La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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15 January 1918
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s.n. 1918, 15 January. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xs5j961x6k/
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____, --^ - i»n, -n..i . - ___. ■ . «"s moRESsÉe, oirecteur LAGUERRE I 1,260° jour de guerre | Eien à »ignaier. ® Négociations de pai: Brest-Litovslc, 12 janvier : . La Commission germano-austro-hon^roise-russ constituée hier pour l examen des questions tcrriu riales, n commencé le m-.mo jour se* travaux ; lût et aujourd'hui, eue a tenu troia longues séance jlont voici le compte rendu : Après une courte discussion préliminaire coucei nain cerlûmes questions de forme, le président fa obseiÀci- que duos son premier article lo traito * paix devra dire que l'état do guerre a pris tin ei tre Ici partis belligérant, qui sont résolus & enin tenir eniro eux (les relations pacifiques et a-niua.e. M. TroUki proteste contre cette rédaction, cci, phrase 11 ('tant que décorative et ne caractérisai pas exactement Ls relations qui devront exister l'avenir entre la nation russo, la nation allemand et la na.ion austro-liongroise. Après une cour discussion sur cet objet, la commission a décidé d revenir, ultérieurement. Les membres de la commission se sont trouvé «l'accord pour d.re que 1 évacuation des territoire occup* • par les deux partis belligérants devra étr absolument réciproque eu principe, c est-a-uire qi l'évacuation du t rntoire russe occupé par le troupes coalisées devra coïncider avec celle des tei ritoircs aus.ro-hongrois, turcs ot p.or.-a is occupi ! , par les troupes russes. Par après toutefois ou a d eidé de ne pas parier des territoires persans, j Perse n étant pas un Etat beUgérant. M. Trotzki a proposé 1 ajoute suivant: < La Russie s engage à retirer; dans le plv bref délai possible, ses troupes se trouvant dai des territoires de la Perse neutre », en justifiai celte proposition par son vif désir de souligne l'injustice criante commise par l'ancien gouvorm inent russe, au détriment d un Ltat nej^ie. M. von Kuhlmann accucilio la proposition de în 1' Troizki avec d'autant plus do plaisir que les Pui [' sanceu centrales ont de très vives sympathies pot ' le peuple persan à qui eiles souiiaiieut de dévolo] per a l'avenir leur culture nationale à l'abri 1 toute oppression. K La question de l'époque à laquelle se tera^l'év; [' cuation des territoires a été disoutée ensuite. L ► délégation alioutande a ^proposé do la fixer au. m ment où la Kussie' démobilisera après la concli 1 6ion de la paix, estimant nécessaire do lier l'év: jf cuation des territoires à la dé^iooiiisation, à ra I 80n du dauger qu'il y a de voir Intervenir en Ru sic, avant la démobilisation de l'armée, un chai ; goment do régime qui aurait pour conséquence c l'obliger à reprendre l'oi.ensive. AI. Trotzki contre„-propu»e que l'évacuation 1 I. fasse parallèlement à la démobilisation successi-I des armées des doux partis, conce>nn<ant laquoJ devraient intervenir des accords prôcib. M. von Kilhlmann ayant fait observer qu'ai fr termes de leurs propositions, les Russes ont d E mandé que l'évacuation fût retardée jusqu'à la coi L clusion de la paix générale, 1» délibération sur point a été suspendue. Est venue ensuite la question de la dcliinilatio des territoires occupés auxquels l'évacuation dov être étendue. M. vôn Kiihlmann a dit à ce sujet : — Le een« mime du mot évacuation Indiqu qu'elle ne pourra s'étendre qu'aux torxitoir.es qi feront enporo partie de l'Etat avec lequel la pai sera conclue, et non point à ceux qui, ft dater c la conclusion de la paix, n'en feront plus partit 11 y aura donc lieu de procéder à une enquête su le point de savoir quelles parties do l'ancien tei ritoir® de la Russie pourront encore <tre considf réea cotn.no faisant partie de son territoire lors d la conclusion de la paix. Le gouvernement ruas a proclamé Ic principe du droit reconnu à toute les nationalité» sans exception vivant en Russie d (décider de leur sort juaques et y compris leur corn pléto séparation. Nous prétendons que dans un partie des territoires qne nous*occupons les orga niâmes autorisés en fait h représenter leur popula 1 tion ont exercé ce droit dans Je sers à tel poin [ affirmé de leur séparation d'avec la Russie, qu< ces territoires ne peuvent plus dé? maintenait. 6tr< \ considérés comme faisant partie du territoire di ! l'ancien empire msse. M. Trotzki répond : — Nous maintenons pleinement la déclaration par laquelle nous avons reconnu aux nationalités [ habitant le territoire de la Russie lo droit de déci-[ der de leur sort, à l'abri de toute influence étran-[ gère jusques et y compris leur séparation d'avec la Russie. Toutefois, nou3 ne pouvons admottre l'application do co principe autrement qu'au pro.it do ce6 nationalités elles-nu'mos et non pas au pro-fi; do certains groupements privilégiés. Nous ne pouvons accepter la conception du président de la j- délégation allemande quand* il dit que la volonté f des populations des territoires occupés a été exprimée par des organismes effectivement autorisés • par elles, noire conviction étant quo ces organismes autorisés n'ont point pris pour