La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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27 September 1916
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s.n. 1916, 27 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m61bk1868q/
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* oDrv nrc ACnvurnruTC , f PtWlw annonces . ; » • ï î la ligne, fr. 0.5 • _______ ADMINISTRATION ET RÉDACTION [ Réclame avant le» .^montes . . - 1.25 B mois root nov., dis.), fr. 6 90 | 3 mois (oct., bot.), 4.60 ] 1 mois (oct.), 2.S0 Si, Montaynë-mix.-ïleThes-^cta.gères, .B-R IT^JULÏ^ES PRIX BES ANNONCES 1 * ,, BUREAUX i DE 9 à !7 HEURES I "alla .cliver» . d.Io Les demandes d'abonnement «ont reçues J Nécrologie • . . , *-i 2-50 exclusivement Jos. MORESSEE, Directeur c"'n d»1 Eleveura « 1.00 «ux guichets des bureaux de poste. LA BELGIQUE |||| || H|| ■■■■" ■« !■" Aujourd'hui : SIX pages. 786' jeur de guerre I/action do l'infanterie no s'est pas développée ôa Riofcrdie, *maLS la vloleuc^ du ;J,u€û d'artillerie engagé depuis trois jour» 3&itro 1 Ancre et la Somme — il a *-to qualifie hier de forundablo [Kir la dépêche do bmrlin — prépaie sans nul doute uno nouvelle grands attaque des Alliés. Les engagements soofc nombreux sur le froot ai*Hro-italien, mais ils n'ont qu une signification purement Locale. Los Austro-Hongrois proootleui à do fréquentes attaques strr Le front du Trontin et daus la vallée cie l'Astico ; ils centre - attaquent aussi aveo résolution sur le Karst. De leur cêté, les Italiens se montrent actifs ■iaus le val Sugaaa et le Cordovole. Les Russes continuent sans 1 résultat marquant leurs attaqués tenace» en Galicie et dans les Carpathes. Les nouvelles concernant los opérations qui se déroulent en Transylvanie et dans la - Dobroudscha manquent totalement d'intérêt. Quant à celles rotatives à la guerre en Macédoine, elles ne relatent plus pour l'instant que do» événements d importance secondaire. DANS LES*"BALKANS EN ROUMANIE Copenhague, 25 septembre : Un télégramme de blocs.I10]m assure que des soldats ont fuit sauver à la dyuaiiiite un tram transportant des officiers roumain». Sur 400 officiers qui se trouvaient dans le train, 7 seulement auraient échappé. Le train entier a éti précipité au bas du to-lus de la voie ferrée. Un suppose que l®.s auteurs de I attentat sont des soldats du 2e r^menti de ligne, qui se trouve en garnison à jassy. L état d'esprit de ce régiment était si mauvais qu'on ne l'avait pas envoyé au front. Les refus d'obéissance deviennent. do plus en plus graves. Uno commission d'enquête qui a été envoyée sur lois lieux, a fait fusiller 6 hommes, dont 2 soi.s-offie-itfa. Depuis lors, le régiment entier s'est -mutiné. Milan, 24 septembre -Lo „S,eeo,o"' annonce que l'évacuation do Coustantza par la population Civile a été terminée 1e *20 septembre. îles ïasttl Hâtions d'u chemin db fer ont été fortement eud'om-œâgées par les attaq-Ues aérienne* ennemies. EN GRÈCE Paris, 25 septembre : 1/Agence FLavas publie l'information suivante d'Athènes : — Il n'y a pas encore eu pTÎ>e d'e contact entre les ministre» de l'Entente et le nouveau cabine* grec. Ce dernier continue ses négociations à Paris et à Londres par l'intermédiaire d'e ses représentants diplomatiques. Les puissances de 1 Entente ont fait remarquer que la principale question n'était pas l'intervention de la Grèce dans la guerre, mais l'assurance que l'armée dTOrictit est en sécurité. L'enquête au sujet do l'attentat commis