Samedi 15 Juillet 1916 fl B G JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : lO Centime 3ms Année. B3>g-ii3^cag aîgr~m-r3tw«ir ■. wrjr- j „va^ - M" 600 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS S ir.oîs ffti'll.,août, sept), fr. 6.90 | Emois (jiili-, août), (r. 4.60 | ! mois (Juil!.}, fr.2.30 ILfs (iciuandcs d'abounciiieiît sont reçues exclusivement «ex guichets t'es bureaux <lc f-csCc. , ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si* Montagae-aux-Hez'aes-JPovagères, I3&TJ2£JSIjZi'E3 BUREAUX :D£ 9 à 17 HEURES sJOS. fVSQRESSÉlï, DiRECTEUR PRIX DES ANNONCES I Pell es annonces . . • • • • la ligne, fr. O-' Réclame avr.at les annonces . • —* Corps eft journal —• 5.C Faila divers .«•••••• —* 3.1 Nécrologie —• Coin des Eleveurs , . . • • '—» aw ^.wiiaiJtîùssesxiEMg LA GUERRE 7129 jour do gusrr© Les Anglais signalent de nombroutx ©ou ats locaujx sur leux front en Picardlû ls ont) résisté à de vives contre-ât£aqu< i'iiigôes par les Allemands contre le villa < B Coattilmaisoii et dans le bois de Mamst: Ai\ s'.id de la Somme, les Français o.t tenté d'avancer leurs Ignc-s vers l'er-t, d ôte do Ba lieux et du côté d'Esîrées, ma. ls ont été conte)lus pan des tirs dfâ ba, ûge. Au, nord de Verdun, les Allemands oi ■ansolidê leurs progrès de la veilla a,uj noi fes forts du Souiville eb de Tavannes. ♦ ♦ # Sur le front en' Russie, la lutte e acharnée le long du' Stochod inférieur. Ell a ébo vive également, sur la Strypa,, dba: o secteur de Buczacz. Aucun cliaiugemeti essentiel n'est nulle part survenu. Sur le front auslro-itjalien, lufttio d'art,i lerie. SUR MER Lisbonne, 13 juillet : Depuis qu'un sous-marin est/ en^- dbn le port do Garbhagènè, le port do Ijistoonm osb sérieusement surveillé eb dta noiwer-.e batteries à tir rapide y ont) t*.j établies Le service de surveillance a été reuïora aucun navire ne peint «entrer dans le p») {".enidant la nuit. Los navires dp- glueun portugais ont été réparés. Londres, 13 juillet :-Le ,,Daily Mail" apprend de Rotterdar que., vendredi dernier, un vapeur alleman a qui tri Rotterdam pour regagner l'Allemc gne. C'est le cinquième vapeur alleman qui, depuis lo début de la guerre, a réusg à venir en Hollande sans encombre. Stockholm, 1& juillet : Le Bureau télégraphique suédois aunonc qu'il résulte des rapports officiels que, 1 11 juillet!, les vapeurs allemands? v Lissa bon"îveb ,,Worms" ont été capturés à l'est sud-est do la station de pilotage de, Djro klubb, à 3 milles clu rivage, c'estKi-dir incontesttalûdemcnt dans les eaux terrîtloria les suédoises. Le pilote suédois et vingt quatre hommes de 1 équipage dn „Worms: ont été retenus par les Busses. A la suiite de cet incident, lo ministre d Suède à Pétrograd a été chargé de procès ter auprès du gouvernement russe contr cette violation do neutralité et de faire le représentations et les propositions que c fait comporte au point de vue du droit de gens. . i 1 i , , , i I Londres, 14 -juillet : Les chalutiers ,,Florence", „Dalbousie" ',,Mary&n" et ..Succès" ont été coulés po un sous-marin. Los équipages des trois pix miers de ces bâtiments ont été débarqués Whitby. — * — DAMS LES BALKANS Bucarest, 13 juillet : Le journal ,,Universul" vient de publie une déclaration émanant du nouveau ma nistre de Grèce à Bucarest, M. llnangabc dans laquelle celui-ci ne diifc pas seulemen ou il désire l'extension des relations entr l Autriche, la Grèce et la Roumanie, imai qu'il exprime aussi le vœu do voir le deux pays s'unir dans unie lutte commune Copenhague, 13 juillet : Au sujet du voyage dos /princes grec Nicolas et André, dont le but serait prêter dûment de faire visite à leur mère, la reine mère Olga, qui réside à Pc-trograd', on di que le prince Nicolas serait porteur de Ie1 tros autographes du roi Constantin adres sées à l'empereur Guillaume, au roi d'An gleterre et au tsar de Russie. DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 14 juillet : Dans un éditorial, lo „Times" écrit : — La liste funèbre qui parait tous le (jours dans nos colonnes donne le tableai do nos pertes. Elle est un stimulant pou la nation, qui veut que ces grands sacrifices portent leurs fruits. C'est un travaJ couteaux