La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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21 September 1918
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s.n. 1918, 21 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jm23b5xs2n/
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LA BELGIQUE PRIX DBS ABONNEMENTS : S mois (octobre-novembre-décembre), fr. 1 5«00j t mois (ocîcbre-nov.) tO.OO; i mois (octobre), 5.00. Les demandes d'abonnement sont reçues* cxclusi~ letnent par les bureaux et les facteurs (Us postes. — réclamations concernant les abonnements doivent ira adressées exclutoveriieru aux bureaux de poste. ADMJNIS'flÀTlON ET REDACTION Hontagns-aux-tf ~rbos-*,otagèi*es, 31. Bruxelles. "1 » PRIX DES ANNONCES î Pet. annonces, la ligne, (r. 1.00. — Réclames avant les ann., la lig.t Ir. 2.50. — Corps du journal, la lig., fr. 7.50. — Faits divers, la ligne ir. 5.00. — Nécrologie, la lig. , fr. 3.50. — Coin des Eleveurs annonces notariales, avis de sociétés (assemblées^-, paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2LOO. BUREAUX dojj à 17 houres. Direction et Administration ; gfJJ JfjVf if Jos. MORBSSÉB, directeur,. J-iu/ouid'hut : 'DM )X Daines LA GUERRE 1,5î0° jour de guerre Les Alliés n'ont pas continué leur assaut sénéral entre Gouzeaucourt et la Somme, ils se sont bornés à exécuter sur divers points je ce front des attaqués violentes, mais locales ; elles ont été enrayées devant les lignes iltèmandes. En I-landre, dans l'é secteur de La Eassée, & l'ouest de Cambrai et au nord de l'Aisne, ainsi Qu'entre la Meuse et la Moselle, des Opérations de détail entreprises par les deux partis ont entretenu une activité significative. kugano, 19 septembre: D'après l'Agence lia vas, M. Dunant, ministre de Suisse à Paris, a transmis mercredi au gouvernement français la ilote de l'Autriche-Hôùgrie. *** Bâle, 20 septembre : On mande de Paris à l'Agence télégraphique de la presse sUisée : t J — M. Viviani a dit a certains de ses amis polifiQuôs <iue les partis de gauche demandent la garantie Que la proposition de l'Au-tnche-Hongrie soit soumise à une commission parlementaire. Le vote de la majorité socialiste au sujet des crédits àe guerre dépendra de la manière dont le gouvernement traitera la -note autrichienne ; bien entendu, les socialistes ne veulent pas forcer le gouvernement à accepter la note, mais ils désirent qu'elle soit examinée minutieusement, il est probable que le Conseil de guerre rédigera en tout cas la réponse, qui devra être conformé à la volonté du peuple français. **'* Berne, 19 septembre : On mande de Paris que le refus opposé à la hole viennoise n'ira probablement pas sans difficultés intérieures, ' <}uoiquven pense M. Clemenceau. Un article du «Populaire», qui exige qu'il soit répon-iu à la note viennoise et examine quelques points que cette réponse devrait comporter, a été supprimé par la censure. Le journal, qui est l'organe des socialistes majoritaires," n'en écrit pas moins dans son numéro de ce matin que l'heure dè la paix a sonné. Le « Populaire » écrit : — Les Puissances Centrales ont renoncé à tous points de vue au militarisme et se sont converties à l'idée de la Ligue des Nations. L'occasion est là pour mettre à l'épreuve la sincérité des Puissances Centrales. » Le journal répète que là. question de la paix figurera en tête du programme du congrès du parti socialiste, qui se réunira sous peu. *** Paris, 20 septembre : L'attitude que prendra le gouvernement à propos de la note de paix austro-hongroise est subordonnée à l'avis de la majorité de la Chambre» dçnt la Commission des affaires étrangères se réunira mardi. Le Temps affirme que le cabinet répondra à Ja note. L'idée de faire une réponse commune a été abandonnée par les Alliés, Londres, 19 septembre : Le Congrès socialiste interallié à voté hier une résolution insistant auprès des ' gouvernements allies pour qu'ils envient collectivement une réponse l'-aisannéë à ia note autrichienne. Cette motion a ëU> d£>-peisee par Ben Turmer, membre du Comité exécutif du Labour Pârty.. *** Londres, 20 septembre ; Du Daily Chronicle : •— M. Hônderson estime que la proposition dé paix austro-hongroise doit être prise en considération par les socialistes des puissances de l'Entente. Toutefois, il ne pense pas qu'elle ait du succès en ce moment, car elle se heurtera aux déclarations laites par MM. Lloyd George et ClemencéaU aux paTlé- ' ments, affirmant que l'Entente remportera au printemps prochain unè victoire complète sur les Centraux et que la paix est, par sui'tè, assurée l'année prochaine. *** Berlin, 19 septembre: Le feld-maréchal von Hindenburg a adressé le message suivant aux armées : — Le gouvernement aus'tro-horigr'ois à proposé aux belligérants de déléguer en territoire neutre des représentants chargés <Ty échanger librement leurs vues à l'effet de ramener la paix. Les opérations guerrières n'en subiraient pas d'interruption. Le fait que nous nous déclarons prêts à conclure la paix n'est pas en contradiction avec l'esprit qui nous a fait prendre les armes pour la défense de la patrie. En décembre 1916 déjà, l'Empereur, chef suprême de l'armée, a fait, dë concert avec ses alliés, des offres de paix à l'ennemi. A plusieurs reprises, le gouvernement allemand a témoigné de ses bohnes dispositions en