La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 01 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8g8ff3nb6x/
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LA BELGIQUE ^'>RIX DES ABONNEMENTS 3 moi» (avril, mai, luin), tx. 11.40; m»is (avril mai),ir. 7.60; 1 mois (avril), tr. 3.80. Les iteminde* d'abonnement sont reçu»* «trclusi-vemeru - a* les bioeaux et les rôdeurs des postes.-— le» rr>rlatnattou* couce* nani les abonnements doivent '■tru ad» usée* exclusivement aux bu* eaux de itoste, AD3 IHSTMTïOH ET REDACTION iK.JierbGft-Potaqôros, 31, Bruxelles i>*., oc» AMNo.e.« W S T 'lites annonces, la li^rn«. II. t.OO. — RMam*f avant le* annonce*, la ligne, Ur. 2.50. — Corps d# ,out nul, la ligne, 1.6a. — Faits diver la li^n<^ !r. 6.00. — i\é& oloyie, la ligne, ir. — t/OV% des Eleveurs, A vu de aociiuts, Annonces notariale*! la ligue, ir. 2.1*0. Burtau» Je 9'o tt n*u/*S> Qlrectioa «i MniDistralloi : ,S'\'£> *-• «OS «ORES3EC. OlfICCTIUR Là GUERRE 1,337° gî 1,338* jours de guerre La bataille se poursuit en France avec la même violence. Sur le cours supérieur de l'Ancre, entre Bucquoy et Albert, les Anglais sont opiniâtrement revenus à la charge, mais sans r àr-venir à déloger les Allemands de leurs nouvelles positions. Entre l'Ancre et la Somme, la situation n'a pas changé, ruais entre la Somme et l'Oise, les Allemands ont recommencé leurs abaques avec une extrême énergie. La lutte a été chaude, notamment sur les deux rives Uu ruisseau de la Luce; les Anglais, renforcés par les Français, y ont été rejetés des villages de Aubercourt, Hangard et D riiuin, laissant ainsi leurs adversaires s'installer à 17 kilomètres au sud est d' Amiens. Entre la Luce et l'Avre, les Allemands» ont aussi progressé jusque dans les bois qui s'étendent au nord de Moreuil. Depuis Moreuil jusqu'à Noyon, sur un front d'une quarantaine de kilomètres, ils ont simultanément entrepris une grande attaque. Cette attaque a non seule" ment annihilé les résultats de la contre-of-îensive résolue développée la veille par le* Français entre Montdidier et Noyon, mais leur a permis d'avancér leurs lignes de ma nlère sensible en s'emparant a l'ouest de Montdidier, sur la rive gauche de l'Ancre, du village de Fontaine, et entre Montdidier et Noyon, des villages d'Assainvilliers, Rollot et Hain vil lers. L'gmvs allomanile. à l'Ouest Rotterdam, 30 mars : On mande du Havre au Hieuwe Rotterdam SChe Courant : — Les troupes belges.ont repris une nouvelle partie du front septentrional défendu jusqu'à présent par les Anglais. Il est probable que les troupes anglaises ont quitté cette partie du front pour aller renforcer les armées battues par les troupes allemandes. *** Paris. 30 mars : " Le ministère de la guerre a ordonné pour le 1er avril une révision générale des effectifs dans tous les dépôts., *** Paris, 30 mars : Jeudi, M. Clemenceau a déclaré à la Com mission sénatoriale de l'armée que Compiègne ne tomberait pas : « Nous savons, a-t-il dit. que la chute de Compiègne ouvrirait la route vers Paris. C'est pourquoi Compiègne sera dé fendu Jusqu'au dernier soMat français.'» Sui vant une autre version, le président du Conseil aurait dit que le nouveau commandement chargé de maintenir l'unité d'action des armées française et anglaise aurait dès à pré sent décidé de disputer chaque pouce de ter- tain ù l'ennemi et de tenir coûte.que coûte. * * * Genève, 31 mars : D'après les Journaux de Paris, la nomination du général Foch à titre de généralissime aurait r)tA précédée d'une cri e assez sérieuse qui aurait eu sa répercussion dans les armées de l'Entente Un confiit latent aurait existé durant les premières journées de l'offensive entre le maréchal Halcr et le général Petain L'Agence Ffavas elle-même déclare que la situation qui régnait à cette heure ne pouvait pas pe durer sans le plus grand danger, car toute entente entre les armées française et anglaise avait virtuellement cessé d'exister. Un . désarroi sans précédent on fut le résultat. L'opinion publique était sous le coup d'une émotion et d'une indignation telles que M. Clemenceau s'est vu obligé de prendre une décision énergique et de subordonner l'aide française à l'extension de la compétence du commandement de Foch ♦ * * Londres, 1er avril : Du correspondant à Paris du Daily F.rprrss : — La population parisienne a vécu hier un Vendredi-Saint angoissant et lugubre. La pluie tombait sous un ciel gris, tandis que s'entendait dans le lointain le tonnerre sourd et ininterrompu des canons de Montdidier. Malgré le mauvais temps, les fidèles se pressaient dans-tes églises. Soudain, l'alarme fut dortnée annonçant le bombardement" de la capitale par les canons allemands à longue portée. Ins tnntanémènt, les rues furent désertes. Le Mé Iropolitain et les Omnibus cessèrent de rouler On n'entendait plus que le clapotis de la pluie traversé de-ci de là par le passage d'un rare fiacre. Les Parisiens se tenaient dans lc-ura caves, où le séjour est encore plus désagréable depuis que la poii.ee a fait boucher toutes les ouvertures extérieures. Dans les sous-sols, on a l'impression de se trouver dans une ville mrote. Ixïs longues heures d'attente sont plus lugubres encore depuis que les Parisiens