La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 February 1918
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s.n. 1918, 10 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k93125rv35/
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Réunis pendant quatre jouis en conférence du (Joifieil supérieur de guerre à Versailles, les dirigeants politiques et militaires de l'Entêuie ont insiste à ne pas voir dans les récentes manifestations diplo: m a tiques de leurs adversaires la possibilité d'uiu rapprochement, Ils estiment) piuts que jamais, que seule la guerre à outrance leur offre Le moyen d'asieiudrc leurs buts, qui j sont entre autres d'arraclier l'AleacerLor-iuiue ii l'Allemagne et uo doni.er -» rente et i Truste aux Italiens. Cette nouvelle preuve d intransigeance na pas manqué de provoquer chez les Centraux, bien qu ils 1 eussent prévue, une vive irritation <jt lei.re journaux l'ont commentée sur un ton «plutôt menaçant . Loj neutres n approuvent guère davantage l'obstination de MM. Lloyd Gi-orge, Clemenceau et consorts j aussi bien dans les pays Scandinaves qu'en Hollande et en suisse, la plupart des journaux s'effra.yeut do voir la politique de ces hommes d'État, dominée par une irritable rage de destruction j iLs se demandent si les chefs militaires de 1 Entente se rendent bien compte do l'importance des avai.t iges résultés pour les Centraux de la mise hors de combat de leurs adversaires sur le front à l'Est. Tout cela donne assurément mat1 ère à do pénibles et inquiétantes réflexions. De quelque manière que 1 on envisage le développement fiutur des opérations miljitai^esi, il semble quo tout lo moud!» aurait dû «Hre unanime à tout le moius sur un pciut, à Bavoir pour regretter qu'il no soit play possible dv-sjonfiais de compter sur rida aiviue eue la force des armes pour mettre fin à la guerre et à ses horreurs. Hélas ! il n'en est rien. Bien mieux, l'officielle Agenea Havas n'hésite pas à se réjouie , de co que ,,les décisions d!n Conseil de Versailles mettent fin à la phase des déclarations diplomatiques et ouvrent l'action militaire, et qu'ainsi la situation est beaucoup plus net:e à présent". Elle a certainement raison si elle veut dire par là qu'à plus ou moins bref délai des centaines de milliers de vies humain;» vont être impitoyablement sacrifiées, et Dieu* sait pour quel résultat, parce que les dirigeiints do l'Entente so sont, avec une incompréhensible obstination, refusés ; envisager une solution pacifique dhi confiit l Il est d'il reste improbable qui3 la joie manifestée par l'Agence Havas à l'idée que Je massacre va recommencer soit généralement partagé©. Du moins en ce qui nous concerne, les décisions du Congrès d.3 Versailles nous font à ce point l'effet d'un crime de lèso-hnmanit j quo nous nous félicitons de constater qu'au bas de la déjpêche qui en a notifié, au momie les décisions, on ne trouve le nom d aucun BeIg>o... Ne nous y trompons pas d'ailleurs : les petites nations sont devenues quanti t *s négligeables pour le* grands chefs do l'Entente. Les dépêches Keuter qui rendent coanitcdci séancoi du Congrès signalent parmi ses m ombres MM. Clemenceau et Pichon, Lloyd George et Milner, Orlando et Sonnie.o, ainsi que les chefs militaires <*5 la Franco, de l'An Çletcrre, de l'Italie eiti des Ertats-Unis. Mais il ne s'y trouve pas trace 6e l'initerventîon d'un quelconque homme d'Etat représentant le Monténégro, la Serbe, la Roumanie ou la Belgique ! Sans doute on objectera qae les Aliiijjg n'ont plus rion à attendre ci»s Monténégrins, de^ Serbes ni des lîoumains, vaincus, démoralisés et sacrifiés. Mais s. c'est pour cette mauvaise raison que ces peuples se voient mis au rancart lorsqu'il s'agit de discuter des questions essentielles avec leurs grands alliés, il n'eu est pas de mémo des Be'g'CS, dont depuis trois ans et demi les soldais luttent et meurent chaque jour dans les tranchée?... ♦ * ♦ Donc, les diplomates rentrent dans la coulisse et c'est au canon cu'on va rendre la parole. Où va-t-il parler ? Où faut-il s attendre à des opérations importantes et qu'on de. vine décisives 1 L'initiative étant incontestablement laissée aux Centraux, de l'aveu mémo des Alliés, on peut dire que von Hindenburg et Ludendorff seuls le savent. Cola n'empêche pas les journaux de l'Entente de se livrer, tandis que ceux d outre-Rhin restent impénétrables, à de savantes dis=ertations sur l'oîfensive allemande de grande envergure qu'ils tiennent pour certaine sur le front à l'Ouest. Leus critiques militaires s'accorder à reconnaître que, durant les longs mois que se f?ra attendre 1 aide américaine, la situation des Alliés sera difficile et qu'il ne leur sera guère possible d'emp-'cher l'adversaire de s'assurer certains avantages. Tous, en revanche, sont