faveur de la paix. L'ennemi ne nous a répondu que par des railleries et des sarcasmes, ' et depuis lors les gouvernements ennemis n'ont fait qu'exciter davantage leurs peuples et leurs années à se battre pour l'anéantissement de l'Allemagne. Il nous a donc bien fallu poursuivre notre guerre de défense. Notre alliée l'Autriche-Hongrie -a fait une hou- * velle proposition en vue d'entrer en négociations. La guerre n'en sepa pas interrompue et nos armées continueront la lutte. L'armée allemande, qui a défendu victorieusement -la patrie pendant ces quatre années de guerre, doit prouver qu'elle ëst et qu'elle restera ïhvift- ' cible: ainsi sera mise à néant la volonté de l'adversaire de nous écraser. Nous attendrons donc, les armes à l'a main, de savoir s'il existe iin désir de paix sincère chez nos ennemis, s'ils sont prêts cette fois à entrer en composition ou s'ils refusent une fois encore la main qui leur est tendue en persistant à imposer-des conditions de paix qui font table rase de l'avenir de notre peuple. » ' Berlin, 20 septembre :* D'après- des informations de source privée venant de Vienne, on y attend aujourd'hui vendredi la réponsé de l'Allemagne à la nbtë du comte Burian. On est d'avis que le gouvernement allemand approuvera en principe la démarche de l'Autriche-Hongrie, mais qu'il se montrera sceptique à propos de l'accueil que lui feront les puissances de l'Entente. **# Rome, 19 septembre : L'Agence Stefani publie la note suivante: ( 77 Le gou^rnement italien n'a eu jus- ( qu'ici connaissance de la note autrichienne que par le texte qu'en ont publié les journaux. Il estime, si ce texte est conforme à 1 original, <Juë là proposition de l'Autriche , cherche simplement un prétexte à l'ouver- ( ture de négociations de paix, qu'elle sait n avoir pas la moindre chance d'aboutir pratiquement. Les dernières déclarations des hommes d'Etat austro-hongrois et allé- , mands, refusant toute concession et décla- < rant intangibles les traités de drest-Li- i tovsk et de Bucarest, toute ouverture de négociations serait «a priori» inopérant*. L Entente #et les Etats-Unis ont i'érative-ment fait connaître leur désir de conclure une paix équitable et ont énoncé en n-ême temps les bases sur lesquelles cette paix doit être fondée. La note autrichienne ne \ ait pas un seul mot do ces points fonda- I mentaux et Teste muette à l'endroit de-? re , vendicalions de l'Italie. Le gouvernémen au'stro-hbn'groîs n'ignofë pas' ces revend i cations, qui visent à la constitution de l'u uité du peuple italien par la libération àèi populations de race italienne assujetties i la domination de l'Autriche, et à l'accepta tiôn dés conditions qui constituent une de questions vitales pour l'Italie. y Aussi longtemps que le gouvernèménl | autrichien n'aura pas déclaré qu'il recon ' nàit la légitimité des ces revendication: • principales, ainsi que les autres buts géné . raux et particuliers que poursuivent le; Alliés, 1 Italie ne pourra désarmer et cohti nuera à combattre pour donner au mond< ' une paix durable, fondée sur la justice c | -la liberté. » *** Paris, 20 septembre : Le MàtlA reproduit un entretien que le rc . d'Italie a accordé à son Correspondant.. L 1 souverain, loin de traiter avec dédain la pre ' position de rAUtriche-H'otfgi'ié, -a fait remai quer à ce propos que l'armee austro-hongrois eât toujours très forte et bien équipée. Le Rc 'a parlé ensuite des Ihimènses sacrifices fait ; jusqu'ici p'âr l'Italie, qui a donné ses enfant sans compter. Depuis des mois, la classe d 1220 est 'au front, et Ton ne voit plus guôf dans les campagnes ^jue des blessés et des te formés. Ce sont surtout les femmes et les er fants qui doivent assurer les travaux de champs. Quant aux sacrifices financiers cor sentis par l'Italie, 41s ne sont pas moins in portants. Le pays souffre du reste d'autai] plus qu'il manque de matières premières don il a le plus pressant besoin. *** Milan, 19 septembre : Le « Corriere délia Sera » annonce que 1 gouvernement à interdit aux journaux 'di publier les commentaires de la pressa étrangère au sûjet de la note de paix a-us ^ro-hongroise avant qu'ils aient été ex-ami 'nés -officiellement. Vienne, 19 septembre: S'entretenant de sa note avec des député allemands, lé comte Burian leur a dit qu'il : ' a longtemps qu'il caressait le projet de l'adies 1 ser aux pays belligérants et que ce ne sont pa les événements militaires des dernières se maines qui lui en ont fait prendre, l'ipitiative Sa proposition n'est que la conséquencç lo gique et l'aboutissement de la politique paci fiste de l'Autriche-Hongrie. — Elle est basée, dit-il, sur la co'nvfctioi que, malgré toutes les affirmations contraires les peuples de l'Europe aspirent tous à un paix par conciliation qu'ils estiment préfé rable à la continuation des massacres. Si j'ai, après ni'être naturellement assuré et l'adhésion en principe de nos alliés, pris 1î responsanilité d'envoyer la note, c'est pou: que, par sa 'formé môme, la proposition êvi'tà l'apparence d'une offre de paix émanant de: Puissances centrales et pût être envoyée -di rectement aux puissances belligérantes. Les joutes oratoires des iiommés d'Etat nor Seulement ne servent de rien, mais au con traite elles se mettent 'éri tfai/ërs dés posSibi lités de paix. Elles donnent lieu à de fausse; interprétations