ce genre... Ces traités furent, pour la plupart, ^ le produit de la nécessité impérieuse. Mais le temps et la marche des événements ont rendu ces traités ridicules. Nus n'en sommes pas moins liés, et il faut que toutes les parties soien# c d'accord pour ies abroger... Jusqu'à ce qu'ils r soient répudiés, nous ne pouvons honnêtement 11 parler d'une Ligue des Nations ; nous ne pouvons d honnêtement nous ranger derrière le présiden. 11 Wiison... Les traités secrets font .partie d'un état de choses qui n'est plus. Ils sont appelés à disparaître, eux aussi. Aucun gouvernement qui reste en arrière de f son propre peuple ne peut songer à une guerre f victor.euse, car une telle guerre dépend autant 3 des idées que des canons. Notre gouvernement réactionnaire, antidémocratique, affaibli pv une politique moyenâgeuse, est tenu à flatter considà rabèemenl les nalionalisles. Tout comme il n 1' a ail pas faire la guerre, il ne peut pas non plus 1 faire la paix. 11 ne sait faire ni l'un ni l'autre. F Ceci deviendra de plus en plus évident... Un jour, 1 ie gouvernement trébuchera sur quelque Incident t et y perdra la vie ou du moins quelques membres. On verra alors que personne n'est irrem- 1 plaçable. Le résultat immédiat sera l'annulation é par consentement mutuel des traités secrets, et nous aurons fait ce jour-là un grand pas en C avnnt. n C nrm -i mmm PMsSq d Usai jlyiO •e a Ceiamur ]iiés des Faicsancss Centrales. Berlin, 17 mars. — Officiai d© ce midi : le Théâ.re de la guerre à l'Ouest. AriBées du laid-niareciial j.nnce-iiéiiticsr Iî uppi ht de Bavière : iki i liuioxe, 1 a-oiioû de i'artiilûiie a été plus importante a pamir do midi. Sur le . reàte tin front, elle s'est linâ e au leu de J ùi\ cr&ion, qui c-it ocvonu plus intense le n soir à un grand nombre d emiroits. ^ Ârnu'n * du piinc—héritier aUe^naïud et du iS 1 -.r:\l von Gnlj^vjtz : Sur l'Ailette, au eud-ouest de Berry-au-Rac, con jnua<ie pins violenta à- ceruiii.s nio-menvS; il en a été de même pn-s de Ta-luu^o à ia suite d'une opération ex put- e Sj [?ar nos U-ouiHiS avec le pius gTand succès, n Après lo heures f'e préparation d'ariilie-rie, des d-t'.-.ckeinents français ont, pris i'ef-ie fensive sur un l.r^e from. à P ouest d'Avo-.it court. Immobiiisés sur certLiins points pur n notre canonnade, notre in'anterie les a ie-a- [roussis par ailleuis après des corps à [î- corps- a \ i crient duel d'ar:.il!erie toute la journée ts sur la rive orientale de La M^us^ ; il est a*- inuine re.stô ir.teuïfe ia nuit sur un grand nombre de ix>intë. Notre infanterie a prononcé des attaques S de reoonoaissance à plusieurs endroits. Pus de Saniogaietix des troupes d'aitiique de ia liesse-Electorale et du Grand-Duché de Ba<îe, près de Beaûinoni des compagnies badoiseg oi troupes d'assaut saxonnes près de m Bezonvaux ont pénétré profondément dans a les positions ennemies et sont rentrées da s n nos lignes ramenant plus de 2iH) Français, ut paimi lesque'^ l'éku-ma or d un boitai lion. Armées du feld-maréchal duc Albrecht de a Wurtom !>erg : é- Dans !e bois de Parroy, ainsi que dajis t- la région de Blamont et de lîadonviU rs, e* les opérations de l'ennemi ont été plus actives.ir Hier, au cours de commit s aériens et par le feu de nos cauoue de d fense, nous avons 11 descendu 17 avions et 2 ballons captifs,en-:lt nemis. Rien de nouveau à sigm 1er des autres le théâtres de guerre. *** Berlin, 1G mars. — Officiel d* ce midi : ^ Rien do nouveau à signaler des différents ., théâtres de guerre. * é- * * '|.e Berlin, 17 mars. — Officiel : Sur le théâtre de la guerre septentrional ' nos sous-ni: r.ns ont encore coulé 18,(XX) ton- nés brut de tonnage marchand ennemi. ïf- *4* ConsLantinople, 15 mars. — Officiel : Sur le front en Palestine, dans le secteur occidental, canonnade réciproque plus violente d'artillerie de tout calbre. Au al cantre, le calme prévaut. Dans le secteur r oriental, engagements entre patrouilles la ut