La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 13 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d21rf5mt73/
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Mardi 13 Avril 1915_ N° 156 Mardi 13 Avril 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION £$9 Rue Montagne'de-Sioo, K, BRUXELLE® Bureaux : de 10 à 17 heures JOS. MORESSÉE, directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO » lO CENTIMES *■ La peut© ligne , t ,M 0.40'' i Réclame avant les annonces • • • • • 1.00 Corps du journal 4.00 Faits divers, ........... 8.QO Nécrologie ...... .i... £.00 LA GUERRE 253"" Jour de guerre Est-ce l'effet de la surexcitation continue des es-; pnts, est-ce l'imminence des grands événements que fait présager l'impétuosité qui marque le début de la campagne du printemps, ou bien serait-ce peut-être que la manie des petits papiers prohibés recommence à sévir? Nous ne savons, mais toujours est-il ?ue les cerveaux travaillent, que les commentaires antaisistes vont leur train. Il est temps, il est grand temps de remettre un peu d'ordre dans le fatras de documents_ officiels que nous n'avons pas eu le loisir de discu-.Lr pendant ces derniers jours, de tâcher de tirer de leurs affirmations contradictoires une vérité approximative... Si ingrate que soit la tâche, nous voulons la tenter. Tout d'abord essayons d'établir la situation qui caractérise, après sept jours de combats meurtriers, la région vers laquelle se concentre en ce moment l'attention, c'est-à-dire le secteur nord-est-srud-est de Verdun. En s'aidant de notre carte d'hier pour lire les communiqués des deux belligérants, on verra tjne les Français — formellement contredits par les 'Allemands — affirment que leur offensive a abouti «ex progrès qu'ils précisent dans le secteur ■od-ouest d'Etain sur la rive droite de l'Orne, sur îes Hauts de Meuse aux environs de Combres et des Epairges, au sud de Saint-Mihiel dans les bois d'Ail ly, et enfin dans le bois de Mort-Maxt et le bois Le Prêtre, qui couvrent la région située au nord de la ligne Flirey-Pont-à-Mousson. En réalité, la divergence des appréciations des belligérants est-elle si radicale? N'est-il pas possible de trouver une explication plausible à certaines des contradictions que l'on s'étonne de rencontrer constamment dans des documents destinés à une diffusion mondiale? On est tenté de croire que c'est possible. Plaçons-nous par exemple dans l'hypothè-CS où les défenseurs d'une position, avisés par leurs services de reconnaissance de l'imminence d'une attaque menée pair des forces considérables, jugent prudent de retirer leurs avant-postes de la zone menacée, tiennent pour opportun de ne pas s'obstiner à tenir à outrance dans leurs premières tranchées, et concentrent leur résistance sur les positions spécialement préparées dans le but d'enrayer une offensive éventuelle. Supposons alors que l'assaillant, portant son front de bataille en avant dans la zone mri vient d'être dégarnie, enlève les premières tranchées ennemies et prenne pied dans certaines sections jusque-là défendues opiniâtrement par l'adversaire. Ne peut-il à ce moment, sans offenser en aucune sorte la vérité, évaluer les progrès de cette attaque,qu'il a soigneusement préparée, en mesurant son avance depuis son point de départ jusqu'au nouveau front qu'il occupe? Il le peut, incontestablement. Mais tout aussi incontestablement et sans offenser en rien, elle mon plus, la vérité, l'armée restée sur la défensive peut refuser mordicus d'attacher une importance véritable aux avances réalisées de la sorte par l'armée ennemie. On voit tout de suite, si l'on prend un tel ordre d'idées^en considération, qu'il s'établit" un juste milieu" entre quelques-unes au moins des déclarations officlélîês dés belligérants. Evidemment certaines antres restent nettement contradictoires, telles par ; exemple celles qui, dans les derniers communiqués, ont trait aux hostilités dans le secteur de grande importance stratégique de Combres-Les Eparges: Là, tandis que les Allemands prétendant que la situation militaire ne s'est pas modifiée, les Français disent avoir pris possession du plateau qui se dresse à cet endroit au sommet des Côtes de Meuse. C'est le plateau où