n'entendent plus le bruit des canons de défense. Paris est plongé dans un silence mortel et est exposé sans défense au feu du canon mystérieux que rien ne peut empêcher de lancer ses grenades. Alors que tous les habitants s'abritent dans les caves, les nouvelles transpirent quand même. Bientôt tout le monde sait où les explosions se sont produites et l'on cite le nombre des morts et des blessés. La nouvelle qu'une grenade a,* vers 11 heures, tué"75 per-? >nnes et en a blessé 00 dans une église située dans les parages de la Seine, Jette dans la ville une ;:rande consternation. Plus tard, on apprend qu'à proximité de la Seine plusieurs édifices importants ont été touchés. Même la Tour E'fT.'l a failli être atteinte par un proie- î'le. Le bruit court qu'une partie du ministère aurait déjà été transférée à Versailles. • ♦ • Londres, 31 mars : Tandis que le Daily Chronlcle et le Manchester Qu or uian affirment que les généraux anglais verront avec plaisir le commandement supérieur des armées alliées passer entre les mains d'un généralissime français, le Star s'élève avec énergie contre pareille nomination et somme le gouvernement de placer à la té le de l'armée anglaise un généralissime anglais Berne, 31 mars : I.es journaux français arrivés Ici annoncent qu'au cours de la dernière nuit vingt-sept obus sont tombés dans Paris. On croit que plusieurs canons -à longue portée bombardent la ville. D' -près le Petit Parisien, les populations de TTam. Salnt-Pol, Hazebrouck/et autres lieux des environs d'Amiens onj reçu l'ordre d'évacuer leurs Kvllles et leurs villages. Les fugitifs seront transportés dans le sud et le centre de la France. VIIcuré et l'Œuvre affirment que l'exode des Parisiens continue et prend de grandes proportions. Tous les trains à destination du Centre et du Sud doivent être doublés Parmi les fuyards, on cite M. Maurice Barrés Les journaux socialistes attaquent vlolemmerjt le chef nationaliste, à qui 113 reprochent sa lâcheté.L'Agence Havas annonce qu'un obus du canon à longue portée a atteint une église de Paris, tandis qu'un service religieux y était célébré. Soixante-quinze assistants ont été tués sur le coup et quatre-vingt-dix grièvement blessés. C'est la seconde fois qu'un obus tombe sur une église au cours d'un service divin. L'Agence Wolff note en marge de cette information : Quelque regrettable que soit le cas, si le fait se vérifie, il appert qu'une église se trouvant à l'intérieur d'une position fortifiée est y ar ce fait exposée à être atteinte par les obus du bombardement. A la distance d'où Pari» est bombardée, il n'est pas possible de régler le tir de façon à ce que les églises ne soient pas atteintes. Lt les Français, de même que ies Anglais. n'ont en l'occurrence aucun motif de se montrer indignés. Ne sont-ce pas eux qui, de propos délibéré, ont bombardé les cathedrales de Saint-Quentin et de LaonT N'ont-ils pas jeté des bombes sur l'église Saint-Martin, à Frifiourg, et bombardé l'église des SS. Pierre et Paul, à Ostende, au cours du service divin, le 22 décembre 1017 ? Un prêtre et sept fidèles y trouvèrent iajnQ.it et un grand nombre d'aunes personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, furent blessés. C'est le gouvernement français qui est responsable de la vie et de la sécurité des habitants d'une ville qui se trouve sous la portée des canons allemands. *** Christiania, 30 mars : De M. Nôregaard, collaborateur militaire du Morgenbladett • — En s'emparant d'Albert, on peut dire que les Allemands ont conquis le plus important ouvrage de défense qui couvre Amiens. 11 faut que les Alliés tiennent cette dernière ville à tout prix, sinon l'armée anglaise sa trouvera dans une position très difficile. *** Paris. 30 mars *. Les journaux annoncent que du 21 au 26 mars, des réfugiés sont arrivés sans interruption des territoires conquis par les Allemands. La plupart de ces réfugés sont dirigés sur la province. Les commentaires de la presse révèlent un caractère sérieux. On espère que le front ne sera plus déchiré à nouveau. M. Hervé signale l'importance qu'aurait la chute d'Amiens, qui enlèverait aux Anglais leur unique bonne voie de communication De nouvelles voies vers Paris seraient ouvertes au-devant de l'ennemi, et la guerre pourrait indéfiniment se prolonger en dépit de tous les Secours que pourraient en-voyer les Américains De différents côtés, on demandera publication des communiqués allemands.» ♦ • Rotterdam, 30 mars : On mande de Londres au Nieuwe Botter-(lavische Courant que les Journaux anglais croient que le ralentissement des opérations dans le secteur d'Albert ne sera vraisemblablement que de courte durée. Le colonel Reping-ton écrit entre autres : «La question principale est que les Alliés maintiennent leur front sans qu'il soit brisé. Dans ce but, on doit, si c'est possible, se préparer à se retirer plus loin encore. » Il espère que si l'on doit en arriver à pareille nécessité, on ne s'y décidera pas trop tard. * * * Berlin,- 30 mars : On mande de Genève à la Kriegszeitung : — D'après une information de Paris, les canons allemands de gros calibre tiennent la ville d'Amiens sous leur feu. La population a été évacuée dans les localités situées à l'Ouest de