La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 22 June. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/445h990p0x/
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et j» extension au service militaire, ce qui évide ment est de nature à diminuer dan* une mesi considérable le matériel humain disponible, que le tonnage déjà «réduit dont dispose i'I tente sera mis a contribution pour le transp. de matériel de rechange. *% Berlin, 20 juin — Officieux : Une preuve des lourdes pertes subies par 1F lento au cours de l'offensive du trimestre écou de lin mars à lin juin, est fournie par le f que les masses toujours croissantes de ré ments américains doivent être utilisées pc boucher les trouées dons ies rangs français eu gla-s. Lors de leurs vaincs contre-attaques, Américains, encore en grande partie tnexerc ont dû consentir aux plus lourds sacrifices s; glants. Les transports américains attendus s \iront donc en premier lieu a combler ies per subies par les Sammies. Une preuve de plus l'importa ko de la défaite et du chiffre élevé c portes subies par l'Entente, se rencontre dans lait de l'engagement de troupes italiennes front de l'Ouest, dttors qui sur le front italien nouveaux combats se sont décianchés. Les p« !es totales en morts, en blessés et disparus, y compris ies prisonniers, enregistra par l'Entente, se montent,, d'après une es Lin tion -prudente, & environ un million d'frymim Berlin, 20 juin. — Officieux : A la dale du 21 juin, un trimestre s'est écoi depuis le déclanchement de l'offensive à l'Oue Durant oe laps de temps, les armées anglais* au-si b5en que les armées françaises, ont subi plus sangisantes défaites, ont perdu i'IniUatl des opén.iti«ns et se sont vues obligées de se tei | sur la défensive. La f.ère armée de réserve Foch, qui devait amener la décision fin a n'existe virtuellement plus. Les pertes en v. hunwïtines, en prisonniers, en matériel de toi sorte, essuyées par l'Entente, dépassent toi imagination. Les extraits des journaux de l'Entente qui s vent montrent avec quelle oonliafioe dans le si et s les Alliés envisageaient les edmbats qui 1 jâent se livrer en France, et ils font voir coi bien grande doit être, dés lors, la désillusi-après la défaite. Le Daily Mail du 9 février écrivait « Le rés tat final sera que l'ennemi aura pu enfoncer coin dums notre front et aura fait deux à. tr< mille .prisonniers. » Le F air Play du 7 mars s'exprimait ainsi : k force offensive de l'Allemagne est brisée. » On lit dans un leader-article du Daily Mail . 10 mars 1918: «Nous couvrons les installatio de mines françaises, qui restent encore. Oeil* ci se trouvent exposées au feu des canons al mands. » Le World du Si mars écrivait : « L'armée al mande mettra oiutant de temps que les Angk 11 reconquérir Cambrai, soit quinze mois, si e doit s'emparer pouce par pouce du territo: visé, k Ainsi qu'on le sait, Cambrai est tombé en qu ques jours. Le sans-fil de Lyon du 20 ma émettait cette appréciation, alors que la gran bataiHe de la Somme battait son plein : « Si : Allemands se décident à continuer leurs effoi de cette manière, ils se trouveront bientôt, av leurs réserves fort entamées, devant Tarai française demeurée intacte. » La réponee à ce o f lin nation gratuite foi k\ conquête du ma Kemmel par les troupes allemandes, Les fra çais se virent, quelques semaines après, cli'.bul du Chemin des Dames, rejetés an delà de l'Ais et de loi Vesîo, et acculés à la Marne. Ent Montdidier et Noyon, ils subirent une lour défaite. VŒuvre écrivait à la date du 29 ma: au oours de Ja première bataille : « L'initiati de la seconde bataille reposera entre n mains... j> La bataille en Flandre, les combien tre l'Aisne et la Marne, les opérations ent Montdidier et Noyon ont démontré à suffisan que l'initiative de la lutte appartenait à I'arm allemande. Berlin, 20 juin. — Officieux : Le 19 juin, nos canons à tir rasant ont boi bardé les gares ennemies d'Abeelo et de God waersvelde, ainsi que les installations de chem de fer d'Amiens. Le 19 juin au matin, des coi pâgnies d'assaut allemandes ont pénétré dm le bois de Remières, au nord-est de Seichepre certaines d'entre elles se sont avancées jusqu la lisière méridionale du bois, ont infligé de tr fortes pertes sanglantes aux Américains et fi des prisonniers. Communiqués des armées alliée: Paris, 20 juin, •— OfficisI de 3 heures : Nos détachements ont pénétré dans I< lignes ennemies entre Montdidier et l'Ois et dans la région du bois do Chaume. Noi avons ramené 20 prisonniers.. Rien à yign 1er sur le resta du front., Paris, 20 juin. — Officiel de 11 heures : Lutte d'artillerie intermittente entre Mon didier et l'Oise et au nord de l'Aisne. Jou née calma suy le reste du front. *** LonSres, 20 juin. — Officiel : Des troupes françaises ont exécuté hic soir deux heureuses attaques dans les ci virons de Locre ; quelques prisonniers soi restés entre leurs mains. Nos troupes oi aussi fait quelques prisonniers au nord-et de Metererh Nous avons légèrement avancé ce mati notre ligne au nord-ouest