nuit, faibles canonnades le jour. Dans la uv vallée du Jourdain, activité dèè patrouille^, ia A Erzeroura, le nombre des cànons cap--1 turés j isqii'à présent atteint 1GS et on peut «- s 'ttendre à ce qu'il scit plus considérable. Nous nous sommes emperés en outre de nombreux lamo mines, de mitrailleuses ei e de beaucoup de munitions. re lu " ~ ** >n Communiqués des armées alliées A )ll( Paris, 16 mars. — Officiel de 8 heures: e_ Activité intermittente de, l'artilieric sur j " la rive droite de la Meuse et en Wœvre-Ln coup do main Onnemi dans le secteur w do I'iirey a t'ehoué. Nuit calme ailleurs. ès r 1 *** K2 Londres, 15 mars. — Ofliciel : LU Un coup de main dirigé vendredi soir, is par des troupes o.inadiennOs contre les tran-ià ohees allemandes etabl es au sud de lx;us. m nous a valu de faire 4 pr sotmiers. Au ;u cours de vaines tentatives d'attaques evA. at cul&s ia nuit dernière contre uos wones, ie dans la région de Passcheudacle, t'ei.i.enu ta u subi de fortes pertes sous notie leu de lu barrage et celui de nos m ir . • : t n ut certain nombre de prisonniers «sont restas entre nos ma;ns. Ce main , .-s dOt.-ci^e-^ men.8 allemands couverts par une s '.olei te action, d'artillerie ont attaqué nos posK-g e établis au sud de la route de Won in Nous les avons reporiss s à cotfps de fusil I, ar-tiHerie ennemie s est mont fée j,en active aujourd'hui sur la plus grande partie du ^ front. E'îe a été néanmoins assez active dans les secteurs de Lens et de ivlcssmes 1(1 et contre le canal d'Y pies-Gommes. Dépêches Diverse ^ t^âle, 17 mars : ix On mande de Londres aux Dasler Nachrichten : £ — La. nervosité devient de pius en plus grande à Londres. On y est d'avis que ies Allemands di-10 r.geront directement leur offensive contre ! Angleterre en attaquant les positions en Flandre 0 dans l'intention d'atteindre la cèle de la Manche. -,1 ^'il en est ainsi, on estime que les hottes auront ie un rôie important à jouer. » **• Londres, 17 mars A la Chimbre des Communes, au cours de la discussion de la question de l'admentalion, le gouvernement a été interpellé sur les exportations de vivres dans les pays neutres. Lord Ro->n bert Cecil, ministre du blocus, a aflirmé qu au-,e cune autorisation d'exporter des vivres dans les pays scandinaves n'avait été dél.vrée depuis des . ,j. mois, li a ensuite protesté contres les attaques dont il esl l'objet par suite de la pénurie les pro- , ié duits alimentaires et a signalé que le ministère u. du blocus avait pour mission de couper les Puis- ! ,n sances centrales du marche mondial et que set, g. décisions étaient indépend an Ue de l'état du mar-ie ché des denrées alimentaires. En terminant, lord i le Cecii a rejeté les responsabilités sur le ministère L l'alimentation, qui est seul en cause. le *** iu Londres, 17 mars : u Le journal John Bull prétend qu'un grand mé- , 1, contenteinerit règne parmi les ofliciers de la mais rine marchande angia.se. Ils menacent de se ! jl mettre immédiatement en giêve, si le contrôleur L» de la navigation ne leur accorde pas ies aug- j, mentatlons de traitement qu'ils réclament. _ *** a. Paris, 16 mars : On mande de Londres au Petil Parisien que M. [Q Itu-'sel, le président du Comité exécutif sinn-re feiner, a été arrêté il y a quelques jours pour avoir prononcé à Offaly un discours subversif, t *** • ,g Madrid, 16 mars : i, Les travaux des Cortès seront ouverts par la , t lecture d'un discours du Trône. La réforme mi-18 Ltaire sera exécutée par vo.c de décret ; ede aura pour conséquence de renforcer les effectifs de r< l'armée de 65,000 hommes et exigera une augmen-it talion de dépenses de 200 millions par an. > Le journal El Mundo prétend que la junle mi-3. litaire se dissoudra aussitôt que la réforme aura n été décrétée. Le gouvernement a l'intention de déposer à la >n Chambre un projet de loi accordant une amnJst.e générale. PETITE GAZETTE Les vieux gâteaux. Avant da guerre, on leur faisait un