La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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08 February 1916
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s.n. 1916, 08 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mk6542kt9q/
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Mardi 8 Février 1916 .TOURNAT, OTJOTIDISîï. — Numéro : lO 03îiiim33 2m' Année. — N* 447 LÀ BELGIQUE PRIX DES ABOXfSM&XTi s rc.'T rrois (février, mars), fr. 4.60 | Un mois (février), fr. 2.33 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT eux guichets des bureaux do posto. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si ïZonta&ne-nux-Herhes-F'otaffères* BFtXTKlSUL^ avmXWM BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES PRIX DES ANÎtÛiVUiS Jos. MORESf5Èe, Directeur ! Petites aiinoncos-. » lalign#, tr. O.-dO Réclame avant les annonces • — i 00 Corps du journal . . . , . — 4.00 Faits divers — S.00 Nécrologie .*«<•••• — 2-C3 Aitjoiirà'hui: SIZZ pagres. LA GUERRE 5543 jour de guerre Idien à sigtolbr : m cette formule se résumait lcjs oocanomiiiiquée# allemand et autrichien relatifs aux hostilités en Russie, à. &a frontière austro-italienne et dans le» IkvL-kans. Les quelques escarmouche» relevée» par le» dépOche» de Borne et de Pétagrod! } saat dépourvues de toute signification." est do mémo des menus faits de gniarm signalés dans V Ouest, et l'on reste J nonvulles des opérations enga-géeà djan^j h? ' Cauemso et en Mésopotamie. V J3a résumé, donc, c'est encore et partout le staiiu quo... DAMS LES BALKANS Lcmdrc», 5 février ï Le ministère du commerce a envoyé aux arcppriétaires de navires britanniques uni avis •eur demandant de no pas adresser aux oon- j sulats d'Angleterre en Grèce des marchan- \ iises qui doivent être ensuite délivrées à [1 les tiers et de ne pas faire d'envois in ter- •; lits par le gouvernement anglais, !, Berlin, 5 février t Les consuls géraérauix de» (Bulgarie et de ■,] Turquie a Salonique, accompagnés de leur personnel, soit au total vingt-cinq person- 1 nés, sont arrivés à Berne venant de Toulon par Genève. Ils resteront quelques jours 1 à [Berne avant de retourner dans leur pays. (Bucarest, 5 février : i j \i On télégraphie de Rdaiïtz : t — Un aviateur austro-hongrois a survolé i jeudi la- localité de Prompth et a observé, 1 d'une grande hauteur, les mouvements des i troupes russes. [ L'appareil a été exposé au feu des Rus- 1 ses, mais il est rentré indemne on IBuco- 1 viae, on ' longeant la frontière roumaine. Rome, 6 février : L'Agence télégraphique italienne annonça i pie de forts détachements français de marine ont été débarqués à l'île Mois, en face i !e Castellorizo. i Milan, 6 février : . < D'après des nouvelles reçues à Mi-Lam, le 1 Conseil des ministres italien a décidé que ss troupes évacueraient Durazzo. Lyon, 6 février : | 1^3 gouvernement monténégrin, qui avait ( tabli ses bureaux à la préfecture do Lyon, t a retirera le 15 février. SSAD FÂCHA, L'HOMME PROTEE ! Les événements balkaniques ont remis au * ramier plan l'homme dont la presse euro- ^ )êemie a entretenu ses lecteurs durant, de 1 îombreuses années, Essad paoha, 1'énigme 1 rivante, le Sphinx do Tarrabosch, dont nul € ie peut se vanter d'avoir sondé l'âme mya-j ' trieuse. Un télégramme nous a appris^ s .'autro jour qu'Essad pacha venait do se s )roclamer solennellement chef du gouverne- l lient albanais, et une seconde dépuche a ' r âgnalé un complot tramé contre lui par ane soixantaine de notables albanais qui 1 ^retenaient ûesi relations aveo l'Autriche. ' ït la Bulgarie dans la but d'éliminer défi- s utiveinent le dernier porte-étendard de la t "évolte. j De tous temps les Balkans ont été le epaire d'aventuriers de tout acabit, mais s 0 pluS" intéressant de tous est sans contre-Lit cet, Essadl paoha. Descendant d'une vieille amillo des Toptani, qui régna longtemps i mr la contrée de Durazzo, il aspira do < x>nne heure aux grandeurs et, cherchant sa i rone,^ proposa ses services à la Turquie- i jUr ce taire, il se servit des bons offices t e son frère Ghani, un haut fonctionnaire: c Ur°U (^1 réassit à le faire nommer corn- I nanoanb de la gendarmerie turque. Mais >ientô« son esprit d'aventures le perdit. t La guerre des Balkans de 1912 le trouva . xsrplexe. De quel côté de la barri- TL Après mûre réflexion; 1 se décida pour le Croissant s lui qui! t gênait do faire cause commune aveo le3 ■) «ta», ^hésite pas à bo jeter dans la ' ae^ée. Il mobilisa sa tribu montagnarde et i. tevala de la montagne pour gagner Souteri Wna/>ée. Le gouverneur de la villa, Hassan? , ïaza paoha, se félicita tout d'abord de ce eufort inespéré, mais dès les premières:. I louvellep de la défaite turque Essad ohan-- i »oa son fusil d'ép^iule. Essad ne rêva de 'ien moins que d'une Albanie autonome 1 ront il deviendrait le prin^ régnant, et ; ] >our donner à son rêvo un commencement ç 1 exécution il planta son propre dripeau ; >nr les toits de Scutari. Hassan ïtiiza cher-'ha à entrer en composition aveo lui, nviis '% il disparut oei-tain jour assez myst<krieuse- J n ^ ^'ori n?entendit plus parler de lui. \ v oiL\ dono Essad maître incontesté de ,] Larrabcsch. Pas pour longtemps toutefois, ' j-ar les gerbes et les Monténégrins vinrent f y assiéger, La, ville subit un siège do ; „ Il^)ls'- Essad résista héroïqueinont \ lorsoiiV®? ^teutif de l'Europe entière; mais h •o Su internationale eut menacé * tfeiSr^"îgr<>i.q"0 les «* Mou, risoiirt flR° d™,aèl'0!1,> ^ la retïaiia ot qu'où ' tdCffr' 1,Alirio 011 p.™- de Wial oonvm^ aTec le J9""0 P"1100 = ÈtoDua uuo S dfT1". iU* ,'rÔne' ,EsSad| T abaudônriitnl &ute ; pU'S tOU® le mfndo °'J d »£.ib c, aW. i !>our gagner la rnouJ ° «fr ]|. V,ri ÏÏ j a 1:1 Bris® <lo posscssioii l ^J,,-pT na> d<5 Wied. 1 J iTalii jj-:ir uu do ses frère» il dut s'a-ila X%VataCU- «Plo^tTavké U viuv V r ,S(;S .sei'Tlc<a an priuoe cle Wied \ ItZP Coll\1"C'1 so ■a'ssa gagner par les pro- ' , 0 f0/ ?110 du vieux renard iiprrf» T f rt • fm® 80,1 '«bistre de lo î™',1'1® r°:s de plus l'esprit d'aven-mes brouilla lo cei-veau d'Essid, qwootn- ^ ,imx°0U.V ^Etat oon<ro 'o Lo Mnplot évente, le pruice de Wicd, résonant par un coup do force au oou.p d'iîtat t e son mciistro de la guerre, 1Q fitdmtar- i am- pour l'Italie. Cependant les insurgés î bâuats avarient arboré 1A dvn.rwvin» <nw> *.<• Kuvaja et marchaient sur Durazzo.Le prinœ et sa famille s'alarmèrent et se retirèrent à bord d'un navire do guerre italien. Ainsi continuait la série des surprises de l'histoire d'Albanie. Ce royaume, dont la création ariificic-flo avait été imposée aux dilpotnates européens, s'effondra et devint un péril pour l'Europe. Au> moment où les choses aîlaient so gâter do ce côté éclata lo drame do Sérajévo : la guerre mondiale suivit. Essad pacha, le protée albanais, qui fut de toutes les aventures, trouva l'ocoasion . trop belle pour ne pas tenter un ultime effort. Lo dénouement de cet imbroglio i^ous i apprendra si le descendant des Toptani o ; ifeu raison d'avoir- foi etï son"" étoile. ^ L'ÂSeaaagsse et les Etats-Unis' y ' " — ~ M. Zammermajn', sous-secrétaire d'Etat al-lenumd aux affaires étrangères, a reçu le | repi-ésontant do l'„Assooiat0d Press" et lui • a parlé des relations actuelles entre l'Alle-; magne et les Etats-Unis. M. Zimmerman a exprimé l'espoir que la , formuie qui vient d'être soumise au- gouvernement américain constituera la base d'un arrangement; toutefois, il n'a pas dissimulé que la situation était grave. Le sous-secrétaire d'Etat a déclaré caté-;goriquemen<t que l'Allemagne a fait toutes :!es concessions" possibles, mais qu'elle n'admettra, sous aucun prétexte, que soit dé> ; claréo illégale la guerre que font ses sous-marins. Le gouvernement allemand ne de-amande pas mieux que de donner satisfaction aux Etats-Unis, mais il y a des limites que l'amitié elle-même ne peut pas faire franchir. — Je no comprends pas, a dit le ministre, la conduite que suivait les Etats-Unis. Nbus pensions que la question des sous-marins était régilée et qu'une solution allait intervenir dans l'affaire du „Lusi-tania", et nous avions consenti à payer les indemnités nécessaires. Voici que maintenant les Etats-Unis formulent brusquement de nouvelles exigences que nous ne pouvons pas accepter. Vous ne devez pas aller trop loin. Yous ne devez pas essayer d'humilier l'Allemagne." M. Zimmerman a refusé de discuter et les nouvelles exigences des Etats-Unis et les nouvelles instructions adressées au comte Bernsdorff. Toutefois, il est convaincu que toute la crise est lo