de Merris,fait que ques prisonniers, pris un mortier de trai chées et une mitrailleuse. Les Allemand ont exécuté deux centre-attaques contre ne nouvelles positions ; elles ont été repon: eées. Dans la journée, l'artillerie allemande été très active et s'est servie de grenades gaz dans les environs de l'Ayette. Des détachements tchèques-slovaques or pour la première foie versé leur sang e combattant vaillamment à nos côtés pou leur liberté et leur indépendance,. ••• Rome, 20 juin. — Officiel : La bataille acharnée continue sans arré sur le Montello ot le long do la Piave. Nou avons repoussé hier soir l'ennemi le Ion; du chemin de fer de Mante Belluna; ci outre, nous avons, dans urne certaine rn« sure, fait céder tout son front d'attaqu dans la direction de la pointe qui form saillant au nord-est du Montello. A cette oc «asion, nous avons fait 1,226 orisonnier et pris un grand nombre de mitrailleuses. Sur Ja Piave, l'ennemi conduit la bataili avec décision et hardiesse, tandis que no< troupes résistent bravement sur la pre mière ligne à l'opiniâtre ruée ennemie. Le Autrichiens, epi ont mis hier après-midi d nouvelles et importantes troupes en ligne ont réussi à gagner un peu oe terrain a' début en face de Zenson ; toutefois, leur at taque a été entièrement enrayée et, grû-ce ; la rapide arrivée de nos renforts, ils ont éh obligés de céder. Nos troupes ont réussi à lier le comba dans le secteur situé à l'ouest de Sando» par d'habiles attaques partielles. Cinqcen treize prisonniers sont restés entre no* mains. et j» extension au service milifcaue, ce qui évide ment est de nature à diminuer dan* une mesi considérable le matériel humain disponible, que le tonnage déjà «réduit dont dispose i'I tente sera mis a contribution pour le transp de matériel de rechange. Berlin, 20 juin — Officieux : Une preuve des lourdes pertes subies par 1F lento au cours de l'offensive du trimestre écou de lin mars a fin juin, est fournie par le f que les masses toujours croissantes de ré ments américains doivent être utilisées pc boucher les trouées dans ies rangs français eu gia-s. Lors de leurs vaincs contre-attaques, Américains, encore en grande partie tnexerc ont dû consentir aux plus lourds sacrifices s; glants. Les transports américains attendus s \iront donc en premier lieu a combler ies per subies par les Sammies. Une preuve de plus l'importa ko de la défaite et du chiffre élevé c portes subies par l'Entente, se rencontre dans lait de l'engagement de troupes italiennes Iront de l'Ouest, dttors qu* sur ie front italien nouveaux combats se sont décianchés. Les p« !es totales en morts, en blessés et disparus, y compris ies prisonniers, enregistra par l'Entente, se montent,, d'après une es Lin tion -prudente, & environ un million d'frymim Berlin, 20 juin. — Officieux : A la daie du 21 juin, un trimestre s'est écoi depuis le déclanchement de l'offensive à i'Oue Durant oe laps de temps, les armées anglais* au-si b5en que les armées françaises, ont subi plus sangisantes défaites, ont perdu l'initiât! des opéitd/ti«ns et se sont vues obligées de se tei | sur la défensive. La f.ère armée de réserve Foch, qui devait amener la décision fin a n'existe virtuellement plus. Les pertes en v. hunwïtines, en prisonniers, en matériel de toi sorte, essuyées par l'Entente, dépassent toi imagination. Les extraits des journaux de l'Entente qui s vent montrent avec quelle confiance dans 1e si cès les Alliés envisageaient les edmbats qui 1 nient se livrer en France, et ils font voir coi bien grande doit être, dès lors, la désillusi-après la défaite. Le Daily Mail du 9 février écrivait « Le rés tat final sera que l'ennemi aura pu enfoncer coin dums notre front et aura fait deux a tr< mille prisonniers. » Le F air Play du 7 mare s'exprimait ainsi : k force offensive de l'Allemagne est brisée. » On lit dans un leader-article du Daily Mail . 10 mars 1918: «Nous couvrons les installatio de mines françaises, qui restent encore. Ceil< ci se trouvent exposées au feu des canons al mands. » Le World du Si mars écrivait : « L'armée al mande mettra oiutant de temps que les Angk a reconquérir Cambrai, soit quinze mois, si e doit s'emparer pouce par pouce du territo: visé, k Ainsi qu'on le sait, Cambrai est tombé en qu ques jours. Le sans-fil de Lyon du 29 ma émettait cette appréciation, alors que la gran bataiHe de la Somme battait son plein : « Si i Allemands se décident à continuer leurs effoi de cette manière, ils se trouveront bientôt, av leurs réserves fort entamées, devant Tarai française demeurée intacte. » La réponee à ce o f lin nation gratuite foi k\ conquête du ma Kemmel par les troupes allemandes. Les fra çais se virent, quelques semaines après, cli'.bul du Chemin des Dames, rejetés an delà de l'Ais et de loi Vesîo, et acculés à la Marne. Ent Montdidier et Noyon, ils subirent une lour défaite. VŒuvre écrivait à la date du 29 ma: au oours de Ja première bataille : « L'initiati de la seconde bataille reposera entre n mains... j> La bataille en Flandre, les combien tre l'Aisne