La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1949 0
04 September 1917
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s.n. 1917, 04 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 14 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7p28g/
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fVIai'di 4- SepteiTïÊjra i9IT îOURNÂIj QUOTIDIEN — TLe Numéro : ÎO Centimes 4# Arsnée, — N* 1008 PRIX OES abonnement^ 1 mois (saptembro) *r« 2.55. Les lenxandes d'abonnement tont reçues exclusi-cernent par les ïureaux et les facteurs des postes. — Les déclamations concernant les abonnements doivent iti't adressées exclusivement aux bureaux de poste* administration et rédaction : Cl, îHoniagnc-aux-llorbes-Potagères, Bruxelles* LA BELGIQUE PRIX OES ANNONCES Pslites annonces, la ligne, fr. 0.50. — Réclameë avant le\ annonces, la ligne, fr. 1.25. — fJot-ps dit journal, la ligne, fr. 5.00.— Faits divers, la ligne', fr. 2.75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.00. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction ei Administrailon : °t"^ ,VVnbe-M JOS MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,128° jour de guerre Rien à signaler. La guerre sous-marine Itingkobing, 2 seplombre : l_>e l'Agence ftitzau : — (Je muiiu, vers 7 liaares, nao rencontre navale a en lieu devant Bjerrejaunlst-rand, où quatre chaluUvrs allemands ont etu forcés Je rallier la ooto sous la feu (te navires tle g-uerre anglais et do s y faire icliouer. Après lYcliouage, les Anglais ont continué à les bombarder. Le nlïiuKKobiugs Amtsavis" complète eoRo information en disant que des grenades son» tomine* à Kungkobingfjoid : une maison y a ètx a^uloninnigee, mais il n'y a pas eu de blesses. Une ceuuiine de soldats do la marine allemande y ont 6t« G.-'barqiLés, et l'on croit qu'il y a eu plu-sieur^ tues. Des avions et des sous-marias ailOiuands ont pris part au combat. * ♦ * Ringkbbingi, 2 septembre : Un matelot allemand a fait ce récit à un recLcicur du ,,Kingkbbings Amtsavis" : — Naos trouvant le matin au nord de List, nous avons soudain, à 6 h. lô, vu apparaître au sud-ouest- et au nord des navires qui nous entouraient en demn-cercle. Nous avons tenté de leur échapper, mais le demi-cercle s'étant rétréci et nous étant rendu compte qu'il nous éoait impassible de leur échapper, nos quatre bateaux rallièrent à kl fois, a toute vapeur, la cote eUno>se. Nous pensions que dés qu'ils constateraient notre échouago les navires anglais cesseraient de nous bombarder, mais il n eu tut, rien : le bomuardement continua, nos bar teuux furent tous quatre touchés sous la ligne de flotta son et noi.s fumes forcés de quitter notre bord. Ce ne fut que lorsqu'ils virent que nous nous laissions aller a In dérive à la coto que tes Anglais cessèrent le feu et reparurent vers le nord. Le chef chauffeur Kleker s est noyé en cherchant à. atteindre la oote a la nage3 un matelot a été tue et deux autres légèrement blessas. Les matelots allemand», au nombre de lJ5, se trouvent à Bjerregaarcfit avec les 10 marins d un canot envoyé dans la matinée en reconnaissance par un coni«.re-tor-pillèur allemand! et qui a chaviré : nous seront transïv rés demain à Iliugieobing. La cote est jonchée d'épaves sur un espace de 3 kilomètres que surveille un détache iaeut do 40 soidiats envoyé d'ÉSbQerg. Un incendie s étant déclaré peu après l'échouage a bord du dragueur de mines „Heiuiich Bruns ', sa soute à poudre a pr.s feu vers 7 heures. Ees quatre bateaux sont échoues à 5b0 mètres du rivage, où le flot se brise en leur donnant l'assau/t. * * Copenhague», 2 septembre : l./es journaux publient des détails sur le combat naval qui s est déroulé a la cotj occidentale du Jutland. D'après le ,,King-kobing", une rencontre a eu lieu hier nuu-lin, vers b heurté, près de 15jerroga<ir<i. Au large do ïvingkobing, cinq navires an^lûs ont attaqué quatre navires de garde allemands, qui, clo/ant la supériorité des forces ennemies, se sont retires vers la cote danoi e, où ils ont touché le Pond, tout eu continuant à r pondre au feu des Anglais. Ceuu-ci ayant continué le combat, deux 112-viics al emandis ont été inceudï.és. Un* centaine de matelots allemands ont débarqué; ma.s il y en a eu deux tués et que'l ques-uns ont été biess s. Des médecins sont partis dîe Kingkôbmg. De nombreuses grenades sont tomov.es sur la terre ferme, notamment dans Le fjord do Itingkob.ng. Quelques-unes ont touché la localité de Bjqrre. gaard, où une maison a été endommagée. Des avions ec des sousi-marins allemands ont pTis pan à la bataille. Un navire de guerre anglais semble avoir été touohé fortement, mais il a pu s éloigné en compagnie d'autres navires. A l'issue du combat, un a trouvé, près de Bjerregaard, une grenade anglaise de 75 mm., qui n avait p« s éclaté. V ers 8 heures du soir, un nouveau combat s est engagé au large de Bushx, après l'arrivée do