contre la légation de France est terminée. Lo dossier a été transmis au procureur du roi. Athènes, 25 septembre : Les agents do la police secrète franco-anglaise ont arrêté M. Crctseauu, attaché uuutaire do Roumanie à Athènes. Il a été retenu à la légation d'Angleterre, puis renais en lil»erté à la dl-mando du ministre de K'.pjmotJe, qui a garanti que, jusqu'à son dtfjfirt pour Bucarest par le plus prochain tram, M. CrCtseanu ne s'entretiendra avec pei^nmo. Cette affaire sera réglée à Bu-car et II. Athènes, 26 septembre : Le gouvernement gri*c a adressé* la noie suivante aux puissances belligérantes : — An mènent où la Gr ce neutre est forcément spectatrice impuissante des hostilités allumées sur son territoire, le gouvernement, craijjnant que les horreurs de :a guerre n.e piemient une extension encore plus grande, envisage avec une immense et profonde douleur le danger de destruettion qui menace les monuments historiques du - pays. Etant d'avis que ces trésors sont un héritage sacré confié à la Grèce, le gou-ornement he416n*>ue ,se voit obligé d'i'n-vofjuer la protêt ion des lielligérant» ou uve*ir des merve lieuses reliques des plus belles civilisations du passé. En nv'-nio tesnpa, lo gouvernement grec exprime le «lésir qqi'à l'intervention d'un gouvernement, neutre, un aocoitl soit oo-uclu dis»mt qv,e i»*s Uïri^itoires sur lesquels se trouvent des nonuaiemts d'art seront neutralisés. Londres, 2.") septembre : Doji9 iri télégramme adressé au ,,Times", le conseiller du roi Constantin, l'ancien ministre ctreit, proteste contre les repi-o-•-bes que ce journal lui a adressés. M. vtre.it dit notanimerut qu'il a ét' très si;r-pï is de ce que le journal londonien ait sons aucune preuve attaqué quelqu'un qui ®xerco des fonctions de confiance et qjui joui; (le. la faveur de son souverain. T1 a ajoute que son action polit-ique appara'bra clairement au moment do la publication de Certains documents. Paris, 2-fi septembre : I«e ..Temps ' apprend d'Athènes qu'une nouvelle crise mini-*:-Vielle paraît inévitable- Pour ne plus rencontrer de difficultés lors de la constitution du nouveau Cabinet, on parle de personnalités officielles qui ne font pas partie du Parlement. Le roi Constantin no prolongera pas son s»S-iour Athwno?; le Palais royal a dé|\ été ^ermé. Athènes. 2H septembre : Hier matin, M. Veniz«llos, accompagné de /amiral ^ Connduniotis eu de que'ques-uns Lie "jos partisans et de plusieurs officiers sjirpé-ienrs, est parti d'Athènes vraisemblaMe-aent pour l'ile de Crète, (Foù il se rendra sans «faute à Palonique. La situation «3t di tjr ornement gra vq. Afciièines, 25 septembre : Lo président clu Conseil M. CaSogeropoulos a i£c«èdô de ptnireuivre devant les tiiibûnauix militaires tous les soldats qui ont participé au moaivefcnent révei nioivnajiv 'ivi Safc * •ijue. Le gouvernement greo a d.fendu l'accès du Pino à 83 Crétois qui voulaient y débarquer.A thèmes, 2G septembre : M.Calogeropoul>s, président) du Conseil dos minisirres, a publié un j»onjfe«te «y-olarant-que lea officiers et les soldats parjuras leurs serments seront désormais punis suivant les rigueurs do la loi. Londres, 25 septembre : Un mande d'Athènes au ,,Daily Tele-graph'' : ! — Le lieuton/Hit-colonel Dul iotis, uni des officiers du IVe ceryis d armée qui s'cyt iims sous 1a protection des Allemands, a été , nommé «xwnmandai.t du Te r'-'^iniont d'ii.f-uv terie eu garnison à Athènes. D'une part doue, gouverfiem&ri blàsno ofiicielleiraent , la capôOuIatioin