La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1969 0
15 October 1917
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s.n. 1917, 15 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r49g44k89h/
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Lundi 15 Octobre 19!7 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro^15^ ' -----f-fl HTITWW1 —— nmv nrc nwiyrtwr.rc P>RIX DES ABONNEMENTS B mois factob., novem»)., décorai).), ir. 11.4-0 ; 2i»oi» (oct.. nov.), 'r. 7.6 J; t mois (ocU), ir. 3.QO. 2^4 •temaïufo» A'abmnémeni sont reçue» »xctim-fsemeni par la» bwanut ti Cet racKurt dcn postes. -I*j rid'umalions cur. wnani te» abonnements doivent tirs adressées sxeiusivenvsui aux bureaux de poste. ■AOill!WSFR!tîW"S ET FiiîOÂCTîOS : Ci, MoBlajjac^aro-frïarfiFWfrFitfag®*©** Brtrx elles. LA BELGIQUE Pilifas annonces, la ligna, Ir. 0.75* — Réclame* avant les annonces, la ligna, fp. t."?*. — Corps du journal, la ligne, ir. 7.60.— Faite divers, la lLjnef Ir. 0.00. I\'dei*olo(jie, la ligne, lr. 3.50* — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. 1 Bureaux d© 9 à 17 heures. Direslion e! Atoiaislrailoa : g? Si k-ru J03. WCRE33ÊE, DIF2SCTEUR zzzsszsîissâsœ^î&œssszœi Jiviourd'hui : DEUX pages. LA GUERRE 1,169° joui' ce guerre La cLivièma aîtaqu® dcs Anglais oa Piuii-dirs a <'ti> CQriy t> par w mauvais i-" Aurù» avoir avancé do ®jel<iues çeauunes d« m très pris da PoelcapeUe et tfa 1 schendaele, où une bataille acharnée ^ livr-e sur le plateau à l'ouest et au sua du village, le maréchal Llaig a donné l'ordre de cesacr le feu, lo terrain ci-. t;es»p^ par les pluies créant aux troupe d'insurmontables difficultés. * * f Apre3 avoir rcclait au kIIôhcq les batte ries cio <iéf©LSe des oâtes, des troupes aile mandes, appàj< e; par ùo mussanitea forçai navales, out d'-UirquS diins tteux ilû1* cuî L Baltifma, dans la partie sud-ouest de lit de I)ago et dans l'île <ï Oescl, qm l*iria com ■plèteuitut l'entrée de la ljaie de K-iga..lJaiii l'hvpo'.h:^i où les fiusscs lui abandonne raient définitivement ceï précieux jjoint. 4'appui, la flotte allemande pourrait tpsor raaià oii'irac dana la baie en toute e curitc Lo communiqué de PHrograd Qiti t"Jei aits toussa les mesures a^ssa.res çoi,. s'opposer au d;-)>ai>iu6mûnt ont été prises mais ce qui importe pour les liussa, o es que ces mesures soient e l'icaoes, aussi b' i en ce qui ooncjrno 111e do Da-^ô i,uo i il d'Oesel. -La effet, l'ile de l>ngo, bitume ai nord do 1 Je d'Oesel, commande l'cutcfa di golfe do Finlande, au iond duquel abouti la route qui mène à Pétrograd. La riott russe risquerait de s'y faire embouteille* si uno intervention Énergique na venait pa enrayer sans raaird les manœuvres mant gantes que la fio;tc allemande exécuta dan la Baltiquo depuis la chute de Eiga. — o DISCOURS DE M, ÂSQUITH : Ixwi^re», 13 octobre : M. Ascfuitli a prouoncS, dans un grau mestizi-g' à livdrjjool, ua d scours BUI- lt buts de ê'u«rrc de F Angleterre- Eu voi< quelques extraits : —î Dans mou réesat discours de Leed: j'ai résaâaé nos buts de guerre ou iteu phrases : nous faisons la guerre par avoir la paix et nous faisons la guen à la guerre. Les dfeivx sont îusepî iables eti bien étendu c'est la paix qu' nous faut) d'abord; toutefois, les bfifi&liti venaiii, à pirsadrô fin, la signature du trai de ne constituer qu'un temps d'Rrr esseat^smcait prov^soii-e et éphémère s' ne comporte des garanties réelles Ofe d'ir; blés CQiitre 1^ pos^ibiUt^ d'un renoavell ment du oonf.it. Quand le nouveau chai celier a pris possession du gouvernemei de l'Km pire allemand, la Heichstag s'e mis <1"accord sur une résolution qui n'éla qu'une formula de raccommodage, et. à 1 moment j'ai dit. publiquement que je Notais que le Chancelier, ou n'importe q dans son entourage, ao rendit exacAanio compte de la. véritible signiïicaûcai de cet râsoiuf-on. L'événement a justifié mon sce ticismo à cet éjgard, car les partis con nuent toujours à en discuLôr au Reiohsc l'exacte interprétation. Je ne douto pas qu existe en Allemagne un désir sincère général de la paix, et en oe qui concerj l'Auitricne, j'en suis certain, mais le fa teur prépondérant avec lequel nous avons compter West ni l'opinion publique ail mande ni le Parlement allemand, mais bi âe gouvernement allemfind. Celui-ci partag t-il les marnes idées et son d-e'r de lapa est-il sincère « La question lui ayant t nettement poe^e, il n'y a fait jusqu'ici qi cette réponse : ,,Il s'agit d'un bloo et p suite il est impossible de faire d s ma^ui mant des ouvertures juirtieiles." Et toiK 1 nous laissant ainsi dans l'incertitude, exi^e ■ de nous que nous mettions bas 1 armes sans nous offrir aucune antre gar3 fcie, aucun autre gage que la pratiqué d trois vertus théologales, là foi, l'eâpéran ci la charité. Personne ne songe à prête dre qu'il serait, pour l'un des deux parti possible ou prudent d'élaborer vin ultiin tum contenant absolument toutes 1-33 cla ses, les principales et les accessoires, 1 ultimatum dont 1 acceptation par l adv< saire, chapitre par chapitre et phrase p phrase, serait la condition préalable de conclusion de la paix : il est neceSsai: m©nt, en effets, de nombreux points dont discussion et la solution ne pourront int: venir que x>lus tard. Mais un rapprocl meut entre iœ dirigeante de} deux par en vue de conclure une véritable poiix d'empêcher effectivement le retour de ga< res futures est impossible, si l'on neprope point ré&olumaut des voies et moyens nature à permettre que ce résultat s< attoint.