aussi unanimes à prédire quo le grand assaut prévu ne saurait entraîner des conséquences décisives et forcer les Allié» à conclure la paix... Quelques-uns mém0 font des réserves, disant riue les Allemands ne procèdent à de grands préparatifs sur le front à l'Ouest que pour donner le change et cacher leur intention de porter un ooup mortel à l'Ita-n,t t mrm?' prétcndent d'autres, encore, lif ? no 66 proposent, en réa- rtlii c a^f 161118 flaques dans lcs Balkans, en Palestine^ en Mésopotamie... />• .T;" que le* événements se char geât do départager ces opinions, le couver- S L ,nmti, ot Cie/ocbCS: e.xpiOît. Il pille, bru le, assassine à Pétro-nfn' 1 Ta l" 6Ud d la Fia!an'I>. unf part e de lOukrame, ]., Moldavie et la lies- *abie à feu et à sang, et Dieu sp-îl s i: ce qu'il commet d'atrocités dans les Vat-es vJfleT ^ d0,lt °u '>- tr. 0:Jctaj„c toutetuii, it semlj6 , n>ax,maintes commencent \ troaver à qui parler. Des troiipo polonaise discipliné qui marchent d acoord avec i» Xiada oulaai-nie'n« purg<e de «a mombroa bolctievMr-se son-4 emparfe de Mohilaf, où eUofom 10 &n4rnl Krylenko e! smu ; - major. D autres combats encore ont tourné au désavantage des masimailistos, à la tyrannie desquels l'Oukraiine paraît avoir lie s«neuses chances d'échapper. D'autre part, à ml-»lletnin e ,tro P tro-rad ,es Polonais se sont emparés dn (1ef ^ Smolcnsk et leurs pro<çrés Gmal&B ■ ""S110 à sa,,cr m'mo dnns "jnwfciiii), de manière peut-être d,'ci. ru îM-fe p?1,T0,r «hanealant di>s ma«i- (inl v j mrPl«s, que e soient les •eni '<•"ou'ils"1.' ?0,ona,a nui son char- i 'l'o V-'' -S,! chnwt, comme certains i • cet dn p ' \ 60 011 Siîns Ie concours di- 1 „i S; îl,,lux' ri 1 ce qui f rî' oe8t.T'e 1® sort da 1,'hu-CZ,n. e'"";re e,t "".'rcasi à ce on t "l'-thodes gouvemementalo» anw «- et féroces iiiaugjurées p^r les Lénine et les Troteky soient impuissantes à se propager. Car, si après'avoir subi le malheur d'une guerre effroyable et dont on ne sait encore comment il sera possible do réparer les effrayants ravages, le^ nations de l'Enroje devaient être livrées à des gouvernements révolutionnaires dont les méthodes constituent un défi à la civilisation, il ne leur resterait bientôt plus que les yeux pour pleurer... . . Qu'on puisse en arriver la, que 1 odieux régime implanté en Rustîe se généralise, r*eai qu°y songer, donne le frisson. Lorsqu'on pressent à quelles catastrophes restent encore expos.'s les peuples épuisés par la guerr?, on ne peut retenir d'un sursaut de révolte à voir les „jusqu'au boufi"«tes', persister à poui-suivre leur criminelle et folio chimère.. Négociations de paix le premier pas Biesl-l.itovsli, 9 février : Ce matin 9 février, 2 heures, la paix a été sigm'e entre la Quadrunlice et la fiépubliqùs démocratique de l'Outrai ne. Un télégramme de Brest-LItovsU, dalé du 0 fé-vrier, annonce la conclusion de la pa.x entre les Puissances centales et le gouvernement de l'Ou-kraine.En présence de ia situation troublée de ce pays et de la compétition de pouvoirs en Ire la Rada et le parti ouvrier appuyé par les maximalisles, on se demande quelle est la portée de cet acte et quelle iniluence il ^urrait exercer sur la tournure générale des événements. Pour qui connaît la prudence et la décision des Puissances centrales, i! serait hasardeux de leur attribuer une démarche dépourvue de signilica-tion. Si les négociateurs centraux de Brest-Litovsk 1 ont signé si rapidement la paix avec l'Oukraine, ■ c'est qu'ils espèrent à bref délai en tirer avantage. Indépendamment _de l'apaisement donné à 1 leurs peuples et de la consolidation de leur situa-1 tion intérieure, les gouvernements centraux s'ef-i forceront d'exploiter au point de vue économique : les possibilités que leur offre la reprise des reia-J lions. Nul doute que des clauses spéciales du • traité de paix ne prévoient le rétablissement des ■ rapports commerciaux r le récent discours du v comte Czernin ne laisse aucun doute à ce sujet. i II est probable aussi que les Centraux incline-i ront à appuyer un gouvernement avec lequel ils j sont tombés d'accord et que ia Hada de I'Ou-i Uraine, dont le prestige aura été renforcé du fait . de cette signature, opposera au parti maxima-Q liste une résistance plus efficace. c Les négociations ultérieures de Brest-l.itovsk à avec les représentants du Soviet n'en seront peut-I être pas facilitées ; il est possible même qu'à bref Q délai elles subissent une crise et que les négocia-c leurs russes se voient dans la nécessité de pren-)m dre une décision. s l.a rupture brusque des pourparlers rendrait à _ l'intérieur leur situation difiieile ; mais, etîjnt "j donné leur état d'esprit, il est peu vraisemblable nue cette perspective soit de nature à les faire re-" culer. C'est en tout cas vers Brest-Litovsk que vont J