£«» denwvUs d'abonnement roui rejucs exclus* E£%.%> Jp^f |fejî.|1^| pf*^ rofÊ| ^ ||p M "STaSs^ -°Y'croi' y! * U Pn^i^ïlsi^^aâ fi,'- a (.v« '« ?^L';,'-7Ï\\7^™T£^ r '• /I i *Tj' - f^rm Hi ^  9  M £:'-: fi- W'-:- L'-^W iB Fl ! "■; 4 fl Bur..»x d.^®_è 1T h.»rM MliaismTiiMlT MM5TI0» : /' jJB J^?M ^Â?^! x" s ' v - ' ' Direc.iaii et Aam ■listriitJ!» : ?ta.i*■'/■ Vj? 31, Montag.ie-auX'/lorbes-Potagàras, B;«uxoll9§ ~~«,.~/f-'-1* \ 'a -QÊfrr4 ^■e"«'fe.iâ*g*war-^ y ^ESL^-S^ «**•#?; A jos. WORS »3ÈE, DIRECTEUR • Aujourd'hui : SIX pages. A NOS LECTEURS Momentanément — du moins nous l'cs-l^rons — la cris© du papier s'aggrave. Elle noua oblige à utiliser, pour assurer complètement le tirage do notre numéro d'aujourd'hui, des bobines dont le format est légèrement inférieur au format habituel dfcj notre journal. Nous osons croire que nos lecteurs voudront bien nous en excuser. LA DIRECTION. LA GUERRE ( 947° Jour de guerre ; Les Allemande poursuivent leur mouve- < ment de recul systématique au notvl) de < l'Ancre : i»s viennent encore d'abandonner j une bande de terrain à l'est de Gomme-court.Dans le secteur de Verdun, ils ont «iï- tiepris, sur la rive droite de la. Meuse, de» j attaques énergiques qui leur ont valu des j avantages près du bois do G'aurrières et ( dans l'angle sud-est dut bois des Fosses. Ejn Perse, les Russes ont pais 1 offensive ( sur la ligne 13idjar-liaina,Jan. Ils annoncent ( qu ils ont; rêoccupé cette dernière ville le É 2 mars. ( ■ ■ - ■ ♦ i Note de l'Àutriche-Hongrie AUX ETATS-UNIS I Le ministre des affaires étrangères d'Au-tricue-11ongrie a remis à l'ambassadeur <ks { Etais-U'nus à Vienne un mémoire qui débute par un' e&paaé dJétailLé ces procèdes em- i ployés par l'Angleterre pour .rendre peu a , peu caduques les règles du Droit des gens relatives a la guerre maritime. Le mémoire ; souligne le fait que c'est précisément le j Président des Etacs-Unis qui a affirme, eu | des termes désormais tu«t0iiqfuie&, qiue ie ] barrage dresse par l'Angleterre sous le nom < du biloeus contre les côtes die la mer du Nord!, est en flagrants contradiction avec les règlva relatives au oiocus que ies tradt-t»ona onij consacrées et. que les traites internationaux ont fixées. * Lr'IUJo a suivi l'exemple do F Angleterre eA a déclaré bloquées its cotes au:riciiiennes. , Ce n'est qu après un laps de plus de deux ans que les Puissances Ceimral.ee, ( pour reoïp.u' un devoir impérieux vist-à-vis , de leurs peuples et fane triompher enfin le principe de la liberté des' mers, ont résolu cl agir de la même manière. Leurs déclarations du 30 janvier 1917' ne portent utotjute j qu'en apparence aux droits des neutres : eies < travaillât eu réaLf au rétablissemeut de oss droits. Lesi sous-marins qui croisent ( déviant les côtes anglaises proclameut que le jour est proche où les drapeaux do toutes les nations flotteront pacifiquement à. la lumière de la literie nouvel.e*. Le gouvernement austro-hongrois rappelle que, lors die l'échange do notes auquel donna, Lieu le torpillaget de 1 ,,Ancanti ' et dru ,,Persia'', il s'éta-t réser\'é de soumettre à une uHérieiue discussion les délicates questions de droit soulevées par la guerre des , sous-marins. En les discutant aujourdi hui, il tient à faire remarquer qu'il s'en tient ! à F assurance qui* il a antérieurement dOnau'e au gouveruemenu américain dè n'être guidlé, dlans cette dâscussioîi, q.ue par le d) sir de provenir lesi malentendus qui pourraient Surgir entre la monarchie et l'Union am'ri- ' caine. Le nœud do la question r-'sido dians lo souci d'assurer, avant qu'il s>.t piooôdiA à leur dieS'inicuon, Ui sécurité des personnes qui ae trouvent à bord des navires mar-chandS ennemis. Le belligérant ne peu', dans l'exercice de son droit de destruction de ces navires, admettre d'autres règle», pour éviter dans la menue du possible la ' pertes de vies humaines, que celles c uis s. tant dans um avertissement; donné directement au navire au moment die le eo. 1 r, dans un avertissement qui lui est donné avant son dûparC, ou enfin dans la publL , 1 cation d'un avis précis et général s appliquant à tous les navires marchands enniCini?. Tottîoefoi's, la destruction d'un navire sans 1 aveaiissemont préalable est liciie dans 'e cas qù ce navire prend la fuite ou appose de la nisdsitance, ou s'il est au service de la direction do la guerre, ou bien encore s ii est armé. Depuis lo d tout des hostilités, les navires do guerre austro-ho» igi*ois n'ont jiu. mais d^kruit un 6eul navire marchaud eaine-mi _ sans avertissement préalable à tout le moins général. 