^ M. Asquith en vient on règlement ë (juestions territoriale^ qui s6 posent ûa l'Ouest et dans l'Est. Se demandant L quelles parmi ce» questions on pouxr; vouloir trancher par une annexion dans sens impérialiste, il écarte, en disant qu ne faut même point cil parler, les te»-toia-es occupés la Franco, de la ftuss de la Belgique, de la Serbie eè de la Kc manie, qui devront être évacués, et des pi vinees enlevées de força à la, France 1-871, qui devront lui être rétrôcédiéeS. —, A ce piropoe, dit M. Asquitli, iX J faut parler du discours que M. von ïvii] mann, socrétaro d'Et^t aux affaires étr. gères, vient de. prononcer an Heiehstag. y a dit que l'Allemagne no consentira ; mads à faire aucune concession da^-e question de l'Alsace - Lorraine et qu;e admettra môme pas que cette questi fuisse jamais faire l'objet de pour parle /Alsace-Lorraine, qui a pendant, de no breuses années fait partie de la France qui, au moins en ce qui ooncerne la L jaine, a des sentiments -français, est res entre les mains de l'AUemagne non seu ment comme prix de sa victoire, mais 1 BOre comme le symbole de l'humiliation la France. C'est là qne gît lîi source vi fcabla de l'inquiétude, c'est là l'origine l'équilibre instable en des rivalités d'arr ment qui ont abouti à la plus terrible ( guerres. Il serait difficile de trouver du l'histoire de ses péripéties une maniceur* plue grossière et plus maladroite que la 1 claration de M. von Kiihlmanai quand nous dit, dans l'espoir de semer la ziaaa entre nous et nos allié» français, que grande question qui est en jeu n'est pas question belge, et que mise à part celle £ Alsace-Lorraine, il n'existe aucun ero; chement absolu de négocier 1^ paix. En qui concerne la Belgiiue, Ie5 Aliiés n exigent pas seulement l'évacuation, in; encore la complète et durable rsstaurat: ^ de son indépendance politique et éconopiiqi De quoi servirait a.u peuple belge une I< Belgique coupée en d'eux tronçons ou qui 1 vivraiti sous lo joug, que lni imposèrent p dk>s obligations fiscales ou autres, de la po- t. litique allemande *? J'ai demandé plus d v-ne n l'oii si l'Allemagne était décidée à admet- L ii-e. comme condition essontieUe delà P'-1 *■» d io ivwnM .ssemeat de la Belgique dans le b scnl ck vrai sens du mot* Jo n'ai p&3 ob- v tenu tfo réponse. A son tour, M. von Kuhl. g ir.;mo a obsorvé, an sujet de l'avenir de la t •ieU-'quo, un silence aussi complet qne sigai- s ifoatif. , . } Quand nous voulons remire la k-crl>is tj ses voisins qu'apparente à. elle leur race r slave, et aux Roumain» leur frontière nata. ^ relie, îvous ne posons pas un acte agrès- ! s if : nous ne cherchons par là qu'a payer ^ une dette dont la justice réclama depuis \ ioiigte'iips 1q pa'ement ; non, en etfet,nest t plus capable d'attiser la guerre que l'obli- 1 ■ Hiion pour dos nationalités de vivre s^pa- c rée?v mécontentes, coupées artificiellement ( des races auxqu<sies elles sont appaientjes f et de leur patrie légitime. .T'ai dit à (Lfferentes reprises, et tous nos ^ ' hommes d'Etat responsables l'ont répété, J ' qu'il n'est jamais entré dans l'esprit- dû no- ( ' re politique' do détruire ou de morbier 1? Al- | lemagne. îsous faisons la guerre au milita- ' ; rismo jL.iussien, c'est-à-dua au régime poli- ' " tique ain^i appelé, soua lequel les fai'oles 1 1 sont privés do 1 exercice de leurs droits, i-o " pire malheur qui puisse arriver au monde serait une paix qui no serait _ qu'un rac-commodage, issue de compromis con'enant. 1 en e'ox-mâmea le germe de diUicultés futu-! res, qui ne étonnerait aux nations que le temps de respirer avant de reprendre l^s 1 armes encore une fois et cette fois pour une décisive bataille-'' I M. Asquith fait un récit des impressions qu'il a a?acrù,eûli|î'es lors d'une via">lie au ' champ de bataille d'Ypres et ajoute : — Même après avoir vu ces horribles ai. ' vasiations, jo ds carrément que je prtlcre à à un compromis boiteux la continuay>n de la guerre* jusqu'à une décision àéïinitive. s Seule, en e^'et, une paix véritable et diura^ blc peut, sinon constituer pour nous un dé-domiixagement, justicier à tout le moins les soul'frances et les sacrifices que nous nous imposons. Si c'est l'endurance qui do't nous la donner, ne perdons ^ pas courage ci gardons l'espoir : notre armée se eouvro de gloire j il n'y a pas l'ombre de danger d >iue iT011 puisse nous soumettre en nous 3 affamant, et j'ai' la conviction que nous :i aurons bientôt une assez complète maîtrise do l'air pour empêcher les invasions des ■1 avions ennemis, car les Etats-Ums font s dans ce but des efforts qui vont croissant r de