et, vu l'importance des but: visés, il est impossible de les faire entrer er ■ligne de compte. Il apparaîtra clairement qu< l'alliance entre les Puissances centralèa rest< intangible. La démarche faite par l'Autriche Hongrie est marquée au coin d'une loyautf absolue vis-à-vis de ses alliés, comme elle es sans arrière-penséè à l'égard des puissances ennemies.. Les conséquences ne s'en feron probablement pas sentir immédiatement, mais l'intention loyale -qui l'a inspirée affer mira très certainement la conviction que, quelle que soit l'is6ue du conflit, le résultat n« compénsera jamais les sacrifices sanglant: qu'il imposera encore aux peuples fcôlligé rants. » *** Viëhn'e, 19 septembre : La Nouvelle Presse Libre s'exprifnë cdmnrk suit âu sujet des déclarations de la Gazette dt VAllemagne du Nord concernant le maintiei: de la paix de Mcaiest : .. — Les Puissances centrales sont unanime^ ment décidées à maintenir la paix de Biica rèst et à ne ptfs tuléfrer des cromplots tx>ur ral lumer le foyer de la guerre à l'Est. La Rou manie a tout intérêt à tenir«compte de ces * avertissements sérieux. » LES 0PÉRATIONS A L'OUEST We'tz, 19 septembre : Les journaux publient rinforhiation officielle suivante : • ■ t — Depuis plusieurs jours, l'ennemi bombarde Metz, à l'aide d'un canon à longue portée. Pareil bombardement à toujours pu se faire depuis le début de la guerhe et lés autorités militaires s'y attendaient depuis longtemps. Les canons modernes peuvent tirer à une disiaiice bien prùs longue que celle, qui sépare le sud ,de Pqnt:à-Mous-son de Metz. Le bombârdemènt actuel n'est donc nullement ep connexion avec le fait que l'ennemi s'est rapproché de Ja ville après, l'évacuation de Ja Ixmc'e de Sàint-•Mihiel. Il n'est qu'une conséquence des combats qûi.se livrent,à rduest,et au sud-ouest de Metz et cessera Bientôt, lorsque ces combats se seront cristallisés. En con-séquence^ le _ coramapçlant 'de Ja fprtêressè n'a pas modifié les prescriptions qui régis-. sent l'entrée et la sortie dans le gouvernement de Metz< » *** .Metz, 20 septembre : De la Melzer ZeUung .• . ... . — On annonce officiellement que l'ennemi a eessé de bombarder à longue distance la ville de Metz. Pendant les trois lours qdé le tir a duré, il est tombé 4.0 greilàdes "environ sur l'a ; ville. L'artillerie -allemande ayarît^ forcé le canon ennemi à changer de position, le "bôriî-bard'emènt a bhisquement cessé. Ces derniers temps, on a vii et entehdu très souvent des aViateufs "èntfém'is — pour la plupart des Aîrié-ricains et Anglais — au-d'essûs de isfélz et de sés énvlrons. Ils ont heureiisejnent Tété 'îotftôs leurs bombes au hasard; les explosions n'ont par suite pas fait de victime et les dégâts sont insignifiants. Par contre, la défense allemande a été ^xtraordinairement vigoureuse et efficace : cle samedi à mardi matin, quarante avions alliés ont été descendus à l'ouest et au sud de Metz. » La guerre navale Londres, 20 septembre: L'Amirauté annonce qu'un sous-marin allemand a torpillé et coulé le 12 septembre un vapeur britannique de garde armé. Huit officiers et cinquante hommes, y compris vingt-cinq matelots de la marine marchande', mén-îùent à l'app'el. *** Rotterdam, 18 septembre : Le i Maasbode» annonce tpie le vapeur norvégien « Dageud » à coulé, après une collision. **# Berlin, 19 seiptembre : Le vapeur » Tzar Ferdinand », le prem;«r sapeur de la ligne récemment créée Bràï'iii-Sébastopol - Poti, quittera probablement 3i*aïla le 21 septembre. ■ '■—.— ^ fr* EN AMÉRIQUE Was.kington, 19 septembre : M. John Davis, procureur général, a été lommé ambassadeur des Etate-UliLs h ^ondres. COMMUNIQUES OFFICIELS ; Communiqués des Puissances Centrales S ' Berlin, 20 septembre. — Officiel de ce ûiidl : TKCûtre de la guerre à l'Ouest. ' Armées du feld-maréchal prince héritier •Rupprecht de Bavière : " Au nord-est de Bixschoote et au sud d'Ypres, des combats d'infenterie se sont terminés a " notre avantage. Au nord-ouest d'Hulluch, , nous avons repoussé une attaque anglaise. Xous avons fait des prisonniers au cours d'opérations locales exécutées -près de Mœ.u-vr.es et d^.ns le bois d'Havrincourt. Nous avons lait sauter un grand nombre d'àbris souter 1 rains ennemis établis dans le village de Mœuvres. Armées du général-colone^von Boenh : Violent duel d'artillerie à l'auhe sur le ® champ de bataille. Nous avons repoussé les 'J fortes attaques locales que l'ennemi à exécutées à diverses reprisés contre Gouzëâucour't ,s et de part et d'autre d'E'pèhy; des régiments e bavarois et des chasseurs prussiens se sont paiticailièreinent distingués 'à cette occasion. Aprèo un feu d'artillerie, de la plus éxtremé l* violence l'ennemi a dirigé à l'aube et vers s . midi des attaqués d'ensemble contre nos 13-l" gnes entré le ruisseau d'Oiii^gbn et là Sorhme ; l" hier encore, elles ont échoué partout devant [t nos IigiïëJS. 11 Armées ;lu prmee héritier allemand : Au nord de l'Aisne, les opérations que nous avons exécutées près de la ferme de Vaurains et à l'ouest de Jouy nous ont valu 130 prison-13 niers. Le feu de notre artillerie, qui préparait s notre opération a l'ouest de Jouy, a empêché 2 l'attaque que préparait l'ennemi de se déve- - lopper entièrement; elle a du reste été re- - poussée. Aimées du général von Gallwitz : Petits combats.d'avant-postes. Sur le champ de bataille entre la Meuse et ia Moselle, l'esca-s drille de chasse.n°2, commandée par le pre-7 -mier-lieuteriant baron v.on Boenigk, a des-r cendu SI appareils ennemis pendant la pé-s riode du 12 au 18 septembre; elle n'a elle !