que qelui d'attaquer des, position qui ont été fortement retranchées» par l'en nemi depuis longtemps, mais il n'y a pa d'autre moyen de, vaincre. Les Anglais s maintiennent opiniâtrement sur tout le ter rain qu'ils ont conquis, et l'on peut main tenant s'attendre à voir commencer Patta que de la deuxième ligne allemande. Peut être #cottie attaque sera-t-eJjlq mei B difficil que ce qui a été fait jusqu'à présent, mai certains indices permettent do dire qu'on n doit pas trop y compter. Les Allemand concentrent do plus on plus des troupes pour arrêter l'attaque des Anglais, et il nous disputeront chaque pouce de terrain On doit compter également sur un renfor cernent do l'artillerie ennemiè. La configu ration du terrain donne incontestablement au: Allemands. certains avantages, mais, en ces derniers temps, la situation climatérique n z pas favorisé la situation des Anglais. Le progrès rapides de nos Alliés au début d< l'offensive ne se renouvelleront pas et l'or 3oit s'attendre à un long, opiniâtre et len travail avant que le^ Français puissent, sui certains points, franchir la Somme. Il es non moins certain que, tout le long de Jr ligne attaquée, les Allemands s'enfouissen solidement aux endroits menaces. Toutefois un facteur favorise l'offensive des Alliés : c'est que, bien que l'on puisse rapidement improviser des ouvrages de défense», cou.n que le» Anglais ont conquis étaient le produit d'un travail qui a duré des mois. Au cours de sa deuxième phase, la bataille do la Somme redoublera vraisemblablement de violence. Les prévisions sont favorables, mais les résultats ne s'obtiendront que lentement." , * * Pétrograd, 13 juillet : Le correspondant parisien du „Russkoïe Blovo", généralement bien informé au su jet do co que pensent les milieux officie-français, dit que les chefs do l'armée frai çaise étudient sérieusement un projet corn portant un large retrait du front fronçai devant Verdun, avec abandon do la viLl elle-même. Depuis les dernières opération allemandes dans le secteur de la forteresse l'ennemi peut prendre sous un feu concec lm trique efficace les positions françaises e u infliger aux défenseurs de fortes pertes qu ^ l'occupation de positions plus favorable pourrait sans douto éviter. : D'une part, on ne nie pas l'effet m< jj. rai quo l'abandon de Verdun pourrait pre ,, duiro; niais, d'autre part, on croit quo 1 ^ presse française, qui a fait prouve jusqu' * présent d'un grand patriotisme, arrivera calmer l'opinion publique. 4 Les résultais de la grande aîfensivo an 'v glo-franç-aise dicteront à la direction d a' * a * Pan^V 13 juillet : Le ministre de la guerre a décidé qu'un "'c (partie de la classe 1917, composée partici 0 lièrement d'infanterio et de sapeurs, ser ^ envoyée aux groupes d'armée qui se trou vent à l'instruction. * * Paris, 14 juillet : Une miotion a été déposée à la Chambr demandant la création d'un Conseil de r; vision spécial chargé d'examiner tous Ici fonctionnaires de l'Etat appartenant à L réserve et à la territoriale de l'armée activi s et qui tombent sous l'application de la lt c do recrutement de 1905, dans lo but d'eli s mobiliser le plus grand! nombre possible. * >it * , Paris, 13 juillet : t Afin do répiqniçliré aux vcefulx de l'iuicîus 0 trie française, le ministère anglais, quii an toriso les exportations d'Angleterre;, a ins taillé un bureau à Paris. * * ] Paris, 13 juillet : A la suite do la pénurie du sucre, le ~ unions professionnelles dci> ph.aima.cft en français ont demandé au îninisire de l'int< 1 rieur de livrer du sucre aux pharmacien contre production do cartes' analogues colles créées pour le débit de l'alcool. £ 3 l'on ne prenait pas cette mesure, les ordion 3 nance^j médicale? no pourraient plus titr - exécutées normalement. ? # Paris, 13 juillet : s L/'agence Havas annonce que le p:aaist . et comjp'ositeur Ivowalsld, qui se préparai - faife ime ticnrnée au Canada^ esi tomb > subàbement malade et est more. * * # a Paris, 13 juillet : L'édition de jeudi du journal ,,17Heure 3 a été confisquée; le journal a été interùi s pour une période de quinze jours. 