et ta Marne, les opérations ent Montdidier et Noyon ont démontré à suffisan que l'initiative de la lutte appartenait à I'arm allemande. Berlin, 20 juin. — Officieux : Le 19 juin, nos canons à tir rasant ont boi bardé les gares ennemies d'Abeelo et de God waersvelde, ainsi que les installations de chem de fer d'Amiens. Le 19 juin au matin, des coi pâgnies d'assaut allemandes ont pénétré dai le bois de Remières, au nord-est de Seichepre certaines d'entre elles se sont avancées jusqu la lisière méridionale du bois, ont infligé de tr fortes pertes sanglantes aux Américains et fi des prisonniers. Communiqués des armées alliée: Paris, 20 juin, •— OfficisI de 3 heures : Nos détachements ont pénétré dans I< lignes ennemies entre Montdidier et VOk et dans la région du bois de Chaume. Noi avons ramené 20 prisonniers.. Rien à yign 1er sur le resta du front., Paris, 20 juin. — Officiel de 11 heures : Lutte d'artillerie intermittente entre Mon didier et l'Oise et au nord de l'Aisne. Jou, née calme sur le reste du front. *** Lonfires, 20 juin. — Officiel : Des troupes françaises ont exécuté hic soir deux heureuses attaques dans les ci virons de Locre ; quelques prisonniers soi restés entre leurs mains. Nos troupes oi aussi fait quelques prisonniers au nord-et de Metererh Nous avons légèrement avancé ce mati notre ligne au nord-ouest de Merris,fait que ques prisonniers, pris un mortier de trai chées et une mitrailleuse. Les Allemand ont exécuté deux centre-attaques contre ne nouvelles positions ; elles ont été repon: sées. Dans la journée, l'artillerie allemande été très active et s'est servie de grenades gaz dans les environs de l'Ayctte. Des détachements tchèques-slovaques or pour la première foie versé leur sang e combattant vaillamment à nos côtés pou leur liberté et leur indépendance,. ••• Rome, 20 juin. — Officiel : La bataille acharnée continue sans arré sur le Montello ot le long do la Piave. Nou avons repoussé hier soir l'ennemi le Ion; du chemin de fer de Mante Belluna; ci outre, nous avons, dans une certaine m< sure, fait céder tout son front d'attaqu dans la direction de la pointe qui form saillant au nord-est du Montello. A cette oc «asion, nous avons fait 1,226 Prisonnier et pris un grand nombre de mitrailleuses. Sur la Piave, l'ennemi conduit la bataili avec décision et hardiesse, tandis que no< troupes résistent bravement sur la pre mière ligne à l'opiniâtre ruée ennemie. Le Autrichiens, epi ont mis hier après-midi d nouvelles et importantes troupes en ligne ont réussi à gagner un peu oe terrain a' début en face de Zenson ; toutefois, leur at taque a été entièrement enrayée et, grûce ; la rapide arrivée de nos renforts, ils ont éh obligés de céder. Nos troupes ont réussi à lier le comba dans le secteur situé à l'ouest de Sando» par d'habiles attaques partielles. Cinqcen treize prisonniers sont restés entre no* mains. et î-'exwnsion au service milifcaue, ce qui évide ment est de nature à diminuer dan> une mesi considérable le matériel humain disponible, que le tonnage déjà «réduit dont dispose i'I tente sera mis a contribution pour le transp de mjJlérjel de rechange. Berlin, 20 juin — Officieux : Une preuve des lourdes pertes subies par 1F lento au cours de l'offensive du trimestre écou de lin mars à fin juin, est fournie par le f que les masses toujours croissantes de ré ments américains doivent être utilisées pc boucher les trouées dans ies rangs français eu gla-s. Lors de leurs vaincs contre-attaques, Américains, encore en grande partie tnexerc ont dû consentir aux plus lourds sacrifices s; glants. Les transports américains attendus s \lront donc en premier lieu a combler ies per subies par les Sammies. Une preuve de plus l'importa ko de la défaite et du chiffre élevé c portes subies par l'Entente, se rencontre dans lait de l'engagement de troupes italiennes Iront de l'Ouest, dkrs qu* sur ie front italien nouveaux combats se sont décianchés. Les perles totales en morts, en blessés et disparus, y compris ies prisonniers, enregistra par l'Entente, se montent,, d'après une estin tion -prudente, & environ un million d'hymim **4 Berlin, 20 juin. — Officieux : A l-K daie du 21 juin, un trimestre s'est écci depuis le déclanchement de l'offensive à i'Oue Durant oe laps de temps, les armées anglais* aussi b5en que les armées françaises, ont subi plus sangisantes défaites, ont perdu i'IniUatl des opén.iti«ns et se sont vues obligées de se tei | sur la défensive. La f.ère armée de réserve Foch, qui devait amener la décision fin a n'existe virtuellement plus. Les pertes en v. hunwïtines, en prisonniers, en matériel de toi sorte, essuyées par l'Entente, dépassent toi imagination. Les extraits, des journaux de l'Entente qui s vent montrent avec quelle confiance dans le si cès les Alliés envisageaient les edmbats qui 1 nient se livrer en France, et ils font voir coi bien grande doit être, dès lors, la désillusi-après la défaite. Le Daily Mail du 9 février écrivait « Le rés tat final sera que l'ennemi aura pu enfoncer coin duns notre front et aura fait deux a tr< mille prisonniers. » Le F air Play du 7 mars s'exprimait ainsi : k force offensive de l'Allemagne est brisée. » On lit dans un leader-article du Daily Mail . 