mois en mo's. En tenant compte do Km# e les faits, y compris môme le fait que I--* itussle est paralysée, il ne peut exister au-'1 cun doute que la prcds>miaance matérielle su s ra3»ge visiblement et de plus ou plus de J notre côté.'7 II La ,,Gaz£U^ de Cologne" tait suivre ce î" discours du commentaire suivant : — L© discours prononcé à là ver pool par - M- Asquith est de ton plus canne et plud II modéré que les dernières allocutions d^s au-^ nés hommes d'Etat anglais, celles entre 1? autres de M. Churchill et du général î^uta. -e (_e qui y e^t fait surtout pour étonuer, c est ^ que M.. Asquith atténue sa prétention à'ob-^ tenir la rétrocession bans conditions de i Al-at sace-Lorraine à la .francs, on disant qu'il te a demandé à l'Allemagne ei elle éuvit dis-l}- (>osée à faire des concessions quelconques ciâdis cette question de 1J Alsace-Lorraine- On lS trouve di'ailieurs la même atténuation de 11 cette prétention daiis la note du ,,-Manches-01 ter Guardianî" commentant le discours du 10 secrétaire d'Etat allemand î °T — îr'i M. v.on Kùhlmann, dit oe journal, a vout faire quelque chose en faveur de la paix, c~ qu'il propose un compromis en ce qui oon-51 cerne 1;Alsace-Lorraine : il découvrira vrai-^ remblaiement très vite que la France est .ie son oôté disposée à en signer un." Peu à peu, comme on voit, des opinions 12 se fout jour en Angleterre qui renoncent b r La rigidité des formules initiales, qui tour- uent autour de ces formule* et admettent '.n la possibilité d'y apporter de légères mudi-lications susceptibles do les rendre plus ao-2i; cepôabies. Il faut également ranger parmi ^ ces timiries ten-^tives d'adopter un ton plus conciliant, l'assurance réitérée par M. As-ce qudt-b que La politique de l'Entente n'a ja. n" mais visé la destruction ou le morceiltoment ^ .le l'Allemagne et qu'elle n'a jamais pour-'L" suivi pareil but. M. Asquith sait fort bien u" nu'il y a quelques mois encore, des^ hom. III mes d'Etat anglais et surtout français pro->r" clamaient tout haut qu'un morcellement de ^ l'Allemagne faisait partdo de leurs bute de guerre. Qu'on se rappelle le projet d!an-aCxcr le territoire allemand jusqu'à, la rive dn -Rhin, que l'on a été jusqu'à demander r" Vj, la Russie de s'engager par traité à ap-payer. Que les promoteurs de ce projet 1S soient aujourd'hui désavoués, nous voulons et' bien le croire : toutefois, il ne nous con-viendra pas d'attribuer un bien grand1 poids» aux déclarations de M. Asquith tant que M. Ll'oyd George, le premier ministre res-ni pensable, persistera à affirmer, comme il l'a fait hier encore dans une aUocution qu'il a ^ prononcée, que l'Angleterre donnera son ^ aide à son alliée la France jusqu'à ce que / ses enfants opprimé soient affranchis du 3oug de l'étranger. 'i! ■<£> .e, La guerre sous-marine u- ' Londres, 12 octobre! : 611 Ee l Ageucs Reuter : — Le tonnage dont dispose l'-i^niraute ûe britannique par suite do la résolution re. cenimant prise de réquisitionner tous les ^ navires battant pavillon neutre °t se ti-ou-vant dans les ports britanniques n'est pas suffisant et- doit être considérablement aug-la menté. Il importe que les capitaux anglais 110 investis dans des sociétés de navigation 1)11 soient protégés contre le3 sous-marim, et il 's- est nécessaire pour cela qu'on place leur* -n_ navires sous pavillon britannique et qu'on les arme pour la défense. Lo gouvernement >r~ a réquisitionné jusqu'ici les navires suédoi» -'c „Sphynx", „BeLegrove", „Phyllis" et „Cra-'c- mona". Les propriétaires de C03 navire* seroni indemnises. r-u Rotfcerdjam, 14 octobre : ao Le „Maasbode" annbnOg dîe source auto-risé0 que la navigation entre l'Angleterre et la Hollande par navires néerlandais esi n:^ sorspendue. Ceite mesure se rapports aux ',x? questions qui sont en suspens entre la JIol-^ larw^e et l'Angleterre. ûe ' ^ ^ Les îles d'Ossa! eî de DayS ■ # Ij'île d'Œsel est sitri^e dans la mer Bal-«e tiwa à l'entrée du golfn dn Ijivonia, par ea -57«55 et 58'38 da latitado nord e» 19 ®: et us ("io longitnd^ est. Elle a une saperfi- on cia ds 2,Gl7 kilomètres carrés, ocinpte te. SOfiOO liabiKntej g, former, aveo ÎSIohûvAjro, uno et quolques autres petites ilea ce que on appelle le oerc-ie cl' Œsel rattaché à la rovineo dg Livland. Elle est sépar e fc la ourlande par un d'Hroit large de 36 kilo-tùtrea et par le Solasund d« l'île de Dago. fia ojt-8 de 1 ila d Œsel sont ondulées et Seoupées, et l'on y Irouvo un. grandi nom-ce da vall'es baigei^ea par uae infinité ds aisseaux et de sources. Le olimat y est fta énéra-l tempéré. Les principales produo-ons (îu sol, qui est calcaire et pierreux., ont le bl.é, dont uno p' lie va a 11- ..]