3 # « i Paris, 14 juillet : D'après le ,,Journal>;', la mission, sa ni taire japonaise, qui a établi, d"*piiis dix sept mois, un hôpital (modèle à l'Ile te L- Aj-toria, vient de quitter Paris pour s» rendre, par la voie la plu& directe, au Japon 'L La mission japonaise n'a pu se rendri au désir du gouvernement français, qui: l£ priait «instamment de rester à ' Paris1, h Croix-Rouge du Japon réclamant ses ser i vices au pays. « ■fr. if Paris, 13 juillet : r Le ,,Temps" annonce que la grande fa-_ b'rique do couleurs chimiques Dufour, i Marseille, est devenue la ;proio des flam J mes. Les bâtiments de V usine, ainsi que les c magasins, ont été complè,tement détruits. i =E: * « 5 Berne, 13 juillet : Au Conseil fédéra,!, on ne sait rient pa raift.il, de la proposition du Pape relafeUb ù l'envoi en Suisse do prisonniers de guom 5 pères de trois enfants au moins. ■*• ' * Lugaaio 13 juillet : Le bruit, éoutti que le général Cadorna serait malade à Mantoue. » ■M *(■ Rome, 13 juillet ; A La Spezzia, trois wagons de dynamiu ontj sauté, tuant plus d'un millier de sol dats et d'ouvriers. Parmi les édifices détruits so trouve une fabrique de inunitions >H * Innftbriick, 14 juillet : D'après les journaux, parmi les officiera italiens faits prisonniers se trouve M. Bal-tisfi, dliputé socialis'e de Trente au Rjeichs-ratli. C*t3 d^j/uté, qui s'est réfugié au mois d'août 1934 on Italie et y a fait de la propagande en faveur de la guerre contre l'An-triche, a été amené à Trente/ où 'il &:<ra cJâférê à mi Conseil de gueire. J * * * Venise, 13 juillet : Hier, au Lido, Je Grand Hôtel des (Bains a éto détruit par un incendie. Les dégât- matériels se chiffrent par millions de lire. » * * Londres, 13 juillet : A la Chambre des Commune!*, M. Agquiitrt] a déclaré que le gouvernement britannique approuvait les résolutions prises par la Conférence économique de Paris. Il fera,, à co sujet, des déclarations plus dlétLidllées dans le courant do la semaine prochaine. V « Londres', 13 juillet : A la Chambre des Communes, sir Edward Carson a- demandé des explications sut la compagne de Mésopotamie. M. Asqu.it,h a répondu que le moment éta't mal choisi pour discuter pareille question. Sir Ediward Carson a insisté efc a déclaré que si le gouvernement ne lui répondJaût pas au plus tari- jeudi, il demanderait l'ajournement de la Chambre pour attirer l'attention générale sur la question. Londres, 12 juillet : Lo „Tirùes" publie la statistique .suivante: — La population totale de l'Irlande comprend 4,!V>i,398 habitants: celle dr^ six comtés exclus du Home Rulo est de 1,250.,441 habitmt^. -ue nombre total des protestants de toute nuance s'élèvo en Irlande à 1,1'*)2,413, dont 825,573 résident dansj les comtés exclus, alors que 2,7G,920 demeurent dans les) provinces du centre et du sud et se trouvent donc régis par le Home Ride. Les comtés exclus sont représentés, - dans le Parlement actuel, par 14 députée unionistes et 9 députés nationalistes. * « * s Londres', 14 juillet : La Banque d'Angleterre a porté lo ton - "de l'escompte de £ à 6 p. c. 3 * x: :S 3 La Ilaye, 13 juillet : * Le gouvernement a demandé à la s-i conde Chambre do voter un projet de le " accordant un nouveau crédit extraordinaii ^ de 75 millions do florins. e ^ * 3 La Haye, 13 juillet : On annonce officiellement quo les sou officiers et soldais de la classe 190 "appartenant aux coi*,s mon-t/^S1, à l'artillein * de forteresse et au corps des torpilleurs, ee ;l ront renvoyés on congé le 28 juillet pre I chain. « * * 3 Amsterdiaipl, 13 juillet : Les journaux annoncent que, sur les cih quante marins qui devaient s'embarquer hier, à bord! dui vapeur ,,Labok" pour lé 0 Indes néerlandaises, trento-^âx seulement son ^ partis; les autie3 ont déserté. * r * Amstbrdtim1, 13 ;* luillet : Au sujet des èxptorfefiions des prodîuit manufacturés, on annonce que lo projet d les nestreindre cpb discutlé en ce memen 0 entre lo gouyernemeîijfc anglais et le Trus l ra.i^socéailique néerlandais. ;Les pouirpar ' lers ne sont pas encore terminés, mais 1' II Trust espère qu'en tout cas la res'tricilioi ^ serait très limitOe. 