do Cavalla, et, d'aunro pt'.rt, l doiNie «le l'avancement à un officier de la garnison qui s'est rendue. Athènes, 26 septembre : Le Comité de défense nationale de Salo-nique a fait arrêter à bord du vapeur ,,Chios" 1e métropolite do Drama, adversaire connu do l'Entente. SU r" MER Cliristiania, 20 septembre : Le vapeur norvégien ,, Elisabeth" a été ter if lié au large de la côte do fiardâigne. L'équiiptigo, composé de 47 honuneo, s est embarqué daus les canots ; quatre heures plus tant, il a été recueilli par un vapeur 5 qui paiP*vit à proximité. L'„ Elisabeth" était le plus grand navire norvégien. Lorsqu'il a été coulé, il " transportait du sucre en Italie. La- valeur totale du navire et de la cargaison est estimée à 9 millions de couronnes. Athènes, 25 septembre : Le journal ,,Embros" annonce que. te capitaine du vapeur ,,Argosto ion'', qui k vient d'entrer au Piré®, a drcLrré avoir vu, lorsqu'il quittait Mudros, un sou*v-nia-rin qui torpillait un petit croiseur anglais ; entrant au port et un navire traitkSj; ortant les trouipes anglaises. Les deux naviies ont coulé au bout d--? quelque» minutes. La plus grande partie do l'équipage du croi-I sieur et beaucoup de sokèuts qui so trouvaient à bord du navfro de transport ont péri. Après sa fructueuse attaque, le sous-marin a plongé et a disparu. Londres, 25 septembre : Lloyds annonce que le vapeur britannique ..Dresden" a été coulé. Un raid sur Venise Lé ,, Cor rare deJla Sera" publie une impreHsioniiftnte reiadon du bombardement île la Cité des Do^es par une escadril.e d'avions auti&chifems : — A L'heure où ils apparaissent, dit-il, la lune brille déjà haut dans le ciel, sur l'île Helena, e> pivjette sur l'eau tranquille 1 sa blafarde clarté. Venise repi.^v, coiniiso enveloppée cf un léger tissu vaporeux qui flotte sur la mer des mawoins. C est l'heure (|ii'il« choisissent. La lune est leur complice. Là-biis, toute îroire, 1a oute se dé- « tache sur la mer inoiid;'u de lumière lur naire et lit rouie de Venise est lacile à trouver. Ils viennent ainsi chaque fois quo 1 la lune éclaire leur chemin. Les plus belks nuiis vénitiennes eontj ac-taielleptcnt celles où il pleuti o:es bointes-Sur cette douce Venise au calme féerique, (Lins le ravissement mystique do la paix 1 nocturne, éciate soudain la rage dechainée to la guerre.. Anxieuse, nwûs tiàro et muette, U Mlle attend. Ils 110 sont pas vernis hier, ils viendront certeinameut cette ' nuit. Le te»u()s est calme et clair, temps propice au bombardement «les villes. Personne ne se déckto à rentrer. Dans ' la nuit calme, deiî pas martèlei t de ternj s en temps 1 asphalte de la Pnv&zeUa. 'Dei-vaail les cafés fermés, des ombres noiras, ' petits grouirtîs conversant à mi-voiix, se 'Iv^inent autour des guéridons. Des jpromew. " œurs d:ilettaiwi ptissent lentement, s enga/- ( géant sous le péristyle de la pïroOuratoria. ' Onze heures sonnent à une tour voisine* ? Avant-hier à cx-fe heure, ils étaient déjà là. N Ija lune s'éL>it lev^e \ 1 s tôt. Mais cela ( lie peut plus durer longtemps. ^ Onze j heures et demie. Les réverbères 1 s'éteignent soudain. C'e*t le premier si ! gnal. L'ennemi est là. Partout 1 011 entend ; >le3 portes qui s'ouxTCnt. En un instant r toutes les portes sont ouvertes. Quiconque 1 se trouve encore dans la rue franchit le v premier seuil qu il rencontre. On entend 1 Unis les maisons des pas pressas dans la J niât, noire. Ce sont les habitants des étages supérieurs-, qui descendent rapidement cherv