->rtar-ion, le sarraain, le chanvre, lo lin, lû^ ta-ao et les plantes légumineuses. Los jAtu, âges y 8-jnt nombreux et permt-tteEt l'élo âge en grand de bêtes il corncs et à laine., -es eaus qui baignent l île sont très pois-onueusos. L'îlo d'Œsel, que les aaeieas U-oniens regardaient comme un lieu sacré amba en même temps que la l i von - e au louvoir des chevaliers teatoni^ues. E-n 1888, lie passa sous la domination du Danemark ni ht céda à' la Suùû'e et revint aux Russes ivee les provinces voisir.es eu 1721. l es lahitaots qui sont pour la plupart prot.es-nnts, sjnt '«a général di'origiao allemande, a minorité étant composée! de Suédois, de îusse? et d'Esthète. principale iwaujia-ion des liahitaaU est l'agrionltura, l'de-•age dit K-tail et la pêche. Il n'y a dans 'île qu'une seule ville qui est la viUa l'Arenburg. Il n'y a pas de ville dans nia ue Uaff", située dans la mer Baltique, au nord do 'île d'Œsol, mais simplement un petit port lénommé „Towavha.von"i Dago a une étrm-îuo de 9(1;. kilomètres carrés. Se^ Uabits>nU ;o livrent l agvioultai-o et à la pêche. iL'ilo \ été c'u'-'e en 1G-15 par lo Danemark à la 3Uèdo et en 1731 par la Suède ù, la Kitssie. — VERS LA "PAIX Lo „Kie.ewa Courant" a pull'-fe soe.s Co titre lo -'7 septembre un article d'un cor-responùis'at occasionnel qui souligna l'influence considérable que la question belge ttsereera su»!' la paix fut-ara. Il no va pas jusqu'à croire que la possibilité (î'eii-tamer le, négociations d'épendent tuiii|uemoui des déclarations qu'on attmd die l'-erlin. coucernaut celte question, mais il est d avis — et se-n opinion tond d!'ailleurs à se généraliser — que c'est él a qui constitue le gros argument dont se servent les chefs âa l'Enitonta pour s'opposer à Ja cjunlasiun de la paix à laquelle lo monde aspire si ac-dem aient-. — Une Belgique fUineKée signifierait, dit il, une paix tun^t-c, tC'ute pleins do germes de guerres futures, et qui éc-ictciai! pour l'Europe toute possibilité de r-g-n' ration. Par contre, une paix comportant 1' rétablissement de la Belgique et qui met trait lc.3 intérêts beiges ea harmonie ave li>î intérêts de la généralité, serait uno paai européenne qui, bi«n loin do retarder h formation d'une Société des Nationjs, y si derait et la hâterait.'' Pas pins qu'il ne veut d'une Belgique aniioxé»?, l'auteur ne veut d'une Belgique jfCnteaiisée". — Malgré les vcenx qu'on semble forma 1er dans certains cercles da Havre, dit-il, h Belgique est toujours, au point» de vue di 'Droit international, pfjg» neutre, et entai; malgré la dure pression de l'occupation mi lituire et les batailles acharnées do l'Yser une" très grande partie do la population oe restée neutre dans les jugements qu'elle porte sur la politique. Or, la n-eutralit belge, dans son ensemble, «st une iuatitu tion européenne qui na pourra cire rétabli^ que si le? deux plue grandes puissances d l'Europe, l'Angleterre et l'Allemagne, cessen après lik paix d entretenir dea i-apports hos tiles. La première condition du rétàbilissemen de la Beigique est donc ,1a instauration d la vie jjundiique internationale) qui ne peu comporter ni l'exclusion ni 'l'humâliatioi d'aucune nation. La deuxième est la reprje qo la liberté du commerce qui, alors qu'ull est U-'-jà une nécessité vitale pour tous ie petits paya auxquels il est interdit de ré vers d indépendance sur le terrain éoono nuque, est Minora pî-us impérieuse pour 1 Belgique à raison de la densité de sa pc pulation. I^a Belgique ne peut vivre ,qu' wndiitôon d'être le n-ceud d'nue activit économique puissante : placée entre ilem empires qu'écarteraient é& réedpa'oques len dances hostiles en matière commerciale elle ne tarerait pas à do^v rir ; annexée 1 un des deux, elle pourrait retrouver pfiiïl étro son ancienne prospcric\ mais co serai an prix de son existence politique. L'auteur voit comme nous, dans i'inslaœ ration du libre-é-ehange, un moyen de facâ liter les négociations do paix. Mais il e ls'C un autre : — U-s relations entre peux>lô?, dit-il co propos, ne se bornent pas exclus!vemei à leurs rapports juridiques et éeonomijues Leur „Culture" aused e&t un facteur (J uaute importance, et quiconque veut réolb ment une paix durable, ôOii dés à prison préparer cô que M. Meinocke appelait il a quelques jours la ,,démobilisation spic tueUe5'. Dans ce domaine, les Flamands f;eaver jouer un rôle considérable. 11 ne faut pc «o méprendre sur la signification vraie d mouvement flamand qui s est d 'clanohé e Belgique. Il n'y faut pas voir rien qu'u prétexto : il oonsiiitue en soi une fora Les Flamands, les flamingants, tous sai uistinetion, sont des adversaires détermina d'une „plus grande Belgique", lis f cramponnent à la neutralité belge : on vo le reflet do leurs idées dans la „Vri] Be gie" et. la ,,Stem uit Beigië'% n-uss' bi« que dans les déclarations des1 activisb raisonnables, qui n'augurent rien de bc d'un éventuel boycottage do l'Allemagne dont la plupart ont le sentiment que guerre a ou d'autres causes que ,,les m chants projets de certains messieurs c Berlin". La Filandre — si el'e est, comme noi l'efipéroos, à la hauesnr de sa tâche -pourra jouer un r51e pondérateur pende/ tes négociations do la paix et après conclusion de la paix. E113 pourra jouer d'autant mieux qu'elio ls jouera 1 commun avec d'autres ptituples neutres, en tout premier lieu aveo la Hollande. La question flamande est d'une telle il oortance que quiconque apports sa