- même perdu que 2 avions. Le lieutenant 1 Buechner a' remporté s.a 30e victoire aérienne. . * *'■* Berlin, 19 septembre. — Officiel du soir : Sur le front de bataille à l'Ouest, entre 1 le bois d'Havrincourt et la Somme,, les An-'' ^flais se sont bornés à exécuter dé violentes attaques partielles, ^ui ont été partout rSpouss'eés. û ' *** ^ Berhn, 20 septembre. — Officiel : r Dans la partie occidentale c'a la Médlterra-t née, nos sous-marins ont coulé 12,000 tonnes s brut. Vi^n'he, 20 sôjbfettibre. — Officiel de ce i ïnidi : , , TKéâiré de là guerre en Italie. Les Combats qui se livrent sur le front ' de montagne en Vénétie sont redevenhs' J -Plus violents hier. Au nord du col del s Rosso, les italiens ont réussi à péilétrer ; pasagèrement dans nos tranchées; ils en ont été rejetés par une c'ôhtre-àttàqùe ïm-l médiate. A l'ouest dè l'Assolone et dans le ( sêClêur du *<?yî del Roisoj nos vadiants ré-s dht repoussé des assaut iîalïçnc? i au milieu de corps a corps acharnés , l'ennemi a subi de fortes pertes. Prés de San !. Dona, l'Erthënii a tent'é de franchir le fleuve; t il a une fois de plus échoué. Théâtre de la guerre à VOuest. Rien de spécial à signaler auprès des troupes impériales et royales. Théâtre de la guerre en Albanie. 0]>ératfons peu importantes. ï^kis avia-; téurs ont efficacement bombardé les ' champs d'aviation ennemis de Valona. 1 •** Constantinople, 18 septembre, — Officiel: Sur le front en Palestine, d'ans le secteur de la, cô.te, canonnade modérée et opérations aériennes réciproques. La canonnade ennemie a .continué contre _nos .posi-' tions des deux côtés de la route de Jérusalem à Nablus, où nous avons repoussé , de forts détachements ennemis. Sur le Jourdain. nous avons efficacement combattu l'artillerie éflnéfiiiè de gros calibre au nord-ouest de Merdesse. Nos patrouilles ont repoussé 4es attaques de reconnaissance de troupes australiennes. Un. avion anglais a été descendu à J'arriére, de nos lignes : les deux officiers ,anglais qui le montaient ont été faits prisonnier. Le i?jplan ennemi descendu hier entre nos. lignes a été recueilli par nos troupes : u.n des aviateurs a été retrouvé à l'état de cadavre, Nous avons des- ; cendu un . des appareils de l'escadrille d'a-viàfeurs qqi a,attaqué Demi. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. Berlin, 19 s'eptémbre. — Officieux : Sur divers points du front de Cambrai-, Saint-Quentin, la bataille a sévi toute la journée d'hier, depuis l'aiibe jusque tard aans 1& lilîit. Iiê§ Anglâîg et les Français a.Vânt vainement fait se succédej les fortes at^ues partielles, à Tai'de 'desquelles ils espéraient effectuer ia gercée de iâ position Siegfried, visée par le général Foch. ils ont déclanché hier une4 graMe attaque d'ensemble depuis le bois d Havrincourt jusqu'à la Somme. A 5 h. 15, une très violente canonnade a commencé, sur tout le front et environ une heure plus tard les Anglais, ont att&quê. Des fankô en grand nombre précédaient l'iïîfântéric ffânç^isè èt 'anglaise et de fortes ^ escadrilles d'aviàtottrs de combat, volant très bas, cherchaient à ébranler, à coups dé mitrailleuses et de. bombes, notre défcn.se La percée projetée a. .échoué. Aux ailos au front d'attaque GQUzea^icourt et Olnon ont, résisté. bien . que les Anglais se fussèfit lances par trois fois( à l'assaut , de Gouzeaucoujt. Nous nous sommes, mainteiius à Trescaunt, malgré "des 'attaques renouvelées à quatre reprises. Au centre,, les Anglais bn£_ réussi , ^ pénétrer dans neutre ljgi\e et "à o'ccuper, après un combat acTiariié à alternfftlvfeô val'iablëâ/EpeTï^ "et Kdrissôy. A 6 h. Vt du soir, les Anglais but, après une nouvelle préparation d'artillerie, recommencé à attaquer, mais tous les efforts qu'ils ont faits pour avancer au delà de Honssoy ont cçJa.ou3 squs la feu de nos mitrailleuses qui, , EDStées dans les a décombres ^.du village de empir, opiniâtrement défend^, fauenaient leurs viagues d'assaut. Au sud de Lempir, leurs assaufâ ont été dispersés par nos con-fre-attafjuûs. ,-A >9 èeure&r- une attaque ennemie débouchant de Villers-Guislain, ont Croulé, dans le sang. Dans le secteur de Saint-Quentin, tous les efforts faits par tes Français pour gagner, du terrain ont échoué. Notre feu concentrique les a empêchés d'élargir leur secteur ^d'attaque au -sud de la Somme. .Tous .]es combats se sont<t déroulés dans l'àvant-terrain dé la p'osii.îôn Siegfried, que r#i'neftii "il'à ptl léiltainGr malgré les plus grands efforts ët la mise en ligne sans ménagement de ifiassek d'hommes et de matériel. *** Berlin, 19 septembri. — Off;cieux : Los grands combats ièchaînés entre l'Air lëtte et l'Aisne ont continué les 17 et 13 septembre avec la même violence Que ! es jours pré.cédepts. L'en»i%ni a jancé troupes fraîches au combaL ^'attaque Qui! a prononcée à l'çst _de yaiis;iiïjon a en-, traîne po'ur lui des pertes particulière,Vient élevées. La 6fie division de bhas&Tn's français, considérée comme une troupe d'élite, a perdu au moins 60 p. c. de son effectif. Qiland elle a été retirée du combat, elle pétait épuisée. Des deux côtés de la routé de >8 Bapaume à Zinon, des troupes ennemies toujours renouvelées ont attaqué, après une très violente préparation d'ariillcrie et de lance-■: mines, dans le but de forcer la percée du Iront dans la direction, de Zinon. Leurs eftorts sont restés vains et lo coup a été paré au sud do Zin'on. Au cours d un corps-a-corps sanglant, nos trodpe3 ont montré s; que. leur force au combat n'était pas enta-a niée. 0,e feu -des batteries et des caaon3 spé-ciaux de défense contre les tanks ont essen-e tiellement contribué à repousàer lés attàqaes fs do nos adversaires. Lo sang-froid des ch.