La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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08 October 1917
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s.n. 1917, 08 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 23 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pc2t43kk02/
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^ 4• ^nn'é©'; — (042 — PRIX DES ABONNEMENTS 0 mois (oclob., noterai.., décemb.), tr. 11.40; 2 mois (oct., nov.), tr. 7.60; 1 mois (oot.), lr. 3.80. Us demande* d abonnement sont reçues exciusi-Venieni par le* bureau» et les facteur* des postes. -• Le» réclamations uoncernaiit les abonnements doivent tire adrassée* exclusivement aux bureaux de poste* fcOSllNISTRAT,ION El RtOACTlOII: et, R!cnlag*»e-a«x-i-îorbos»Potao6rQ3», Bruxelles. LA BELGIQUE prnx des Annonces Petites annonces, la ligne, fr. 0.73. — Réclame* avant les annonces, ia ligne, ir. i .75.— toi ps dxs journal, la ligne, ir. 7.50»— laits divers, la ligne, lr. 5.1/a. — îsëcroloyie, la 'i ne, lr. G.iiôf — Coin iiès Eleveurs, la ligne, lr. î.u J. Bureaux do 9 à 1Y fteu-rea. «WflM et /usiaifeîia ; J*g 'g J03. fSOFiESSÉE, DifiSCTEUH /Aujourd'hui : 'DEUX pages. u GUERRE .1,162" jour ci© guerre Bien à signaler. e— Vers la (luetriènie Bôp&îip Cû a'est pas bCulGmeai liors des frontières de la. Fca*#» que des. homme» au jugement sain estiment quelle do»t ^ res-baisir si eiie veut éviter la catastrophe h-nnie; à i intérieur, des voix autorisas s'élèvent pour cou uror ie p&ys do nettoyer 1& écuries d'Augias, de taire- table rase du passa, de marcher ouvertement vers la qua Irièwo Uépubiique, qui dov inaugurer un< nouvelle, p-riodo dû son histoire» Un des itioi-na leurs 1^ plus résolus, le sénateur Hemot, maire de i^on, a Ion. o-uOanint exposa so» liées sur 1 rganusaCtoM future de la France» dans l'„Ini or motion" de Paris» (^uaud nous avons, di^-'-L, annonce quoi fallait bâtir ia sooiefcj de dannun sur de* baios nouvelles, on nous a demandé :„Que,É eont vus pians t Où est votre programme ï..." La renoué à cet lie question est contenue dans Fetuâo que publie P»,Information'* ot que nous allons résumer succinctement : — La proauère question qui se pose h nous est ceJe. die la dépopulation. Nous cta. vous pouvoir la résoudre, taire augmente! le nombre des naissances et diminuer 1* nombre des d-cès, et pour cola proenam^ une guerre auus merci à i alcoolisme, oom-battre ia tuberculose, révolutionner l'éduoa-tion physique de la jeunesse. Ensuite, nous devons procéder à. 1 exploitation rationnelle et intelii^ente ue notro sol, rempiiicer la force motrice fournie par la houille noire par ia liouil.'o blanche do nos cours d'eau et de nos r*v&rOs, étendre coue.deraLl-xnenl noire rêsaan de canaux, fournir à nos cuL tivaUfurs les engrais nécessaires et leur ap-peaudre- i usa^e des machines agricoles, transformer comploiement notre industrie hô-teiicr^ et ce qui s'y rattache, et briser avec le système actuel des voyages de plaisir. En mémo temps, notre politique finan-cièie do.t être remaoi.e de fond en coin bu et nos eiabiibseimeitts de crédit suivie lova lution ; les lois commerciales seront revi-sur des bases modernes et l'enseigne, meut tûôkaique prendra une extension d< plus eu pius grande. Quart, à l'ecoi®, il s'agira de faire ut auto-da-fé de tous le3 vieux systèmes, cte mâthodes et des programmes du pass^, poui reooits.ruire un pian solide sur une bas* démocratique. Notre administration centrale, nos admi. nistrations départementales et mimicipales. ^ et »i;rtout notr6 administration coloniale devront être révisa de fond en comble. L faut eu ouvrir largement les porte» et le-fôuêtres, puur y fa-.re circuler 1 air, car on y sent encore do vieux relei-tb de l'Empire Dans, le nouvel Etat, la femme aura ui rôle plus considérable à jouer que ceuii (tu lui fut départi jiisqn'à présent.. Nous n'avon: mime pas soupçonné ce que nous pouvion attendre d'elle. Elle nous sera d'une aidi inappréciable pour la réorganisation ratio na.e, et son champ d'action est illimité-. La grande* erreur de la France, c'est d< tout i'anpoitH* à la question sociale et ds s'imaginer que de Aa solution de cette ques tion dépend la salut, de la communauté Comme on s3 trompait î La question sociale e?t une question de i>artage, qui elle même est soumise eu premier lieu à uni question de production. La guerre n'a-t-eiic donc pas apprs à nos ouvriers quel rapport étroit existe entre les frtus die production et l'augmentation des salaires ? La suppression de la concurrence allemande n art-elle pas, dans certaines industriels, provoqué une augmentation de salaires de 65 p. c. ? Ce qu'il nous faut envisager tout d'abord c'est ce qu'il adviendra de la France le jour où, la paix conclue, il faudra fermer les usines de guerre. Avec quoi paierons-nous- nos employés, nos ouvriers, nos fonctionnaires de t ut acabit ? Où prendre l'argent pour payer les arrérages de notre formidable dette, a*ors que nouis serons ira, puissants à donner du travail à nos ouvriers f II faut, abandonner, coûte