conti bution à son %uitaUe solution travaille t bonheur de l'Europe futures, ei que quico que cherche à y faire obstacle sera jug très sévèrement jugé par la peuple flaniaj ^aujourd'hui et de conain, comme dPa leurs par tous les peuples qui aspirant la paix." Après cotte déclaration de| jprrneipje, l'a t£ur ajoute en forme de conclusion : — I.a Belgique ne peut être aidée ni p les déclarati.ons platoinques des uns ni p les promesses conditionnelles des autre Rien no peut la tirer de son mauvais pu en djehors d'une paix équitable et unive selle comportant un rapprochement angl allemand, " la. restauration de la liberté cor . morcialo et la >,<îémo^ilisation ^Qirituelio. COMMUNIQUÉS OFFICIELS CommaniÇjués des Puissances Contrai€8t Berlin, 14 octobre. — Officiel de ce mi(ii : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armée» du feld-maréoiial grince hérite lîupprecht de Bavièr0 : tiiic la cluunp de bataille on Flandre, le feu roulant entre la Lys et la L'ouïe n'a éfce suivi hier matin d-'aiicune attaqué. La canonnade a continué avec violence dans le secteur de la côte eti depuis le bob 0 liouc-huict jus<iu'à Giieluveit; ol'iiï a ét^ paiticu-lièremcnt * intense le soir. Sur quelques points, d'importants débachemen-ts de ro- , connaissance français et anglais ont atta-qué nos lignes; ils ont été repousses. En Artois et au nord de Saintriciu^n.Un, tandis que des combais se livraien.6 entre détael;ie«>enis de> rcoonnaissanee, la canonnade a augmenté passagèrement de vio!encw-da part,,st d'autia. Armées du prince héritier allema-iuï : Dans la partie ocoi dentals du Chemin des Dames, violent duel d artillerie intermittent suc la route Laon-So'.ssons. Les Français ont dirigé hier cinq fortes c-oniie attaques contre les tranchées que nous avons conquises au nord du Moulin cfe Yaueierc, (.'dos ont toutes i-ohoué et ont coûté ds fortes peines à 1:ennemi sans lui donner ls moi mire résultat. Théâtre de la guerre à l'Est. Après line préparation minutieuse ci étudiée jusque dans ses moindres détails, l'armée et la marine, collaborant aveo une précision remarquable, ont commencé une opération commune contra 1 ile russe d*'Os-bel, située en avant de la baie de Iviga et transformée i>ai* l'ennemi en un puisant point d'appui. Le 12 octobre au matin, après avoir nettoyé les vastes champs de mines placées par les Russes dans les eaux entières, nous avons pris sous notre feu les fortifications de la presqu'île de Sworbe, prés de Kic4l Kond, do la baie ds Ta.gga et du marais d^ Soelo. I-cs batten.es russo ayant été réduites au silence, nous avons proeccEé au débajrquemcnt ds troupes. _ Au cours de cette opération, ainsi qu en faisant passcar les transports do troupes à travers ics champs de mines russes, celles de nos forces navales qui participaient à 1 action ont brillamment témoigné 'de leur savoir-faire et d'une initiative toujours «a éveil. Cotte première partie de nos. opérations g efcé couronnée d'un plein succès et sans que , noua ayons perdu un seul navire. Les . troupes débarquées dans la- bais do Tagga, 1 sur la côte nord-ouest de l'Ile, se sont je-. tées sur 1 ennemi aveo nu élan irrésistible i et ont rapidement brisé la résistance des UussCs; oies continuent à marcher de , l'avant vers le sud-est. La ville do '/erei, situés diui3 la peunte méridionale de la presqu'île do &worbef et Ai-ensburg, lo chef-> lieu de l'ile d'Ocsal, sont en flammes. ' Entre la Baltique et. la mer Noire, la situation n'a pas changé. Front macédonien, t La pluie tombant à tei-rente, l'artillerie l n'a été active que près de Menas tir et dans , la boudte de la Czerna. ^ * * * Berlin, 13 octobre.— Officiel du s);ir : fc En Flandre, feu d'artillerie d'iutensitf j variable. Pas de combat d infanterie. 3 Sur les autres fronts de terio, rien d-im. - portant à signaler. 3 Grâce à une opération conduite de coin. 1 mun acoord par des parties de notre &rm& d et de notre flotte, nous avons pris piec ■ danB l'ile d Oesel, -située dans la baie d« Ivîga. . 1 t • • • , 2 Berlin, 13 octobre. — Oificiel : l Dans la zone barrée tracée autour & 1 l'Angleterre, nos sous-marin3 ont encore 3 coulé 21,000 tonnes brut. Parmi les navire a détruits, bo trouvaient deux vapeurs trans à portant une pleine, cargaison de charbon - un echooner angiais chargé de terre glaise - qui se rendait au Treport, et un voilier qu x avait à bord 3,000 barils d'huile de graia - sage. En outre, à la sortie occidentale d; i la Manche, le voilier français „Moiseau" 1 ^ été gravement avarié à coups de canon. Vienne, 13 octobre. — OificieS! : , Sur le théâtre de la guerre à i'Est et ei a Albanie, rien de nouveau à signaler auprè - de nos troupes. t Sur l'Isoazo et sur le front du Tyrol vioient feu d'artillerie sur de nombrou: - points. Au nord de la vallée ds Poio.grini nos troupes d'attaqu®, renforcées par de i tirailleurs, ont- pénétré da.ns les position ennemies et en ont ramené des prisonnier î» et- uu matériel de guerre. i. Sofia, 12 octobre. — Omciel : e Sur le iront en Macédoine, la canonnade >. et le