Jeudi 25 Février 1915 N° 111 ■aa—ssMa—————as— Jeudi février îyio ADMINISTRATION ET RÉDACTION H9 Rue Montagne-de-Sîon, 8, KRHJXELLE8 Bureaux : de 10 à 12 et de i5 à n heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES / La petite ligne fr. 0.40 l Réclame avant les annonces 1.00 ANNONCES | Corps du journal 4.00 ! Faits divers 3.00 J Nécrologie 2.00 LA GUERRE 206"" jour d® guerro Les coromuniques de Paris et -de Berlin — ïious parions de ceux du 22 — fournissent des indications Qui tendent finalement à s'accorder à peu près sur lés résultats des derniers faits de guerre les plus notables, de ceux notamment qui se sont déroulés au sud-est de Verdun et dans la vallée de la Fecht. La. dépêche allemande du 23, que nous avons publiée hier, n'ayant pas signalé de modification essentielle, il serait fort inutile de nous attarder à relever chacune des actions locales et d'importance secondaire récemment notées sur le front dans l'Ouest. Bien autrement intéressante du reste apparaît la situation militaire dans l'Est de l'Europe. En effet, passage de la Hongrie en Galicie, et ses positions ont été fortement entamées du côté de la Bucovine. L'évacuation de cette province et les conséquences de l'offensive prise par les Austro-Hongrois au nord de Nadworna, ont en effet déplacé jusqu'à peu de distance du Dniester vers le sud le terrain des hostilités, qui de ce côté était limité naguère par la crête , des Carpathes et la frontière roumaine. Incontestablement donc, la modiiicaiion de la position de l'aile droite et de l'ailé gar/:.he des armées russes est radicale, et il serait puéril de penser qu'elle puisse rester sans influence sur les décisions de l'ctat-major à l'égard de son plan d'ensemble. Deux hypothèses sont dès maintenant à envisager. Ou bien l'état-major russe a réussi à renforcer far-mée de façon suffisante pour qu'elle ne se trouve plus brusquement en présence de forces supérieures en nombre, comme il est arrivé naguère sur presque tous les peints intéressants diu front : dans ce premier cas, il faut s'attendre à le voir entreprendre à à raison des événements de la semaine dernière, il faut s'attendre à la voir se modifier bientôt dans un sens ou dans l'autre, et dans des proportions impressionnantes sinon même décisives. Pour s'en convaincre, il suffit de constater d'abord, sur la carte, l'ampleur du recul qui a ramené le gros de l'aile droite des armées russes sur la ligne fortifiée du Niémen, c'est-à-dire de 80 à 100 kilomètres en arrière des positions qu'elle occupait aux environs de Johannesburg-, sur l'Angerap et à l'est des lacs Masures. Il faut se rendre compte ensuite de la signification réelle que revêt l'apparition de forces allemandes considérables sur les routes conduisant à Ossowicz, à Lomza et à Ostrolenka. Enfin., il est nécessaire d'apprécier à sa juste valeuT le renversement subit de la position des belligérants dans le nord de la Pologne, où les Russes étaient il y a quinze jours en vue de Lipno, marchant sur Thorn, tandis que maintenant l'action des Allemands se manifeste à l'est de Plock — c'est-à-dire.dans la direction de Wyzograd qui se trouve au confluent de la Vistule et de la Bzura — et aux environs de Pionsk, qmï est située à 30 kilomètres de Nowo-Georgiewsk, la place forte qui couvre Varsovie à 30 kilomètres vers le nord-ouest. L'aile droite de l'armée russe se trouvant ainsi plâcee dans une situation qu'il n'est pas excessif de qualifier d'inattendue, la signification qu'il faut attribuer a-u recul de leur aile gauche est d'autant plas notable. Cette aile gauche était maîtresse, il y a trois se-jfflines, de toute la région qui s'étend du col de Dukla jusqu'au fond de la Bucovine. Elle s'y est f«rt bien maintenue à l'extrémité occidentale, mais «le a été forcée par contre d'abandonner vers l'est, e&tre Uszok et Wyskow, tous les cols assurant un » »l I ■!