La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 21 August. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854w5c/
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fular-dî 21 Août ISÎ? JOURNAL QUOTIDIEN — %e Numéro : ÏO Centimes A m A M UI ^ rr""1 Kl a a r\ m PRIX DES ABONNEMENTS T. 1 mois (septembre) t • fr. 2.55. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent lu e adressées exclusivement aux bureaux de poste* ADMINISTRATION ET RÉDACTION : B1« Bîcntagno-aux-Herbos-Potagôros, BraxoKes. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.50. — Réclamas avant les annonces, la ligne, fr. 1.25.— Corps du journal, la ligne, fr. 5.00.— Faits divers, la ligne, lr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, lr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1 .00. Bureaux do 9 à 17 heures. Direction et Administration : '? iVVij* JOS. MORESSÊE, DIRECTEUR LU GUERRE jour de guerre La journée a été plus calme en Fflandre. Le feu de l'artillerie a été moins intense et 1 iûfanter-e n'a été engagé que d'ans de vils combats locaux au sud de Luiigemarok. ►Sur le Chemin des Dames, l''s Allemands ont rocoinmencé leurs incursions dana les positions françaises. Au nord do Verdun, lo combat d'ar^lle^-rie sévit toujours avec La.' mime violence lo long des 25 kilomètres do liront campais, des deux côtés de la Meuse, entre le bois d'Avocourt otî le secteur d'Ornes. * * * Bien à signaler dans l'Est, pog môme en Moldavie, où l'offensive des .Cemtjrajujs: paraît momentanément enrayée. I/offens'ivo italienne qui se dessinait sur l'Isonzo vient de se déclancher. Pour la onzième fois, 1e général Cadorna fait. attaquer les GO kilomètres du - front aus-ro-hon-grois qui vont du nord de Tolmein jusqu'au Karst. Il résmlle d'informations d'allure sérieuse que coite attaque p été soigneusement préparée dans ses moindres détails depuis sept semaines, o'esfc-à-diire depuis l'échec de l'offensive naguère entreprise au sud c!u Tyrol. Elle met en ligne des effectifs considérables, que renforcent de nombreuses divisions retirées d'autres secteurs du front et qu'apx>uie une artillerie qui ne compte pas moins de cinq mille bou* chcs à feu, non comprises, parait-il, les batteries lourdes desservie^ par les Anglais ^ et les Français 1 C'est dire qu'un effort immense a étA déployé pour assurer un maximum do chances dé succès à cette offensive, apjpefl£e à fixer 1e point de savoir s'il es. ou non possûble de percer le front austro-hongrois. ; LE PAPE El LA "PAIX Paris, 19 août : De l',,Eplio de Paris'' s — Lo Conseil des ministres, présidé par II. Poincaré, a délibéré hier sur l'attitude à prendre par la France vis-à-vis de la note du Pape, malgré la décision prise à la récente Conférence de l'Entente à Londres d'opposer une fin de non-reœvoir à la démarche qu'on s'attendait à voir le Pape faire eu faveur de la paix. En ce moment-, des échanges de vues se poursuivent entre Paris, Londres, Home et Washington eu vue d'un accord parfait. Ces pourparlers sont déjà poussés assez loin pour qu'on puisse dès à présent affirmer que les gouvernements de l'Entente feront connaître leur volonté de ne pas se départir des conditions de paix énoncées dans les derniers discours de MM. Lloyc! .George, Ribot et Sonnino, qu-j ont etxposé les raisons qui justifient les prétentions de la France sur F Alsace-Lorraine, celles de l'Italie sur le Trentin et Tries te et «es ecd-gences de l'Entente concernant le3 garanties ei les indemnités quVle considère comme la condition préalable d'une paix démocratique, équitable et durable. La réponse do F Entente sera polio, mais Catégorique : elle dira vraisemblablement que les Alliés ont faat connaître depuis longtemps leurs buts de guerre et que c'est au tour des Puissances Centrales à énoncer nettement les leurs si elles veulent réellement la paix. * ♦ Rome, 19 août : L',,Osservatore Romano" dénie toute relation entre la note du Pape et Ls vaux des Puissances Centrales. * * * Kew-Yor^, 18 août : D'après une information cCe Washington à l',,Associaled Press1", M. Lansing aurait insinué que la réponse des Etats-Unis à la note du Pape sera indépendante de celle des autres belligérants ce l'avis desquels cependant M. Wilson tiendra compte. * * • Milan, 19 août : On mande de Londres an ,,Corrierei délia Sera" que M. Wilson répondra négativement à la note du Pape. Les événements de Rassis Copenhague, 19 août : D'après une dép?cne de Pétrograd, la famille Mnpéuaie a été transférée dans un domaine de la maison Romanof situé à vingt kilomètres de Kost/joma. M. Kerenski est ailé le 12 août à ïsarkoié Séio pour y organiser personnetHemeut lo voyage du tsar et de sa suite, composée de cinquante fonctionnaires de la Cour, et de son escorte, qui comprenait deux cents soldats. ♦ * * Pétrograd, 19 août : L'Agence IVl'graphique annonce officiellement que l'ex-Tsar et sa famille sont arrivés à Tloumen par