ronforts allemands. On a vu deux rangées de navires qui se bombardaient mutuellement. Pour au.ant qu'on ait pu en juger, une rangée comprenait huit navires ei Lautre cinq navires, an ne connaît pas le résultat du combat. A la cote occident;:1e,. un certain nombre d;avions et do sous-marins ont été aperçus. Verrs 10 h. ou matin, six navires de guerre allemands, accompagnés d'un hydroavion, sont arrivés sur les lieux où les quatre navires aile-ma: dv; avaient échoué. Les contre-tj r pi leurs anglais se sont dirigés vers lo nord . peu après le combat. A 3 h. 1,2 de l'aiprjs-inidi, des navires de guerre allemands ont de nouveau quitté la côte danoise. D'après une autre information, on prétend qu'un avion allem/nnd a ét> descendu pr s de IToûvig. On rroit que les marins uilem.n.nds débarques ont été internes à Es :jerg. Le prévôt do la côte dé Bjerre-g.-tard annonce que parmi eux deux seulement sont grièvement blessés. * * » Paris, 1er septembre : L'Agence Ilavas annonce que, [.calant la première semaine du mois d'août, quatre navires français, et trois navire* italiens ont été coulés- * * * Paris, 1er septembre : Uno violente temp te sévit sur les côtes 3e Bretagne; elle a occasionné de graves diégâts et de nombreux accidents. Le canot iu pilotage a coulé. Le trois-màts français „(3!ladiiateur'% 10 petit vapeur fraudai-„Jcau" et le troisjmâts anglais ,,Roiheasay" ont été ;et's à la cô:e et gravement avari s. * * * Londres 1er septembre : En achetant) d-cs vapeurs étrangers, 1er* Armateurs français cherchent à compenser 3ans la plus large mesure possible le ton. lage détruit par les sou*»-marins. De leur eôt-é, les Anglais s efforcent d'achetor des naviios da,ns l'Amérique du Sud et offrent ies prix fantas iques. On dit qu'un - grand armement argentin aurait dbjà, vendu tous ses navires à un Syndicat anglo-français » * * Amsterdam, 3 septembre : D'a.près des informations d'Australie, l'influence de la guerre des sous-marins ,'e vient ce plus en plus déprimante. La disparition de quelques grands vapeurs bien connus qui transportaient des cargaisons pr'c euses a surtout fortement impressionné le monde des affaires. siv J±misfiiq,UJE: Washington, 1er septembre ; Les pourparlers relatifs aux exportations te céréales pouir la Hollande ont été sus-eri nno nouve'le proposition faisant en ce moment l'objet de délibérations entre le département de l'alimentation et le ministre des Pays-Bas. La semaine dernière, on était d'r.ocord! pour autoriser le dlépart de trois navires chargés de céréales, mais, au dernier mo_ ment, des divergences de vues' se sont élevées au sujet de la quantité de céréales à mettre à la disposition die la Commission hispano-néerlandaise d'e secours à la Belgique.» * * Washington, 3 septembre : Le bruii court que le départoiro't d'exportation a refusé de s'enteadro au sujet d'u partage des cargaisons de cCréales entre la Hollande et la Belgique. Toutes les cargaisons s'avarient à boi'd des navires néerlandais et ne peuvent plus servir que de fourrage. Or, les Etats-Unis ayant actuellement besoin de plus de fourrage que la Hollande, le département de 1 alimentation n'autorisera pas les navirea ho.lmdais & quitter les ports am'rioains. Dans les milieux officiels, on fait remarquer que 1-S approvisionnements on Hollande suffisent encore pour deux ou trois mois. Or, on estime qu'il est fort peu probable que d'ici à deux mois la gouvernement autorise l'exportation de produits alimentaires vers les pays neutres. La situation en Grèce Budlapest^ 3 septembre : On mande de Sofia à l',,Az Esti^ : — Depuis quelques jours, les troupes de PEm tente tenteut de plus on plus de prendre l'offensive sur tout le front en Macédoine. Depuis 1e lac de Prespa jusqu'à la Strouma, les aviateurs se montre it très actifs. Des détachements de reconnaissance s-j livrent des combats acharnés. On ne sait pas encore à quel endroit se produira l'attaque ' principale. Malgré la températurei très levée, on s'a.tend' pour les premiers jours de septembre à une grande bataille. Po r le moment., les opérations ne sont plus ac tiveb qu'entre le Vardar et le lac de Doi-ran, où les Anglais attaquent de nouveau, après une préparation d'artillerie qui a duré six jours, sur les mêmes points où ils ont subi au printemps une forte défaite, ils n'ont pu avancer d'un pas. Tout fait pr^ voir que 1 armée grecque participera à la prochaine grande bataille. Les prisonniers faits au cours d'engagements entre détachements de reconnaissance déclarent que La nouvelle grande offensive macédonienne aura une trôs grande envergure. » ♦ * Paris, 1er septembre : On mande d'Athènes au „Journal" : — La Commission de la Chambre a décidé de déférer MM. Gounaris, Bko/uloudis et Lambros à im tribunal extraordinaire. Les événements de Russie Pétrograd, 1er septembre : Le Soviet proteste contre l'application de la peine de mort au front et en