■ ■■ III Ml 1 1 bref délai une offensive destinée à en remettre les r deux ailes en meilleure posture. Ou bien, il n'a pu r encore remédie* à l'infériorité numérique de ses effectifs: dans ce second cas il y a lieu de prévoir qu'il recourra à des manœuvres d'ensemble destinées à c rectifier le front de bataille de ses armeés. Le centre t du front ..actuel occupe J'espace compris entre le con-fîûent de la Vistule et qe ja.Bzura et la région de Gorhce dans l'ouest <lc la Galicie : il est donc f màmtestàbleœerit trop 'avancé' depuis" que la flexion * des deux ailes s'est accentuée dans les proportions que nous avons rappelées plus haut. v S'obstiner longtemps sur. la défensive, dans ces à conditions anormales, constituerait une tactique dont p on ne peut raisonnablement envisager les conséquen- a ces sans appréhension. Nous croyons fermement que l'état-major russe évitera cette tactique : c'est n pourquoi nous nous attendons à un dénouement ra- p pide — nous ne disons pas décisif — de la situation * militaire récemment créée dans l'Est de l'Europe, " soit que les armées russes prennent une offensive j-énergique, soit qu'une ample retraite de leur centre s'effectue en vue de rendre possible leur concentra- 1< tion générale. b JN P. s. — Nous regrettons do ne pouvoir fixer M. G. T H. R. avec certitude. Malgré sa remarque Jogiqua ré- <> sultant de la confrontation de deux communiqués, nous ]e croyons cependant qua Saint^Eloi est en possession des Alliés. Nou3 prenons note de ses desiderata au sujet de nos cartes, comme aussi, dans la mesure du possible, de ceux exprimés par nombre de nos lecteurs sur le même r< sujet. C-i ; La constatation faite par l'un d'eux concernant -r-l'échelle de la carte insérée dans notre 202" jour de guerre est tout à fait exacte. En réalité, les 20 kilomètres qui y sont représentés en valent 120. tp lr1 Ile L'ARMÉE GRECQUE ftans des circonstances ou certains Etats des Balkans paraissent sur le point de préciser leur attitude pro-dans Ie conflit européen, il n'est pas sans intérêt û indiquer en un rapide aperçu quel est l'état actuel des Wwees grecques de terre et de n^r, en raison de l'appoint qu elles pourraient éventuellement apporter à » «ijeu de la gTande guerre. La Grèce, qui en 1912 disposait à peine de 30.000 hommes «n temps de paix, parvint à concentrer dès le début de Ia_ guerre des Balkans, tant en Macédoine que dans l'Epire, deux armées d'un effectif total do 110,000 hommes, qui fut doublé dans la suite; et malgré l'effort considérable qu'elle avait exigé, la mobilisation s'accomplit alors dans des conditions inespérées et permit -obtenir les brillants résultats que l'on connaît, trop présents à l'esprit pour qu'il soit utile de les rappeler d. , Il convient cependant de noter qu'après la campagne le 1 Epire, l'armée royale parvint très rapidement à ■éprendre haleine et à repousser les Bulgares, supérieurs ^nombre (82 bataillons, 216 pièces d'artillerie, contre _ bataillons çrecs et 168 canons) et jouissRC+, de l'avan-de positions stratégiques telles que Kilk&eh, Guev-rueii, Doïnan, Denni-Hissar, etc. 0e nouveau succès, loin de ralentir l'activité du gou-ernement hellénique, ne fit^ que la stimuler. Poursuivit en Grèce son idéal des jours d'angoisse, cù il sou-aitait à son pays de devenir « une nation armée en état © se défendre par elle-même et de se faire respecter », Dmme il le disait souvent à ses amis en Crète, M. Veni-3ios accomplit, grâce à son inlassable volonté, l'œuvre neureusement commencée en 