se tourner les regards avec plus de curiosité que jamais et qu'on cherchera la répercussion immédiate de ! açle du y février. Pour ce qui est de la situation dans l'Ouest, après les déclarations faites à la suite de la Con- ■ férence des Alliés, il n'y a pas, semble t-il, la moindre chance que la solution provisoire inler- ! venue avec l'Oukraine inllue en quelque façon [ que ce soit sur la décision de l'Entente de pour-i suivre les hostilités. Le traité de Brest du 9 février 1918 n'en consti-; tue pas moins le premier essai du règlement pa-i citlque échangé entre deux belligérants et le point t de départ de la l quidation générale qui suivra !a i guerro mondiale. ' Brest-Litovsk, S février : ^ Le secrétaire d'Etat von KûhlmaDD et le comte Czernin sont rentrés hier soir à Brest-Litovsk. La Commission des questions politiques et territoriales a tenu hier matin uDe nouvelle eéance. Z,a guerre navale La Haye, 8 février : Parlant du torpillage du vapeur dfô trans-port de troupes américain ,,Tosoania", u>a otiidor américain qui était à bord fait le récit suivant; ; Nousi faisions pa-rfio d'un très puissant convoi. Je ne saurais dire comment les places nous avaient t te répaities! dans le convoi, m lis co que to sa^, c'est que tous le'* autres navires sont ary.ivés sain et sauf. Il n'y a pas eu l'ombre de panique à bord, le commandant ayant pris soin de nous dire qu'il n'y avait pas do danger que lia vapeur coulât avant que tout le monde l'eût quitté. T°ut de suite on a fait des signaux de détresse aux contr^torpi'lleurs anglais qui sq^ trouvaient à proximité. Je crois bien CjU'un ou deux canots de sauvetage ao sont brilsés tandis que les hommes embarquaient, mais les contre-tiorpiileurs ont répudié tout le monde et le sauvetage s'est onc-ctuô dajis un ordre parfait. Au moment où le grouie tle 500 hommes dont je faisais partio quittait 1e j/rogcianaa^', une torpille a été ïlnoée contre le navire», mais a manqué 6on but j par contre, un torpilleur a été touché en plein par une gTenade. La Haye, 8 février :* D'après 10 Bureau de» eon-eislpondliinces, l'information de l'Ageuee Eeuter disant que, par la mainmise des EDats-Utais w.it les vapc«rs néerlandais et les voillier^ français, un jaugeage d'uni^ million de tonnes d^ien-drait disponible rien que sur les ligne»? de navigation diu Pacifique et de l'Amérique du Sudi, a provoqué de l'étonnememt dans les milieux maritimes hollan«lais. D'après le B'ureau de» correspondances, le tonnage sur cea voies die navigation avait été rétjuit dans de telles proportions qu'il n'était plus possible de leur en enlever davantage.D'aa-tre part, les IDteits-Unig ne disposeront pas fie navires pour assurer les transports en*re l'Amérique et l'Europe. Tout ce qui aura pu ôtre obtenu sera de mettre un tonnage restreint à la disposition des lignes de navigation pour lesquelles il ne fut pas ppur ainsi dire possible d'obtenir jusqu'à jvréseot (les moyens de transport. Amsthrdlam, 6 février : De r„Algle£meen IIan<îel^blad;' : — Le vapeur suédois ,,Frenlo", qui transportait des céréales de Baltimore à Rotter-fW. a étié torpillé hier. Six hommes de l équipage ont péri; les autres matelots oint èt' débarqué à Terschelling. EN AMÉRIQUE Paris, 8 février : On mande de New-York : Quels que soient les désirs cln gouvernement français, M. Wilson n'abandonne pas sa politique de pleàn jour. On ne serait nullement surpris à Washington si le Président répondait en »on nom personnel aux discours du chancelier de l'Empire et du comte Czernin. « Berlin, 8 février : Le journal „ Chicago ^Tribune'' publie e une partie de la communication du dé^ine-e meut des munitions au Sénat américain. Il s appert do cetle publication que le departe-e ment des munitions n'a pu encoro livrer un s ssui canon à l'armée américaine. Par suite t- do cetfe circonstance, les troupes dans les r camps de formation ne disposent en ce r moment d'aucune pièce d'artillerie. D'après les prévisions les canons ne pourront être x livr's avant l'été. Les troupes américaines a se verront donc obligées de s'embarquer a pour l'Europe sans fusils et sans canons. Le3 conséquences en seront, comme 'e dit a fort bien la publicartàoni semit-officieuse t ,,Army and ^Jovy^, que les fabriquesi d'ar-' mes et de munitions de France et d'Angle-;t terre se verront contraintes do fournir des armes aux Américains, alors que les fabriques américaines ont équipé si largement les années d3 l'En ton te. Un mécompte C analogue s'est produit en ce oui concerne la construction des navires, qui ne sont pas plus avances que la fabrication ces fusils et des canons. s s *~ïr—;— a Les événements de Russie Sofia, 8 février : i. L' u Ivestija „ annonce ^ue les troupes s roumaines se sont emparees de la ville d'Ismaïl, après y avoir lancé 47 