que coûte, la politique d'acrobatie pour »e mettre résolument à la politique die production. On ne peut cacher plus longtemps la vérité au peuple. Il faut lui fane entrevoir 03 que perut produire une politique financière saine, qui n'hésite pas à s'attaquer au capital pour sauver la communauté, qui brise résolument avec le passé, où la politique n'était qu'un sport scandaleux. Il faut que l'ère nouvelle soit le règne des honnêtes gens. S'il no nous est pas donné de saluer cette R'jmblique-là, nous desswpérons du génie autant que du salut die la France." La guerre sous-marine •Brème, 6 octobre : Le cinq-mâts „Potosi ?, de Hambourg, le plus grand voilier du monde, qui se trouve actuellement à Valpara»so, a été vendu par l'armement Lacisz à l'arma menti F.-A. vin-nen et Cie, de Brème. 6 * « La Haye, 6 octobre : Du Bureau de correspondance : — D'un rapport détaillé sur l'étofe de® pourparlers eugtagés avec l'Angleterre concernant l'atjiaque prononoée près de Bergen le iC juillet par des navires de guerre anglais contre dos navires inarchaaids- alle-niands, il résulte que le gouv ernement néerlandais a consenti, sous réserve de tous droits, à soumettre, la. question de la capture des quatre navires allemands à un tribunal do priso aurais. Au sujet des na_ vires ^ échoués ,,Reuata Leonhard" et „LaI vinio", r'Anglefei-re a présenté des excuses. La Hollaude réclame des indemnit s pour le bombarcoement de ces navires et exige en outre qu il soi: répondu à la note contenant sa protestation contre 10 fait que des projectiles sont tombés en territoire néerlandais. ♦ * » Londres, 7 octobre : On mande de Paris à l'Agence JReuter Qtte le gouvernement français, qui n'exerçai» josqu ici son contrôlo que sur la marine marchande nationale, a décidé de hC^Cr désormais sur les navires mar-enands neutres qui relâchent dans les porls français. Ce contrôle s'étendra aux taux dies rreta, t.on-fc l'appréciation sera iaiss^o au soue-secrv-taire d'Elafc des transport?, qui aura en outre lo droit de fixer la rature des cargaisons et la ifHt0 * ssirre par Jes 1 navires neutres. Ces mesures sont imposées par la nécessité ue parer par toi.s ics moyens au renchérissement oonstant. des vivres. ♦ 6 » Paiis, 6 octoVre : On manèe de Eio-do-Janeiro au ,,Temps'' qu'un incendie ayant éclaté à bord du trois-rnâts français ,,B'-arritz" qui se rendait d^ Eith à Montovidéo chargé do charbon, lo navire a coulé à 250 milles de la <xjle brésilienne, mais que l'équipage est sain et sauf. ISN Washington, 7 octobre t Le Sénat américain a voté le projet de loi autorisant, le gouveuuemeut a louer, pour une période dé[>assant de quatre mois ia conclusion de la poix, des navires étrangers pour lo service du cabotage. ; LE CPAPE El LA "PAIX Londres, 6 octobre : On mande do ltome au „Daily Teie-graph" : — Le Pape a ofiort son intervention aux puissances de 1? En tente et attend leur ré-ponsa. Les évéaemeats de Russie PéUograd, 6 octobre : A xa aeraièi'e séance xlu Congrès démocratique, le dol-jguo Dan a exprimé l'avis qu îi y aurait une lacune dans les délibérations de. l'assemblée si elle ne se prononçait, avant ue se séparer* sur la question de ia paix. 11 a propose, au nom du parti i7>jr,)nn; Jis.ftj d adxe-:s-r à toutes le» do-mocraii&à du monice un mannefcfca dbnti il a aonné loCiu-0 et dont voici la substanoe : — La iiussio a i obligation de tenir sur deux fronts, o esi-A-dixe à faire faoe. à ia i fois à 1 euneani au dehors et ù la ooutre-revolution qui veut exploiter le» malheurs de la patrie. La démocratie ruwse avait lancé, ii y a six mois, une proclamation où elle se ralliait au principe d'une paix sans annexions ni indemnité, bas-e sur le droit des peuples de disposer deux-mtines à leur gr;\ A ce moment, la situation militaire ne la Russie était encore relativement favorable, et les Puissances Ceutralos s'ei-forçaieut do conclure avec e«.le une paix honorable. Elie reïusa de traiter avec l'im-péricùisiue aLemand dans 1 espoir que les démocraties des deux groupes belligérants se soulèveraient et sommeraient leurs gou-1 vernemonts do conclure une paix générale. li n en a malheureusement pas été ainsi et, 1 depuis lors, la situation militaire cie la liussie a eaipiré. Menant à profit la désor-1 ganisation du pays, les Allemands ont pénétré plus avant dans son territoire, encourageant la contre-révolution. Des bi uità inquiétants émeuvent lo peuple : on prête aux partis socialistes internationaux iO projet de 'aire ia paix sur ;e dos de la Krnssie et à s® dipens. La dj-mosratie russe affirme sa volonté de s'opposer par tous les. moyens à l'invasion de aon ternto-re qu'elle «ntend garder miaoi et libre. La cau^o de la liussie révolutionnaire est celle de toutes les cfcemocratios du monde : à la suppression de ses liberté» serait consécutive une paix conclue au détriment de l'un des belligérants et qui aurait pour conséquence inéluotabde d'obliger le monàe à recommencer à s'armer. Se ralliant à 1 icfcôe d'une OonfarenCe socialiste internatlona-e, le Congrès t'ait appel aux d mocraties