La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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09 September 1918
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s.n. 1918, 09 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3j39020r4g/
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kucaui v ^vynviHw» -*• - ~~ ■ PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois (octobre-novembre-décembre), fr. 11.40? 2 mois (octobre-nov.), 7.60; 1 mois (octobre), 3.80 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. —-Les réclamations concernant les abonnements doivent adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMIN STiUTION ET REDACTION PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclames avant les ann.y la lig.f tr. 2.50. — Corps du journal, la lig., fr. 7.60. — Faits divers, la ligne tr. 5.00, — Nécrologie, la lig., fr. 3.50u — Coin des Eleveurs annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2«00a BUREAUX do 9 à 17 heures» v Direction-et Administration : M I? he-e5- Jos. MOR'ESSÉEt directeur j^Iuiourd'hui : CDKU\ pava IIS CIIFRRF bFV «sSW> »™ s I Cl fi Ha» 1,498" jour de guerr Las dépêches.ne signalent çue des car batsavec lesarrière-gaj-des allemandes de deux côtés de la route de Péronne à Car Drai et des actions locales entre l'Oise l'Aisne. Les Allemands ont continué hb'. tre en retraite, mais ils annoncent âujou Ïd'hui tt® sur tout le front de bataille i eont installés dans leurs nouvelles po: tone. LES~ÔPÉRÂTmiiS A L'OUEST Londres, 8 septembre : On mande de Paris au «Daily Express: .— Les autorités militaires françaises o décidé que la classe de 1920, appelée soi les drapeaux, sera envoyée en garnison J'arriére du frdnt en novembre prochain *** Londres, 8 septembre : Le » Times », le «Mornmg Post » et r« Daily Telegraph » préparent leurs le ieurs à la diminution de la fougue de grande offensive de l'Entente. Le « Times ft le «Daily Telegraph» estiment que 1 combats actuels se termineront sans dôc gion, l'ennemi étant rentré dans la hgi Hindenburg. **# Londres, 8 septembre : Du correspondant de guerre de 1 Agen 'piiis les Allemands approchent de ligne Hindenburg, plus leur résista» s'axicrolt Les Allemands ont percé les c eues de' la Scarpe sur une grande lo gueur ; la région est, en conséquence, 1 ondée.» * * Londres, 7 septembre : Du Momino Post : _ Les armées allemandes se retirent, me ïeur force de résistance ne semble pas bris< Bien qu'elles soient numériquement affa blies, leur moral parait intact. Les Alleman sont de vaillants soldats et nous devons no incliner devant leur bravoure. Genève, 8 septembre : Le « Démocrate » apprend de sour • française bien informée : — Dimanche soir, à 10 h. 1/2, une fc tmidable explosion s'est produite sur 1 iront français. Touché par des grenades £ demandes, un dépôt de munitions frança B sauté. Discours du général von Freyîag Le général von Freytag-Loringhoven, cl i hdjoint de l'état-major général allemand, esquissé la situation militaire du moment c ,yant les membres de la Deutsche Gcscllscha à Berlin : — Le sort de la guerre, a-t-il dit en su stancê, est' une grande inconnue. Tant de fa teure imprévus y jouent un rôle qu'on ne pe jamais dire cl© Quoi demain y sera fait ; voyez les espérances que nous avions placé : c^ans la guerre sous-marine et l'offensive c : dernier printemps... Que les impatients, q estiment que nous avançons trop lentemer : reprennent leur sang-froid et s© disent que Iguerre est une balance à deux plateaux q .'montent et qui descendent. La victoire i •■peut pas rester éternellement fidèle à nos dr fpeaux : il arrive des moments où la fortui i cesse de nous sourire.Rappelez-vous l'invasic de la Prusse orientale, les semaines qui su virent la bataille de la Marne en automne c ,1914, les journées de septembre et d'octob; -de 1915, où nos armées, affaiblies par l'env des renforts au front de l'Est, furent simult ,'nément attaquées en Champagne et en Artoi Rappelez-vous l'été de 1916 où, tandis qu 'nous étions cloués devant Verdun, se décla: cha la grande offensive russe en "Volhynie !en Galicie orientale, bientôt suivie de l'assai franco-anglais dans la Somme. Rappelez-voi l'interminable bataille d© la Somme qui sévi sait en môme temps que continuait à s'exerce jla terrible pression russe, puis l'entrée e [guerre de la Roumanie gagnée à la cause c i.nos ennemis. : En vérité, ces jours-là furent bien plus cr ,liqués qu© ceux que nous traversons en < moment. Ne nous complaisons pas à parler c : défaite là où il n'y a pas l'ombre de défait et rappelons-nous le mot de Souwarof, qui d . sait qu'une bataille n'est vraiment perdue qi 'lorsqu'on, croit vraiment qu'elle l'est. Aujou d'hui, comme au temps de Souwarof, ce soi f toujours les facteurs moraux qui jouent ] .grand rôlo à la guerre. Depuis quatre an: notre admirable armée n'a pas perdu un sei iinstant le sentiment de sa supériorité et 1 'confiance en la victoire finale. Il ne faut don pas que le peuple se laisse abattre par les in pressions du moment, car s'est sur son décoi .ragement que compte l'ennemi pour rempo: [ter une victoire que les armes ne sauraier .lui assurer. C'est l'esprit qui animait le peuple sous Fr< déric le Grand qui lui a fait gagner la guerr de Sept ans. C'est l'entrain et la confiance d •parti national de Prusse qui lui ont valu 1 .victoire de 1813. Il faut que ce même espr: règne parmi nous, qu'on voie les choses telle qu'elles