[s n- et des troupes préposés aux canons de dé-is tense contre* fës tanks méritent d'être partr-r culièrement signalé, ces carrons ayant sottie vent démoli les tanks à très courte distan.ee. Communiqués- des armées alliées le 2S j. Paris, 19 septembre. — Officiel de 3 heures : rl Dans la région de Saint-Quéntin, nos tr<.-u-pes, continuant leur progression, ont pénétré it daiis Contescourt, ou rëhnefni se défend avec aChàr'mént. e Au nord de l'Aisne, grande activité d'artille-lS rie. One forte contre-attaque emieinie dans la [j. regfôn dé la ferme Moisy n'a pas ôbtenu de ,. résultat. Nos troupes ont maintenu toutes x\ lehrs positions et infligé des pertes aux assaillants.Sur le front de la Veslè, une attaque enne-1S nife au nord de Courlandon a'été brisée par 1S nos feux avant d'avoir pu aborder ilos lignes. ;1. 'Nous avons repoussé des coups de main- en il nemis en Champagne et sur les Hauts de ,é Meuse. e. Rien à signaler ailleurs, e- **# Paris,-19 septembre. — Officiel de 11 heures : Au cours de la journée, nous avons pour-p suivi nos(attaques dans la région au sud-ouèst a. de Saint-Quentin et élargi nos gains malgré la' réSistàrfce opiniâtre 'opposée par l'ennemi. s_ Nous avons dépassé Contescourt, qui èêt tô'ùt é- entier entre nos mains, et nous nous sommes e- emparés de Castres. Plus au sud, nous avons poussé nos lignes jusqu'aux lisières de 3 Bonay. Sur les plateau^ à l'ouest de Jouy, l'ennemi a contre-atiaqué de nouveau sans . siiçces. NTous avons brisé 'toufes les tentatives,-v inflige de lourdes pértes" à reniiémi et accentué sensiblement notre progression, eh faisant uiie céntài.ne de prisdîihîer's. Des Coups.de main enriémis à Test dë la lI Meiise, dans la région de's Cliambrettes et dàn's' les Vosges n'ont obtenu aucun résultat. »** Londres, 19 septembre: — Officiel : ï- L'enrremi a mis hier après-midi un grand is nombre de canons en action contre la partie septentrionale du front de bataille entre Gou-zeaucourt et la routé d'Arras à Cambrai. La 0 violence de la eanonnade allemande a rapidement mis hors d'usage toutes les communications téléphoniques avec nos divisions de pre- , mière ligne. L'après-midi, à 5 heures,.d'impor 1 i tantes forces d'infanterie ennemie ont attaqué ^ sur un large front des environs de Trescault ' vers le nord ; elles ont été partout néftémèrit r repoussées avec lourdes pertes par les trou-n pes de garde dé nos 3" et 37° divisions. Nous avohs aussi repoussé uhe seconde atta-e qup exécutéè peu après au nord de Mœuvres; l'ennemi a subi de fortes pertes-. Sur cértains ^ points, des détachements ennemis ont réussi à i- atteindre nos rëtranéliements et à y pénétrer. G Ils en ont été rejetés par nos troupes, qui ont entièrement rétabli la situation. Un certain nombre dè prisonhierè sont, restés entre nos mainè. Un grand nombre de soldats allemands tués gisent dsvafit le front attaqué. s Au sud de Gouzeaucourt, les opérations des III0 et IVe armées britanniques se sont heu-rèusement développées hier soir et durant la . nuit. Nous avons avancé au nord de Po.ntru s et atteint dans ce secteur les positions avap-, cti'es de l'a ligne Hindenburg. A la gauche de ce> secteur, îâ 4° division australienne a pris . l'offensive à 11 héurëâ du soir. Après.un com-bat achanié, elle sTest emparée des positions avancées de fa liérië Hindenburg. Cette heureuse opération lui a valu ud grand nombre [ de prisonniers et des mitrailleuses. Cette di- * vision et Ja lro division Australienne tiennent " maintenant les positions avancées <fê la ligné Hindenburg sur toute l'êteridué du ft'ont " qu'elles .occupent. Plus vers le nord, on se bat avec acharnement à l'est de àonssoy et d'Ëpëhy. Nos trou-" p'es occupent Lempire et 15ht repouSsé d'én'ër-" giques contre-attaques.. ] Dans le secteur de Villers-Gfiiélain, la' 17a di-J vision, qui a fait hier plusieurs céhtairies' dé 1 prisonniérs au courS de sa marche en avant, T a reconquis le bois dëv Gauche, repris par l'en-1 ne'nii grâce à une contre-attaque; elle a eri- ■ suite repbdssé l'après-mMi une -éne'rgic|ue " contre-attaque exécutée par des troupes enne-- mies débouchant de Villérs-Guislain. Près, du 5 bois de Gauche, nous avons repoussé plusieurs attaques prononcées par les Allemands l'après-midi et le soir. Grt.ce à une heureuse opération locale, nous • avons amélioré hier noç lignes au sud et à i l'est de Ploegs'teert et fait des prisonniers. I Des rapports ultérieurs confirment que les ! contre-attaques "exécutées hier après-midi par 5 les Allemands au nord de Trescault. ont été : ; extrêmement violentes et, affirment que leurs | pertes ont été lourdes, notamment celles de la ; ■ 6° division de Brandebourg. On s'est battu aujourd'hui dans le secteur çitué à l'est d'Epehy et dans les environs de Gouzeaucourt, .ou nous ayons ^agné du terrain à l'ouest du bois de ^Gauche. Sur le resté dû champ 3e bataille, combats locaux seulement. Nous avons fait aujourd'hui plusieurs prisonniers au fcours '3e combats focaux livrés au aud de Auchy lez-La Bassée et avftïicé.