résultat de l'exigence de M. Lansing, qui voudrait que l'Allemagne reconnût que IF attaque du ,,Lusitania" constitue un acte contraire au droit international.M. .Zimmerman a répété à diverses reprises que l'Allemagne no pouvait, en aucune façon, reconnaître avoir agi illégalement ou faire dfes concessions qui, pratiquement, lui feraient renoncer à l'arme redoutable qu'est son sous-marin. Si les Etats-Unis veulent aller jusqu'à la rupture, l'Allemagne le regrettera et se résignera à toutes ses conséquences'. Ce qui est vraiment à déplorer, c'est qu'il n'existe pas réellement do causes i sérieuses pour rompre. Il n'y a aucune lutte d'intérêts entre l'Allemagne et lea Etate-U'nis. L'Allemagne attend de bons résultats du développement réciproque des relations commerciales entre les deux pays et son espoir sera anéanti, ou tout au moins le développement des affaires commerciales sera •ériouseniont entravé, si une rupture se produit. L'Allemagne ni'ira cependant pas plus loin dans la voie des concessions qu'elle ne viont de le faire. M. Zimmerman estime que l'Allemagne l>ossè*$a une arme puissante dans les sous-marins. Lorsque le correspondant de l'„Asi-sociated Press" lui a objecté que certains techniciens n'étaient pas d'aœ&d à ce sujet* le sous-secrétaire d'Etat lui a répandu : — J'éitais également de cet avis, mais je suis convaincu du contraire depuis." * * * Au oouîrg d'un discours qur'il a pronionoé à Saint-Louis, le président W il son a déclaré que les Etats-Unis vivaient da paiôt avec toutes les puissances et quais déet. raient continuer leurs bonnes relations internationales, attendu que la nation américaine est composéo d'iule fosion de toutes? les races et qu'elle les comprend toutes. | Los Etats-Unis témoignent mieux leur amitié à toutes les nations en s'abstenant de prendre part à la guerre qu'en y participant. Ce n'est pas à l'intérieur du paye que gît pour les Etats-Unis le danger de devoir entrer en guerre, ce danger existe seulement à l'extérieur. L'attitude des commandante des sous-marins est presque toujours conforme à la loi de leur pays, mais l'action d'un de ces commandants peut toutefois provoque^ un incendie mondial. Des cargaisons do froment, de coton, de produits fabriqué® tninversent les mers et chacune d'elles peut êtrè l'occasion de sérieuses difficultés dès qu'elle pénètre dans la zone de guerre. Dans leurs relations internationales, les ,EthtsJ'Unis n'ont pas usé de feintes, r.i dg 'subtilités et n'ont pas invoqué de nouvelles interprétations de conventions; ils s'en sont ;toujours scrupuleusement tenu au droit des? gens. Les Etats-Unis ont fait ce qiue lcjf hommes d'Etat de l'Ancien Continent n'ont pas toujours voulu faire, c'est-à-dire assra-rer le triomphe du Droit. M. \Yilson a déclaré qu'il est résolu & faire montre de patience et d'indulgence vis-? îir-vis de tous ceux dont l'état d'esprit est renuu anormal par la guerre et à consentir?; a tout, ce qui ne touche pas aux questionSr vitales du pays. Il & dit, en outre, que-' m^ruo en cas de péril il garderait tout sonj sang-froid. En terminant, il a fait ressorti^ que l'un des groupes belligérants est cou^ du l'esté du monde, do sorte que les Etats^ Unis no peuvent pas se comporter vis-à-vis do lui comme ils lo voudraient. Toutefois^/ M. Wiîson estime que l'Amérique conserv# à sa neutralité son véritaWe caractère £i-ajoute que la paix du monde, y cosnptds" ^c^b de l'Amérique, dépend de l'attitude dos \uissance* belligérantes et pas de celle c7éfc lHats-Unis. SUR ÉVIER Londï-es, 5 féviaer i j On mande de Kttw^York que les get'8 et les hommes d'équipage de V„AJ ponv', au nomT>ce de 300, sont arrivée & New- York. Quelques-uns d'entre eux part^ ront mercredi pour Londres g Le capitaine du „Corbridge" a déclaré que le navire qui a coulé son vapeur était le „Ponga", qui a réussi à échapper à la surveillance des patrouilles anglaises et qui a pu arriver ainsi en p'eine mer. Lo „Ponge," avait une vitesse de vingt»-cinq nœuds ; il avait à bord un grand nombre de marins, dont plusieurs appartenaient a l'<;qui]>age du ,.Movo", ce qui a pu faire prendre le „Ponga" pour ce dernier navire. Ixîs passagers ont diéclaré quo, d'auprès les aJTirmations des Allemands, 9 navires du type du ,,Ponga" ont été construits