grenades. A Kief, les troupes maximalistes ont été expulsées du centre de la ville ; on se bat 5 encore dans les quartiers excentriques, ît D'autçe part, on mande de Babada»' que n la Hotte roumaine a reçu l'ordre de libérer ït les navires roumains saisis par 1e gouver-r- uement russes Le 1er février, le commandant et 10 ma-,s tclots du croiseur roumain tt Elisabeth n ont r été arrêtés et condamnés à mort ; ils étaient x accusés de propagande révolutionnaire. k * * a Amsterdam, 8 février : D'après une information de Pétrograd au 1_ " Times reçue ici, les trains ne rouleraient à plus qu'entre Moscou et Wofonesck, à la i- suite de la poussée en avant du général f- Alexéief le long de la voie ferrée. On mande le de Mohileff quo le grand quartier bolchc- i- visto ainsi quo i'état-major seront transférés n à Pétrograd, vu- que les soldats do la légion ,s polonaise menacent une partie du front russe. u * * * Pans, S février : e_ Lo ..Petit Parisien" apprend dû Londres 1s que !o général Tchei'batchetf, ancion comman-u. dont en. èï'.cf du front ruSso-roimiain, aurait il été arr'Hé à son arrivée à Kief. a- * * ♦ Stockholm, 8 février : 5{t On mande de Pétrograd : — Depuis quarante-huit heures, la popu-,e» lace pille les magasins dans divers quartiers L de la ville. Il y a des morts et des blessés. ' " Une bande armée a exigé une sommo d'ar-n" gent du Club musulman, dont le président, prince Engalytschew, et un autre membre, à ont été tués. - M * * ♦ Stockholm, S février » e- Depuis la découverte de la conjuration ni monée par la rédaction du '4 Djelo Naroda J0 organe des socialistes révolutionnaires, M. Lccine vit dans une anxiété continuelle ; il craint pour sa vie, au point quo souffrant , de la gorge, il no se fait pas traiter par un ' médecin russe, mais bien par un médecin , autrichien, prisonnier de guerre. ia Un grand nombre de commissaires maxi-r- nalistes sont soignés dans l'hôpital où ont >n été assassinés MM. Kolcoschin et Schingarof; r- tous les médecins traitants de cet hôpital sont autrichiens, les maximalistes craignant ,i- de se livrer aux mains de médecins russes, a. soupçonnés d'être au nombre des conjurés. nt or*** ia Londres, 8 f jvner : D'apn>\s uaijO in£oqimadon de Pétnogi/idi, lo Conjsert des commissaires du peuple aurait mis le gouvernement britannique en deme ire ^ de reconnaître M. LHvinof comme rCpré.<en-tant du gouvernement ruf^e à Londres. Si j. .13 gouvernement anglais refusait, des mesures sévèrert seraient prises contre les sujets britanniques résidant en Buss-ie-»* + Paris, 9 février : On mande de Pétrograd au M Matin „ : — M. Lenine a déclaré que les recettes de l'Etat se montent à 5 milliards et les s- dépenses à 25 milliards de .roubles par an.„ u * * « le Pétrograd, 8 février : Lo Conseil do? commissaires du peuple n négocie ayee l'ambassade chinoise la ques->s tion de l'administration, du chemin da fer l- chinois d>o l'Est, ainsi que l'exportation en yi Russie de vivres provenant de là Mand-[1 ehourie. Il s'agit notamment de blé mand-1, chourien et de bétail de Mongolie, c * r Stockholm, 8 février : Du correspondant à Pétrograd de * Poli ' tiken „ « -- M. Kamenef. homme de confiance de J M. Lenine, est parti vendredi de Pétrograd n pour l'Angleterre, accompagné de M. Sal-'t fcind. Le bruit court que les deux délégués t, maximalistes se trouvaient dans le train it arrêté Taminersfors ; ils ont passé à bord 8 du navire qui a rapatrié dés sujets suédois e t feront un court séjour à Stockholm. Les maximalistes résidant à Stockholm ^ attendent l'arrivée de plusieurs délégués des e bolchevisjes et des socialistes révolutiou-> naires de gauche chargés de faire do la a propagande à l'étranger par le Conseil des commissaires du peuple. „ » * » Pétrograd, 8 février : De l'Agence Télégraphique : , — La ville do Tammersfors ayant ?été £ cernée.lo i février, un combat acharné s'est engage le 5 février ; il s'est terminé par ' une victoire complète de la Garde Rouge. " La Garde Blanche, commandée par le géné-e ral Manuerheim, a été rejetée vers le nord; e elle se retire vers la côte occidentale du s golfe de Bothnie, poursuivie par la Gardo s Rouge. Tammersfors a été défendu par B îï),0(X) hommes de la Garde Blanche. Les j pertes sont considérables, âfe part et d'autre. „ 1 Stockholm, 8 février : On mande d'Helslngfors k 1' aAftonbladetw : â — Le Comité central des matelots a dé B cidé d'expédier quelques torpilleurs et un \ vaisseau de ligne moderne dans le golfe de 3 Bothnie. Il veut ainsi empêcher la Garde . Blanche do recevoir des armes par lo nord- L, ouest de la Finlande et défendre le3 villes ^ de la côte qu'elle menace. „ * * • Stockholm. 