du monde enu^er, qnil conjure de l'aidctc à faire triompher le programme de paix de la liussie révolutionnaire. Le bureau du Congrès ayant délibéré sur cette proposition, le pr3sident a fait la de-olaration suivante : — Le Congrès affirme la volonté de la démocratie russe de conclure une paix sata annexions ni indemnité. Il se rallie à l'icke dl exposer son programme de paix dans un maniTos'e à élaborer par son bureau, complété à cet e'fet par des délègue® de tous les partis qui ont participé à ses travaux." Cette proposition a été votée àl'unanimité moins une voix au cri do: „Vivefc ja paix internationale I" * . Pétrograd, 6 octobre : Le gouvernement a délibéré liijer âpre» midi, sous la présidence de M. Kereuski, avec les délégiués d'u Congrès deimoora-tique, le» représentants des indusLrie.s de Aloseuu et ceux du parti des Cadets, au Sujet de la reconstitution du Cabinet. La s-ance s est prolongée jusque dans la nu't; elle a étA ouverte par un discours de M. Kcrenski, qui a recommandé aux d4 -gu<s de constituer un Cabinot de coalition. Apres de longues discussions, un accord s eàt fait sur la plupart des questions, sauf eu ce qui concerne l'organisation et le caractère du Parlement avant la lettre et la responsabilité du gouvernement au point do vue militaire. A une heure du m a,tin, les divers groupe* ont commencé à discuter séparément.♦ » * Pétrograd. 5 octobre : En séance plànière, ie Conseil des ouvriers et soldats a réélu son comité exécutif. Il a. voté ensuite la résolution suivante : — Le pays est menacé d une nouvello conlre-r-volution, l'organisation dos contre-révolutionnaires capitalistes existant toujours, entre autres à Moscou, où siège en ce moment une conférence de politiciens qui ont appuyé le mouvement de Kornilof. La Conférence domocradque, constituée artii'i-ciellemont, est incapable de résoudre la question du pouvoir. Le Parlement avant la lettre, qui sera dominé par les éléments conservateurs, ne sera que prétexte à nouveaux accords avec la bourgeoisie. La contre-révolution ne peut être vaincue que par les organismes crôés par la démocratie révolutionnaire, qui doivent mettre tout en œuvre pour s'emparer du pouvoir. Un congrès général de tous les conseils des ouvriers et soldats sera convoqué et délibérera sur l'attitude commune à suivre. * «• # Pétrograd, 6 octobre : Le sous-secrétaire d'Etat du ministre de** voies et ejuimunications a déclaré que tout le trai'io devra être suspendu en novembre sur les chemins de for. Faute d|e charbon, il est impossible de maintenir lo trafic sur les voies ferrées en hiver. ♦ + ♦ Londres, 7 octobre : On maniîe de Pétrograd à l'Ag'ence Router : La liste des .candidats à l'Assamblée constituante sera publiée aujourd'hui. * Pétrograd, 6 octobre T Les ouvriers dos fabriques de papier ont déclaré la gr ve générale. Si cotte" gifcve durait l^i^ups, ella pourrait causer do sérieuses difficultés au point de vue de la la fabrication des bulletins de vote pour l'éleetion do l'Assemblée constituants. * * * Zurich, 7 oetobro : I>e correspondant à Pélrograd de la „Neue Zuricher Zeitung'' t'iégraphie : — Environ 50,000 personnes ont quitté P^tcograd jusqu'à pr^scutr. La direction des services de l'artillerie et la Banque d Etat ont ét)3 transféré à Nisclini-Novg^orod. La plupart des éooiessuperieures outils traus-îérees dans la région de 1 Oural et dans la district de Moscou. * * • Hel&iugfors, 6 ojtjbro ; Les élections de. la Diète donnaient, à la fin de la deuxi.ine journée 46 p. o. d<& voix aux socialistes et 55 p. o au parti bourgeois. Hejsingfors, G octobre : U11 groupe de banques finlandaises a fait {\ un canso.tium de banques russes un pift tJe 125 millions de ma; k [>our leur facdli, ter l'achat de fonds publics finlandais. « * * Pétrograd, 6 octobre : On mande de Gonel, dans la province de Moiiiloi, que 10/XK) soldats y ont refusé de par-tir pour le front et ont cherché à pro-voquor des troubles, mais qui,s ont été cernés par des cosaques et des dragons auxquels ils se sont f.nalotment rendus. « ♦ * Pétrograd, 7 octobre : Les paysans ont pillé une partie des domaines d ïsnata-Polzana. La comtesse lolstoï a demandé protection au ministrie de l'intérieur. DEPECHES DIVERSES Le Havre, 6 octobre ; Un département pour la protection de l'esufance a été créé au ministère balgm de la justice. M. Laoouile, député de Liège, a été nommé îneml^re de la comuiiission mi lib-iire siégeant a Londres, en remplacement de M. Louis Ue Brouc-xore, qui est entra dans 10 cabinet de Al. Emile Vanderveide, ministre de 1 iatendanc©. M. l'e.tzcr a été nommé ministre de Belgique à Berne. • * * Stockholm, 6 octobre : Des informations de source sérieuse envoyées de Lonuies a Stockholm annoncent Que, la nuit du 24 au 25 septembre, de formidables explosion» ont uoa entendues à Londres ; il s agissait vraisembUHilement de^ explosions qui ont amené ia catastrophe de r>unkerque. Des personnes leg^remen^ bles-sue?, dobarquées a Douvres*, ont décrit ieu nurribles evouements survenus a Dunxerque. Plusieurs bombes lanct-es