feu roulant deviennent plus violen t par intermittences au nord de Bitblia et a y sud de Dobropoljc. Au sud de Gevgel', i l- canonnade est intense. Une compagnie 01 uemie, qui a attaqué nos positions a l oues ^ du Vardar, ainsi qu'un fort d -tachement exi s voyé en reconnaissance à l'est du Vardai u ont été repoussés par notre feu. n Dans la vallée de la St-rouma,^ lea pc a trouilles sont aodves. Dans la région de L j Moglena, un avion ennemi, touché par 1 ! feu do notre artillerie, est tombe à l'ar 6 rtère de nos lignes. L'aviateur et l'obseï ^ vateur ont péri. But le front de la DobroudiCiia, près d î Tulceft, faible activité ds 1 artillerie, dont ! îeu c-si/, d'autre part, plus violent à l'est- d î Galfttz, 1 * * * * ^ Constantinople, 1S octobre. —i Officiel : " Sur lo front du Caucase, engagement £ entre patrouilles qui se sont termines e . notre faveur. Sur les autres fiontul, pas cPevôues&a particulier à signaler. '■ e "" Berlia. 18 octobre. — OfficieTftc > lt Sur 1-î front en Flandre, le sang anglais ccfl !a tiûiio ù. ooulor inutilemenl à Ilote. La. pnde o.i la n'a c«9b6 d« tomber cce demi -ra jours, a coa plcteruent -tranâîoîttn» le champ bâtollle e . Flandre en un va^to bouibify. Sans e'arrêter au e' éconnes diflioalt'a qo» préseut© ce terrain: <ï> trempé pour las tnoivpos qui prennent l'&ffenclin X. le* AAt^ais ont ponrauivi leurs cù'forts d'oe^p r ji_ on Flandie. cherchant à obtenir un r''8u! fcui d-ei®H eus- un point quelconque du tron< de 1> ^ taill». Ec r'duiaand à 10 kilométras l®ur tro' ^ d'citiAqua. Ils oat touton meitaa* m action di é, masses d'ai.tilk-rie et d infanterie, (î© non» porl. wj un (v«ug> d'exil, ei^re îles reufe» Lcnt^imaro j_ Houtuul»t et Zoimcboke-Moorslsde. Tcu'.efok», l'a \ toque <s.-;iio:ni« «st veuue ^ briser devant l'b iolqujo i-s'€i(b(i»juce des df&tefiHewrf* cis noti-* fro: en Flandre- La préparatioju d'a-rtniei-ie (îe î a to^u® naiglûS'îe d:'p:isaie de loin celle da* démit; jouj-s. A plusieurs rfcl>i'iacs, les attaques réit r'-de t'bifamlfîria aingJaâsi» se £»nt écaxAi^éeB r la gare et le village de Pœlcapp^iia, eaus 1. :: ^ feu do barrage et ùo dCifens© ; elles o.it cov. ». ata Aaglai» de tcès fortca pertes ©n toés et < S, bJeasL«. Sans se soutier do pertja, i'ecner r_ n'a c^îSsi d'envoyer des troupe* IrAlelu» au i= ^ et il a ainsi finalenioiit r'-ussi à avancer sur m profondeur insignifiant© dans le chaan^ d'ento. nolis. Les ccza'bats acham'o 014 continué ju ' qu'au soir i au milieu de ces Piél.cs sap^anfe nous avons réussi L reprendre une pftrtfe du terrain que nous avions perdu au nord de Poel. cappella ol b. rap!ous3t;r da nouivelles atoqu©ï enaiemiîf3 deps le-' çrtviroins tfe Pccicûpr.oLia. et au sud de» co village. tx> lé^er fléclîâsstînxaat de. notre Loi-t — unique avantage obtenu pAa la niiB© on iigipe de nuiâ^o'i de iroupk® — a etiroxo une toia Qoûté ù, l'enueiû lc-s saCi-ifipes les "pluâ graves en tués ei en bles^s. Ein de. hors ù'e co front de bataille restreint, l'eumemi a touti, le 12 octobre, nu malin-, une attaqua par-pré-S de Gfbciuvelt ; c le s e; t éprowUç et a çoi-îé' c-j fortes pei-ïes aux Anglais. La nuit. la caiÀ' ,rmu'f.?o e -t aussi restée ti'^S violante sur le clv.tbvj) do b;.i;:ilie. Le 13 octobre, à. i'aufcs, un ir^ \ ioleiit f-u roulant a :-t' de nouveau déc'an. chr'i pax à-cou;.3 depuis à.'r3rpkcoi jusque Zan*i-voorde. Jusqu'à. pr'SjÂit, il n'a pas (l- sujvi c"© . nouveiios allaqûfiS d'iafauti^ie. Lji Artois, et a\ir le Iront ce l'Aisn^, le fan d© l'ear.emi a lté. violent djiHS la journ-'o- 1-e 12 octobre, an coir» apri» u?e courte prép-r-.tion d'ar. ti'lerio H03 troupes (f a-saut ont pén'tr-, sur un front de -100 méi'reS et uae profondeur allant jus. qu'à SOû ni-t^res, dans la position ennem\o établie à l'ouest de Groupe ; elleg ont inrli^i do fortes pertes à l'ennemi et out ramené de nombreux prisonnier?. Siar lo tlix'.tre da la gn^re à l'Est et sur le Iront «1 WûO-ilcine, des patrouilles epsifruis» «r-it c.tié mi3cs_ en fuite jvur î^Cre feu fa'ux de ûc«u>. bx^uff ' ^iiila. CominuaiQués des armées alliées Paris, 13 octobre — Officiel de 3 h. : Sur le front au nord de l'Aisne, l'ennemi, au cours de la nuit, a lance plusieurs attaques contre nos positions du scc-tcur ilurie;,ise.Chesreux. Malgré la violence de son enort, l'eunemi n'a pu prendre pied que mementan ment dans tui élément de notre ligne ayanc e; à l'ouest du monument d liurteinse, ainsi qu'au sud do La lloyère, nous avons dispérs j des détachements ennemis qui tentaient d'aborder nos lignes. Sur la rive droite de la Meuse, activité de l'artillerie dans la région du bois de Chaume. Bien à signaler sur le reste du front. * Paris, 13 octobre. — Officiel do 11 h. t Activité des deux artilleries dans les régions d-î Craonne et de Laîrumx, eu Champagne d-.ns le secteur du mont Sans-ISoia, et sur la rivo droits de la Meuse dans ia Eégion de Samogneux, côte 314, bois de Chaume. Aucune action d infanterie. Londres, 12 octobre. — Officiel : Quoique la pluie soit tombée à torrents la mut, nos troup?s ont réussi à prêpa-rsr l'ofionsive que nous avons pr-.se ce matin à «5 h. 25. Nous: avons fait des progrès tout lo long du secteur compris vers is sud depuis le chemin de fer Ypre&-H:oulers jusqu'au sud du bois diiouihuist, endroit ou les tiioupes françaises cintrent en liaison avec les nôtres. .