sont eh réalité et non pas telles qu'o: craint qu'elles soient.» Le général von Freytag décrit ensuite e: détail les opérations qui se sont déroulées su le front à l'Ouest et les nouveaux moyen techniques, les nouvelles armes mises en œi ,.vre par l'ennemi : — La perte de nombreux villages et de plu sieurs villes ne peut, dans une guerre comm celle-ci, décider de la victoire finale. Nous oc cupons une grande partie .du nord de 1 France et la Belgique presque tout entière qui constituent un véritable boulevard asse fort pour résister aux chocs de l'adversaire ,Nous pourrions, s'il était besoin, nous y reti trer dans des positions de défense tellement se .lides que nous y serions invincibles, quoi qu ^nos ennemis viennent à tenter. Nous somme ' d'autant mieux en mesure de résister jus qu'au bout que nous ne manquons ni d'hom mes, ni de matériel de guerre, ni de matière: premières, et les quatre dernières années on prouvé à suffisance que l'Allemagne ne si laissera pas réduire par la faim. Il convient donc de ne pas se laisser enta mer le moral; 1© sentiment et la certitude d< la- victoire finale qui ont animé notre peupl< depuis quatre années ne doivent pas l'aban •donner. Nous sortirons de cette guerre mora lement vainqueurs : la victoire ne pourrc nous échapper, si nous gardons tous, à l'ar rière comme au front, notre foi inébranlable dans le succès final. » La, guerre navale Washington, 7 septembre ! On annonce officiellement que le vapeur de transport Mount Veron, l'ancien Kronprinces 'sin Cecilic, qui rentrait en Amérique, a été torpillé à 300 milles de la côte française. Il a pu ^atteindre un port. Il n'y a pas de pertes de vies humaines à déplorer. ^ EN AMÉRIQUE Londres, 7 septembre : On mande de New-York au <; Daily Te] graph » : — Mardi dernier, des soldats, des ;jo ciers et des détectives ont été mobilis ig pour arrêter, tes hommes qui refusaient se, faire in^erire ueurjt.te. service militai] "Quaranfe'-cfHt? feral"jwEonhîs' ont été f ni- rèt<Sfs Sains Iës,.rues, sur les boulevards es dans les théàtréb 'W i*>Je\v-York. Elles o m- été parquées dans les casernes, d'où to et celles qui ne sont pas en règle seront t at- pédiées dans les camps. ar- o — jjg »si Les événements de Russi LA SIBERIE Les habitants de la Sibérie sont des f ou des petits-fils de déportés politiques, condamnés do droit commun et d'immigran . . Dans les trois cas, ils tiennent de leur a ' : cendance un caractère moins docile que ; paysan russe, resté au milieu de ses £ >ur* cêtres. La Sibérie n'a jamais eu de serfs " les villageois y ont une _ tout autre up] 1. rencc que ceux de la plaine russe. Ils c l'air plus éveillé, l'allure moins lourde; sont plus intelligents ; curieux de s'instrui: le ils lisent les journaux, questionnent ec- voyageurs, ne croupissent pas dans la gri la sière ignorance des moujiks, qui ne s in s » ressent à rien au delà des limites de le les paroisse et répondent à tout par l'éten kak ni bad ? (A quoi sert '?). _ — Il n'est' pas de Sibérien qui veuille laisser passer pour Russe, écrit M. Anth W. Dilke. Ils ne reconnaissant que la Sil rie pour leur patrie. „ Ils aiment ce pays l air transparent, au ciel d'un bleu tend; ice à tfatiàospnère fraîche et pure. % " La Sil rie, disent-ils, c'est notre Italie à nous, si la tout en hiver. „ Le mot d'Italie revient sv ice vent dans la bouche des Sibériens. -Il < di- devenu un terme consacré pour désigner c< )n- taines parties plus fertiles et plus boiséei in- on les appelle des u Italies „. Certes, il 1 des patries plus souriantes et plus douce: mais celle du Sibérien n'est pas indigne t l'amour quUl lui porte. La rigueur d' froid excessif a des compensations, du moi îç dans les provinces méridionales. Des rr vières et des fleuves aux îles verdoyanl . sillonnent ces vastes contrées, couvertes montagnes boisées, do vertes collines, lds champs cultivés, de riants pâturages et )US jardins, où abondent les végétaux néc< saires à la vie. Des animaux à fourru remplissent les steppes; les> flancs des me tagnes recèlent des mines d'or, d'argent, rce cuivre, des pierreries ; les lits des ru seaux sont émaillés d'agates. Les côtes or- l'océan sont parsemées de débris de ma le mouths et d'ossements de rhinocéros et a\. mastodontes qui sont comme une mine i ajs épuisable d'ivoire. Déjà, dans notre Occident, trop peu^ c cupé des choses lointaines, la Sibérie perdu un peu do sa sinistre renommée d'à trefois. Son nonu cessé d'être synonyme F stérilité et de désolation. 3 Depuis le règne d'Ivan le Terrible, c puis l'époque où les deux Sti;bgonof l'c }ief conquise avec une troupe de cosaques, n Sibérie était Un lien d'exil. \ Dès qu'un t< ritoire nouveau y était découvert, on ft acheminait uno chiourme de bannis. ' ' Combien do grands seigneurs, maîtres plusieurs "milliers de serfs, possesseurs •ib- plusieurs millions de roubles,- ont trayer ac- la chaîne de l'Oural pour aller travaill 3Ut dans les mines de Nercbinsk ou cultiver 1 t : terres voisines de la mer Glaciale ! L'exe: Ses pie le plus célèbre de ces grands îoudroy du par un ordre d'exil fut Menzikof, dont jui malheur inspira une tragédie à La ïïarj nti Premier ministre et favori de Pierre I0r, îjJ fut envoyé par Pierre II finir ses jours ui Berczof. Sa famille l'y suivit, et sa femn ne qui devint aveugle à force de pleurer, mo __ rut avant d'arriver. rdl* Les évadés qui sont obligés de marcla ne dans les bois ont fait parfois 4'étranges c °P