base do leura travaux les principes proclamés par rous. > Après ces déclarations de principes, s'est engagée une longue discussion théorique sur 16 point de savoir dans quelle hypothèse et à quel moment une nationalité venant à t>e séparer de l'Etat dont elle était uno dos parties intégrantos ^tre considéréo comme constituant un nouvel Lut. M. von Kilhlmann a exposé comme suit lo point do vue dos Puissances centrales dans ceito question : ~~ ^otre conception est celle-ci : " La personnalité d un Etat naît, et cet Etat est apîe à prendre aes engagements au point de vue du droit en tant qu Etat existant dès qu'un organisme quelconquo apte à le représenter et à parler ontson nom afijrmo qu il existe parmi les popula ions qui l'habitent une majqnte incontestable dont la volonté bien arrêtée est d obtenir 1 autonomie et d'exercer son droit de .80n Bor1, ^otto conception mo semble beaucoup plus conforme au caractère et à l'Importance fondamentale du droit des peuples de décider membre* T® r, conception défendue Ici par les , délégation russe. Ceux-ci en effet no noua ont pas d,t jusqu'ici ,1e qHBUo qualité doit dZ 1^7"""? Cl,I,rKé d" l>roo6aOT '><» VW RnM ÏZ„E P l Ie 8?nt pas oncore organisés et en à WÏÏÏ a ,Cur Personnalité nationale lo ?!?"-" rfîéJendum univoracl d™ lequel L, S.ti w délégation russe toit la condl-tan Sur, ia constitution du nouvel Etat en tant que personnalité juridique, _ «i îi Vpri 0118 l'exemple do la Finlande e 'te 1 Uukraine qui sa sont constituées en Etat* nouveaux, dit-il suivant les principes détendus du allemand, ot le gouvernement de PitroTail a reconnu l'autonomie, oncore qu'olles no so fussent pas conformées aux principes défendues par U~d5 légation russe. M. Trotxki maintient soi; point de vue et rê-torque ainsi les exemples cités par M. von Kiihl- .r,,8"" 1ui concerne la Finlande, outre qu'elle Ha,. I- P occupée par des trotipps étrangères, le oeut' Ai^mS 8Û,7olonté d'une mati^ro qui notre H ■r° doClarfe <llSm»crai:qBo : de dro flo^ dy moins nous n avions pns lo moin, ftïï. * i /|U volonté exprimée par le peuple Sn'lnT"" efîeotivemeut satisfaction dans la proclamation do son autonomie. En ce qui concerne l'Oukraine, il n'v a na« été dée^r TUXt mf™°8 formaIités démocratiques pour n'â^nt Uutonomi? <1" pays. Toutefois. l'Oukraine noïf ÉSpK Pf,r, 'roupes éiran?ères, et l'Oukraine nit î q".° evaouatl°n du tcrrilolre de ne mit Hnnn 0UPes russes qui s'y trouvent M'il'ïLrit u v 4 '» moindre diftieulté puis-non pas^ d'un* Un° Purement technique et PM ra i. «wr;'on Politique, nous n'avona peuple de l-n L- ^ ob6taclc ^ confirmor le droit du connaissant ?a na.lno. ,(.le décider de son sort on ro-kraino. République indépendante do l'Ou- rés^Ste"°Mmi0«,ns d,G eot tdnag» de vues ont été - M TrS 8U" I,ar M" von KUIlunann : représentatifs stipKÎÎ086 i1& création d'organismes procéder à di S?A ? 8er0nt. oLnr"6a soit do sé3 pftr noilB 'érendums proviso reraenf autori-large encore i a m n ■ f° a n 13 0r sur une base plug la ire Nous' ^ tl0n do ,ft volonté popu- tenons le nnir»f ^ rftire> nous défondons et main- org»nlsmesPOreotr£ntVr<,qa i dé.f!lu' d',,ulrra' 1m s'on BrésomDMw j V Çsisl,ttnta sont l'expres-ÛIM une question' «,la - vo.,p"te Populaire, surtout •i^te pour le oeun,e 1 v '.ale que-celle qui cor>- i-» discu£,iePn ouf ™r lr° U™ nntion' ■ earuetère c, L- a su.1,r' ft pour objet la 1 W'l« de la volÏÏ ™C0,1® organismes roprésen-'« territoires oceupf"1'''»!? qul to™*<»Mnt dani oeeupes MM von Kilhlmann et l Czernin ont liait observer que, d'après l'impressi^ que leur ont laissée les discussions qui om eu li< en décembre avec la délégation russe, celle-ci se: blr.it dispo3éo à admettre que les organismes x présenta tifs du peuple existant daifb les lerritoir occupés le représentaient • effectivement! et h pré^ mer que leurs déclarations étaient bien roelleme l'expression do la volonté des peuples desque ils tiennent leurs mandats. * ♦ ♦ Berlin, 14 janvier : Ou miw!e do Varsovie qua MM. Joff ■ Kamcnef et Slomon, d lguiCs-eusses à Brea Li-ovsk, ont pris port ù la manifestatu organifi'e à Varsovie j>ar les bol?heviskt, TROIS CONDITIONS 1 II y a dans le discours de M. Pichc dont nous avons reproduit hier la substan " autre chose que l'habileté avec laquelle , ministre a retoqué les candidats aux i as ports pour Pétrograd. Pressé par ses interpellateurs, II a ti fallu qu'if s'exécutât et qu'il précisât I ! buts de guerre de la France. , Ceux de la France et do l'Entente ai*st l s est-il écrié, car après les discours de Mi , Lloyd George. Balfour, Orlando .'t Wilso , comment oserait-on prétendre qu'il y a co! flit entre nous au sujet do nos bUs ( guerre ? Nous voulons une paix juste < i durable à trois conditions : le respect a! solu des traités, la délimitation des terr foires conforme au droit des peuples ( 3 disposer d'eux-mêmes, et la limitation de > armements. n Le respect absolu des traités, qu'est-c • que cela peut bien vouloir dire ? Il ne pei - être question, bien sûr, des traites qui si t ront conclus dans l'avenir : ils niexistei pas, ceux-là, on ne les connaît ni ne le soupçonne môme, et il tombe sous le ser 3 qu'on ne peut avoir l'absolu respect d'un 5 ombre, d un souffle, d'un rien... Rip-Rip j j dirait sans qu'on l'en prte. Est-ce peut-être