8 février : La légation de Finlande a reçu ce matin le télégramme suivant de Tornea : — Morcrodi soir, les soldats russes ont - capitulé à Tornea. La Garde Blanche a eu - B morts et 7 blessés. Do violents combats j continuent à Uleaborg. L'ennemi a perdu t plusieurs centaines d'hommes. Tout un quartier de la ville a été incendié. Les révolutionnaires ont tiré sur les habitants qui s'enfuyaient et ont commis une série de cruautés. En ce moment, le calme règne h Tornea. „ » ♦ + Stockholm, 8 février : La ville de Tornea est définitivement au pouvoir de la Garde Blanche finlandaise. Les soldats russes qui n'ont pas été faits prisonniers se sont enfuis, Lo commissaire russe, qui cherchait à gagner Hanaranda avec le personnel de la légation àe Roumanie, a été arrêté et fusillé, conformément au droit martial. On annonce, d'aûtre part, que Kemi aurait été*évacuée par la Garde Jtouge. Les Finlandais sont de nouveau, maîtres de la Finlande septentrionale. Le trafic a ét£ repris sur le chemin de fer Tornea-Haapamaeki. * * * Waza, 8 février : De I'état-major de la Garde Blanche de Waza : — Nous avons Tait sauter un train com-oosé de 38 wagons remplis d'hommes de la Garde Rouge et de matelots venant de Tammersfors. Dans les environs de BJoerneborg, la Garde Ilougo et les matelots se sont livrés au pillage. On no signale pas de changement sur le front méridional. Tous les nommes à^és de 18 h 50 ans ont étô appelés sous les drapeaux. Des sexagénaires se sont faits inscrire comme volontaires. » • ♦ • Stockholm, 8 février : On mande de Pétrograd : — Après deux jours de bataille, à laquelle l'artillorie polonaise, sous les ordres du général Losiniewski, a participé, la vijlo de Smolensk a été prise d assaut par les troupes polonaises. Le général polonaîs4 Dow-bor-Musnicki s'est rendu maître do Vîtebsk. Les chevaux nécessaires à l'artillerie polonaise lui ont été fournis par los Oukrai-niens. w * * •Stockholm, 8 février : La Garde Rouge a subi un échec sanglant maroî, près de Tammersfors. On dit que les Russes ont perdu 3,000 hommes. Le vénérai Mannerheim a interdit la publication des journaux socialistes dans les régions qu'occupent ses troupes dans la Finlande centrale et septentrionale. btoekîiolm, 8 février : Quelques navires envoyés en Finlande sont entrés à Stockholm la nuit ; les autres sont attendus aujourd'hui. Le nombre total des Suédois rapatriés s\élève à 427 ; il y avait trois maximalistes russes à bord. Les correspondants do journaux décrivent les horreurs dont ils ont été témoins. Entro autres, un douanier a été fusillé par la Garde Rouge sans motif aucun, presquc'sous les yeux des passagers. * * • Stockholm, 8 février : L' "Aftontidningen,, annonce qu'un comité s'est formé à Stockholm pour ^fccruter des volontaires pour la Finlande. Un grand nombre d'hommes, parmi lesquels des officiers, se seraient déjà fait inscrire. En outre, des Finlandais habitant Stockholm se sont aussi enrôlés avec l'assentiment de la légation de Finlande. Parmi les volontaires qui veulent combattre la Gardo Rouge, il y a dos ouvriers socialistes. EN ITALIE Rome, 9 février : Lo ConSi.ii des ministres a décidé que les généraux Cadorna, Porro cl C'apello resteront à la disposition du ministre de la guerre pendant le cours de rinstruct:on ouverte au sujet das événements militaires de fin octobre dernier; cette mesure a uniquement pour but de permettre à ces généraux de donner à la Commission tous les renseignements utiles. D'autre part, lo gouvernement a décide que le général Gaetano Giardina, ancien ministre de la guerre et en ce moment; sous-chef d'étcu-major du gén/ral Diaz, représenterait l'Italie au Conseil de guc-iT.e supérieur de 1 Entente. ♦ * * Beilin, 9 février : On mande de Lugauo au " Berllner Ta-geblatt * i La J Tribuna n publie, d'après des informations qu'elle dit de source sérieuse, la partie du programme de i'Enîonte arrêté à Paras, qui concerno les exigences territoriales de ) tram;. Il y est dit que Mta>io peut compter sur l'appui uiilitairo et dipio-' mutiquo des Alliés pour o'étendre jusqu'à - ses frontières naturelles dans les Atphes Rhé-tiques et Juliennes, en englobant la paitie . septentrionale de l'Adriatique. „ DÉPÊCHESJHVERSES Le Havre, 9 féyrier : Le roi des Belges s'est rendu pour quelques jours dans le Midi d>3 ia France, où se trouve également la reine Elisabeth. ♦ * Paris, 9 février : De l'Agence Havas : Les préparatifs pour les futures opérations se poursuivent dans lo pdus ^rand secret tout le long du front occidental. I7ar-tiilerje, qui a pour mission do frayer lj3 chemin à l'infanterie, est très active. ÏJartillerie allemande développe une activité particulière sur la partie front occupée par lgs Français et les Anglais. * * ♦ Milan, 9 février : On mande de Paris au ^Se^olo". : — Les préparatifs des batailles qui se livreront au printemps se font déjà. D'autie part, M. Clemenceau a déclaré à des membres du Parlement que la France est déoi-d£e à terminer la guerre à tout prix avant la fin de l'année. * * * Rotterdam, 8 février : On mande de source cligne de foi que 1© Cohseil de guerre supérieur de l'Entente a décide de ne pas empêcher la Roumanie de conclure une paix sépaivo avec les Pitis-saneçç centrales. Les Alliés sont d'avis que la solution définitive de la question des Balkans no sera pas mise en cause par des négociations unilatérales entre Roumains et Centraux, étant donné qu'elle doit être rC-soluo par la Conférence internationale à laquelle participeront totis les belligérants. 