la ville. Arras a aussi été évacuée. Berlin, 31 mars : Le correspondant du Berllner Lokal Anzei-ger, résumant les événements qui ont marqué la dernière semaine de combats, écnt : — Les résultats que nous a valus l'offensive sont particulièrement brillants et auront des conséquences inatt ?:idues pour le développement ultéricur'de la situation. Un gain territorial de milliers de kilomètres carrés a été arraché par nous à l'adversaire, et nous lui avons infligé des pertes qui, Jusqu'à présent, ont mis 100,000 hommes hors de combat. Le butin tombé entre nos mains est évalué à des milliards de mark, et les positions fortifiées de l'ennemi sont ébranlées jusque dans leurs fondements. Sous la conduite de notre Empereur et de ses deux paladins, nous allons allègrement à de nouvelles batailles. Ha guerre navale Madrid,* 31 mars : Le commaiifkmt du sous-marin allemand „U.-48", entré «u Ferrol avec trente hommes, dôolaro que sou subniarsi tl<* a bruequeine.it tous ié une roche en plougcant. Avar-S, le ,,17.-48" a étà forcé de s-e réfugier dahs un port espagnol. * * La Haye, 81 mars : Co matin, au nord de Vlîeilandi, dans le* eaux territoriales néerlandaises, le torpilleur liolla-nda s ,.GiU" a bouché me mine die nationalité inconnue- L'équipage, sauf un homme qui manque à l'apjiel, a été recueilli par un navire 2g gtinrro néerlandais. On essaye de reiiiUoucr le fcjrpîllcur »,Gill". » tes évëneaie^s de Russie PéitrogTad, 31 mars : M. Lénine souffre d'un ulcère à la poitrine.* * * P.étrograd, 31 mars : Les journaux du soir annoncent .que dans la région du Don, les cosaques restas fidèles au Soviet ont fait prisonniers e général Alex i-i. Shanghaï, SI mars : I-e „North China Daily News"- de Kar-Uin annonce que ie gouvernement sibérien a décidé de continuer à exécuter le programme révolutionuaire primitif et de réprimer les exactions de la Garde Rouge. On s attend à ce que le nouveau gouvernement demande aux puissances ali'.es de commencer immédiatement 1;*>' opéra ti|o us militaires et de lui venir en aide. Berlin, 31 mars : Au cours d'une séance de la Rada ou-krainienne, le président du Conseil, M. Go-lubowitch, a développé le programme politique d'à ministère. Nous cl tachons de ce programme les points principaux suivants: Les chemins de 1er seront nationalisas et deviendront domaine de l'Etat; l'Etat s'adjugera. le monopole du commence d'exporta-liou ; le commerce et l'industrie «lu pays s0 trouveront plac s sous le contrôle direct de l'Etat. Au point de vue des finances, le gouvernement créera des monnaies oukrai-me.in&s, ' largira 'le droit d'émission ('e la banque d'Etat et établira un contrôle gouvernemental snr les banques priv'tes. L'administration du pays sera Centraliste et la question agraire résolue sur d -s bases nouvelles, avec- Destitution de comices agricoles auxquels seront adjoints do3 spéciilistcs et des ingénieurs agricoles, Au point de vue mi'itaire, le gouvernement cr'e:-a une arm'e r guiière et améliorera le système de la milice. Au point de vue politique : reconnaissance de l'autonomie par toutes les puissances, y compris es pays neutres et conclue on de la paijc aveo la Russie. . Londres, 31 mars : On mande de P'trograd à l'Aqrenoo Retitc-r: — La Garde Rouge a été d faite dans la région de Tammcrsfors. En battîint en retraite, ©lie a perdu 10,000 prisonniers, 31 canons et 113 mitrailleuses. Copenhague, 31 mars : U importante looaiitô industrielle de Tam-mersfors a été occupée avant-hier par les troupes du géméra/l Mannerheim qui, dans leur marche en avant vers Tnwast^'hus, me-nacçot déjà Pim(X)rtant« gare de r.itinm ki. Stockholm, Si mars : A me^îure que la situation de la Garde Rouge devient de plus en plus précaire, en Fm.'amcie, ses exactions se multiplient. C'**>t ainsi que le „Svenska bagblndet ' apprend éo liaparanda que d'apros ies informations d! un ccw[j« do volontaires suédois qui ont pris part aux combats aux environs de Tammersfors, les rouges s'étaient introduits dans les fermes isolées, se sont empar s des paysans et les ont clou-'s par les pittls et par les mains à leurs tables, l^es Suédois survenant, ont trouvé les malheureux dans cette horrible situation. Quelques-uns dos suppliciés étaient encore en vie quand b s soldats de la Garde Blanche p •nétrèrent dans leurs habitations. On craint sérieusement à Ilclsingfors que la Garde Rouge ne pénètre dans les galeries des coft'rew-foris des banques privées et ne fasse sauter les coffres, pour s'emparer de leur contenu.L'ENTENTE ET~LA HOLLANDE Amsterdam, 31 mars : De i\' navires néerlandais qui se trouvaient à Halifax chargés do salpêtre ont >t; saisis. Le ministre ces Pays-Bas à Washington tél igrapliie que le ,,New-Amsterdam" est parti aveo 1,857 voyageurs- Parmi ceux-ci se trouvent 58 capitaines, 534 maîtres-timoniers ^t machinistes, ainsi que 1,077 ma e-lo's des équipages de> navires néerlandais saisis par les Etais-Unis. EN ITALIE Lugano, 31 mars : 0;i mande officiellement de Rome que les lignes italiennes avar.c'es sont prises sous un feu roulant,' surtout violent dans le teneur de la côte. *** Zurich, 30 mars : Des Ncue Zurcher Nachrichten: — Le rappel dcâ corps auxiliaires anglais et français de l'Italie a provoqué dans