piar les av..aUiui> ahemauds ont fait sauter un u^pét de (jeu-zme, oa qui a xtrovoquo un immense incendie. Lei ïiainmea ont gagné d^s savonneries établies a pj.oxnime. Peu apr<.s, lout le quartier industriel brûlait. Les énormes stocks de l'arm-e anglaise opérant en Flandre, contenant, outre des vivre», du coton «±t du bois,, no formèrent bientôt plus qu un immense brasier. La région du port a aussi • té atuiàinte par 1 inceume et tous- les chantiers, les doens et les fonderies de tor soin de\enus la proie des Mounes. j^os grantls hangars raitita res etabuia dans 1 avant-pori, bo tares de munitions, d'explosifs, de produits chimiques et d'armes, ont sautt* au milieu d un fraoiis terri liant. n»eur oxplo-sion a dctruU les éeiuses. Une formckioifi panique s est proauite dans la viile. Les explosions successives ont fait crouler éciitiee sur édifice. La gare du Nord a été complètement détruite et, sur les voues, *iô nombreux wagons enarges de munitions et de vivres ont sauté ou brûlé. Le nombie des morts et des blesses ne p£ut encore être approximauvement fixé; on croit qu il est très élevé. Les casernes de l aitilleriei, d© ta marine et aes formations d în/anterie anglaise sont devenues la proie oies llami-ines. Alalgrs le froid et ie temps humide, es troupes campent soua la tenta. Les dié-gais mat-r.o s sont énormes. Si les blessés, qui sont encore sous 1 im_ pie^oion d un profond ébranlement nerveux, | n exagèrent pas, la destru-am de Dunkôr-que serait le pius formidable oou-p porté à l'Angleterre depuis le début ule la gnei-'re. Lo Systems tout entier dt;s étapes anglaises dans le uord de la i-'rance est bouleversé. , A Londres, la teneur et la consternation provoquées par les derniers succès des avions aiiemyiids sont g néraies. Les aviateurs aueniaads ont réussi à approcher (Jijs villes anglaises, presque sivns co:c eutoadus. Il semble que les appareils allemands soient pourvus d un système supprimant ie oruit de 1 hélice pctidant lo vol ce qui constituerait narureliement pour eux un très grand avantage. » * Paris, G octobre : On mande do Toulon au ,.Petit Parisien" que le contre-amiral Biard a succombé 1e sep-embi'o aux suites d une blessure re,ue à bord d'un navire ne gueire. Le coi<re amiral Bi^-rd coiumaïuiait une division de la flotte de la Méditearunée. * ♦ * Paris, 6 octobre : Le sénateur Charles Hurnbert es;poee d'-n^ le ,,Journal - couiuieni il a. été amené à acheter avec Boio Pacha la majorité eles titres du „Journal". J'ai abandonné, dit-il, tous les bénéfices financiers à mon bailleur de fonds, nie réservant exclusivement la direction ce la rédaction. Par le contr. fc que . ai passé avec Boio Pacha, j'ai accepte dé faire entrer M. Mouler dans lo conseil d'administration du „Journal' t lorsqu'il prendrait sa retraite, Bolo Pacha désir.mt être repiésanté par cette personnalité. Auprès la signature du contrat, ,;o n'ai plus été que laromerr on rapport avec Bolo Pacha.. Un an plus tard, 3 ai appris qu'une instruction était ouverte contre, mon. associé; je lui ai immédiatement oifert la restitution de sog fonds. Il a refusé, protestant de son innocence. Le président du Conse 1, auquel j'ai exposé mes scrupules, m'a déclaré, il. y a trois semaines, que la justice n'avait rien decouveat do préo.s à charge de Bolo Pa-011a. Que pou vais-je- faire,. sinon attendre la lut de l'instruction 1 Aujourd'hui, ma ré-solution est. irrévocable: jo casse lo contrat et je rends l'argent. * ^ * Paris, 6 octobre : L'Agence Ilavas annonce l'arrestation du député Turmel. Paris, 7 octobre : Do 1',.Humanité" : — On peut_ af.irmer que la France ne prendlra position dans la question de la paix qu'après que le Congrès socialisLe de Bordeaux, dont les décisions dicteront leur attitude aux paniementaiT es du j>arfci qui «outiûnfctfuti oiiaoro la politique du gourer- | nainent, Se sera prononcé : ii est hors de conteste, en effet, que les partis représentés au Congrès parlent au nom do 70 p. 0. de la nation. Il faut dre d'aiJleurs que la minorité, dont les porte-parole réclament la paix immédiate, peuvent af.irmer non sans raison qu'ils ont rallié h lo.tr manière de voir plus de la moitié des délégués au Congrès. • • • Paris, G octobre : Les journaux annoncent que les jours sans viande seront supprimés la 6©maine prochain©, cette mesure n ayant pas donné les résultats qu eu en attendait. La ration mensuelle de sucre sera réduite de 750 à. 500 grammes et les quantités réparties aux confiseries seront diminuées de 50 p. c. De cette fa^on, des wagons deviendront disponibles pour le transe irort des céréale». * * La Ilayo, G octobre : Los négociations engagées en ire l'Allemagne et la Hollande pour la livraison de charbon allemand ont abouti. Les Pays- Vienne, 5 octobre : Bas recevront mensuellement 250,000 tonnes de charbon allemand ea pourront importer d'Angleterre la quantité de combustible qui leur manquera. Les navires néerlandais qui iront prendre le charbon en Angleterre seront ménages par les sous-marms allemands ; toutefois, ils devront se rendre en Angleterre sur lest. L'Allemagne autorise aussi i mportation d'acier ei de fer en Hollande, condition que ces macères premières soiont nécessaires aux constructions navales ou aux autres industrie^. • * • Rome, 6 oetobro : Le gouvernement a dfeerété que toute la monnaie diviafionmaire d'argent n'aura p£us cours légal à par or du 21 novembre. L'Etat émettra pour 800 millions d© Bons de caisse de 1 et de 2 lire. Le ckcret mterd t la thésaurisation ou ia fusion par des particuliers des monnaies d'argent qui seront retirées de la circulation. . * * • Madrid, 6 octobre : Le Conseil des ministres a décidé d»1 abolir aujourd'hui l'état de siège. 