sort. Cha* I que lundi que Dieu donnait, on pouvait von, à condition de mettre de très bonne heure le nez à : air, quelques bonnes femmes aller de pât-âser-e en pâtisserie et y taire l'emplette des laissés pour compte de La veille. Avec xnilie précautions, e les emmagasinaient dans une nappe de respectables dimensions les tartes aux prunes, aux pommes, aux cerises, et les « Saint-Honoré »qui Ln^aienl pleurer les larmes crémeuses de leurs lianes rebondis, et les pet.ts pâtés qui, durant la nuit du dimanche au lundi, s'étaient quelque peu racornis sur les comptoirs de nos grandes pdtisienes. Vous comprenez que ces grandes maisons se fussent à tout jamais perdue^ de réputation si elles s'étaient avisées d'oflnr a leur honorable eden-.ele des gâteaux qui ne fussent point tout à iail frais, fabriqués de la nuit môme, et toujours tout chauds, tout bouillants, comme s'iis sortaient., d'où vous savez bien, puisque vous avez des lettres... Ayant fait ainsi le tour des pâtisseries à la mode dont la clientèle, pour l'une ou l'autre raison, n'avait po.nt donné suivant les prévisions au cours de la journée dommica.e, les nonne» • femmes, chargées comme des mulets, rentraient chez elies pour y prendre leur peut .déjeuner — avec du vrai café — puis allaient revendre, dans ;es rues de nos quartiers populaires, les marchandises omsi acquises à bon compte, il senibis me souvenir qu'elles avaient ieur en a elles pour annonce: leur passage, mais je n'en jurera.s et il faudra que je demande à Jean de Senne de me rafraîchir la mémoire. Si est-il que es clients aflluaaent vers elles : la peu te casqueuiere et Ja piqueuse de bottines, et, un mot, toutes les « croîjes » du quartier et tous ie.s bambins ei le» bambines aussi qui se rendaient au travad s'arrêtaient à tours petits éventaires et se payaient pour presque rien — pour quelques cens, allô ! — qui ûh large quartier de tarte au riz ou aux fruits et qui une demi-douzaine de pâtés à la frangipane. C'était très bon, et je n'a. pas a voua cacher que plusieurs fois, in illu tempore, U m'est arrivé de tûter de cette marchandise reste* succulente en dépit de que.ques manipulations souvent intempestives Songez qu'on pouvait s'en fourrer jusque lu* pour un tout petit peu de mcKei et que c'eût été un crime de ne pas s'en payer au mo.ns une Lranche... Ce beau temps-là est passé. On voit sans doute encore, aux montres de nos pâtisseries a 1* mode, de minuscules tartes et aussi des fantômes de pâtés. Mais de quoi sont fades ces douceurs! Qu'a-t-on mis dans la pate? Un peu ae son* Des pommes de terre l De la féeule ? Et pour ia « Lier », de quel beurre ou de que le graisse-s'est» on servi? Et quçii en guise d'œufs? Et puis, ii y a la question du prix : j'ai relevé l'autre jour, en additionnant les prix nJiques sur les étiquettes placée» on vedette derrière a vitrine de cette pàtisserïé du centre, que sur un espace de moins d'un mètre carre U y avait pour plus de 300 francs de tartes. J'ai pu entendre 'anii qui m'accompagnait dans ma promenade faire cette réilexion : — A moi tout seul, je me chargerais Lien ae bouffer, à mon premier déjeuner, tout ce que !*i vois là !... » C'est-à-dire pour plus de 300 francs de marchandises ! Cri du cœur et d'un estomac complaisant à souhait ! Mais tout cela ne nous dit point ce que sont devenues les bonnes femmes qui, avant la guerre, vendaient dans les vieilles rues le.> vieux gâteaux, ni quand ce beau temps rev.endra... Cota tuent fuuï"Jl dire? — 11 y a un an, Monsieur, m'écrivent des lec-leurs, que, chaque fo^s que nous nous rencontrons, nous discutons sur ie point de savoir comment s'appeiie en français cet instrument qui, s'appiiquant sur la nuque et sur les deux épaules, sert à porter les seaux. La question a été soulevée par quelqu'un oes nôkes au cours d'une n> uiehàde que nous fîmes tout au début du printemps dernier et au cours de laque le nous rencontrâmes une paysanne — un fort joli brin de 1111e, ma foi 1 — sortant de l'étabJe-où ede avait été traire ses vaches... Tel tient pour po^tereau, tel autre pour palanche, un trois.