La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 15 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bg2h709d2w/
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Lundi 15 Mars 1915 * * * * N° 129 Lu, 15 Mars 191 F> LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION tty Rue Montagne-de-Sion, £5, BHUXJELLE0 Bureaux : de 10 à il heures JOS. MORESSÉE, Directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s lO CENTIMES ! La pefite ligne . . .{r. 0.4-Û Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal 400 Faits divers 3.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 224"" Jour de guerro Le dernier rapport bi-hebdomadaire du maréchal Fïcneh expose Ha-n«i quelles conditions les Anglais ODt progressé dans la région de Neuve-Chagelle, fillage que, suivant leur coiiununiqùé"iHiïêï,,~îes Allemands ont vainement essayé de reprendre vendredi. A en juger par la violence des oombaits, il Semble que l'action ainsi engagée à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Lille est destinée à prendre tme certaine extension. Plus au nord, à 3 kilo-piètres à l'est d'Armentières, le hameau d'Epinette, Don renseigné sur notre carte, vient aussi de tomber entre les mains des Anglais : on est donc en droit de dire qu'ils ont fait preuve cette semaine d'une fruc-Éneuse activité. Ils n'ont du reste pas été seuls à agir énergique-Btent, caT un communiqué spécial de Paris annonce gue nos soldats belges ont progressé à leur tour en I - x\ y, <•> j différents points, notamment vers Schoorbakke, localité que nos lecteurs trouveront inscrite tout contre la bordure inférieure de notre croquis. Outre quelques autres engagements sans grande Importance, les dépêches officielles relatent encore en Champagne de nouveaux combats, en continuant — on ne s'en étonne plus guère — à en interpréter contradictoirement les résultats. * * La situation militaire dans l'Est de l'Europe est sensiblement identique à celle que nous avons exposée hier. Spécialement en ce qui concerne la version donnée par Berlin des événements qui se sont déroulés au sud du secteur de Suwalki, la dépêche du 13 de Pétrograd est peu explicite. Elle se borne à annoncer un combat qu'elle situe près de Sejny, à l'est de Suwalki, mais dont elle ne dit pas l'issue. Déjà le communiqué allemand du 12 plaçait le théâtre des hostilités plus au sud, aux environs d'Augustowo, en affirmant qu'elles avaient entraîné Ja retraite des Russes. Celui du 13 a insisté sur ces indications en disant que les Russes reculaient jusqu'au delà du Bobr et sous les canons de Grodno. Âu bout du compte il serait logique d'admettre que l'état-major russe a jugé nécessaire une nouvelle rc-concentration des forces opérant à l'ouest du Nié-ment, entre Suwalki et Grodno. Du bombardement d'Ossowiecz Pétrograd dit «jo'il est devenu moins actif, tandis qu'entre les rivières Omulew et Orzyc, qui coulent respectivement eu nord d'Ostrolenka et à l'est de Prasznysz, le duel d'artillerie est devenu violent. Quant au retour offensif des Allemands sur Przasnysz, que nous avons.; Doté hier, les Russes assurent qu'ils l'ont enrayé# De fait, le communiqué allemand que nous avons publié signalait qu'une contre-attaque de l'adversaire a été repoussée. Les déclarations officielles relatives aux opérations sur la rive gauche de la Vistule sont pour ainli dire insignifiantes aujourd'hui, ce qui est de natufe à faire considérer maintenant comme problématique le développement que de précédentes communications en avaient fait prévoir. Dans l'ouest de la Galicie, les Austro-Allemands qui tentent d'accentuer leurs récents progrès aux -environs de Gorlice viennent d'y être l'objet de nombreuses et violentes contre-attaques. Elles les ont empêchés, dit