2P©:rsÊs:I:fl£îig|:o Le ton des polémiques n'est pas toujours, dans les journaux belges qu s'éditen; a l'étranger, aussi acorbe 411e celui des „Phiintes amères" que nous avons reproduites dans noire numéro de lundi. La ,,Lettre à un soldat du front" qu'a publiée lo „£oc*ialiste Belge" du 22 septembre sous la signature de Jean-Joseph Chevron est un persiflage dont l'esprit excuse l'irrévérence et qui amusera certainement nos lecteurs : Chor ami. Ta m «'cria uu« lettre plein® d'amortum^. Tu te plaine 063 dieux et des hoixaiiics. Tu dis du mai do Mi. de Broqueviile et tu a.Uqucs notre ajni VûiitiîiivielJjs. Tu conspues 1e nou;.o;u ministre do la guorro ot la to permots m.:ime de t» moquer de !kfh Hubert. < Quo vadis, anû< e ? > Où allons-nous, grands ('lois.". ? Tu semblés avoir perdu le respect dœ autoriiôs tiidies ! Tu oublies, înuilîcuretit*, que loïkt Mortbclilio a dit de notr© Premier qu il est le pluf- r-niarquablo dos hommes d'Etat, (t qu© cutto note a ^t trouvée [wir g u rauon spon^an e. lo mi'cno jour, avec texte identique, daua toi« IcS j>uroaiw tiQlgc» qui ont gnrd'-' le cuit» du souvenir et de ln p^itrie. Tu oubiiea eucore que VanderveJde ne lait pas c« qu'il veut et quil tut ce qu'il Peut. Un homme moins mesuré que lui aurait coiqué les j)o;to* depuis longteoips. Afaia notre ami a us la jjatlsnce, beaucoup do patience. Eit, jusqu a pieuve du contraire, la pr.t.onco (tant nue vertu. Vand^Trvelde est vertueux. Crois tu quo oe^o pour sou plaisir qu 11 se lais e marcher g^ix les orteils ? C'e-t par d vcueuieat, cher ami. Il c aint que sans lui la niaoi:lue se d.Craque, et ce-i par ctraànto du pis qu'il e ao'jomantde du mai. N 'est-ce pas là de rabw'g&tioui V F,t notre n'a-t-il pas miritô autre chose que t:s Critiquer mcaiwiri. r o» V Tu me racontes ensuite, qu'en fait, il n'y a pjus do ministres et que lh. d» tëroquevllo s© comporte e»i di tatour. Tu expU ries (e'ty pr-pon-d^ranCo virtuelle uon pîis coiun e uaîe n> ce£eu polidque, mais comme ua r^suit..t do la cou<r--« au portefeu'dlo. Les collègues cai oli.iccs de Yu de Broqueviile savent qu'il Sera char^.' ce constituer 10 nouveau cabinet à la rentr «, cl i.s craignent tous de ne pas itro d® la combinaison s ils tom se-nblaut de rousp it. Je veux croire à la réalité de ton information, mais. 33 n« vois pas on quoi cette tuuooraiio miiàstéjiaile peut rire dojigereuso. Hi Pouhei vaut-il miaw que M;, de Broquovillo ? Non. Et M. Ilelleputtô ? Hélas ! Et les autre» ? Oei*taln«-mant non. A quoi rime dès lors ta pin-teswtion Si A o^t égal à B, si B est ('gai ù G et s' 0 e'.i tSgal à D et au reste de l'alphabet, toute» le» lettres so v-le'it, et jo 110 vois pua pourquoi n»;e admii.istration serait meilleure parce qu au liou d'avoir un ch-ef qui te d-iplaît, cl'o ea aurait une dizain© du m-.m® calibre. L'auto- r^tie (■© M*, die Bra'iuevdle est donc une mesure d® && gess^ en ccs temps de gi.Xîri-e, et je ne voia pas ia raison de t«s sarcasmes. ce que tu me raconï-es des d'pwt6a « s natenrs dipasse vraiment l a bornes. Tu leur reproche3 de n© pas avoir iirnpcs le contrôle porlomontaire- Tu leur reproche^ dVtre,- plus co-coro qu© les milidfitres, < lc-s irmnLl • aoi-viieui® d9 Li cair-arilla debroquovidliem^e >. Tu parles raOm© de corruption. Tn dis du mal c'/> A, qui a accept des subventions gouvernementales pour Hon aômirablo ofiic© d© propagande. Tu dl3 du mal de B, qui a été délégu- A la propagjooae r'wr j.unaire dans les milieux ouvri re do France. Tu dis du mal de G, de D et d'un tas ce bravfes g&us. &îi"en© i propos de Vam Gau-we-laer«. tu -erJa . « Fil à 1a pat» I > ■}e dois nergiqueioent protester contre touteo ces imputations. Ivte dépui.'e et s'.nateui* de la Eeldquo non. occ • ;vo ont «Hé invit's r c©::m:ent b. inspecter t.tai li;1 emenis du mini^tèie' de la guerre. L'officier de servie© a prono7!c-é un di'-couir3 pa'rio-tvi-ue et Mi. le comte Gofclet cVAlvieil.x «si tomu d''iuctîon (ia) » lès bra? do W. Valcniin Briff-iut. C® que tu ne sais pas, ingrat, c'as* qoo iM.Brit-f .ui a d'taché du veujro de noire iilu.str©* F. t. Gci':lct le tablier do îjCo avec brod.irie dVr, et 11 se l est mis s;a le -'os Romini» uno chasubt®. Aussitôt iîi. Gobîot s'est e^rrpnr^ d'1:110 relique que porte toujours à la breloque le digne d£-put'1 de Nîuaur, et dévotement, il a bais- la êi'iiilô amulette avec toutes l©s marques d'un saint recueillement. Dë pçirc-iilec scônta n© te dfeeni-oHes ri»u ? Cela n'e. i il plu:-, r'conformant quer toutes tes ar-rière.per;s 03 politiques. Il e®t bon, citoyen, que les d'put's étudient les détails de 1 ' a (".'m i n is tr r-ii 0 ii. 11 çSt bon qu'ils en- 1 irent duios les cadrcfe. 