prennent leur source les nombreux affluents et sous-affluents de l'Orne coulant à gauche de la route de Fresne à Vigneulles, et qui doit son importance stratégique au fait qu'il domine, sur la rive droite de cette route, une large part de la vallée de la Meuse prise au sud cle Verdun. En ce qui concerne la situation autour de Combres-Les Èparges, nous nous trouvons devant une divergence d'interprétations trop nette peur faire autre chose C'ie l'enregistrer. Quant aux modifications sîgnaîfer sur Ta rive droite de l'Orne au sud-buest d'Etain, dans le bois de la Selauze, au nord-ouest d'Ail ly et au nord-ouest de Pont-à-Mousson, elles demandent à être envisagées, si l'on veut en tirer un sérierux enseignement, à la lumière des con- ' sidérations que nous avons fait valoir plus haut. En tout état de cause il apparaît que, malgré son extrême vigueur, il ne peut être question d'attribuer ten caractère décisif à l'action qui se poursuit depuis le 4 avril dans la Woëvre. Entendons-nous. L'offensive résolue des Français a porté le terrain de la lutte sur certains points restés jusqu'à présent à l'écart de l'action. Elle n'a pas fait en sorte, jusqu'ici, que la situation militaire qui existait depuis le début de septembre autour de Verdun puisse déjà être tenue pour réellement modiSêè. La forteresse est en effet encerclée aux trois quarts par une ligne qui, partant de l'Argonne aux environs de Vauquois, va par Malancourt traverser la Meuse au nord de Verdun à hauteur de Consenvoye, et l'enserre du nord au sud en passant par Azannes,Etain, Fresnes, Combres, Dompierre et Seuzey pour rejoindre la Meuse au nord de Saint-Mihiel et un peu stu sud de Lacroix. Pour que la situation de Verdun pût être considérée comme modifiée de façon décisive, il faudrait pouvoir constater que la ligne einsi décrite s'est réduite de trois quarts de cercle à un demi-cercle par exemple : c'est d'ailleurs à toute évidence un tel résultat que les Français s'efforcent d'atteindre en pesant de toutes leurs forces sur ks positions allemandes audacieusement avancées sur Saint-Mihiel. Il est bien certain que si, en multipliant leurs attaques du nord au sud dans la direction de Combres et des Eparges et du bois de Selouze, et en refoulant l'adversaire simultanément du sud au nord pair leur offensive contre la ligne sod de Saint-Mah iel^nord de F lirey-nord-ouest de Pont-à-Mousson, les Français parvenaient à resserrer l'espace où manœuvrent les troupes allemandes de liaison entre la tête de pont jetée à Chauvoncourt en face de Saint-Mihiel et le gros de l'armée, mettant par là en péril leur renforcement et leur ravitaillement, ils forceraient leur adversaire à se replier. Verdun se trouverait, par le fait, dégagé au *ud-est. Mais nous n'en sommes pas là. En dépit des sa-ilifioes énormes qu'ils entraînent, les combats ac tuellement engagés dans la région ne sont encore, à proprement parler, cjue le préambule de l'action de vaste envergure qu'il faudrait pour aboutir aiu résultat que nous venons de dire. Rien jusqu'ici ne permet d'en apprécier les chances de succès. Certes, les récents assauts ont démontré La vaillance de l'armée française, mais la résistance opiniâtre à laquelle elle se heurte a fait du même coup ressortir la résolution formelle de l'état-major allemand de ne pas céder, sans l'avoir défendu jusqu'au bout, un pouce de ses positions. Comme il a eu tout le loisir d'accumuler à cet effet um maximum de moyens de défense, il y a lieu de croire que toute tentative ayant pour objet de forcer les lignes allemandes revêtira fatalement le caractère d'une entreprise gigantesque, et dont il serait puéril de se dissimuler l'extrême difficulté. *** Le calme qui persiste sur le reste du front dans l'Ouest nous a laissé toute latitude pour nous étendre sur les événements dans la Woëvre. Nous ne voyons en effet rien autre à retenir, des faits de guerre signalés sur ce front, que certaines manifestations d'activité sur l'Yser : il est vrai qu'elles pourraient bien n'être pas dénuées de signification. En dehors des efforts réitérés qu'ont déployés les Allemands pour prendre pied sur la rive gauche du fleuve aux environs de Drie Grachten — pendant ce temps les Belges s'assuraient de leur