train spécial. Leur voyage continuera par eau. A Tobolsk, la famille impériale occupera le palais' du gouvernement. , , A T * * * Amsterdam, is août : On mande de Pétrograd à l'„Algeœeen HaneMsfolad'' : -- Le gouvernement a avisé les Polonais qui sont sujets de l'Autriche-Hongrie et de F Allemagne qu'ils peuvent quitter la Russie pour se rendre à l'étranger* meyyennant qu'ils en demandent i'autjorisaûoni au mi- 'ai^tre de l'intérieur et à celui de la guerre. r, * * * S.ooknolm, 19 août : On annoncg de source finlandaise que la situation en Finlande est tendue au point qu'un conflit grave est inévitable. Le gouvernement russo menace de disperser la Diète par la force armée; la population finlandaise est unanime à s'opposer à- cette mesure. Le peuple voit dans le vice-président du Sénat, M. Tokoi, le ,,Kerenski finlandais", l'homme du jour. * * ♦ Londres, 20 août : On mande au „ Times" que les délégué de la flotte de Kronstadt ayant été arrêtés et mis en prison dès leur arrivée à Pétrograd, le Conseil de.? ouvriers et soldats (FHelsingfors a aussitôt èxigé leur mise en liberté immédiate. EIN JLMÉimiQ,TJM] Copenhague, 19 août : De nouvelles manifestations tumultueuses, dirigées ^ contre l'introduction du service obligatoire, ont éelaté à Oklahoina, ainsi qu'en Geergie et. dans plusieurs autres Etats du sud et du sud-ouest. A Oklahoma, les shériffs ont dû faire appel à la garde nationaie pour rétablir l'ordreT résultat qui n'a pu être obtenu qu'après des rencontres sanglantes. Lo gouvernement fédéral annonce l'envoi de troupes régulières, pour le cas où la milice ne suffirait pas à assurer i'niy- COMMUNIQUÉS OFFSCSELS Communiqué» des Puissances Centrales. Berlin, 20 août. — Officiel (Je ce midi : Théâtre* de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Itulpprecht de Bavière : Sur le champ de bataille en Flandre, après l'écheo des attaques anglaises prononcées ce matin au sud de Langcmarck, le duel d'artillerie est devenu beaucoup moins violent que ces derniers jours. En Artois, l'artillerie n'a été active qu'au nord-ouest de Lens- Plusieurs détachements de reconnaissance anglais ont été repoussûs. Armées du prince héritier allemand : Devant Verdun, la bataille a commencé ce matin par de fortes attaques françaises prononcées sur le* deux rives de la Meuse, depuis le bois d'Avooourt jusqu'au boiy des Caurières (23 kilomètres). Hier, le combat d'artillerie a continué sans interruption, avec une extrême violence, pendant la journée et duran t la nui fi. Ce matin , un très violent feu roulant a précédé l'attaque de l'infanterie. Les Français ont occupé sans combat la crSfia du Talon, aituéo à l'est de la Meuse, et que nous avons abandonnée depuis le mois de mars de cette année comme ligne de défense; elle n'était plus occupée que par des postes qui, au cours de la journee cahier, se sont repliés systématiquement ot sans être entravés par l'ennemi.Sur tous les autre» points dlu large front d'attaque, la bataille bat son plom. Seize avions et quatre ballons captifs ennemis ont été abattus hier. Le lieutenant Gontermann a descendu trois ballons captifs et un avion, portant ainsi le nombre de ses victoîr's aériennes à 34. Le faisant-fonctions d'officier vice-feldwebel Huiler a remporté ses 23e et 2»ici victoires aériennes. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du wfeld-maréehal prince Lôopold de Bavière : Bien de nouveau à signaler. Front du général-colonel archiduc Joseph : Dç3 deux côtés de la vallée d'Oitoz, par un énergique assaut, dos forces a limandes et auStro-hongroises ont refoulé les Roumains vers la valie© du Trotus; l'ennemi'a résisté avec acharnement. TJn bataillon "wur-tembourgeois des troupes de montagne s'est particuUerement) distingué. Nous avons fait plus de 1,500 prisonniers et nous nous sommes emparés de 30 mitrailleuses. Arm'es du feld-maréchal voai Mackensen: Sur la rive occidentale du Sereth, près de la gare de Maras<y-.ci, de violents combats se sont engagés, au cours desquels plus de 2,2Q0 prisonniers Sont restés entre nos mains. Au sud d!u confluent du Rirnnic, de fortes attiques russes ont) échoué devant nos positions. Front macédonien. La situation est inchangée. , i « * * Berlin, 20 août. — Officiel d'hier soir : En Flandre, combat d'artillerie d'intensité variable • Devant Verdun, la bataille d'artillerie continue sans diminuer de violence. Dans la Moldavie, petits combats. * • * Berlin, 19 août. — Officiel*: Dans l'océan Atlantique et dans la mer du Nord, nos sous-maiius ont encore coulé 23,000 tonnes. Pariai les naviro3 détruits se trouvaient entre autres . ie va^oar anglais „Caye Soto" (870S2 tonnes), vraisemblablement chargé de chanvre; un vapeur anglais armé (3,50b tonnes), transportant du charbon à Port-Saïd; un vapeur français aimé et un grand vapeur d'au > moins 10,000 tonnes convoyé par des navires de garde. * yionme, 19 août. — Officiel de ce miii : Théâtre