Pétrograd, de s'installer sur la iive droite de la Sekowa, petit cours d'eau qui, jaillissant de la crête des Carpathes au sud de Gorlice,:-se jette dans la Ropa qui elle-même va grossir à Jaslo Ja Wislocka. Dans les Carpathes, la lutte est particulièrement fccharnee. Les Russes annoncent qu'après des combats acharnés ils se sont installés dans le village de, Lupkow, à l'est du col de ce nom; par contre, les Austro-Allemands affirment avoir définitivement pris possession, à une dizaine de kilomètres de là, sur la route conduisant de Cisna à Baligrod, d'une hauteur impartante. Toujours dans la même direction, Pétrograd signale la prise de Smolnik, qui à 8 kilomètres au sud de Lutowiska se trouve à environ 25 kilomètres au nord-ouest du col d'Uszok. Quant aux attaques répétées des Autrichiens sur les hauteurs de Zoziowa, au delà de la ligne Tuchla-.Tucholka à une bonne vingtaine de kilomètres au Bord du col de Volovec, elles sont, d'après les Russes, restées infructueuses. Pour expliquer l'opiniâtreté des Russes à défendre ces hauteurs, nous rappellerons que si les positions autour de Simolmk barrent le chemin vers Przemysl, celles de Koziowa couvrent l'accès de la vallée de la Strij dont le tours est distant de moins de 20 kilomètres. Enfin, à part un engagement de cavalerie favorable aux Russes, les communiqués officiels sont d'accord à constater la persistance du calme relatif qui s'est établi dans le sud-est de la Galicie et en Buco-vinc. SUR MER jtondres, 13 mars : On mande de Newport-N ewe qu© Io croiseur auxi- i ■Are allemand Pri n z Ei tel Friedrich est en tiré dans llo j ack hier. Les équipages tf^S^nj^Virés anglais, français ) ruFBCfl coulés ont été débarquée. Le capitaine Tnàe- < chisen, commandant du Pxinz Eibel Friedrich, & fait : iToir à Washington que l-es réparationa nécessaires *\<r» 1111A t)JJ. ni 11.». ; l^AshiTiirtyvrv 14. insirA • /Le gouveniemeofc a décidé de œ pas divulguer ^ le temps aoooaxié pour réparation mi croiseur auxiliaire Jï i i r* • r? :.1 : Londres, 13 mars : L'agence Reuter mande de Pana/ma mie 40 homm«6 de équipage de la barque anglaise Ki<raJton,,fft de la barque française Jean, coulées toutes deux par le croiseur auxiliaire Prinz Eitel Friedrich, sont arrivés à bord clu vapeur N^r«3ac,'qïïî ke a rencontrés à l'île d'Os-: ter où le enoieeur allemand les avait dépoeés. New-York, 13 mars: Un télégramme de Buenos-Ayres annonce r arrivée dams 2e port de Pemambueo du vapeur Churchill ayant 4 bord l'équipage et 143 passagers du vapeur français Guadeloupe oomlé par ie> Kroiipring . WjBxeskn dans les efiurx sud-américaines à ha^iéair deTera^ndo de Noreha. CStristiania. 13 mars : l légation) de Norvège à Berlin télégraphie officiellement que d'après les rapports arrivé au ministère des Affaires étrangères à Berlin, aucun vapeur portant le nom de «Belridjo » n'a été torpillé paffinff^trer-marin -n i m n» in. Londres. 13 mars ? D'après le « Daily Telegraph », les primes d'assurances contre les risques de guerre ont subi une hausse considérable. Les primes pour les transports entre les ports charbonniers du Pays de Galles et les ports du nord de la France ont augmenté de 26 p. c. Les autres assurances haussent en proportion. L'AMIRAL JELLICOE Le Correspondant publie une étude fort complète sur l'amiral Jellicoe à qui l'Angleterre a confié l'immense responsabilité du commandement de sa flotte. Nous en extrayons ce pasisage où ©ont racontées les premières armes de î'amiral anglais : — Embarqué en 1S81 sur l'Agincourt, il ne devait pas tarder à recevoir le baptême du feu. En juillet 1882, ce cuirassé prenait part au bombardement d'Alexandrie. Lorsque, après le bombardement et l'occupation de la ville*, il fut décidé d'organiser une forte colonne expéditionnaire