La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 17 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z60bv7cj82/
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Mercredi ! / Mars tyib * * * » N° 131 Mercredi 17 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Rue Montaj;ae-de-8iou, X>, Bîi5J"5LELLE8 Bureaux : de 10 à 17 heures Jos. MORESSÉE. directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES / La petite ligne. ; fr. 0.40 1 Réclame avant les annonces 1 .00 ANNONCES < Corps du journal 4.00 J Faits divers . S.00 { Nécrologie S.OO LA GUERRE 223'"' jour da guerr® C'est l'armée belge qui a, aujourd'hui encore les honneurs du communiqué officiel français: notr infanterie poursuit son effort sur l'Yser et notre ai toilerie, appuyée par les canons lourds français l'est avec succès attaquée à un ouvrage défensi allemand près de Dixmude. Westenae a été de nouveau bombardée par un escadre anglaise, tandis que les Allemands ont r< Commencé à bombarder Ypres. Ce boimbardemen est sans doute en rapport avec l'attaque au sud d la ville signalée par leur communiqué d'hier. Aux environs de Neuve-Chapelle, où Paris résum ïes résultats de la récente offensive anglaise en un avance de 1,200 à 1,500 mètres sur 3 kilomètres d front, le calme paraît s'être rétabli après de violer tes attaques. Sur le front en Champagne, il serait certainemen excessif de prétendre que le calme s'est rétabli, mai il s'avère que les combats y sont moins vigoureux En Argonne, au contraire, il semble que les Fran çais font preuve d'entrain. Enfin, en Lorraine e dans les Vosges, l'activité des belligérants ne se ma nifeste plus que par des engagements restés jusqu'ic «ans grande signification. Combats locaux sans modification des position entre le Niémen et la Vistule, rétablissement du cal me — les duels d'arti1 lerie mis à part — dans le su< de la Pologne et l'ouest de la Galicie, achamemen toujours pareil et même absence de résultats déc sifs de l'action dans les Carpathcs, légers indice «pfin d'une reprise d'activité dans l'est de la Ga licie : tel est, à en juger par les derniers commun! qués, le résumé de la situation dans l'Est de l'Et rope. En examinant cette situation plus en détail, iî ap paraît, pour ce qui concerne La ligne Bobr-Narcw que les péripéties de la lutte dans le secteur d< Przasnysz sont seules à mériter une mention spé ciale. Les Allemands y ont hier à leur tour signal l'importance des forces russes mises en œuvre pou s'opposer à leur mouvement enveloppant le long d< la vallée de l'Orzyc. Les attaques et contre-aatta ques se succèdent, et il n'est pas illogique d'admet ire l'imminence d'une bataille sérieuse. Ossowiecz qui commande la ligne ferrée sur Bialystock, e Przasnysz, qui barre le chemin de Puitusk et d'Os trolenka, sont en effet devenues les points les plu: intéressants de la ligne fortifiée Bobr-Narew. Les combats récemment engagés sur la Pilica n< font plus mine de se développer, au contraire. I est possible que ces combats, de même que ceux en tamés sur la Rawka à la veille do l'offensive aile mande en Prusse orientale, aient constitué une di version tendant à empêcher l'envoi de renforte dan; k nord de^ la Pologne et dans les Carpathes. C'es iiU moins l'avis de certains journaux russes, qui s'at tardent dans les Carpathes à une nouvelle initiativ< belliqueuse des Austro-Hongrois. De fait, les com muniqués officiels constatent les tentatives opiniâ-ires de ces derniers pour percer le front russe ai nord du col d'Uszok, tentatives auxquelles répon dent de violentes contre-attaques. Les nouvelles par-voiues le io de Vienne, constatent que les contre-5f1V£S f de leurs adversaires sont appuyées par des forces