d3 la guerre à l'Est. Pas d'événement particulier à signaler. Théâtre de la guerre italien. Sur l'isonzo, les Italiens ont encore une fois pris l'offensive contre les territoires dn Kuslenland, qui font partie de l'Autriche depuis de longs siècles. Après une U'ès violente préparation d'artillerie, qui a duré un jour et demi et qui a été suivie hier après-midi (îe quelques attaques de reconnaissance, l'infanterie italienne a déchaîné la bataille ce ihatiu entre le Mrzli Yrh et la mer. Le combat continue avec un exfcr&no acharne-1 ment dans presque tous les secteurs d'e ce iront, large de 00 kilomètre et qui 6'étend près de Tolmino, au nord-est de Canalc, entre Besclu et le monte pan Gabriele, au sud de Gorz et sur lo haut plateau â!u Karst. Les rapports reçus jusqu'à présent sont généralement favorables. Théâtre de la guerre dans les Balkans. La situation est inchangée. * * * Vienne. _2o août. — Officiel d'hier soir: La bataille de l'Iskxnzo continue avec la mémo violence; elle prend une tournure favorable pour nous. ♦ * * Sofia, 19 août. — Officiel : Sur le front en Macédomc, feur la Czer-vena Stena et au nord' do Bitoîia, faible canonnade. Coups canon isolés à iVst de Czerny, près de Za-wik. Dans la région de la Mog^ena, canonnade; elle est devenue) pins violante la nuit). Sur les dieux rives du Vardhr, canonnades. Sur la Strouma inférieure, coups de canon isolés et activité des détachements dorecon-naissonee.Sur le front en ."Roumanie, prè* de Tul-cea et sur certains secteurs dn front, faible ; feu d! artillerie. /-i * * * Constantmople, 19 août. — Officiel : Pas d'événement important à signaler. * * * Constantinople, 20 août. — Officiel : En Pers?, im de nos détachements mixtes, avança-nu dans la direction de Banc, a expulsé les Eusses d'une de ljurs positions établies près de Scheh-IIan. Au nerd-ouen de Bewanduz», nos postes-frontière ont repoussé une' attaque de l'infanterie russe. Près de Gelischin, sur la côte do l'Asie Mineure, le navire déjà signalé dans notre communiqué du 10 août a encore couH un cutter ennemi. Quatre hommes de l'équipage ont été faits prisonniers. Smyrne a été de nouveau bombardée par des aviateurs ennemis. Deujx habitants ont été luis et s'.x bless's'. Sur le front du S'naï,la nuit du 1G août, deux compagnies anglaises, qui tentaient d'attaquer le front do Gaza, ont été repoussées.Lo 16 2joût, un avion ennemi a é&é forcâ a at!errir au cours d'un combat aérien; il a toutefois réussi à atterrir! à» l'arrière des lignes ennemies. Le 17 août, engagements entre patrouilles sur plusieurs points du front. Quatre avions fraisa» ont lancé, le 17 arê| çfes bombes sur 13 port tfs TBovroutli; «* . , Berlto; 19 aoiût. — Offlciaux : En Flandro lis 18 août, los principaux scCiOTr de combat eut été pyis sous uni vicient fcsi d'arf.iîlorîe. La canoima<îlr a co'ntiirnfl to^e 1; nuit et s'est transformée, le 19 août), à. 5 b:. 2i du matiijii, en feu roulant. uni en^lo conBiirloratila do numiitc^as, l'ulilisatiiota pro jcctiles répandiint de la famée dans lfj but d cacacr les tanks, le t«mpa (avorable, l'attaqu s'est «IcronPii'te partout. En Artois, les combats loeaux continuent danj la enariére situé© au nord di® Lens. Au coun de cori>3 à corps acharn a, les U-oup|GS d:'atttaqu aillemaindes on# -du bouvcati gagné) du fcprain JDUnH ï'aprjèsjnttdi, le fjja do, l'artillf^e a iï très violent Sur tout la fran4 d'Autres, an 6u< c3o la Scairpe. Après avoixi passagèrement dil'ra nué dj'intensiti p^riidant la n.ult, il Cfct redpvcm [lus violent le 19 août, au lever du jour: Lo bombes lancéos par J'onniemi eux la v'i,Be -d Camlrai. Tliiilloy et d'autrea lonnUiiost, ont tu 9 babilanta et en ont bk3sé 11. Dos attaque ang]aiwc3 ont été déclancbéos dans la r^gàon d Ilonnccouri et dco doux dût .'s de HavTînfîe^rl après une violente canonjaadc. Elle soi sont nei tement écrouléetaH Levant Verdun:, nos position avancées ont été transformées en un champ den tomnjojr3 par le feu incessant do ccs doxnâer jours. La bataille dj'artiilerio contenue sanfl intci ruptîon avec une extrin^ violence. Sur lo Iron en Lorraine, le 18 août, au soir, les op&raition sont devenues p2us acriveS à ceîrtains eridxoi'a Près de Douevre et do Lcint^ey, des patrouille oJJcanaaides oni fait des prisoxuiiers. Sur tout le front à 1 Est, rien d'important : signaJctr, sauf l'acffivité d.e l'arltUlcrie, qui s'e= ranîmétj à certains endroits ei 'de vaines aUe qufSa ennemies, prononc "es près du mont Ejesfcon * Beriin, 18 ao^t. — OfUcietsx : Hier,, nos eSoadriilles de lanwura <3o VoïnbSc! ont profit' du beau tc*mps pour attaquer éctergi quÇmont les instailationa cfajicmies qui s© trou vent à, l'arriècre du front de batailla en Flandre Au cours do norabi-eutx vol3 qu'ils oînt effectué le jour et la mût, ils ont lano> au total 15,00 kilos d'explosifs eur des champs tC'avûatâan., de aicnips et des inids die batteries. Sur tout 1 froiit, (To