1 * , # La Haye, 13 juillet : Lo ,?Teleigraaf" apprend do Wcp.ovrede (Java), qu'une commission de fonctionnai res officiels philippins est arrivée à .Baba via-. Elle se compose de deux gouverneur de provinces, do quatre officiers Supérieur et dçi quatre employ és. Celto commission es chargée d'étudier le développement des ec Ionics hollandaises au point do vue agoicol et industriel. Connue cette commission n doit passer eue dix jours aulx Indes née; 'J landaises, il est clair qu'il s'agit ici d'un J réplique diplomatique à la visite faite r'-? comment aux colonies hollandaises par de fonctionnaire.^ japonais. 0 Luxembourg, 13 juillet : Le gouvernement du Grand-du-;ié a fiix lq prix maximum du sucre à 1 frano 1 kilo pour le commerce de gr< s eb ; 3 fr. l.dO V5ur le commerce de d'1u iil. fToui les stocks de sucre sont saisis, et la Cen ^ tralo dl'achats gouvornementale es" aiitoris'.i à acheter ces stocks à d'os prix maxima. • M. Wolter, directeur général, a acheté ci Hollande dte grandes quantités de pomme; , db terre précoces, dont le gouvernem'en , allemandl a autorisé le transit. i * Stockholm, 13 juilleu : Le gouvernement suédois a décidé do re culer jusqu'au Ijor juin 1917 la cllaîo cl'jc l'atitriboition dies i>iix Nobel pour la p'hy-" sique, la chimie, la médecine et la littéra turc, ainsi qu'il avait été fait pour le; prix devenus disponibles l'année dernière. Berlin, 13 juillet * Le chancelier de l'Empire a mandi^ au près d'e lui les chefs dh-J grands pai-'is dli Reiohstag. Il s'agit vraisembllablemeait cU'um entretien comme le chancelier de l'Eloipirc era a souvent avec les chefs des cfiiiérente partis pour maintenir un contact étroit entre les îepirésentarifs du peuple et le gouvernement central, même au cours des va ' oajaccs parlementaires. * * * Pétrog'rad, 13 juillet : La „Birschewija Wjedomosti' annonc< que les stipulations «ecrètes du traité î-usso-japonais ouvrent le marché sibérien ai commerco japonais. Pétrograd, 13 juillet : Le ,,Rietsch", organe des démocrates con-stitutionnels, ]e journal radical ,,Djen", e le ,,Sowremenno;îe Slovo" ont été interdit; le 7 juillet pour avoir publié des articles critiquant les discussions qui avaient eu lier à» la Douma de l'Etmpire. 1 * Pari-*, 13 juillet : * On mande de New-York au ,,Journal'1 quo M. Ileckscher, le roi Bien connu di plomb, a fait parvenir une gratification d< 10,0(30 dollars à l'équipage du sous-marit „Doutschlandf'. ♦ * « Genève, 13 juillet : On mande do Paris que l'ancien dictatem du Vefniezuela,- Castro, a quitté cette vil'o t destination de Keiw-York. On rapproche a voyage de la possibilité d'une guerre entre le Pérou et lo Venezuela d'une ]xirt, lé-républiques do Colombio e,t de r Equateur, do l'autre. Lo traité secret qui a été conclu entre le Pérou et le Venezuela, et dau? lequel ét.rit prévue l'acquisition) de teriitxxiréimportants lie long des frontityes do lai Colonie 'oie et de l'Equateur, est consickiré par ces deux républiques comino un aqte hostile, On cieit que Castro se verra interdire le séjour à New-York. * Paris, 13 juillet : On mande de Washington au „Petib Parisien" que M. Wilson a déclaré co qui suit au cours d'une réunion de financiera tenu<; à Détroit : — Le Mexique est méfiant paice qu'il s'imagine que nous voulons le conquérir : cette méfiance est, du reste, justifiée ]>ar la manière dont cor bains do nos compatriotes y ont exploité leurs privilèges! et leurs concession^. Peur ma part, je, n^appuierai pos les exigences do ces derniers; mais je défendrai le droit qu'ont les Etats-Unis de protéger leurs frontières. » • a s New-York, 13 juillet : Les négociations entamées en vue de la conclusion d'un emprunt de 100 millions de dollars, à émettre pour lo compte de la Franco par des banques américaines, sont terminées. D'après les accords conclus, lo gouvernement français doit fournir à]a, société américaine constituée pour conclure ceb emprunt, une garantie d'une valeur marchande do 126' millions de dollars. Cetta garantie consistera en dettes d'Etats neutres: Espagne, Suisse, Suède, _ Danemark. Norvège et) eorfcaines républiques sud-américaines. La France devra maintenir sa garantie sur lo pied d'une valeur do 125 mil-1ions de dollars. s GRANDES ARMÉE? Les masses énormes de soldats que 1 guerre actuollo amène au feu reportent ii - volontairement