des traités conclus dan le passe qu il faut avoir le respect absolu Bigre ! la difficulté ne sera pas mince d respecter le traité de Francfort de 1S71 toi • en persistant à exiger la rétrocession d ■ l'Alsace-Lorraine... La déliniitation des territoires conforme a 3 choix légitime des nationalités qui les pei plent : M. Pichon a-t-il songé en en partar que les Anglais pouvaient ne pas trouve k sa plaisanterie, h leur goût ? Qu'arriverait-i justes Cieux ! si l'on demandait aux popi • lations de l'Irlande, de l'Egypte, des Inde, • et ca-tora, et cictero de faire leur choix Reste la limitation des armements. Gelc i- si nous ne nous trompons, c'est la premiôr ■ étape que marquent la logique et le bo 1 wnî».s.ur la,v°ie qui mène au désarmemen M. Pichon n'a certainement pas trouvj cett s condition-là tout seul : il y a- belle luretti a en etiet, que le Pape l'a proposée aux bc e ligérants. Au fait, pourquoi M. Pichon n'a-t-il pa ^ répondu en son temps cette propositio «o, parce qu après avoir é1 eouv entes fow-"me,.«tro, ,1 no l'étaH plu c aioii,. Il 1 est rwleveau, mais U ne lo re tera pas longtemps. • L II ne le sera plus le jour où les cand » «aïs aux passeports qu il vient de retonue décideront — car ils Je décideront — d'aï : SU Tn f • rV'i mal8? son patron et mal 1 erc tout, ti Pétrograd... puis à Stoekholn £,a guerre navale Ai-'ok-i.' :m, 13 j iavicr : ','1 i.A'ieuvvp liuMortUuuacho Gtniranti"'' a® no:r .ji-, )6 nouveau cuirass6 ,,Hertoj ueadiik ' Sera mi» eu service ic icx- [jytij. et ptarUr» pour les du Sud. ^ * Londres, 1,1 janvier : Du „i>ail^ Chronicle" : — Les inodù'icatioDjS apportées diins 1 liaui personnel do 1 Amirauté constituent uj ôvt!iO£jJer.ifc (i une importance capitale, ca, 1 a\cu/r do la civiiis-i-tion d':pen<ï d.s s.io cès dô/iïiitifs que clierchera à rem^xjrtor 1< Uottc anglaise. Les mesures prises auro.. Ûicojite^tableunent ce bon nwitai cle dounei plus de liberté do mouvement au premiei lord de 1 Amirauté, qui n'a plus désormajj a s'e.ioombrer die paperasseries. D'a-at ( i>art, un cadre plus j'ime aura uno plut grande responsabilité dans la direct on do. opérations navales. l>o son ooté, le ,,Times" fuit rc-ssortu que plusieurs jàmeg officiers, dont laguer c a dOjà foimj le jugement, sont adjoinfj; an nouvel érat-major de l'Amirait'. C'est fc. uu grand progrès sur l'ancien système.Nous apprenons aussi avee satisfaction, éciil-il^ Qu'un amiral jeune et ériergiquo commande a Douvres. Go poste est le plus important de tous ceux qui se rattachent à la lutte contre les sous-marins. EN AltëÉBJQUE New-Yor'i, 12 janvier : Toutes les communications par chemin de ter sont coupées à Chicago par suite d'une icanpcto de neige eommo les .nahiknts n'eu ont jamais connu d'aussi violente. Le mou-vcmo.it économique est ^arajjsé. La ville n'a> plus de lait et il est impossible de lui amener du oharbon. Les événemesîls de Rnissle Stockholm, 12 janvier : Du ,,Dag0ii8 Nyheter" *: h attitude de la Garde Rouge en Finlande, appuyée par la soldatesque ruf«e? fait craiu-dre dies troubles graves. A Helsingforfii, la Garde Bouge a pénétré au domicile du gouverneur général et lui a dteiaré : i-es lois n'exisient plus, ni ici ni au Sénat." Le lwuit court qu'une attaque s'organise contre lo Sénat et contre Diète* * Pétrograd, ig janvier s P^sence Télégraphique do P«tro- tihiHnn ^ 8 atlenclre aou« & 1« «Jns- Wuhoii un© république des territoires du Don. Le général KnlOdine prendra prol». ement la cjreelion du gouvernemeat. Stockholm, 13 janvier : Le »»Sveaska Dagbladet" apprend d'IIel smgfors que 250 matelots et offi i ,rs de manne anglais,- appartenant aux ojuipag^ des soiKs-mariiKB anglais stationnés dans la mer Baltique, ont quitté œt:e ville. Ils re- Sange?"' 1"Aa«Ietorro vif» Pétrograd:- Ar. • Stockholm, 13 janvier : L'anciOn ambassadeur d'Angletarre à P<-tregrad, sir G. Buchanan, est arrivé vendredi soir h Stockholm. Sa trouvaient ,hu a 'a s,mt? 'o général Knox, f amiral ktiulov 4 plusieurs membres do l'ambassado bri-auniquo à Pétrograd. M. Buchanan a pour-1 mm son voj-ago so«ie;li apvte-midi. < Berlin, 1^ janvier : Diaprés une d'ntche de Stockholm auf mi j -, ¥ ^n20ieer' < m. Buchanan, mbassadour d Anglu^iù à Pétrograd, a, éclarù a uo journali -te que son départ doit. à dea raisons d# L, -T voyage aroomiogM e ses attachés militaires et navals. DEPECHES DIVERSES Berlin, 14 janvier • Le prince h^r'tiei:- allemand, le feWUna^ hal voa I^i^^eaburg ot le général Ludei oiff ét-ont afnvts samedi à Boriin, ur crie de délibération# de la plus haute 'n lortanee ont eu lieu dimanche en présent e l'Ente o i ; elles se termineroot ai >ui<i hui iiiuxdi et seront accompagnées c iusieors réceptions tenues par 1 Emperei t par le prince héritier. Une longue d'-lii> 'ràcion a eu li u nie pres-m di au Paluis de la olianceilerie ti Empire; y a^sutaieut le sous-s%crétaii Etat von den Busscho ràpm'isenfeant M.vo [.uhlinaim, le f&ld-maréchal von Hind^i urg!