1 Si l'Entente permet à la Roumanie de négocier la paix, c'est uniquement, parce qu'elle veut la sauver d'un anénntdss^ment complot. Toutefois, avant de conclure la paix aveo les Puissances centrales, la Roumanie devra en faire approuver 1(33 conditions par les Alliés, qui ont décidé, d'autre part, de ne plus aider désormais la Roumanie.Berlin, 9 février i On transmet de La Haye au * Peillner Lokal Anzeîger „ un exposé publié par le Times „ des mesures prises pour Te ravitaillement do l'année américaine eu France, tl en résulte la nécessité do mettre à la complète disposition des Etats-Unis plusieurs ports français, où seront débarquées toutes les marchandises nécessaires à i'arm^e, rien ne pouvant être ni réquisitionné ci vend a en France pour l'armée américaine. * * * Paris, 9 février : Dans le but de soustraire les trésors d'art français à un raid possible gpavions ennemis, les toile», tapisseries des Gobe-lins et tous autres objets de grande va-leur qui avaient été réinstallés au ohâtieau de Versailles, vont Ôtre mis en lieu sûr. , Berlin, 8 février : On mande de Genève au ,,'Berliner Ta#e-blatt^ : — Hier, le Comité de la Croix Rouge de Genève a décidé d'insister énergiquemeut auprès de tous les belligérants pour qu tîjs renoncent à l'emploi de gaz toxiques. • * * COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués de» Puissances Centrales Berlin, 8 février. — Officiel : L'Empereur a adressé le rescrit suivant au Chancelier de l'Empire : — A l'occasion de mon anniversaire, d'innombrables téloignages de fidélité et des vœux do bonheur m'ont été adressés de tous les pavs allemands et d'ailleurs. La responsabilité qui, par la volonté de Dieu, pèse sur Moi devenant de plus en plus lourde, à mesure que le temps s'avance, ces témoignages de fidélité loyale à Moi-même et à ma Maison Me touchent davantage et me sont plus précieux. La confiance réciproque qui règne entre le peuple et la Couronne et que Mes ancêtres ont scellée depuis si longtemps, s'est affirmée encore au cours de cette rude épreuve. Il Me platt d'exprimer à ce sujet la reconnaissance de la Patrie à •îos défenseurs héroïques sur tous les fronts. Une profonde émotion s'empàre de Moi quand je me trouve au chevet de nos blessés et de nos mourants. Cette émotion est partagée par tous, dans toutes les parties du pays, et me touche profondément, là surtout où s'affirment les préoccupations au sujet de l'avenir de la Patrie. Durant vingt-six ans, ie m'étais attaché à consolider l'Empire unifié, créé par le grand Empereur et son Chancelier de fer, à élargir la vie économique de la nation, à protéger les sciences ot l'industrie et à assurer de cette manière la participation grandissante du peuple allemand tout entier aux bienfaits intellectuels et économiques de la Patrie, quand la haine de nos ennemis m'a contraint d'en appeler à toutes les forces vives de notre peuplé pour la défense de notre sol et de nos foyers. C'est avec une profonde gratitude que je remémore ces journées glorieuses dans l'histoire de l'Allemagne, où toutes les classes, tous les partis politiques se sont déclarés prêts aux ultimes sacrifices pour la sauvegarde do la Patrie bien-aimée. Depuis lors, des succès qui eurent un retentissement mondial ont été notre partage, grâce aux qualités maîtresses des grands chefs de uos armées dans la conduite de la guerre, aux exploits de nos vaillantes troupes et à l'appui que nous apportèrent nos fidèles Alliés. Les sacrifices volontaires et les prestations colossales de tous ceux restés au pays nous ont permis de surmonter vaillamment les dangers de disette et de privations, do telle manière aue le peuple en armes aussi bien que celui resté au foyer peut, avec l'aide de Dieu, s'attendre à la conclusion d'une paix favorable. Cependant, il faudra toute la confiance en nous-mêmes, l'union intérieure, la subordination de toutes nos actions au but visé, la ferme volonté de supporter les plus dures épreuves, la conviction inébranlable en notre victoire finale, et la mise en œuvre de toutes les forces àont nous disposons, pour atteindre le but grandiose d'assurer la grandeur et f avenir de la Patrie. Pour y parvenir. Je