côté une tête de pont plus au sud — nous avons été frappés d'une indication fournie par la dépêche de Paris du 9, disant que les Anglais ont eu à repousser une attaque allemande entre Kemmel et Wulverghem. Or, ces deux localités sont situées au sud d'Ypres, la première à 4 kilomètres à l'ouest, et la seconde à pareille disfance de Wytschaete, c'est-à-dire sur une ligne qui s'écarte assez sensiblement, dans la direction de la frontière, de celle de Saint-Eloi-Wyts-chaete-Messines que nous supposions limiter jusqu'ici le front de bataille. Ceci donne à penser nue les grandes forces massées sur l'Yser sont en réalité moins inactives que l'absence d'indications officielles le faisait supposer. * * « Dans l'Est, c'est toujours la situation dans les Carpathes qui retient l'attention. Nous remettons à demain le soin d'établir jusqu'à quel point les récents combats l'ont modifiée. L'examen en devient d'autant plus opportun que la dépêche de Vienne du 11 — la seule que nous insérions aujourd'hui concernant les Carpathes à défaut de nouvelles de Pé-trograd — semble indiquer qu'un calme relatif est en voie de se rétablir dans la région. — ^ SURJV1ER Londres, 9 avril : Le capitaine du vapeur Thesens arrivé, ces derniers jours, à Liverpool, déclare que son navire a été exposé à une chasse effrénée qui lui fut faite par un sous-marin allemand. Tôt dans la matinée du 29 mars, à 40 milles aji sud-ouest du phare de Bishop Rock, le sous-marin fut aperçu. Le capitaine anglais s'éloigna à toute vitesse, mais le sous-marin, rejoignant le Thesens, lui donna l'ordre de s'arrêter. Comme le Thesens ne voulut pas obéir, le sous-marin ouvrit le feu. à l'aide d'une mitrailleuse et d'un canon de 7 1/2 cm. et signala que l'équipage devait quitter Le bord. Le navire anglais n'y fit aucune attention et, voyant gue le sous-marin tâchait de s'approcher dans l'intention de le torpiller, il changea continuellement sa direction ; finalement le sous-marin renonça à la poursuits. Le Thesens a beaucoup souffert. Londres, 11 avril : JLo capitaine, du vapeur Vosges, en récompense de sa vjrile attitude au moment où il fut ataqué, le 27 mars, ^ar un sous-marin allemand, a éteTpromu lieutenant de ÉTïtfîfrc tfê réserve." Les officiers et 1 équipage du vapeur ^•ont reçu également des récompenses. Copenhague, 11 avril : ho vapeur Ernest Cassel, appartenant à la Société minière suédoise de Gràngesberg et allant de Narwilc à Rotterdam avec une cargaison de minerais, a été arrêté par un croiseur anglais et amené Kirkwall. L'armement espère qu'il y a erreur de la part des officiers de la marine anglaise et que le navire sera relâché. Londres, 10 avril : "Le capitaine du vapeur danois Hansen, qui est à l'ancre dans la Tamise, déclare que pendant son voyage de Copenhague, à Londres il a été arrêté par un sous-marin allemand, à. 30 milles de la côte britannique. Après examen des connaissements et après une assez longue conférence avec le capitaine du sous-marin, le vapeur a pu continuer son voyage. Amsterdam, 10 avril : Le vapeur hollandais Bijn, venant de Las Palmas à Amsterdam chargé de 'fèves de cacao, a été saisi par un navire anglais et amené à Portemouth. La» cargaison sera déchargée. Amsterdam, 10 avril : Le « Nieuwe van don Oag » annonce q-ue la semaine prochaine le Great-Eastem Railway établira un service bâ-hebdomadaipe de passagers entre Londres et ïïoek van "HôTîand. LA GUERRE ET LE HASARD Cesfc aujourd'hui ©enilemmt que nocus comprenons pourquoi 1' « Iliade »jest un. poème immortel. Ce n'était point assez d'en admirer les ima<gtes magnifiques. Il fallait en comprendre l'âme — Tâme guerrière des anciens Grecs — la même âme qu'aujourd'hui f Europe s'est découverte. Il falLaàt comprendre tout ce qiue le® peuples d3e l'antiquité mettaient, dans le mot « dieux », de respect de/vaut le® mystères inexplicables de la Fcorkune. A cette heure^ nous aussi, dans l'incompréhension où nous sommes des retours du Hasard, nous essayons d;expliquer la puissance formidable qui dirige le sort des armées. L'expliquons-nous mieux que par le mot « dieux ni Ou a beaucoup, en ces derniers temps, prononcé le mot « stratégie ». Il est fort facile d'expliquer, en l'invoquant,les plus inconcevables