l'année et le peuple italien une impression déprimante On voit dans cette retraite l'abandon de l'Italie. On envisage le rappel, suivi de l'arrivée rapide sur le front italien de certains corps de l'armée de Salonique, mais on craint qu'ils n'arrivent trop tard. L'fNTEfiVEHTiùN DUJAPSfJ EN SIBÉRIE Tokio, 31 mars : Avant l'a joimiemen't dui Parlement, le général Terauohti a fait la déclaration suivante : — La crainte c/u^l'influence de rAl eaia-gne ne s'étende'en Extrême-Orient etmeaace la paix est vraisemblable. Si la s taation s»; développait au point que la sécnii.o et la pros /'rité du Japon en fus^cjwt m -rincées ou que '©s Litér'ts commwos des Alliés rendis-*©nt des me-nres nécessaires, le gouvernement déciderait prendre les mevurrs im r>s es par la situation. I.a population doit ftro pr 'parée à t-x^es les éve .taai tés EN AMÉRIQUE Londres 31 mars : Du ,,Times" : — En A rg en tire le transport des cé-r'aîes destinées à l'Entente est gmeae t entravé par les grèves des cheminots, ainsi que par le manque de charbon et le sabotage du matériel roulant. Paris, 31 mars : On m m 'e de Washington au ,,Matin" : — M. Web! s, député socialiste, a ét^ condamné à deux ans de travaux forcés pour propagande i>acifiste. ~DËP£CH£S' DIVERSES Amsterdam, 31 mars : L,,Algeaneen Handelsbilad" apprend de l/ondr-'s qu'à La rentrée du Parlement anglais, le 9 avril, le Cabinet présentera le iif>u\cau projet de recrutement. l>es L-ste* des personnes ag-es de 1^ à, 41 ans qui sont dis. l>ensée» diu sel vice seront sévèrement revisées. tl ne sera prlus accordé de dispense de service qu'aux ouvriers des chantiers navals et ceux des fabriques d'avions. D'autre part, les ouvriers d* éli'e appartenant à d autres catégories industrielles pourront bénéiicier d la lice ce. On sîii. Jiud généralJmeat à ce que la limité d'âge, qui e-t fixée actuellement à 41 a..s, so^t report-e à. 48, peut-ôtre bien à 30 ans. **» Ix>ndres, 31 mars : Le „Mariche&;er Guardian,, Croit savoir qu'au cours d1 un échange de vues engagé outre les puissances de L'ouest et L'Italie, il a été forme liment décidé de n'entamer au. cune espèce de pourparlers avec ies Puis sances centrales et de continuer la guerre-L'Entente refuse d' engager deg pourparlers que.les q.ue soient les circonstances. 1-e programme cto l'ia t ..tfâ vise toujours la lib.'-tion de la Belgique, de l'Alsace-Lorraine, provinces • bal tiques et de la Pologne. Paris, 31 mars : Un incendie s'est déclaré dans les Magasins généraux d'AubervillerS. Les dégâts ma î riels sont impoirtants; il n'y a pas de vie limes. * * Bucarea*, 31 mars : Cet a rr^-midi, A. 2 heures, M. Rado^avof, présiilc t du Conseil des ministres bulgares, et- M. TontrCVe9, ministre des liiances, sont part s pour Sofia. • *** (Berlin, 31 mars : On mand» du grand quartier gvSnéral du feld-marécital von Mackensen que, le 23 mars, um accord a été oonclu entre les Pu;séances centrales et le gouvernement roumain au ^aj^t de T'échange de® prisonniers de guerre. Les prisonniers aîlûmanéls seront remis jrar le g - tvei aemeat rouonain les 29 ei mars et s'parnûront, par mesure sanitaire, pendu ving;t-trois jours dans un cai^p à Bucarest.*** Vie me, 31 mars : Le et mte Czcrnin rst arrivé à Vienne. *•** Paris, 31 mars : On mande de Momtevidéo au »,Temps" : — Le vapeur espagnol ,,Léon-XHI'' n'a p^i partir faute de charbon. Le mii i tre d'A n 4eteare a d-'earé que les s^jci'it's an R"-la:8es qui, à Mont}°vidéo, à Bueaos-Ayrcs ot à Rio-do-Janeiro, fournissaient du combustible aux navires, ont reçu l'ordre de refi'®.4r désormais du charbon aiïtr navire-esi*r:giiolaLLondres 1er avril : De 1 Agence Excelsior s — La crisf minisfiérielle an Japon e»t devenue aiguë. le général Terautschi, président du Conseil, a offert la démission d© tout le cabinet. Une décision ne eeira prise toutefois qu'après la prorogation du Parlement. COMMUNIQUES OFFICIELS Commimiqués des Puissances Centrales. Berlin, l,r avril. — Officiel de ce midi ; Xtiéâtie de la guerre à l'Ouest Sur 1e champ de buUuiie au nurd de ia Somme, les coiubats u artillerie et de Jdiioe-îiiines ont recommencé le soir. Entre ie ruisseau de Luœ et l'Avre, nous avons continue nos allaques i nous nous sommes emparés oes hauieuis qud se vlres-seut au noi'd de Moreuil. Des troupes un-guiaLSes et iranyaises ont plusieui-s lois vai-neinent contre-au-aqué el ont subi de lortee pertes. Lue'attaque locale prononcée sur la rive occidentale ae l'Avre nous a permis de conquérir le bois d'Aracliis. liier encoie, des divisions françaises ont tente, pur des asoauis suocessns, ue repren-oi-e iea villages et ies liauleurs perdus par l ennemi a l'ouest de Montuiuier, ainsi qu enue la Don et ia iVlatz; leurs attaqua* ont croulé daiis le sang. ¥ compris ceux tournés entre nos mains au cours ues derniers combats, le nombre de nos prisonniers a atteint plus de 75,UUU de- , puis ie début de la bataille. Kieii de nouveau a signaler des autres théâtres de ia guerre. Berlin, 31 mars. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur les hauteurs qui se dressent a l'ouest de 1 Ancre supérieur, nous avons repousse des contre-a luiqu^s anglaises. Entre la connue et l'Oise, nous uvuiis ontenu ue nouveaux succès en attaquant, bur les deux rives du ruisseau ue Lace, nous avons traversé ies premières lignes anglaises renlor-cœs par ues regiments lranyais; nous d.vons pris u'a^saut les villages u Auoercourt, ue i.iangar et ue Demuin, situés Jaiis ia vallée, et, malgré ses Ues violentes contre-aïui-ques, nous avons rejeie 1 ennemi sur i\io-reuii et les liauteurs noisees situces au nord. Entre iVloreuil et iNoyon, nous avons attaqué ies corps d armée Lranyais qui viennent d'être jetés au ieu. Au nord de Montuiuier, nous avons i'bjete l'eimeiin au ue^a de Ut \al-loè ue l'Avre et de la Don et pris d'assaut les liauteui-s situées su-r la rive occidentale. Débouchant de Fontaine, les Français ont exécuté plusieurs contre-attaques a l ouest de Montdidier et contre Mesnii, qui est entre nos mains ; toutes ces contre-attaques ont croulé dans le sang. Le soir, nous avons pris d'asoaut Fontaine; en ou ire, nous avons lenu M es ml après un combat acharne. Celles de nos troupes qui attaquent depuis Montdidier jusqu'à iNoyou ont rejeté l'ennemi hors des tranchées qu il venait ue creuser au delà d Asouinviliers et iluinvU-lers, auisj que vers linescourt et \'ilie. A cet endroit, de fortes contre-attaques Iran-gaises se sont aussi écrouiees. iNous a\ons plis d'ussuut ie lort Heiuiud, qui domine la vallée de 1 Oise au sud-ouest ue Noyon. Les.iniormuUous qui ai'nvent ue tous les points «lu Iront signaient les très fortes perles en morts et en blesses de 1 ennemi. ivieil ae nouveau a signaler ues autres théâtres de la guerre. • » Vienne, 1" avril. — Ofifciel d'hier midi : En Italie, les opérations restent très votives.* Sofia, 29 mars. — Olliciel: Sur le Iront en Macédoine, à l'ouest du lac d'Ochnda, notre artillerie a dispersé ues groupes de travailleurs ennemis. Dans la ooucle de la Czerna, un détachement reconnaissance ailenianu a pénétré dans les tranchées ennemies à l'ouest du village de Macovo et a raméné des prisonniers italiens. Au sud du lac de Doiran, leu intermittent des mitrailleuses. Plusieurs détachements d'infanterie anglaise qui luisaient .es mouvements sur la rive occidentale ue la Strouma et au sud du lac de Bulkovo, ont été dispersés par notre feu. Sur ie Iront de la Dobroutscha, armistice. Berlin, 30 mars. — Officieux : Par suite des penes importantes qu'ils ont subies, les Anglais ont été 'oruûs de jeler sur certains points du front des réserves el des uni-téa qui, jusqu'alors, avaient exécuté des travaux i\ l'arrière. Uuire la pcrke d'un matériel de guerre d une valeur inappréciable, les Anglais 60i.t l ai' tieulièremenl éprouvés par la perte do leur ar.ii-lerie do gros calibre. Dans lo bois d'Holnon, tro's canons de gros cal bre (330 mm.), venant à pe ne d'ôtre coustruits, ainsi qu'une "toatierie complète d obusiers, sont tombés intaeta entre nos m.i ns. Les Anglais n'avaient pas eu le temps de iairo sauter ces précieuses pièces. Dans ia vallée du Uastris, uoua nous summoi emparés d une douzaine de canons de 240 in.a , pr tes à (aire feu. Nous avons eu outre rais la main sur Un grand nombre de canons de gros calibre, près d'Auvil-lers. Au nord d'Aubigny, nous avons sa'si d'importants dépôts de munitions. Les loeomobiles et ies camions automobiles portant des grenades rouges peintes sur les parois, servent mainto.iani au transport des munitions allemandes sur toutes les routes. Les locomotives de chemins de fer de campagne et wagonnets, dont nous nous sommes ornj.ar '| h do nombreux endroits, ' servent de même au transport de nos muni ions. 1! n'y a qu'un en-nemi cotnplé emeut ba tu pour abandonner ainsi à son adversaire un matériel aussi précieux. Dana la région de Warfusée-Abancourt, ie 2y mars un détachement allemand a fait 500 prisonniers, parmi lesquels un commandant de brigade et un commandant de régiment. Le butin s est accru de 100 locomotives, de i>00 wagons do chemin de fer et d'un dépôt bondé de muni.ions. Après la pr.se d'assaut de Beaucourt et (!o Mézières, «les contre attaques prononcées le 28 mars, par des masse» compactes d'ennemis, ont tenté d'arracher de nouveau aux Allemands les villages situés entre la Somme et 1 Avro. Ces contre ataques ont nette ment échoué et ont coilté de très fortes perles à l'ennemi. Les Français avaient concentré dans la m me temps de l'infanterie et des tanks en vue d'une nouvelle attaque à l'ouest de Montdidier N'otre feu desLrucîeur, très efficacement d'rigé contre i'.#j endroits do concentration, a étouffé dans l'œuf cette tentative d'at:aque. • ** Berlin, 80 mars. — Officieux : L'armée angla'so, dont les deux tiers sont déjà i ,V|u6s dans de durs comba s, est particulière ment éprouvée par ses pertes élevées en officiers, mor;8, blessés et disparus. Le nombre des officiers fails prisonniers est très considôrab'e aussi C'est ainsi que parmi les 1,261 prisonniers qui appartenaient h la _34e division se trouvent 45 of liciers 5 parmi les 1,3% prisonnier® de la 5fJe division, il y a 51 officiers ; parmi les 1,574 da la 5le division, on compte 46 oficiers, et 91 1 artni les 2.730 prisonniers do la fie division. I.es 1,100 canons signalés coMme capturés ne constituent pas un chffre défini'.if, de nombreuses divisions allemandes met'ant Immédiatement en ligne, contre les anciens