couvertes. Ils ont trouvé des villages do ui" les habitants ne payaient pas tribut et q de personne ne connaissait. Un évadé d'I >re koutsk, en suivant l'Angara, tomba dans \ foi village où une téléga (voiture), arrivée ta- on ne sait comment, était l'objet de l'éto is. nement général. Les anciens du lieu la f< ne saient rouler et l'examinaient curieusemenl in- u Je comprends disait l'un d'eux, que 1 et roues de devant remuent quand on tire lUt timon, mais pourquoi eelles de derrière si us vent-elles ? „ is. A ces petites colonies européennes do >er on ignore l'origine, il faut Joindre quelqu ' débris des populations indigènes, qui offre i d'étranges échantillons de l'espèce humain Les Ostyaks mangent à la même auge qi leurs chiens 6amoyèdes et déchiquettent ri" viande crue avec leurs dents. Quand Us- o: ce entre eux quelque contestation ou qu'ils so: de accusés d'un délit, ils apportent devant te, tribunal une tôto d'ours et remuent lem di- mâchoires comme s'ils mangeaient : ils d ue sent : " Puisse l'ours nous dévorer si noi îr- ne disons pas la vérité ! mt Un Français, qui exploitait des mines < le graphité parmi les peuplades toungouze is, avait dans uno boîte un oiseau mécaniqi uî qui, après avoir agité ses ailes, se metta la à chanter. Les naturels avaient voué u QC respect de superstition au possesseur do l'o y. seau merveilleux. Un voyageur américain constaté qu© les femmes toungouzes soi plutôt laides. Chez elles, les pommette * usurpent la plus grande partie de la figur ' et leurs yeux ne sont que des fentes loi gues et très étroites, à travers lesquelles i e* laissent voir deux petits globes noirs^froit re et sans expression. D'intelligence, c'est lu peine si elles en ont : les hommes non plu: la d'ailleurs. Mais les Toungouzes sont d'e: nt cellents maris : certaine année, ayant vend es un peu de blé qu'ils avaient réussi à faii >n pousser, ils "achetèrent pour leurs femme des crinolines. Les jeunes filles des villages kovaks r în sont pas mieux avantagées qu© les Toui jr gouzes par la nature; ce qui ne les empi is che pas d'avoir des amoureux dont la coi u- 6tance peut êt»e citée en exemplo. Quand u Kovak a donné son cœur à l'une d ell©3, u_ va trouver le père de celle-ci et passe ave ie lui un contrat en vertu duquel, renouvelai c. la convention d© Jacob chez Laban, il s'ei la Saoe à le servir pendant un certain temp au bout duquel il est informé s'il peut asp rer à la main de la jeun© fille. Il arrrv 32 ainsi que le père d'une beauté du pays une douzaine de.;se!rvifë)it$ qui ne lui co< :i" tent rien. A l'èx^SMEffi du contrat, il fat °- que le prétendant âtWftS^fe R jeuno fille à 1 ie' course, au milieu d'ïïhér grêle do coups qu 2S font pleuvoir sur lui une bande de vieille 5- femmes. a- Il existe sur les peuplades de la Lôrn îs sur les tribus des Toungouses, des Yakouth it et de plusieurs autres un livre français qu - q est le plus complet peut-être qu'on ait écri sur la Sibérie, quoiqu'il soit le plus ancien a. C'est celui de Barthélémy de Lesseps, pèr ie de Ferdinand de Lesseps. Il était le fils d' ■ consul général de Franco à Saint-Pétersbouej et, tout enfant, avait appris le russe.Quan I^a Pérouse partit pour son voyage de dé couverte, il prit avec lui 1© jeune de Les a seps1 pour servir d'interprète auprès des pc r- pulations de langue russe avec lesquelle le l'expédition se trouverait en contaot dan; l'Asie du Nord. Le commandant de l'Astro labe lui confia ensuite la mission de porte; en France son journal et ses cartes. De nos jours, les peuplades sibérienne sont restées à peu près telles qu'elles étaien en ces temps déjà éloignés. Elles sont re foulées, et diminuent peu à peu. Elles tinî f ront ifyr disparaître complètement. Pendan ce temps, une patrie nouvelle achèvera de si former et de grandir en Sibérie. Composé» u d'éléments divers, mais tous également éner s giques, venus de Russie, du Japon, de Chin< et d Europe, elle constituera une de ees na tions jeunes, actives et vigoureuses qiiird ieurs premiers pas dans les routes d£l^ nir, y marchent hardiment. (Extrait du «Temps». e- —— Moscou, 8 septembre : li- Les journaux publient de longs rappoi és sur la bataille de l'Oussouri. Il en résui 3e que le commandant en chef japonais, ç ;e. néral Otanï, âpree avoir appelé de ne .r- veaux renforts, a attaqué les troup.&s m ét xirnalïstes avec des forces numériqueme nt très supérieures. Les combats ont été n" as nés avec acharnement par les deux |)ar x- et ont duré trois jours. Les troupes . jaj naises, renforcées par des tchèquë-slo\ ques, des Anglais et des Français, ont ; taqué les positions russes; elles on te p rejetées. Le troisième jour d© .bataille, 1 munitions des maximalistes étant' ép sées, les Japonais ont réussi à s'empar de leurs positions. Les bolchevistes se se jtg retirés sur l'Imani, où ils occupent de ne tle velles positions. Les maximalistes ont ts. au total 4,000 tués sur l'Oussouri. LS- *** le Moscou, 8 septembre : n- Sur la côte de Mourmane, un attentat et été tenté à coups de bombes contre le £ ,a- néral anglais Pool dans son domicile,L'c :nt gin a sauté, mais le général n'a pas ( atteint. 