victoires, comme les plus inattendues défaites. Mais, n'est-ce pas le Hasard encore qui met dams le cerveau des généraux tel, ou tel plan, ou, plutôt, qui place dans une situation grave tel général qui gagne une bataille que tel autre aurait à coup sûr perdue? Plus on cherche de raisons à un événement, plus on doit invoquer l'inexplicable Hasard. Il faut admettre et se taire, espérer, sans dioutev, mais peut-être bien en vadrn. L'heure présente n'est qu'incertitude, et l'histoire regorge d'exemples qui nous montrent coanment le Hasard triomphe de tout. On connaît celui de Waterloo, le retard de BJiicher qui rétablit l'équilibre européen. Pour remonter plus haut, il en est un bien caractéristique dans l'histoire des guerres puniques, que rapporte Tite-Live, le premier historien et peut-être le seul qui ait >sui dégager la philosophie de la guerre. Annibal, le général carthaginois, avait, dans une marche irrésistible, franchi les Alpes, battu les Romains *" dans le Tessin, à La Trébiei, à Trasimène, à Cannes.^ Il avait pénétré jusqu'au cœur dur l'Italie. Il était arrivé aux portes mêmes de Rome. Il tenait dans ses mains la victoire: personne n'eût osé le contester. Maig voici que soudain des batailles se produisent sur un autre front. Les Romains triomphent. Annibal apprend la mort de-ses deux frères. Rappelé dans sa patrie, il faut qu'il abandonne lie terrain si laiiorieusement gagné. A Cartilage, la situation est teilement critique qu'il n'ose E même- pas tenter les clianees d'un combat. E.t plein de p respect pour Soipion, son rival" il va. le supplier d'ac- £ corder à Carthage la paix que lui-même a refusée à Rome. — L'Esprit, dit-il, (1) peut préférer la victoire à la P paix. Je connais ces caractères p^us grands que pra/ti- n' ques. Et c'est ainsi qu'autrefois la fortune m'apparut brillante. Si le® dieux, dans les événements heureux, f; nous donnaient par surcroît La sagesse^ nous songerions non seulement aux événements accomplis, mais aussi a aux événements .possibles. Sans oublier les autres, vous avez en moi un exemple frappant des malheurs humains. J: Autrefois, Lorsque mon camp était installé entre l'Anio ^ et votre ville, vous m'avez vu porter mes étendards jus- v qu'aux remparts de Rome. Ici vous me voyez en deuil d de mes deux frênes, ces hommes si courageux, ces célè- e: bres capitaines, devant les remparts de ma propre' ville p, assiégée, vous suppliant de lui épargner la terreur que ^ j'ai jetée dans la vôtre. C'est quand la fortune est la plus haute qu'il faut y croire le moins. Dans les événements heureux que vous traversez, dans nos angoisses, v: la paix est pour vous si vous nous l'accordez généreuse tr et glorieuse. Pour nous qui la demandons elle est plus fi nécessaire qu'honorable. Une paix certaine est meil- ~ leure qu'une victoire qu'on espère. Celle-ci est dans ^ votre main ; cellie-là dans la main des dieux. Ne mettez , pas le bonheur de tant d'années dans le hasard d'une soulo heure de combat. Si vous êtes sûr de vos forces, T reDrésentez-vous la puissance de la Fortune et que les t£ chances de la guerre sont égales pour tous. Des deux b; côtés il y aura des hommes et des armes. Nulle part ei moins que dans la- guerre les événements ne sont as- r sures. > Dans la bouche d'Anmiba!, voilà formulée par Tite- ** Live la grande leçon de l'heure présente : « Nusquam minus quam in bello, e.ventus respondent.» p Nulle part moins que dan® la guerre les événememihs ne se sont assurés. » Jean LAZAREL. —— DÉPÊCHÉS DIVERSES ? d Londres, 11 avril : A Newcastle, on a décidé de.mobiliser les ouvriers de le la côte nord-est pour activer la production des. munitions de guerre. Birmingham a mobilisé i,062 ouvriers dans* ce~ but. • * # d< Moscou, 10 avril : re Le « Russkoié Slovo » annonce q^'on manque d'eeufs, de beurre, de fromage blanc et de bois à Moscou. Les D] denrées étant excessivement rares, Le© marchands exi- ^ gent des prix exorbitants. 