11 est plus conforme ' auix pi-incises do l'humanité d'empêcher tes gens, par un avertissement publie era ten»i>s , utile, dlo prendre passage à boitï d un na- | vire menacé qu© de s'en) remettre de leur sauvetage en> mer à une ch:mce haôaisle^ Se. Le gouvernement impérial et royal n'est point- convaincu! dui droit) qu'auraient, les , sujets dies Eti;s neutre^ do voyager libre- i ment à bord des navires ennemis. Le prin- ; cipe qui veut que les neutres jouissent, même en temps de guerre, dies avantages de la liberté des mers, n'existe que pour les navireî neutre» et non pas pour des Sujets neutres voyageant à bord de navires enjie-mis; les belligérants, en eff2t, otit le droit (JI3 suspendlre le trafic maritime ennemi et peuvent-, g'ils en posBldanit les moyens, in_ terd're aux navires marchands ennemis de prendre la mer sous peine d'une immédiate destruction. I.es Etats neutres ont. lç droit d'exiger que lo belligérant leur fasse oon-nantro à tomips l'intei-diction de navisfuer qu'il a faite l'ennemi, cfe telle sorte qu'ils puis- , sent éviter die ooof'er à des mwires ememis leurs nationaux et leurs biens Nier la jus-fesse de ce raisonnement éTuivaurîrai à revendiquer pour les neutres I3 droit db se mêler des opérations militaires des belligérants et. do se poser m^me en juges sur le point do savoir quels moyens do guerre ils peuvent employer- Il n'a jamais existé "lo moindre doute sur le fait que, sut terre, les suj ts d'Etua neutres ne se rendent jamais qu^à louis risquas et périls dans une région où % poursuivent opérations de guerre. Il Vexifcte aucune raison d* décré^ar une au- Itre règle de droit pour la guerre maritime, d'autant plus que la deuxième Conférence de la Paix a émis le voou de voir appliquer dans la mesure du possible à la guerre maritime, tnnt qiu'e'lQ nJauri pas fait l'objet d'un traité interuAtiona», le droit) eu vigueur pour la gueire sur terre. Le gouvernement impérial et royal peut affirmer qu'il est exactement, à ce point d^ vue, du môme avis que lo gouvernement fédéral. Il serait heureux de voir le cabinet de Washington appuyer ses cfTorts, qui lui sont dïctxfs par le plus ar:ient amour do ^humanité, en prévenant et en avertissant les citoyens américains en vue de les pré-servei* do tout dommage en mer. L'armo-menit des navires marchands, môme d^insi un but dkifensif conèie l'oxercioe du droit de . prise, ne peut se réclamer di Droit ' des gens modene. Suivant ce droit, un navire dte guerre a l'obligation d'user de procédas pacifiques à l'égard d un navire marchand enneuii qu'il rencontre, de 1 arrtfcor, d'entrer en rapport avec son capitaine, do dresser procès-verbal et, le cas échéant, de fairo un inventaire de s;i cargaison. Cette attitude imposée au navire dé guerre présuppose; à toute éviaèenjco quil a 1 entière ' certitude de voir le navire marchand user 3 d\j son côté de procédât absolument paci-•' fiques-à son égard. Aucun Etat ne peut estimer que loi devoirs que les principes d'humanité lui iin-" posent vis-à^vis de ses propres défenseurs ' soient moins impérieux que ceux qu'ils lui ' imposent vis-à-vis des sujets des puissances étrangères. C'est à cette manière de voir que se rallie PAutrichoHongiij. Les neur J très ont éto mis en gardie en tempe1 utile contre le danger de confier leurs personnes et leurs biens à un navire marchand armé. Les mesures comminatoires n'ont d'ailleurs pas été mises immédiatement en vigueur; au contraire!, des délais ont j été accordés1; même les navires de guerre austro-hongrois ont reçu dies instructions les invitant à avertir dans la mesure du possible même »es navires marchands armée, et à. en sauver les équipages et les passagers. L'affirmation suivant laqueilo les vapeuis armés britannkines „Secondo" et ,,\Vosa-Piince" auraient été coulés sans avertissement par des sous-marins austro^-hongrois est complètement inexacte. Au surplus, il y a lieu do remarquer que les sous-marins austro-hongrois n'opèrent que dans l'Adriatique et; dans la Méditerranée, et que [tarsie les préjudices éventuellement causés par djs navires de guerre impériaux et royaux à des intérêts américains n'entrant guère