devenues considérables à la suite de nouveaux renforts arrivés de la Strij, de te^le sorte que la bataille déjà si acharnée s'est dé-vôoppee encore en intensité. A l'heure actuelle, les ^?arcntœ s,en résument dans le fait arrp t A^stro Hongrois ne parviennent pas plus à deTà drJ\Z^ement °ffensif ^ !es » P°rt& au-p f - ?Cntre 64 de 1<est des Carpathes filés n arnvent à se rapprocher de ces dé- Mi^udVîfnnl^t3, *îa!,lci€' on continue à se battre de la Bvq+r? p tt""' tSt ' la Worowna, affluent ^kaT^i ; Un COmbf Vté™ été livré à Niez-risku' eT, SlT C Dniester à de Sta- S^ble d, "7 K°Iomc3 ' 11 pas encore Emit T LUI1C,0Plm011 sur la marche des prtfST&v*? CCtte r^OI\ma's ;l ^ble, d'a-vSle dv °nS' qUC ? hostilit& soient à la téresLnt <K>re ™ caracter? Particulièrement in- ™"i de Kol°" —+♦ SUR MER Berlin, 16 mars : s» sstrt sést tiKrasfcWas «autorisée, Mglaise sont sensiblement supéril,Zaflo^to ™airc.teun.d'e CTT •»> ? Copenhague, 14 mara . Lo vapeur Ovrim *• ■ ji , ri et repêché, au d'entrer au port, a fcrou- piiLe allemande d^g'^.d6 la\me.r «"Nord, un« tor-f ae 6 mètrea de long et d'un demi- mètres de diamètre et encore chargée. Elle a été transportée par mû 'torpilleur danois au chantiejr naval d© Copenhague. Constantin ople, 14 mars : Un croiseur français est entré le 10 courant dans 1« port de Haïfa et y a fait faire des sondages par un de ses canots à vapeur. U s'est éloigné à l'arrivée des sol-> dats turcs. Londres, 14 mars : L'Indian City a été torpillé samedi matin, vers c 8 heures, par un sous-marin allemand, en vue de l'île Sainte-Marie, du groupe deB lies Sciliy. Le sous-marin, immooilisé pendant une heure, assista, e sans intervenir en aucune manière, au débarquement de - l'équipage qui regagna la côte dans les chaloupes, at-t tendu par la foule qui du rivage pouvait suivre la scène. Deux bateaux de police sortirent du port à ce mo-c ment et s'avancèrent vers le sous-marin, qui se trouvait à ce moment à 10 milles du rivage. Dès qu'ils ouvrirent e le feu, le sous-marin plongea, puis reparut quelques mi-ç nutes après à deux milles vers l'ouest. La chasse fut e continuée, mais le sous-marin put s'y soustraire facilement. A ce moment, il aperçut le Headland et chercha à le rejoindre, mais ce navire put lui échapper en virant de bord en pleine vitesse. Plus tard, il se dirigea vers t l'ouest et ae mit à la poursuite d'un troisième navire. Bordeaux, 13 mars : * On mande de Dakar que le paquebot Montrons a fait " naufrage près de M'bur. Les détails manquent. » 1 LE BLOCUS Un journal maritime Scandinave a reçu d'un capi-5 taine du port de Bristol, la relation d'un voyage ù - travers une partie importante de la zone de guerre. Le \ capitaine d'un grand vapeur norvégien faisant route t de Gothenburg aux Indes orientales, s'en fut tout d'abord à Rirkwall se soumettre à la visite réglementaire du contrôle anglais. Après trois jours passés dans ce s port, il tenta de suivre, conformément aux indications - officielles, la route à l'ouest des Hébrides et de 1'I r-_ lande, mais une violente tempête l'esj empêcha et il fut contraint de naviguer entre les Hébrides et l'Ecosse. A la côte occidentale écossaise il rencontra plusieurs garde-côtes, dont un d'abord l'interpella, et dont i'au-" tre, en surveillance près de l'île de Rathlin, à Fextré-, mité septentrionale de la mer d'Irlande le prit à la re-î mofrque et l'amena à Redbay pour le faire inspeeter. A _ l'extrémité méridionale de la mer d'Irlande, il rencon-^ tra un troisième garde-cote, qui se contenta de le héler. ^ Dans le canal de Bristol, aucun navire ne peut passer à côté du fort de Barry sans en avoir obtenu l'autori- - sation délivrée par un navire de patrouille. Tous les; - navires