03 tr Tojrioa 10 avril : Le Parlement est convoqué^ pour le 18 mai. Le Japon a accordé à la Chine jusqu'au 30 avril pour te se prononcer sur les exigences japonaises. * * * Pétrograd, 10 avril : Les troupes japonaises ont occupé sept villes da.n« La province chinoise de Moukdisn. * * * New-York, 10 avril : Ça Dans le courant du mois de mars dernier, la chancellerie de Washington a envoyé des invitations à tous les m gouvernements de l'Amérique centrale et de l'Améri- pi que du sud pour les prier d'envoyer chacun trois re- at présentants qui devront prendre part aux travaux de la conférence financière panainéricaine fixée au 10 mai prochain. *** y Belfort, 10 avril : m Avec l'approbation du généralissime, le général corn- su mandant l'armée des Vosges a interdit sur 1e territoire j-e occupé par ses troupes la, circulation, l'achat et la vénte de l'alcool et des boissons alcoolisées, y compris les vins de liqueur, les apéritifs de liqueur et les fruits à l'eau-de-vie. Des sanctions très sévères allant jus- 9i: qu'à la traduction en conseil de guerre seront appli- je' quees contre les contrevenants. su * * * ca ■ Xisbonney 10 avril : Le Journal officiel publie un décret autorisant le gpu>- ffir vèrneur civil à dissoudre Les conseils municipaux et Les comités paroissiaux qui ne se conforment pas aux déci- S1 sions du gouvernement. la * * * D1 Londres, 11 avril : ^ Le consulat mexicain a reçu hier La nouvelle que Obre-goen a infligé, près de CeLuya, une défaite décisive aux forces principale® de Villa. *** Cape-town, 10 avril : Un aviateur allemand a jeté deux bombes sur les rie troupe® de l'Union à Swakopmund. C'est la première Pr attaque aérienne effectuée sur cette ville. av • ^ « SUS A L'ALCOOL I % En présmœ des oouranits contraires qui se sont pro- so-diorte qouanifc à 1 'apJJiioation de mesures reEtricrtayes saur i la consommation de l'alcool, 1© goonrenneimeint anglais a renoncé à touite idé© d'interdire la vente des spiritueux ru: des vins, bières et liqueuro dans toute l'étenduo des Iles Bnfcanniq.uies ; touitelois, il s'emploiera à attaqraer le mal dans ses manifestations les plus prononcées au ' txuyy-en de déctiisions isolées ejt locales. 1 Il imposera eau® doute des restrictions dams la région où la consommation est excessive parmi les ouvriers des uisines toaivaillanit pour la gouvernement; ces resfcric- me tèorns porteraient siur la vente des spiritueouc. Les res- î?' taictiona actuelles eux la verate die la bière paraissent suf- ^ fisautes, la bière étant moins muisible à la santé. Le oabiiïeit s'est occupé de la question de la'teimpé- Si ranco ot des eiïete produits par la décision du roi et i , oalle des ministres, de s'abstenir de consommer chez eux au diu vin, de. la bière et des spiritueux. La majorité du con- mo seil a paru, disposée à recommander la suspension de la me vente des spiritueux dans certains districts industriels • ] mais on ne sera probablement fixé sur les intentions dû 1er gourrannemaut que la semaine prochaine, tare die la réou- len veirture du Parlement. et . L® roi a fait apposer les scellés sur les caviess royales me jusqu'à la fin <ie la guerre. tu^ M. Lloyd Geargo a reçu 160,000 lettres réclamant la soi temmietur© absolue des débits de boissons. De leur côté, Bo les débitants d© boissons ne demeurent pas inactifs et 11111 au liiau d'adresser des, lettres au ministre^ ite lui 'en- en1 voiemt des délégations pouir protester contre la prokibi- att tion totale. M. Lloyd George aura vendredi une confé-renee aveo les représentante du commerce des vins an- , î glais et écossais. La municipalité de Burtom, ville, des brasseurs remoanm-és, a télégraphié à M. Aasfaith urne ta" protestation anticipée contre 'la prohibition totale de i?e la bière, tandis que les négociants do la Cité ont remis à, M. Lloyct George un© pétition en faveur, au contraire J"' dio l'interdiction complète. 