î cher un refuge au ra;-de-chauss e. — Desceiiiîte ! Us sont là 1 appellent 1 eu soitrcine ok# voix anxieasses. Puis, plus rien. On s'aper» oit iunn 'dxa»ement que Venise est accoutumée déjà à ces alertes. Cest pourquoi tout est «Unie. Les retts vapeurs interromi«ent leurs voyages sur le Canal e Grande ; tous feux éteints, ils vont mouiller soi.s les ponts et ne dégagent t plus qu'un mince panache de fumée blan- c cl;e, qu'on pourrait comparer à celui pro- 1 luit par l'haleine essoufflée des refu^i s j >ons les ponii}. Plus un coup de rames, plus une gondole glissant sur 1 eau, ( l.ts ' un signo de vie humaine. Venise semble vide, so'i taire, plus vaste qu'elle-même, s L'angoisse indescriptible qui s'empare de 1 vous semble provenir du sentiment de la t présence vivante d'un être surnaturel qui t veut tout dominer. 1 Un coup de canon- déchire le silence : < c'est le deuxième siyinl. Aussitôt retentit s le sifflement rauque d'une sirène, qui se ( répercute au loin d'écho en écho. Un r chœur plaintif do voix étranges et mystérieuses plane sur la lagune, puis de nouveau tout retombe dans le silence. Lentes, sinistres, angoissantes, telles des heures in- 1 terminables de» cauchemar, les minutes 1 découlent. Venise ! Venise I tes enfnemig c arrivent. Ils sont là .' r Le ciel s'embrase de mi'.k) arcs et zi^/^ags lifnineiax. le toutes parti s'éWNveait «Vs fusées, de larges bandes de lumière sillonnent le firmament, on entend Lî orepite-mefl^t nerveux dew mitrailleuses. Des s»«lves brèves «e succèdent à courts intervalles, à grand fraoas, comme si elles voulaient ouvrir le ciel L'horizon s'enflainnie sou» les éolairs de feu, et, par comtra-ste, Venise swmbîe plongée dans une obscurité pins jito-fonde encore qu'avant l'attaque. Coup sur " coup los canon» ci-soneut la min^i V^ ; ahrapnells et obus éclatent en coups cVï t »!v-nerre, à grande liautoar, par-dNWus la vi l» noire- I^a nuit ressemble à uno mer «Vétincelles di> de trajectoires do feu s e*)Ure croisant en tous sons. Tont flambe, t»ut toono eh rugit en même temps aveo une Ti)le«>ce qui ne connaît plu» do bernes. En une seconde la guerre est) apparue dans toute sa fureur déchaînée. De temps en -eaip» se détachent, sur la canonruuîo qui f r rage, des coups plus forts, plus vialomo, pi s iaqui tunts : ce sont les boumes aâtr^ chituiJies qui éclatent. C'est al-irs un but e ment par toute la ville, et chaque ooupol", chaque voûte tremble et résonne oommo an gong géant qu'on frapperait sons discontinuer. Puis, entrelemps, le sil»oo retînt soudain. Les défenseurs guettent le cinl. Car i's ne peuvent que guetter l'ennemi,no pouvant l'apercevoir la nuit. Ah î si lo oL J., au Lieu. dVtro éclaire d'en bas, pouvait ét*]e éclairé d'oii haut ! Parfois, il est vrai, apparaît sur IVlsran lunaire la forme d un a\ km euneini, mais ce n'est qu'un iast^nt filait f. Et puis, le cas so produit très rarement. Cest pourquoi I on t«>*3 de repérer an.pnvxi.mftt»vemeui, au moyen d'abat-sons, 1 endroit où se trouve 1 avion, ou mieux, où il se trouvait), car le »jhi ne descend que tirs lentement. Et tirer sur , l'avi m inviolé, o est jeter de la poudre aux moineaux. On no [)eu; quo l'empêcher de suiwré une route déterraîiwo eu tirant un rtdeau de feu devant 1a route qu'on veut lui barrer; ou peut également 1 kuluire en erreur, le faire dévier do sa ror«t>, &Hovoi-au moins à la fiorce de ses bombes 1 ci' et épouvantable qu'elle produirait sur un bat visé juste. Comme, d'autre part, les