1912. .La population des provinces conquises offrait un ap-omt nouveau qu il fallait utiliser au plus tôt. Dès le ndemain do la paix de Bucarest, l'instruction des re- : rues et des réservistes de ces territoires fut mise en uvre. Gela permit de constituer un contingent de temps : e paix comprenant 15 divisions, soit 45 régiments d'in-mterie, 5 régiments d'artillerie de campagne munis de ! >0 pièces, 60 batteries de montagne, soit 160 pièces* groupe d'artillerie montée, 5 régiments de sapeurs' escadrons de cavalerie, 5 bataillons du train des équipes et tous les services auxiliaires y afférents, tels ti ambulanciers, télégraphistes, pontonniers, automo- : "istes, aviateurs, etc.; soit un effectif de paix qui en smps normal est de 80.000 hommes et dont la force ao-?o!wJJa£ 1>appeI de c^asses ^ instruire, est maintenue . éral'e nunea' 611 raison la situation politique gé- , D'autre part, de grands progrès ont été réalisés dans organisation des cadres, de telle sorte que la Grèce 1 est en mesure de mettre sur pied de guerre vingt divi-; sions possédant des services auxiliaires complets con-çus d après tous les perfectionnements modernes tels 3 u'aéroplan es, télégraphie sans fil, automobiles blin- ï? ees, etc. Soit une armée de première ligne de 300,000 . hommes abondamment approvisionnée en vivres et' en rl< munitions. En ce qui concerne l'armée de mer, des résultats non moins importants sont obtenus. La flotte hellénique se Ti compose aujourd'hui de cinquante unités dont deux cui- sh rassés de 14,700 tonnes, d'une vitesse de 17 nœuds, ar- ni; mes de 4 canons de 234 mm., 8 de 190 mm. et 16 de *** 76 mm.; 20 contre-torpilleurs et 2 submersibles. po Comme on le voit par les données qui précèdent, la Grèce, dont 1 effort ne s'est- pa3 ralenti depuis la guerre Le J dépendance, a su triompher des obstacles qui so: semblaient devoir paralyser son développement écono- les mique ou politique, que le concert européen n'avait pas me pu écarter de sa voie. Elle possède aujourd'hui des ar- gr. mées lui permettant de traiter d'égal à égal avec ses tel voisins, et quel que soit le prix qu'elle attache au main- ve: tien d ime paix qui lui est précieuse pour organiser les sal provinces récupérées et en tirer un légitimé profit, elle l'a peut envisager avec sérénité toute éventualité de con- vèj ilit dans les Balkans. qU' _ LES-FAITS DU JOUR | tCi L& nouvelle, que nous avons publiée hier, d® la dé- î I ^^S-fHa-SâfeaîSt, ltgembourgoois — remise à la Ln, grancte-ciuchesse, en r'éalïté, et non à la Chambre — a £ i provoqué une certaine émotion, la dépêche qui l'annon- C; çait n indiquant pomt les raisons de la décision prise 1,^ par le ministre d Etat, M. Eyschen. Ce matin, une dépêche privée adressée à l'un de nos airns est veirae préciser^ la potrtée de J'incident. Celle- «Ô ci en réalité est fort mince : il ne s'agit en effet que a_v a une question de politique intérieure, le cabinet ayant rnp démissionne pour protester contre le reins de la grande-auchesse de ratifier la nomination de deux bourgmes-^es appartenant à l'oDinion libérale. Grosse aifaire au-delà de la frontière, vétille en deçà ' ' pai Op mande Samt-Pétersbonirg <pce le recritairo du 1e i mnistro russe des finances aurait annoncé,dans un en- ron Iretien avec te repi^santiaiit du journal « Slowo » qne ma 1 on va établir un impôt d© guerre euir Iqb propriérf)és f^îei ippîM-tenaiiit aux «revente, imp&t qnri cappœ-tttnait 100 l'A: i 810 millions de roubles. peu /a_ ^ ; son On nous mande du camp d'Harderwijk (Hollande)) à don ' < Echo belge » de Rotterdam qu*tm concours de bil- ma] liard aura lieu 1» dimanche 28 courant entre les sol-dats belge3 internés et que M. Julien