<l£gèr§ment nos lignes à l'ouést de wytschaete. Nous .avons tiuè^i repoussé cles détachements ,4'assaut ennemis à fSst 'cte Neuve-Chapelle et au nord du canal d'Ypres-Êomines. ■ Les opérations engagées mer au nord-ouest de 'Saint-Quentin nous ont valu jusqu'ici plus de 10,000 prisonniers et 60 canoiîs« 4Rome, 19 septembre. — Officiel : Dans le tfecteur dé montagne, de paft ét d'àutrë de la Brenta, nos détachemënts d'in-fatïÇeriô ont prononcé ce :sôir d'hëbredses attaques. '^îTr lë hàut plateau d^Asiago, péhë: trant.dans^des ouvrages défense autri-' çh'iens aù nord ae la aligne pima di Val Bella,-ço; (iel Rossoj nos détachements d'assaut ëh Ont ramené 40 p.ris.onnÂ^s et 2 mitrailleuses. Au sud du col Capriie. nos trtJupes ont pénétré dans . les . positions ennemies ; elles ont fait 90 prisonniers, parmi lesquels 3 officiers, et pris 4 mitrailleuses. L'ennemi, surpris par la rapidité de notre attaquera otivert un violent feu de barrage sur sa première ligne, feu qui a fortement touché ses renforts accourant à ce moment. Près du monte.Grappa, après une violente canonnade, l'ennemi a tenté par.trois fois d'attaquer nos positions à l'est du monte Pertica ; il a été repouSsé. Trois avions ennemis ont ét£ descendus ; un quatrième a été forcé d'atterrir. EN ITALIE Lugano, 19-septembre : Les socialistes officiels italiens, ont.reîuëé dé participer au Congrès socialiste Interallié : parce que les socialistés américains, qui "Vont * organisé, n'appartiennent pas au Bureau sb- ' cialiste interallié et qu'ilfe ne désirent ^Jas de 1 discussion de buts de éuerrë, mais/tbut slJh- i plemënt la convocation d'une Conférence de la Paix* < Les événements de Russie Berne, 19 septembre ; L'Agence Ha vas signale la prise de Perm par les tchéco-slovaques. *• * * s Berlin, 19 septembre : On mande de Moscou à l'Agence télégra-^ [iai.|ue de Pétrograd, en date du 18 : s — Ou signale do Saratot que 4,000 tché-e co slovaques ont refusé de partir peur le ; f/CLl la semaine domi^re. La situation des ô tchéco-sroyaques devient de plus en plus - -grave dans les régions » qu ils occupent, le naphte et la benzine leur font complètement - deïaut. Les régions charbonnières sont le s théâtre de comoat3 ininterrompus. Las mines s d'&gorchy sont en feu. „ Berlin, 20 septembre : ' Uu ijiunde de Kief. que le grand-duc U-'■ mitn J.-'awlowitcJi, cumpujndant des troupes anglaises .et dijs gardes blanches la eùte de Muurniane, serait tombé sur le chaaap de bataille pendant un combat livré . aux bolclievistea. i- *** i Stockholm, 20 septembre : Les journaux de Moscou annoncent que M. Lénine a pu sa lever dimanche pour la , première fois. ç La Haye, 19 septembre : s D'après le correspondant du «Times» à Copenhague, un rapport parvenu ù la cour du" Danemark assure que l'ancienne i:npé-ratrice de Kussie, veuve du tsar Alexan-r di-e, se trouve en sécurité en Autriche, J, * c Stoolïholm, 20 septembre : e M. Grenarol, consul général de France, et le général Lavergne, clie.' de la mission militaire françaisé à Moscou, ont reçu leurs passeports et peuvent donc partir pour la Suède. . Plusieurs "officiers français relâchés à cette / ôoeasion les accompagneront. t ***• g Kambourgj 19 septembre : ' On mande de Kiel au " Hamburger Frem-j denbiatt „ : 5 — bn séance spéciale, lo Conseil des mï-nistl-ês de l'Oukrame a décidé d envoyer 3 une note aux puissances belligérantes et iibdtrc3 pour ieur faire savoir qu'il adhère à la démarche dë l'Autriche-Hongrie. ? Le général Sporopadski, rentré à Kief, a repris ia direction des affaires. „ " ■*'** T Berlin, 20 septembre : Répondant à l'invitation du gouvernement 1 allemand, une délégation de l'Association ou-1 kraïnirienne pour l'inllu'st'rië, lë commerce, la finance et l'agriculture s'e'st rendue en Alle-màgné pour sè 'rendre compte du développement dè Certaines branches de l'industrie et 1 étudiër la situation commerciale, ainsi- que ? . pour prendre plus amplement contact avec les * sphères industrielles et commerciales. Dans ce 1 but, les membres de la délégation ont, sous la conduite de délégués <lu ministère des affaires " étrangères et de la direction supérieure de " l'armée, entrepris une tournée d'inspection ■ dans les grands centres industriels. Après leur r retour à Berlin, ils -délibéreront avec les orga- * nismes centraux au sujet des questions finan-1 cières et économiques pendantes. A Berlin, la délégation a été reçue par l'hetman de l'Ou-kraine et a rendu visite à la légation oukrai-[ nienne et au secrétaire d'Etat pour les affaires i étrangères. ' *** L Londres, 19 septembre : : L'Agence Reuter annonce que les troupes anglaises qui occupaient Bakou ont î évacué la ville le 14 septembre et sont par-' ties pour le nord de ta Perse. DEPECHES DIVERSES LÏLii Ut V LUWLiJ 1 Paris, 19 septembre : 3 Le bruit court que la Conférence de Ver sailles ne se réunira que fin septembre, ; 3 causé dé l'a maladie de M. Lloyd Géorge. 