et que d^ux d'entre eux croisent en ce moment dans l'océan Atlantique. Londres, 7 février : Le Lloyds annonce quo lo vapeur anglais ,,Balgownie" a coulé. L'équipage, excepté un officier, a été sauvé. Cologne, 7 février : De la frontière hollandaise, on mande, à la date dn 6 février, à la „C4azette de Cologne" •: — Lors de la récente attaque dirigée contre PAingleienrre par les zeippeilins, le petit croiseur anglais „ Caroline", qud se trouvait sur l'IIuraber, a été atteint d'une bombe et a coulé ; les portes de vi«s humaines ont été très- fortes. Le „ Caroline" avait été lanoéo le 21 septembre 1914. Eflie avait un déplacement de 8,S0Q tonnes et une vitesse de 30» lieues marines. Son équipage se composait de 400 hommes. Elle était armée de trois canons do 15.2 cm. et de six do 10.2 cûn., ainsi que do deux doubles lance-torprlles. DÉPÊCHES DIVERSES Zurich, 5 février ; Les aviateurs français Gilbert et Pary, qui sont internés dans une caserne de Zurich depuis octobre l9f15, ont tenté de fuir revêtu de vêtements civils. Leur fuiie a été découverte et ils ont été amtfés à Alton, dans un train d'invalides français. Une enquête est ouverte pour établir :omniant les prisonniers ont pu prendre place dans ce train, qui avait été minutieusemîut inspecte avant son départ de Zurich. Turin, 5 février :* Le lieutenant du génie Guidi a battu hier un record aveo son biplan. En 75 minutes, il a atteint une hauteur de 5,300 mètres. Jetfle, 7 février : * Le train-efccprese qui va vers le sud en partant de Karungi est entré en collision, hier matin, dans la gare do Reostrixx, près do Kiiafors, avec un train de marchandises. La locomotive, une voiture de voya* geursf et le fourgon à bagage du tMain-oxpressi ont été précipités à bas du rjean-blai. Le mécanicien du train-express a été seubl blessé. * * ♦ Pétrograd, 3 février* : D après des télégrammes reçus de Chine, la situation est très grave dans la province de Kweuchou. Les gouverneurs paraissent, avoir abandonné leur poste et-s'être joints aux rebelles. Dans certaines localités do cette province, on refuse les billets de la Banque NationaJe. Une nouvelle conspiration contre la vie de Yuan-Shi-Kai a été découverte. Les conspires, à la tête desquels se trouvaient un secrétaire du président, deux anciens ministres et un maitre des cérémonies do l'ancienne dynastie, se proposaient de remettre le pouvoir aux agents venus du Yunutam à Pékin. Rome, 5 février : Le; Pape a remis aux représentants delà Serbie 5,000 francs pour les Serbes nécessiteux.(Berne, 5 février : * Le Conseil fjdéral 6'est déclaré disposé en principe à remettre aux autorités civiles l'exploitation des transports publics. * . # • Milan, 6 février : Le „SeooIo" so livre à une nouvelle attaque contre le gouvernement et lui roprocho son ïittpêritie dans tous les domaines. Ni le ministre des finances, ni oelui du commerce no seraient à la hauteur de leur tâche. Ils n'ont ni prévu la crise économique, ni su prendre les mesures nécessaires au moment voulu. Il e*t impossible quo le ministère continue à gouverner de cette façon. Le grand journal milanais dit, en outre, que les paroles que M. Salandra a prononcées à Turin sont contraires à la d5sc%>lino que se sont imposée les partis politiques. En faisant l'éloge du parti libéral et en le désignant comme le créateur de l'unité italienne, il a gravement offensé les démocrates - radicaux. Sa position est bien plus ébranlée qu'il ne le suppose. - ♦ * * Loa«|pes, 5 février : - A partir de lundi prochain, le padn de 3 y. livres coûtera 8 pence. \ Londres, 6 février : On dit que • le ministre des finances anglais se serait mis d'accord avec les grandes banques de Londres sur les bases du troisième emprunt de guerre anglais, qui sera émis au mois de mars. L'emprunt se- ! rait do 40Q millions de £, du type 5 p. e. Le cours d'émission serait fixé aux environs de 09 p. c. L'emprunt no pourrais paa 5tro remboursé avant dix ans. « 1 ' "fr i^mi hhn /-Pans, 7 février : On mande de Rome au „TeMps" qua le gouvernement anglais a décidé, on principa, do réquisitionner un ^certain nombre de vapeurs qui^ translateraient" exclusivement da charbon en Italie, aux mSmcs tapirs quo ceux qui font ces transports pour la marine; anglaise. Paris, 5 février : Dans