en» ligne de compte. La aone maritime barrée délimitée dans la déclaration des Puissances Centrales a pour but d'amener leurs ennemis à une paix portant en soi la garantie de 6a durée. Ce but serait atteint plus rapidement et plus sûrement) si, dans la partie barrée de la mer, aucune vie humaine ne périssait ou n'était misa en péril- Les assurances antérieurement données par le gouvernement royal et impérial n'ont été en aucune fa;iOia rapportées ou restreintes : il atjfcacho une grande valeur à affirmer eu à. démontrer par ses actes que son attitude lui est dictée, également et tout ài la fois, par les principes de l àiunanité et par celui dit respect des peuples neutres. La guerre sous-marine ' Amsterdam, 6 mars : Les journaux annoncent que le vapeir ,,Kopenhagen", do la Ilarwich Linel qui ronoa.Lt de Londres à Rotte.dam, ai coulé hier matin. Il a oté vraisemblablemenit torpillé.* * * Stockholm, 6 mars : La l3gation de Norvège à Londres a télégraphié au ministère des affaires étrangères que l'Amirauté britannique annonce que Te vapeur ,,liiug", de Christiania, a coulé dans ]a mer du Nord. I/» détails manquent. « * * Christiania, 6 mars : Deux hommes de l'équipage du vapeufr ,,Gurre", de Bergen1, sont . arrivés aujourd'hui à Haugesàid. Ils ont d1 claré que lo oGnrrO ' (2i,S60 tonnes) a été coulé jeudi aj rèSMnidi cûans la zone barr e. La navire, qui transportait du fer de Narvik en Au-leterre, a coulé en vingt secondes. Quinze hommes de l'équipage ont péri; trois ont éti sauvés; l'un d'euix, grièvement blessé, a ét^» recueilli par le Sous-matin. Deux passagères anglaises — \i mère et la fille — ont aussi péri. Le navire était assuré pour 3 millions et demi de couronnes. Le sous .marin a capturé et amené oommo , pri^e un seCotid navire venant de iBergen ek qui transportait dw salpêtre en Angleterre. . . * * * Christiania, 5 mars : Le vice-consulat de Norvège, à Lerwich, annonce que La barque „Norma", de Lille-sand, a éto coulée à cours de canon, le 1er mars, par un sous-marin allemand. Un homme a péri dans les flots, un autre est légèrement blessô. [ e vice-consul' t à Quecnstown- mande par voie t^ég'tatphiqr.e que li barque ,.Fl>re-• ness", do Christiania,, a été coulée, le 1er mars, au large de Kinsnle, par un sous-rnurn allemand. L'équipage a été débarqué à Kir.sale. » * • Rotterdam, 4 mars : Le „Nieuwe Rotteriamsche Courant"' apprend de 'Batavia que, suivant une information do Medam, le vapeur anglais ,,Per-seus", jaugeant 6,728 tonnes brut, Qui so rendait à Dehli a coulé près die Colombo. Washington, 5 mars * Dans une déclaration rendue publique di-m a ni'ho so r, M. Wilson a fa:t savoir an Sénat qu'il se )>ouirrait que, sans l'autorisation du Congrès, il n'ait pas le pouvo:r d'armer les navires marchands ou de prendre d'autres mcfsires destinées à. combattre lo danger des sous-marins. M. Wilson a déclaré, en outre, qu'une sr^sion extraordinaire sera indispensable pour que lo Congrès liri donne les pouvoirs nécessaire^: toutefois, il estime qu'il est inutile de Je convoquer aussi lon'gtemij^ que lo Sénat n'aura pas modifié son règlement intVeui* actuel, qui permet à une petite minorité de tenir d* échec une forte majorité. M. Wilson propose donc de convoquer pour aujourd'hui une session extraordinaire du Sé-1 nat, afin que celui-ci puisse modifier son - règlement intérieur et discuter les moyens , propres à préserver le pays d'une ca'fcas- < 1 trophe. 1 i 'Genève, 5 mars ; « 3 On oaWe de New*-York an Bureau t^lé- 1 1 graphique suisse que M, Wilson a déclaré aux chefs de groupes de Çi-'nat que M» Lan-t sing esc hostile à 1 idée die faire convoyer par des navires de guerre les navires maa- 1 chânds transportant de la contrebande, parce 1 qu'il craint que cette mesure ne provoque • une action ennemie. • ^ ^ Berlin1, 6 mars : ^ De la ,,Gazette de Voss" î — Le gouvernement d^ Etatef-TJnis a 1 l'intention d'organiser, outro l'armement 1 des navires marchands, des patrouilles na- j vales le long de la route maritime que 1 doivent suivre les navires américains dins 1 la zone dangereuse. Une importante flotte de contre-torpj lleurs sera chargée de ce sei* vice. D'autre part, au Sénat, les membres do . l'opposition ont déclaré qu'ils appuieraient | AI. Wilson si la guerre éclatait, quoiqu'ils considèrent que les propositions contenues f dans le bill donnent des pouvoirs trop étendus au Président. ! Washington, 5 mars : 1 Lo Sénat a éti convoqué pour mardi matin, à 10 h. 1/2. 