-5ur tout co front, nous noua sommes emparés d'un grand nombre tt'ouvrages de dvie-.se, de fermes cfc de x>ar-ti.es de bois fortifiés, ainsi que de positions ennemies fortement retranchées j nous avons t'ait, eu outre, un certain nombre de prisonniers.Un combat extrêmement acharné s'est engagé pour h\ possession des -versants de la crête de collines située^ à l'ouest de Pas-scheudaele et pour ceil^ du plateau qui a'éiond au sud do cette localité. Le matin, après une. courte accalmio, ia piuie a recommencé à tomber à torrents qt, pendant toute la journée, le mauvais temps a enrayé nos progrès. En conséquence, nous avons d'.riidé do ne plus faire de tentative pour atteindre notre but final, l.e nombre , de prisonniers restas aujourd'hui entre nos maiiis dépasse 000. ( l^o 11 octobre, nos avions ont mis à profit les intervalles do beau temps poux reconnaître iea positions ennemies,' repérer le tir de notro artillerie et prendre des cli-, ch s. Nos aviateurs ont lancé un grand , nombre de bombes sur des abris aiitemanck | et mitraillé, à faible hauteur, P infanterie ennemie qui g£ tenait dans e^s tranchées. Un avion allemand a été "descendu hiei au cours d'un combat aérien; un autre es; ? tombé sous la fu-siUade de notre inianterio-En outre, deux avions ennemis, d simparés. * ont été forcés à atterrir. Cinq do nos ap. L parais manquent à 1 appel. Eome, 13 octobre- — Officiel : La nuit du 11 au 12, une tenlativo dj'at t taque ennemie a complètement oohoué éant . la aeetour de Costabella (vallée de San Pe logrino). Sur lo front des Alpes Juliennes, des pa \ trouilles italiennes ont efficacement harceb des détaehaineuts de soldais travailleurs ^ eiics ont l'ait quolques prisonniers. , Oepuis le liiomboh jusqu'à la mer, l'ac ^ tion de l'artillerie a été violente. Sur le Karst, des batteries italiennes on dispersé des troupes ennemies en marche ; l est de Goslanjavieca. Notre canonnade s » incendié un dépôt de m imitions établi pa. j les Autrichiens dans le secteur do Sai l Giovanni. ï * * * Pctro^rad, 12 octobre. — Officiel î t fcîur lo front septentrional, dans la di . r action de Biga, l'ennemi a |>rononcé . comme nous l'avons signalé dans notri communiqué * ffcécéc'ent, unô offensi ve pr^eé v diNe d une forte préparation d artillerie. L k 10 octobre, à 7 heures diu soir, dans la ré 3 gio-n de SpitalipjTinnesmann, au sud de u route do Ploskau, les Allemands ont réuss u à refouler légèrement les compagnies d;uj de nos régiments. A 9 heures du soir, no 3 détachements ont prononcé une contre-atta û que et ont reconquis les tranchées prise e par l'ennemi. A minuit, notre situa-tio était rétablie. Lo 11 octobre, vers'midi dans La région de Skol, au nord de 1 route da Pleskau, le puissant feu do l'ar g tillerio allemande a forcé nos avant-poste a à se retirer quelque peu. Sur le reste d front, fusillades. A Sur le front à l'ouest et sur le front a sud-ouest, fusillades. La 9 octobre, i0 li ou tenant-aviateur Oam tsehenko a descendu un avion ennemi, qy <\ est tombé dans le» lignes allemandes éta * blies dans les environs du bourg de Zwric ^ à 12 kilomètres au saùi d'Husiatyn. Dan x la môme région, deux avions ennemis or - attaqué un do nos ballons captifs ; nou j. avoirs aussitôt commencé à le ramener * terre. T^e lieutenant - observateur Melnii,< ^ s'est lanoé hors de la nacelle d'une haï teur d'une centaine de mè.t.res j malheurei t? sement, lie paracliute auquel il s'était a-! ï? craché ne s'esi pas ouvert, et l'officier e venu s"écrese>r sur le sol ; il a été tu f sur là coup. Le ballon captif esi resté ii J tact. t Sur le front en Koumanie, le 0 octobre m à C heures du matin, aj^rès une violen ,s préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqu nos positions établies dans la région s tuée au sud de Krandoseni, dans la dira î, tion da Luzen } il s'est emparé d'un ce .î tiin nombre de nos tranchées. Une cont-r: u attaque a toutefois rétabli la situation pr mitive. Le il octobre, l'artillerie ennemi ^ de gros cailxr« a bombarde à plusieurs n 1 prises la vilie d,e G^iatz. Pétrograd, 13 octobre — Omciel : Sous la protection do forces navale»1 dont l'artillerie était beaucoup plus puissante que celle do nos ouvrages de défense, les Allemands ont débarqué le 12 octobre dana la baie de Tàgelaclit, située a,u nord de l'ile dT Oesel, ot sur les rives a voisinantes. D'autres forces ennemies ont débarqué près, du villago do * S^rro, situé du sud-ouest de l'île de l3ago. N03 batteries do bi c&o oni^ été réduites au silence par le piyssant £ea des grosses pièces des grands navires de combat allemands. L'opération ennemie a (t'i favorisée par un épais brouillard os par le temps couvert. La. garnison de l'ile d'Oeil a engagé lo combat contre le? trou» pes débarquées par