'e> es Vienne, 7 septembre : . On mande de Moscou — Le gouvernement des Soviets ayant lej donné l'arrestation de tous les socialistes-volutionnaires de droite et la prise com: Se otages de. membres des partis bourgeois, ai: 3n que d'anciens officiers, qui seront fusillés >é. ca^le nouveaux attentats ou de conjuratic : à de la Garde blanche, de nombreuses arres :e, tions de socialistes-révolutionnaires ont ■ )é- lieu à Moscou. Plusieurs dignitaires ir- l'Eglise ont été incarcérés, le patriarche étî ir- compromis dans la conjuration anglaise. grand nombre d'exécutions ont eu lieu à ) 'r~ trograd. La Pravda constate que la situatj J » est extraordinairement grave et que l'ipdigi ;st tion est très grande contre les puissances ; l'Entente. de ^ * a "î Berlin, 7 septembre : 'f On mande de Moscou au bureau bei nois de l'Agence télégraphique de Péti de grad : de — M. Lockhardt était en rapport av de des personnalités du monde ecclésiasliq is- russe, il distribuait des millions pour pi re parer des trahisons, des coups d'Etat»; d n- «xplosions et d'autres attentats, nota» de ment la destruction de ponts, if" •*. tle Hambourg. 7 septembre : j?" Du «Hamburger Fremdenblatt» : e — On mande de Moscou à la « Krasna a" Gazetta » que la terroriste Dora Kapi: qui a commis l'attentat contre M. Léniiie a été condamnée à mort et exécutée le 4 -t u- tembre. de Londres, 7 septembre : s- Le «Morning Post» annonce que les i «4 liés ont saisi dans les banques des pays Ia l'Entente les biens appai'tenant à des s ir_ jets russes. y *** . Berlin, S septembre : 3e Le général Tatistclicf,. résidant en ce n ? meit1 à 'Berlin, dit qu'M'toHinexact qu'il s Il question d'englober la ' presqu'île de Grïil es dans l'Oufcrâine. n- —.—o— és - « DEPECHES DIVERSES ^ Paris, 8 septembre : 6■ La Chambre a discuté hier plusieurs inf u" pellations relatives à la question de l'alimt tation. Le ministre de l'alimentation a c ™ claré que la réeolte du froment est satisÇ santé, mais que celle des pommes de teiï ,e du maïs, des légumineux, etc., est inférieu r- à celle de 1917. Il sera nécessaire d'impon m 6,942,000 tonnes de vivres, contre 4,440.000 te là nés l'an dernier. Les gouvernements alliés c q- vront s'imposer de lourds sacrifices pour ; ii- surer les importations indispensables ; ci : taines denrées seront réduites au minimui 2s La récolte des pommes de terre, qui donm le en moyenne jusqu'à présent 120 millions i- quintaux, n'atteindra cette fois que 60 m lions de quintaux, et il ne taut pas perdre . it vue qu'elle doit assurer les besoins des £ îs mées américaine et anglaise. -t at e- Berlin, 7 septembre : Le maréchal de lai Cour annonce qi ïï l'état de santé de l'Impératrice s'amélio jt de façon satisfaisante. Sa Majesté est dé, le autorisée à se promener en voiture. 'S *** i- Wirhemshûhe, 6 septembre : is L'Empereur a offert aujourd'hui au Ch teau de Wilhemhûhe un déjeuner en l'ho !e neur du général Skoropadski, hetman < l'Oukraine. La réception a ©u un caractél '.® de grande cordialité. A 3 heures, le gén rai a pris congé de Sa Majesté et est r J parti pour Berlin. a *** J Berlin, 7 septembre : la Le grand-vizir Talaad Pachà est arrh 3, ce midi à Berlin, accompagné de Rosclia i- Bey, sous-secrétaire d'Etat. ;e «** Is Berlin, 7 septembre : à Le 9° emprunt d» guerre allemand sera ém !, du 23 septembre au 23 octobre. Le public se: appelé à souscrire des obligations 5 p. ci. u des Bons du Trésor 4 1/2 p. c. e s Sofia-, 7 septembre : Interviewé par la « Cambana », le grani vizir Talaad Pacha a dit qu'il a toujoui I] été partisan éonvaincu de l'accord turci bulgare et qu'il estime que la Bulgarie < n la Turquie doivent se soutenir mutuel! il 'ment, car c'est- là leur seul moyen de si io lut. Toutes les questions qui intéressent 1e it deux pays seront résolues à la satisfactio i- de deux parties, entre autres celle de I 9 Dobroudcha. Au sujet de la guerre, Talaa Pacha a exprimé l'avis que l'Entente 0 rendra bientôt compte qu'il lui est inipo; a sible de modifier essentiellement la situi tion militaire et ce sera alors le vrai m< J- ment d'engagetd.es négociations de paix. 3 •** . Constantinople, 7. septembre : Le grand cheik des Senoussis a dit à d( journalistes : g — Mon but principal en venant ici a été c 1 renforcer les liens qui unissent à la Turqu: t et au Khalifat les musulmans d'Afrique.' Pe . sonne en Tripolitaine n'approuve l'attitude d a Hussein, l'ancien chérit qui a fomenté Tir i surréetion à La Mecque. Les Senoussis* et lf î guerriers indigènes ne se battent pas i seul-I ment contre les Italiens, qui n'ont conqu: - que quelques points de la este, mais encoi " contre les Français et les Anglais. De^iiis 1 •. jour où fut proclamée la guerre sainte, ils or J retoulé les Anglais depuis Solom jusqu'à M; 5 trhu et occupé plusieurs douars, Seid Berai ; et Siva, entre autres : seul le manque de mi ' nitions les empêche de pénétrer en Bgypt< , Ils se sont emparés de plusieurs oasii. dan t le Soudan français et ont envoyé deà émi: saires au Maroc, où ils entretiennent une coi . respondance suivie avec les rebelles. .1 l'arr t vée en Tripolitaine du prince Osman Fuad » fait' grande impession sur les indigènes e j excité leur ardeur belliqueuse. pLa sitijatioi . des Italiens, harcelés d'une part, par .les in j digènes et d'autre part par les- sous-marins est très critique et la famine les menace. : | Communiqués Officiels Communiqués dos Puissances Centrale: ts te Berlin, 8 septemlge^ -rj-.pfflciel de ce midi: ^ Théâtre tf# Uk.auerro û l'Qwst; a_ Des détachements. d'infacterie ont pénétré nt dans les lignes belges à l'est de Merckem el e_ en ont ramené des prisonniers. Au nord d'Ar-.jg mentieres, nous avons repoussé de nouvelles )0_ attaques anglaises. ■a_ Sur le front de bataille, nous nous trouvons partout dans nos nouvelles positions. Au sud de la route de Péronne à Cambrai, d'impor-' tantes forces ennemies ont tenté hier d'en • approcher. Nos arriére-gardes les ont obligées " de se battre, puis elles ont esquivé des enga-, geinents avec des troupes supérieures en nom-bre et ont enfin repoussé le soir de violentes p attaques à l'ouest de la ligne Gouzeaucourt-EpShy-Templeux. De part et d'autre de la Somme, hier encore, l'ennemi ne nous a suivi qu'en hésitant; nous escarmouchons avec lui sur la ligne Vermand-Saint-Simon et sur le a canal de Crozat. Au nord de l'Aisne, le duel '®* d'artillerie est devenu plus violent. De fortes ÎC attaques partielles de l'ennemi ont échoué à l'ouest de Prémontré-Brancourt. Au sud de l'Ailette, l'ennemi s'est, approché de nos lignes au nord de Vauxaillon. Nous avons repoussé de fortes attaques, renouvelées à plusieurs reprises jusqu'au soir, entre Vauxaillon et l'ouest de Vailly. Entre l'Aisne et la Vesle, les re" opérations ont diminué d'intensité. • »** ^sl Berlin, 7 septembre. — Officiel du soir: !" De part et d'autre de la route dé Péronne ' à Cambrai, combats d'arriére-gardes de-" vant nos nouvelles positions. Combats 16-eaux entre l'Ailette et l'Aisne, int ^ Un Communiqués dos armées alliées 3é- on Paris, 7 septembre. — Officiel de 3 h. : îa- De la Somme à l'Oise, nos troupes ont de continué la poursuite pendant toute la nuit, brisant les résistances locales et talonnant les arriére-gardes ennemies. De part et d'autre de la Somme, nous avons oc-li- cupé Pithon, Sommette-Eancourt et Dury-•o- Ollezy (cinq kilomètres à l'est de Ham). Plus au sud, nous tenons Cugny et nous ec avons atteint les lisières ouest du bois de ue Gerilis. Au nord de l'Oise, nos troupes 'é- sont entrées dans Tergnier; elles bordent, fis à l'est de cette ville, la voie lerrée et le i- canal. Au nord de l'Ailette, la basse forêt de Coucy est tout entière en notre possession, ainsi que Barisis, qui a été enlevé de haute lutte en dépit de l'opiniâtre résistance de l'ennemi. Nous avons dépassé, au ja nord de Quincy-Basse, le village d'Aulers h, et celui de Bassoles-Aulers. Au sud de à l'Ailette, Nanteuil-la-Fosse, le fort de p- Condé et Condé-sur-Aisne sont à nous. Aucun changement au nord do la Vesle. . **« Paris, 7 septembre. — Officiel de 11 h. : il- Au cours de la journée, l'avance de nos le troupes a atteint sept ou huit kilomètres u- en profondeur sur le front de la Somme. L'ennemi, dont -la résistance s'est fortement accrue, n'a pu, en dépit de tous ses efforts, s'opposer au passage du canal de io- S ai nt-Quentin,-, qli'e nos .troupes, ont franchi sit' à Porrtcde-Tugny et à Saint-Simon après un ëe' violent combat. !Gés deux localités sont en notre' pouvoir. Du nord au sud, nous tenons la ligne générale : abords ouest de Vaux, Fluquières, Happoncourt, est de Pont-de-Tugny et de Saint-Simon,Avesnes, abords ouest de Jussy, voie ferrée de Ham à Tergnier, Amignv-Rouy et Barisis. L'ennemi a-laissé partout entre nos mains un :r- matériel très important. n- Sur le Iront de l'Ailette et entre l'Ailette :é- et l'Aisne, peu de changement. Nous avons îi- progressé au nord de Vauxaillon et enlevé ■e, Celles-sur-Aisne. Nous avons repoussé re deux violentes contre-attaques ennemies er au sud du moulin de Laffaux. Sur toute n- cette partie du front, ainsi qu'au nord de e- la Vesle, l'ennemi a réagi violemment pair is- son artillerie. t- n. Londres, 7 septembre. — Officiel : 'it Nos troupes ont encore gagné du,, terrain le hier soir et la nuit, à l'est et au nord-est U- de Péronne ; elles se sont emparées de ie Haucourt, de Sorel-le-Grand et de Metz-en-■r" Couture. Au nord du dernier village, elles oBTpenétré dans la-partie occidentale du bois d'Havrincourt et fait un grand nombre de prisonniers. Au nord du canal de La 16 Bassée, nos patrouilles ont avancé dans lès positions allemandes près de Canteleux i» et de Violaines. Plus au nord, nous avons exécuté mie" petite et heureuse opération entre la hauteur 63 et Wulverghem; una cinquantaine de prisonniers sont restés entre nos mains et nos lignes ont été légè-}' rement avancées vers Menin. 1,8 «*ï e Rome, 7 septembre—1 Officiel : - Après une courte, mais violente préparation 2" d'artillerie," des troupes françaises ont attaqué hier matin les positions ennemies à l'est d'Aziago; elles ont fait 47 prisonniers et sont rentrées dans leurs lignes après avoir détruit les ouvrages autrichiens. d En Judicarie, dans la vallée de Concei et dans la vallée de l'Astico, nos avant-postes ont repoussé des détachements ennemis. Dans la vallée de la Frenzela, nos patrouilles de is reconnaissance ont pris des armes et du ma-'a tériel. Dans le secteur de Grappa, un détachent ment d'assaut autrichien a tenté par trois fois d'attaquer nos lignes; il a été repoussé par une vigoureuse canonnade. 