- le général LuJaadorff, ainsi, que plt iears antres représentants de la ciio-'iio 0 l'Empiio, G ne gr»n']e conférence se tiendra aujouj 'hui cji prcseu.ee de l'Empereur; elle n Mistifcuera pas un Conseil de la Gouronn u vrai sens du mot, mais plutôt un janoe pliaière du ministère d'Etit. il est probable que le chancelier cDe l'Eu ire renseignera lundi les ches des parti u Beichstag sur le résultat de"* ces cJéllW itions. Quoiqu'on me sa aie ri^n de pr-ci icore, on aitiaie que le-s négociations d irest^Liitovsk ont été discutes, de mêm no la réponse que fera à bref délai 1 lianceliier aux maiaiScstatilons de 1' E/atc(nt en toute pa-emi re ligne, la solution d roljlèmo polonais. , * * p l'tvli'i, 14 jaiiyj-, c : La ,,Morgen Post ' assure que M. Valen ni, chef du cabinet civil, est décidé à don \r définitivement sa démission. * * * Berlin, M janvier : On mande do Munich au „Be.liner Loka ,n»ei.''er;' que 1e lieutenant-aviateur bava )is Max Muller, chevalier de l'ordre pou 1 Mérile, qui faisait partie d0 l'escidrill oelcke, a fait une chute morcelle près d ambrai par suite d'une avarie d!e moteur Drti vainqueur de trente-huit oo»bate ac ens, il est tombé pour la patrie sans avoi 16 vaintu. * + * Berne, 14 janvier : Du „Be nier Tageblatt'' : — Une manifestation pacifiste a «it; orga s'e à Larissa le 29 décembre. Iluifc cent ficiers et deux cents soldats se sont d c;,i s d'accord avec les manifestants. Il es ii'prenant que m'me des soldats crétoi», e: jnâral très attachés à M. Veniz'los, s >ient ixroTioncés contre la guerre. * * * Be-lin, 14 janvier : le ,, Décliner Ta^eblatt'' annonce le c omet échec du pro;ot qu'avait fait M. Veni-dos d'envoyer des troupes grecques so bat d sur le front en Macédoine. * * m Londres, 14 janvier : Los quartiers o '.est de Londres et les fau ►ur^s, à l'exception de quelques districts s plus pauvres, ont totalement manqué d< andte nier. Beaucoup dl3 famille.^ pour h rcmi.Te fois d^pu.i§ !o commencement d< guerre, ont dû s'en passer au dîner. Le Havre, 13 janvier : Lo mi n 'être l>rfgc de la jus-tiee a inan. tre aujourd'hui le Bureau central por.u s prisonniers de guerre. M. Coorei*ian,a»i sbfû d VA t et do l'Œuvre, t 4>pelé le travail fourni jusqu'à jn^sen >ur secourir les 45,003 soldats bel,es x^ri nciers Oii Allemagne. < * ♦ T^e Havre, 12 janvier : A partir du 1er mars, les produits' e.» rtés du Congo acquitteront un droit de rtio do 8 % ad valorem. L'ivoire sera tpl>6 do^ droits suivants ; massas, 100 fr. r 100 I-ilos; <-ents pesant moins d)3 6 ki 1V\ i francs par 1V).> Kilos, et dents pe-nt G kilos et plus, 210 francs par 100 os. * * ♦ Berlin, 14 janvier : On mande de Genève au „fBerli!aer Lokal lagÀ^er'' : — Le vote do confiance de la Cnajubre i a suivi le discours de M. pjehon pla^e radic;;i\- socialistes qui font partie eu 1 i H*t C^en^eau dai^s une s'tuation ox-mem^nt difficile, car les membres in lacets parti ont refusé leurs voix au gouvernent oui, sans l'appui des conservateurs, -rit éti mis an minorité. '>n co 'si lère généralement que le Cabinet a m(Klifié a-orès la di^cuRSion au Parle-ut do la propagande croissante fnte riar conservateurs sur le front et à l'anijre lignes. , * • * 'a'is. 14 janvier : )u ,,MaUn" : — Notre troupeau bovin a. considéraient diminué le début de la gnerre: sin do 15 millions de têtes en lfllS, il maintenant inf 'rieur h 12 millions c'e Cetoî importante différence est la car se la cherté de la vim'le et de la rareté du et de se h dérivés, le l>eurre notamment, i causes de cette diminution du troupeau in sont f'C'ies à deviner : l'occupâti^ régions d'élevage d • Norrl et de l'Est, réquisitions et enfin lys achats sont les e irs dominants du déficit de près do trois lioois de têtes q,ui P>se notire troni'reau. 5si notre pays, qui avant la giuerre ®e ièait et Au delà puisqu'il exportait par pr s de 100,00) t.-tes, eet- maintenant reint au point de vue de la viande. ■» . * * * msierdam, 13 janvier : e MNi >u\£0 Ko'terdamsche Courant" ap-id qu'une mi si on britannique, conduite lo diiecteur de, la Banque d'Angleterre, t rendue oii Esj»agne aîin de n 'goeier traité économique entre les doux paya. ♦ r» . m * ans, 1?» janvipj^: n mande de Lisbonne que les partis dé-ratiquo et révolutionnaire ont décidé de pas participer à la prochaine lutte élec- , le, afin de protester con're la violation ; la Constitution, dont, d'gprèf oujx, le 'dent Sidonia Paez s'est rendu coupable. i «...** ondres, 13 janvier : 'a.pT* s imo dépfche do Me.boume, M. Hn-^ sertit chargé de la formation du nou- ' I v' . *W>ft Lemanîëraent ministériel : remplacement de M. de BroqucviUe par Paul IJymans provoque la colère de cieux 1XXo Siècle„ et lui fait perdre mesure. Nous avons reproduit, lundi, egrellable article dans lequel, tout en t 1 air de couvrir M. Hymans de fleurs, mettait eu garde contre "l'iafirmilé aune a beaucoup de politiques do l'écolo nie, trop esclaves i\ 6on gré de la roli-de l éloquence et de certains rites sons du temps de paix„. "Indépendance Belge,, a protesté avec >10 il) contre l'attitude ambiguë et pro- Volr c La Bdifiqui > du 8 janvier. Lig^vg1EMBES83MH i l,M ■gag——Eggggl— vocante du "XXo Siôcle„, qui 6e réclan constamment de l'union sacrée» mais q V est toujours le premier à la vouloir romp; t et à menacer les partis d'une scission irr parable dès qu'il s imagine que l ancioni " majorité parlementaire est mise en danger ►Les protestations nombreuses que soulève! ne «a politique sectaire n'ont toutefois pas ni- don d'émouvoir l'organe officieux. Nous n-e icô jouions^ pour preuve que la fâcheuse inca iu- Jn ie qu'il vient de so permettre ti l'égard (i de journaliste libéral bien connu M. Mauri< ,Ur .Vilmottc. A 1 occasion de la nomination t fl. Hymans, M. Wilmottc avait publié, dai e "Journal des Débats,, de Paris, un artic , ions douto très élogieux, mais d'une allui ue rop ^ digne pour porter ombrage à qui qi rb te fût, et dont voici d'ailleurs ie texte int on Igral : 'T1_ Nous avons annoncé le nouveau choix que le r lU- Albert a fait pour lo portefeuille qui, avec cel on Je la guerre, est le plua important dans lo n ni tire belge ù l'heure présonto. Lo sort de la 13c ir- 'o"l"c assurô par les armes no sora définitiveme: no régi» que par l'accord des diplomaties; lo reste, ne compris la rcslau^ition économique, n'e^t fore mont que corollaire d nn fait devant lequoj, les o positions de parti et le3 conflits de laoguo et i race doivent désarmer. Ainsi, une fois de plus, se vérifie lo contré ^ i llcucif et discret de co pouvoir modérateur qu'oser :é- l'admirable souverain d'une terre héroïque. Que ce tlioix ait une signification particulier do on ne peut lo contester. Il y a quelques semaine n0 \f. Paul ilymans était rappelé do Londre», où : ropréscintait son* paj-s avoc bcauft»up de dietin . lion, pour prendre la direction des services d'u 7e/ nouveau département dont la création avait par *n uécessairo. Il y eut des étonnemeuts parmi les Bf ges avertis, non que l'on songeât à refuser aunoi vel élu cette intelligence souple et étendue des a i-'. i' qui i iii! toi t les initiations, m s» in n. pie ment pareeque nous sentions tous qu'on poi rait trouver ici 1111 meilleur emploi de sos talent) Eloquent, fin, rompu à toutes les pratiques du iai fier parlementaire, lettré sans pédantlsme, maiti d'une tradition do famille et indépendant par ses a liances, M. Hymans avait paru désigre'-i pour le al sceaux ou les affaire?-, étrangères, en attendant qt a- les événements lui fissent quclquo 'jour attribue jp ia présidence du Conseil... Ainsi pensaient — 1 [e pensent encore — beaucoup d'esprits modérés ( impartiaux. Le nouveau choix du^Roi eonîirme dt impressions et fortifie des espérances quo les évi ncmeats, en se précipitant comme il semble, ei p" couraient de façon heureuse pour la § Belgique. . ir une collaboration réduite et — avouons-le — u pou mesquine et illusoire de la gauche, so sub3t lue. ainsi une collaboration effective, propordonn' et vraiment digne des deux partis. L'équilibre e rétablit, ou plutôt il s'établit, ce qui vaut mien ot signifie davantage. ts A la rigueur, 011 pourrait trouver exce* sif, de la part de M. Maurice Wilmottc st d'aller, tant est grande la satisfaction qu'; \;l éprouve, jusqu'à faire entrevoir l'élévatio! Se possible du nouveau ministre des affaire étrangères au poste de président du Uori seil. Mais c'est là — si c'en est une — un faute bien légère, et qui assurément n'autc ris° pas le *'XXe SiècleB à partir en guerr contre M. Wilmotte avec la violence qu'o i- va voir. t. Dans son numéro du 25 décembre, cet or gane, auquel son caractère officieux devrai imposer la plus grande circonspection, corn ineiiee d'cmbî'e par qualifier "d'odieux l'article cependant correct que nous venon do reproduire. Il traite son auteur "d'homm aux passions petites mais forcenées, qui ; <o gardé pendant le drame où se joue l'exis la lenc' de la Peigitjae, lYime étroit^ d'un par le Ij^'.n... Il n'hésite pas à faire la leçon ai "Journal dco Débats„ et trouve inconcevabl c*'liluî1 orSano français aussi autorisé ai prêté complaisammeiit sa tribune à ce l'se rneur de discorde, à cet agent de dissocia lion nationale- : ir j Ou ce commun diviseur, dit-il, sera désavou a sans retard par les chefs du parti dont il eo rc ^ clame, ou c'en est fait de l'inuonismo dont non ' n<jus^ flattons pour notro part dô donner l'cxompli depuis trois ans (!) Il nous sora d'autant moin difficile, au jour du déchirement, d'établir lC3 res ; t'Bsabilités... Où le 'XXe Siècle, s'égare fout h fait u c est lorsqu'il dit que l'éloge mérité fait d< »• Hymans, par le "perfide,, M. Wilmotle □ont ' il n'y a pas de mot pour qualifiei comme elle le mérite, la grossière imperti l- nence„, va plonger "la Belgique occupé* dans une" douloureuse stupéfaction,. Le 0 "^Xe Siècle' ne veut sans doute rien savoii de c-e que I'wIndépendance Belge„ lui rappe lait avec beaucoup d à-propos, à savoii qu'en regard de 994,000 vot<\<? catholimies d les élections de 1900 ont fait apparaître 1,020,0'.0 voix de l'opposition l C est dire qu en supposant même — nous est avis que c ce serait leur faire injure — les 994,00C e , Bel es catholiques restés au pays assez sec- 1 fa ires pour 11c pas tolérer qu'on fasse - I éloge d'un de leurs adversaires politiques s les plus généralement estimés, il y aurai! _ malgré tout plus de 1 million do Belges libéraux et socialistes pour s'en réjouir... En ton! cas, le KXXe Siècle,, a tort de arônéraliser, et cc n'est pas sans témérité qu il termine son article do la manière e<uc - voici, gratuitement injurieuse pour M. Wil-motte ainsi que pour tous les journaux pa- -, rais sa nt au pajrs : Attendons-nous à voir les Allemands répandre 1 a.rticle de M. Wilmotle jusqu'au fond de no« neuf provinces, pour troubler, ameuter, désorienter l'opinion. M. Wilmotte leur rendra, à lui tout seul, les . services d'une demi-do usai ne de feuilles ombochéoa. Ce baehibouzonk do la plume a travaillé — in j co'.isciemmont, nous voulons lo croire — pour le 1 Kaiser... (!) > N'v a-t-il donc personne au Havre pour rappeler ces fou3 à la raison ?... PETITES NOUVELLES LE VERSAILLES ESPAGNOL ■ les chaleurs devenaient torrides u Madrid, la Cour allait se mettre au frais flans lc^palais de La Granja, dont on vient el annoncer la complète destruction par le }.