possesseurs, les canons et les projectiles enlevés À l'ennemi. Il ne se comprend dès lors que trop que les Anglais aient dû faire appel h l'intcrvonlion frarv-aise et américaine. * * * Berlin, 30 mars. — Officieux : Le communiqué officiel fran-als du 29 mars, minuit 50, dit que le® Francis ont rejeté les Allemands hors de» vlllagr* de Court-nianche. de Mesnil 3aint-Oeorges et d'Assainvlll ers, à l'ouest et au su4 de Montdidier. Cette indication e«t inexacte. Dans cette région, seules du* patrouilles nlle.nandes ont opéré. Tout aussi- inexacts est cepe autre information disant que les combats allemands opiniâtrement eontinués sur lo front Lassigny-Noyon «ont restés sans résultat. Sur ce front, il n'y a pas eu la moindre attaque allemande le 28 mars. En induisant scismment en erreur l'opinion publique française par des coin muniqués officiels, on cherche simplement à cal» xa«r la surexel'atioa 4m esprits «n Fraœs. Berlin, 30 mars. — Officieux : Nous avons entre les mains une preuve nouvelle de ia manière dont le commandement français s'efforce de tromper 6es troupes au sujet de l issue de la bataille au front do l'Ouest. Noua avons surpris le communiqué officiel daté du 25 mars dernier et destiné aux troupes du front vosgien. Il y est dit que quelques ligne3 ont dû cire abandonnées aux mains de l ennemi, tout en combattant, et que les Anglais ont évacué en bon ordre trois posl.ions qui s'avança ent trop en avant du front et qui ne représentent aucune valeur stratégique. L'avalanche allemande est arrêtée. Si on la compare aux buts poursuivis, les gains territoriaux ailumands peuvent 6ire considérés comme insignifiants. „ On sait que notre assaut du 24 mars nous a fait pénétrer à plus de 30 kilomètres de pro'on-deur à travers les lignes ennemies et que nombro de villes et do villages sont tombés outra nos mains. On voit par 1«\ que la direction de 1 armée Iran-aise craint de faire connaître aux troupes la vér.table situation. L elfet moral en serait cous.dè-rablo sur les soldais. C est daus le nu-nie but, atin de adinuler l'ardeur des troupes, que le commandement fait circuler la nouvelle qur Douai et Usteude auraient été occupées par les armées anglaises.Communiqués des armées alliées Paris, 30 mars. — Officiel de 3 heur.'s La bataille a repris avec; une nouvelle vio lence pcnuu.nt la nuit', e^le est en cours . ur un Iront de 4U kiiuinulies. Depuis .vioreuil jusqu'au delà, de LcLboi^ny, nus troupes, 'p puy ceb pur leurs le&ei * eo, qui coiiliuueiit a arriver, opposent une reai^aince acuatnée uujÉ puissants tuisauis dé i'enneim. • ** t Paris, oO mars. — omciel de 11 heures . Lu nataille engagee sur ie iront Moreuil La^oiyiiy a coiiUiiLie tout le jour avec violence granukisaiite eL s est encore tlar--ie. bur une etenaue de OU liilumelres, les i or ces ennemies, malgré les ravuyes enor mes causes uauô ieuio rangs par nus leux, uni multiplié los as^>uuls contre nos l'-jnes. aos troupes lieruxqui-s, se jeiaiit à corps perdu. uai:s la nalaine, oui pa.r leurs conue-aliaques incessantes arrete paiiout .a lu rteuce poussee de l'ennemi. La région d Ur-Viiiers-ie-iJieinont-l-'lessis-de-l\o> e, noirain-îneiit, a été ie tnéatre ue coninals acharnes. t.es viuages oui ciian^e piUsiears lois dt inuans. Deux uiV'JSions ennemies qui avaient : réussi à prenure pied uaits le l'ieiiiunl el ua^is ie parc ue iruessis-ue-ltoye ont -le na- -layees i>ar une -inagniiique uoinie-attuque ue nos troupes, qui ont rétabli iturs lignes sur- oertams |x>iiils. Les niaâi>ecj as.-5a1llau.tes, prises sou le leu teirinle ue notre rLllene, uni -du Di'uoquemeiil s airèter el reiiu--r en utîsordre, iai^aant le 'lerram couvert ae morts. Les perles subies pur l'eiinemi sur toute ia zune u«%naiaiiiè uepassent encoie cenes des joui's pieeeuenlo. * » Paris, 31 mars. — uuiciel de 3 heures : Les conibaUï, qui se sont poursuivis dans Aa aoiiee d mer a\ec-4e nieine acnarnemciit, oui continue i'écliec de la lornndanle leuta L e de peic«-c entioprjfce pai 1 c»ine m uaiis ta journe uu 3U. Lniie .\iuiildidier et \io-reud, ico feux de noire imaniei'ie <ut uu che ies baîaillous eniieinfs qui rëveni:ent »aiis cesse a 1 assaut. Moreuil, pris >ar l en iieini, repris par nous et reperdu, a -'té in a lement en.eve dans une enarge à la baiun netle menée avec une bravoure mcompu-ranle par letj trouj>es Iranco-anglaises :oii-londues dans les mêmes rangs. Les <ots au nord de Moreuàl ont été égaleuient em^^tés de iiaute iuile. .\ous avons lait dans c<rtte région ue nombreux prison 11 tei*s. Entre Mo reuii et Lasôtgay, il se coniirme que i ecliec de l'ennemi a clé complet. Nous avons réussi à progresser jusqu'aux abords de Cany-.