réclamb la suppression. * ♦ * Berlin, 3 septembre i On mande de Copenhague au .,I>ei Juer Lokal Anzeiger" : — Une depvChe de P^irograd annonce que le général Kornilof a déclaré à M- lvcrenski que, si le gouvernement se rangeait à la décision prise par le Soviet d'abolir la peine de mort dans l'armée, il déclinerait la- ies-poinsabilité des conséquences d'une pareille mesure et donnerait sa démission. » * * Paris, 2 septembre : L'Agence Ilavas apprend de Pétrograù que le général Kornilof a insisté aupr s de M. Kerenski pour faire appliquer immédiatement les mesures préconisées à la Conférence de Moscou; il invoque l'urgence en alléguant, que certaines parties de l armée russe auraient déserté sur le iront roumain. * * * Pétrograd, ler septembre : Au procès Soukhomlinof, il a été donne IeCfcuio de documents qui prouvent- que l'inculpé s'était mis d'accord avec une usine pour lui passer une commande de 7 millions do roubles dé mèches do grenades, quoiqu il sût pertinemment que cette soci t n'étiiit pas outillée pour mener àj bien ce>t; fabrication. Le général Sou'chomlihof fit1 même verser un acompte die 2 y2 millions die roubles à la société, malgré F opposi tion formelle des services militaires du contrôle-a* * Milan, 2 septembre : Du correspondant à Pétrograd du ,,Cor-tiere délia 6era" : — Le Congrès de Moscou a pris fin sans aboutir à la réconciliation de la gauche et de la droite que l'on avait espérée. M. Kerenski n'a pas exposé avec la précision que l'on souhaitait le programme du gouvernement, mais s in discours a donné 1 impression qu'il avait adopté le programme militaire de la droite. On dit que le ministre Socialiste de l'agriculture, M. Tcher-nof, quittera le ministère malgré la confiance qu'avaient mise eu lui les masses populaires et surtout les paysans, qui le croyaient résolument attachi atn triomphe de la réforme agraire : M. Tschernof sera probablement rcinplaoé par un cadet. On croit que, satisfaits des déclara Lieras du Congrès de Moscou, les États-Unis fieront à la Russie 1 avance dû 5 milliards que le gouvernement sollicite pour mettre à exécution les reformes financières qu'il projette.* * * Pétrograd, 2 septembre : Les journaux rapportent aue le parquet aurait d couvert uno conjuration contre-ré-volutionna re dont les chefs seraient des hommes politiques connus et des officiers. L'instruction ouverte à leur charge aurait d'ores et déjà établi leur culpabilité. * * Pétrograd, 2 septembre : Du rapport officiel sur la conjuration contre-révolutionnaire *: — La plupart des arrestations ont *té opérées hois do Pétrograd. Le gouvernement estime inopportun do publier le nom des personnes incarcérées. L'activité contre-révolutionnaire n'a pas eu de conséquences graves. La Conférence de Stockholm Stockholm, 2 septembre : Comme leis décisions prises à la Conférence des socialistes alliés à Londres ne font pas prévoir une solution immédiate de la Question des passeports, le comité organisateur de la Conférence de Stockholm a diécicîé de ne pas convoquer celle-ci pour le 19 septembre, ma:s de fixer une nouvelle note et. d'en informer les différents partis, dCs que la délégation russe scra revenue de Londres h Stockholm. COMMUNIQUES OFFICIELS Commimiqués des Puissances Centrales. Berlin1, 3 septembre. — Officiel d'e ce midi : Théûtre de la guerre à l'Ouest. Sous la tempête et les ondées, lo duel d'artillerie a ctjé violent dans certaine^ par-lies du front en Flandre; auprès des autres ajmécs, même sur la Meuse, il a été généralement tl'ès modérée. Sur la route Cam_ , brai-Arras, une forte attaque anglaise a échoué. Prés de la ferme d'IIurteoiso, par des combats livrés dans les tranoiièes, nous , a.vons notablement restreint le gain territorial des Français. Théâtre de la guerro à l'Est. , Front du feld-marêchal prince Léopold de Bavière : Le 1er septembre au matin, après une préparation minutieuse, des divisions aile mandes ont franchi la Dwina, des dieux côt's d'Uxkull. Une forte aetion d aitillede et de lance-mines a précédé le passage de 1 infanterie, qui, après un court combat, a pris pieii sur la rive septentrionale du fleuve- Par d'énergiques attaques, nous avons repoussé les Eusses aux endroits où ils ont opposé de la résistance. Les mouvements de nos troupes continuent à s'effectuer systématiquement. Sous la pression de notre marche en avant, l'ennemi a évacué ses positions établies à l'ouest de la Devina. Là encore, nos divisions progressent toat-em. livrant combat aux arriere-gaidtes russe*. De compactes colonnes de tout genre se dirigent précipitamment vers lo nord-est par les routes qui partent die. Riga. Les localités et les fermes on flammes jailocinen-t la route suivie par l'aile occidentale d'e la Xlle armée russe qui bat en retraite- Armées du général-colonel archiduc Joseph : Dans les vallées, sur les versants nord-est des Carpathes boisées, les opérations