un article publié par le ^Jonraal", le sénateur Charles Humbert demande que la direction supérieure des opérations militaires de l'Entente «oit confiée à la Franc*. U dit enère autres ce qui suit • I>*3 ressources des Alliés en homme», on matériel et en argent déjxussent fctrge-ment, personne n'en doute, eàleé de l'eûn*J mi. Dans ces conditions, pourquoi celui ci a-t-il encore, à l'heure actuelle, partout l'avantage, en présence d'une coalition qu devrait déjà l'avoir anéanti t C'est le man-quo d'unité dans l'action qui est oaipo d< celfie situation et il faut que les Alliés ocs-soiït enfin de faire chacun sa propre guerre. La France qui, jusqu'à présent, a lutté et souffert pîlus que les autres, a aujourd'hui lo devoir de faire entendre sa voix clairement et nettement. Ce n'est plus à elle qu'il appartient désormais d'envoyer de nouveaux renforts aux combats; mais ce qui lui est impossible peut être fait par la Russie, par l'Angleterre et par l'Italie. La Franco est tout indiquée, à la suit® de cette longue guerre et par sa supériorité incontestable en matière militaire, pour Ctre 10 mjoteur de la ooalition. Ce sera une rude tâche que celle de terrasser notre redoutable ennemi et tes formidables ressources des Alliés ont besoin, pour y arriver, d'-ctre utilisées -sous une seule et môme direction. La France seule peut donner ce-'to impulsion. Puissent les Alliés voir en elle ce que les ennemis comprennent bien, eux : c'cs' à-diro qu'elle est la force centrale dont la chute serait la ruine de tous et dont la victoire par l'aide de tous assurera le triomphe commun." * * * Zurich, 6 février : La „N!oueJ Zurcfter Zeiftujng" apprend! die Milan que le cardinal Mercier, qui a été légèrement indisposé, est aujourd'hui rétabli. L'Armée Persane Nissanues-Saltaneh, gouverneur général "du Loiurisitan (province située à l'est) d)a la l'erse, en face du fleuve le Tigre, à l'ouest do Bagvîad) a pris le commandement sup-é-rieur uliâ forces armées do la Perso et (Déclaré la guerre à l'Angleterre, ainsi qu'à la R&ssie. La Perse, jusque' naguère, a été uin pays complètement întbépejiidant et autonome; mais depuis trois ans, l'Angleterre et la Roussie, sovas prétexta de rétablir l'ordre ou de prévenir des désordres, se sont immiscés dans le^ îiffairos intérieures de ce pays et s'y sont attribué, la première au midi, la seqondiQ au nord», de très importantes sphères d'in-fluen'CJO. C'était là une des étapes des lai-guas négociations kiestinées à lv aplatissement des multiples difficultés préparatoires à la signature de l'entente anglourusse. Cet arrangement) conclu par-dessus la tâôo des Persans a provoqué parmi ceux-ci un mouvement nationaliste qua, depuns la guerre, s'est fortement développé, et qui a trouvé un aliment très puissant dans la g'uerre sainue des MufcuJmaps. Le tél%raplie no.us a appris que dei3 régiments russes se sont avancés en BeuAse, voudant opérer, suippose-t-oai, une attaque de flanc contre les forces turques de l'Arménie dans la région du Caucase. Quoi qu'il ea faioit, les troupes persanes so sont jointes aux troupes turques et, depuis longtemps déjà, elles ont livré des combats sérieux contre les foi-ces russes. Le succès, selon toute apparence, n'a pas été db, côté des Russes. Cest probablement là qu'il faut chercher la raison pour laquelle l'indépendance de la Perse n'a pas été menacée davantage. Par les dernières nouvelles du tjiiéâtre do la guerre en 'l'Iran, nous savons quo les Turcs ont fait leur entrée en Kjermansobah, ville de 10,000 habitants, capitale dnu Lou-ristan1, située sur un affluent du CliaOu el Arab. Cette opération avait pour but dl'em-pûcher la jonction des troupes russes et anglaises en Perso, forces destin éeta à marcher unies au secourt» de l'armée anglaise, aux prises avec do redoutables forces turques on Mésopotamie. L'armiée persane, jusqu'à présent, n'a pas été bien importante. Nous no sommes pas en possession die chiffras très exacts. U est un fait, généralement reconnu cependant, que la Perse ne dispose pas encore d'une armée moderne, dans lo sens européen. En 1.905^, on a procédé à sa réorganisation. Dou»3C divibions furent constituées, chacune comptant de 5,000 à 11.000 hommes, eC ayant comme chef un „sardiar". Les hommes ne restent, en