la pensiéo vers lc5 grandi i batailles du temps passé. e Le premier Ltab miîibairétaient orgaaii? fut 1 empire d'Assyrie, de classique m moire. Son armée, évaluée par les hïs:< riens grecs à 150,000 hommes, suffit à cet . époque c jn'Le-. ir et à soumettre une pa; ! ti>3 du monde connu; aujourd'hui, elle ^ e forait) anéantir devant une s'iîmçlo fort . re?'se. La Fi!iie nous1 enseigne que le r, i Sali prolxibldînent lo plus grand stratège d li raël, Combat.it le Ammonites ave? 8o<0,0C hommes, et les A ma lé c: tes, ces ad\ or-eire . séc-uTaires du peuple jui:, avec 21CI,C'G0. } Los armées do l'empire des i 'erst:^, d'î 5 près nombre dfauteurs anciens, tous remvpl ^ de res^e-t devant une telle puissance, dor naieufc lo spectacle unique do 700,000 hon mes sous les armes. Ou assure mOme qn Xei'xès disposait de plus d'un million d 3 guerriers. Les critiques militaires modérai ' s'accordent pour trouver ces chiifres ex? J gérés, d'autant plus qu'ils émanent) presqii oxcîi.'iriVcment d'auteurs grecs; ils s'expli quc.i.aienf par la frayeur quo la ©apériont * des l'eir.ses inspirait aux Hellènes et ^ pa lo légitime orgueil de ceuix-ci d'avoir réusf L à les vaincre. Lo plus grand historien d l'antiquité, Hérodote, g.énio à 1 imaginatio féconde, ne recule pas devant l'af irniatio qu'à une certaine époque la Perso pouva: 1 metrre en campagne o millions de comba-tvants. Les descriptions si vivantes qu il fa des masses de cavaliers et de fantassin 5 s avançant à la conquête de territoires noi s veaux no manquent jamais d'imptrfeo ;ionne les jeunes intelligences. Lo monument -élevé dansl 1e défilé d 2 Tlierm, Vylesmentionne qu'une arm,ét3, de 3 mi 0 lions do Perses a été arret/o là dans s " marche triomphale par 300 Spartiates. L Q belie épopée ! >*0rxès, ne pouvant" s'imag! - ner que cetie poignée d'hommes eût la pi-s tention de l'u;i disputer le passage, écriv à Léoîiidas une lettre qui ne contena que.ce® mots : ,,.Rends les armes!'' A qu lv fier Spartiate réjxmdi(j : „Viens 1< ^ pr'Ojïdre!" Ensuite, fichantbieai qur'iL éta e impos-sible d'échapper à la tnort, il in vil 1 ses compagnons à un dîner d'adieu, c j ajoutant : ,,Ce soir, nous sonipeions chc - Plulon." ' ï Déjà un historien grec d'une époque pli rapprochée abaisse le nombre des envahi l seurs à S00,000 et nos savants, aujou: î d'hui, prosaïques et sans imagination, r t duisiena les effeetlifs dos armées fautastiqus do la, Perse, à la bagate'.lo de CiXO.OO' 100,00?! hommes, c'est-à-dire un ou d'eu pauvres corps d'armée, dont les états-mc . jors modernes tiendraient à pei.ie compte. 5 L'exagér;:Uon d'ailleurs para'fc toujoui avoir été de mise dans les relations aneiei nés do faits dTarmef, siègo-, batailles o i conquîtes. Parlant de l'invasion des Mor gols, les annalistes les comparer.ii à un nuée do sauterelllcs, pour marquer l'éniormit do Icfuir nombre. L'histoire, revisée, rajei !'iq. iîicline à présent vers la prose et ■ déclare franchement rebelle à toute poésie. Les Turcs, à l'aurore des temps modei , nos, entreprirenib leur marche contre 'Vilenn avoo 81,00t> hommes, et pendant 1 le XVe XViYi eb XVIIo siècles, leurs arïnées n comptaient en règle générale pas plus d 3<0,0£'0 a 50,000 hommes. 'Frédéric IL con stibuant une eUCepiiom, comment la Guorr . do Sept Anât avoe 150,000 soldats, chiÊ'r énorme pour l'époque. ( Lea arïnées d'un million d'homme? son devenues possibles en ces derniers Mnp à causia de la facilité de moyens do oom municati'on, comme aussi des immenses pro grès réalisés dans lo domaine de la teîh nique et cfo l'organisation. Notons qu'tu siècle à peiino s1'est écoulé depuis que 1 Grande Ai-méo de- Napoléon, s'élevant environ 400,0(1.0 hommes^ marchait à la cor quête de la Russie. La guerre de 1870 marque le dobut d'un eue nouvelle au point de vue de la fore numérique des armées. D exquis lors, dar les plaines do Moiukden, il y a 10 ans, 400,€< Japonais affrontèrent, lo feu d'un mém nombre de» Russes dans mie bataille qu L s'étendait sur un front de pu's de 100 ki 1 lomètreâ eû qui dura plusieurs jours. C'é ' tait le prélude, niais combien modei tel et core, du drame inouï que nous voyons e dérouler sous nos