nonjjrctfx combat ee sont engagés cair avions. Nos avMeurs ont descamiu 20 avions e i ballona captifs. Six avions ennemis sont tom 1/8 sous le fo1J djo nos escadrilles de d'fe--i?o. L lieutenant Losler a remporté ea 28e vîctoûre ; l lietutcjtan-i lluller sa 22e ; le liieuienatot B®ih^e ses l2o et lôe. To lieutenant Gontermann a des cendu ses 13e et l'ia ballons captica, et a aîna remporté sa 31e victoire aérienne. * * * Yidnne, 19 août. — Officieux : Hier encore, jusque dans la nuit, violent Te d'ûrtijifcwie et da lainCe^miiMis sur le fror.t d l'Isonzo. Près du monté Sànto et de la r'gio: qui s'y rattache au nord, prè3 do Vidîoo et d Desclu, SI s'est tranfefoirmé en feu rcrilan l'après-midi. Après minuit et notamment ver 5 heuiresl \lu nuili'n, il e?t devenu pariti^uli.èirs meiit intense'. L'e-puis lors, les in$auÇn«îes coin battent depuis le IVzli Vrh jusqu'A la mer. Notr arm'je h.Voïqw de l'Isonzo a, jr.Sju'à, jm.'senl repoussai l'ennemi pajtjou't. IA où il a rhiss A p^'Uvi^er dans noa position/?, net e vaillant InJaateriiei l'en a rejeté. Nbiio eiit'illerie a 61 é la hauteur do la renommée qu elle a aoiuis de longue date et nos audacieux aviateurs son intervenus avec une grande témérité, en lan>an des bombes et en initraillanit l'ennemi. Sur le front on Carintbie et au Tyrol, vjolen feu dî'artilletfiia è. c^Vaina endroits. , Communiqués des armées aillées Paris, 10 août. — Officiel do 3 heures Actions d'artillerie sur -le front d l'Aisne, notamment au nord-oueist et à Fes de llcims. Des coups de main, ennemis su nos petits poste» au nord d'e Bra^e, dan la région de Bernerieouit et de la Pom pelle, ont échoué sous nos feux. Sur les deux rivas do la Meuse, la luit d'artillerie continue très vive de part e d'autre; au biois Le Prêtre, à l est de Ba donviller et au nord do Celles.sur-Plaine nous avons repoussé des tentatives enne mict3 consécutives à de violents bombarde monts. L'ennemi a subi des pertes sensible et a laissé des prisonniers entre nos niains Rien à signaler sur le reste du fronfc. # * « Paris, 19 août. — Officiel do 11 heures La lutte d'artillerie a pris une activit. marquée dans la régiotn do Braye et d Cerny, ainsi que suc les deux rives de h Meuse, notamment dans je secteur de -Bezon vaux- Aucune action d'infanterie. Reims a reju six cent3 obus; uni civi blessé. Notr2 aviation de masse g'est montré particulièrement active clans la journée) di 18. Onze avions ennemis sont totmbés ei rlammes' ou ont été complùtemeint détruits ; la suite do combats aériens avec nos pilo tes. En outre, six appareils ennemis ont di atterrir dans les lignes ennemies avec di graves avaries. Dans la nuit du 17 nul! ot dians la journée du 18, nos avions en bombardé la gare de Cortemarck, Thourout Lichtetvelde OstendC, Cambrai, lia baraque menis de la forêt d'Houtiliulsti, la gare ci D un-sur-Meuse et les dépôts die munitions de Bantheville. Un incendie a éclaté dam la ga-rô de .Cambrai et dans un établisse ment. * * * Londr-S, 18 août. — Officiel : Aujourd'hui, au lever du jour, l'ennem. a dirigé une nouvelle contre-attaque contré nos positions établies au nord-ouest d< Lens. Après' un violent combat, il a ét: complèternienti repoussé. Nous avons fait quelques prisonniers. Dans ce secteur et au nord-est d'Ypres, grandie activité de l'artillerie ennemie pendant la nuit. Outre l'attaque ennemie infructueuse pro-noneto au nord-oues't. de Lens, l'ennemi a encore esécutô aujourd'hui deux autres contre-attaques Sur ce front : l'une à l'est de Lco3 et l'autre dans! les environs du bois de Hugo. Au cours de la première, les trou, pes d'attaque ennemies ont été prises, à courte distance, souS nos feux de barrage et de mitrailleuses; los Allemands se sont retirés en désordre efi ont &ubi de fortes pertes. Au cours de la deuxième attaque, quoiqu'elle ait été appuyée par des lancei-fiammes, l'danrmi n'a pas réussi à atteindra nos tranchées. Sur le fr'ont de bataille d'Yprets, le fëu de l'artillerie ennemie a été moins intense pendant la journée. Le violent vent d'ouest a de nouveau entravé l'action de nos aviateurs; au cours des combats aériens, il poussait les avions avariés dans une direction qui ne laissait à leurs pilotes que peu de chance dje regagner nos lignes. Nos aviateurs lanceurs de bombes ont continué à opérer., tandis quP nos aviateurs de combat ont encore mi-traiili l'infanterie ennemie. Tout ie long du jour, nos aviateurs ont repéré le feu de l'artillerie et ont pris un très grand nombre de clichés. Au cours des combats aériens, douze appareils ennemis ont été descendus et d;iM-huit, désemparés, ont été forces à atterrir. Douze de nos avions manquent à 1/appe'i; deux d'entre eux, entr's en collision en plan combat, sont tombés dans les lignes allemandes. • * • Rome, 18 ao.