1- s Dépêches Diverses ît La Haye, 7 septembre : î- On annonce officiellement que le ministre t- des Pays-Bas à Londres a été chargé de pro- s tester auprès du gouvernement britannique n contre la violation du territoire néerlandais a par des avions anglais le 12 et le 13 août, d *** e La Haye, 7 septembre : ;- Le Vaderland annonce que M. de Vries», l- échevin des finances de la ville d'Amsterdam, >- a accepté le portefeuille des finances dans le nouveau cabinet. On pense que la liste des ministres sera-publiée ce-soir. ;s Amsterdam'; 7 septembre : L'Àlgemeen Handelsblad assure que le cabi- e net est définitivement constitué comme suit: e MM. Ruys de Beerenbrouck, intérieur et pré- > sidence du Conseil; Heemskerk, justice; van e Karnebeek, affaires étrangères; Alting van ir Saussen, guerre ei marine; De Vries, finances ; s van Ysselsteyn, agriculture; Aalberse, travail et affaires sociales; Bongerts, waterstaat; Ko- s ning, instruction publique; De Visses arts et q sciences ; Idenburg, colonies. e Le Tijd dit que le programme du ministère, it arrêté dans ses grandes lignes, a été approuvé l- unanimement à la réunion , des partis de lî droite. Le nouveau gouvernement s'efforcera i- de faire d$s économies notables sur les dé- r. penses de guerre, réduira les frais de mobili- s sation, assurera le ravitaillement en vivres et ;- en articles de consommation courante et pro- - posera des réformes d'ordre politique, écono- - mique et colonial. i •** t- . Pékin, 7 septembre : i A une forte majorité, Heinahe Chang a - été nommé président de la République de , Chine. L'élection du vice-président a été ajournée à une date ultérieure. 0 P£TITE GAZETTE Les fleurs Ça a plutôt fait un trou dans votre budg que vous ayez eu, au cours de cet été, de bo: amis à fleurir à-l'occasion de leur fête pati 11 •' nale.J'&ifosals personnellement quelque choj et si je ne regrette point-mes débours, -c't t é parce que ces amis que j'ai fleuris, je 1 et aime vraiment bien. Récapitulons. Le 29 juin dernier, j'ai envoyé un super les bouquet à mon ami Paul ... parce que je se que sa femme adore les fleurs. Le 15 août d( nier, j'ai eu à fêter trois Marie qui me so UCI également chères, et pas plus tard qu'il y quatre ou cinq jours j'ai envoyé, pour le mêr " motif qui m'en avait fait envoyer le 29 juin 1 mon ami Paul, des fleurs à mon ami Louis. C ses successifs envois m'ont coûté plusieurs ' ] de louis. Même je crois que ça doit bien i , ' faire quatre ou cinq. A-t-on idée de prix r . reils ? On vous demande jusqu'à des cent so , " pour un piquet de roses non montées sur . \ de fer, c'est-à-dire à peu près naturelles, d . . sommes égales pour quelques lys du Japo . et il n'est pas jusqu'à la reine-marguerite, q , pousse comme mauvaise herbe dans nos je dins, pour laquelle on ne nous fasse casqu jr dans les grandes largeurs. Je sais bien : la \ , est chère et il faut que tout le monde vive ~;e Hélas !... Et je sais encore, bien que ce ne se ie,A pas tout à fait exact, que le bouquet, sinon ' fleur, est un article de luxe et qu'il n'est q> e" juste que ceux qui font du luxe le paient * C'est é'gal, la fleur à ces prix-là, la fleur q les pousse librement au grand air et sous le sol< du bon Dieu, c;ui ne demande en somme qi peu ou pas de soins, perd un peu de s< r • charme. Et c'est grand dommage. N'avez-vc ne jamais fait cette constatation que, lorsque ft e" a une fleur à portée de la mdin, qu'on la pe °" respirer à son gré, on se sent comme qui dire meilleur? Conservez donc un pli mauvais i front devant un vase fleuri, devant une geri de roses, même devant une touffe de souci: L'âme, à la vue des fleurs, se détend ; les nei s'apaisent et l'on éprouve presque toujoui lit quoiqu'on en ait, comme la sensation que l'< it se fond. Tenez, par manière d'exemple : l'aut n. jour, je suis allé voir des amis — mon Diei Lrt oui, dans le but de les taper, tout simplemer )C_ Il s'agissait ue soulager une grosse misé •y. dont je n'ai pu vous parler ici. Or, si Lui i disait pas «non*, Elle paraissait vraime; Ug butée : [le — Mais on finirait par se mettre sur la paill 25 à oareil compte ! Non, non et non I... » Je n'ai pas autrement insisté, mais — c'e l'œil qu'il faut! comme disent nos ketjes , avisant un vase dans lequel baignait une toul d'hydrangéas piquées de quelques boutons i j " roses rouges : -r- Superbe, ce bouquet 1 Et voyez donc c IS" boutons !... On dirait des gouttes de sang... » au C'est la guerre... des gouttes de sang... Or ,rs et c'est là ce que je voulais vous dire — je su sorti avee, dans mon portefeuille, le billet qi j'étais venu chercher chez ces cœurs simp: u" ment un peu endormis et que la vue de ce bo quet avait réveillés. Et si vous ne pouvez vous payer le lu: • : d'acheter des fleurs et d'en offrir à vos ami os paissez donc le plus souvent possible par es Grand'Place ou n'ayez garde, quand l'occasic s'en présente, de ne pas vous arrêter deva: e" les étalages de nos fleuristes : il y a là de es joie à boire pour les yeux, beaucoup de jo de douce, attendrissante et saine, hi Offrez-vous donc .-Ce luxe-.là . m m g. LA BIERE vous fatigue? Prenez l'eau mineralegazeu de Montserrat» Bureau : 218, rue de Mérode. 514 iSi Une[noce ea sabots m Vq'us ayez certainement entendu parler ( n" 'ée^te noce en sabots qui fit, il y a quelqu ¥eïnaines, l'amusement du public. On a vou . en perpétuel' le souvenir, et c'est pourqu fe vous pouvez contempler la photographie de ■ ^ cortège à une vitrine du bas de la ville. C'e d'un aspect vraiment sympathique. En vi se d'obtenir un effet de contraste, les épou: 26 comme du reste les parents et les Invité te avaient cherché à réaliser le plus d'élégan< 3e possible. Certains même étaient allés jusqu 3<r se coiffer d'un huit-reflets ! Chapeau bu: d'une part, gros sabots de l'autre, vous jugi si pareille antithèse devait être irrésistible Personne n'en semble plus convaincu que 1 in gens de la noce et, de fait, ils ont tous le so st rire, un sourire que le photographe n'a p; le dû beaucoup les prier de prendre, n- Eh ! bien, voulez-vous mon avis ? Ce cour es geux exemple devrait être plus généraleme: lu suivi. Non que j'entende par là qu'on dor re se marier davantage, mais bien qu'on emplo ,a davantage ces sabots de bois, si dédaign mais qui forment, pour peu qu'on veuille ix réfléchir, la seule chaussure appropriée is notre pa}7s froid, pluvieux et boueux, si h )n mide qu'il a pu être baptisé par Amédi ie Lynen le pays de la drache nationale. 