sous les ordres de sir Garnet Woloeley pour marcher sur le Caire et opérer contre Arabi pacha, la flotte fournit à cette expédition une brigade navale et le lieutenant JeLlicoe eut la bonne fortune d'être désigné pour en faire partie et de combattre à Tel-el-Kebir. Par une curieuse coïncidence, les deux hommes qui dirigent aujourd'hui les destins des armées et des) flottes de l'Empire britannique firent leurs premières armes dans cette expédition ; le lieutenant Kitahener, du corps royal du génie, et le lieutenant Jellicoe, de la marine royale, entendirent pour la première fois, ensemble, le son du canon. Ceci ne veut pas dire qu'ils firent connaissance et entrèrent en de longues conversations : ils ne se parlèrent même pas, l'un et l'autre étant le contraire «î» gCTUS lotfUKMXÏÎj. Puis la brillante carrière de l'amiral de la grande flotte se déroule dans des pages intéressantes ou nous notons que, dans trois circonstances, sir John Jellicoe échappa à la mort d'une manière providentielle. Voici le portait que l'auteur de l'article trace du grand marin : — D'une taille au-dessous do la moyenne, mince, alerte, les traits énergiques et décidés, qui seraient d'une dureté désagréable si un éclair de malice ne passait ^ fréquemment dans les yeux d'un gris métallique, et si les coins des lèvres fines n'indiquaient une tendance marquée à l'humour, l'amiral justifie son surnom de « Silent Jack ». Il est, lui aussi, de 1"espèce des grande silencieux. Mais comme tous les chefs populaires dans la marine, il a bien d'autres sobriquets : « Jacky-Oh », « Hell Fire Jack » (Jack feu d'enfer, à cause probablement de ses réformes dans l'artillerie), « All-Jelîy » (souvenir du Derby d'Epsom que je ne comprends pas très bien), « The little Admirai » (ceci dans le monde), et « Dreadnought Jack » sont quelques-uns de ses surnoms.Autre détail curieux. Sir John Jellicoe ayant exercé im commandement lors de l'expédition des Boxers, fut à, son retour décoré de l'Aigle Rouge par l'empereur d'Allemagne, qui le tenait en haute estime. 'anarchie noSitiaue au Fortuaa Par des nouvelles non censurées reçues du Portugal, on apprend que l'intexdiction aux Cortès de se réunir a beaucoup aggravé la situation. Le commandant de la garde républicaine a reçu la clé du Congrès avec ordre de ne pas ouvrir. Le député Augusto Vieira entame un procès contre le gouvernement pour violation de la Constitution. Lê palais présidentiel comme le CongreS sont gardés par îa troupe. Cm signale quelques attentats. Deux bomlres"*(î&~dynamite explosèrent à la porte de la caserne de Villaréal, et ont fait de gros dégâts. Il n'y eut pas de victimes. Quelques lignes télégraphiques ont été coupées sur plusieurs points du pays. Malgré cette situation troublée, il semble bien que la majorité des républicains portugais, ainsi que beaucoup d'autres citoyens voyant dans le gouvernement actuel une garantie de l'ordre, sont du côté du général Pimenta Castro. En somme, en face de la république du président Ar-riaga, et contre elle, s'est levée une autre République qui se déclare la gardienne des droits constitutionnels et la fille légitime du pouvoir législatif et de la souveraineté de la nation. Qu'on y ajoute les anarchistes fauteurs de désordres, et les monarchistes pêcheurs en eau trouble, et on aura ainsi une idée do l'état de décomposition dans lequel se trouve le Portugal à l'heure présente. Attendons, pour ê.tre fixés, de savoir quel sera le vainqueur dans ce duel de la dictature législative contre la dictature militaire de ce régime îépublicain. LES FASTS DU JOUR La guerre moderne exige la construction dans les arbres de nombreuses petites cahutes qui servent de postes d'observation. Il serait difficile, en effet, à l'observateur