général, pas plus d'une do»mi-année sous les armes, ce qui n'est certainement pas suft'isant à une éducation militaire complète. A Téhéran même, s© trouvent en garnison huit bataillons des septante-neuf bataillon® d'infanterie dont se compose l'année entièro. Celle-ci est munie de fusils Wendel. La brigade bien connue des cosaques est une troupe spéciale en Perse. EAle a été constituée d'après le modèle des cosaques russes. Dans ces derniers temps, e!.e oomp-taffc 17,500 hommes et 200 of£i<Yjers. Ce cory/s d"aimée compresud (^ualtro répmontls de cavalerie, et il dispose de deux batteries do quatre canons chacune, de huit carions d'artillerie de campagne et de quatro mitraille/iises. Cette troupe de cosaques, qui a été e&9£*itiCJtlenient instruite par des officiers russes, existe «îejmis trente ans. L'équipement des soldats persans est ex-trômeEnont dcfectuioux : l'argent néoesr-çvire fait défaut et les malversations ne sont que trop fréquentes. Le soldat persan ne touche par mois quo -4 francs seulement. Aussi n'est-il pas raro de lo voir soliciter l'aumône. U y est contraint s'il ne peut trouver du travail ohez les particuliers. Tx?s prescriptions pour l'appel sous les armes et pour lo renvoi des troupes sont fort mal définies. Eu cette matière les gouverneurs des différentes provinces agissent un peu chacun à leur guise. Une seule chose a pris la forme de règle permanente : c'est que les cinq provinces du Nord fournissent los hommes pour l'infanterie et l'artillerie, tandis que les six autres provinces», habitées surtout par des nomades, alimentent la «avalerie, bien irrégtiHère, il est vrai. <Une justice doit être rendue aux troupes pèrsanfs : c'est qu'elles ne craignent pas la mort. Bieu que très indolent, le soldat ^^persan sait eepetadnnt se battro et mourir. 11 l'a prouvé à suffisance pendant ces derniers temps dans &es {luttfcs contre les Rtessns. Notons pour terminer qu'il y a quelques ^semaines la Perse a décrété la fortnflfi*on Ir d'ujriO armée de lOfyOOÛ hommes, orgwiisée [à l'européenne. Seulement, la création d'une Qjftwnéa «la ee ^enre réclame beaucoup dta |-ft5mp9j beaucoup d'argent et beaucoup do |capacités spéciale, et il ost douteux que la jpPers^î, en co moment, puisse disposer do |^#e3 trois facteurs' indispensables. , COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 7 février. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Violentes luttes d'artillerie entre le oann de La Basséo et Arras, ainsi qu'au «rd d; la Somme. Les jours damieics^ 1: arckleri ennemie s'est, de nouveau, acharnée à boni barder la ville de Lcns. En Argonne, les Français, ayant) fait) ex ploser un fourneau sur la hauteur 285 (L< Fille Morte), au nord-est de La Clialade, ei ont occupé l'entonnoir, mais, à la suit* d'une contre^attiique, ils en ont été e&;puisôi immédiatement. Théâtre de la guerre à l'Est. Une position de gjirdo avancée rutttâ, si tuée sutr la rive est do la Schara, sur k voie ferré» diej Baranoviischi à I/^chovits ' oni, et enjlev'lie par nos trourpes dans h nuit du 5 au, 6 février, a été attaquée, sans succès par l'ennemi; cel»ii-ci a éic forcé di se replier avec des jertas consiïîérables. Au sud-ouest do Widsy, un avion russo dont le pilote s'était trompé de direction est tombé intact entre nos mains. Dans les Balkan. Rien de nouveau. * * * Vienne, 7 frVvrier. — Officiel d'hier : La journée d'hier s'est passée, sur tou los théâtres de la .guerre, sans événement spéciaux. * « • Constantinoplo, 6 février. — Officiel d grand quartier général : Sur le front do l'Irak, près de Felahie petits combats d'artillerie et d'infanterie Près de Kut-el-Amara, pas do modification Le 3 février, un torpilleur et un croi saur britannique ont lancé;, à l'emirée de Dardanelles, quelques- projectiles contre Tekc Burnu et contro Sodd-ulJBahr et» se sou retirée ensuite. Rien d'important à signaler sur les ai très fronts. • * » Constontînoplei, 7 février. —■ Officiel d grand quartier général : ' Sur lo fiont de l'Irak, pas do modifies tion. Sur le front du Caucase, des attaque ennemies contre nos positions etj nos avant postes ont été repoussées dans divers sec teurs. Aux Dardanelles, un avion de comba turc pdloté par le lieutenant Kronhais i pouasuiviçle 4 février un biplan