^ur-Malz. Du division d'élite qui a repris e 1 lé-mtrtit et l'a gardé contre tous les assauts a l'ait 70U prisonniers. Sur le res e du iront, canonnade intermittente. Trois coups de main ennemis ?ur la rive droite de la Meuse n'ont donné aucun résultat. * « * Paris, 31 mars. —Officiel de 11 heures : L'ennemi, épuisé par son ecliec sanglant de la veille, n'a prononcé aujourd'hui nue de violentes altacjues locales sur certains poinis du front. Au nord de Moreuil, il n'a pu obtenir aucun succès, sauf dans ia région de liaugard-en-Sauterre, ou ii a réussi, apiés une iuile acharnée, ù prendre pied dans ce village. Ln-tre Moreuil et Lassigny, nos truupes, d'après de nouveaux renseignements, ont reconduis dans la suiiée d'hier Agencourt et Le Mou-cheL fait une ceniaine de prisonniers et capture quatoi^e mitrailleuses. Aujourd'hui, elles ont réalisé, au cours de vifs combats, une avance noiable dans la région d'Orvillers. bur le front de l'Oise, un détaciiement ennemi, fort d'un bataillon d'assaut, après avoir franchi la rivière près de Chauriy, & tenté d établir une tête de pont sur la rive gauche. Contre-attaqué avec vigueur, ce détachement a été entièrement anéanti ou fait prisonnier. Le chiffre d'ennemis valides restés entre nos mains dé-pas.so ia centaine. iNos pièces a longue portée ont pris sous leurs feux et détruit un nain d'artillerie lou:de ennemie dans la région de Laon. Rien a signaler sur ie reste du front. * • • Londres, 30 mars. — Officiel du War Office : Au nord de la Somme, la situation ne s'est pas modifiée sur le front britannique. Au sud du ileuve, nous avons tenu nos positions. Plus au sud, de fortes attaques liri-gées contre le front français ont permis aux Allemands de gagner du terrain a Touest de l'Avre, ainsi qu'au sud et au sud-est de Montdidier. L'ennemi s'est emparé dea villages d'Aubvillers, Grivesnes, Cantigny, Mesniil-Saint-Georges, Le Moncliel et yen-court. A l'est de cette ligne, une batuille acharnée se livre; les informations relatives A la situation ù cet endroit manquent de précision. Le temps a changé ; il pleut à verse * * « Rome, 30 mars. — Officiel : Canonnades modérées dans la vallée de la Camonica, sur le rio Ponale, à l'ouest de Garde et des deux cùtés de Chosi. Nos batteries ont bombardé du charroi ennemi dans la vallée de San-Lorenzo et des colonnes en marche au nord de Cortellazzo ; en outre, elles ont fait sauter un dépôt de mun.lions établi au nord de Salgareda. Nos patrouilles ont dispersé des détachements ennemis dans la vallée de Concei et à l'est du lac de Ledro, ainsi que dans les secteurs de Posina et de l'Astico. A l'aube, nos aviateurs ont bombardé des installcitions.de chemin de fer et des champs d'aviation ennemis. D'autre part, As ont desceiKlu un apapreil ennemi près de Ponte Piave, tandis que les aviateurs anglais en desceudaient un autre près de_Spresiano.J ■■■■■■■■■■HeàBMWWaBBBHWAaHaUH Négociations de paix iBerlin, SI mars : L'échruige des documents aUema^à et russe ratifiait* le traité de paix conclu le 3(1 mars à Broat-Litovsk, ainsi <j>ue le traité adilition-med, a eu lieu hier soir à 8 haur6» au ministère <ï)a3 afiairea étrangère*» entre le baron von dem Buesche, &ou*»-8ecrôtaire d'Etat, ©t M. Peûroft, envoyé ipécial roase» qui est reparti oette mai* pour Uoeooa. Chronique Bruxelloise L'heure des prophètes va bientôt sonner 1 sais bien que pour les gens butés il est mutilé de parler ou d'écrire. Paris, la ville-luniière, reçoit, par le chemin des airs, des vérités al fortes que les psychiatres du moral public out donné aux nouvellistes l'injonction d'atténuer, d'atténuer... Les experts en explosif» ont déclaré : « Ça vient de la lune 1 »M. Clemenceau a dit : ■ Ça vient des avions 1 » Saur< vous le moral I Depuis qu'ont débuté les événements e.vtra^ ordinaires de ces derniers jours, rappelant dans leur tragique grandeur et dans leur foudroyante précipitation la catastophe russe, une certaine crainte s'est emparée du monda latin et les Anglais, en dépit des déclarations rassurantes des capitaines et de la tribune, faites à l'exemple optimiste de certain journal bruxellois de jadis, imprimant la veille inéms de l'enuêe des Allemands à Bruxelles: «Tout va bien 1 » O11 commence ici —et bon nombre des plus circonspects y viennent — à émettr# quelque doute sur le succès de l'atiitude intransigeante de l'Entente, si bien personnifiée par Clemenceau, qui a révélé son terr.b e secret dans son discours improvisé du 8 mai'S,, avouant que tout son rôle, tel qu'il le comprend comme chef du gouvernement, est de monter le cou au peuple français, contre vent et marée, systématiquement, excelsior II l'a fait à sa façon encore ces jours-ci, voulant par là cacher au pays les résultats non moins déconcertauts que formidables de l'activité scientifique l^ilistique de l'ennemi. Par ordre, la presse a attribué a des raids d'avions les projectiles qui ont atteint Paris, provenant en lédlité du nouveau canon à portée d'une distance jusqu'ici inconnue. Les journaux français les plus sérieux, tel le Temps, ont dû b incliner et perpétrer le mensonge, désormais élevé partout et ù tout propos à la hauteur d'une Institution patriotique. *** Nous pouvons appliquer à de tels actes les critiques à l'emportc-pièce et au fer rouge émises par l'Anglais E. Morel, le polémiste-économiste qui attaqua si longtemps et si durement jadis l'Etat du Congo ; le 11 ôrn» qui dressait, il y a quelques mois, un si lourd réquisitoire. contre le président Wiison. qu'il accuse de fourvoyer l'opinion publique en re* présentant l'Allemagne comme la grande nation criminelle, assoiffée de domination, entourée de nations mal préparées à se défendre ; contre la France et la Itussie, qu'il accuse d'avoir entretenu, dînant ces dix dernières