11 est bon qu'ils apirô!-nent à moins discourir et à mettre ia main à la pâte. Jjfi. Féron, notamment, prépaie un Ir.mer.Se travail sur la reconstruction de la Belgiqsie. L©:^ matériaux s'accumulent dans sos bureaux. Ils remplis1 oui les caves, le re^-de-ohauss-e et tous les étages, y compris ie f.renier, à',. F-ron veguo. lo jour ci la nuh, comme une fm© iuquiète au mU'ei de ce fatras t'e document-, tpars, et il é.voqtVS le3 esprits. Puis il ajoute do nouveaux documente à d'autres (Eo^.umont-i, ot il continue sa marche à l'étoile- N est-ce pas là un exercice patriotique ©t S'.dut .ira ? Tu me parles de D'ostr;'©. Chape-iu lias devant noire camarade ! IJ. a quitt • la Belgique pour se dévouer au bien de l'Italie, et fil 011 l'avait l'conf', il aurait entra;né les Bub.'i.ros du c,';t-.': do ll'lntcnie. Tu r<e connais p-s sa force de persuasion. Lo poste qui lui convenait était Pa. ris. yt\js ©n a jusgî qu'il était rni. uix à. s.i place sur les bords de la N va, au moment du dan-gor. quand les Allemande approc'.ic.it de Pctro-grad. 11 apprendra aux Russes comment il faut [aire front aux Allemande — et sauver la paire. COMMUNIQUES OFFICIELS Cesïssttaiqaés des Puissances Coûiraie#. Berlin, 7 octobre. —- Olficic! do e» mixti ! Théâtre de la guerre à l'Gnei-t. Iiô vent et les averses ont eu pour «en. s Vjuenco de réduire lea opérations auprès de la plupart des armées. En Flandre, le champ de bataille eom pris entre PoelcapoUe et Zandvoorde a et' pris sous un violent feu de diversion, cou-pé d mtcntej attaques d'artillerie isolées. Devant Verdun, la feu de 1 artillerie Oi\ devenu . plus violent par intermiaonce sur la rive orientale do la Meuse, fcur ei-pomi rtiDsi que dam» plu-s euis autres secteurs, des eng-agemonts entre detaehemesnts do reconnaissance ont momentanément amené une reoRAiescenoe du feu des deux aTtilierios. J-e développement des clichés pris par nos aviatenis confirme que nos attaques aérien-nés sur la forteresse de Dunkerqu© ont pro-voqué die fort-es ceiiruotions dans plusieurs quartiers do la vii.e, surtout dans les in-. stall liions du port, dans loa entrepôts et sur l^s voies ferrées. Nous avons ainsi sérieusement entravé tous les mou\ onent3 qui so font à l'arrière* du frouit angl-Js. Théâtre do la guerre à 1J Lst. Front du l'eld-maréehai piince Loopold de Bavière : Au nord-est de Riga, prés de Dwins-c et sur ie Zbruciz, les duels d artillerie ont été souvent violents. Front du g néral-colonel archiduc Joseph : Dans la Bucovine, appuyés par des automobiles blindées, ies Lus&es ont attaque notre posit on établie près Ue Saint-On;Liry et de Waschkouiz. L'ennemi a été repoussé par notre fou et expulsé de Waschkoutz par une contre-attaquo e.-.t'cutée par dos troupes allemandes et austro-hongroises. Àrmees du ^eld-ïnaréch.;! von Mackensen : Canonna.de r'eiproque plus violente 6ur le Sereth inférieur et près de Tuleea. Front inac ^donieu. Bien d'essentiel à signaler. «n <t * Berlin, 7 octobre. — Officiel d'hier soir • A POuest, ie temps est pluvieux, t.* il n'y a riea do partiaulier à signaior. A l'Est, combats locaux près de Seretb et en Bucovine. _ * u< « Berlin, 6 octobre. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé, sur le théâtre sopiC itrioual de la guerre, 17, jOo bonnes. Parmi les navires eu mes se trou-! vaient le vapeur anglais armé „Santaron", transpoitant 7,000 tonnes de coko à Ar-khangel, et le vapeur anglais „»St-Mar.^-i-reth". Le capitaine et le premier officier du vapeur anglais armé ,,Dantei.-on" on: été faits prisonniers. * * » Vienne, 7 ociobre. — Officiel d'hier s Dans lo secteur du Sanr-Gabricie, une qî-taerne italienne dé-Lmcliée dans la soirée a échoué. Pour le reste, rien do particulier à signaler sur aucun théâtre de guerre. « * * Sofia, 4 octobre. — Officiel : &ur le front en Macédoine, dans la région de Bit Ua e* dans la boucle de la Cserna, à plusieurs reprises, ouragan de feu* de courte durée. A l'ouest du Vardar, violent fétu d'artillerie. Lue patrouille ennemie, qui tentait d'avancer à l'est on lac de Doiran, a été repoussve par notre feu. Sur plusieurs points du front, rustie feu a mis en fuite des d^iticliements de reconnaissance ennemis Dans ies vallées du Vardar et de la Prespa. grande activité aérienne. Nos canoiis ont ueseendu un dos avions ennemis ; il est tombé à l'est du lao de Doiran, Sur le frot t en PvOumanies, près do Tuleea, feu habituel d'artillerie. Berlin G octobre. — Officieux : Il se confirii e que les An-gi-i3 ont subû d'é norne^ pfirle*» en tu s- et blc«=3 s, au cours de la bataille du 4 octobre, qju'i s voulaient d oisive e1 qui ne leur a rioa rapport . Les masa» eompàCles et pn f mdément '"ohelonn es d© leurs troupe^ d'assaut — pour l'attaque du n.siin ils n'avaient pas mis en ligne moi..s die 1GO,CX>0 homme», sur