1 c. S10 (1) Tïte-Live. — Histoire d'e Rome. - ' • y „ COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, Il avril (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le canal de l'Yser, près de Poesele, aju sud de 'riegrachten, nous avons pris troîs fermes occupées ar les Belges et nous avons fait prisonniers un of-cier et .0" hommes. Durant de petites attaques que nous avons entre-rises contre la rivière de l'Ancre, près d'Albert, aus avons fait prisonniers 50 Français. Dans la partie ouest de l'Argonne, une attaque ■ançaise a échoué. Les combats entre la Meuse et la Moselle n'ont agmenté de violence que vers le soir. Dans le ter-iin boisé, au nord de la hauteur de Combres, les rançais ont concentré des forces importantes en je de faire une nouvelle tentative pour s'emparer s notre position sur la hauteur. L'attaque n'a été cécutée que ce matin et a complètement échoué. La 3sition sur la hauteur est restée entièrement en no-e possession. Au sud d'Ailly, il y a eu, pendant la nuit, de olents corps à corps, qui se sont terminés en mo-e faveur. Une forte mais infructueuse attaque ■ançaise, au nord de Flirey, a coûté de très fortes ;rtes aux Français. Pendant les combats d'hier ans le bois Le Prêtre, nous avons pris 4 mitrail-uses à l'ennemi. Le combat nocturne, très violent, îi a suivi, a été un succès pour nous. Les très for-s pertes subies par les Fra,riçais pendant~lës~co-m-its entre--la' MetfSS^gt"*Ta'M3îelle, ne peuvent pas icore être approximativement évaluées. Entre la :rêt de Selouse et celle de Lamorville seulement, }S troupes ont compté 700 cadavres. A up autre idroit pou étendu, au nord de Regniéville, gisent lus de 500 cadavres français. Nous avons fait pri-rnniers 11 officiers français et 804 hommes et nous '6ns pris 7 mitrailleuses. Un ballon captif dont le ble d'attache avait été rompu par un projectile, a pas atterri, comme le disent les Français, dans s lignes ennemies, mais est arrivé sain et sauf près ï Môrchmgçn. Dans les Vosges, les tempêtes de neige ont ra-nti l'activité des grands combats. Théâtre de la guerre à l'Est. Près de Mariampol et de Kalwarja, ainsi que près : Klinki, sur la Skwa, les attaques russes ont été poussées. Les Russes ont été refoulés hors d'une localité ès de Bromierz, à l'ouest de Plonsk; 80 hommes it été faits prisonniers et nous avons pris trois mi-ailleuses.En Pologne, au sud de la Vistule, les Russes ont itretenu pendant toute la nuit un vif feu d'infan-rie et d'artillerie. .** Berlin, 12 avril (Officiel de ce midi) Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Argonne de petites attaques partielles fran-îses ont échoué. Entre la Meuse et la Moselle, la journée de di-ajnche a été relativement calme. Ce n'est qu'à l'ap-oche du soir que les Français ont entrepris une taque sur la position de Combres ; après un com-.t de deux heures, l'attaque a été repoussée. Dans le bois d'Ailly et dans le bois Le Prêtre, il a eu pendant la journée des corps â corps Iocale-înt limités dans lesquels nous avons gardé le des-s. Une attaque renouvelée pendant la nuit a été poussée. Pour répondre au bombardement par des iateurs ennemis de la ville de Mullhaipi ville ou-rte et située en dehors du ÏEéStKHlIrs opérations, le 5 avril, ont été tuées trois femmes, nous avons :é de nombreuses bombes et grenades incendiaires r Nancy, endroit principal du groupe de fortifi-tions du même nom. Suivant les dires d'officiers français, les cathé-* aies de Notre-Dame de Paris et de Troyes, ainsi >e les importants hôtels gouvernementaux comme ^ Bibliothèque Nationale, le Palais des Arts, le îme des Invalides, le Louvre, etc., ont été pour-s d'installations militaires, telles que réflecteurs, itions de télégraphie sans fil et mitrailleuses. Théâtre de la guerre à l'Est. Au cours d'une attacjue faite en partant de Ma-Jnpol dans la direction de l'est, nous avons fait isonniers 9 officiers et 1,350 soldats russes et ons pris 4 mitrailleuses. Au nord-est de Lomsha, les Russes ont jeté, à ide de lances-bombes, des bombes qui n'ont pas até, mais qui, en se consumant lentement, répaii-ient des gaz délétères. Il est inutile de commenter autrement un men-îge grossier et absurde répandu officiellement par presse, relatant la mutilation d'un sous-officier ;se perpétrée en présence d'officiers allemands. * * * îerlîii, 11 avril. (Officiel du grand quartier général) : Uors que, jusqu'au 7 avril, les attaques françaises .