aviateurs 110 .peuvent s'aporcevoi*r mutuellement la nuit, les avions ennemis se suive» Si généralement à distance de 6 à 7 kilo*n ti'Oà afin d éviter les collision» dans ks. airs. Aussitôt que l'artillerie, do d«-fejise fait une légère pau-se, on entend partout comme un gresiîlemei t mystérieux, pro v ornant t'es myriades d ecLats d otwfl, bail*?) do siirap-ncils, débris d"acier et de plomb qui tica-vers«*it l'air aveo des -bru• «sèment* d insectes invisibles et refcombeut en pL.io dans l'eau noire des oauaiKv. pl s violesvte est la grêle de fer ten • 0 contre les avions, plus nombreuses les d ». tomatietns des ixwuî.es eiui«aaee', /prvoad-iis de l baleine sifflante d'une macfcine ii.f r-nalo cractonit La dévastation. Elles tombent dru>, quatre, cinq l'une apqsUs l autie. Des gerbes de fkammes, La Puimée eC des runts ruinoncent i'oadroit où oiles sont tombe*».. La fumée épaisse et noire flotte sur l1-vflle, s'accrectie aux faites des toit», s'étend jusque sur la ktgune, recouvrant tout d un voile épais, d'une atmosphère tîe ba taille qui prend à la gorge, pleue 1*0 dj-bris, de poussière et d odeur de guerre, l'arïois, une bombe tombe dans la Wgune. Uiie colonne d eau se soulève alora < t "> iiii\ déferler sur lo rivage; les ponts tremblent, les bateaux oscillent, des poutres-et tks débris s'abattent avec un bru), so»ird, et les innombrables gondoles noirci gémissent, er^fuent, ploagenx à pic et tourMiorme 6 e;i tous ses;» comme d«35 oiseaux aKtoks j^r la t_flnpéte qui f«it rage. Un &ifilmant plus ,^-sivant. Ah ! cetto fois c'est poitr nous. La buinlie est pas* e auHÎe^sus de nos fcfte^... Un «xa^u'tne^.t. La terre trembie. La bombe viu-t de tK.m-ber iBon loin de nous. Moins de uiè-tres derrière Saint-Marc, uno colons e d» fumée s'élève. Un cri retentir par t.» la I>iaz*a : San ik-rco ! San Marco ! La. ca-hbédralo est intacte. Le tumuUe oo*>ti»Ke. Ije lx>mbctrdfemeut cosse pour la cinquième fois. Douze coups, longs, espars, sont-t.es t, aveo uno pureté de clocae sur «wi vacarme (Fimprécations. Minuit. On dirait quo ces sons de cloche proviennent d ufi monde lointa^in : c est; comme une es 0s1 invraiiomblaiJjlo, mystérieuse, qui vient frapper l'oreilïe...' Est ce parce qu'on sent quoique chose do surhumain et e.'éternel dans crtre guerre d'une Immuabililé qui donne le frissson 1 Et, en effet, comme si la voix d'un juge supérieur et impartial l'avait ordonné, lo vacarme s'assourdit. Douze avions ennemis ont bombardé Venise. Le calme rouait progressivement. Les minutes somhient éternités. Les longs sifflements des sirènes an. noricent la fin de l'alerta, et agi^eut sur les esprits comme une délivrance. Les lanternes sourdes tamisent à nouveau une lu-mU>rO discrète dans ruelles sombies. ville reprend son activité. La foule arri\o <l!o partout, personne ne veut aller so coucher sang rtre certain, sans avoir vu de ses yeux. Lai ponts et les ruel'es reger-gent dli monde. Cest la foule «p-â veut voir les djégtVs des bombes et qui (kfile, comme un long cortège de deuil DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 24 septembre : Le correspondant du „Times" au quartier général britannique en Franco dit que, depuis quatre-vingts jours, les Anglais e^. les Allemands ont lancé 20 millions de projectiles.