* ,^a. granja est le nom d'une petite localité située sur l'e versant septentrional de la chaîne do la Guadarrama, sur la route de Madrid à Ségovie. Le village, situé <) environ w,000 mètres au-dessus du niveau de la mer, est dominé pnr les cimes de la Pcnnalara. » 1 pa,ais ^wal. construit sous le rè"no de Philippe V, était l'œuvre de deux Ita-^nivarra et Sacchetti. L'intérieu» en était orne de magnifiques meubles Louis XV . de C.obelins et de tableaux d'anciens maîtres Mais cest surtout le parc qui est ad mirable : ses plantations sont plus variées et plus importantes que celles des célèbres jardins el'Aranjucz. IFn jçrand lac artificiel aluuente les deux châteaux ; d'après la tradition. Philippe V aurait dit un jour ù ce propos : Cela 111 a coûté 3 millions el m'a amusé pendant trois minutes.„ Pendant la bonne saison, La Granja était la villégiature préférée de quantité tic gran-„dcs familles espagnoles, qui apportaient uno animation touto mondaine on ce village écarté. UWE PENDULE TIREURS Les journaux suédois font mention d'une pendule tirelire qui doit êlro "nourrie,, au 'n°yen d'un certain versement hebdomadaire. A défaut de co faire, la pendule s'arrête et se refuse à marcher aussi longtemps qu'on n y a pas introduit le montant dû. L'inventeur de cette ingénieuse pendule est d'avis que la pendule tirelire est appelée à faciliter grandement aux compagnies -d'assurance efr aux caisses d'épargne 1 encaissement do leurs primes ou ele leurs cotisations. On rappelle à ce sujet qu'il existe au Dano-mark une compagnie qui s'est fait, depuis 4 i1110 ce genre d'encaisse ment des primes, et cela, à ce qu'il parait, avec un succès complet» Communiques Officiels Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 14 janvier. — Officiel de ce midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest Armées du feld-maréchal prince héritier lupprecht de Bavière : La eanonnado s'e3t généralement bornée lans la journée à des feux de diversion ; 'Ile est redevenuo plus violente le soir lans certains secteurs, particulièrement des leux côtés de Lcns. Au sud-est d ArmenHères et au nord de .jfi Vacqucrie, nos détachements de recon-îaissance ont pénétré-dans les tranchées anglaises; ils ont fait des prisonniers. Armées du prince héritier allemand et du nid-maréchal duc Albrecht de Wuctemberg : En dehors des opérations de reconnais-•F.nco fructueuses que nous avons exécutées la us la région de Juvincourt et sur la rive occidentale de _ la Meuse, aucun événement particulier à signaler aujourd'hui. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau h signaler. iront macédonien. A l'ouest du lac d Uchrida, sur le Do-uopolje et au sud-ouest du lac de Loiran et i vite do l'aTtillerie. Front italien. La situation ne s'est pas modifiée. • * Berlin, 14 décembre. — Officier d hier soir : Bien de nouveau à signaler sur ka d»* rers théâtres de la guerre. * * ♦ Berlin, 14 janvier et iciel : lin décembre, nos mesur s militaires ont ait perdre à nos Ciinemi» sur tous lea i-' aits, 110 avions et u ballons capiut's au uial. Noiis avons perdu 82 avions et 2 bal-011s captifs; 57 de ces avions sont tombés u delà de nos lignes, tandis que les 25 a lires atterrissaient dans nos positions. Dos 119 avions ennemis que uous avon<î lis hors combat, loi ont été descendus sur a Iront à l'ouest; d'autre pan, SLir JeS ^ pparoils que nous avons perdus, 74 sont jinbés sur ce front. Sur le front italien, nous avons descendu / avions ennemis et nous en avon» [ ertlu G. Les pertes aériennes de nos enmmiiu so dé. omposent comme suit : 83 avions ont été escendus au cours do Combats aériens, ont tombes sous le feu de nos canons ele ftense, 1 sois le feu de notre infanterie t 5 ont été feue s à atterr'r à l'amire de es lignes. Des avions perdus par nos encans, 47 sont en notre [>ouvoii ci 72 sont mibcs, ainsi (jue nous l'avons constaté, au cià de nos lignes. ♦ * ♦ Berlin, 14 janvier. _ Officiel : Malgré toutes les mesures de protection et a <k'ense pr.ees contre eux e. auxquelles 11 eu maints cas participé des fores» ne-le.uies, nos Sous-marins ont eoulù dans la I anche et à la oi;p orient île de l'Ang e-î o cinq grands vapeurs, dont la plupart taient eharg» ct arm e. l es articles que la presse anglaise con-K'r à la ques ion du tonnage se résument e plus en plus et l'orc ment à f irj res-jrlir l'importance c.es nouvelles eonstruo-)I.S navales et ne parlent plus que pour u moiro de cel o du toqnagt neutre et du «nage allemand saisi. Le „ Daily Te!#, naph ' affirmait rtc<;mment que, ma lofé lûtes les promesse?, il sera vraisemblable. w« aaposw le de constr:; re en 1918 au V'"r n,.V,.r.