11 discutera tout d'abord 1 les moéificotions à apporter au règlement intérieur. Un groupe de tren<e-trois sénateurs es«t dkSj 1 d accord pour voter des mesures qui rendront l'obstruction impos^iiJe. On croit qu'à la deimanrfo de M. Wilson, l'attorney général autorisera, d ici vingt-quatre heures, le Président à décréter l'armement des navires marchands d'ins un but de défense», qui par suite ne devrait pas t attendre le vote du Congrès, t * * • 3 Par»s, 6 mars : 3 Le» journaux apprennent de Washington que M. Stone a renoncé à présider la Commission sénatoriale des affaires étrangère^ en donnant pour motif son désir do 11e plus collaborer avec une majorité qui a des tendances belliqueuses. Sa décision a \)invoqué une grande, sensation. m Paris, 6 ma) s : On mande de New-York au ,,Petit Journal" que les sénateurs Stone, LafoLette et Mann publient un appel mettant le publio en garào contre les voyages dans la zone barrée. » • * Pans, 5 mais : 5 Les journai^c publient un radiot/'légramme * de Washington, suivant lequel le minisr.ie ^ mexicain des affaires étrangères a officiellement (Démenti que 1e Mexique ait re^u une s proposition d'alliance. 1 * * Ll La Haye, 5 mars : s Le Trust transocéanique néerlandais ai»-ti nonco que ses pourijarlecs avec lo gtouver-x nement britannique ont eu pour résultat de Q permettre au vapeur „Wa!is'', du ltotter-r damscho Lloydy qui so rond naii Indes néerlandaises et qui est. retenu depuis trois se-I mai nos environ à Bergen, de cot tâ'nuer S3n t voyage par Halifax et U canal do Panama sans"de\x>ir faire escale dans un poiit anglais.* * * Berlin, G mars : " On mande do Lugano au ,,Berliner, Ta-gebla.tt'' : — Une canta»ine de députés des régions du littoral ont déposé à la Chambre i^a- r. lienne un ordro du ;our demandant au gou-1 vernement d armer les navires marchande», ^ étant donné les dangers de la guerre sous-" marine. - * * Copenhague, 4 mars : Les vapeurs allemands ,,Jupiter", de ' Brîme, et „Kurt', de btettin, sont entrés b.ier à Copenhague, amenant respectivement ■° 60Q et 2,000' tonnes de charbon. ^ » is » • Copenhague, 4 mars ; Le vapeur ,,Liiieborg", pai-ti de Baltimore, est entré à Copenhague' chargé de 1,900 tonnes de maïs. Le navire a été re- f tenu un mois à Kirkwall. ♦ e * « Christiania, 4 mars î a Le ,, Morgienbjladet' ' annonce que le mi)-' nistro d'Angleterre à Christiania a aunoric.'' L" officiellement que la Gnand^lBreracne n'au-? torisera pas les armateurs norvégiens à J transporter du charbon américain en Nor-vège. Cette décision frappera en premier f lieu l'Etat norvégien, qui avaib déj\achefr; ^ d'importantes quantités de charbon en Amérique et qui s'était assxué le'tonnage i>our le transporter. •t * * + Francfort-sur-lei-Moin 4 mars : s' On mande d'o Stockholm à la ,,Gazette de Francfort'" : — Un journal paraissant à Gefle aiptpjretnd ^ de source finlandaise que le croiseur-cui-e rassé russe „Rurik" a récemment touché rj une mine dans la baie de Finlande et a t été fortement endommagé à la preme. Le fait a éé caché au public. Le Cr iseur so r trouve en ce moment dans les dfcoks do Kronstadt. On travaille avec acharnement à r renJHTS le navire de guerre en état. Le ,»Rurik" d^placo 17.301» tonnes et son é équipage comprend 899 homm<5?. , DÉPÊCHES_DiVERSES Londres, 6 mars : e Le y,Daily Telegraph" écrit : — Sur le front de l'Ancre, la retraite allemande s'est exécutée avec une très grande prudence et une très grande habi- j_ leté; elle a été fort bien dissimulée par de u nombreux t'railleurs. Le retrait des troupes L- et des canons s'est fait pendant la nuit, r de sorte que les Anglais se sont aperçus 1- trop tard1 du mouvement. I^j terrain occupé •o maintenant par les troupes britanniques est a pris nuit et jour sous le feu de barrage i. ininterrompu de l'ennemi, qui connaît na- 1- turellemeni à fond toutes les distances. Ixa? 1; tentative* que feront les Anglais pour avan- [0 cei- dans la direction de Bai»aume deman- it deront encore énormément de travail, car lo ir nouveau terrain qu'ils occupent do«t être complètement transformé pour permettre dea _ attaques d'envergure. i~ ■ ♦ * • Milan1, 4 mars : n Le correspondant à Paris du ,,CoiYier© » délia Sera'" constate que les officiers fran çais sont convaincus que, sur lo front à l'Ouest, une nouvelle tactique va être inaa-gurôe; elle pourrait retardbr de quelles semaines les opérations projetées par les arm'fcs de l'Entente, * • Pans, 5 mars : L'Agence H a vas annonce que lo Conseil national du parti socialiste a adopté, sans modification, par 1,549 voix contre 1,389 <4 34 abstentions, l'ordre du jour à sou*er.tri j À la Conf^rCince sooaliste des paiys a llé©. 