sont devenues plus actives. Au sud de la vallée du Tro»îus, plusieurs attaques roumaines pronon« ees la nuit ont échoué près Je D. Cosza et près de Grozesoi. Armées du feld-maréchal von Mackensen : Dans la région montagneuse située entre la vallée de la Susita e. celle de la Putna, nos régiments ont fait échouer sous leurs contre-attaques de fortes attaques russo-roumaines. En y comprenant les 200 prisonniers restas entre nos mains au cours de ces combats, le nombre des prisonniers que nous avons fait siur le champ do bataille, depuis le 28 août, s'élève à 20 officiers ex à 1,650 soldats ; noire butin comprend maintenant 6 canons avec caissons, 60 mitrailleuses, de nombreux lance-mines et du charroi. Près de Maiacesti, les Roumains ont aussi vainement attaqué. Front macédonien. Ce matin, près de Bratindel, au nord-ouest do Monastir, ces attaques françaises se sont écroulées, et l'ennemi a subi do fortes pertes. Sur le Dobropolj:, les Serbes ont subi uu nouvel et sanglant échoc. * * ♦ Bérlin, 3 septembre.— Officiel d'hier s :ir: A l'ouest, pas d'opérations imp. riant s :ï signaler. A 1 est, au sud-est de Riga, des cor[ s d'armée allemands ont franchi la Dwina ; cédant à leur pression, l,;s Russes ont Oani. menoé à évacuer en hâte leur tète db pont 'tablie à l'ouest d'u fleuve. * ♦ # Berl'n, 2 septembre. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé, dans ia Manche et dans l'océan Atlantique, 4 va. éears et 2 voiliers jaugeant au total l7,5oo tonnes brut, à savoir : 3 vapeurs fortement chargés, les schooners français ,,Mairi^Alfred'chargé de sel pour Fécamps, et ,,Pauline", ainsi qu un vapeur qui irars-portait 5,700 tannes de sucre en l'rance. D'après les informations reçues jusqu'à présent, nos submersibles ont coulé-, devais e début de la guerre iléimit'e des sous-marins, plus de G mi lions de tonnes brut du tonnage commercial dont nos ennemis pouvaient- disooser. * « Berlin, 2 sepîeaibre. — Officiel : Le 1er septembre, au lever du jour, une do nos patrouilles de gan'o a re-Contré au nord de Holnis-Kiff des croiseurs et des torpilleurs. L'ennemi, qu'avait bombai-d^ un de nos avions, a esquivé après un court combat l'intervention de forces allemandes plus importantes. Quatre chalutiers à vapeur allemands servant d éclaireurs ont été endommagée et ont échoué à la eJte dans les eaux territoriales danoises. I-a plus grande partie é.o leurs équipages semble avoir été débarquée. * * * Vienne, 2 septembre. — Of ici cl '«lu wlr: D'après les informations remuas jus ;u a 2 heures de l'après-midi, les opéra'.i ms om été relativement minimes sur 1 Isonizo. * * Vienne, 3 septembre. — Officiel : Théâtre de la guerre à 1 Est. Par de tort es contre-attaques, l'ennemi s'efforce vainement de di.spuier à nos allie® les succès qu'ils ont remportés au nord-ouest do Focsani. T.héâtre die la guerre italien. Hier, l'a ville ouverte de Tries te a «Hé de nouveau attaquée à plusieurs reprises par des aviateurs italiens, qui ont lancé au total 70 bombes. Sur l'Isonzo, aucun combat important n'a eu lieu lner. Sur le haut plateau de" Ba.n-bizza-lIeiligengOiSt, près de Gûrz et près do Jamiano, les attaques partielles >ta-lieflines ont échoué ; nos troupes d'assaut ont répondu par de fructueuses contre-; traques aux opérations de l'ennemi. Dans le secteur du mont Saiut-Gabr.el, uos canon & ont tenu en respeci de* masses ennemie*. Dans la nuit du 1er septembre, 10 of-iciers et 315 homtn&s, appartenant à six régiments italiens, ont été faits prisonniers par nos vaillants soldats. * * * Sofia, 1er septembre. — Off:ciei : 1 Sur le Iront en Macédoine, dans la. r-gion Je Bitolia-, faibles canonnades. Dans la boucle de la Czerna, après une violente pr£- i parution d'artillerie et de lance-mmeS, les ' Italiens ont at^aqujé la hauteur 2050 ; ils ' ont été repouss s par une cor.tre-atta<pie de l détachements allemands, qui ont fait prison- ] iiiers 20 hommes du régiment italien n. 162. ! Au sud de la Czerna-, près de (é radesch- 1 nitza, violentes canonnades. Des trouves ennemies peu considérables ont tenté d approcher de nos positions; elles ont été repous. ; sées par notre feu. Dans la région de la Moglena, prés de ' Dobropolje et sur la hauteur voisine, après ' une violente préparation d artillerie et de ; lance-mines, les Serbes ont de nouveau pris | l'offensive aujourd'hui; leurs violentes e vaines abaques r^itér-.es leur ont coûté de ' très fortes pertes. Au lever du jour, ils ' avaient été chaque fois repouss is par notre f feu. Lors de la der:iière attaque, ils ont r -éussi à pénétrer dans une do nos tran-îhées les plus avancées; niais une conire-ittique les eu a rejetés; la tranchée est jonchée de cadavres de soldats sorbes. Pendant la journée, utilisant des quantités énor-nes de grenades et de mines, les Serbes ont enté à cinq reprises de prendre l'offensive; ils ont été chaque fois repoussés par îotre