ût. — Officiel : Hier, nous avons repoussé des détachements ennemis dans la vallée Supérieur** de Genova, au sud-ouest do Paralba et près du sommet de Costabolla (vallée d# San Peliogrino). Dans la région B«ïdsaglia ( Carniole), nous avor.g «^pturé un6 pa-.trqjiiHe à GsxqV&b. ' - Sur le front des Alpes Juliennes, le fe de l'artillerie est devenu plus violent pa intermittences. — Lo matin1, une de nos escadrilles aérienne do lanceurs de bombes a efficacement renoi ir» velé l'attaque déjà dirigée contre les insta. au. lations militaires de Comeno. Tous nos a/j; la pai'eils sont rentrés indemnes. ^9 . * ^ Pétrograî, 19 août. >— Officiel : de Sur le front à l'ouest, fusilla-défi qati ue détachements de reconnaissance ot éclaireurj Sur le front en Roumanie, le 17 aoû ^ dans la direction d'Ocnai, d!es combats s ue sont livrés tout le long1 du jour dans 1 in. région de Planio, de Grozesei et de la di-'&■ tillerie (9), Toutes les attaque? ennemie étaient repoussée^' le ooir. L'ennemi n' réu/ssi qu'à s'emparer de quelques-unes é l€ta nos tranchées établies sur la rive méridit do «aie dlu Slanic. Dans la direction do Fo< rté sani, canonnades. Sur le reste dii fron fusilladeis entre détachements de reconnais r® sance* ; DÉPÊCHES DIVERSES ^ Berlin, 19 août : La ville cJq Courtrai a ét^i do nouvea j bombardée par des aviateurs anglais. Hui civils, parmi îesquels plusieurs enfantls c 1 un religieux hollandais, ont étjé tués. Au k cun soldat n'a été atteint. ♦ * * Milan, 19 août : On manda du front en Flandre au „Coi ? rie^e d^la Sera" î .— Les troupes américaines sont intorve nu»3s assez largement dans la bataille. D'au tre part, 13 maréchal Haig a adressé u ) ordro du jour à sas troupes : il y dôclai i que l'avenir de l'Angleterre dépend! du soj î des batailles décisives qui se livrent e 5 Flandre. t * * • j iMaairid, 19 août : j La grève persiste encore dans quelque , régtions, mais il semble que le mouvemer - révolutionnaire soit dès maantenant ma! 1 trisé En tout cas, M. Dato, présidée du Conseil, a affirmé qu'il ctiit certain d pouvoir proSnptement l'étouffer. M. Abada; , chef de la Ligue régionnalisle de Cata 3 logne, nie formcli-ement qu'elle ait pri x une xxirc quelconque au mouvement ; d 5 leur côté, M. Alitez et les réformistes s fc séparent nettement des meneurs. Les type ' graphes de- Madrid ont décidé do reprondr . lo travail et de rompre avec l'Union gén^ î raie ouvrière, estimant que la grève qu'eli : a provoquée est contraire aux intérêts d 1 prolétariat, * * * ^ Huelva, 19 août : t Les grévistes du bassin charbonnier d t Nerva ont échangé des coups de feu ave les gendarmes, qui ont répondu. Quatr k grévistes ont été tués et treize blessés; .u soldat et un gendarme ont été blessés. De troupes ont été. envoyées dans les province de Léon et de "Valence, où. d^s trouble ont été signalés. * * - Madrid, 18 août : l Les employés de la Compagnie de Chc l- mins de fer Madrid-.Siaragosse-Alicanie oc 3 adressé au gouvernement un manifeste pou - l'aviser qu'ils ne participeront pas à 1 grève, à laquelle ils reprochent son carac - tère révolutionnaire et qu'ils estiinenit; capa ' ble de mettre en péril les intérêts du pays ^ + : Madrid, 19 août : De mêime que ceux du chemin de fer Ma - drid-Saragosse-Alicante, les cheminots do 1. ' ligne Cacéièsf-Portuga.1 ont retiré, leur préa • vis d© grève. « • Paris, 19 août : : Un publiciste espagjnol, M. Fabra Ribas - répond dans 1',,Humanité" à un article d - M. G ornez Carilla, qui avait accusé l'Aile 1 magne d'avoir fomenté les troubles don - i'Ëspagne vient d'être le théâtre; il affirm que les chefs du mouvement révolutionnair !- sont des amis de l'Entente et qu'ils pour suivent les mômes buts qu'elle. Cette opi * mon est partagée par M. Hervé, qui di i dans la „Yictoire" que tous les meneur 1 arrêtas jusqu'ici sont de chauds partisan: 1 do l'Entente et de grands ami£ de la France ♦ * * 1 Milan, 19 août : Le correspondant à Paris du „Secolo" > M. Campolonghi, qu'on a dit souvent ins ' piré par le gouvernement français, conseil L » ouvertement à l'Entenfe, dans sa dernièr " lettre, d'envoyer en Espagne des agent - chargés d'attiser le mouvement révolution ; naire et de l'orienter de manière à entrai ; ner l'Espagne dans la guerre. * * A Uskub, 19 août : La vieille ville de Saloniique tout entière est devenue cette nuit la proie des flam mes. En ce moment encore, on aperçoit di 1 front d'épais nuages de fumée s'élever aui 1 dessus de)* quartiers incendiés. » * * Londres, 18 août : Vendredi s'est ouverte, à Londres, la con> férence internationale des miarins organisé^ par la Fédération de3 marins britanniques, Y assistaient : des délégués de l'Angleterre et de ®es colonies, de la iFranca, d'e la Russie, de la Belgique, de l'1 Hollande, du Danemark, d<j la fiuède, de la Norvège et d© l'Italie. La conférence ©xammera l'an, iitude à adopter après la guerre yis-à-vis de3 marins allemands. La eliscussion des opérations dfes sou>s-marins est la première question portée à l'ordre du jour* * * * Londres, 19 août : M. Pachitch, président du: Conseil serbe, a quitté Londres} ce matin, se rendant è Paris. * * * Londres, 20 août : Dans une descente près die Douvres, ur tramway électrique a déraillé. 