de Wit,Ôô régiment, baraque 43, tréfiori.e-r, rece^a^ avec reconnajGsance les dons qu'on voudra bien lui faire parvenir pour ce concours.D'autre part-, il vient de se constituer à Sonde 1-Ga^LS-tenland! un club de jeu de balle. La société, constituée ! sur des baeefr-^rèe^'eéiriftUGes, oomprend à l'heure ae-tuelle une cinquantaines de njeirtbrcG, tant effectifs ; qu'honoraires. Une équipe coilprenant les cinq meil- ; leurs joueurs a été sélectionnée au sein de la eooiété. Le club serait très désireux de contracter les engia-g^jnents avec d'autres équipes des camps d'internement ! et fissurerait la réciprocité. Obs propositions, au surplus, sont signées par le secrétaire du club, le soldat Pilleur, et ilo trésorier, le j maçcohal des logis Jeanne. U journall « Turan » apprend de Sofia que le gouvernement bulgare aurait protesté contre la concentration de troupes grecques sur ses frontières, et qu'il est décidé à ord&ftiiër Ta mobilisation partielle si la Grèce ne retire pas ses troupes au plus tard dimanche. Les brasseries munichoises ont décidé d'augmenter le prix de la bière de 4 mark à l'hectolitre à partir du L'r mars prochain. Au cours des travaux de construction d'un chemin de fer vicinal Sarrebruck-Essheim, on a découvert et mis iu jour, tout contre la Sarre, les restes d'un cimetière romain. On y trouvé des urnes, des poteries, des coupes, ies bracelets de bronze et deux médaillons frappes à 'effigie des empereurs Titus et Domitien. Au même en-iroit l'on avait déjà, lors de l'établissement de la route le Metz à Mayence, retrouvé ies vestiges d'une colo-îie romaine. Le chalutier à valeur Urania est entré dans le port l'Ymuideïi, ayant à bord une mine flottante qu'il avait bêchée dans son chalut. Il a été conduit dans le port extérieur et placé sous la surveillance des autorités de a marine hollandaise. Le vapeur Day, faisant route de Goole à Amsterdam i fait sombrer à coups de fusils deux mines flottantes à t0 milles d'Yinuiden. On ma^^fcTe Genève que par suite des dégâts causés *ar ies--bcmb.es des zeppelins, le trafic du chemin de fer larrs'Te' r^yon Dalais-Diuikcrque-IIaze:brôûck-St-Omer i, été suspendu. D'après un rapport du Comité de secours hispano-américain publié à Lucerne, 150,000.: tonnes de vivres mt été expédiées jusqu'au 3 février en Belgique via totterdam. D'ici au 5 mai, 55 autres n-ayjrçs sexûat en-ore expédiés. Le département de la Marine hollandaise ayant été visé de l'arrivée de nombreuses mines flottantes dans es eaux hollandaises de la mer du Nord, des torpil-?urs ont été aussitôt envoyés à la recherche de ces mies. Ils n'en ont rencontré qu'une seule, qu'ils ont epêchée. Le général français Eydoux, qui commandait un corps .'armée lors de la bataille de Ja Marne, a été nommé ommandant du camp retranché de Dunkerque. Les ravaux de défense du camp sont achevés. Voici comment, d'après un journal de Copenhague, est produite la catastrophe du Belridge : Lorsque avant du navire s'est rempli d'eau, le capitaine Olsen donné ordre à l'équipage, composé de 18 hommes, de escendre dans les canots. Après s'être éloigné du na-ire pendant quelque temps, le capitaine est retourné bord de son navire, dans l'espoir de 1e sauver. Les ompes ont été mises en action avec succès. Le charge-ient de pétrole n'a pas subi de dommages. Le bruit court qu'en Extrême-Orient les Chinois cqm-lencent un |véritable boycottage de tout ,c6 qxii est 'ja-og aîgrXtfs journaux hollandais cfe 7 av a ~an n on c ent qu'à jpKia aucun Chinois n'achète plus rien chez les Japons, qui subissent de grosses pertes de ce chef; on at-foue le motif de ce boj'cottagc au passage de troupes .