feu de barrage. Quelques-uns de leurs itetachements d! infanterie, qui avaient réussi 1 approcher d'un de nos obstacles, ont été inéantis par le feu de nos mitrailleuses et. >ar nos jets de grenades à, main. Au cours le ces combats, nous nous sommes eimpûr:^ le trois mitrailleuses et d'autre matériel de guerre encore. Outre la vaillance dfâ nos iétachements d'infanterie et de mitrailleuses jui ont brisé les attaques désespérées des Serbes, il est juste d'e mettre en lumière l'excellente collaboration fournie par notre irtillerie; elle a réussi à étouffer en temps opportun la plupart des attaques ennemies sous un feu efficace. Au sud d'Huima, violent feu d'artillerie Au sud du village de Mojna, un d'tache-nent ennemi a tenté de pénétrer ixir surprise dans nos tranchées; il a c*é reporCsse par le feu de nos postes avancés. Entre le Vardar et le lac de Doiran, canonnade; elle i été très violente au sud de Doiran. A c0, androit, au crépuscule, une coloni e enneure i tenté d'attaquer la hauteur Prince Cyrille; elle a été repoussée par notre feu. Sur la Strouma inférieure, engagements 3Utre patrouilles. Sur le front en Roumanie, sur divers points de Mamuhdie à G-alaz, fusillades ei îoups de canon isolés. * * ». ■ Sofia, 2 septembie. — Officiel : Sur le front en Macédoine, dans la région de Bitolia, violente canonnade, qui a continué avec une grande intensité aiu sud-est de la ville. Dans la plaine située à l'est du village de Buchtani, un bataulon eimemi a attaqué nos positions ; il a été rejeté par une contre-attaque et a été force se retirer en subiasant des pertes sanglantes ; eu outre, il a laissé piusi'.eurs prisonniers entre nos mains. Sur le Dobropolje, à l'aube, après une courte préparation d'artillerie, les Certes ont prononce une abaque ; ils ont. été facilement repous_ sés. Un certain nombre de fusils auioma | tiques et un autre matériel de guerre sont resiéà entre nos mains. Après cette attaque, il n'y a eu qu'urne canonnade. modérée tout le long du jour. Les attaques renouvelées sans relâche depuis trois jours par les Serbes dans la région du Dobropolje ont coûté à l'ennemi des pèr es extraorei îairement lourdes sans lui donner le moindre avantage. Dans le secteur défendu par un seul de nos bataillons, nous avons compté jusqu'à présent plus de qua'ro cents corps de soldats sei\>as.. Sur la rive droite du Vardar, au sud du village de Magna-, violente canonnade- Entre e Vardar et lo lac de Doiran, violente canonnade, qui s'est transféraiCe à certtir:s moments en feu roulant à 1 est de Alatschui-kowâ. ?ur le \ersani: septentrional de la Kruscha Planina et le • long de la Slr uima inférieure, opérations de patrouilles. Près du village de Jeu Mahle, un détachement do cavalerie anglaise a été dispersé par nos patrouilles. Près do Demir Hissh-r, un avion ennemi est, tombé sous le feu de nos canons de défense et est tombé à l'arrière d..s lignes anglaises. Sur le front en Roumanie, fusiilaeîes ■ et canonnades rnodé-r-es près de Mahinudiô, de Tulcea ci d Isaccea. Sur le Sereth, nos dé-.achements, collaborant- avec des dviache-ments allemands, ont pénétré dans les tranchées ennemies et, après avoir inflige d importantes portes à nos adversaires, ont fait prisonniers 2 officiers et "SO soldats; en outre, ils se sont empar-'s de 7 mitrailleuses ?t d'autre matériel de guerre. * * # Constantinoplc, 1er septembre. — Off ciel : En Perse, nous avons expulsé les Russes de Moxiwan. Sur le front cïu Caucase, activité plus grande des aviateurs ennemis, qui, la nuit du 30 août, ont encore une fois bombarde la ville de Smyrne. Quatre habitants ont (té tues et deux blessés; plusieurs maisons ont été détruites. La nuit dm 31 août, 1 ennemi a dirigé une violente canonnade pen-tant une demi-heure contre l'aile droite 'e notre groupo de Gaza. Le 31 août, les aviateurs ennemis ont été plus actifs. * * * Con tvntinoplc, 2 septembre. — Officiel ; En Parse, un de nos dHachements, i>ar-tant de Meâvan, a pris l'offensive et, marchant au del^i de cette localité vers l est. a occupé 1e pont do Garan. Sur le front du Hina.ï, le ler septembre. assez forte canonnade- — Berlin, 2 septembre- — Officieux : Er. Flandre le violent feu d'ar'.ililo.'ie mrigé éon'ro la bor.cle d'Ypres a rté suivi lo l^r sep-toTii'ro, partir de midi jusqu'au 2 .septembre, ail matin, d'attaques d© patro-uil'.&s angl.AUefi, qui >r.t. t' pf.rtoub ivipoussrjes. D'ans la r '^on ie llolleloke, nous avons avancé r.