11 y a ei neuf tués et plusieurs blasés grièvement. 4 ♦ ♦ Munich, 10 août : Le Roi a donné audience au comte Ilert ling, président du Consefil, et ceiite après-midi au comte Lerchenifeld, ministre do Bavière à Berlin. Le comte Hert-ing part ce soir à Berlin, où il doit présider demain, au Palais de la Chancellerie, une séance de la commission des affaires étrangères du Conseil fédéral. ♦ * * Berlin1, 20 aofti : Les journaux annoncent qu« M. von Bcrg premier président do la iPrusSe orienta-la seva nommé chef du cabinet civil, en r^m. lacement de M. von Valentini. M. von Ba-tocîii redeviendrait premier présidant de k Prusse orientale. ♦ * * Berlin, 19 août : Lo „Vorwiirts" annonce la réunion à Vienne, le 21 août, d'un© conférence des délégué «tes partis socialistes dbs Puissances centrale^ quâ y • délibéreront ©ur lia situa- î! PETITE GAZETTE S LES FERMIERS Au moment de passer sous lo porche c! cette ferme du pays mosan qui me fut s souvent hospitalière, j'eus comme une se conde d'hésitation. Comment allait-on m'j ^ece^*oir cette fois ? Sans doute l'ami qu la dirige n'est-il pas à classer parmi ce e mauvais fermiers dont la rapacité nous vau " tant do misères. Il est honnête» il est bon 2 pitoyable aux pauvres gens, et sa oompa gna passe, dans lo pays, pour êitie charita ' ble jusqu'à l'aveuglement. „Voilà Mme Bon cœur", disent les bonnes gens quand ils b s voient passer sur la route. Mais il fau a compter avec l'esprit de caste, n'est-ce pas ° Bref, je franchis tout de même le seuil... — To voilà, banêiit ? fit, en me voyant le fermier ami qui surveilladt, campé ai milieu! de l'avant - cour, le déeshargemen d'une charrette de froment. Il souriait, la main tendue, mais son sou à rire avait quelque chose de gêné, d'un poi triste plutôt. — Alors, dis-je, c'est moi le bandit ? — Un mot, fit-il en se déridant, ce n'es qu'un mot. Il n'empêche que tu nous tape rudement dessus depuis quelque temps, ajou ta-t-il. Tu sais, ça fait loucher vers le J fermes les fainéants qui circulent dans le alentours, ces continuelles attaques contre lo " fermiers. Gare à nos meules et peut-£tn gare à notre peau !... — Tu exagères. — Non, c'est toi. — Que diable ! on te connaît dans 1« pays, toi et tant d'autres fermiers de la ré * gion avec qui, avant la guerre, je me suij rencontré à ta table, et l'on saii bien que.. — Oui, on sait bien que, mais ,,on", c, sont les gens do la région seulement. Or si ceujx-ci s'en tiennent à de pefcitets dépré 1 dations, à la rafle de quelques epi3 quand il passent devant nos champs, les autres, qu ne nous connaissent pas, s'en paient d'au très tranches. Les autres, c'est toute cett' ? lia que la ville proche déverse chaque ma tin, et plus encore chaque soir, dans le ~ campagnes, qui nous tiennent pour des vo leurs ot pour des af'ameurs, et dont le; 0 menaces grondent sans cesse sur nos têtes ' Pense qu il n'y a pas de police dans no. " campagnes ou si peu ! Leur audace is'ac 3 croît de jour en jour et ce qu'ils nous de 3 mandaient à peu près poliment naguère, il 0 sont près do l'exiger aujourd'hui. Ce n'es pas orôle tous les jours d'avoir affaire 0 des gaillards do cette espèce-là. Tu ne pour rais pas dire que s'il y a de mauvais fer- 3 miers, il en reste encore pas mal de bons' 1 — Tu on connais beaucoup de bons, toi ' — Pas mal ! Tiens ! ;^osa elire qu'à de exceptions près tous ceux qui exploitent 1; terre sur cette rive droite do la Meuse — je ne parle que de ce que je connais — 0 se conduisent en honnêtes gens. Peut--'tri Q bien qu'à cinq ou dix limes en profondeu; 1 dans le pays il n'en est plus de môme 5 mais je réponds do tous ceux, qui son 3' nombreux comme tu sais, avec lesquels ji s suis en relations. Avant la guerre, tu m l'ignores pas, nous n)ous e)ccupions sur tout de l'élevage du cheval. — Depuis 1... " — Depuis, il nous a fallu nous rabattn l' davantage sur la bétail, mais crois biei L* que cela ne fait pas autant notre compti 1 qu'on veut bien le dire. Il nous faut livre " le lait et le beurre dans les condition: fixées par les arrêtés-.. — Tu fais ces livraisons ? — Nous les faisons strictement — j'en tords par ,,nous" tous ceux dont je fc ' parlais tout à l'heure. x — Tu as des cochons 1 — J'en avais toujours une douzaine avan la guerre, dont six que nous mangioiu nous-mêniLS à la ferme. Je n'en tiens plu; que six maintenant. Veux-tu que je t ' dise 9 C'est le cochon qui nous vaut toute* ^ nos misères- Sacré cochon do cochon ! I " est à la base de _ tout, aujourd'hui. Veux t tu1, pour différencier les bons fermiers <3e ^ mauvais, une formule qui ne trompe pas ' 2 — Vas-y ! — Doit être réputé bon fermier tout fer - miar qui ne fait l'élevage du porc que dan; t les 1: mi tes strictement