ui» fnnit d© 15 kilomètres — ont ■ tô priacs sous nos fr^ux de ti-ucteurs de barrage et • e (if: se, ainsi que eelks de lonrS r-eei:vcs qui saivtkie- t Au cour3 de la bt taille, nos nuirail-leuses ont, en de nombreux ©ndroitS, fait do 'er ribles ravages parmi leurs- colonnes d'assaut, t le même sort a • t réservé aux troupes fi-aiciiûa qu'ils ont lanc és à l'assnut qu'i:3 ont vain»» meut réitéré doux lois le soir, à l'oiwst de l'a"-sci;<y;daiL et dee dex?x c<it's de la chai s e d'Ypivs à Afienin. Lt-s conwi:tmiqu a de lîendr s e--e«ient de f iro croire qv.e lts pertea aai^laisoo ont t"' extrêmement a«'dudtes, < au pervi d'en ttre incroyables., selon une-o.preS'iion ,iu <Daiy Yf.il >. Là v r.t est que ce ^ont ces cojkuhum qu s cus-mCmos qui eor.t ii rroyaKie-- 1 un-s af firma.tior.s stér «otvpûes tombera d'cil.euaa dûvaait la sî-tistiqi;© ofîi' ieille, qui monire qi:c 1- S pertes anglaises, pendant Ips grarw.rs -betaid c iivrres en août et em s ptembro, ont t d; an su. rément lev es, puisqi?'tile établit qu© ;o nouilixt-t es olfi ie:s morts b'ess 3 et disparus s'est éle\é. en un soul jour, à 5-11 et a d'pi ssà un aie jour 40o. Ces chi.fres constiîu'nt !q- phr lev s qui aient » t signâtes compne partes d'olRoicrS depuis le dvibut ue la guéri e porjr (icB j.Mirn- ©s isol es. Sur le ?ront en Flandre, apr^s im leu ('estruc-t»i*r passa; ©r et de Violons o variab3e, l'aetivit d® 1 artilierio s'est accrue le 5 octobre veps rnici. si>r le champ de bata.lio entro Pi 0. aji{ elle et lo canal de Holleveke es; ensuite ûfcvean.'e violente e s'est transiorjw'e plusieurs foi?, ver? le soir, en un feu roulant parti^ulièrenngnt intsnse, entre Zonnolo'o et Gbcl.?\clt. L'infanterie n'a pas at-taqu-.. Noua n'avons eu à rtpousser que do pe-(iiùa patrouilles à l'oueit de Poeicappello et au nordroutst île Beceiaero. Pendant la nuit, lo feu cniitaiw a été très violent © îro Lan&i&niarek ©t ljiolletokjo et de nom-eau des villages et Ces villes bel : es situ'o 1 i l à l'arrière du front ont ét méthodiqu<£T.ei'Jt l>ombflrd«'o sans jcciifi<x-.tion. En Artois, dans la r gion de Saint-(>u.?ntin, où 1® ieu a «t© momentanément plus vioJcnà, nous avons x©pou.-ô'' d«s patrouilles ^mesuies, qui ont r.ttaqué -X plu!-lûur3 r-'i;iise«. Au nord de Videra Piouish, nos patrouilles ont fait des priîonniers. Au nord-est de Keims, après un violent bombardement i'« nos positions pendant la jonrm o, la L-auonnade s'o t transformée, à 7 h. %, en un feu reniant d© grariie violene© mais de courte ilur e. U'ne attaque d« troupes franx^abes d 'clan-chée. peu après a échou- Bou3 ncfcxs tir de barrage.Lts deux c ta d® la Aîcus®, la ver.t qui so<uf-riait en t©nr|).te et(la» ip'luie ont restreint dans la journ/e I a< tivit • des op rations. No» troupeia d'attaque ont enlevé d©o tranch es enii.ou.Ls sur un tronli de 300 mètres, à l'est de Sâïnogneux, d oint fait uni assez grand neenbre de priSor.'nie.s. En outre, sur quatie autres points du front de Verdun nos patrouilles ont p-Vuf'tré dans 1©3 po ïitions ennemies, d'où elles ont ramentS plu® do 20 prisonniers. Sur le liront A 1 Est, l'artillerie a <!ti plus active, notnmn e:>t sur le IDanufce hif'rtaur. En S^cMoine, ù l'est des l ,es ds Prespa et de Doiran, nous a\o,as repoussé de» (h kohement» de re^-ounoissance. Une attarde parodie ang'lai © a re!io-tié au nord-est dfci lao de Doiran, près l'Akimlzali, après un violent combat. Communiqués des aï m é es aJliées Paris, 6 oetobro. — Officiel de 3 h. : Divers coups de main ennemis sur nos petits postes de la région Hur'ebiso- Craor.no sont restés s luis succès. Sur la rive droite do la. Meuse, une îea>-tative plus skieuse sur nos tranchées aïs nord-ouest de la cote ^14 a donné lieu à un vif c-oaibat. Nos soldais ont rejeté ua groupa d'assaillante qui avait pris piedt dans ne-s d mc-nts avancés. Notre iigne es4 , int'.:graKflient rvtab.ie. De notre côté, noua avons réussi plusieurs incursions dans lca lignes er.Qeini.'s. Au stul de la batue de j Soua m, au nc^l-est c'e Page-^n-iiaye et au nord-ouest ae Kegn-ville, nos dU-ichementa ont pénéiré jusque dans les ligne» de sou* U^n, d^U'Uit de nombreux, abris et ramené des i^isonniers. l^aciivité de partillerie a été intermittente sur la jslus grande parti® du front. * » ® Paris, 6 octobre. — Officiel do il heures As si/, grande activité ites deux artilleries dans 1a région do Bray&-en-Laonna.is r-1 sur la rive droite de la Meuse, au nord au Ixùs de Chaume. Dans les Vosges, nous avons réussi ua coup cie main dans la région de Senor.es. Bien à signaler sur la reste du front. * * ® Paris, 5 octobre. — Oîdcied de l'armée d'Orient : Journée calme sur 1 ensemble du front f quelques patrouilles bulgares ont é&j re poussées à 1 ouest du iae d ucnricla- Les aviateurs aùi s 01.t Lombarde ie» ettvbiisseiutônis bulgtu'o-allemands au nord do Uevgeii et \ers liesna. * * • I/>ndi>es, 5 octobie. — Officiel : La unit, l'enneeui a viotemment boml^ar-de nos noviveiies pssi.ioiis ot-ilnios à lest d'Ypres; il n a touietois pas pvononcé du iK)"dveii.v.