°<: t0,l,<si ' si CU îiif.c, ui-ait-il, et. it porlé à 1 yt million J tonnes, U no oorrcspoiWrait à beauconn rès aux bsioin» de 1 Angle ter, e. Un jmr- an lais s;n:Cii.Ustt, d,n « .. numéro du ) dtefiuil re, ayant, prétendu, en tablant sur t.it que la construction des navires mar- LFM s a «t.fi: t en octobre et novembre o f® de 1B|3, qu'oi, peut escomu! r a partir de maintenant un aecroi- .e- ent ajiuu 1 dc 2 inil.ions <!,. tonnes, te tournai oi Connneree" a répondu ,e 27 d.' ■mire a ce te note : „N0 uotti étonuois noL,s .attire que la e ia«truc,ijH natirc-s ntaiclijiKis va niarr-l.or "tr.s r-i- dement à partir de demain. On ne ira s en ci ci, jamais tpargaé, pas plus e. •■-.'10 i.e (fonslruclioii navale qu'en 111-ia- » autre» matières le d;-agrément d'ap. nur,. que la réalisation du but que neais nijRv.ivons est renvoyée à demain, et l'on a jmnaus manqué eu nous dire (jue c'e&t mr demain que nous .pouvons nous attea- e a un ni j i: c;ij. .. cpani'finent' de* sia\ »"■" O'aufres journaux anglais 0\| ri 2iit leur d aeption à la nom elle de l'échec programme eles constructions mtvaloft d« iits-Ums : M. Lloyd (-e rge a dû avo.'ar U s était trompe dans ,cs caieuls «,u-rnant 1 arriva.1.: ele tonnage ani 'i icai i en îjtieterrc c-, vcet aveu a fait ,«•„ t,os pé-Jlo nnpres. ion. ♦ Vienno, 13 janvier. — Officiel do ce midi: nnadi i!X r,v"s,d<i '» «renta. la eu itlènco dt'renuo Plus violente par inler ♦ * * Consjaaitinoîde, Il janvier. — Officiel : r lo front en Palestine, outre les escar. aioaea entre patrouilles et les combats bitsiel- d'artillerie, grande activité ai->nno, Pour le reste, pas d'événement rai-"lier a signa^r. Constentmople, 12 janvier. — • Ott-io' : 3ar le front ou i 'ale-tine, dans lo scc'ojr la eiMe, cmonnai'e un peu plus violente, nr le reste, opérations lieu i'aportmtcs. lur les autres frowîs, non de particulier signaler. _ » * * Consfcantinople, 13 janvier. — Offi iel : l'as d'événement particulier à si-naler sur ; ïun des fronts. «oniiïîiiïiiqués aes armées alîïées ^aris, in Janvier. — Officiel de 3 h. : eicn ù signaler au cours de la nuit, en ors de la cauonnade- habituelle. * * * -•ans, 13 janvier. — Officiel de 11 h. : ^clion d artillerie assez violente dans la «ou de Pinon, au nord de Rraye-en-Laon-3. Journée calme partout ailleurs. EN ITALIE lilan, 14 janvier : Hi „Seoolo" : - Le Conseil des ministres tenu hier t occupe de la politique étrangère et -de skons c.-'ordre militaire, ainsi quc de la velle Conférence interalliée (jui se tien-prochaiucanent à Paiis et de»ni la date >t pns encore fixée. M. .Soimino a parlé te éventuelle déclaration commune tîes «ance3 de FEntcnte au sujet de leurs 1 i de guerre qui seraieut déterminés à la îElrumce de Pari,^, ponei.înt laquelle, dit. ' t,CorricTei deUa Sera'', l'iuippriaiiti i^o- , de rrmiie eft vi\-res et en matières , mîres sera aussi discuté. ( PETITE GAZETTE - , Qui souvent se pèse... Je lis, sous le cadran de cette bascule automatique, ces mots : "Qui souvent se pèse bien se connaît.„ 11 so peirt, et je ue vous cache pas qu avant la guerre il m arrivait assez fréquemment dé> me servir de cet intermède, Pour un oui, pour un non, pour nioiii3 que cola, je laissais, comme tout le monde du reste, glisser un nicUel de deux sous dans la fente ad hoc et Reprenais ic ne sais que] plaisir à voir tourner l'aiguille sur le cadran. Elle marquait tantôt un peu plus el tantôt un peu moins, mais ce n é:lit jamais très grave en tant qui différence. t,a bascule avait, eût on dit, comme un petil 0.1r satisfait à le constater. Il mo semblait l'entendre qui me disait : "En somme, tu te portes bien, mon ami. Ton poids, ainsi que le veut la science, correspond, à quelques grammes près, à ta taille, et tu "n as aucune bile à le faire. Veille cependant ù diminuer quelque peu tes rations et garde-toi surtout d'absorber trop de liqueurs. Depuis la dernière fois, je remarque chez toi, encore que l'aiguille qui court sur mon cadran n'accuse ù ce propos rien de précis, comme uno tendance à forcer. Il y a comme une pointe avancée à cette apparence do bedon que je vois là. Or, réflécnis que tu serais un être parlaitement eiisgracicux si lu ne t'empressais do mettre le holà à certains écarts qui, sans constituer des excès au sens propre du mot, n'en pourraient pas moins engendrer des conséquences funestes. Donc, au compte que je viens de voua dire et qui n'est pas un conti\ la bascule sur laquelle j'avais accoutumé de passer de tenfps en temps était un instrument ele haute moraiisation, au ïnêine litre, dirais-je, qu'elle était un instrument de précision parfaite. Ses conseils étaient bons à suivre, et elle ne mentait pas quand elle vous aguichait par cet appel : '"Qui souvent se pèse bien se connaît...,. Pour cela donc, j'aimais la bascule automatieiue, et jamais je n ai regretté les sous que je lui ai fait avaler. Mais aujourd'hui l Comme elle avait l'air de me faire do l'œil ce matin, je me Suis approché d'elle, je me suis installé sur son petit fer-pUin, j'ai glissé mon zinc dans la fente aiL hoc, et l'aiguille tout aussitôt, en aiguille bien stylée, s'est mise à marcher. (Jette lois ct par comparaison avec la dernière, pour une différence, il y avait une différence : pensez donc, près de dix kilos en moins ! il m'a paru que je devenais légèrement pâlot, cependant que la bascule me disait à l'oreille; Mon vieux, ça ne va pas — c'est le cas de le dire — îles masses. Tu étais beaucoup mieux jadis, en dépit do cette légère peinte ue bedon à propos de quoi je t ai cliet. hé chicane un jour. Tu devrais te soigner, vois-lu. Du lard, mon ami, beaucoup de lard, le plus de larel possioie. Des œufs aussi, et du sucre, et du lait, et des féculents en abondance. Hein V Tu dis que ça coûte trop cher ? Qu'est-ce que tu veux que ça mo fasse à moi qui n'ai rien à gagner ni rièn a perdre à ce quo tu vives ou à ce qur tu ne vives pas ? Fourre-toi du combu-Uble dans le moteur. Je n'ai rien d'autre à to dire, ct repaase dans un mois prendre de mes nouvelles. Salut !...