10 m'jrs 1918: «Nous couvrons les installatio de mine3 françaises, qui restent encore. Ceil< ci se trouvent exposées au feu des canons al mands. » Le World du Si mars écrivait : « L'armée al mande mettra oiutant de temps que les Angk a reconquérir Cambrai, soit quinze mois, si e doit s'emparer pouce par pouce du territo: visé, k Ainsi qu'on le sait, Cambrai est tombé en qu ques jours. Le sans-fil de Lyon du 29 ma émettait cette appréciation, alors que la gran bataiHe de la Somme battait son plein : « Si i Allemands se décident à continuer leurs effoi de cette manière, ils se trouveront bientôt, av leurs réserves fort entamées, devant Parai française demeurée intacte. » La réponee à ce o f lin nation gratuite f-i't k\ conquête du ma Kemmel par les troupes allemandes. Les fra çais se virent, quelques semaines après, etilbul du Chemin des Dames, rejetés au-delà de l'Ais et de la Vesîo, et acculés à la Marne. Ent Montdidier et Noyon, ils subirent une lour défaite. VŒuvre écrivait à la date du 29 ma: au oours de Ja première bataille : « L'initiati de la seconde bataille reposera entre n mains... j> La bataille en Flandre, les combien tre l'Aisne et ta Marne, les opérations ent Montdidier et Noyon ont démontré à suffisan que l'initiative de la lutte appartenait à I'arm allemande. Berlin, 20 juin. — Officieux : Le 19 juin, nos canons à tir rasant ont boi bardé les gares ennemies d'Abeelo et de God waersvelde, ainsi que les installations de chem de fer d'Amiens. Le 19 juin au matin, des coi pâgnies d'assaut allemandes ont pénétré dai le bois de Remières, au nord-est de Seichepre certaines d'entre elles se sont avancées jusqu la lisière méridionale du bois, ont infligé de tr fortes -pertes sanglantes aux Américains et fi des prisonniers. Communiqués des armées alliée: Paris, 20 juin, •— Officiel de 3 heures : Nos détachements ont pénétré dans I< lignes ennemies entre Montdidier et VOk et dans la région du bois de Chaume. Noi avons ramené 20 prisonniers.. Rien à yign 1er sur le reste du front., Paris, 20 juin. — Officiel de 11 heures : Lutte d'artillerie intermittente entre Mon didier et l'Oise et au nord de l'Aisne. Jou née calme sur le reste du front. *** Lonfires, 20 juin. — Officiel : Des troupes françaises ont exécuté hic soir deux heureuses attaques dans les ci virons de Locre ; quelques prisonniers soi restés entre leurs marna. Nos troupes oi aussi fait quelques prisonniers au nord-et de Metererh Nous avons légèrement avancé ce mati notre ligne au nord-ouest de Merris,fait que ques prisonniers, pris un mortier de trai chées et une mitrailleuse. Les Allemand ont exécuté deux centre-attaques contre ne nouvelles positions ; elles ont été repoti: sées. Dans la journée, l'artillerie allemande été très active et s'est servie de grenades gaz dans les environs de l'Ayctte. Des détachements tchèques-slovaques or pour la première fois versé leur sang e combattant vaillamment à nos côtés pou leur liberté et leur indépendance,. ••• Rome, 20 juin. — Officiel : La bataille acharnée continue sans arré sur le Montello ot le long do la Piave. Nou avons repoussé hier soir l'ennemi le Ion; du chemin de fer de Mante Belluna; ci outre, nous avons, dans une certaine m< sure, fait céder tout son front d'attaqu dans la direction de la pointe qui form saillant au nord-est du Montello. A cette oc «asion, nous avons fait 1,226 Prisonnier et pris un grand nombre de mitrailleuses. Sur la Piave, l'ennemi conduit la bataili avec décision et hardiesse, tandis que no< troupes résistent bravement sur la pre mière ligne à l'opiniâtre ruée ennemie. Le Autrichiens, epi ont mis hier après-midi d nouvelles et importantes troupes en ligne ont réussi à gagner un peu oe terrain a' début en face de Zenson ; toutefois, leur at taque a été entièrement enrayée et, grûce ; la rapide arrivée de nos renforts, ils ont éh obligés de céder. Nos troupes ont réussi à lier le comba dans le secteur situé à l'ouest de Sando» par d'habiles attaques partielles. Cinqcen treize prisonniers sont restés entre no* mains. et î-'exwnsion au service milifcaue, ce qui évide ment est de nature à diminuer dan> une mesi considérable le matériel humain disponible, que le tonnage déjà 'réduit dont dispose i'I tente sera mis a contribution pour ie transp de nvjJlérjel de rechange. Berlin, 20 juin — Officieux : Une preuve des lourdes pertes subies par 1F lento au cours de l'offensive du trimestre écou de lin mars à fin juin, est fournie par le f que les masses toujours croissantes de ré ments américains doivent être utilisées pc boucher les trouées dans ies rangs français eu gla-s. Lors de leurs vaincs contre-attaques, Américains, encore en grande partie tnexerc ont dû consentir aux plus lourds sacrifices s; glants. Les transports américains attendus s \lront donc en premier lieu a combler ies per subies par les Sammies. Une