-ponaises en territoire chinois pour prendre Tsing-ïao. Ajoutons qu'un télégramme de Londres insinuo que ; Japon depuis longtemps '•prépaierait sous main la mo-flisation de son armée et de sa flotte. Le « Reynolds iemvs Paper » croit pouvoir affirmer que des" négo- 1 atioas.mipojiaiites. semt engagées entre Londres et àkio, à la suite de la re<3amatio'iTen^glquê"3es"êr'îtifds >mffrt5l'Çahts • anglais en Extrême-Orient, qui voient , urs intérêts menacés. On mande de Stockholm que le paix du riz aux Indtcs 'J irait baissé de 150 à 100 roonpies par panier contre 160 nipioo en 1913 ; par contre le fret monte, de 25 shillings 1 i triple ; il n'y aurait pas moins de 2,000,000 tonnes de z disponible pour l'exportation, mais les navires fe-iont défaut. La prime d'assurance pour les transports en Angle- J rre a été de luouvea/u augraentée. BlJe s'élève aetuel- 1 ment à 2 1 /2 p. c. du. si les en.vois sont Lts par navires anglais on îrançais. Il faut y ajouter ( l supplément de 1/2 pour cent pour expéditions par r, ainsi que l'augmentation des frais de poste ou de ilway. Le© fixais d/assurance atteignent done pour Ja ^a-ndf-Bretagne le même montant que pom^ l'Amé- c lue du Nord; , Au Storthing norvégien, îles débats isut le discours du \ one a commencé par une attaque violente de l'oppo ion contre le gouvernement, auquel elle reproche sa , luvaise politique financière et qu'elle blâme égale- 1 înt de ne point avoir pris des mesures suffisantes ur l'approvisionnement du pays en grains. il L«e ministre d'Etat a déclaré cette critique non fondée, s stocks de grains dans le pays, y compris les cargai- f is des navires encore attendus, sont suffisants pour 1 besoins jusqu'au mois de septembre. Le gouverne- * nt envisage pour l'été prochain l'importation des lins de Russie via Arkangel, et a l'intention de déeré- L des droits provisoires pour couvrir les pertes à pro-ïir de la baisse des prix du grain lors de lajréali- ion des stocks de réserve. Le public peut eaîfisager c, yenir avejg ^.lme. Il est invraisemblable que/a^[or- ^ ;e soit-ip^jq,jiée prochainement dans la n - iûS in^p^ittoiiû viennent à cesser conjmfftgraenf. ri L la séance de la Chambre des Commiinesdul^Sé-er, sir Edward^ Qrey a dit, en ce qui concerne le^ a gencestcm J^on'^n Chine, " qu'il ne pouvait f air SI uéllemen^^aiiii^aë' déclaration sur les informations u ifidentielles qu'il avait- reçues de Tokio. -ie 5 octobre 1914 a été signé.à Londres, entre les gou-nements britannique, français et russe, un'àccorcfqui té eni §ôn tesmpe publie ^Hia^Ta'pSêfeiggÇ d'après lequel ; ^ trois puissances s'en^agçgt à.no point, conclure de "ti x^séparée pendant- la gùerre. ïls sonlTégalement tOm-. d accord pour rie poser les conditions de paix ou'a-s entente entre tous 1 es Allies. L'article 2 .de l'allian-anrfo-japonaise contierit les"mêmes engagements vis-i is d'une entente des quatre puissances lors du règle/ at des Questions ^qtîî resSottent dés événements de rre en Extrême-Orient. - " )'im journal d'Amsterdam : c La menace d'un blocus les sous-marins allemands a eu cette conséquence, à oir gue les relations postales entre l'Angleterre et se ^pntin^nt, si elles ne sont pas complètement inter-ipûes, sont à tout le moins devenues extrêmement, ivaiseg. Nous ne recevons plus de journaux d'An- pa ;erre et toutes no3 communications avec la France, ge 'rique^da Sud et l'Amérique sont coupées. Les.ya-rs qui rasqu'à piésent en assuraient le service jnc be t nlus^ à même de naviguer régulièrement, étant ne né qu ils craignent à la fois les mines et les sous- de ■ins, re m. ' COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allamands Berlin, 24 février (Officiel de ce midi) : Théâtre de ,1a guerre à l'Ouest. ■— Dans la