* * « Berne, 23 septembre : Lo q ait ri'me rapport du Conseil f 'd'ral suisse sur 11 neutralité auuonce «jne le gouvernement français prépare l'envoi d'un train do vivres destiné à la population de*, territoires occupés par les Allemands dan^ lo nord do la France. A la demande du gouvernement français, le Conseil f d ml suisse a consenti à faire accompagner ce convoi par un officier suisse, chargé de répartir les vivres. * * * Paris, 26 septembre : Ivo „Matin" annonce que l'aviateur américain Rockweill, très connu sur le front anglo-français, a été tué par un aviateur allemand, au cours d'un combat esuremo-, ment émouvant. COMMUNIQUES OFFICIELS à Ccamfiunsqaés des Fai^ances Centrales. 1- Berlin, 26 septembre. —1 Officiel de ce îe mi«li : Théâtre de la guerre à l'Ouest. ir Hier, quatrième jour d!u formidable dhiel d'anillerio livré entre l'Ancre et la Semme, l'infanterie anglaise et l'infanterie française ont passé ensemble à l'attaque. Le co«nb«-t, L~ oosameneé à min'i, a continué avec le même ] acharnement peuikint la nuit. Entre l'An-,° cre et Fauceurt-l'Abbaye, l'assaut enr.eani ^ a été écrasé sous notre feu ou s csA brisé de Ca<;on sfin^Liinte devant nos lignes. Nous 10 îSovobb* reconnaître les résultats que nos ^ aHlrefrwvi res ont obtenus à 1 est de Fa-u- c ou rt-r Abbaye et dans la ligne Gçn^tev ct/aa-t-BoMChavesnes, dont ils ont oooupé lea _ vil'ac^r« ; umu, avant tout, nous devons ^ precUmer Phéro*s»e de nos troupes, qui, à cot endroit, tiennent tê'te autx f»rc«s piin-\_ cipakis ang 1 o-fr*npuises concentrées tt à la : îna«o de matériel de guerre accumulée de-I puis de Lougs mois par le travail dew ' usi ics du monde entier. Y Près dko Iîouchavesnes et plus au su/î .J Jusju'ài lg, Somme, Passant dies Fr aurais, j' souvent renouvelé, a échoué ; l'ennemi a ,j .sftibi de très fortes pertes. Théâtre d'e la guerre à l'Est. Front du feldmar-chal prince iAjpold d:e ^ I3a\ i ro : u* Un assaut, renouvelé six fois prrs de 1G Mana^ow j>ar d'importantes forces ennemies-, Lr 1 complètement échoué avec des perdes très rc siuiglsntes. r Près de Borguny, à l'ouest d»e Krewo, lL un avion russe gikmt a été descendu p«r llÈ un do nos aviateurs après un combat ;U acharné. Dans la même région, un mono 3r rr.sise Pj également été abattu au cours , ( d'un combat aérien. 't Fron/fc du général de cavalerie arclridiuo Qhûrks : !,1 Dans le secteur de Ludova, de vioiWnues l" attaques et, plus au su/1, des at*aquer> par-t.iel^is enneenies ont do nouveau oijé ro-poussées.îe l'héàtre de la guerre dams les fcieteaburgen. -S Dans le secteur de flermamnstfedt (Naijy-[y- Szeben), nos troupes progressent en akir l- 'juant. Des doux càtés du front «le bataille col do Szurdfcik-col de Vulkaii, des kioupes 13 ioum*,mes ont atteint les somm*tsitfroiktio-u . Les troupes occupant les cols ont suffi 5* a repousser toutes les attaques; pendant) la v ur f, elles ont rct pa tr-ire de se ic*lier. r_ Tliéâtro de la guerre dans les Balkans, t Armées du feldaïuki-échal von MAOtonseni : s &ur lo fivnt, pas d ^-vthiemonts spéciaux. s Ces diiageatelcs et des aviateurs ont de nouveau attaqué Bucarest. ^ Front macédonien. ,1 Le 24 septembre, à L'est du lac de Près-v pa et dos deiax côtés «ie Florina-, petits 'îoMibats i'avoi-ables pour les troupes bulr e. gares. >. ^ »uels (Fai tKerie plus violents à cer- tains endroits. t-, ♦ * * s .Berlin, 24 septembre. — Officiel : i\ tendant la seconde quinzaine d:u mois t, dki septembre, l'Entente a fait un nouvel t et grand effort cc*niiiun sur tous les fronts, .r L'entrée en guerre d? ii Itoumante a dlontté la signal d'e cette offensive générale. Rien .0 que 00 nouvel acteur aU jits^u à présent e trèa mal tenu son rôle, ses (partenaires t. n'ont rien négligé pour faciliter son en«-w- ti-ce en scène — sauf d assurer 4>a succès. )i- l>a liusiK' a tnuisféré et concentré se» h ru*iveaux efToi-ts daauopérés sur la partie a n>îrid»onale do sou front à -l'aue&t pour 1- appuyer ou tout au moans pour décharger î. son nouvel allié dans lers BalKaas. A 0 «juatre endroite, elle a fait des tentatives d- de grande envergure pour percer les fr n*> u do ses adversan^es. Trois d'. ces tenttttivc» u visaient Cemberg ; elles p<"uveut éitno déii-n mitées comme suit en pu-fcuit du uurd au sud : 1° combats à l'ouest de Luok (gé-ï- néral von deR Marwifiz) ; 2° combats au nord de Zborovv (g^nér-al vom Eeeu) ; 0 o° combats dans le secteur de NarajerwKa. ■s La quatrième tentative, faite dans les Cur-<i parhea, visait les feiebonburgen. e Tous cefî points ont été, pendant les [j six jours qui viennent <fe s'écouler, lo 3 théâtre die formidables efforts rus® s. l es communiqués officiels allemsinds l eK£)riment cl.mcanent. I^es commuiqués russes no si-k gnalent que les léger» progrès, si progrès t- 4 y a eu, et gardent le * lien ce sur tout L_ lu reste, non seulement sur les échec* L_ ru- ^es, mais en général sur toutes le^ or-;1 consteno.s des connbats. Le? télégram<ueH 0 risses qui auraient dù signaler les résul-( rats des 15, 17 et 19 septembre, qui ont 0 été précisément les jour ne es principale eo la bataille, so bornent à répéter la formule : Rnen d'important ne s'est produit. 0 Bi.m au contraire, il y a Peu de rvsuner ici très brièvement les évenemeiuth essentiels : 1° Secteur à l'ouest de Luck. Lo 16 refp-tembre, sur uno largeur de 2,) kilomvttrcs, e'niro Pustomyty et Zaturcy, do très forces attaques dirigées contre le front du général von der Mftnvitz ont toutes échoué avec •- d'immenses pertes. •, Lo 17 sqitembro, de nouvelles attanjuts rt des Russes ont été rendues vaines pir uos »- feux- de barrage ; près «le >-zol\vcvw, une faible attaque a été facilement rejoussée. IHjs milliers do ca/iKvres do Russes couvrent le champ de bataille de la veilie. 11 — Le communfqtié russe garde lui s loj.ce L- complet au sujet do tous ces comWs. n 2° Conuliats au nord de Zborow. l e t, 16 septembre, de très fortes attaques russes se sont écroulées devant le iront du génépi rai von Eben. 1 Le 17 septembre, «las attaques réitérées e ont eu lo même insuccès complet. — Ces e combats aussi sont complètement passas sous silence par lo communiqué russe. ?>> Combats dans le secteur de Nara-jowka. Lo communiqué allemand relatif aux - combats du lt3 septembre signale que 1 en-1 muni a prononcé des attaques avec do-» if-r f- e tifs considérables, qu'il s'e-t plusieurs y- fois vainement buté contre le front allemand et qu'il l'a fait finalement fléchir sur uno profondeur jeu importante. Le télégramme russe signale, concernant la même journte, ipte de violents cornljats ont eu liou dan*, 1 ce secteur et qu'au cours de ces couii^uts 3-1 officiers* et o,171 hommes ont été fa.t; prisonniers dans le secteur nord. — Ln l dehors de cette indication, le communique russe est très sobre de paroles au sujet «le^ combats dans ce secteur. Lo 17 septembre, des troupes turquo, apfuyées^par leui*» camarades adlies, ont avec succès paré à cet endroit les attaques d'un adversaire supérieur en nonure et ont repoussé des démchemeiits ennemi* qaii avaient pénétré dans leurs lignes. Le m- n^i jour, des troupes alieniaudt's commandées par lo général von Gerok ont entrepris une conire-attarpie à laquelle les liuases n'ont pu résister et ont reconquis la plus grande partie du terrain abandonné lo IG septco«rf>re. Le 18 septembre, notre contre-attaque nous a valu de "nouveaux succès. i\ous avons fait au total plus de 4,200 prisonniers. — Au sujet de ces combats, Pet. o-graoi dit simplement, on date du lu : \ ,,Dans la région de la Narajowba, los , combats acharnes continuent. Nous avons i repoussé toutes les attaques de L'enuemL, en lui infligeant de fortes pertes." 