-..s traïk-chées «lo 100 m-ttres sur tou.t«e la ligne. Ces îèïnietrs jovas, l'activité • Aiiliilais avnât vt-i-bloii'cnt diminué. Il n'est cependant' pas Lupoa--.i' 'e que pour des motiis do prestige ils ten-c U encore d'autres attaques, avant éo considé-ror conrr.o dj'finit'.veiaeiit perdue la dcinxifriie ^niKfi bataille qu.ils ont livr'e ea wia pour .i possession de la bcu?e de uos sour mûi'ins ■n Flancre- L'attaque antrialf-e diiri^ée contre Le:i.5 et au :ouas <ie laquelle des divisions canadiennes ont té sacrifies, a provisoirement piis lin. Dnns onl l'Artois, les opixatior.o oint 'H d'e peu d'im-!i. ranco. L\>s deux côt'^a de SaintQuenti'a, le feu de 'a: t'ilc-rie n'a auvpaenté d'intonei^ quo par mt>-uent. Au cours du combat livré prés de Vnn-thuilie et signal'-, hier déjà uous avc-nB f'.it : tisonniers trois oftiicis et \ingfnerf hom»-nés et nous nous son*«mes e^ipar-s de trois n;i-railleusjes et d:'une gu-andia quantité >e bi-iih. Le 1er septembre, au cours d'une opCr-Uton !eâ patrouitl&s, nous avons fait d^s priso':ir.e>rs •rès de Lji Fère. U 31 août, sur le Cbcmiin é©" Don.es, les français n'ont rérssi qu'à nous enlever, ou co ms les attaques qui leur ont coût'' ée fort s )crte?, uue partie da nos traneh'es avano'o sair m fronti d'eniviron 1 kilomètre. A 1 e t <:0 /«^ixadilon. nos trou[pes oni pin<itré dans le>3 ranch6.>s françaises et en ont ramené 10 prison-îiers et 2 fusils automatiques ; elles n'ont subi ine de- p®rt-*s miniim»3. En Chaïai.pagTic aussi, nos patrouilles ont. ra. neuo des prisonniers. Sur le fnoiH de A erdun 'attaqre fran-ai e reste paxsliys e. Lo ler sop-ombre, le fou de barn'ill te n'©55 deoen-u plus iolent r;':e v©^ le soir. A l'Est, les opérations sont devenue; plus nc-ives sur 1?. Hhviua et près Smorgon ; e;l:s sont aussi ranim es glS ceux ex t s du So e: •. -es llusscs ont ir cenci° le village d'Opaiolicny et a garo t© Tereblostic. Sur la Solka et sur la .'i^tnlt/a, les patrouilles des Coalisas ont atta-u avec succis. Dans la région tnontagaieuse de la Susita, les tu s?s et les Roumains oiJ fait iTes efforis dé;eS-k'x s pour arracher aux Coalisés le terrain dont eux-ci s'étaient empar.'s ces derniers jours. Plu. ieuTs atta.quos prononcées p^r d'iinportantis iaa es i'& tr.oupcs après une courte pt-'paraiion éarlilleric, s© sont éerouKes «.t oit coûté de j.L-s pertes sanglantes aux Uus£©3 ei aucs Roa-îafas. En Mac'doln©, le général Sarrail a commencé aussi, fort tardivement il est vrai, à, apporter Sa, contribution sanglante et infructueuse à. l'offensive g'nérale de l'En{©ute. Sur le Dobropolje, les ^ Serbes ont continué h attaquer. Ils sont cependant affaiblis au point qu© leurs assauts ont pu être facilomemt repoueség. Lee Français qui, dans .1 l'après-midi du 1er septembre, ont attaqué, apr.'s 1 une fort© préparation dWtillerijo, des deux côt s e do la route Afioruutlr-Prilep, sont parvenus à pé. n'tretf dans noitro t ranch 'o la plus avancée; les Bulgai-es les ont défaits [ r des corps à Corps ; c les survivunts ont éf- Paiis prisonniers. z « * # ^ Ber«n, 1er septembre. — Officiem) s j L© communiqué officiel russ© du 29 août ajoute q une nouvelle information fausse et tendancieuse h g la e '.rie do cell s sur lesquelles nou® avons maintes fois at'iré l'attention. D dit • •— Dans la direction de Foosani, le 2S août, 1 au lever du jour, aprèa un© pr paiation d'artll- , lerie, r©nn«mi a attaqué nos positi^rjî établies c dans la région de A.lunoalul. Un© de nos divi- ( sions n'a pas résisté Suffisamment à, l'onneimi ; r.ll© a abandonné ses positions et s'est enfuie ett A'bandlade. > Oontrairctmeint à coite information, il y a lieu 'e remarquer qu'en r alité, les Russes n'ont pas f abandonné leurs positions sans combattre. Nbtre c ai laque près de iflunc©lul s'est heurt.© à li'éner- c uiqu© r.sistance d© la lie division ennemi© et cette r'sifitanco nj'a pu être bris e qu'après dee combats acharnas. Le gciuvorruement russe qui dL S rigd aujourclj'hiuâ les deytnmxs de la Rvssie [ cherche, par de pareilles fausses nouvelles, à a convaincre de plus en pfl/us son peuple qu'il { eet indisiponsablo d© lui confier des pouvoirs uic-Xatoriaux.ë Communiqués cîes armées alliées c Paris, 2 septembre. — Officiel- de 3 heures : Sur le front de l'Aisne, l'activité de^ ( deux a.r'-Heries s'est maintenue très vive ^ pendant la nuit- De» tentalîves de coups 5 de main sur nos postes de la région do ( Cerny ont échoue Au nord-ouest d'IIurCe- [ bise, l'ennemi a oontr^attaqué de nouveau les ppsiiions que nous avons oonquisas dans J la soirée du 31 août. Nos femx, diriges : avec précision, ont complètement brisé l at- J taque, qui n'a pu aborde-r nos lignes. Sur la rive gauche de la Meuse, action E d'arDdîerie intermittente au nord de la côte ( 304. Sur les Hauts de Meuse, nous avon& c arrêté à doux reprises des coux>s de main 1 ennemis. Nuit calme partout ailleurs. * î * * i Paris, 2 septembre. — Officiel de 11 heures : Rien à signaler en dehors d'une assez ' grande activité de l'artillerie dans la région d'Hurtebise, vers Maisons>-d)e-Champagne et sur le front de Verdun, dans les secteurs do la côte 304, de Samogneux ©t de Beaumont. ' « ♦ Londres», 1er septembre. — Officiel r , Le mauvais temps continue. L'artillerie 1 ennemie a été active la nuit au sud die Letns efc à proximité de la c'.