doivent l'attendre au large du bateau-phare, de Breaksea ; ils sont prévenus que s'ils essaient dé ( partir ©ans autorisation, le for.b a pour inetiuiotion da faire feo. » * * ' Un passager du vapeur hollandais Koningin Emma, . de la ligne de navigation Nederland, parti le 27 fé-: v'rfèr d'AmBterdam3est arrivé à Gènes le 9 mars et a fait 1 de son voyage le récit suivant : — Le steamer portait des deux côtés, en grands caractères, son nom et celui de son port d'origine. Sur la poupe et la proue était peinte une large bande de couleur orange bordée des couleurs hollandaises. A i l'avant, un pavillon hollandais en métal, à l'arrière, t celui de la compagnie et, au milieu, un grand tableau . éclairé à l'électricité pendant la nuit : bref, le navire ^ était reconnaissable à plusieurs milles de distance, il n'est donc pas étonnant que nous n'ayons aperçu aucun sous-marin allemand. Notre vapeur n'était pas le seul à afficher de cetto façon sa nationalité. Tous les navires neutres que nouS'j avons rencontrés avaient, tout comme nous, fait en sorte que leur nationalité pût être reconnue de loin, et tous avaient leurs couleurs nationales peintes à leur avant. Quant aux navires anglais, ils avaient recouvert leur nom d'une couche de couleur différant peu du ton de leur carène, et supprimé l'inscription du nom de leur port d'attache. Par suite de ces précaution^, les Allemands peuvent être certains que tous les^ navires qui ne sont pas reconnaissables de loin sontf anglais ou français. Des mines anglaises, faciles à reconnaître à leurs contacts horizontaux, flottaient à la dérive près da Scheveningue : le vent soufflant fortement du nord-4 ouest, il est très vraisemblable qu'elles seront allées! s'échouer sur la côte hollandaise. L'enquête faite à notre bord par un navire contrôleur anglais a pris quatre longues heures. Un officier do marine a compté minutieusement le nombre de nos caisses de beurre et de fromage avant de nous permettre de continuer notre voyage. Il a télégraphié à la côte pour savoir si le transport de ces marchandises était licite. Nous avons eu la. chance de trouver allumés les phares de la côte méridionale anglaise, grâce à quoi nous avons pu débarquer notre pilote et de ne pas accoster à l'île de Wight. Dans le détroit de Gibraltar, nous n'avons eu aucun ennui. Un torpilleur anglais s'est approché do notre bord à portée de la voix, nous a simplement demandé ' notre nom et notre nationaJité et nous a permis de passer. Voilà tout ce que nous avons vu de la guerre deB sous-marins. » ++ LES FAITS DU JOUR La Chambre luxembourgeoise vient de voter un ordre"® "îûtlr~"IÏS~ttonfiance au ministère reformé par M. Eyschen qui a défendu sa politique de neutralité et a témoigné de sa confiance dans les déclarations officielles du gouvernement allemand au sujet de l'avenir du pays. L'Association des propriétaires des charbonnages du Pays de Galles a offert aux ouvriers une augmentation de salaires de 10 p. c. pendant la durée de la guerre. Les, ouvriers, de leur côté, devront garantir que tous les règlements de travail existant en ce moment, resteront en vigueur pour toute la durée de la guerre. , On annonce de Copenhague au « Standard n qu'à Ljnartir du 1" avril, les horloges seront toutes avancées ' pHnno heure en Allemagne. On estime à 25 millions de ' frahes l'économie de pétrole que cette différence do temps permettrait de réaliser en 6 mois. Par Euite d'un® décision dm Buiœtesrath allemand il ne poumra pas rouler dians les iraies de Bea-lin^ plus 'de 800 à 1,000 aiUitos de lomage, à paœtir du 15 jmans. Ces au-too ne pourront circiule^ que. pendant les heures die mouvement intense. Las anitois particulières araront bientôt