ème pour joug, un autre encore pour gorge et il en e^t un cinquième pour le mot « haïke », qui ne se trouve dans aucun dictionnaire et que sans doute ii a lorgé du mot wailon « harki »... Diles-rious donc votre avis... » J'ai sauté avec empressement sur mon vieux Larousse — avec un empressement d'autaiit p us ijrand qué ces lecteur^ m'ont pruuns, a-u cas ou je parviendrais à les mettre d'accord, « un petit quelque chose pour mes pauvres ».. Au mol « portoreau », j ai lu : « Bâton dont on se sert pour portei les pièces de bois au chantier. » Ce n'est évidemment pas cela. Au mot «Jwaànehe » : « Morceau de bois courbé et enta lié aux deux bouts, qui sert a porter, à l'épaule, deux seaux â la fot». » Ce n est pa^s ce ta non plus. En complément de cette déhmlion ou, si vous aimez mieux, pour l'illustrer, Larousse nous montre un bonhomme portant, en eliet, sua-une seule épaule, r.nslrument en question. Au mot « gorge » ; « Morceau de bois echancré auquel les porteurs d'eau suspendaient ieurs seaux. » Ce doit être cela et j'en pince décidément jxiur cette gorge... Mais hier, comme je 111e trouvais en compagnie d'un ami qui est tout ensemble un philologue et un étymologiste distingue, j en vins a iu. parler ae cette petite dispule, et il me donna a ce propos suivant des auteurs qu il connaît sur .e bout dea doigts, des détails qui m'ont paru vraiment intéressants ,. — Je tiens comme vous, m a-l-ii dit, que ie nom de cet instrument est bien gorge et n on palanche, et nou porteroau, et non davantage ;e> ceau ou courge, qui paifu.^ servent a le designer .Ne relevons pour l'instant que les trois premiers ae ces mots, soit gorge, palanche et porlei eau, ei pour en bien lou e saisir ia diherence à ces lecteurs qui ont recours a vos lumières et qui sonè ■>;ins doute des Wallons, attirez ieur attention sur .e fa.t que si .e mot « gorge » traduit te mol wallon « hàrki », il en est d autres qui, du français au wallon, traduisent ies mots « pai-ùncne » el « porleieau » . la « palancne », c est le a coûbé », el le « portertittU », c est ie « piveuire », l'instrument qui porte ce nom servant, de même que te « Wirki », à des.gner l'instrument qui, Lians certaines régions de ia Wallon me tout au moins, sert à porter les. seaux 1 u Les seyes u'iessé, ut le docteur Handaxlie, sont rapportes a 1« ferme au moyen d'un harki ou piveleré porie-• eau o). » Notez cil passant, si vous vouiez, «t toujours d'après Uandaxhe, que d«ans la région ae Thimisler on appelle encore « pivetôré » iout bois qui ùert à porter, et spécialement « pivete» rés » deux petites perches, pouitutia d'un coiS. qui se glissent S0U6 de petits tas de loin que deux ■ personnes transportent comme sur un brancard. — Je vous ai dit que ie moi. fr>aiivaid « g-.«rge a avait en l'espèce nies préférences, comme d a >e« vôtres, et cependant... — Oui, j'entends l'objection : l'instrument s'appLquant sur la nuque (derrière) et non sur ia goige (devant), le mot vous choque un peu. Aussi ne serais-je pas'éloigné de ci'ohe qu'il 11 e*l qu'une aliération, par étymologie populaire, d« mot « gorge » devenu « courge ». — Mais le mot wailon « harki », d'où vient-H donc ? — Je l'ignore. 11 existe en allemand un mot — ie mol « harke » — qui, dans le nord signilie râ-leou. Ce sens parait extrêmement éloigne de celui du moi « hàrki ». Mais je vais vous dire c» nue, d'après Feller, il en faut penser, il existe en Hesbaye une sorte de râteau que l'on appelé « fotche » — de (urca — et l'on en peut oouoiur» que ce qui a été dénommé & ''origine dans «S instrument, ce n'est pas du tout ta partie pourvue de dents. Le râteau à retourner ie ioin u esl _du reste souvent qu'un bois fourchu. Or, le

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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