-te. * * Ivcttcîres, 2 septembre. — O'ffitoiel de l'Amirauté : Nos forces navales légères ont détruit ce matin quatre dragueurs de mines ennemis devant la côte du Jutland. DEPECHES DIVERSES Pnris, 1er septembre : Du critique militaire du ,,Matin" : — 11 r su.te du plan élabore par nSotre grand étit-major que la dernière phase de ( la ba'au.o de \'erdun peut être considérée ^jm-ue terminée. Une nouvelle offensive au iloixl de Verd'un nécessiterait la mise en couvre do nouvelles dispositions. * Londres, 2 septembre : Du correspondant à Paris du ,,Times"' : — A la demande de M. Wilson, les Allies élaborent un programme pour simplifier la conduite de la guerre. Afin d'arriver plus rapidement il uno solution, on a , i itention d'établir à Paris un organisme iQternational-, muni d<s pouvoirs néces-s lires et dont feraient partie MM. Lloyd 'George et liibot, ainsi qu'un délégué dies Ftats-Unis. « * # Pans, 2 sep',ombre : Aujourd'hui, le Conseil des ministres s'est surtout .occupé cte la situation que Crée la retraite de M. Malvy. On croit que le ,,journal officiel'' publiera demain la nomination d'u nouveau min gtre de 1 intérieur. Si ce poste était confié à un des ministres actuels, il s'ensuivrait d'autres modifications dans lo oabinet Kibot. M. Clémentel, ministre du commerce, est tentréi de Londres et a fait rapport au Conseil sur les mesures prises par lo gouvernement anglais quant aux exportations er aux importations, ainsi que sur la répartition du tonnage entre la Franco et T Angleterre. * ♦ « Rome, 1er septembre : La Chambre ^e réunira vers la mi octobre- On parle de 1a retraite de MM. Or-iando, îVuiistie de l'intétrieiar; Rainjeiû, ministre de 1 agriculture, et Canepa, co trô- i ïeur de l'alimentation, qui se retireraient à , la sui;e cl/vs t-roubles récents provoquas par la cherl^ oe i.t vie. ] * * * Paris, 2 septembre : On mande eto Madrid au ,,New-York lie. raid" que la famine règne aux îles Canaries. Plusieurs milliers d'habitants sont, i partis pour Cuba. ♦ ♦ * Londres, 2 septembre : < Les rapports r^çus des districts agricoles expriment de? ° que la récolte ne soit i mauvaise à U - i des orages et des pluies 1 incessantes. Sur . s milliers de champs, i dans le Choshire, les blé-s sont couchés. La ; récolte du froment et dles pommes de terre ' a beaucoup souffert. Les paysans craignent 1 de ne récolter que la moitié d© ce qu'ils récoltent en temps normal. La récolte ces fruits a été aussi fort compromiso par :es i orages. * j # * 1 La Haye, 1er septembre : Ma,gré de viotcntes protestations, la pie- ; mière Chambre a voté, par 24 voix contre ^ 4, le projet de loi créant une centrale d'ex:- 1 p utation. • * # Londres, 1er septembre : On monde du Caire au „Times" : — Le gouvernement égyptien a décidé -f$c réduire les plantations de coton pour 19(18. • # « Londres, l^r septembre : • , On mande de Pékin au ,,Timc8,, t , — Du consentement de l'Entente, un Syndicat japonais a fuit une avance de 10 millions de yen à la Chine. * * * Paris, 2 septembre : i L'Agence ilavas apprend d'Odessa que d'e 1 nombreux parlement .ires roumains sont arrivés dans cette ville* I-es bureaux du Sénat et de la Chambre ont été transférés à Cher- ( son. La reine de Roumanie est' arrivée à • Moscou avec &a famille. PETITE GAZETTE INE PROTESTATION NÉCESSAIRE Ce n'est pas sans quelque surprise qu'où pu lire d:uis le livre du ministre belge Imile Yandervelde, ,,La Belgique envahie t) le Socialisme international ', qu'un grand ombre d'oeuvrer d'art appartenant a'>x ommunes et aux églises situées dans ia one de feu ont pris le chemin de l'Angle-îirre e|u sont passées em la possession da articuliers. Il dit qu'une exposition de ces ïuvres s est tenue à Londies Les objets xpoisés portaient des étiquettes qui donnent raiment maLèi^e à réflexion. On pouvait y re notamment les inscriptions sui antes : ,Appartient à M. N...", ,,Propriété du olonej. X...", „Propriété du major Z...". )r, la plupart, sinon tous ces noms, avaienît ne consonnance anglaise bien étab:ie. Et M. Vandlerveide concl .t : x — Je me flat.e de 1 espoir qu'une fois la aix conclue, le colonel X... et le major Z..., compris lés autres, comprendront que ces b.'ets ne constituent pas leur propriété, les ingla'.s n'étant pas venus en Belgique pou® amasser un but.n de guerre e'c qu à l'e - m, le de nos compatriotes qui, eux aussi, out ousfcrait nombre d'objets d art a la debtrue-on qui les menaçait, s empresseront de faire istoume de ces œuvres aux communes ei .ux églises auxquelles elles apj.