nécessaires à sa sub * sistance et au rendement normal dé soi 5 exploitation.» Le mauvais fermier est ceiu * qui a donné à cet élevage le pas sur toutes les autres branches de son industrie, qu élève des cochons jusqu'à plus faim, jus , qu'à plus soif, et qui finit par ne plus fain - que des cochons. C'est C3 fermier qui es 3 le voleur, lo tricheur, l'afiameur, celui qu( 1 l'on a raison de haïr et ds vouer aux gé ; monies. Dis-moi combien de cochons tu a« - dans tes étables, ô fermier, et je te dira . qui tu es et ca que tu vaux. C'est là lr pierre de toucha infaillible. En attendant j'ai bien peur que les bons pâtissent pou] les mauvais..." > Cependant, comme nous devisions ainsi . une voix sonore s'-leva dans le soir calme ^ Un gars qui s'en revenait des champs ra . menant un autre attelage chargé dq fre>-ment1, chantait à tue-frite : Je crois on toi, PÔre de la N'ature. Je crois en ta gracdeiw, je crois en; ta hontji Et nous fûmes nous mettre à table-.. 1 , LE PAÏN — Vous vous occupez largement du pain, m'écrit quelqu'un qui me fait l'effet de connaître à fond! la question, et-, ajoute, t-il, vous avez cent fois raison1, non seulement parce que cette question primo toute autre en ce moment spécial,, mai»' aussi parce que viotre propagande portera défi fruits après la guerre. En éclairant les esprits, en dissipant l'ignorance régnante, vous amènerez peut-être un changement dan: les habitudes belges, qui sont absurdes Qa matière de panification. Pensez que nous sommes le second pays d'îfcrope, Yoâre du monde entier, au peirt cle vue de la consommation du pa.in par kilogramme, par tête et par an : Danemark, 287 kilos; Belgique, 274; France, 234; Allemagne, 209. Or, il faut, pour donner au blé toute sa valeur énergétique, rejeter carrément toute mouture, au cylindre et revenir à la mouture à la meule. Et cbnimo ccla est impossible à causa de la quantité do farine exigée par la consommation générale, quantité qui réclame pour sa production des moulins rapides, il n'y a qu'une ohose pratique à faire pour l'instant actuel : conseiller, aux gens qui ont les nioyens dé la payer, do réclamer de la farino à la meule, plus saine, plus nutritive, mais plus chère. Il se formera immédiatement une indus! ris et un commerce de farine à la metule , pour les satisfaire- Quant aux autres, trop pauvres ou trop bêtes, ils continueront à se contente^ do fa-, rine au cylindre, ean attendant des temps sociaux plus instruits ou plus humanitaires'.Car même blutées à des taux identiques, même blutées toutes deux à 80 p. c. pai exemple, la farine de meule et la farino d? cylindre possèdent des propriétés différentes, propriétés physiques, chimiques ô* nuîri-.tives. La mouture ài la meule, la plus ancienne, est détrônée par la mouture à cylindixjs oa mouture hongroise. Ce^t un t'ait. Examinons-le.La mouture à la meule est di:o haute ou ? basse. La mouture haute a des meuies pe^ 1 écartées au premier passage; elle donne peu do farine de premier jet et beaucoup do gruau», qu'il faut ensuite re<passer entre 1 dos meules de plus en plus serrées. 1 La moulura basse s'obtient en rappro-k chant davantage les meules dès le preauer ' passage; elle est évidemment plus rapide, plus économique} c-t par conséquent plu* " employée. Ello elonno d'emblée plus .de farine de premier jet ot moins de gruau. J L'idéal est donc la mouture haute. Que ; nous en sommes loin l ' Quant à la mouture hongroise, elle -s'opère à l'aide de cylindres canneles, pre. ' sentant sur l8ur surface de légères rai-1 mires, espacées do 2 millimètres dans las ^ premiers, de 1 millimètre dans les seconds. En moyenne, lo blé v subit six broyages successifs ; chaque fois, les gruaux (petites 1 granulations) sont recueillis et repassas. Ce repassage si® fait aux cylindres lisses (dits convertisseurs), chargés de terminer la pul-k vérisation intégrale. • Les meules agissent par cisailleeïient et arrachage sur le grain de froment. Le* cy- ? lindrcs agissent par écrasement, éclatement ^ et aplatissement. 5 Les meules donnent du son en petiiea ' écailles, lœ cylindres en écailles plus larges. Par conséquent, les meules donnent une tarme moins blanche, moins dépourvue de débris de son, de gruaux bis et de diastases. Les cylindres font le Contran e : ils ne pulvérisent pas les zones corticales du blé et n'introduisent pas dans la iarine ces azotes, ces minéraux et, en troisième lieu, ces diastases, qui, tous trois, r^ré-seutent ce qui fait la vie et l'énergie de l'aliment- Le cylmdre donnera une farina très blanche» très amielomiée, plus faci;e à conserver, plus légère a faire lever, et provenant non plus de la couche corticale et sous-corticale du grain, mais de son amande. Ces avantages sont négatifs et- même détectables; ils conduisent à l'appauvrissement du pain, l'aliment fondamental et merv$il< leux, à l'abâtardissement de la race, à lî déminéralisation, à la dégénérescence, à