5S Evidemment, les sabots sont lourds et vi è- gaires, mais il y a un tas de combinaisoi pour les rendre exquisement coquets et poi les faire bien tenir aux pieds sans que lei poids se. sente par trop. Ils rachètent ce défa 3n par la douce chaleur qu'ils procurent et qu'i entretiennent bien mieux que le cuir. Enfi: ,st détail qui a son importance par ces temps c nt lamiteux,. une paire de sàb'ots d'une dizaii lit de francs tout au plus pourra vous rendre même office qu'une paire de bottines qu'c e+ vous fera payer de dieux cents à trois cen francs ! Nos ancêtres portaient des patins, d< socques et autres chaussures en bois, et, n foiJ ne s'en trouvaient pas plus mal. Pourqu rougirions-nous de les imiter? * Mais, pour en revenir à notre noce, félic • * tons-la encore d'avoir mis non seulement d> ' sabots, mais une note imprévue de gaîté dai la tristesse du moment. Regardez passer plupart des noces d'aujourd'hui: elles prése: a tent un aspect, plutôt pénible. Les huissiers c l'état civil ont souvent peine à reoonnaîti dans ces gens en costumes de guerre qui p nètrent piteusement dans la Salle des M riages, des couples venant demander à I* re l'échevin de couronner leur flamme (vier °- style). Combien plus réjouissants, combie l.e plus franchement bruxellois, nos bravt is zwanzeurs de la noce en sabots! A Saint-Gilles Nous avons déjà signalé les cours pr< ' fessionnels pour jeunes filles que compf organiser prochainement lia commune d _ Saint-Giîles. Rien n'a encore été dit au si jet de^lîfêôôl^ 'ôù ces cours seront profesiséî . Pr^s^î^ni'cijt, on amendera un va'sf immtaîkfe^ff'l'a-nj'e Jînîiïé*:Càrpéïitier dan (i. lequel on 'installera un bureau de dire< t. tion, une salle de réunion pour le conse d'administration, un vestiaire, une class n pour cours généraux, deux classes pou n cours commerciaux avec annexe pouvar 3. contenir six machines à écrire et servir a if besoin de classe de dactylographie. Cave 5.. et mansardes seront affectées au logemer 0t d'un concierge. Un arrière-bâtiment qui servait antériei e, rement d'atelier sera momentanémen aménagé de manière à pouvoir y installe [e aussi convenablement que les circonstar •a ces le permettront, une classe de lingeri é- pouvant contenir vingt-quatre élèves, un i- classe de confection, une classe de inodes 31 une classe de dessin, un large dégagemen d- vestiaire, un réduit pour le divers matéric > (bustes, etc.), une cuisine, une laverie, u: réfectoire pour trente-deux élèves, et u; préau. Le coût total des travaux d'aménagemen 3, de cette école provisoire est estimé à er e viron 50,000 francs, évaluation basée su é les prix actuels des matières premières € supérieure de 30,000 francs à l'estimatioi «'os, yfiiy/ccoo/3/3» directeur. portée au budget de l'an dernier. Cette dif-' férençre considérable se justifie surtout paj* "■ le fait que l'an dernier on n'avait prévu 'qu'un crédit devant suffire à peine à l'érec-èt tion d'une seule école de lingerie. Celle-ci is est confondue aujourd'hui dans le vaste pro-O'i jet de l'école professionnelle dont on attend' ,e, Tquverture avec une impatience facile à ist comprendre en une localité où aucun éta-es bassement similaire a'exista encore. ^ Woluwe-SainUPaul :r_ Ce nouveau Woluwe, s'ajoutant aux tfeuj nt autres dans les mêmes parages, constitue a nouvelle paroisse sur le territoire de Woluwe-ie Saint-Pierre. La nouvelle paroisse érigée de-^ puis plusieurs années passait à peu près io-T aperçue. Elle n'avait primitivement, comme ' représentation ecclésiastique, qu'une petite chapelle de rien du tout enfouie dans un pli 'a_ de terrain! à la lisière d'un petit bois privé. Le JS centre ecclésiastique de Woluwe-Saint-Paul fil s'est déplaeé. Il est transporté actuellement es non loin du modestk bâtiment qui lui servit de berceau et fait belle figure à front de la L,j belle et large avenue Parmentier. L'ancien b&-r_ timent à tournure de bergerie sert plus ou er moins de grange à bois, tandis que le nouveau, ie récemment inauguré, rappelle dans ses dimensions et son architecture le palais italien. ,'il La nouvelle paroisse est délimitée par les ia points suivants : le pont de fer de l'avenue de ie Tervueren, la ligne du chemin de fer vers Ter-vueren ; au sud, l'avenue de Tervueren ; à l'est, ai l'avenue de l'Aviation rejoignant Stockel, dont >jl iunè partie dépend actuellement de la nouvelle ie paroisse. )n L'extérieur de l'église n'est pas sans charme. 