de rester pendant des heures entières sur un arbre, sans avoir à £a disposition line installation convenable. à laquelle il lui soit posiblie d'atteindre à l'aide d une échelle. L'armée française possède environ 1,500 petites cahutes de ce genre qui peuvent être démontées ou même être déplaeées toutes montées. Les Allemands usent également de ces installations, maie chez eux elles sont "surtout construites en aluminum. . , Lté journaux anglais, ananilysant le rapport officiel sur la bataille navale des îles Falkland, racontent qu'il r en est fallu dé peu que lé croiseur Kent ne sautât. Un bbus avait en effet atteint le navire Wmis le feu à un chargement de corclite qu'il transportait. Un soue-o/ii-cier écarta la cordite enflammée et la noya. Il a été récompensé de son courage par l'octroi de la médaille des braves avec cette mention : « Pour avoir, par l'extinction d'un incendie, évité une catastrophe qui aurait pu entraîner la perte d'un vaisseau. » Le peintre français Georges Scott paraît être pour la çuerre mondiale actuel!^-^ ^iSfèTttirènt Détaillé pour a guerre de 1870 et Meissonnier pour les guerres de STapoléon. Son style, d'ailleurs, diffère do celui de ces leux peintres comme la guerre actuelle diffère des guer-es précédentes. Au début des hostilités, Scott était attaché comme LnhnmobiliKtp. :\ l'état-maior du général d'Amade. Il v a environ deux mois, l'état-major généra^ français, reconnaissant la valeur historique d'une série d'esquisses et de tableaux, peints par Scott sur les champs de bataille. l'autorisa à voyager en auto le long du front? en vue d'y dessiner quelques scènes caractéristiques : il le pr^ $2 noter spécialement les détails techniques, les uniformes èt îe? arirççmçDtB, de telle sorte que ses tableaux pussent constituer des documents historiques^ joi gnant à la valeur artistique de l'œuvre la précision d'une photographie^ M. Scott vient d'exposer à Paris quelques-unes de ses œuvres, destinées a être ensuite présentées à Londres. L'une d'elles représente un général décernant la médaille militaire — la distinction qu'apprécie le plus le soldat français — à cinq hommes debout dans un carré de troupes couvertes de la boue des tranchées : à quelque cent mètres éclate un obus allemand. Parlant de ce tableau : — Je n'exagère pas, dit Scott : nous étions réellement sous le feu de l'artillerie ennemie. Le « Oorriere délia Sera » publie des détails pittoresques au sujet des bâtiments qui abritent à_Ni^hJies services gouvernementaux serbes : — Des milliers de personnes y sont logées : le moindre coin, du grenier à la cave, est occupé. Un mouvement intense y règne; les étrangers de passage sont tenus de s'y faire inscrire et y subissent un interrogatoire en règle. Dans les couloirs, où les visiteurs font queue, sont installées des cuisines de campagne qui fonctionnent pêle-mêle entourées de matelas et de couvertures. Le dîner est préparé dans ces couloirs et les relents de la cuisson empestent les locaux et persistent malgré le travail forcené des ventilateurs électriques. La nuit, les mêmes locaux servent de dortoirs; tous y trouvent un gîte, et si la plsee n'est pas suffisante, on se cou-che dans les escaliers. Le cabinet des ministres ftRf. hii-mAmp. Rnnvfvrif, *T>vn.hi. D'après le journal russe « Rietsch », l'ambassadeur dés Etats-Unis à Pékin aurait déclaré qùë son gou-^c-rnerrreTit a un intérêt majeur à maintenir l'intéga-Jité de la Chine et qu'il est décidé à fau'éTtTi'îSE^ê'â.irc jpour la faire' respècl er. / Le même journal dit que le Japon aurait proposé aux Etats-Unis de lui céder les Philippines. La commission qui siège à Rotter dam et"t[ui s'occupe du ravitaillement de la population belge vient d'établir de la sorte les signes qui