l'ennemi Toutes les iaa< suies nécessaires ont été pnscs pour reje, ter 1û3 Allemands à la mer. EN AMERIQ V/aihington, li octobre : Contrairement à co qui avait été an« noncé, le colonel Hou se ne se rtsidxa i^a* en Europe. « » e* Washington, 12 octobre j Le département de la marine a l imen* t'n-n da réquisitionner tous les navires amâ. ricains jaugeant plus do 1,500 tonnes pousg lr_s affecter au service transatlantique. « * . ~ « 1 Ottawa, 13 octobre : M. Itobcrt Borden annonce quo la conau titution d'un cabinet de coalition est us-suréc; il sera composé dt'un nomb^ égai de libéraux et de conservateurs. . , DEPECHES DIVERSES Paris, 13 octobre : 1 La Commission de l'aimée da la Chan*. hre, d'aecoi-d avec le ministre de la guerre,, a désigne vingt députés chargé® du contrôla parlementaire xiermanent de l'aimée, mm, Albert Thomas, ltenaudel et AL-ei Feriy; îont partie de la Commission de contrôle. « * a Paris, 13 octobre : Après la discussion da 1 interpellation de M. Longues s.u l'action diplomatique da la Franco, ia Chambre a voté un ordre dut jour de confiance au gouvernement par assia et levé. Paris, 12 octobre*: * D après Je ,,Temps", le rendement cLcg impôts a donné le moi3 dernier 337 mit. lions 400,000 francs, ce qui représente, corn* paraiihement au mois de septembre de l'an* iue dernière, uno diminution do 8 million^ 500,000 francs. Comparativement au moisi de septembre 1916, la rendement des doua* nos âcouse une diminution de 4.-5. million 4'50,000 francs. * * * Paris, 13 octobre : M. Bouchardon, juge d'insirucùon-, a fcejûj miné 1 interrogatoire de M. Léon Dauj^at, Berne, 13 octobro : Lo (îiipartement militaire a chargé M* Scheurer, conseiller fédéral, d'étudier la. question de la mobilisation civile- L'établissement du service civil auxiliaire et obiiga* teire aurait surtout pour but de ramener la maiu-dfceuvro agricole dans les champs. # Balo, 13 octobre * * , La ,,Basler National ZeUtuiff" prétea<3 que_ le parti socialiste bernois cherche à or* gai'.iser une greva générale dans toute la Suisse; il tente d'entraîner les cheminotai dans le mouvement. ». Beilin, 13 octobre : Le „Berliner Lo'xal Anzeiger"' annonce i-.ue M. von Capetie, secrélaiie d'Etat de 1a marine, a donno sa démission. " ' . * a Berlin, 12 octobro : On annonce de source autorisée : — De même que l'an dernier, un recesou sement général do la population de i Ein»i pire sera fait en décembre prochain. * * a Ber un, 13 octobre : L'augmentation du prix des tickets pouf les trains rapides entrera en vigueur lï 18 octobre. ♦ a a Berlin, 13 ootobi-a : Les fioalês ont fi& rouvprtgs à Eiga. a * a ; Milan, 13 octobre : ! j ; 1-e „ Corriere de l ' a Sera" annonce qu'usm 1 séance ejxt'raoriilinaire-ment mouvementée a esj lieu au Conseil municipal de Turin loradîa - la discussion de la question de l'alimenta^ tion. Le syndic a démissionné. k IV * i Milan, 12 octobro : 1 ï^s journaux annoncent que M. Bigaamj : a été nommé sous-socrï'taire d'Etat de l'ar» 1 munent et d^s munitions. Lo premier bc.i« get du _ministère des munitions acousQ, poafi les mois do juillet et d'août, une d vpCJls^ respective de 61 et de ôO millions de lire, - tandis ç,ue le ministère de la guerre a de-. pensé, pendant les mêmes moi, res^tive-? ment 744 millions et 1 milliard 280 nxQM - lions da 1L£.0. 5 a*a Mllaji, 12 octobre : «. Do P„Avanti" : i — Lorsque la Chambra se réunira, La* 1 socialistes interpelleront immédiiatcm«a4 lâ 5 gouvernement au sujet de la déclaration tàs - M. von liiihlm.inn disant qu'en dehors» de > la question do l'Alsace-Lorraine il n'y eci 1 a pas d'autr® qui puisse empêcher la ooa* , clusion de la paix. 1 Lo ,,Secoio" écrit que les déoîarationfl df - M. von Kùhlmann sont sans aucun dumq » très importaues. Même si elle» n'étaient 1 i>as sincères, eLes sont néanmoins de na^ tura à forcer le gouvernemeait italien Jk x faire connaîtra son opinion à leur ég-art^, a * a i Milan, 12 octobre : a Lo „Corriere délia Sera" annonce quft la - marquis de Keggio. député libéral & Ge-', nève, a été nommé sous-s^orétair» d'Etat s des transports. 4 a • » s La Haye, 13 octobre t à Les journaux publient une note .officielle ■f du ministère des affaires étrangères relative à la suspemsiou de l'envoi des télégramme® - industriels, commerciaux et financier» dfc 1- Hollande et vers la Hollande j^ar les oâk t bles . anglais. é II r suite de cette nota que let gouverne. -- ment néerlandais 11a peut interdire 1q transit du sable d'Allemagne en Belgique que !, si, contrairement aux déclarations des auto* e rités allemandes et aux constatations des é of ici ers hollandais, le gouvernement an-l- g'iais est en mesure de fournir la preuve -- que les matériaux passés en transit sont; em-ploy-s à des buts militaires. > Le ministre de* affaires étrangères a U chargé le ministre des Pays-Bas à Londre* e do demander au gouvernement anglais corn, i- miu.ication des pièces qu'il Dossrclerait à es \Siyet.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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