>artiearnenit !e plein droit." Cette protes:ation était nécessaiie. En cf'et1, ans l'hypothèse où les communes et les gLses initéresfsées ont fait abandon de cçs ►bjets entre les mains de personnes priées, Cet abandon n'a pu avoir lieu que ous- condition de voir restituer les dits >bjets à l'heure où tout danger aura ■isparu, les administrations communal eg •t les fabriques d'église ne pouvant se iessaisir d'œuvres ayant une valeur ar-istique ou archéologique que ^ moyennant 'autorisation préalable des autorités compéu, entes. Si, d'autre x>art, nos alliés ont tout amplement, dans un but de conservation-, mlevé ce» objets sans autre forme de pro-ès, la simple équité leir commande de estituer à' qui de droit ce qui ne bur a.ps->artient pas, et dès lors il eût été i lus ogique d'étiqueter les œuvres expos'es : ,Sous la ga.rde du colonel X...'', ..Amx X)n5 soins du ma-or Zefco. LES CHAIVîPIGNONS — Quoi qu'il ai-rive, m'exposait un • ieil tmi avec qui j'arpentais hier la Dr^ve les Loups, je ne mourrai pas de faim cet îiver. J'ai fait une suffisante provi ion de ihampignons pour n'avoir pas à redouter [ue la guerre me coupe totalement les vi-rres. J'en ai mis des kilos et encore des ôlos à sécher et je puis voir vo ir... — On ne vit pas que de champignons, >bservai-;e, et quelquefois même on en peut nourir..*." Je fis cette dernière remarque sur un ton plutôt timide. Je me rappelai, en effet, pi il y a quatre ou cinq ans cet a.mi, qui prétend passer pour un mycologue distingué! t qui 1 est sans conteste, fut durant quarante-huit heures entre la vie et la mort pour avoir avale ne sais plus quel cryptogame vénCneux. Mais vous n - les pas sans savoir que les savants, les vrais aussi jien que les faux, ne sont jamais grandement tentés de reconnaître une erreur. Mon ami leva vers moi un regard qu'il le me plut pas de soutenir* C'est parfois si amusant de faire semblant do rien ci; de prendre un petit air d:tache !... — Oui, fit-il, je me rappelle. Il s'était jlissé dans la cueillette que j avais faiic ce jour-là une amanite ciirine. Ça peut arriver, ma s 3'y regarde de plus prés mainte-lant et je te répète que pour [)Ou que, de [oin en loin, une ration de quelques grammes de pain m étant assur e, je trouve un petit morceau de viande, j'en soriirad parfaitement. On n'utilise pas assez les ressource» de la nature, parce qu on ne s est [jus donné suffisamment la peine de lire ians son grand livre. Croirais tu qu'avec la racine de chiendent on peut faire d'ax-2ellen;e farine K — Un brave ami du Luvembou rg me L'affirmait l'an dernier. Mais ai nous en revenions à tes champignons ■? — On devrait apprendre a.u pauvre monde i distinguer le3 bons des mauvais et ça l'est pas si difficile que ça peut en avoir L'air. D'ab ird, îl y en a autant, sinon [dus, de bons que de mauvais, et avec un :)eu d'oeil, de doigte et de Liai r, on arrive lis ment à les déterminer tes uns et les îutres en toute sécurité. Tiens ! tu vois à, au pied die ce hêtre, ce grand champignon blanc dont le chapeau est retourné on 'orme' de coupe 7 C'est le lactaire pi .i vré : l passe pour êire vénéneux alors qu'il est tari alternent comestible. 11 ne paie pas de mine, ,.e te le concède, et je n'irai pas : us qu'à dire que sa chair est déliça.e, mais 1 - peut nourrir son homme. Dans mon pays, on l'appelle la vache blanche pour ce lue, à le presser, on fait sortir de ^e& ames un liquide qui ressemble au lût. Il j a aussi la vache rouge, mais c'est une rache enragee aont il faut se garder de ;âti.;r... Tu vois cet autre dont la tête émerge des feuilles mortes *i C'est une russule charbonnière. Exquise, la russule ehar-jonnière, et je vais me payer le luxe de jouffer celle-ci, toute erno, sous tes ,'eux..." Je frémis. — N'aie donc crainte, puisque ;e te dis iu'elle n'est même pas à ranger parmi le» îhampignons suspects. Par exemple, il ne audrait pas faiie la même con. îance à sotte autre russule, qui e^t la russ.de émé. ;ique, ni à cette autre encore, qui est la •ussuJe jolie, ni à cette troisième, qui est a russule jaune. Elles sont belles d'aspect, nais on ne peut plus vénéneuses- Je ne te parle du reste que des champignons que îous rencontrons sur notre route, car il en sst bien d'autres... ■— Oui. — Nous voici en plein dans les ama-îites.— C'est dles ama., c'est des ama, des imam tes I - Si toi veuix. Celle que tu vois là, avec ion chapeau légèrement jaunâtre, cess 'amanite citrine. De ,,la poison" essentielle...— Oui, tu en sais quelque chose l — Et ces deux autres aussi, qui sont 'amanite panthère et l'amanite phalloïde, unsi appelées parce que... — Passe donc, passe donc ! — Soit I Mais ceite quatrième amanite â einte rougeâtre est, par contre, #.ceilente. >'cst la fameuse galinotte chère aux Lor-ains, qui en font une con s >m mat ion. norme. — Tant mieux pour eux ! -r— Ça n'est pas intéressant 1 — Très..." Mais neais no dissertâmes pas plus longu emjîs à ce propos. Arrivé à l'entrée de la )rève du Taml>our, mon ami cracha : — Tu craches, malmenant 't — Oui, cette russule charbonnière, qui st d'ailleurs exquise, te le r ; ■ c, m'a ai "S comme un arrière :r> t ; ; : 're en yonche. C'est curieux.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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