entièrement disparul, piresquo toubea les demandes de permis die | circulation de particuliers ayanit été rejotées. Les autos de commente veroont également leur nombre diminuer sensiblement, les permis n'éitamù délivrés que dans te cas de grande urgence. . Vn député a demande à la Chambre des communes su'en raison de la situation des intérêts futurs de l'An-,-' Çleterre, de La ïirance et die la Iî/uesie le gouvernement? anglais peut obtenir de la France et de la Russie com4 bu ni cation des termee de l'alliance franco-russe, dè manière à faire connaître au peuple anglais l'étendue des engagements auxquels la nation a à faire face. \ \ yf,e bous-secrétaire pour les affaires étrangères a ré idu que les engagements .du. truu-vej-nement- réaultenl fae l'alliance co n trac té g.,. a veç |«a Fi.ance et la Russie, le m 5 aei>T&îîbfe"T1fl4 ; ils ont été publiés et suffisent pour | le but de la guerre actuelle. I Pour les autres engagements dont a parlé l'auteui Y de la question et que l'Angleterre pourrait souscrire. \ a ajouté le ministre, il sera temps de s'en préoccupe! lorsque la guerrç. aura diminué d'intensité et qu'i! sera loisible d'étudier la question. Au cours de la discussion du budget de l'instmctioD publique et des cultes à ia Diète prussienne, 1© ministre a communiqué à la commission du budget de la Chambre des députés quelques renseignements concernant le personnel enseignant et la guerre. D'après ces renseignements, sur 11,600 directeur! d'institutions, professeurs, etc... 4,000 environ seraienl à l'armée, et sur les 4,300 aspirants professeurs, 4,00€ seraient sous les armes. A la déclaration de guerre, les établissements d'enseignement secondaire comptaient 36,200 élèves âgés d< plus de dix-sept ans. Sur ce nombre, 20,000 se sont engagés.Presque la guerre en dentelles. Le War Office a.nglais lait -l'essai, sur un bataillon du Yorkshire regiment, d'une étoffe nouvelle dont la chaîne est de pure soie. Cette étoffe, de couleur khaki, coûte cher, mais elle est extrêmement solide. La ville de Smyrne, qui est redevenue d'une brillajrte actualité, se vante d'avoir été la patrie d'Homère. On montre encore aux touristes l'espèce de cave oh, dit la légende, le poète de 1' «< Iliade » et de Y « Ody«sée » écrivit ses vers immortels et un temple a été comsiacr^ à sa mémoire. L'histoire de Smyrne comporte des chapitres tragiques, les plus épouvantables sont ceux qui ont trait aus tremolements de terre qui la dévastèrent et surtout aux massacres des Grecs par les Turcs. Dans le but d'accroître le rendement de la prochaine récolte et d'assurer ninsrie ravitaillement du pays, M. F n y h'd" HJavuT, ministre de l'agriculture, vient de /confier à un certain nombre de membres de la corn-omission de l'agriculture de la Chambre la mission de ^contrôler et d'activer notamment les travaux de se-Im ai lies et les battages de céréales dans la zone aea larmées et dans les principales régions de la France. Lé ministre français de la guerre, M. l^XiUerand, vient de prendre d'énergiques mesures. Désormais, j/îisage des automobiles militaires en dehors de la zone des armées sera considérablement restreint. Elles ne ' devront être cm pTo y'd&S'' q u ' e xc ep ti onire 11 em en t lorsque l'urgence absolue le nécessitera. Dans toute autre circonstance, on devra recourir aux moyens de transport normaux. Le nombre des automobiles en service à l'intérieur va être réduit également. Pour Paris seulement^ le nombre des autos, qui était de 800, sera ramené à environ 300. Les voitures ainsi libérées seront immé-diatemenlHîhvôyées dans la zone des armées. L'Italie réclame, à l'encontre d©~ la Chine la gloire d'avoir vu naître le jeu de domines. Ils seraient dus à deux moines qui pour se di^r.