„ 'Qui souvent so pèse bien .se connaît. C'est possible, mais je vous jure que plus jamais avant que la guerre soit finie — si j en dois voir la fin — je ne me replacerai sur Gctto sacrée bascule. Là bascule, par les temps que nous vivons, est un instrument de haute démoralisation...Trolley et caniveau. Vous lie vous rappelez point, ô ( unes gens, la "uareile .qui mit aux prises ia population et les journaux bruxellois lorsque, 1 heure ayant sonné, nos compagnies " do tramways décidèrent de substituer sur leura lignes la traction électrique a la traction animale. Oti fut du jour au lendemain divise entre trolléistes ct caniveautistes. C est, si mes souvenirs ne m'abusent, le citoyen inouïs Bertrand, alors déjà député et devenu, depuis échevin de la commune de Schaar-beek, qui attacha le grelot. II ne voulait pas entendre parler de trolley — autant dire qu'il avait un trolley* sur le nez — mais uniquement du caniveau. Pour lui, et pour beaucoup d'autres d'ailleurs, seul le caniveau était possible - dans une ville comme Bruxelles, le trolley étant 1 abomination de la désolation qui devait positi v*em.«nt abîmer notre belle capitale. Non ! mais vovez /ous nos suji rbes boulevards du centre sur?>iora-h';-s, a hauteur^ d'étage, par ces réseaux uo fils ele for si inesthétiques qu'il? en étaient ^anti., au premier chef ?;) a mais le peuple de Jim::elles ne supporterait ça'on portât amsi atteinte à là beauté do ses grandes artères, et c'est à peine si ton concéderait que g ans les rues de moyenne imuortauce i'ii plaçât ce trolley (ie malheur l 11 y eut do vives polémiques, les journaux bourgeois no se faisant point faute d'insinuer que si le citoyen Bertrand avait p » • j .i parti pour le caaïVea»'» • utaM bien pli)- dans la penséo d emoiVT le ; capital' !( s que »>ar r '-'i souci lie In boa u- de la .it»:, cependant qu'on en-leinleit dire, dans les milieux antiii-îi.» i tes, (jm1 si la presse bourgeoise généralement aît -'iuiîk _ lo car.jvcau, ii y avait à cela les !•; r:.:a/,toi«HS rai.-ous que vous devinez. Bref, votis .--avez ce qui an vint dans ce pays do 1,-air en half„ : on adopta ici 1e caniveau et i>ïu3 loin lo trolley. Je> ne vous cae.'ie pus qu'a 1 époque j'étais plutôt caniveautiste. Le caniveau, c'était propre, c'était simple, ça ne prenait pas do place et ça ne gâtait rien, tandis que le trolley n allait pas sans les inconvénients que j ai dit plus haut et auxeuel- venaient S'ajouter jo ne sais plus quelles' autres tares non moins abominai)^?. Or, on prenant soin toutefois ele vous rap-oeier qu» 1 hoinu-e qui w'a jamais changé il avis ne peut êUyj qu un imbécile, la vérité in oblige ii vous dire que depuis plusieurs jours déjfi, sinon depuis plu leurs semaines, ic me sens une 'Am<- de trolléiste à tous lins. Ah I le bon billet décidément qu'on nous bailla quand on voulut nous faire accroire que lo trolley était antiesthétique ! }u est-ce qu il « abîmé,, le trolley ? iJien du ont : il n'a "fait aucun tort aux peispec-ives el^ n'a pns même enlaidi tant de lai-icurs auxquelles souvent son système s'accroche. On no le voit même pas — on no 0 voit plus depuis belle lurette — ce ter-•iblo réseau do £ils do fer qui devait fairo •esscmbJcr Bruxelles à quelque cage mons-rueuse dont nous eussions éu'j les prison* îicrs. Par ailleurs, voyez toutes les mi res que ious „vaiU le caniveau, depuis le début de e mauvais hiver surtout. ' Pour peu qudi nmbe de to neige, le caniveau s'engorge, lo raeiway n'avance plus et c'est la panne, là >annt> agaçante, (jui dure pendant des mi-iutls qui sont longues comme des siècles 1 qui fait dire des gros mots aux gens lca l'.ieux éduqués. C'est la panne, la panne à ! ce ntiiui. même quand rien n'obstrue lo aniveau : les charrues détraquées et etu.il ■ pns possible eîe rabistocjuer en ces [*mp3 néfastes ne veulent plus rien savoir t 'e caniveau, en ^pmme, no*ir fiche dedans Lisqu'à la gauche. Ca- neu^ f:nt une belle i.niie, n est-ce pas, rju'il s;;it . !■: esthé-ique que le troll • y ? Vive le trolley, Monsieur !... Maîtres et domestiques. A l'occasion d'un crime récent, l'éternelle uestion des dom. stiques est revenue sur le ipis. C ewt elle que, celle semaine, à dé-lut de nouvelles importances de la guerre n avait pris pour thème de conversation ans la plupart de« Tive o'eloek,. Et gé-oralement, on tombait d'accord sur ce point ue les gens de maison de notre siècle ingkowe sont complètement dépourvus du aspect inné, du d« vouenaent h toute épreuve, c I attachement sincère à leurs maîtres qui aracterisafent. paraît-fl, les sorvîfoTirs <is Mardi 15 Janvlei» 1913 JOURNAL QUOTIDIEN — jlq Numéro : ie> Centimes B' A figés. — W 1137

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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