permettront de distinguer ses bateaux : quatre drapeaux blancs de. quatre mètres sur cinq, deux flnramSs blanches de vingt mètres à l'avant et à l'arrière, et sur chaque flanc, une bande blanche de trente-cinq mètres, le tout portant en lettres rouges le nom de la commission. L'erreur (î) ne sera valablement plus possible. Un professeur de l'Université de Yale (Amérique) vient d'être chargé de réunir, pour la bibliothèque de cette université, tous les documents relatifs à la guerre : affiches administratives, annonces, chansons, rapports de comités de secours, imprimés de toutes natures. M. Lépïne, ancien préfet de police de Paris, est arrivé à Marseille chargé par le gouvernement de l'inspection des dépote de prisonniers allemands. M. Lé-pine part sur l'Ibëria à destination do la Corse pour poursuivre sa mission. Le journal « Sporting Life », de Londres, est informé que la direction du Jockey Club anglais a décidé de se réunir pour étudier la question de la- continuation des courses de chevaux pendant la guerre. Un journal autographié dont les rédacteurs sont des soldats français combattant dans les tranchées publie une poésie sentimentale intitulée : A MON RAC On sent «on amitié qui lourdement vous pèse, On le croit importun, gênant, embarrassant, On le laisserait là pour un rien, et pourtant A la pause c'est lui qui vous offre une chaise. Dans la plaine, au moment où îa rafale passe, Quand les eanons vibrants sèment partout la mort, Quand on n'a plus d'espoir, seul, il vous aide eccotr, Car il est le rempart, l'abri, la carapace... Il est tantôt buffet, garde-manger, armoire; Il compose à lui seul un complet mobilier. Veut-on dormir? De suite il se fait oreiller, Et s'il voulait parler... il en sait des histoires ! O sac ! vieux compagnon des longs jours de misère, C'est que je t'ignorais; j'eus tort, pardonne-moi, O sac 1 ô mon vieux sac, mon triste ami, mon. frère. Victor Hugo eût dit : C'est mieux que des yers. C'est de la poésie. Comme il était facile de le prévoir, la guerre a eu pour effet de réduire sensiblement le nombre des étudiants étrangers qui fréquentent les universités suisse.**. II en reste 2,755 alors que, pendant l'année acadcmi- j que précédente, 4,387 jeunes gens étrangers suivaient j Le tribunal des prises de Brest a fait vendre publiquement les vivres qui se trouvaient à bord du Dacia, consistant en biscuits, viandes salées, langues, lard, oie-non a et. nommp.i do t.orr#v A la Chambre des Communes, le député Jowett a demandé à sir Edward Grey quelles étaient, en ce moment, la nature des relations du gouvernement anglais avec la Bulgarie, la Hollande, l'Espagne, la Suè de, la Norwège, le Danemark et la Chine. Sir Grey a répondu : « Je me réjouis de pouvoir déclarer que nos relations avec les gouvernements précités sont toutes très amicales. » La statistique des services aériens de l'armée française exécutés depuis le début de la mobilisation jusqu'au 31 janvier dernier donne les résultats suivants : L'ensemble des escadrilles anciennes et nouvelles a exécuté dans ces six mois de guerre environ 10,000 reconnaissances, correspondant à plus de 18,000 heures dte vol. Pour 6e rendre compte de l'effort accompli, il suffit de remarquer que ces vols çumulés représentent une distance parcourue de 1,800,000 kilomètres, c'est à-dire quarante-cinq fois le tour de la terre. Ces résultats remarquables n'ont pu être obtenus sans des pertes douloureuses, qui sont comparables et souvent supérieures à celles des autres armes, en ce qui concerne les tués, les blessés ou les disparus. Le gouvernement grec ayant appris que les équïpa-gesVde certains navifea étrangers ont été débarqués à Leïnnos, a ouvert une enquête auprès des autorités locales. Si l'enquête démontrait