-iva sans rompre la rigoureuse loi du silence, jouaient-en se montrant simplement des cailloux blanc marqués de points noirs. Celui qui parvenait au chiffre le plus élevé annonçait sa victoire en récitant le premier verset du psaume ; «sQixit Dominus Domino.meo ». Le jeu s'est peu à. peu perfeGfciOfiné et^ par abréviation, le nom de domino lui est resteT*^-— 1 On mande de Madrid qu'un artificier de Vittoria (Espagne) a inventé un projectile contre avions dont l'effet est de mettre le feu aux gaz'des appareils. Les ^expériences qui viennent d'en être faitea ont donné des résultats satisfaisants. L'inventeur a envoyé ses projectiles aux fins d'examen au ministère de la guerre. Le général français Maunoury, qui vient d'être blessé sur le front,*"est âgî$"Ue"67 ans. Il a fait la campagne .de 1870 en qualité de sous-lieutenant. Il faisait partie • de la réserve depuis 1901. Fin août 1914, il fut chargé du commandement de l'armée qui occupait le çamp retranché de Paris et s'y distingua au cours des opérations sur l'Ourcq. Le générai Villaret. blessés aux côtés du précédent, est né en'TSaT. "TT fut. le sucesseur du général Eydoux, à la tête de la_mi^sion militaire française en Grèce. Au début delà guerre il commanda-d'abord une division, puis fut appelé au commandement d'un corps dans h l'armée du général Maunoury. | Les nouvelles de l'état de santé des généraux Mau-[^noury et Villaret sont favorables. Le. général Ma.uinour xy n'a pas de fièvre; on lui croit l'œil gauche perdu. Le général Villaret a subi, dans de bonnes conditions, l'opération du trépan. Le ministre anglais de la guerre a communiqué au Parlement le nombre de sujets des puissanoes ennemies qui, aux dates des 1er décembre, 1er janvier, 1er février et 1er mars étaient internés en Angleterre. Ces chiffres sont ; 17,283, 18,205, 18,333 et 18,670. Depuis le lor décembre, 2,913 prisonniers ont été remis en liberté.— Les « Basiez Nachrichten ». commentant les phases successives de la crise ministérielle en Grèce, exposent que l'armée française concentrée en Algérie n'était pas seulement destinée à être lancée contre la Turquie, mais que 200,000 hommes devaient être débarqués à Salo-nique pour aller renforcer l'armée serbe et envahir avec celle-ci la Hongrie. C'est ce plan qui ne fut pas approuvé par le roi Constantin : quoique partisan de la guerre contre la Turquie, le Roi s'est opposé à laisser passer par son pays des troupes destinées à combattre directement les puissances centrales. Des négociations ont eu lieu le mois dernier entre la Suède et l'Allemagne visant la levée do l'interdiction de l'exportation du bois. On croit que les pourparlers seront terminés dans une quinzaine de jours. Par suite de l'extension des maladies épidémiques en Serbie, le ministre de l'Intérieur a décrété la fermeture de la frontière pour tous les voyageurs venant directement de la Serbie ou de la Grèce. Cette mesure sera appliquée jusqu'au moment où la construction de baraquements sera terminée aux diverses stations frontières-les voyageurs pourront alors y être mis en quarantaine! La réponse du général mexicain Carranza aux représentations des Etats-Unis n'ayant pas été jugée satisfaisante et manquant do clarté, une nouvelle note lui a été envoyée. On annonça qu'à Mexico, 4 sujets espagnols et 1 suédois ont été tues par la populace. Une épidémie de variole règne à Tampico. Les charbonnages anglais situés au sud de Douglas ont été fortement endommagés. Le Conseil Fédéral suisse a publié un décret interdisant, sauf autorisation spéciale du département financier suisse, d'aoheter, de vendre ou de favoriser le trafic des pièces d'or et d'argent suisses, belges et françaises à des prix supérieurs à leur valeur nominale. Le « Rietch » écrit en date du 8 mars que la loi votée par le Congrès américain concernant un accroissement des forces militaires des Etats-Unis a provoqué une grande agitation au Japon. Le gouvernement d» Mikado demande à la Chine une réponse formelle à sas exigences. En, cas de refus, il prendra des mesures énergiques. L'exportation du cacao a été interdite par les Pays-Bas. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 16 mars (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. La position anglaise sur la hauteur près de Saint-Eloi, pour laquelle on a combattu depuis avant-hier, est en notre pouvoir. Sur le versant sud de la hauteur de Lorefcte, au i nord-ouest d'Arras, on se bat pour la conquête d'une , crête de montagne avancée. En Champagne, plusieurs attaques partielles françaises se sont brisées sous notre feu avec de ' fortes pertes pour l'ennemi. A.u nord de Beau-Séjour, nos troupes ont arraché aux Français plusieurs tranchées. Dans l'Argonne et sur le versant oriental de l'Argonne, sont engagés des combats qui dorent encore.Dans les Vosges, on continue à se battre en certains endroits. Théâtre de la guerre à l'Est:. Des deux côtés de l'Orzyc, au nord-est de Przas-nysz, les Russes ont attaqué, mais ont été repoussés. Le combat a été spécialement acharné autour de Jcdnorosec ; 2,000 prisonniers russes sont restés entre nos mains. Au sud de la Vistule, rien à signaler., * Vienne, 15 mars (Officiel): Le « Dimineatza » du 12 mars et le « Bukarester Tageblatt » de la même date annoncent que Czer-noviez a été évacué par les troupes austro-hongroises. Cette information est absolument inexacte. * * # Vienne, 15 mars (Officiel) ; La journée d'hier a été plus calme dans le secteur ouest du front dans les Carpathes. Il y a eu des combats sérieux au nord du col d'Uszok. D'importantes forces russes ont attaqué hier midi et se sont avancées jusque près de nos positions, où elles ont réussi tout d[abord à se maintenir. Une contre-attaque faite à l'improviste par nos troupes dans l'après-midi a rejeté l'ennemi sur tout le front après un violent combat au cours duquel nous avons fait prisonniers 4 officiers et 500 hommes. 11 y a eu également des combats acharnés devant nos positions des deux côtés de la vallée d'Opor. Depuis quelques jours l'ennemi, qui a reçu -le nouveaux renforts par Stryi, a attaqué à différentes reprises avec des^ forces importantes, nos positions dans cette vallée et sur les hauteurs environnantes. Toutes les tentatives faites par les Russes pour gagner du terrain dans la direction des cols ont échoué avec de très fortes pertes. L'attaque ennemie entreprise hier et qui s'est de nouveau complètement écroulée sous notre feu ne sera plus que probablement pas renouvelée, en présence des grandes pertes subies par l'ennemi. Pendant ces combats, nous avons fait environ 1,000 prisonniers. La lutte continue sur les positions au sud du Dniester. Une contre-attaque entreprise par nos troupes nous a fait gagner du terrain. Les Russes ont été repoussés sur diverses parties du front. En Pologne et à l'ouest de la Galicie, il n'y a eu que des combats d'artillerie. » * « - Constantinaple,-l5 mars. — Télégramme de l'Agence Milli : Les Anglais ont annoncé que lies Turc® ont subi dDimmenses pertes près do Chwaz; ces affirmations sont absolument inexactes : les pertes turques dans ces combats ont été peu importantes. Les communiqués anglais et français concernant les opérations dans les Dardanelles sont également fantaisistes. Nous déclarons formellement que l'Agamennon, le Lord Nelson-, 'le CornwàGs, le Dublin, le Bouvet, le Suffren et le Saphir ont subi des