3 *** Genève, 19 septembre : 3 Le gouvernement français a fait distribue: hier aux membres.du Parlement un Livrt 3 Jaune .qui contient des documents ayant trai aux débuts de l'alliance franco-russe. • • *** Paris, 19 septembre : 1 Le comte Bertrand de Lësseps, capitaine 20® régiment de ehasseurs à cheval, a été fu< ' dans un des derniers combàts en f'fancè. Çësi " déjà le troisième fils de Ferdinand de Lessep: ' qui a trouvé la mort sur le champ de bataille, La Ha^e, 19 septembre : ! Le projet d'adresse de la Première Cham-i bre, en réponse au 'discours du Trône; dil ■ entre autres : — ÎN0U3 avons appris avec joie que, malgré la situation économique de plus ell plus grave de notre pays, nos rapports avec toutes les puissances conservent un caractère amical. Nous approuvons unanimement les paroles de Votre Majesté disant que les Pays-Bas tiendront avec la hi'êino fermeté que par le passé les engagements que leur impose leur qualité de pays neutre et que le gouvernement, soutenu par la volonté unanime ide la nation, défendra jùsqu'au bout l'indépendance de notre pays contre toutes les attaques, d où qu elles viennent-***Bucarest, 18 septembre : M. Saulescu, ministre des finances, a ; donné sa défriisskm, n'étapt par d'accord avec le ministère et le Parlement au sujet de la réorganisation de la Banque Nationale ert des établissements de .crédit foncier. L'intérim du département des finances a été confié k -M. Arton, ministre de3 affaires étrangères. Bucarest, 19 septembre: M. Marghiloman, Répondant à une question de M. Jarca, sénateur libéral, au sujet du retard apporté à l'a ratification du traité de Bucarest, a fait la déclaration suivante: L'ëCtïah&e des ratifléations île dépend pàs de nous seuls, mais - appartient aussi ati* quatre. Etats contractants *èt i&t fhfluen'cÔ par les relations eptçe lés États balkaniques. Du côté de l'Allemagne et de l'Autriche, il n'y a pas de difficulté. à envisager. Je pense que l'échange des ratifications pourra avoir lieu avant le. 1er novembre, sinon plus tôt encore. Que M. J&ï-ïa. appîênne que les, difficultés provoquée^ par-ses amis politiques nous empoi-, sonnent l'existence dans la Moldavie et ne sont pas de nature à améliorer notre situation dans les territoires occupés. » Lors de la discussion du projet de loi d'amnistie, le président «u Conseil S'éleva énergi-quefrïent contré les excitateurs et les îin-goïstes d§ la Moldà^dë, qpi/sôus le Couvërt dè l'irresppn^âbflité, se plaisent à formuler des re^rtdications saugrénues et font un tort immense aux intérêts du .pays. Les moindres 'changements au .front provoque^ les "forfanteries et les menées dangereuses de. certains héros.de cabaret. Les majheurs de la patrie ne leur ont donc rien appris? Vous qui appartenez à l'opposition, pensez librement, votez comme H vous plaît, màis si vraiment vous aimez votre pays, sachez vous taire dans son intérêt. Après ce discours, le projet flé loi fût adopté pa'r o3 vbix contre 25. *** Constantmoplç, 19 septembre : Le «Tanin» annonce (Jue tôufes les questions en suspens et faisant l'objet de négociations entre la Turquie et l'Allemagne sont sur le foint d'Être réglées'à la satisfaction des deùX partis et conformément-aux intérêts dè 'la Turquie. ,I.e grand-vizir rentrera à Constantinople dans tr-oia ou | quatre jours., PETITE GAZETTE l JU* JL Jl a i—» S JL JLm0 Les cuistots On souhaiterait que le personnel des restau^ rants économiques et des cantines — -on parle surtout du personnel attaché aux cuisines de» ces institutions — fût plus propre. «On», ce n'est, grâce à Dieu, pas moi qui n'en suis pas réduit à fréquenter ces établissements, mais bien ceux qui en sont, à raison des événements, devenus les clients et qui ajoutent cette plainte à toutes les autres qu'ils me font entendre. Je voudrais bien conseiller à ces bonnes gens de n'y pas regarder de si près, leur faire en outre remarquer que, si l'eau n'est pas rare, le savon coûte très cher, et qu'il est enfin difficile d'exiger des cuisiniers qui officient dans ces officines qu'ils soient mis comme des princes d'avant 1a guerre. Mais qui m'enten-* drait et ne me dirait: «Mettez-vous donc àl notre place 1 » Si bien que je n'ai pas le droit de jeter des plaintes de l'espèce au panier et que j'ai le devoir de chercher à tout le moins à passée quelque fiche de consolation aux plaignants* Que leur dire? Que leur dire surtout qu'ils ne sachent ? Or, iis savent qde les plus belles institutions ont leurs verrues et que le meilleur moyen de tuer dans son germe même l'appétit d'un honnête homme serait de l'envoi^er faire un petit tour dans la cuisine du gxand restaurant qu'il fréquente, cependant qu'OTi s'y occuperait d'y; confectionner les mets succulents dont il viendrait de passer la commande au maître d'hôtel. Ce m'est arrivé un jour, avant la guerre* Le patron d'un restaurant qui passe pour être l'un des mieux tenus de la capitale m'avait dit : — Chez moi — chez moâ — mon cher Monsieur, la plus méticuleuse propreté est de règle, et je vous autorise volontiers, si ça vous chante, à aller vous en rendre compte de visu... » Ah ! mes enfants !... Le type qui préparait» au moment où j'arrivai à la cuisine, le rum-steak de mes rêves était, sauf le respect que je vous dois, fait comme un cochon : il avait un tablier dégoûtant, auquel il essuyait de minute en minute des mains plus dégoûtantes encore, et je pus le voir plonger une de ces mains à même