preuve de plus l'importa ko de la défaite et du chiffre élevé c portes subies par l'Entente, se rencontre dans lait de l'engagement de troupes italiennes Iront de l'Ouest, dkrs qu* sur ie front italien nouveaux combats se sont décianchés. Les perles totales en morts, en blessés et disparus, y compris ies prisonniers, enregistre par l'Entente, se montent,, d'après une estin tion -prudente, & environ un million d'hymim **4 Berlin, 20 juin. — Officieux : A l-K daie du 21 juin, un trimestre s'est éeen depuis le déclanchement de l'offensive à i'Oue Durant oe laps de temps, les armées anglais* aussi b5en que les armées françaises, ont subi plus sangisantes défaites, ont perdu i'IniUatl des opén.iti«ns et se sont vues obligées de se tei | sur la défensive. La f.ère armée de réserve Foch, qui devait amener la décision fin a n'existe virtuellement plus. Les pertes en v. hunwïtines, en prisonniers, en matériel de toi sorte, essuyées par l'Entente, dépassent toi imagination. Les extraits des journaux de l'Entente qui s vent montrent avec quelle confiance dans le si cès les Alliés envisageaient les edmbats qui 1 nient se livrer en France, et ils font voir coi bien grande doit être, dès lors, la désillusi-après la défaite. Le Daily Mail du 9 février écrivait « Le rés tat final sera que l'ennemi aura pu enfoncer coin duns notre front et aura fait deux a tr< mille prisonniers. » Le F air Play du 7 mars s'exprimait ainsi : k force offensive de l'Allemagne est brisée. » On lit dans un leader-article du Daily Mail . 10 m'uirs 1918: «Nous couvrons les installatio de mine3 françaises, qui restent encore. Ceil< ci se trouvent exposées au feu des canons al mands. » Le World du Si mars écrivait : « L'armée al mande mettra oiutant de temps que les Angk a reconquérir Cambrai, soit quinze mois, si e doit s'emparer pouce par pouce du territo: visé, k Ainsi qu'on le sait, Cambrai est tombé en qu ques jours. Le sans-fil de Lyon du 29 ma émettait cette appréciation, alors que la gran bataiHe de la Somme battait son plein : « Si i Allemands se décident à continuer leurs effoi de cette manière, ils se trouveront bientôt, av leurs réserves fort entamées, devant Parai française demeurée intacte. » La réponee à ce o f lin nation gratuite f-i't k\ conquête du ma Kemmel par les troupes allemandes. Les fra çais se virent, quelques semaines après, etilbul du Chemin des Dames, rejetés au-delà de l'Ais et de la Vesîo, et acculés à la Marne. Ent Montdidier et Noyon, ils subirent une lour défaite. VŒuvre écrivait à la date du 29 ma: au oours de Ja première bataille : « L'initiati de la seconde bataille reposera entre n mains... j> La bataille en Flandre, les combien tre l'Aisne et ta Marne, les opérations ent Montdidier et Noyon ont démontré à suffisan que l'initiative de la lutte appartenait à I'arm allemande. Berlin, 20 juin. — Officieux : Le 19 juin, nos canons à tir rasant ont boi bardé les gares ennemies d'Abeelo et de God waersvelde, ainsi que les installations de chem de fer d'Amiens. Le 19 juin au matin, des coi pâgnies d'assaut allemandes ont pénétré dai le bois de Remières, au nord-est de Seichepre certaines d'entre elles se sont avancées jusqu la lisière méridionale du bois, ont infligé de tr fortes -pertes sanglantes aux Américains et fi des prisonniers. Communiqués des armées alliée Paris, 20 juin. •— Officiel de 3 heures : Nos détachements ont pénétré dans li lignes ennemies entra Montdidier et l'Ok et dans la région du bois dû Chaume. Noi avons ramené 20 prisonniers,. Rien à "iga. 1er sur ls resta du front.. .*« Paris, 20 juin. — Officiel de 11 heures : Lutte d'artillerie intermittent» entre Mon didier et l'Oise et au nord de l'Aisne. Jou née calme sur le reste du front. **• LonSrcs, 20 juin. — Officiel : Dei troupes françaises ont exécuté hit joir deux heureuses attaques dans les ci virons de Locre ; quelques prisonniers soi restés entre leurs mains. Nos troupes oi aussi fait quelques prisonniers au uord-ei de Mc-tererk Nous avons légèrement avancé ce mati notre ligne au nord-ouest de Merris,fait que ques prisonniers, pris un mortier de trai chées et une mitrailleuse. Les Allemand ont exécuté deux contre-attaques contre ne nouvelles positions ; elles ont été reperm sées. Dans la journée, l'artillerie allemande été très active et s'est servie de grenades gaz dans les environs de l'Ayette. Des détachements tchèques^slovaques or pour la première fois versé leur sang e combattant vaillamment à nos côtés pou leur liberté et leur indépendance,. •». Rome, 20 juin. — Officiel : La bataille acharnée continue sans arrd «ur le Montello et le long do la Piave. Nou avons repoussé hier soir l'ennemi le Ion, du chemin de fer de Monte Belluna; ei outre, nous avons, dans une certaine rn< sure, fait céder tout son front d'&ttaqu dans la direction de la pointe qui form saillant au nord-est du M»nteEo. A cette ot «osion, nous avons fait 1,226 orisonnier et pris un grand nombre de mitrailleuses. Sur la Piave, l'ennemi conduit la bataili avec décision et hardiesse, tandis que na troupes résistent bravement 6ur la pre mière ligne à l'opiniâtre ruée ennemie. Le Autrichiens, qui ont mis hier après-midi d nouvelles et importantes troupes en ligne ont réussi à gagner un peu <ie terrain a' début en face de Zenson ; toutefois, leur at taque a été entièrement enrayée et, grûce : la rapide arrivée de nos renforts, ils ont ét< obligés de céder. Nos troupes ont réussi à lier le comba dans le secteur situé à l'ouest de Sandoa par d'habiles attaques partielles. Cinqcen treize prisonniers sont restes entre iioi mains. Sasrtseili 22 Jaîm 1913 JOURNAL QUOTIDIEN — H,e Numéro : 15 Centimes 5* Année. — f«3° 1291 PRIX. DES ABONNEMENTS: 3 moii (juillet-août-septemliro), tr. lljftOj % inoi* (juili.