yeux. ' DERNIÈRE INCARNATION M B0UDD1I ! — Ce n'est un secret pour psrsoane ipae 1 japon fournit à la Russie une grande pai tie do ses munitions. Or, au Japon corn m ailleurs, le-i métaux deviennent rares et 1 gouvernement japonais a donné -'crdi d'acheter diaiis la provhice de Seng'-Tieùi le iunombrablès statues de Bouddha qu'on . rencontre- Le fondateur du Bpuddhisme, Siddhart1 Gau'tama, trônait sous la forme d'une statu de bronze sur l'éventairo d'un antiquair jax>onai$, attendant qu'un; amateur se pr-sentât. Le bra,vo marchand fut donc agréa blement surpi\s de voir entrer oliez lu l'agent du gouvernement reluquant l'iniag du prophète- En effet, depuis belle lurebtc un Japonais dans le train se soucie autan de Bouddha (pie do Zeus. Après un coui conciliabule, l'agent et le marchand tom lièrent d'accord!, et tou< , les Bouddhas d Inventaire fuient l^azàrdés au poids. Ce pc lit trafic fit très heureux lo marchand l'agent eb le dieu. Sidtlharta Gautama n'alla pas loin ; i disparut dans les flammes, coula en f .sion passa aux laminoirs eb pou aprqs lev.imt ai monde souâ la forme d'une grenade effilée Avec d'autres obus, on lo rangea dlans de caisses, que le chemin de fer transporta : do grandes distances eb lorsqu'il revit! 1: lumière du j,our, de fut pour Ue voir intoo duiie dans la culasse d'un canon... E quand l'obnis déchira l'air d'un sifrflemcu aigu, lo dieu incarné se réveillant toub j : coup, comme jadis cria au monde, de tout-la forco de sa conviction : — Vous no volerez point, vous ne mon tirez point1, vous ne serez point impudiiqucr-v'ous ne tuerez point !*-" Ayant dit, l'obus dépassa le bu'b et ail s'enfoncer dans la terre sans causer lie moin mal... COMMUNIQUES OFFICIELS B W B M W a a ^ i» ^*21 L" Communiqués des Puissances Centrales. £ Berlin, 14 juillet. — Ol'ilciél da ce n : Théâtre de la guerre à l'Quest. Des dieux côtés de la Somme, un nouveau G eb violent combat s'est engagé. Ce matin', .es Anglais ont attaqué d'ans «le secte.ia' >,ois do MametzvLorigueval ,et ont reaou-•r velé leurs ejtforts dans le bois ces fi roues, où ils avaient déjà été sens.ibicJm'enit bouchés luier soir par une rapide poussée ^ < o nos réserves. Leurs première^ tenba-iives d'attaque ayant été repouss.'es avec s i'es [jortos sangjlantes1, ils en' prononcent d''autres. A leurs vaines attaques d'hier, diane^ la lS région de Barleuix e'b à leurs nombieux l" échecs dé ces derniers jours à l'ouest d) Es-trées, les Français ont ajouté unieinouiveJle e J:cept-ou. Ni eux, ni leurs amis non-S'ii/y e ont pu gagner môme uu pouce de terrain. s A l'esb de la Meuse, des tentatives fran-^ ç.aises faites pour reprendre .le terrain perdu 0 ont échoujé. Dans la région du fart de ;:ou\-7 ville, elles ont été arrêiées par notre feu lj et), datas celle diei la Laufée, elles ont été r nettement repoussées. [ Do nombieuscs patrouilles ennemies ou ° des détachements de reconnaissance plus 11 puissants ont été repoussés sur le reste du !ï fï°nt. / Des patrouilles allemandes ont fait des1 prisonniers près d'Ouldes, de Beaulne €■; 's à l'ouest de Markirch. Théâtre de la guerre à l'Est, r Années du général von Linsingen : Sur la ligne du Btoçhod, près de Caveeze, ■G au uoi-d1 du chemin de for Kawel-Samy, une 1" coaitre-afctaque a rejeté les Russes qui mar-a chaienb sur ce secteur; nous avons fait 160 a prisonniers ot nous nous sommes emparés do deux mitrailleuses. Nos escadrilles d'avioniS^ ont renouvelé 9 avec succès leurs attaques à l'est du) S toit ehod). ^ Armées du général comte von Bothmer : ib Aupî'ès de ces armées, l'ennemi a de a nouveau pénétré hier dans la ligne de dé-n feuise La plus avancée et a été une fois de z plus repoussé avec dos pertes considérables par des comtrci-attaques. ^ Théâtre de la guerre dans les Balkans. ^ Pas d'événements spéciaux à signaler. s Communiqués des armées alliées x Paris.1, 13 juillet. — Officiel de 3 heures : Sur le front de la Somme canonnade intermittente.