1 La minorité a demandé qu'on recommandât < la itàpriso des relations internationales. Ie« délégués du paiii socialiste russe ont < donné lecture d une résolution eu faveur d un© 1 reprise immédiate de cos relations. Cette proposition a <te combattue, notamment j:>nr f M. Braçhe, qui a déclaré que si pareillemo- ( tion était acceptée, les socialistes anglais refuseraient de prendre part à la Oonifé- j rence. Au cours d'une s'-ance de nuit, lo Conseil ( national a ado-pté une mo^ionideM. Milhaud, , professeur à l'Université de Genève, demandant au Comité exécutif du bureau so-o'aliste international d'inviter toutes les sections du bureau international, dans les rys belligérants et dans les pa(ys neuires, envoyeu des rapports sur leur activité j avant et pendant la guerre et sur leur atfci- t tude vis-à-vis du message de M. WJ*». Après une longue et importante discussion, le Conseil national a votw la mo.ion 1 Construit, ainsi conçue : — Depuis lo dôb-ut do la guerre, la sec- 1 tion française a toujours coilaborê activement à la défense nationale. Elle déclare 1 qu'elle s'efforcera d'exclure de la poLuiiquie du pays tout? idée dé conquête et d'an>-noxiou1, et qu'elle s'eFËorcera do l'engager c'iins une vo'0 favorable au rétablist^ement tic la paix et à la crûition d'une institution internationale qui assure efficacement lo maintien d'une paix durable, par le respect des droits des nations." Au sujet de li motion publiée par 1',,Ouvrier Beige", motion qui a été adoptj^e, on déclare que la Conférence, à laquelle prennent part dbs députés du parti, no signifie nullement qu'une modification se soit produite dans l'attitude du parti vis^à-vis de la question de la reprise des relations internationales.I-a majorité a d'jposé une motion itepous-sant »cs i.X'es lyréco-nisies par la Conférence , de Zimmiiiwaldl-Ki ithal. Une résolution dé-i posé» par dé? orateurs de la tendance >Zim-, marsvald-Kinthal a été vivement combattie. Après adoption de la motion de la majorité, lia séance a été levée. • . ^ » 3 Paris, 5 mars : î Le „.Matin'' apprend que l'explosion de la poudrière db Bouchet s'est produite au s moment où l'on essayait de nou\'eaux explosifs et une nouvelle espèce de poudlre. Vingt immeubles ont été endommagés. * * * Paris, 5 mars : Lo ,,Temps" annonça orfieieHement : — A partir du 10 mars, toiles les annonces qui ne Sont pas transmises par de-, clients réguliers et n ont pas rfun caractère Commercial doivent être souni".sets au visa du commissaire de po.ice compétent. Les petites -annonces doivent donner à 1 avenir la nom entier et 1 adresse o\i client. » * * Turin, 5 mars : Oaij manda de Paris à la „Gaze!to dlel - PopoLo"' que 1 aviateur fiançais bien connu Guynenier est fcouiJyé au cluimp d'honneur 5 ou a été fait, prisonnier. * * « Strasbourg, 5 mars : ! Hi r soir, peu aprvs 10 heu'res, un ^iviii- * teur ennemi, venant de 1 est, a lancé quatre bombes sur la région du port du Bhiiï. Quelques \itres ont éti brisées; il n'y a pas eu d'autres dégâts. ) «■ « * ' Londres, ^ mars : 1 M. Ward Priée mande de Satopûfljae au , Times" : — Mardi matin-, quinze avions allemands ont survolé et bombardé le cam^^ des AL- ' liés établi près de Salonique. Lès dégâts 1 sont peu importants. * * {Berlin, 5 mars : Plusieurs journaux néerlandais répandent 'e bruit que l'Allemagne aurait demandé à " la Hollande de lui céder une bande de ter-rioire tL la province de Lira bourg. L'Agence Wolff est ttTkiellament auto-li^ie à dcclarei' que cette information est inventée de toutes pièces. * * * Rotterdam, 5 mars : Un avion français a atterri Lundi à Ber-ger-ep-Zoom. L'aviateur a été interné. Cela porte à trois le nombre dos aéroplanes de l'Entente qui ont atterri en Hollande dans „ ces derniers jours. î • « * > Berlin, 6 mars : l^es journaux londoniens publient la dépêche suivante de New-York : — D'après un télégramme de Pékin, le cabinet s'est prononcé à 1 unanimité _ fn ia-veur de la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne. Le président n'a pas approuvé cette décision», déclarant que la Constitution conférait ce pouvoir à lui seul. Le premier ministre a donné «a d'mis- 1 sion et les autres ministres le suivront vraisemblablement dans sa retraite. Suivant une autre dépêche. Bouter de Pékin, le premier ministre a ck'wdé de so retirer après urne so.