région de Perthes (en Champagne), les Français ont atta-Sg4 kicr après-midi avec deux divisions d'infanterie. Il y a eu des corps à corps acharnés qui se sont dénoués entièrement en notre faveur. L'ennemi a été rejeté avec de fortes pertes dans ses positions. Dans les Vosges, nos attaques contre Sulzern et Sondornach, à l'est de Stossweier, ont fait des progrès.Dans 3es combats de ces derniers jours, nous avons fait 500 prisonniers. Pour le reste, rien d'essentiel à signaler. Théâtre de la guerre à l'Est. —- Une attaque ennemie renouvelée dans la direction de Gircdno a été repoussée. Au sud-est d'Augûstowo, les Russes ont réussi hier à repasser le Bobr en deux endroits; près d'Izta-bin, ils ont été rejetés dès hier; dans la région de Krasnybow les combats continuent encore. Pïès de Prasnysz, 1,200 prisonniers et 2 canons sont tombés entre nos mains. A l'est de Skiera iewice, une contre-attaque russe a été reooussée. f t * * /Berlin, 24 février (Officiel) : * Hier après-midi, à 4 h. 45, le vapeur anglais 192, ■transportant des troupes _^rgTaises/"a-^té coulé près Vte Beachy ileatf"pSï Unfsous-marin allemand. \ » i ■uiWilMWi—■■MWIili '— - * * Vieime, 23 février (Officiel) : Dans la Pologne russe, rien d'essentiel ne s'est produit. Le temps brumeux a enrayé l'activité de l'artillerie et d'autres combats à l'ouest de la Galicie.Sur le front des Carpathes, des attaques russes se sont brisées comme habituellement avec d'importantes pertes pour l'ennemi. 7 officiers et 550 hommes ont été faits prisonniers. Les combats au sud du Dniester continuent. Sur le champ de bataille, les solides troupes croates ont réussi, par une attaque efficace, à rejeter les Russes de plusieurs localités,-à prendre les positions fortement occupées par l'ennemi sur les hauteurs et à gagner du terrain. Communiqués des armtSss aînées Paris, 22 février (Communiqué officiel de 15 heures):Entre 1 Argomne et la Meuse, nous avons pris une tranchée ennemie a la lisière du bois de Cheppy; nous avons étendu nos positions près des Eparges. Nous avons gagné d-u terrain à un endroit et avons légèrement reculé sur un autre point. En Alsace, sru les deux rives de la Fecht, les combats d'infanterie, -dans lesquels l'ennemi a engagé trois régiments, se poursuivent. Nos avant-postes se sont retires sur la ligne de défense que nous accupons fortement. * * * Paris, 22 février (Commuràqiiè officiel de 23 heures) : Lundi matin, un zeppelin a bombarde Calais. Il a jete 10 bomoes qui ont tué 5 civils, mais n'a causé }ue des dommages matériels peu importants. Entre la Lys et l'Aisne, notre artillerie a botm-uardé efficacement et dispersé des concentrations de :roupes et des transports. L ennemi a vioilemment bombardé Reims dans la iuit du 21 au 22 février et pendant la journée du 22 eviier. Le bombardement a fait de nombreuses viennes.» * * Pétrograd, 22 février (Officiel) : ^ Les opérations de guerre sur la rive droite du 3obr et sur le Narew se circonscrivent à des com->ats isolés. Il y a eu un combat peu important sur la route nti'e Grodno et Nyck, où nous avons attaqué les Allemands. L'artillerie a participé avec succès au combat l'Ostrowicz. Sur la. route de Lomza, nous nous sommes empa-és, après un combat acharné, de la localité d'Et-/abno.Dans le secteur de Prasznysz, l'ennemi a déve- . 3ppé une offensive avec des forces considérables. \ Sur la -route allant de Razionc à Plonsk, nous { vous pris plusieurs villages. Sur la rive gauche de la Vistule, nous avons reculé des attaques ennemies sur la rive nord de la 'ilica, ainsi que dans la région d'Opuczno. A l'ouest de la Galicie, un combat violent d'artil-ïrie a continué. Dans les Carpathes, nos troupes ont, après avoir Dnquis des hauteurs près de Smolnick, repoussé ifferentes contre-attaques austro-hongroises. L'en-emi, s'était approché à une distance°de 50 pas de : os troupes. Dans la nuit du 21 février, les Allemands ont 1 t laqué sasn succès la hauteur de Kozuwka. 