■s En Champagne, aux abords do Prosnesj, l- noirs avons pénétré dans un saillant do la a ligne ennemie et ramené des prisonnieis. En Argonne, deux coups de main dirigés ® par l'ennemi Sur la partie nord-esb du sail-3 lant de Bolanto ont échoué sous nos feutx. L- A la Fille-Morte, nous avons fait exploser 'C une mine et occupé lje bord sud de] l'entonnoir.Sur la rive droite de la MeuSe, aucune 3 action d'infanterie au cours de la nuit/. :i Bombardement intense des secteurs de Sou-G viilo, du Chenois ot de la Laufée. 3 Dans les Vosges, une tentative de l'en-" nemi au sud de Carspach, a été repoussee 3 après une vive lutte à la grenade. 3 * 9k 4c 1 Paris^ 13 juillet. — Officiel de 11 heures: 3 En dehors d'un bombardement assea vif _ du secteur do Souville (rive droite de la _ Meuse), aucun événement important à si-. gnaler sur le ù*ont. i * * » i Lcndres, 12 juillet. — Officiel : 'i Depuis le eîébut do la bataille, l'ennemi - a l'-yu, el: importants renforts. Pend'anb la jourcLte délier et dans le Courant d'e la 3 nuit dernière, il a dtirigé de violentes atta-3 qu.es contre divers points» de nos nouvelles s positions. Ces. attaques ont été repoussées 0 avec d'e fortes ,pertes pour l'ennemi, saut' 3 dans lo bois de Marne,bz et dans le bois des 1 Trônes, où les Allemands ont gagné un - peu db terrain. Entre le front de bataille principal et la i- mer, nous avons violemment bombardé les e positions do l'elinemi et nous avons exécuté plusieurs coups d.a main conltre ses lignes. . Au cours de ces combat® violents, die a nombreux Aûlemancls ont été tués ou blessés; nous avons, eu outre, détruit une mi-q trailleuse ef. attaqué avec succès, à l'aidlede .. grenadier à main, d'e nombreux abris occu-c pés par des soldats allemands. Nbus avons 0 ramené plusieurs prisonniers. 0 Le 10 juillet il y a oui plusieurs com>-3 bats aériens. Un appareil allemand a été . dlesceadîui, et nous avons également perdu un avion. « 1 * * s Londres, 12 juillet. — Officiel : a La journée a été caractérisée pàr do - nombreux combats locaux sur divers sec-leurs du front. i Dans le bois de Mamotz, nous1 avons! re-3 pris le terrain- perdu la nuit dernière eb nous avexns occupé toub le bois ; nous [ avons également" fait des progrès dlansi le t bois des Trônes. (Dans cette région, lea Allemands .ont exécuté un très grandi nom-, bie d'attaques. ^ La mut dernière, deux violentes attaques ennanies dirigées contre Contnlmaison se ' sont complètement écroulées sous notre feu. i * t n ♦ , Rlcnn'o, 12 juillets. — Officiel d'tn gtrandi i quartier général : Dans la . vallée die Camonica, en Judica-5 rie, et dans la vallée de Ledro, l'artillerie i ennemie a spécialement bombardé des 3oca-i lités habitées. Dans la région do l'Adâgéi, nos troupes t ont légèrement avancé hier, au nord de t Se rie val le et de l'ouvrage de MalgawZuglia. i Sur les versants nord! du Pasubio, nous 3 avonrf repris une parti o des1 positions qjuo nous anions' évacuées le 10 juillet sur le - monte Corno. Dans lo bassin do l'Astico et sur lo haut platerJU' de Sette-C'oanmuni, nos canons i eb inos mortiers ont fortement lwmbajdé . hier les positions ennemies du? monte ïn-terrotto jusqu'au monte Zebiq. De aom- iftga msj;' u tJ «s o ia SOTG' «CJ breuse.s batteries autrichiennes de tout calibre ont répondu avec une grande violence à notre fou. Dans ^le secteur djo la «TTofano», nous» avons fait sauter ano mine sous elles positions ennemies établies à l'est du col d!e Bois ; l'e - losion les a fait écrouler. Ki r le front/ de l'Isonzo, ao ivibé d'e l'artillerie. Notre artilljerio a incendié des camps établis sur les versan s du Javorcek; olîe ti, en outre, dispersé un détachement; ennemi1 elians la vallée de l'Idria et- provoqué dies explosions à proximité de 1 église de Santai-Maria («Tolmino). Des aviateurs ennemis ont lancé des boni! es sur Latisaiftv allumant ainsi des incendies,. qui onb été" rapidement maîtrisés.Nies escadrilles aériennes ont lancé des bombes Le 10 judllcb |Sur la localité de Tione, en Judicariq, et le 11 juillet sur des camps ennemis établis sur lo monte Rb^er, au1 nord-est de Lavarone. Nos aviateurs sont rentrés indlemnes. * * « Pétrograd1, 12 juillet. — Officiel : Sur toub le front qui s'ébeiudi de Riga jusque'aux marais do Pinsk, (canonnades et fusillades. Des avions ennemis ont lancé des bombes sur Nowigj, incendiant quelques maisons.Sur la Stochod, les combats acharnés