îenfc exclusivement dirigées contre les deux ailes amandes, l'ennemi a également entrepris actuelle-nt une attaque contre notre centrale, après avoir toentré de nouvelles forces dans la région de Saint- ' hiel. ?ard dans l'après-midi du 7 avril, la première atfca- 1 î s'est effectuée, partant du Bois de Selouse, à 9 ki- ' îètres au nord de Saint-Mihiel, contre nos positions •eu près dans la ligne de Seuzey-Lamorville. L'atta^ mt a dû refluer en arrière et a laissé de nombreux rte et blessés sur le terrain. Deux officiers et 82 hom-s ont été faits prisonniers. pendant la nuit du 7 au 8 avril, les combats d'artil-te ont continué sur divers endroits du front, spécia-ient sur la hauteur de Combres et entre Regniéville Fey-en-Haye. A certains endroits, il y a eu égale- : at des combats d'infanterie. Deux attaques effec-es au sud-est de Verdun, près de Marehéville, se t écroulées à 100 mètres devant nos positions. Au ls d'Ailly, les Français sont de nouveau rentrés dans 1 > partie des tranchées perdues la veille. Des attaques reprises au lever du jour au Bois-Brûlé et trois aques nocturnes effectuées à l'ouest du Bois-Le-Prê-ont été repoussées. i )ans l'après-midi et au soir du 8 avril, l'ennemi a très actif sur différentes parties du front. Une at-ue entreprise hors du bois de Selouse a échoué combla veille. A la suite des vifs combats qui ont été •és en même temps près du Bois de Mort>Mare, les ^ incais ont été finalement repoussés à l'arme blan-. 11 en a été de même de leurs attaques dans la ré- i a de Regniéville, au Bois-Le-Prêtre et au sud de rne. Le 8 avril et pendant la nuit du 8 au 9 avril, il , eu des combats acharnés pour la possession de la " hauteur de Combres. Les Français semblaient y ame ner des'renforts eit ont occupé, dans la matinée, loi parties des tranchées évacuées par nous, par 6uite dt îpu de la grosse artillerie, et pour lesquelles on avai' chaudement combattu pendant la journée. Dans la miii du 8 au 9 avril, nos troupes ont rejeté l'ennemi hor: d'une partie des tranchées. Nous avons maintenu tout< la position principale; mais une nouvelle attaque fran gaise, entreprise au lever du jour avec des forces supé rieure8? nous a forcé à évacuer quelques parties de; tranchees." - Sïft*~ie reste du front, le oalme a généralement pré' vaJu pendant la nuit -du 8 au 9 avril, &auf au Bois de Mort-Mare, où les Français ont renouvelé le soir une vaine attaque. Nos troupes, Les pooiirsuivant jusque dauf leurs positions, ont pris dieux mitraiiljeujs'es. une nour velle attaque ennemie, entreprise die grand matin, s'e&i de nouveau écroulée avec des pertes extraordinaires Le 9 avril, entre midi et minuit, Les Français ont de nouveau attaqué, sur une largeur de 6 kilométrés, l'aiLe nord entre l'Orne et la hauteur de Combres — par exemple entre Parfondrupt et Marehéville. Ces attaques on* été renouvelées ouatre fois, mais elles ont toujours été repouesées avee a'es perteo pour l'ennemi. Pendanjt Ja^nuit. suivante, et dans la matinée, les min-Tfc&mverrer©^ et l'artillerie Êrançai-se ont été en activité. Dans l'après-midi, l'enme.rn'i est sorti d'e ses tranchéec sur toute la ligne qui se trouvé sur la hauteur de Cambres et 6Vst avance à un endroit jusque dan© la dépression du terrain sur le versant sud avant que l'attaque ait été eteinte sous Je feu do notre deuxième position, troupes ont maintenu la hauteur. Un commandant de régiment a entrepris une contre-attaque, de sorte que des parties de notre position avancée ont été $ne>-conquises. Une seconde attaque française a été e®(rayée par un feu efficace d'artillerie. Pendlant la nuit, l'ennemi a bombardé la hauteur et le village de Comores. Sur le reste du front, il y a eu le 9 avril une attaque sérieuse^ mais infruotueu&e d'e l'ennemi, sur la ligne dq Seuzey-Smd a. Nous avons fait 71 prisonniers. tfnV al que piusTaible au Bois d'Ailly a été facilement repous-sée. Une attaque française au-dessus de la ligne do Ee-gnïéville-Fey en Haye s'est déjà terminée avec des pertes "extraordinaifement fortes sous notre fou d'artillerie. Au nord de Regniéville, 500 cadavres gisaient à un seul endroit. Le 9 avril, une attaque allemande près de Croix de© ,ÇarmeSv dans le Bois Le Prêtre, a enlevé trois blockhaus ainsi que deux boyaux de communication et deux mitrailieuses. Nous avons fait 59 prisonniors. Le 10 avril, il y a eu des combats d'artillerie sur tout le front. On a observé que les Français se retranchaient activement et amenaient die nouvelles troupes que nous avons fortement bombardées, de sorte que l'ennemi n'a pu passer à l'attaque. Près des Eparges, au pied de la hauteur de Combres, d'importantes forces