-août), tr. 7.6 Jj 1 mois Ijuill.) (c. 3.80, Lé» demandes d'abonnement sont reçnes cxcl'xs*-vement ;xjr les bureaux et les facteurs des ftostes• — Le» réclamation* concernant les abonnements dot vent &re adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTI03 : Biontagno aux.îIorfccs-Pdtagércs, «11» Bruxelles LABELGIQUE xff BU e » PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, tr. I.OO. — RJolames avant les ann.t la lig., tr. 2.59. — Corps du journal, la lig., ir. 7.53. —Faits divers, la lig., tr. 6.00, — Nécrologie, la lig., Ir. 3.50. — Coin des Eleveursf annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la lig., tr. 2.03, Bureaux do O à 17 hsuras Dirsclioi et AdninlstraHon : !? h°™*' JOS. RIORE9SÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,419° jour de guerre La bataille redouble de violence en Vé nétie. Les Italiens lancent divisions sur dm 6ions contre les Autrichiens pour les empê cher de se déployer plus largement i l'ouest de la 1 lave. De leur côté, ies Autri chiens jettent dans la mêlée des forces d< plus en plus considérables, grâce aux quelles ils paiviennent, non seulement à s< maintenir dans leurs nouvelles positions mais encore à progresser vers 1 ouest ai 6ud de la ligne ferrée de Trévize. Au demeurant, l'issue de la lutte resti toujours indécise. L'otlGnsivQ allemande à l'Ouest Milan, 21 juin! Du Secolo : — Le nombre des victimes du bombarde 'ment de Paris atteint 40U depuis la deuxiônn décade de mars jusqu'au 1er juin. Dans c< chiffre sont comprises les personnes légère ment blessées. • Paris, 21 juin : Le Temps annonce qu'un grand nombre d Parisiens oflt quitté la capitale. Il donne au: autorités le conseil de prendre des mesure pour qu'il soit possible, en cas de nécessité d'évacuer 150,000 personnes par jour au liei de 20,000. Nous n'en sommes pas encore là ajoute le Temps, mais il est toujours bon d prendre des précautions. D'autre part, il fau ,souhaiter que l'on éloigne de Paris les bou ches inutiles et les pessimistes. D'après le Petit Journal, les trains qui pai ftent de Paris sont toujours bondés. Dans le ; gares, les voyageurs attendent des heure: ' avant d'arriver aux guichets. Les départs ei masse et la quantité d'argent dont disposen : les soldats américains ont rendu la vie extra ' ordinairement chère en province. New-Yorl:, 21 juin : Les pertes totales des troupes américaines ei France s'élèvent jusqu'à présent à 8,173 mort blessés et disparus. Les Américains paraissen avoir surtout été éprouvés au cours des com bats livrés près de Château-Thierry. Ces perte; font sensation aux Etats-Unis, bien que l'on : cache qu'elles s'accroitront encore considéra blement si la guerre se prolonge. * • Paris, 20 juin : Les critiques militaires sont d'avis qui les Allemands vont sous pou tenter la chanci des armC3. Le „Petit Journal"4 estime qui leur attaque s'exécutera sur les routes qu mènent à Calais et à Paris. L'.Echo d< Paris- pense que cette nouvelle o'ffensiv( sera déclanchee entro Montdidier et Château Thierry. Paris, 20 juin : La Ligue des Droits de l'Homme vient d ' lancer l'appel suivant : « Citoyens,- Nous touchons aux heures les plus graves d' cette guerre. 11 est impossible de ne pas vol quels périls menacent Paris et la France. Dan cette minute tragique qui va décider de l'ave nir du monde, La Lieue des Droits de l'Horann adjure toutes ses sections, tous ses membres d'entendre l'appel de la patrie en danger, La Ligue ne prétend dicter ù. personne si ligne de conduite; elle compte sur tous pou: faire jusqu'au bout leur devoir. Le devoir, i l'heure actuelle, c'est do sauver Paris... Ce de voir prime tout — le gouvernement le com prendra, commo le comprend le peuple, et le: Alliés le comprendront, comme le comprend 1î France. Cœur du pays, foyer de la civilisation hu malne, réservoir de forces industrielles im .menses, Paris, sous les canons allemands c'est l'Entente paralysés dans son effort libé xateur, c'est la cause des nations libres pou; ..longtemps compromise. Que tout le monde s< lève ! Que pas une force ne demeure inutilisée Nous nous en portons garants : pas un ou vrier, si on lui demande ses bras pour creuse] les tranchées, ne gardera les bras croisés Qu'on ne craigne pas de faire appel au peuple et pour lui faire appel, qu'on commence pai lui faire