1 Dans la région de Wyschkow, nous avons conquis ne hauteur qui formait une partie de La position memie. A l'est de Stanislau et dans le secteur de Krasno- ] eby 1 o-Peretschinsko, nous ayons attaqué les Aus- ; o-Hongrods et nous avons rejeté deux brigades. c — ++ Dépêches dîversss ! b Eabjerg, 22 février : f Une mutinerie a éclaté à bort du vapeur norwégien 1 )5tâd, au moment ou lé navirë allaïfc partir. La Société ^ s Navigations Réunies n'a pu faire partir hier 5 de s navires^ par suite ^u refus des équipages. Elle s'est : 3 ressée à la police. Cette dernière'*a interrogé les hom- \ c îs et leur a demandé pourquoi ils ne voulaient pas^ ^ .rtir : ils ont répondu qu'ils n'osaient, à cause du dan- a r que le blocus fait courir à la navigation. ,a A. Fredenieikeh'aviens les eh>au££eurs dlu vapefia." Knibhen-rg, appiarfceniant à la même ^société, onit déeliaré qiu-'fls partiraient pas quel que fût le montant de leur eol- . La police n a pu les convaincre et les navires ont dû s iter au porfv n Berlin, 15 février : Le commandant supérieur des marches interdit strictement die servir -de P alcool, souis n'importe quelle forme, a toutes les personnes militaire g. Les con/traveintieiia seront punies d'emprisonnement allant jusqu'à un an. * " * Munich, 15 février : 0»^îtTW^pnce de fortes avalanches de neiges <îayns le •_ Tyr°]- Pdie Schellebea-g, une avafnlàaK'Ke die neage a ' les radis <iiui chemin' de fer de Bremner. Près de 1 luocbetta, les câbles électriques du cihemin die fer onlb ; été dérrmjts. Près de Kalbere-n, des maeseis'die neige"ont f défofflté^ies toits de p>liusieurs maisons. Un enfant a été r dmé. ♦ * » Londres, 21 février : . Le « Daily Mail » écrit dans son leading article r « Dep indications inquiétantes font jpenser que la confiance avec laquelle nous pouvons envisager les résultats de la guerre commença à dégénérer en un optimisme dange- £ reux et injustifié. Londres est plein de gens qui s'attendent à un prochain écroulement de l'Allemagne. Or, { n'est_ pas encore battue et elle est encore loin d être a la fin de «es ressourcés. Un grand nombre des mesures qu'elle prend actuellement dénoncent 1 essai réfléchi qu'elle fait en vue de transformer son organiso/tioai pour l'adiapter aux nécessités d;ume longue guerre. Il y a loin de là à im écroulement de ses forces ou de sa volonté de vaincre. Le temps est venu de redoubler nos efforts pour bien remplir la tâche qui noua incombe. » * * » Osnabr'ck, 19 février : Deux prisonniers de guerre belges qui s'étaient échap- \ pés du camp de Herrin'ghausen ont été repris près do f Bentheim, non loin de la frontière hollandaise. * * * Turin, 22 février : On annonce que de légers tremblements do terre se sont produits vendredi après-midi dans la vallée d'Aoste. * * * Paris, 20 février : . Le « Ternes » annonce que deux taubes on survolé joutii Mootbéliard. Ils y ont jeté plusieurs bombes qui t n'ont causé que'peu de dégâts. Les deux avions, violenw ment bombardés, ont disparu sans avoir été atteints. * * * Johannesburg, 21 février : Un conseil de guerre réuni à Booysens Kamp a condamné 63 Boers qui, sans motifs suffisants, n ont pas répondu à l'appel sous les drapeaux pour la guerre contre le Sud-Ouest africain allemand, a un an de travaux forcés. Ils purgeront leur peine sur les chantiers de construction d'un chemin de fer en voie d'établissement dans le district d'Upington. *** Washington, 22 février : Le consul américain à Brème a confirmé au département d'Etat que le vapeur Evelyn a jymilp, Le se-crét-aire d'Etat a chargé les ambassadeurs à Londres, et à Paris de prendre des informations supplémentaires.Le vapeur était chargé die coton et .Taisait, route vcJB Brème. Il a, paraîtril, touçhié.