un de ces pots de grès dans lesquels se conserve — se conservait ! — le beurre, pour y aller puiser la quantité nécessaire à la confection de mon plat. Oui, avec} ' ses mains et ces mains-là!... Et les aide-cuisi* nlers, les filles de douche!... J'aime positive-* ment mieux ne pas vous en dire davantage. Cependant, ne vous effarez pas : ça se passd ainsi presque partout, même, comme dit l'autre, dans les meilleures familles, ert, c'est bien pour cela que le rêve serait de ne jamais tou-> cher qu'à des mets préparés par des mains amies, par les mains d'Une femme aimée, pais exemple... Le meilleur moyen dé ne manger que du bout des dents est de penser à la manière dont les choses que l'on mange ont été préparées* Il n'y faut point penser, il faut avoir la sa* gesse et la volonté de n'y penser pas. Ou bien encore de se monter le bourrichon»-de se dire que ce n'est pas parce que le cuisinier n'est pas à toucher avec des gants ou aVec dès pincettes que la cuisine est pour cela' mauvaise. Même, peut-être, qu'èlle n'en esfc quo meilleure... Et à ce propos, pour votre encouragement dans ce diernier ordre d'idées ou pour votre consolatiôn, à votre choix, je vais transcrire! ces lignes d'un passage du livre d'Henri Barbusse, Le Feit, dont vous n'êtes pas sans ayoi* entendu parler. Barbusse se promène avec ua de ses copains de tranchée qui, à certain moment, lui dit: — Si tu vois passer un bonhomme bar-*-bôuillé de la peau et des frusques à ne le toucher qu'avec des outils, c'est un cuistoty probabi. Et tant plus il est sale, tant plus it est cuistot ! » C'est cela. Mettez-vous bien cela en tête/ Ainsi pourrez-vous vous imaginer, quand vous verrez passer devant vous le cuistot du restaurant que vous fréquentez, que vous la/ . connaissez, vous aussi, la vie des tranchées I..* Abat'jour, gaz, électricité. 53, Marchc-anx-Herbcj. 42898 Pour économiser le papier La disette de papier, qui augmente tous les jours, oblige les autorités à prendrè des mesures rigoureuses pour prévenir lé. gaspillage.. Nous apprenons que la censure a décidé que les immenses affiches illustrées et non illus-, trées qu'on voit encore couvrir les murs de notre ville ne seront plus autorisées à l'avenir* Aux imprimeurs à tropver le moyen de réduire le format des affiches au minimum strictement nécessaire, sous peine de. se voit refuser l'autorisation de la censure* * ! Où Vas*iu mon vieux ? A la Kermesse aux boudins-concert du Grand Hôtel de l'Abbaye de Rouge-Cloître. C'est une occasion unique de goûter de bonne cuisine! 21, 22, 23 et 24 septembre. 43566 A Koekelberg .L'expositipn dè culture maraîchèr© organisée ces jours-ci à Koekelberg par ie Comité local de la Ligue du Coin de Terre nous est une nouvelle preuve éclatante de la bonne volonté de la terre à nourrir son homme dès quQ l'initiative et le ceurage nécessaires intec* viennent. Le local choisi était le vaste préau-salle dâ gymnastique de l'école communale, rue François Celooigne. Les magnifiques produits obtenus par les colons de la locâlité, souS la sa^ vante et. pratique direction de M. Dèbâeker, professeur d'horticulture diplômé, occupaient en rangs serrés le pourtour àe la vaste enceinte et le milieu dë celle-ci. On peut dire qu'il n'est 'pas Un légume qui ne fût aux honneurs. Tous étaient des plus beaux et, quant à la variété, îl li'ën manquait aucune. La pdmme de terre y occupait une place importante, et l'on pouvait admirer les résultats d'une expérience de multiplication des filantes par bouturage.. Le chou blanc avait produit des spécimens dont le poids atteignait ~9 ldjo-grafnmes ! Une innombrable quantité de fèves, attirait îès yeux, "tant des amateurs d'horticul-ttfre que des 'curieux d'esthétique: les unes avpc leurs.petites panses blanches, fariheuses,-lisses et 'rebondies ; les autres par leur peau tachetée qui reproduisait les colorations de . la palette de nos plus iatidticiëirx:' impressionnistes. Des citrouilles, ce légume complaisant ' dont on fait tout à la-fois des lanternes japo-" naiSes et'd'excellentes soupes, et-dont-en outre-dn tatoue la peau d'inscriptions diverses, portaient des maximes oppdrtunistes -inyitaut les peuples à la fraternité. D'ailleurs, toute cette exposition n'évoquait que des idées riantes.-Le chou.fHsé, le ehou vèrt, la tomate, mémo le lacrymatoire oignon à la pejure vineuse, ne partaient qtfe d'abondance dè solidarité ! Une partie non moins intéressante dë cëttê' e'xpositlbn aVait -une haute portée sociale.,, D'alléchantes figUTes représentaient la maisonnette tiu colon, c'est-à-dire la petite propriété que tout homme peut acquérir au môyen dès ïngéniéuses cohibfnà'isons offertes par diverses sociétés.de construction. Ce sont là des téndànces s'ociales que l'on ne saurait trop encourager. Une série d'instruments aratoires, de collections de graines, une collection de greffes, des tableaux "plus ou moins champêtres eu horticoles achevaient avec bonheur cet heureux enseihhle des industries bienfaisantes- de la terre, qui récompense d'hopime par l'abondance chaque fois'qu'à son initiative il joint l'intelligence, une science avisée et l'activité. Samedi 21 Ssptembrs 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 5* Année. - - W 1381

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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