confiance 1 L'heure n'est pas aux récriminations vaines, Du môme coup, nous l'espérons, l'heure des vaines suspicions est aussi passée. Devant un •'ennemi qui menace tous les peuples libres (!] en menaçant Paris, «cité des révolutions», notre peuple unanime, ne se souvenant que de la France et des espérances qu'elle porte en elle, saura encore une fois ramasser toutes ses énergies et sauver aveo sa propre liberté la liberté du monde. » EN STAL1E f Londres, 20 juin : Le „Timcsa signale que l'attaque autrichienne s'étend et que la situation est très grave sur la Piave. Toutefois, il ne faut pas craindre de voir so renouveler les événements qui so sont passés il y a quelques mois sur l'Isonzo. Bâle, 20 juin : D'après des informations dignes de foi envoyées d'Italie à Paris, les dégâts causés par le bombardement persistant de Tréviso, de Bassano, de Schio et d'Asolo sont plus étendus que les premiers rapports ne le faisaient prévoir. Les artilleries italienne et française réagissont de leur mieux. La supériorité numérique de3 canous autrichiens 6e fait fortement sentir depuis qu'hs sont postés aux nouveaux points d'atiaquo, *** Milan, 20 juin : Du « Corrierre délia Sera » : — On entend sans cesse le canon à Pa-doue et à Venise, fl ne saurait être question d'un ralentissement des opérations.. *% Rome, 20 juin : Le nouveau bloc parlementaire se composera de députée antiinterventionaiistes de gauche, de socialistes réformistes, de radicaux, de démocrates et de libéraux. Ce bloc, dont la constitution est imminente, comptera une centaine de députés. jLa, guerre navale Berlin, C0 juin. — Officiel : Le capitaine-lieutenant Cieorg, un de nos commandants de sous-marins qui a remporté le plus de succès, a fait hier soir une causerie devant le3 membres de la Commission centrale du Reiclustag, et leur a conté ses aventures dans la "zone barrée. Ce qu'il dit des mesures de défense contre les sous-mariii.î mises en œuvre par l'ennemi laisse l'impression que malgré l'emploi de nombreux hydreavions, de contre-îorpifleurs,de chasseurs de sous-marins, de chalutiers armés, de balkms captifs, de barrages de mines, de souricières pour eous-marins, et malgré le système de eon-vois armés, les effels de i'arme sous-marine ne peuvent être annihilés. Aussi bien ,1-ans la lutte contre les moyens de défense que dans celle contre les chantiers navals, elle demeure victorieuse. Le conférencier a >x)u-ligpé en outre l'excellent esprit qui anime les équipages de nos submersibles. •*. COIW/gUmQUÉS QFTICSELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 21 Jui». — Officiel de ce midi ; ' Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-marôchal prince héritier Ruj>precht de Bavière : Les violentes attaques de reconnaissance de , l'ennemi ont continué sur tout le front; elle3 , ont été ropoussées sur toute la ligne. Au nord- ■ est de Merris et au nord d'Albert, des attaques ■ partielles anglaises ont croulé dans le sang. Armées du prince héritier allemand : Au sud-ouest de Noyon, les Français ont exécuté des attaques locales, de même que les t Américains au nord-est de Château-Thierry ; i ces attaques ont échoué, et les Français et t les Américains ont subi de fortes pertes. Nous - avons fait des prisonniers. 3 Au sud-ouest de Heims, nous avons fait des - prisonniers italiens. Les grandes ambulances . établies dans la vallée do la Vesle, entre > Breuil et Montigny, qni étaient autrefois uti-; Usées par les Français et qui portaient claire-; rement leurs signaux distinctifs, ont été à . deux reprises, ces derniers temps, l'objectif i des attaques aériennes ennemies. > 3 ' Berlin, 20 juin. — Officiel du soir : Au nord d'Albert, au sud-ouést de Noyon : et au nord-ouest de Château-Thierry, ies attaques partielles ennemies ont échoué ; elles ont coûté des pertes particulièrement 1 élevées à nos adversaires. ! Berlin, £1 juin. — OMciel : Le sous-marfn commandé par le capitaine lieutenant Middejidorf a coulé, à la sortie occidentale de la Manche et au large de la côte occidentale de l'Angleterre, quatre va-pufs jaugeant an total 10,000 tonnes brut. : Un grand yapeur précieux de 8,000 tonnes a été torpillé én plein convoi puissamment ' protégé, au moment où il entrait Jans le • port. Tous les navires torpillés étaient char- " gés. ; Vienne, 20 juin. — Officiel de «e midi : En Vénétie, la bataillo continue. A la t chute de la plus grande partie du front de . la Piave, l'ennemi a répondu par de violen-t tes contre-attaques exécutées avec une tenace opiniâtreté. Des combats acharnés se 5 sont livrés pour la possession de nos nou-. velles positions sur le canal de Fosetta, sur le chemin de fer Oderzo-Tréviie et sur le . Montello. Dans le secteur du Montello, le combat est devenu à plusieurs reprises ; aussi violent quo l'a été la grande bataille ( du Karsfc, A certains endroits, les Italiens | ont lancé leurs colonnes d'assaut jusqu'à , six fois à l'attaque. Les fortes pertes qu'il a ! 