années, des budgets de dépenses militaires supérieurs à ceux de l'Allemagne et ds l'Autriche Hongrie; et contre le gouvernement anglais, qu'il accuse de duper le peuple par des discours fallacieux, pour mieux s'obstiner à un seul but : la victoire, sans vouloir participer auparavant à aucune conférenee de paix. Voici la leçon : Conduire une nation h des netas pé^lloux al peut-être désastreux, en falsifiant i* v.Vup e»t :• plus grand crime que dea tioimies d Ktat yu,#-nnt commettre. L't co crime ont p:u«>ro quand ils peuvent compter, pour tromper In fanon, sur la complicité quotidienne de la presse. Morel s'exprime avec la même sévérité S l'égaid du citoyen coupable de mutisme : Ce démembrement de Frat»7a's, AHemards, Atw _iai9, par millions, hommes conscient» demai* réduits en trou.0113 et en bon 1 .ie sanglante, pré-: iU'6 frdidement, délibérément, systématiquement, comme on déclanche une machine de pr " s on, cette tuerie, voilà la part, le devoir du soldat. Mais, demande Morel, est-ce la part, est-ce !e devoir du civil de feindre d ignorer ce qui prépare, ou de ae le dissimuler ? Car c est lui, 1« civil, qui permet le carnage, et non le so'Ja'.. Ls dieu du mo irire réclame sa nourriture et c est ls civil qui la lui fourn t. bes multitudes n'ateiident que le signal pour se précipitor dans W? mâchoires béantes du monstre. Ces multitude» v ne sont pas les civils qui les composeront, an» -? le s gual du sacTiiico, ce sont les civils qui ie donneront. Ces phrases' écrites il y a quelques mois, ont conservé une actualité que les événements 1 enforcent. Oui, le sacrifice aura lieu ; il a lieu. Huit à dix millions d'hommes sont en pré-once et se ruent. Sur cette chose monstrueuse, innommable, chacun se lamente, fait tout haut .a petite jérémiade humanitaire et flatté tout bas sa rancune et sa haine. On traduit le com« auniqué en lignes géographiques, et l'on ne voit môme pas les morts'l... Cç serait le devoir du civil d'y songer. • * * Oserions-nous dire que de ce côté-ci du mur de feu on semble avoir, dans ces derniers temps, eu cette conscience, ce souci social. Le Temps imprimait le 20 mars : Ceux des journaux allemands qui interprètent les idées et les plans du grand état-ma.'or ail* rinnd, dont la prépondérance, même sur le ter-ia"n diplomatique, s'afiirtue de plus en plus, foat depuis "quelque temps une vive campagne en vus d'obliger le gouvernement à adresser aux puissances de l'Entente un véritable ultimatum, aux t True duquel les Alliés seront sommés d er.tior en négociations avec les empires centraux dans un délai limité, sous peine de voir les années impériales, cf.'octuer l'attaque dont on menace d*> puis si longtemps le Iront occidental. C'est ainsi que le "Nouveau Journal de ^-tuitgard qui tos-che de très près aux milieux milita res do l'Etat pire, a publié, samedi soir, eu caractères italiques c« qui suit : " Le gouvernement et le Reichstag, unis dans leur volonté de vaincre, devraient aujourd'hui in'mo assigner à l'Entente un d;lai durant lequel elle devra entamer des négociations de paix. Lorsque ce délai sera expiré, si les Alliés persistent ilans leur volonté de poursuivre la guerre, nous forons appel au " turor teutonicus et le saaf <1os dernières batailles se répandra sur nos ea-neinis.Alors la résolution du Reiclistag en faveur d'un* paix sans annexion ni indemnité sera déclaras nulle et non avenue, et nous ne ferons dépendre <.os conditions de paix que de l'issue de la bataille finale. B Il est à supposer que l'attitude de l'Entente, arrogante au delà de ce que peut admettre raisonnablement la conduite diplomatique de tels pourparlers, aura détourné de ce projet ses partisans Ni socialistes, ni pacifistes, ni international listes, ni le Pape, ni le droit, ni la morale, ni l'humanité — après leur apparente failli** sur toute la ligne, monde à refaire sur d'aï*-très bases — n'auront donc encore cette fois l'honneur d'avoir créé la paix. Les Alliés ne veulent s'en remettre qu'au jugement de Dieu; c'est le retour, en gigantesque, à la justice du moyen âge. 11 sera donc avéré par le succès militaire de l'un ou l'autre parti que la force prime, que des centaines de millions de civils sont restés en dessous de leur davolr, que seules les armes décident et que si ce son! elles qui déclanchent la guerre, ce sont elles aussi qui, le moment venu, savent seules imposer la paix. Ah I les mauvais garçons, les mauvais boys* les Ignorants ! Pour mot, j'ai dans la tête l'idée qu'ils ont peur de l'Oncle, qui demandera compte de son argent, qui trouvera la plaisanterie mauvaise, • jui dirq : « Je veux rentrer dans mes fonds lans un délai raisonnablement assez court pour que le prêt accordé largement reste la telle affaire commerciale escomptée par les trusts. » Et cela sera difficile f Et alors l'Oncle enverra l'Armada — déjà en construction — pour bloquer le continent. Qui sait alors ce qui arrivera T La guerre finie en Europe se rallumera avec l'Amérique... Peut-être sera-ce l'Allemagne — pas vite dô concertée — qui délivrera le vieux monde... Evidemment, je déraisonne, mon cher !... *ÎÂY NYST.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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