continuent. L'ennemi a de nouveau tenté te passer sur la rive droite du Stochod1, près do llruozewno, au nord de Huite-wiczo, mais il a été repoussé. Nous avons fait prisonniers 2.1 officiers et 70 soldats autrichiens et allemands. o LM ÈRÈWE EE9 ESPAGNE Madrid, 14 juillet : Jeudi à midi, le Roi a suspendu les garanties constitutionnelles dans toute l'Espagne. Madrid, 12 juillet : Lo correspondant à Madrid de l'„Huma-nité" s'est entretenu avec le comte Roma-none:J, président du Conseil des ministres, qui lui a déclaré : — En dehors de la crise économique provoquée par la cherté do la vie et le méconr tentement des classes ouvrières, 1-s mences élu parti catalan-nationaliste, ainsi que certaines difficultés ayant un caractère international, causent de sérieux soucis au gouvernement. La neutralité de l'Espagne etsib hors de discussion. Même si nous le voulions, nous ne pourrions l'abandonner, car la situation intérieure du pays ot deal questions do toute ' espèce réclamant une solution; urgente nous en empêcheraient. Je suis tellement convaincu de la nécessité de maintenir notre neutralité que je ne resterais pas un seul instant au pouvoir si la politique de mon Cabinet la mettait en péril." Le comte Romaniones a déclaré, d'autre part que les relations avec le Portugal sont cordiales, et qu'il en est de môme des relations avec la France en ce qui concerna la question marocaine. Madrid, 13 juillet : Lo Cabineb espagnol s'est heurté à l'obstruction des députés catalans, lesquels exigeaient un vote do la Chambre sur une proposition r'clamant ejue l'idiome catalan soit officiellement! reconnu en Catalogne, comme lo castillan dans le reste de l'Espagne. En vain, les chefs do tous les partis el'opposition conseillaient la prudence, les députés catalans maintinrent leur proposition, qui fut rejetée par 20 voix contre 13. Les milieux officiels font ressortir que l'obstruction catalane paralyse la réalisation du programme d'il gouvernement, dont la situation paraît) extrêmement inquiétante, les appels faits par M. do Romanones au concours des chefs des partis de l'opposition restant jusqu'à présent sans résultat Xnatique. Pari,S', 13 juillet : Le ,,Temps" écrit ce qui sluit au sujet de9 la grève générale qui sévit en Espagne : — Lo gouvernement esjpagnol a négocié à différentes reprises avec les délégués ou-vr.iers, mais ceux-ci ont, à l'unanimité, repoussé tout arrangement. Aussi, lo gouver-nemeat esfr-il décidé à se montrer énergique contre les fauteurs de troubles. La situation générale esb défavorable. A Barcelone, des ouvrières se sont livrées' à des voies do faits sur celles qui voulaient continuer à travailler; des attaques se sont également produites contre les fabriques. Les garnirons de plusieurs villes*, notamment celle de Madrid, ont été renforcées. A Bilbao, les 'patrons ont fait droit, aux exigences des ouvriers métallurgistes et la grève est terminée. Paris», 13 juillet : L'agence Havas annonce eue la grève continue on Espagne. L'exploitation des chemins do fer est partiellement maintenue. Des centaines do cheminots ont été arrêtés ou appelés sous les drapeaux. On dit quo la Chambre s'ajournera. Le Roi est rentré hier de villégiature. Les autorités civiles eb militaires ont $élibérd sur la situation. On mande do. Madrid qu'en raison de la grève des cheminots, lo gouvernement espagnol a décrété l'état de siège dans la ville et la provhice de Madrid. Paria, 12 juillet : On. mande ele Madrid au „Petit Parisien" que l'ordre de mobiliser les cheminots vient d'être e|onné. Tout espoir d'éviter la grève est perdu. Madrid, 12 juillet* La grève générale des cheminots espar gnols qui vient d'éclater était prévue depuis longtemps déjà. Elle esb la conséquence de la cherté de la vie dont l'Espagne souffro comme tous les pays neutres eb belligérants. La dépression économique pose naturellement et, principalement sur les ouvriers, alors qu'elle épargne les industriels qui, eux, ont de gros bénéfices en travail] an b pour la guerre. Le gouvernement espagnol va rappeler les cheminots sous les drapeaux et les forcer ensuite à reprendre leur service.

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