6ubies ont forcé l'ennemi à mettre en ligne . sans méthodes ses réserves, envoyées au . feu par divisions et par régiments ; tous [ ces efforts ont été vains. Le groupe des ar-, mées du feld-maréchal von Boroevic a non seulement tenu nettement la ligne gagnée en combattant, mais encore les divisions du général d'infanterie baron von Scharic-, zer, faisant partie de ce groupe, ont refouté les Italiens phis vers l'ouest, au 6ud du chemin de fer conduisant à Trévize. Au ?ud-est d'Asiago, les Italiens se sont de nouveau lancés à I'asédii* aveo le "même insuccès qi.-î les jours précédents. Les rapports sur la bataille s'expriment d'une manière particulièrement élegieuse au sujet de la collaboration des aviateurs da combat et sur le service de reconnaissance. Parmi nos aviateurs de combat, le capitaine Brunowskv a remporté ses 33° et 31e victoires aériennes, Ib lieutenant von Linke-Crawford sa et le lieutenant Fiais sa 23". •*. Sofia, 13 juin. —• Officiel : Au nord de Eitolia, nos batteries ont incendié nn dépôt de munitions ennemi. Dans la boucla de la Czerna, à l'ouest du Dobro-polje et sur plusieurs points de la région de la Meglena, ainsi qu'à l'est du Vardar, la canonnade réciproque a été plus violente par intermittence. Dans la plaine qui s'étend devant nos positions établies à l'ouest de Seres, rencontres entre j>atrouiles qui se sont terminées en netre faveur. Csnstantinople, 19 juin. —Officiel : Sur le front en Palestine, dans le secteur de la côte, activité de l'artillerie, plus violente à certains endroits. Nous avons continué à bombarder Jéricho et ies comps de troupes ennemis établis dans la tête de pont du .Jourdain. Des poussées de nos détachements contre l'embouchure d.u Jourdain ont amené des combats avec d'importants contingents de cavalerie ennemis ; ils so sont terminés par la retraita on débandade ues Anglais. Nous nous sommes emparés d'une certaine quantité d'armes et de matériel de gnerre. Berlin, iO itln. — rfii^cox Sur le tfr-rtjlra des C.J20 kilométra carrés que l'Entente a pentes eu cours de ces trois derniers mois à l'Ouest, se rencontrent, dans la Somme, 5-3 viifes, en Flandre 37 rflles, et dans 'Aisne 15 villes de plus de mille habitants. A la suite des échecs marqués et des défaites sanglantes que l'Entente a subis durant ies trois mois qu» dura ! offensive alliminde. scit <iu 21 mars eâ 21 juin, eUe a eu f. enregistre." les pertes suivantes en hommes, e:i canons, en mitrailleuses et »3! terrtfc><re.i Oins la grande t-a-tai'.le de (in mars, plus de 91,000 prisonniers ; à la suite de sa défaite en Flandre, 30,575 hommes ; dans les combats sur l'Aisne et sur l'Oise, plus d» 85,000 hommes, soit un total de 212,000 pr.sonnie.-s. L'Entente perdit dans la Somme plus de 1,300 canons; en Flandre, p'us de 300 canons; dans l'Aisne et dans l'Oise, plus de 1,200, soit un total de 2,800 canons. D'autre part, les Anglais, les Français et leurs alliés de toute couleur perdirent dans la Somme et en Flandre 5,000 mitrailleuses, dans l'Aisno plus de 200, dans l'OÎ-re plus de 1,000, soit un total da 3,600 mitrailleuses. Les ferles territoriales de l'Entente se chiffrent dums la Somme par 3,Î50 kilomètres carrés ; en Flandre, pair 050, dans l'Aisne, yar 2,170 ; dans l'Oise, par 250, soit un total de G,820 kllemètres carrés. Ces territoires comprennent les voies de communication les plus importantes et ferment l'une des contrées les plus fertiles de fa France. Par contre, la gain territoriall réalisé par l'Entente dans les gtands combats de l'année dernière à la Somme, près d'Arras et en Flandre, ne comportait que 5G1 kilomètres carrés, représentés pin1 une oontrée dévastée de fond en e»mble. **• Berlin, 20 juin. — Officieux: Pendant las trois me» qu'a duré jusqu'ici l'ef-fensive allemands, du 21 mars au 21 Juin, l'Entente a perdu, en plus du butin considérable réhselgné dans les communiqués officiels, tout le raatér.cl fixe tel que fil de for, bois, fer, béton, matériel télégraphique, voies de fer de campagne avec leurs dépôts combles, campements, baraquements et autres, sur un front d'attaqué de 270 kilomètres. Ces perles 6eules se chiffrent par milliards. Le renouvellement de oes fnoimes masses de matériaux exigera un nouvel et grand effort des industries de guerre et accaparera une grande partie du tonnage de l'Entente. Il ne faut pas, d'aiieurs, perdre de vue, dans cet ordre d'idées, que les énormes pertes en hommes exigeront de nouvelles conscriptions- _ LES SESIlDBfflTS BIMOIS [em 5UPÉ 5 e! 'Eu porl En. >Ulé, fail vgi' x>irj , aa-ies•cés, sam-sur-riess dt des s ie au i de . CD rées ma-ûta.suit! test, ises, les .tive errii ! d€ iate, vies >ute du te SDÎr 5UC- al-om->ionsul-unrois * La du CILS les-ille-îlle-laisel'ie oiire uel-mrsndo les orta ivec née ett<? iont •an-jWSsm itre Lrde ara, tive nos )ats ître nce née 3m-Kie-n in 5111- ms ey; u'à rès fait 53 les iee >ILS na- nt-ur-ier 2n-mt>nt est tin L-el-m-ids!03 JS- a i à >nt en rur us en )€-uene «- rs lie os 'ô-esde i e» ! lu ! it-àté at ?a nt os

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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