-UJie mine. * * * Innsbruck, 23 février : Dams les vallées latéral!es dlu Tyrol italien, Léo dé- -gâte causés par les neiges ont pris une extension dangereuse. De nombreux toits de maisons ont été défoncés. Plus de cent communes des montagnes de Nçnn et de Sulz ont souffert. Le nombre des morts jusqu'ici renseigné est de cinq. » * * Sofia, 22 février : Le général Pau est arrivé hier soir ici et a continué son voyage ce " soir. .S Paris, 22 février : La « Libre Parole » paraîtra, pendant la période pendant, HaqïïeTle elle est suspendue par la censure# sous le titre « Le Pcaiple Français ». Le député Dcnaia interpellera à la" prochaine séance de la Chambre, ta chef du cabinet, M. Viviani, sur cette suspension.- ~ Pans, 23 février : L'instruction de l'affaire Desclaux est terminée. Desclaux et ûes deux soldats de l'administration sont accusés de vol de fournitures militaire^. Mme Béchoff y est accusée de recel. —- f Pans, 23 février : Le député des Bouches du Rhône, le sous-lieutenant Ohevillon, est tombé dimanche sur le champ de bar- taille à la frontière de l'Est. » * • Washington, 23 février : Le Sénat des Etats-Unis a adopté un amendement à la loi sur la flojbte, autorisant la construction de 76 bous-marins.* * * Londres, 22 février : Lors a déclaré à la Chambre des Commune», A en réponse aïïne"cESàndo qui lui a été adressée, que tes gouvernements anglais, français et russe examinent quelles mesures" de représailles il convient de prendre contre la~nTanièïe dont l'AJIemagno veut poursuivre la guerre_ria^ale. ^JÈn attendant qu'un accord s'établisse, a ajouté Lord Asquith, ce qui je l'espère ne tardera pas, ie n» Sn puis parler de la nature de ces mesures, ni de la forme "Né*), dans laquelle nous en donnerons connaissance. » Dès à présent, il est cependant certain que l'Angle- î k^re^âttSSti^. une note à ce sujet et le ministre pense .^ue les puissances alliées se joindront à elle. Berne, 22 janvier : M. Arthur Eugster, vice-président du Comité inter-îatiônal dé la Croix-Rouge, est reparti aujourd'hui | ^>our Berlin. Il va de nouveau visiter, en compagnie do 'ambassadeur d'Espagne à Berlin, un certain nombre lej3amps de prisonniers, notamment ceux au sujet 3e&-ïuêl's aes pîàintes ont été adressées à la presse. Oahaiis, 22 février : Oe matin,^ à 4 h. 1/2, un zeppelin a survolé la ville- et i lancé trois bombes, qui n'om.t amené aucun résultat l'importance militaire. Deux projectiles onit détruit des maisons et tué cinq habitants. D n'y a pas eu die pand-lue.Vienne, 22 février : Lé ministre des affaires étrangères baron von Burian ■t le chancelier de l'empi.re von Bethmann^HollTveg se Ont entretenus, "au siège du conimandetniient eupéa^enir, lendant plusieurs heures. A midi, le chancelier a été eçu par le commandant supérieur de l'armée, l'archi-uc Frédéric. L'archiduc Charles-François-Joseph assis-ait- à cette audience. A midi, les deux ministres ont dé-suné chez l'archiduc Charles-François-Joseph avec 1® hef de Fétat-major baron Conrad von Hotzendiorl Pkis : ard, une troisième rencontre des deux hommes d*Etat eu lieu qui a duré jusqu'au soir. M. Burian a ensuite ecompagné son hôte à la gare. t*« Rome, 21 février : La Direction des chemins de fer fait savoir que par, uite du manque de charbon, divers trains de voyageur# e seront plus mis en service^à partir du 25 février.

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