anglais e l'a descendu : il ost tombé dans la mer en tro Imbros et Kaba Toke. Deux croiseuri ont fait feu contre Teke-Burnu et les envi rons de Sedd-uHBahr. Après que nos bat teries anatoliennes eurent répondu, ils s sont retirés après avoir lancé 30 obus. Le 3 février, deux navires do guerre en nemis ont, sans causer un dégât quelconque lancé dans le se*tcur do Bergamai, 40 obu contre deux localités aux rives nord et su* du golfe do Tschanderli. Communiqués des armées alliées Paris, 5 février. — Officiel de 15 heurts : Aucune action importante à signaler ai cours do la nuit. Paris, 5 février. — Officiel de 23 heures : En tro Soissons et Reims, tirs de notrt artillerie sur la tête de pont de Venizol e les ouvrages ennemis do Yendresso et d< (Jenuay. Une colonne en marche a été pris< sous notre fou à Test de Saint-Souplet. En Champagne, nos batteries ont endom magé les organisations ennemies aa nord d< Saint-Thcuna^. A la Ilaute-Chevauch'je, nous avons oc cupé la lèvre nord d'un entonnoir provo quo x>ar l'cKph^ûm d'une mine ennemie. En Lorraiue, activité do notre artillerie dans la région de Coincourt et do Domêvre Aviation. — Ce matin, vers 11 h. 30, h sergent-pilote Guynemcr a livré combat l un avion ennemi dans la région do Frise et l'a alxattu en flammes entre AsSovillers et Herbecourt. C'est lo cinquième appare;. ennemi abattu par le sergent Guynoinor. • * * Paris, 6 février. — Officiel de 15 heures: Faible activité de l'artillerie au cours de la nuit. En Champagne, nous avons exécuté hierr. en fin de journée, des tirs ele destructior sur les tranchées eruieaaieâ dans la régtioc de Maisons do Champagne. Dans la journée d'hier, un do nos avions, canons a attaqué, au sud de Péronue, un „drachen" ennemi, qui est tombé en flammes ♦ ** Paris, 6 février. — Officiel do 23 heures : En Belgique, metre artillerie, de concer avec l'aWiJBerio britannique, a exécuté des tirs de démolition sur les tranchées crono mies en face d<e Botisktghe. A l'est eie h rat-jmo région-, doux batteries ennemies on été réduites au silence par notre a railler i< louja3e. A l'est do Soissionvs, nous avons . canonm les ouvrages ennieiinis du plateau de Clias semy. Il résulte de nouveaux renseignements qu< le bombardeûnent effectué hier on Champa gne sur les organisations ennemies tlm pla teau do Navarin a donné d'oxceltenis ré sultats. lies tranchées battues ont été pro fondement boulcrversées. Plusieurs dêpôUs di munitions ont sauté. D autre part^ nos pro jectiles, ayonl démoli des réservoirs à ga: suffocants, do3 traînées gaaouses se son répandues que lo vent a rojet'l» sur lo lignes ennemies. * * + Londres, 5 février. — Officiel du1 quaitiei général britannique : î/artiîierie ennemi© a été très active au-jourd'hui au nord et au sud du canal' de La Basséo. Notre artillerie a bombardé les rcitrancho-men<s ennemis établis entre VAncre et ls Somme. Les avLatcui'S allemands ont été actifs près d'Ypres. Elvert&nçho a été ^e Bouveau Kwabcrdé. Rome, 5 février. — Officiel du grand quartier général : Dans la vallée do Sugana, il y a ou da petites rencontres entre Roncegno et Tor-cognof l'eînnemi a éto rej.)Oussé et> a laissé quelques prisonnieis entre nos mains. 5 Dans le secteur do Tolmino, le 4 février , au matin, l'ennemi a ataujué nos positions établies près de Santa-Jflaria; bien qu'un épais brouillard ait entravé l'activité dfe notre . artifierie, F ennemi a été repoussé, grâce à , l'arrivée rapide do renforts. Les Autrichi'^s . ont subi de fortes pertes. j Sur la hauteur de Podgora, à l'ouest de ^ G'orz, l'ennemi a ton té, à deux reprises, pendant la nuit du 4 février, d'approcher de nos positions. Au cours ele la deuxième tentative, nos troupevs ont entrepris une contr e-attaque; elles cuit forcé l'ennemi à se retirer et ont fait quelques prisonniers. ♦ * • Pétrograd, 5 février. — Officiel du grand 5 état-major général : De» elétacnements ennemis, qui tentaient d'approcher de nos tranchées établies près do File de Glauden, à 21 kilomètres en aval de Dwiusk, ont été ropoussés par notre fusillade. Un grand nombre d'avions allemands ont survolé la région do Dwiusk; des zeppelins y ont été également signalés. Pendant la journée écoulée, sur le front s de l'aimée du général Ivanon, nos pa-3 trouilles ont effectué quelques opérations qui ont bien réussi. Dans la région de Gontowa, à 7 kilomètres au sud de No\vo-Aleîiniec, nos 1 <jclaireurs se sont avancés jusqu'au niveau de fils do fer barbets de l'ennemi; so t.L's. ' sant par les brèches ou ver es par notre ;<r- - tillerio lourde, ils ont réussi à pénétrer dm s ' La zone qui existe entre le premier et le " second réseau. A o^t endroit^ ils ont atta-' quo un fort détachement ennemi et l'ont anéanti. Sur la Strypa moyenne et au nord-est «le Zaleszczyki, plusieurs postes do campagne " ennemis ont été détruits. 