la neurasthénie et à la tuberculose. En résumé, pour faire du pain, du véri. " table pain, il faut la meule tout d'alrord, 3 en pierre meulière si possible, en acier à ? défaut de pierre meulière. Le perfectionna-1 ment du cylindre n'a jamais été réatisé,. Je vous parle die ce qu'enseigne la se^aco. ' Lt»3z les livres actuels : Carton, Mnn-teuuis, Gautier, Bourdeau, Balland, Pas-' cault, Fleurant, Roger, Galipe, '.iioadrl. de ' Si l'usage du cylindre s'est répandu, c'est ï parce qu'il est facile,moins volumineux,raiûtle, c'est parce qu'il fait gagner de l'arg^i, c'est ]>arce que sa farine est- plus blanc*^ \ plus Commode à bluter, plus longue do on;:-7 servation, plus légù-e a,u travail- Mais tout i' cela s'obtient au triment oe la santé et ' au prix de l'anemie générale. Quant à ceux qui ee moey.-.ent de la» \ science et du savoir humain, et qui sont des ,,gens pratiques", croyentr-iis,s ils veulent juger d'après des résultats vus par leurs yeux à eux, qu'ils aillent donc élans des 1 L instituts de oure modernes; là i's mange-3 ront du pain véritable, en même temps que , d'autres aliments obtenus et préparés comme i ils dloivent l'être, scientifiquement et s "internent ; et, émerveillés dfës résultats, ils n'en voudront plus d'autres. Seulement, cette expérience, ils ne la feront pas. D'une part 3 ignorants, de l'autre inexpérimenté?, <'el e t leur double sort. Ce sont, hélas ! oeufc-Ft qui jugent ex-cathedra et qui forment ,,1'opi-t nion publique"', la sacro-sainte opinion pu-3 blique, à suffrage univer»â, égalitûre et ; omnipotent. Et ni la guerre ni la paix > ne changeront probabiemnt jamais iien à • cette prédisposition de l'esprit des foules." L • MESSIEURS» TENEZ LA F1Î-E! \ C'e^t en ces termes qu'à certaines heures ' un agent de police apostrophe 1a client lie des magasins de cigares et tabacs aehaian- ■ dés, devant la porte desquels fumeurs et 5 chiqueurs S3 pressent en rangs compacts. Voilà donc qua les échoppes tabacconistes 1 n'ont plus rien à envier aux magasins com- - munaux. On y fait la ii'.e et 011 y e^t r.u ! tionnél comme chez 1« boulanger. Le ma-xi- L mum atteint six cigares et un paquet de... " Semois, soi-disant de 50 grammes, qui ea 5 réalité n'en pèS3 que 40-^ Et encore Éaut-il payer le prix fort, mal- 5 gré la mauvaise qualité de la marchandise. ■ Où est passé le bon vieux tabac de jad s ? ! Un des grands négociants de la- région i écrit à s'js dépositaires de Bruxelles qu'il ; n'est plus possible de se procur2r à l'heure 1 actuello que du tabac de la Semois de très ■ mauvaise qualité et que, pour ne pas nuire à la bonne réputation do sa maison et de 1 sa marque, il se voit con-ramt de cesser momentanémen t tout négoce. D'autreai se trouvent loges à la même enseigne. Et, pour comble de malheur, on annonce que les orages de ces derniers jours ont occasionné aux plantations des dégâts immenses. Dans la seule régton d'Obourg, ta ' grêle a anéanti des plants pour une valeur de plus d'un million. On le voit, l'avenir n'est pas couleur de rose pour les fumeurs, et il est- à craindra quet les dépouilles du marronnier ne fassent ' prime sur le marché. AK»RÉS LES RUIMES A quelque chose malheur est bon, dit la proverbe. Si cruelles que puissant être ees paroles dans les circonstances présentes il ne se passe pas de jour que nous n'ayons l'occasion d'en trouver l applicat'on. Qua de découvertes sont sorties du chaos des cataclysmes ! Que d'oeuvres immortellea sont nées de la douleur des uns, de l'holo- -cauiste des autres ? Qui oserait nier que la guerre, si épouvantable soit-elle, n'a j>as au moins quelques élans sublimes à son actif 1 Sans doute, eu (.'tiblissar-t le bilan, personne ne demanderait qu'elle se reproduisit au prix ele tant d'airoce malheur ! Mais nous nous trouvons dévanib un fait accompli et il 110 nous reste qu'à en tirer le meilleur parti possible. Lo temps d'ailleurs nous viendra en aid©. Il use si adroitement les aspér i t;s dés souvenirs, il referme si doucement les plaicg saignantes de notre cœur 1 Ainsi en va-t-il présentement dans laa villes sinistrées. On croyait que la houla les avait couchées à jamais dans la néant. Or, les pans de murs déchiquetés, le& cheminées branlantes, le? f&eades éventrées, les poutres noircies, le3 ferrailles tordues, l'enchevêtrement} indescriptible des petites et des grandes choses qui furent des foyers, tout cela-, peu à peu, brique à brique, s'en est allé. L'horreur tragique des premières haares s'est insensiblement atténuée jusqu'à disparaître. Le firmament, dégagé des silhouettes fantômiques qui se dessinaient sur l'horizon, semble étendre par dessus ley i ruines sa miséricorde infinie. L'herbe ai pousse dans les fentes des pierre>; les liserons ont fleuri et l'homme a interrogé les ^sseins aecBfi-ts Créateur. D-ans s m cor-

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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