-'ne qui a eu lieu eiitre lui et le président de la République. Sa démission ne sera vraisemblablement pas acceptée."Jusqu'à présent, rien ne s'est modifié 3 daits l'attitude de la Chine vis-à-vis do * l'Allemagne. Nous ne publions donc cette dépéchc que sous toutes réserves^ dit 0 l'Agence Wolff, étant donné qu'aucune non- * velle officielle n'a été reyuo à ce sujet) # ni ' au ministère des affaires étrangères, nd à 1 la légation de Chine à Berlin. PETITES NOUVELLES 3 L*avtatew militaire finnois Troaddc. fWrt da député 00 nom, s'ost tué oq faiar.ot une ^ ehut« av«c ion appartcl. 3 Le < Nieuwe ltottcrdai^clio Courant > apprend ï «'e Ixindrcs qu'a/a coura <i« fwrier, premier moi? du rationnement volontaire», la consommation de la viande a diminué de 25.9 p. c. à Londres. I.« roi do 6uèd«i ayant refusé la <léi»ieeion of- j 3 to'to liior por le Cabinet Ilammorskjcld, 1»^» n>i- - s roet^ront pïwfecrjUemwt en fonctitïDS. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Comasuii^ués des Puis^nces Centrale». ^ ^ Beiloi', 6 mars. — Officiel do ce ^nidi : P 5 Théâtre de la guerre à 1 Ouest. f( t Sur la rive droite de la Somme, vers le! 3 soir, ie duel d artillerie est devenu très o • violent. Après un feu roulant, les Anglais d t ont de neuves»! passé à 1 attaqué à le?t de h Bouohaveuicfe. Leur assaut a été repoussé, S t et une nouvelle attaque a échoué sous no- d o tro feu destructeur. 0 'Dans les autres secteurs du front, par r suite des tempêtes de neige, il n'y a eu " que de faibles canonnades. s Des éolaireurs, qui sont allés reconnaître ~ la position française près du bois des Caur- 11 ri ères, en face des lignes que nous avons , conquises à cet endroit, ont encore ramené 1 15 prisonniers. Théâtre do la guerre à l'Esi. s Front du feidmaréchal prince Léopold de i' 5 Bavière : '» Une attaque prononcée au cours de la 11 J nuit par les liusses, contre nos positions 0 " établies au sud de Berze^any, a échoué. Front du général-colonel" ardhiduo Jo i fePh =, , d tSur les versants orientaux dt-s montagnes e 5. dvi Kelemen, dans la partie méridionale des 5. forêts des Carpathes, plusieurs compagnies 'j ^ russes ont attaqué nos positions après une fi 1^ violente canonnade; elles ont été rcipou-Hi.osu f< Arniées du fieldmaréchal voni Mackensen : :r La situation est inchangée. „ l|t . Front macédonien. 0 Entre les lacs d Ochrida et de Piespa, ^ ;t un poste de campagne français a été sur- s pris et fait prisonn'er. 1 1 * t L- ♦ * # ^ n -Berlin, 6 mars. — Officiel d'hier soir : i_ Pas d'événements particuliers, 1 ac.ivitS i Q ayant été entravée par les neiges dans )w 1 Ouest?, par le froid rigoureux dans l'Est. w e * * (Berlin, 5 mars. — Officiel : Dimanche, grâce au temps clair, ies 5_ opérations aériennes ont été très nombret- 0 .ses sur tout le iront à l'Ouest. Les avia-tours anglais oût été particulièi'ô-'nont actifs t_ en Flandre et. en A rois. Nos aviateurs ont opéré avec grand succès devant Ari-as et yi au-dessus de la Somme. Au cours do nom-breux et acharnés oombats aériois, ils n'ont j*as forcé moins de douzo appareils enaiemis à atterrir dans cette région. En outre, l'en-je uemi a ]>eTdu six antes appareils sur d'aM-très fronts; l'un d'entre eux a éîtjé descendu par le feu de nos canons de défense. Au nord de Verdun, le soiis cfii 'ier Man-schott a mis hors de combat son huitième adversaire, qui pilotait un biplan Coudronj le mémo jouir, dans 1 après-midi, i a descendu un ballon captif ennemi, qui est t >mbé eu flammes au sud de la crête de 'BeCville. Sur lo front de l'Est, 500 kilos de bombes re <>nt été lancés sur II gaie de Molodeczno. jà, H est incontestablement établi que les bom-bes ont bouché leur but. mu* le froao en Macéd'oine, une es ailr-lVî allemande a attaqué le 'dépôt de munitions ennemi établi au nord do Salonique. Plusieurs incendies et une explosion ont él'i v constatés. Un de nos champs d'aviation a été atl<v-, ' qué sans aucun succès à coup® de bombe», pair