1 Dépêeàas Diïerssâ r ^ew-York, 7 f évrier : (Lo 9 janvier, les Associations polonaises 3 américaines ont en voyé un' t ïégramuie à-M. " ^squith, lui demandant d'autoriser l'envoi vivres on Pologne. M. Asquiih a répondu ^fu'il était dispensé à accorder cette autorisation sou» certaines conditions, ontu-e autres J celle que l'Allemagne et l'Autriche-IIongrie {restituent en nature à la Pologne les vivres " 'qu'oMes y ont réquisitionnés. ^ Les journaux polonais de New-York ont ^publié, le Ô février, le texte d'un télégramme ' ienvoyé par l'orgimisme polonais Ivomitet 2 jpbrony îsarodcrwej à M. Asquith, tOlc-Sui dit co qui suit : •I — Nous approuvons vivement le principe ; politique légal dont lo gouvernement anglais j Sait une condition à l'autorisation de secourir la Pologne, c'est-à-dire quo la Po-pogmo doit étro indemnisée des réquisitions pnilitaîres et de la destruction de propriétés faites par los armées ele la Russie, de l'Allemagne et do l'Autriche-Hongrie. Ne>s cor-^respondants on Pologne nous assurent que ïos gouvernements allemand et ausbro-hon-.grois sont bien intentionnés vis-à-vis de f-'œuvpe ele secours et désirent l'appuyer ; ^d'autre part, il est permis do supposer que :1a Russie, dont les troupes ont été forcée? *d'évaouer la Pologne, n'est pas en mesure ido faire droit à ses obligations do lOpara-1 jtions sans recourir à eïes intermédiaires. 1 %-oue attirons votre attention sur lodi^ours que lo député S>\venoicki a. prononcé Iq 17 ' Âoût, I9l5 à la Douma russe, reconnaissant ' (ifiïciellement l'extraordinaire étendue des ré-guisiit(ions faites par les armées russes qui se rôtiraient de Pologne. Lo fait a. été coa-ftrmé, en outre, ]>ar MM. Gregory etMasen, ^)rrospondants de la Revue neutre am- ri-1 caino ,,OutleKîk". La quantité do vivres, de Vêtements, etc. que la Croix-Rouge améri-' caino pourrait envoyer aux nécessiteux Polonais ne constituepait quJune jje^.te po.rbie ' de ce quo la Uussiie doit à la Pologne pour los réquisitions et les destructions do ;rro-priétés. D'autre part, le blocus des puissances centrales par les flottes des Aiii's a pour conséquence quo l'Allemagno et l'Aur trichoJIongrie ne possèdent pas suffisam-1 nient de vivres pour restituer las réquisitions en naturo qu'elles out faites. Seule, l'autorisation pure et simple d'euvoyer dœ vivres eFAmérique ou d'autre part en Pologne peut préserver lo pouplo polonais de la famine* ♦ * ♦ Romo, 7 février : Ce matins à 10 heures tous los mini-très se sont réunis au Palais Buaschi. Cette réunion, convoquée immédiatement après le ) retour de M. Salandra à Rome, ost considê-i rêo comme spécialement importante. Le président du C<*nsedl exposera à ses l collègues les impressions rccucdilim «Lans t son voyage? à travers T'Italie. La ctmférence j des min istres esst oxclusiveinent poîitique. On attend avec grand intérêt les résolutions qui i seront pria3S, bien que toutes les décisions - noi seront pas officiellement communiquées à la presse. 7 février : L'Union télégrapltique annonce que l'ïïm- % sperour a chargé Riaiard Strauss de compe»- £ if ser un nouvel hymne nwtiona'l. i # Paris, 6 février : D'après un télégramme de Pékin a^lreaçé à l'agence Ha vas, une nouvelle émoute vient d'éolater à Shanghaï. * 4* ♦ Paris, 6 février : Un avion militaire est tombé au champ d'aviation de Chartres. L'aviateur a été tué. Paris, 6 févnear : TTn- biplan, qui se rendait à Amperieu. est tombé et est resté accroché dans un arbre. , .I/aviatour a été tué sur lo coup. * * ♦ Madrid, 6 février Hier sewr, un grand incendie s'est dô elaré an Oollèg® -allwnand

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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