compte sur la collaboration fidèle de tous ceux qui aiment notre peuple et veulent assurer son avenir. Alors un Empire puissant et un peuple heureux, comble do biens spirituels et temporels, seront les fruits dos semences jetées dans ccs années d'épreuves, arrosées par le sang de nos fils tombés oour la Patrie. Ainsi nous aide Dieu. Je vous prie de porter lo contenu de cette dépêche à la connaissance do la nation. Grand quartier général, 7 février 1918. GUILLAUME I. R. n ♦ ♦ * Berlin, 9 février. — Officiel de ce midi : Théâtre do la guerro à l'Ouest. Aimées du feld-maréchal prince héritier Ruppreeht de Bavière : i Au nord de Passchendaele et à l'ouest d'Opny, nous avons fait des prisonniers au cours do petits combats d'infanterie. Les opérations d un faible détachement do couverture, qui tàtait les lignes ennemies près de Fontaincs-lcs-Croisilles, ont fait déclanchcr à nos adversaires uno violente canonnade sur un iarço front. Armées du feld-maréchal duc Albrecht de Wurtemberg : Sur ie versant oriental des côtes de Lorraine, nous avons exécuté un fructueux coup de main contre les nositions ennemies établies au nord de Ronvaux. Dans certains secteurs situés eutro la Meuse et la Moselle, I artillerie française a été active. Au nord de Xivray, nous avons fait prisonniers des Américains. Théâtre de la guerre à l'Est. La paix avec l'Oukraine a été signée ce matin, à 2 heures. Sur les autres théâtres de guerre, rien de nouveau à signaler. ♦ * * Berlin, 8 février. — Officiel du soir : Rion de nouveau à signaler des théâtres de guerre. « * Berlin, 7 février. — Officiel : Un do nos sous-marins, commandé par lo lieutenant Remy, a récemment coulé, dans la partio occidentale do la Manche et au largo de la côte occidentale française, 8 va^ peurs et 2 voiliers jaugeant au total 28 C00 tonnés brut ; 4 do ces vapeurs, parmi lesquels le vapeur anglais u Arrino „ (1,481 tonnes brut), et un grand vapeur de 6,('-00 tonnes environ du type de la City Line, rnt été torpillés dans des convois puissamment protégés.; 2 autres, chargés très probablement de matériel de guerré à destination de Cherbourg, ont été coulés au large de cette Yille ; 2 autres enfin, parmi lesquels lo va peur français " Union „, transportait du charbon < â destination de la France. Des deux voiliors coulés, l'un transportait à Bordeaux 315,000 litres de rhum do la Martinique. Le schooner anglais " Charles „ transportait du minerai de fer à Swansoa. '♦ * * Vienne, 8 février. — Officiel de ce midi : Pas d'événement particulier à signaler. • • • Vienne, 9 février. — Officiel de co midi : Aucune opération importante à signaler. Ce matin, à 2 heures, la paix a été signée à Brest-Litovsk avec la République de 1 Oukraine. » ♦ » Sofia, 6 février. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'ouest de Bitolia, sur le Dobropolje, et à l'ouest du lac do Doiran, la canonnade a été plus violente par intermittence. Sur le reste du front, opérations peu importantes. Sur le front de la Dobrondscha, armistice. * • * Sofia, 7 février. — Officiel : Sur le front en Macédoine, sur plusieurs points, notamment sur la Cervena Stena. à l'est du Dobropolie et au sud-ouest do Doiran, la canonnade est devenue plus violente par intermittence. Dans le terrain qui s'étend devant nos positions établies à l'est duVardar et dans la plaine de la Strouina, nos détachements d'infanterie, appuyés par l'artillerie, ont mis en fuite plusieurs lm-nortants détachements de reconnaissance anglais.Sur le front de la Dobroudscha, armistice. Communiqués des armées alliées Paris, 8 février. — Officiel de 8 heures : Rien à signaler en dehors d'un ooup de main exécuté par nous avec succès sur un petit poste ennemi, à l'ouest de Forges (rive çauche de la Meuse). ^ Paris, 8 février. ~ officiel Ae 11 heures i Au nord du Chemin des t>ames et en Wœvre, dans la région de Flirey, nous avons aisément repoussé des tentatives enn«&nie« sur nos petits postes et infligé dos pertes aux assaillants. Le bombardement a 4té vif de part et d'autre, au cours de la journée, sur la rive droite de la Jvieuso et en quel« ques points des Vosgès. Rien à signaler su* le reste du front. • * * Londres, 8 février. — Officiel : L'artillerie allemande a été active ottt% nuit près de Fiesquières. Sur le reste du front, rien de epéolal 4 signaler. * * * Rome, 8 février. — Officiel : Le temps couvert a fortement entravé les opérations de l'artillerie et de l'infamerls, Linire la Brenta et lo Piave, nos batteries de petit calibre ont néanmoins concentré leur action et, dans le secteur situé au nord du monte Grappa, nos avant-postes ont déployé une certaine activité. La nuit du 6 au 7, un de nos dirigeables a survolé le champ d'aviation do Motta di Livenza et a etfieacement lanoé un millier de kilogrammes