avaries et que le Queen Elisabeth a été touché par trois obus de gros calibre. Le navire-hôpital Canada est parti en destination de l'île de Malte avec un grand nombre de blessés. Les communiqués anglais reconnaissent d'ailleurs l'efficacité de notre feu. Après avoir fièrement annoncé qu'ils avaient réduit nos batteries au silence, les Anglais avouent qu'ils ont de nouveau bombardé ces mêmes batteries le lendemain. Us ne sauraient rien publier de mieux pour nous. Aujourd'hui, aucun soldat ennemi ne se trouve pjns sur le détroit deg Dardanelles ni da-ng les environ^." /y- ' Bruxelles, 16 mars (Officiel) l £ Le tribunal allemand a acquitté les fonctionnaires belges accusés de haute trahison, bien qu'il existât de fortes présomptions contre eux. L'acquittement a été prononcé, les documents soumis^âS tn-bunal n'ayant pu fournir la preuve complète de leur ■culpabilité. *+ a; Communiqués des armées alliées / / « Paris, 14 mars (Communiqué officiel de 15 heures) ; Les Belges progressent dans le coude de l'Yser. Leur artillerie, appuyée par notre artillerie lourde, a détruit un point d'appui allemand situé dans le cimetière de Dixmude. L'ennemi a bombardé Ypres, il y a eu plusieurs victimes parmi La population civile. Les Allemands ont bombardé également la cathédrale de Soissons et les quartiers avoisinants. Au nord de Reims, en face de la forêt de Lut xembourg, l'ermemi a essayé de prendre une de nos tranchées avancées, il a été repoussé. Reims a été ensuite bombardé. En Champagne, à la tombée du jour, le 13 mars, nous avons repoussé deux contre-attaques ennemies et, en poursuivant les troupes allemandes, nous nous sommes emparés de plusieurs tranchées. Dans l'une de celles-ci, nous avons trouvé 100 tués et du matériel de gnierre. En Argonne, au Four de Paris, nous avons repoussé une attaque allemande. En Lorraine, nos patrouilles ont occupé Ember-menil.Dans les Vosges, il n'y a eu que des combats d'artillerie.. Paris, 14 mars (Communiqué officiel de 23 heu* res) : L'escadre anglaise a bombardé avec succès WeS-tende.Le succès des troupes anglaises à Neuve-Chapelle s'est affirmé. Elles ont avancé siur un front de 3 kilomètres et sur uije profondeur de 1,200 à 1,500 mètres. Elles ont pris trois lignes successives de tranchées, ainsi qu'un solide ouvrage de défense de campagne au sud de Neuv<HDhapelle. Les Anglais ont repoussé de violentes contre-attaques aile* mandes. L'ennemi a laissé entre leurs mains un nombre plus grand de prisonniers que celui qui ai été mentionné auparavant. L'artillerie lourde anglaise et l'artillerie de campagne ont soutenu efficacement l'action de l'infanterie. En Champagne, nous avons fortifié notre nouveau front, nous avons encore progressé à différents endroits et nous avons assuré notre position sur lai ligne de cretes que nous avons prises à l'ennemi. En Argonne, entre le Four de Paris et Bolante, nous avons pris 300 mètres de tranchées ennemies et nous avons fait des prisonniers, parmi lesquels des officiers. Dans le courant de la journée, l'ennemi a entrepris deux contre-attaques, qui ont été repous-i sees. Sur les Hauts de Meuse, a/ux Eparges, nous avons arrêté une attaque allemande. U en a été de même a Chamois, au nord de Badonviller. * * * Londres, 15 mars (Officiel du War Office) r Nous avons repoussé de violentes contre-attaque# allemandes hier après-midi, après en avoir repoussé ae plais faibles entreprises par l'ennemi dans La ma* tmée. Le 14 au matin, nos aviateurs ont fait sauter tffl tram près de la gare de Douai. Pétrograd, 14 mars (Communiqué officiel 'dû grand état-major général) : Entre le Niémen et la Vistule, les combats ont' continué dans les vallées de l'OmuIew et de l'Orzyc, ainsi