douze avions ennemis. » Berlin, 6 mars. — Officiel : ^ Le 3 mars, sur l'Ancre, les combats ont ^ continué sur le terrain qui s'éteiid devaa-.t «l- 1103 Positions. Quoique les Angilais aiicBit ^ mis d'importantes forces en ligne, ils n'ont ixis encore r'-:s?i v approcher des nouvelles positions allemandes. Au cours de cesojtu-bats, dos détachemen'ts de couvert ire alle-Ui manr^s ont encore enlevé a.uiv Anglais, dans la région de Gommecourt, doux mitraiiLu. ses. En se retirant vers l est, i's, ont es-^ quivé une attaque ennemie, dirigée, apa^ès , une violence préparation d'artillerie, par des ( troupes importantes contre le Liez, ^itJiié a ; l'est de Gommecourt?. Eu dehors du terrain j que nous avons volontairement évacué, k» Anglais n'ont r'us-i à se f.xer sur aucun , ^ point. L'attaque ennemie, pi*ononcé(3 le 4 mars ( p. près do Bouchavesues au moyen dPimportaii. tes forces, a écliou \ o-imme celles |/ironon- ; o». oées lo 28 f 'vrisr près de Sai'ifiy. Le© trou- ( ^ pes d'assaut anxieuses, qui s étaieat avan- , cees s»ir une* largeur de 2 kilomètres, oi t ét6 débordées 6ur leurs deux ailes par une j contre-attu^ùe iaimAtiar.ement protKwio'e et t ont été presque partout reîiwussées. Auioeu^-,r" t.re sei louent, eilets ont réussi à se main- , r1 tenir dans une petite partie des tranchées; , les tentatives faites au cours de la nuit par ( 18 l'ennemi pour élargir son gain de terrain ont échoué. Sur tout le reste du front, les Allemands , . ont développé une grande activité. Près dlo Chilly, au sud de la Somme, outre lewpri- , . ( sonniers signalas, nous nous sommes em- , ^ parés de 2 mitrailleuses. La position en- , nemie a éfS systématiquement détruite et il , a ôso établi que les Anglais ont subi d® fortes pertes. t • L'attaque prononcée sur la route d'E&ûn- j u Verdun nous a encore valu trois mitra.il- ( "t leuses; d'autres encore ont été capturées 1 dans la r 'nioil de N ideraspacn et ] r s j ^ d'Amertaiweitett-.. Notas avons fait, en outre, , e des îjrisonniers. , r La grande attaqué que nous avons [W- r a noncée sur la rive orientale de la Meuse , * nous a permis de progresser sur un front ( do 1,500 mèties; 600 prisonniers son* i\e t ie tés entre nos mains. Nos pertes onb ftô j particulièrement pou importantes. Api» s une t courta préparation d'artillerie, les troupes J françaises occupant les tranohèes étaient CW3Ù llr Unttues au point que nos colonnes d'ats*am , -• ont pu pénétrer, à trois endroits, dans les , ^ lignes françaises. Grâce à de rapides jets ( (îo grepiades à main, las abris ont éoô rendus intenables et les troupes françaises ont "* dû so r en die par groupes. . , Vienne, 6 mars. ~ Officiel do ce midli : ( ^ Théâtre de la guerio à l'Est. < De Dans La Bucovine, les at taques russe* on* ■ échoué. Au sud do Brzezany, um aittique prononcée pendant la nrait par les lfu^aae» ^ a ét^ repaussée. je Théâtre de la guerre italitu. Les fortes pluies ont généralement) em- • ' travé les opérations et ont aussi arrêté le 1 'f" j comUat qui so livrait au nord d$ la vall^i , >J | do &v?i Pelegrino. Pendant la nuit, l'ennemi a de nouveau dirigé le feu do ses iauce-mines contre notru IKJaition de Costacclla. Des tentati\es d'attaques itaLennes ont été enrayées par notre feu de Ijan-age. Une attaque ennemie, dirigée contre le col Brioon, a été repoussce par dés je|s de grenades à main. Le matin, l'ennemi a lait sauver une for e m.ne devant le Monte S ici, mais nos positions n'ont pas été endommagées.Théâtre de la guerre au Sud-Est Bien de nouveau à signaler. m e * Sotia, 5 mars. — Officiel du grand état-major : Front mao'-don en : Aux environs do Lilolia, et dans la Mo-glena, par endroits, ieu d artillerie «t de lanee-mijiCS. Dans la vaiLe du Vardar, oanonnade peu intense et grande uciitité des aviateurs. ■riur le coui-s inférieur de la S^roiima, canonnades in termine taa et petites escarmouches entre patroui'doa. Front roumaia î A l'est et à l ouest de Tulcea, échange de fusi.lades et de feux de mitrailleuses entre postes avancés. Près de Mahmudié, lin- détacbement1 d',ru-fanterie rus.