françaises ont été également prises sous notre feu d'artillerie. Le 10 avril, l'unique attaque française au Bois Le Prêtre a été repoussée sans peine. C'est ainsi que le 10 avril s'est terminé, comme les journées précédentes, par un plein succès allemand sur tous les fronts attaqués. Malgré cela, le général JoSre remercie la première ar-m<Se d'avoir enlevé aux Allemands les positions près des Eparges, c'est-à-dire la hauteur de Combres. On combat depuis des semaines pour la possession de ce££e' porf-tDOir. --Le^'Françaiis ont plusieurs fois annoncé qu'ils l'avaient prase, et qu'ils la maintenaient fermement. I^es dernières batailles autour de oeifcte position viennent d'être décrites. En réalité, les Français ont oceupé temporairement quelques tranchées, mais celles-ci ont été toutes reconquises, sauf une petite pârée^ut^n'est pas csjseaitidîe. -- « , . Vienne, 11 avril (Officiel de ce midi) : Dans les Beskides, il n'y a rien à signaler. Dans la montagne boisée, les combats continuent encore dams certains secteurs isolés. A l'est du col d'Uszok, la suite de nos succès du 9 avril nous a encore permis de faire prisonniers 9 officiers et 713 hommes et de prendre 2 mitrailleuses. Sur le front au sud-est de la Galioie, il n'y a eu que des combats d'artillerie et de petits engage-monts nocturnes. Le calme règne dans l'ouest de la Galicie et en Pologne russe. ^ Communiqués das armées alliéss Paris, 10 avril (Communiqué officiel de 15 heures) : Il n'y a rien à ajouter au communiqué d'hier soir. Des informations complémentaires arrivées la nuit disent que les deux attaques qui nous ont rendu maîtres des dernières positions allemandes aux EpagrS ont donné lieu à de très violents combats. St»"-'' ***. Paris, 10 avril (Communiqué officiel de 23 heures) : Entre la Meuse et la Moselle, nous avons maintenu tout le terrain gagné. Près des Eparges, nous avons réalise de nouvelles avances. Toutefois on peut dire que la journée a été calme. Dans la forêt de Mort-Mare, nous avons conquis une nouvelle rangée de tranchées et nous avons repoussé une contre-attaque ennemie. En Lorraine, près de Bézange-la-Grande, une demi-compagnie française a été cernée par des forces supérieures et a été faite prisonnière. RÊ¥ES DE SOLDATS... Le major français Henri Bourget étudie dans uao revue américaine divers cas de cauchemars collectifs îhez les soldats. Il a pu observer que 30 hommes, dont 7 officiers, avaient été terrorisés dans la même nuit, sur une distance d'une lieue à peu près, par le même rêve : être abandonné dans une tranchée. Avec des variantes, oe cauchemar so déroule de la façon suivante : le rêveur sooirt épouvanté le long de la tranchée, où il est eaiftouré de cadavres dont les blessures béantes le remplissent i'horreur. Tantôt la tranchée est obstruée de cadavres ^u'il doit piétiner, parfois il doit sauter dans une mare de sang qui l'éclaboussé. Le malheureux a toujours [a sensation de tourner dans un oercle vicieux. U tourne, retourne, sans trouver l'issue. Ses forces l'aban-ioiment. U se jette sur la paroi de la tranchée pour la gravir. La terre cède, D retombe. Soudain les morts se •edressemt, 6^appuyent «sur leurs coudes et le regar-ient. U entend un bruit formidable au-dessus de lui,-puis un crépitement. Il se réveille : une bombe % éclaté... Puis, il retombe dans le cauchemar angois» iant... Courir, toujours courir dans la tranchée horri-Die... sans issue. Trois nuits d'affilée on a observé chez huit hommes le la même tranchée le cauchemar suivant : Les hom-nes se savent répartis sur les toits pour défendre un rillage. Les lignes ennemies s'écroulent bous un feu Tieurtrier. Tout à coup, les colonnes d'assaut disparais-?ent et un gros canon allemand se dresse lentement. Ferrible attente de l'anéantissement qui rrKmacc... Une ueur là-bas... Lo coup est parti... Les murs s'écroulent iveo fracas rt. les occupants des toits tombent dajis m abîme, se blessant mutuicJlemeot de leurs armes... La ïhute dure... dure jusqu'au sursaut subit. Chose étran-. çe : un prisonnier allemand avait eu le môme cauche-nar que les soldats français qui V entouraient.., i

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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