d'explosifs et a réintégré son hangar sans accident. Dépêches Diverses Berne, 9 février : La sous-corn m i ss ion nommée par le d5U partement militaire a étô convoquée poug s occuper du projet de mobilisation civile, mais, au dernier moment, il a fté téitagra* phi^ aux membres que la séanoe était ajournes. D'après des renseignements qui paraissent certain, lo Conseil fédéral aurait abe<fe donne complètement son projet de mobilisation civile. * * • Lausanne, 8 février : La ,, Gazette de Lausanne" annonce que M. Justa, ancien chef de oabinet au minna-£ère de* affaires étrangères, a été nommé ulinjistro de France à Berne. • * * Paria, 8 février : 1 On vient d arrêter l'assassin du s^tiliaitar de Lausanne; c'est un nommé Lux, Koré^ taire de la victime. L'assassin a voulu luire disparaître son chef parce que celui-ci Auvit seul au courant d'un détournement commis par Lux. • •• Berlin, 8 février : A la Commission du budget de la Chambre des représentants, le ministre de l'inférieur» a parlé do la récente grève : — Il est clair, dit-il, quelle a eu pour o^fet de renforcer en Angleterre et en France la volonté de continuer la guerre et pas conséquent de prolonger la guerre. Même si ;eux qui l'ont fomentée ne l'ont pas fait expressément dans ce but, ils ne pouvaient du moins ignorer qu'elle aurait cette oon®éh quence et se sont donc rendus coupables d'une trahison envers la patrie. Quoi qu'il en soit, il y a lieu de tenir compte du fait quo sur les l,3u0,000 ouvriers de Berlin, 180,000 seulement, soit 12 % environ »e son4 mis on grève et que le nombre des gréviste* a été encore beaucoup plus restreint cp province. * * * Berlin, 9 février : Les journaux disent qui'il est po83tbls qu# les tribunaux de guerro extraordinair*» soient suspendus d'ici peu et que toutes les affaires non encore jugées par eux soient portées devant les tribunaux ordinaires. * * * Vienne, 8 février : L'empereur Charles a assuré M. voc froidler do toute sa confiance et a Etfosé d'accepter la démission du Cabinet. ^ » Bâle, 7 février : De l'Agence Hellénique : Le cadre ces officiers de l'arméo greequs vient de subir de nouvelle modifications^ 2 colonels, G lieutenants-colonels, 6 majors et 2 lieutenants ont été destitués sous prétexte qu'ils restaient fidèles au roi Con--t intin. La désorganisation du corps d offi* cier3 est telle qu'il est indispensable d'avoir recours à des promotions en masse ; déjà maintenant le gouvernement a dû faire appel aux officiers français. Il est question de maintenir en service actif des offioiers supérieurs et des généraux qui ont atteint la limite d'âge, ce qui provoque les protestations des journaux vénizAlistes. Lo oo-lonel du génio Leonardopulos a été nom* ;né sous-chef de I'état-major. * * * Milaia, 8 février : Le „Secolo'> aptpremcD d'Athènes que dbs officiers royalistes se sont révoltés à Larissa et à Corinthe. L'état de siège a été pro» clamé au Pirée. Les ambassades étrangère* ont fait débarquer des troupes. L ♦ * • Athènes, S février : De l'Agence Hellénique : — I/a décision prise par lesi autorités militaires grecques d'arrêter en masse les anciens présidents du Conseil des ministres ot divers personnages politiques et antres haut places est justifiée par la rébellion d'un régiment d'infanterie et d'un régiment d'artillerie en garnison à Lamia qui se sont mutinés pour protester contre Le décret ordonnant la mobilisation partielle. Lcfl autorités voulaient mettre fin aussi à la reprise de la propagande que les grévistes mènent contre la guerre et en faveur Au rétablissement de l'ancien régime. • • • Amsterdam, 8 février : On mande de Londres : — Le manque de vivres a provoqué des troubles graves à Londres parmi la population ouvrière. La censure interdit eux journaux de parler de ces incidents. Londres, 7 février : A partir de lundi, los restaurants ne ponj> ront plus débiter de la viande, du jambon et du gibier qu'aux repas principaux ; il sera interdit d'y servir du sucre h ajouter aux boissons, et du lait, sauf pour les enfants de moms de 10 ans prenant du oufé tf ou du thé. Au thé de l'après-midd, on ne pourra servir plus de 42 grammes de pain par personne. Des restrictions sont ordonnées quant à l'emplod de 1a graisse et du pain aux principaux repas. * * ♦ Paris, 8 février : Les journaux annoncent qu'un aaoop-5 économique a été oonclu entro l'Espagne d> les Etats-Unis. * * * Londres, 8 février : Le „Daily Mail'5 publie uno diépéolie de Bombay, datée du 2, annonçant que la foule, exasipérée par la cherté «les vivre»} a pille plusieurs magasins de blé. La troupe est intervenue et a arrêté environ tçr>» cents piUa*<&. L/ordte est rétabli. Chô 10 Février 1918 JOURNAL QUOTIDIEN -r Numéro : 16 centimes S' Année. — É* 1 ï 68

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