que ce débarquement comporte 1e caractère d'une violation de la neutralité hellénique, le gouvernement fera les démarches nécessaires auprès des gouvernements intéressés. La censure n'a décidément nulle part une bonne presse ! Le « Daily Nev/s » proteste énergiquement contré ce qu'il app'ëjnë'tf'ïâ poiïtique d'obscurantiste » du IJureau do la Presse, qu'il accuse d'étouffer toute discussion concernant certaines nouvelles importantes que Pon cache au public. La question du travail des enfants dans le domaine agricole a été discutée à la Cham'bre des eommuno-s. Deux députés ont prétendu que les laboureurs devront forcement employer deG enfants cette année. M. As-qjrith, tout en avouant son incompétence» en la matière, a déclaré qu'il ne voyait pas d'inconvénient en principe à autoriser le travail dés enfants, dans ks circonstances actuelles, à condition que les autorités lo-citlics soient convaincues de cette nécessité. COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués aliamanda Berlin, 14 mars (Officiel du grand quartier général) ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Hier après-midi, au nord de La Panne-Nieuport, quelques navires ennemis ont ouvert le feu san^ effet utile sur nos positions. Près de Neuve-Chapelle, à l'exception d'une seule attaque anglaise qui a été repoussée, il n'y a eu qu'un duel d'artillerie. Les Français ont recommencé hier leurs attaques partielles en Champagne, à l'est de Souain et au nord de Le Mesnil. Toutes ces attaques ont été repoussées par le feu de nos troupes, avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Les combats ont repris dans les Vosges, grâce à une amélioration du temps. Les Français emploient actuellement aussi dans l'Argonne une nouvelle espèce de grenades à mains, dont l'explosion dégage des gaz délétères. Dans les combats d'hier, on a constaté de nouveau l'emploi par l'infanterie française de projectiles contenant des matières incendiaires. Théâtre de la guerre à l'Est. La situation est inchangée. * * Vienne, 13 mars (Officiel de ce midi): En Pologne russe et à l'ouest de la Galicie, la situation ne s'est pas modHiée. Pendant la journée, il y a eu des combats d'artillerie. Des attaques de détachements ennemis isolés ont été généralement repoussés avec de fortes pertes pour l'ennemi. Les combats sur la route Cisna-Baligrod continuent. No a s avons pris hier une hauteur pour la possession de laquelle on s'est battu depuis plusieurs jour. Par un travail de sapes, nos troupes ont fait sauter des parties de la position ennemie; elles, l'en ont rejeté après un corps à corps et elles ont fait plus de 1,200 hommes et plusieurs officiers prisonniers. Pendant la nuit, des contre-attaques russes ont été repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi.Sur le front de combat au sud^est de la Galicie et dans la région près de Czernowitsch, le calme a, en général, prédominé. * * Ccnstantinople, 14 mars (retardé en transmission) (Officiel du grand quartier général) : Pendant la nuit écoulée, nos batteries ont coulé quelques dragueurs de mines, qui s'étaient approchés de la ligne des mines. Aujourd'hui, l'ennemi n'a rien entrepris devant les Dardanelles. Nos navires de guerre ont torpillé, dans la mer Egée, un vapeur de transports de l'ennemi. * ' * CoTiStantinopie, 14 mars (retardé en transmission) (Officiel du grand quartier général) : Sur le front caucasien, les Russes ont attaqué les troupes se trouvant dans les environs d'Artwin, mais leur attaque a été repoussée. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers et pris une mitrailleuse.Le T mars, f.oîis avons repoussé complètement toutes les attaques russes contre les hauteurs de Bali-kli.A l'ouest d'Artwin, nous nous sommes emparés d'ouvrages fortifiés, occupés précédemment par les Russes. Pendant le combat, un officier et 150 soldats ennemis ont été tués. Aujourd'hui, deux croiseurs ennemis ont bombardé faiblement et à de longs intervalles nos positions près de Kum-Kaleh et près de Seddil-Bahr. Lorsque, dans la nuit du 7 au 8 mars, un dragueur de mines ennemi a voulu s'approcher de la ligne des mines devant Smyrne, il a touché raie mine et a sombré. Hier, la flotte ennemie a bombardé sans succès pendant une heure, les forts de Smyrne. Un hydro-plane ennemi, qui s'était approché de nos forts, a , été forcé, par le feu de nos batteries, à s'éloigner. iA i;oïiîiiwniqui5s sss arméas alliéas Paris, 12 mars (Communiqué officiel de 15 heures) : En Belgique, oVux divisions de l'armée belge ont avancé à 500 mèti^s sur différents points dans la direction de Schoorbakke, au sud-est de Nieùport. Rien à signaler su.' le restant du front. Paris, 12 mars (Çoiunniniqué officiel de 23 heures) : A l'est de Lombartzyde, nous avons pris un ouvrage de défense allemand cjui se trouvait à 100 mètres de nos tranchées. Les Anglais se sont emparés du hameaii Epinette, situé à 3 kilomètres à l'est d'Armentières. Les progrès anglais près de Neuve-Chapelle se sont étendus. Après avoir repoussé deux violentes contre-attaques, les Anglais ont pris une partie des tranchées situées entre la ferme Pietre et le moulin de ce nom. En Champagne, nous avons conquis jeudi soir plusieurs tranchées ennemies devant la hauteur nord-est de Mesnil. Nous avons fait des prisonniers, parmi lesquels se trouvent des officiers. Vendredi, nous n'avons plus avancé dans cette région, Plus à l'ouest, parallèlement à la route de Tahure, nous avons occupé plusieurs tranchées allemandes. Sur les Hauts de Meuse, nous avons repris ce matin une partie des tranchées, dans lesquelles les Allemands avaient réussi hier à prendre pied. Au Reichackerkopf, nous avons repoussé une attaque nocturne et avons avancé d'environ 200 mètres.En inspectant une tranchée avancée, à une distance de 30 mètres de l'ennemi, le général Mannou-ry, commandant d'une armée, et le général Villa-ret, commandant d'un corps d'armée, ont été blessés, alors qu'ils observaient les lignes ennemies par un creneau. Les médecins n'ont pu encore se prononcer sur la gravité de leurs blessures. i Londres, 12 mars (Communiqué officiel) : Dans la nuit du 11 au 12 et dans la matinée du 12, plusieurs contre-attaques allemandes sur les positions que nous avons conquises ont été repoussées; pous avons fait 60 prisonniers. Pair unè attaque nocturne, nous avons pris la ferme d'Epinette; nos pertes ont été faibles. Le brouillard entrave la continuation des opéra-fîrvrw. # # * Londres, 12 mars (Rapport officiel du maréchal Frcnch) : Depuis mon dernier communiqué, la situation sut notre front s'est sensiblement modifiée entre Ar-mentières et La Bassée. Le 10 mars, peu après 8 heures du matin, nous avons pris l'offensive et conquis les tranchées allemandes à proximité de Neuve-Chapelle. Le travail d'ensemble de l'artillerie et de l'infanterie a été excellent et a eu pour résultat que les pertes subies ont été faibles comparativement aux succès obtenus. L'appui mutuel que se sont prêté les bataillons a été décisif lors de cette attaque. Notre artillerie lourde a montré une grande efficacité. En dehors de ce que nous avons constaté, les prisonniers confirment que notre tir a été précis et a causé beaucoup de dé-£âtS*Avant l'heure de midi, nous avions occupé tout le village. Notre infanterie a immédiatement cherché à étendre le terrain gagné et s'est mise en devoir de le fortifier. Vers la soirée, toute la partie des tranchées ennemies, sur un front d'environ 4,000 mètres, était entre nos mains. Le nombre des prisonniers