que dans la direction de Przasnysz. Les attaques de l'ennemi ont été repoussées partout. Le 13, nous avons commencé une contre-attaque et nous nous sommes emparés de plusieurs villages. En d autres endroits, sur les rives gauches du Narew et du Bobr^ainsi que sur la rive gauche de la Vistule, la lutte s est bornée à des duels d'artillerie et à des fusillades. Dans les Carpathes, la violente tempête de neig-ér continue. Dans la région du col de Lupkow, nous avons fait des progrès. Nous y avons fait prisonniers 800 hommes, parmi lesquels se trouvent 14 officiers., Nous avons pris également 6 mitrailleuses. Sur le front de Rabba et de Radzew, les Austro-Hongrois continuent à tenter de percer notre fronts Dans la région de Koziuwka et de Rozanka, lea Allemands ont renouvelé leurs violentes et incessantes attaques contre nos positions. Ils ont été rc< poussés et ont subi des pertes. Au cours d'une con-i tre-attaque, nous avons fait une centaine de prisonniers,A l'est de la Galicie, nous avons repoussé sans peme les attaques réitérées de l'ennemi près du vil* lage de Newiska, sur le Dniester. Pendant une con-. tre-atta^ue, nous avons dispersé un bataillon austro* hongrois. Une attaque faite par surprise nous a permis dé nous emparer des positions ennemies près du vifc lage de Madkowitsch, dans la région de Przemys^ # * • Pétrograd, 14 mars (Communiqué officiel rdt l'état-major de l'armée du Caucase) .- Le 12 mars, il y a eu des combats sur un larga front dans la région au delà du Jschorok. Lea Turcs ont été repousses partout. Nous avons livré un combat à des troupes kiïrdes dans la vallée d'Alaschjerd ; ces troupes ont été re. poussées. 1 — -M- Dépêches diverses Bucarest, ï-i mars : M. Costinescu, ministre roumain "des finances, <raî par suite d un malentendu avait donné il y a quelque» 3ours sa démission, l'a retirée hier. S». * * * u^VJIadrid, 15 mars : Le gouvernement espagnol déclare que l'incident prt* voqué par l'expulsion de l'ambassadeur d'Espagne au Mexique, a été aplani.. \ j Madrid, 13 mars : Le gouvernement a déposé aux Oortès un projeÇ loi ouvrant un crédit de 280 millions de pesetas destiné a atténuer la.misère provoquée par la guerre euro* péenne. Londres, 15 mars f Les journaux annoncent que le prince Alexandre 'dé 3feck, beau-frère du Roi d'Angleterre, a été blessé bu*, le front en France. • * « Milan, 15 mars : La Ohambre ii&lierme prendra vraisemblablement sec v vacances de Pâquesa partir du 20 mars. La Ohambre a. discuté hier, en séance extraordinaire» le çrojet de loi concernant la défense économique 3 militaire du pays. Le projet de loi a été très habile* ment défendu par M. Orlando, ministre de la Justic«u Oelui-ci a été tout spécialement approuvé par la Chan*. bre^ lorsqu'il a déclaré que si le gouvernement avait li choisir entre ses opinions personnelles et la sécurité da ! pays, cette dernière l'emporterait certainement dans sea préoccupations. M. Salandra, président du Conseil des ministres. îrii vité à répondre à diverses questions ayant trait a la politique internationale^ fait observer cju'il ne pouvais le faire en ce moment, la situation nationale lin impo« sant les plus grandes réserves. Le projet de loi a été adopté presque sans opposition^ * * « 1 Sofia, 12 mars : La presse ministérielle et la presse d'opposition ottf conclu un pacte formel s'engageant à cesser la polémique de parti jusqu'à Pâques. * * * Christiania, 13 mars : L'ancien ambassadeur des Etats-Unis à Christiania, | M. Pieroe, est arrivé ici venant de New-York. Il sa rend à Pétrograd où il sera adjoint à l'ambassadeur en | titres.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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