-o a tout; de s'a/^rochei' de nos postes en marchant sur li gl-ice, mais notre l'eu l'a dispersé et chassé. * * Constantînoploj, 5 mars. — Officiel d!u grand quartier général : Sur lo front persaa, à l'est d ILamada^ deux r^iments de cavalerie enneui'e on successivement tei.tô d attaquer noire posi^ tion, mais ils ont étî dispersés par le tew do notre artillerie. Sur L>s autres fronts, ja situation e^t inchangée. Communiqués des armées alliées Paris, 5 mars. — Officiel do 3 heures î Au cours de la nuit, no» reconnaissances ont réussi plusieurs coups do main, notamment au norl-oue^t dv Truoy-lo-Val ei au bois d) Avocourt. Vers Troyon, dans la ré-- gion de Beims, et à la cô^e ^04, nous avons arrêté dos tuntatives de coup» do main ennemis. Nous avons fait une vingh tame de prisonniers au ©ours de ces actions.- Sur la rive droite do la Meuse, le bombardement dirigé hiar par l'ennemi sur la reg'ion du bois d:» Cauirrière» a redoublé d'intensité et a été suivi, vers 4 heuros de l'après-midi, d'une violente attaque sur uni front ce 3 kilomètres outre la FermodeS-Chambretites et F/eizon : aux. Entre le boisl des Caurrières et Bezoaraux, les efforts ré^ jiétt's do l'ennemi ont échoué sous nos tirS de buri-age et Ic^s feu<\ île nos mitradlieuses. L'ennemi a pu preuve j»icd dans nos éléw n>ents avancés au a<ord du lxiis des Cjaur-rières, mais toutes les tentatives faites pour pénéti-er clans ce bois oet été bris.'es par nos feux et ont valu ii l'ennemi des pertes élevées. * ' Paris, 5 mars. — ')?fioiel do 11 heures « Sur la rive droite do la Meuse, au cours • d'une vive contre-attaque, nous avons rejeté l'ennemi d une partie des éléments qu'il avait occupé hier au nonl du bois des Oaurrières. A 1 ouest do Pont-A-Mousson, une tenta-trvo ennemie sur une de nos tranchée» au nord de Flirey a complètement échoué souS nos feux. Nbs tirs db destruction ont bouleveisé les travaux de l'ennemi ctuns le secteur dlci la foi'ét dé Bezange. Joui-née calme sur lo reste du front. * * Londres, 4 mars. — Or'i iel du soir :> Ce matin, sur um freant de 1,10») mètres, nous avons at.aqué et ouaiquis lii position do l'ennemi et sjs tranokées d appui ét-al^ieB à i'e-6 de Boucba\ os-ues; 173 prisonniers et 5 mitrailleuses sont rost-'s entre nos main*, Poidant la jourine, pl. sieurs contre-attaques ont, été succc^si venieit res>outesies j (Ûles ont coûtj de fortes portes à l'ennemî. I^ets Alleman-ds ont ooi.t nué leur retraite à l'est de Gommecourt, où, sur un fronl de 3,200 mèt:e^, iw>i s avons progressé en moyenne de 1,100 mitres. La nuit déni' re, 11 rus avons exécuté un' fructueux coup de main au nord est! d'AblinL court; nous avons fait 6 prisonniers. Au cours des dernières vingt-quatre heure?, nous alvons fait 190 jrrisonnivrs et nous nous sommes emparés de 5 initra.il eusefel et de 2 moitiers de tranchée. • • * . Rome, 4 mars. — OEii iel du grand état major général : Le 3 mars, .jxjt.ilis on-'^agoments sur les versants orientaux du monte St> 1, près de Cancoeilli di Sotto et prî'S de Villa fBuffa, et, <lans le Maso supérieur, sur le^ versatitb occidentaux du ma te Maldatsplien. 1 Pr s de la source de l'Avisio, notre artillerie a continué eA-.icement à bombarder les positions ennemies établies dans le massif des Dolomites Sur iff fronit des Alpes Julienne®, nos licmes situees à l'esl de Vertoibsi ont été violemment bombar-l'éea par l'artillerie en^-nemie- Dans l'aprNs-midi, die forts détachements autrichiens ont attaqué ces positions, après lo feu intense de leurs eanans db tout calibre et de leurs mortiers; ils ont été nettement ropouss's et ont subi do fortes pertes. Des g'ix>upes du r^îîiroo t italien d'inlwnw terio n4 04 ont contre-attaqué et ont fait 32 prisonniers, parmi lesquels 1 officier. Da.iiS la zone de Boscomalo, une dlo nos patrouilles a pénétré dans les 1 icônes ennemies; c'io a incendié quelques lvar.wpiemsnts et fait des prisonniers. « Pétrograd, 4 mars. — Officie' du grand état-major général : Sur le front à l'ouest, &\m lo secteu» situé au sud de Krowo, nous avons projeté des nappes de ga^ sur les tranch<'es en» ï m;cs, ce qui y a jet* l'alarme. ï Sur le front en Roumanio, cawTiHMrifcs » réciproques. Sur* le front du Caucase, en Perse, no» troupes ont pris l'o'fe^sive et ont occupé . dans la direction de Bidiar, le village d'il», ^ nikaèi, situé à 35 vers'es au sud de 'Bid-5 jar, ef se sont empar es» 1° 2 mars, ville (Kllamadan. Mercredi 7 Mars 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎO Centimes —mmmmt» i ■ Il ——iMaa mu II imiririM,—» 4e Année. — N" 830 MBM—H—MKWMPBBBMM———M——————

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