amenés dans le courant de la journée au quartier général s'élève à 750. Il en arrivera vraisemblablement plus encore. Dans le courant de la journée du il, l'ennemi a tenté de reprendre le terrain pe^du. Toutes ses attaques ont été repoussées. Nous faisons encore des progrès et les combats violents continuent. * * Pétrograd, 13 mars (Commwiiquè officiel dit grand état-major général) : Dans la région de Suwalki, l'ennemi, qui a cherché à se maintenir près de Simno et d'Augustowo, a pris l'offensive contre la localité de Seiny, dans le voisinage de laquelle il y eut un combat. Sur la rive gauche du Narew, un vif feu d'artillerie a été entretenu. Entre l'Omulew et l'Orzyc et dans la direction d« Prasznysz, l'offensive ennemie a été arrêtée par nos troupes. Sur la rive gauche de la Vistule, il n'y a pas eu de changement. Dans les Carpathes, nous avons entrepris un certain nombre de violentes contre-attaques près dé Gorlice et de Lupkow. Au sud de Gorlice, des dé-tacnements^ ennemis, qui avaient passé le Semkowa, ont cherché à se retrancher sur la rive droite; mais ils ont ete repousses. Nos troupes de reconnaissance ont enveloppé une compagnie austro-hongroise qui s était avancée en plusieurs endroits. Dans la région de Rawa-ICoziuwka, l'ennemi a: entrepris de nouvelles attaques qui ont été partout repoussées paj nos troupes. Ia Galicie, les Cosaques du Don ont défait trois escadrons de hussards prussiens. * . Pétrograd, 13 mars (Communiqué officiel du grand état-major général): Le bombardement d'Ossowiec a diminué d'importance Les Allemands se montrent plus économes de grenades et n'en lancent plais que deux par heure. Le 11 mars, les Allemands ont repris l'offensive contre les positions russes près de Prasznysz. L'artillerie a montré beaucoup d'activité, mais l'infanterie s est retranchée. * * * Pétrograd, 13 mars (Communiqué de l'état-maior de l armée du Caucase) : Nos troupes ont avancé pendant les combats qui se sont livres a la côte. Elles ont refoulé les Turc* vers le sud-ouest. Il n'y a pas eu de rencontre sur le reste du front. Dépêches diverses Amsterdam, 11 mars : Les armateurs néerlandais ont été avisés par le gouvernement qu ils doivent réserver une certaine plaça dans leurs navires pour le transport à un prix déterminé des ceréales. « JPans, 10 mars M. lierre Baudin partira prochainement pour l'Aîné* «que du Sud. Il est chargé d'une mission économiqu» au Brésil, en Argentine et au Ohili. * Londre si, 13 mars : buavanit un avis publié par la « Londom Gazette » sont déclarés contrebande absolue la laine bmute l'étain, ia petrole, l'huile, de ricin, la paraffine, la càr^ les huiles de graac^age, les peaux utilisables pour les services m» lataires et l'ammoniaque. New-York, 13 mars : D après un télégramme de Vera^Oruz, le général OarU ranza a envoyé au président Wilson une note faisant* ressortir que le général Obregon n'est pas responsable de la situation dans la capitale. Carranza déclare eaï outre qu il s'efforce de protéger les étrangers, mais qu'il croit qu'il serait préférable que non seulement tes Américains, mais encore les autres étrangers quittent Mexico. Athènes, 13 mars JLes journaux heiLLenïqrues qui étaient les pa/rfcisana 3a a politiquie de M. VénizeJioe, reconnaissent que M. Gchi-lardjs est ¥ homme» d'Etat le plais à même de ooniseàiLfcer ite joruveraement durant les difficiles <sroo<nistance>a ac*. Jireilles, Rome, 13 mar& L' « Osseirvatore Romano », parlant du brait, reJatô par divers journaux, suivant lequel des démarches au--aieint été faite© par l'Autriche-Hongrie auprès du Vatican, se dit autorisé à déclarer ce bruit déamié die ïenneoit.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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