1S Cependant, rien de la façade n'y rappelle 13. ,n destination religieuse du bâtiment. C'est plutôt, Llt comiffe nous avons dit, le style du palazzo it italien : décoration très plate, avec quelques LU chapiteaux doriques, mais Surtout de jolies )e proportions, inspirant un air d'aisance. Au ■ 9 rez-de-chaussée, une colonnade voûtée pour fS l'abri ou la promenade et un escalier de trois s> marches régnant tout du long. Quelqu'un fai-,n sait cette réflexion très juste au seuil de la r6 construction : « Il semble qu'une gondole va i | venir vous prendre. » Lt. Rien de religieux, rien de gothique, pas de ré clocher visible ; fenêtres et large porte de mai-le son. Tonalités douces : le rose de la belle 1t brique mêlé à la couleur crème de la pierre de France. Considérée de profil, l'église propre-e ment dite alors seulement apparaît; le vaste vaisseau est juxtaposé à l'arrière du bâtiment st comme une sorte d'aérodrome collé par une de _ ses extrémités. fe Une allure bien moderne est celle de cette le église. Rien n'est concédé aux traditions dans son originale construction. Si on veut- la troues ver, il est utile de savoir qu'elle porte le numéro 250 de l'avenue Parmentier. C'est, en _ outre, une maison de verre. Le petit bureau de is M. le curé s'aperçoit de l'extérieur, avec tout ie son modeste contenu, éclairé par une fenêtre e. du rez-de-chaussée donnant sous la colonnade., j. Si, maintenant, de la rue, vous levez les yeux à l'étage, vous voyez les fenêtres des apparte-:e ments de M. le curé. Bien entendu, les cham-s< bres ne sont pas situées au-dessus de l'autel,, là ce qui serait contraire aux règles religieuses. ,n Elles sont attenantes à la façade, tandis que le it chœur de l'église est situé à l'extrémité oppo-ia sée du bâtiment. ie L'intérieur de l'église est un grand vaisseau aux fenêtres latérales, éclairé par des lante?-neaux et contenant quelque 400 chaises. Deux confessionnaux, une chaire de vérité, trois autels et la décoration statuaire ordinaire aux se églises, le tout entre murailles et plafond de la ^ plus immaculée blancheur du plus pur des laits de chaux. N La vie religieuse y est parfaitement organisée au complet. On y célèbre baptêmes, ma-riages et funérailles, messe tous les jours et ÎS trois le dimanche. Autour de l'église, quel exquis paysage, fait J1 d'une ceinture de bois et d'un plafond de ciel îe vaste ! On y a la sensation du vrai bonheur ^ sans fard ! ^ Comptabilité >ê Samedi dernier a eu lieu,- au Palais de la Bourse, à Bruxelles, la séance de réou- ;e verture des cours professionnels de comp- ;z tabilité créés en 1906 par la Chambre Syn- î ! dicale des experts-comptables et descomp- îs tables, affiliée à la Chambre de commerce > de Bruxelles. is MM. A. Sauer, chef de division à l'enseignement de la Ville de Bruxelles ; Alfred a- Mabille, directeur général^ honoraire de it l'enseignement et \des beaux-arts de la ;e Ville de Bruxelles, et Charles Maurice, an-ie cien vice-président au tribunal de cornas merce de Bruxelles, avaient tenu à re-y hausser par leur présence l'éclat de cette à cérémonie, à laquelle assistait un public des plus nombreux. Il a été procédé à la -e remise des diplômes et certificats aux lau* i réats des examens de 1918. * A TRAVERS BRUXELLES ir ! LA PETITE VILLE DES BÉGUINES a- — j® 11 existe, à Bruxelles, des coins de petite ville d'une quiétude délicieuse et de dehors tg charmant. Entre tous, le quartier de l'an-!S cien Béguinage est peut-être le plus carao téristique. On n'y respire pas seulement I& 3i calme, presque du recueillement. Tous les bruits s'arrêtent à son seuil et les trains j. qui en approchent semblent vouloir corai-, ,s ger en discret glissement leur trop sonore Js roulement,comme pour éviter de troubler la, a sérénité de sa place et de ses rues provin-* 1- ciales. le Et pourtant, le quartier du Béguinage est •e en Jilein Bruxelles, à quelques pas du cen-é- tre et longé par une des rues les plue côm-1- merçantes et les plus animées de la capv I. taie. Il voisine avec la place de Brouckere. x II a résisté à l'empiétement du bousculant n modernisme et le dessin symétrique de ses 's paisibles artères permet d'évoquer le temps de leur occupation par les pieuses iemmea qui y avaient fixé le lieu de leur retraite. Il ne reste guère de trace cependant de l'an-1- cien Béguinage de Bruxelles : les dernière®'' maisonnettes ont disparu depuis près de e cent ans et l'église Saint-Jean-Baptiste qui [. élève au milieu de la méthodique et placide ;. agglomération sa jolie architecture ne date e que de la. seconde moitié du XVII11 siècle, s alors que les béguines étaient établies, en s- l'endroit, depuis plus de quatre cents ans il déjà. e C'est, en effet, vers l'aimée 1250 que Iéfe r premières de ce3 dévotes femmes vinrent t s'installer autour d'une chapelle appelée a Notre-Dame de la Vigne et qui occupait nna a partie de l'emplacement du temple aetueti t que nous dénommons communément l'é-1 glise du Béguinage, écartant ainsi quelque' _ peu irrespectueusement ce brave saint' t Jean-Baptiste auquel il est officiellement r consacré. Ce -modeste sanctuaire se trouvait - hors des remparts de la première enceinte,,1 a dams une des nômbreuses lies formôesi.; e alors par la fantasque Senne. Le terrain^ , était constitué de vastes et luxuriantes prai-, t ries où la proximité du cours d'eau entrete^), 1 nait une fraîcheur propice, et c'est au mi-, i lieu de cette riante nature que furent tra^' i cées les voies le long desquelles devaient^ s'élever les petites maisons basses précé»' t dées de jardinets fleuris, l'agglomération') - familiale que protégeait le haut mur blanc' r qui la ceinturait. Les occupantes étaient t pour la plupart des veuves et des orphe-i li-n-es décidées à vivre dans une retraite sa- Lundi 9 Septembre 1918 JOURNAL QUOTIDIEN! < JLe Numéro : 15 Centimes 5* Année. — N" 1369

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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