« ooiitre-aicaquoi. -vvn troupes for-tifieut ies positions conqu ses. Une troupe d aUaque eiu.e-nie a toute, la nuit (ierixi.rc, de pénétrer dans nos tran-eîiéee écaiiics au nord-o;-.est do Gouzeaib» court ; oj.e a été repousseje par nos fusii-tariez et le feu cio nos mitrailleuses et a suiâ des per.es. Les ALeniandls out eacoî 0 tenté troii coaips de main- dans les environs de Lens; Us ont tous échoué, l'un deux aprcS ua violent combat- Dans la journée, il n'y a pas eu d iapportants combats g .infanterie, ce qui m donné à nos iroupes l'occasion do consolider leurs posi à on s. Sur le ixi-ste du front, rien de spécial à signaler. Le nombre des p!"isonniera que uon» avons faits depuis Lier mu cm s elève à 4,440, parmi lesquels ii6 ofiic.ers. Le 4 octobre, lo temps a ct^ si mauvais que les options aériennes ont été pr-s-que iiapessiuie3. Aialgré la pluis et ie ^io-ieot ve.it et quoiqie les nuaues volaient très bas, nos avioteurs ont surveille la maxu ehe en avant de nos troupes et reuoeigué nos chefs sur leurs positions et les mouvements do 1 ennemi. Quoiques-uiis de nos aviateurs de combaï ont «attaqué des transports de troupes es d artillerie ennemies. Un de nos avions n'est pas rentre. » » * Itomo, 5 octobre- — Officiel : Do la Judicarie à la vallée de la Bien-ta, activité de nos patrouilles, qui ont tajS quelques prisonniers. Feu rouiani pius fréquent et plus vio. lent sur le na-ut plateau d'Asiago. Dans le see-teoir du mont Saiiit-G-abriei^ des attaquée ennemies » eLcives out t • fiet-leinont ropouss.es. A i'est de Gort/>, gr-oa a une brusque attaque, nous avons amélioré une partie do notre li^ne; malgré ia violent© contre-action ennemie, nous avons tenu ie terrain gagné. Sur lo Karst, activité habitiuello de l'ar-tiilerie. 1^03 tentatives d'attaque onnem es ont étâ nartement repoussées. l>a nuifc c.u S au 4 octobre, une de nos hardies eso&d'Hicjs de laucoi-ers de bombes a survolé le point d'appui do la mariue au-trichlc/ine, .Surprises, jgs batteries de dé-fenso encernios ont d o anché ira feu dés r-donné. Los bombes lancée® par nos amateurs ont touché à diaérantes reprises, a une efncaeitô eonstatée, des eon^-marins rassemblés dans la baie. ■* * » Pétrograd, 5 oeto]>re. — Officiel : Sur 1s front septentrional et sur lo 5ront sud-oueot, engagements entre dtvtachemcntt de ro îonrtaisSmc-e. Sur ie front en Roumanie, hier à 7 h. du soir, de fortes colonnes ennemies ont prononcé une attaque qui a été eur^y-'o par notro feu. Dans la direction do Ktia^eo, 1 ennemi a bombardé ie se' tcur compris entre les lacs or le village de Maxemeni, au nord de l'earlynicrrure du Li'izen. Après uuo jrréparation d'artillerie d'une demi-.ieure, 1 infastorio bulgare a afciacpié nos positions et a r.'ussi' à ocenper plusieurs de nos tranchées avancoos. Nc>us avons r tttbli hg-tre situation §réce à une c-onîre-.Uîaqae. Le :> of-tobre a«u so«r, notre c.pilai e av'.tw tour Konchine s''c--: gr èvemeut blcsBjè ea atterrissant; son observateur, 1< sous-lieutenant Golliaszy, a été tué. Entro 4 et 6 heures, nos aviateurs ont lombarde des concentrtitions de troupes ennemies dans la section do Smorgen. Sur le front du Caucase, dans ïa direo-tion de Daza-mdia. à 75 ver-tes an nord de Mossul, nos dé'^chc-me':ïts ont pris d'assaut !o village do Nerevan, situé à 25 verbes nu scd-or.est d'Or^mar. PETITES NOUVELLES USE CARTE M0N&TBE DE LA GU'ERRE. C'est évidemment rAar.criqup qui la d-'tiont. A -it rieurement déjà, à l'enir 'o en gi^MTO . ca Et:'t?.Uni8, cette carte avaii t ' ùr;ss © par leu cneiMcuiS g'ogj-api.es aan EBe repr eeiitfl avec use ex:ictitcde remare.natU tout le contL neut onx^-c.sn avec se?, montagnes, a-s cour® ■Î'ôuu, ?cs viUcj-, etc. Cette carte gUp.rÂcsque. sur laquelle les fron:S sont r i"> r s au moyen ;'e petits drapeaux, a un© superficie de pi' fl carr s et est octuelloaient o.\pos'e à Chic-.go. :-a confo'.ti :n n'a pan coût-.': moins que 10J UX> dollars. EJc e.:t \ ï;ililo nuit i-t jour et elle est 6 lai-r'e au moyen r® 2D0 ouïes lectriqi^s. <SIC TPAiXS-lT... > LV'ic/le de la famiii® impérial© rn-^s© baisse tmlUetaent en Europe, cceosré qu© ses n:«rnbr*es ne secEJblent pes s'en aperdevolr e; s imagineat que le vieux' presti.® opère toujours» Geet nii.sl qu'une gîi-andU prin<^se r .•■3-:©, apparent.-© à l'ecc-Tsar, vint ce.5 jocirs dèrnèerB rerkire vi-it® au grand chirurgien suisse M. C s?.r lieux. L'homice de l'art » t -it, au moment de 1 eatr''® de la princesse, dcu;s son cabinet occupé ;l gr'î-fonner une or.ioninauco pour le malade quô venait do le quitter. A.usii, snr.s interrompre fa besogne et san9 se lever de son sijge, dit-il à la visiteuse * — Prenez uno chaise, ge voua pTie. La daia?, t, :"8 froi s e de cet accueil, r^r-lî. qua asseii scchë^c®1 = — Vous ne semble^ pce, monsieur la processeur, vous Monter à qui Voit3 p;:r!ez. Je sji® la pri^-VSrû \r... — Ah l s '.'sria le chirurgien ; eh : bien, ire-nez deux chaires aUr?. > Et il continua tianquiL l.mcnt à icrlrç.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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