4° Combats sur le front des Carpathes. Là aussi, le 16 septembre, l'ennemi a 1 tnoô - des colonnes d'assaut en masses compao e>^ contre nos positions établies sur les deux } mves de la Ludtowa. A cet eudrait, comme , aussi près des hauteurs-frontières situées a 5 l'ouest de Schipoth et au sud do DornarWatra, il a été repoussé de la marnei^ la plus san-, glante. — Parlant de c«3s comljats, le télé-r gramme rus'se du 17 serptemlj^e n'a que t cotte information laconique : „Dans los - forêts des Carpathes, la neige est tomvlxo ^ en certains endroits et il a gelé." Lo 1? septembre, de nouvelles attaques russe® ont été repoussées dans les Car-3 p*taies. — Le communiqué russe supprime «x3 fait. î Le 18 septembre, dans les Carpathe?, un violent combat est livré depuis îàmotreo jus- - (]ue dans la région do Kirlibaba. Diverse» fortes attaques russes sont repoussées. l>ans la région de Ludova, 1 ennemi a obtenu de petits avantages. Des deux cot-s Oï la «Dorna-Watra, les llus^es et le» Roumains ont sulbi de fortes peines, au cours de vaines tentatives d assaut. — Lo eomnwuiiquo russe dit, concernant cette ».."urnre : ,,Dans les Carpathes, dons la région do Szymwkîsia et du mont Pnewi, nous avons occupé plusieurs hauteurs. Les montagnes sont enveiopiiées' d'un épais brouillard. lia neige tombe." Le 20 septembre, l'enneîiii a encore re-nouvdé ses violentes attaques. Abstraction faite des succès locaux obtenus dans la r<^-3 gion du col de Pantra, il a éta repoussu) partout avec de fortes pertes. La cime de Smotrec, tombée le 10 septembre entre les mains de l'ennemi, a été reprise d'assaut. • — Le communiqué russe du 21 garde un . silence complet au sujet do ces combats. A un cinquième endroit emeexe on a . combattu en ces derniers jours, mais à la suite d'une offensive allemande. 1-e 18 sep. temhre, des 'iroupos allemandes et austro-hongroises coaunnîjiidécs }»r lo général-li eu -; tenant Clausius ont pris «fassaut-, au nord L de Zareczo, sur le Stochod, la tête do pont russe t'oi*ament retranchée; elles ont poursuivi l'ennemi jusque sur la rive orientale. Trente et un officiers, 2,511' so dat-et 17 nuirai lieu ses sont tombés entre nos mains. — Lo communiqué ru^se supprime cot échec. Cotte comparaison suffit à démontrer la valeur qu'ont en ce moment les cornmuni-«fués officiels russes. On comprend qu il cKt pénible iwur les Russes de reconnaître l'insucc*s pres<iue com^ilet des efforts d*e*-pérée qxr'ils font, au moment où los d.pu-tés du peuple français, leurs a.lrs, viennent- do se réunir et tendent aveo anixi t-i l'oieillo vers l'I-^rt jour en recevoir des nouvelles riches d'espérance. * * m Vienne, 26 septembre. ■— Officiel do ce midi : Front de l'Est. Front roumain : Eii'tre les défiles do Szurduk et de Vul-kan, nous avons fait échouer des pouSE«éos roumaines. En Transylvanie, activité assez vive sur 10 front est. Fror.t des armées du général de la cavalerie archiduc Charles : Au nsrd et à l'est de Kirlibaba-, l'action stationna ire. Dans la région do la Ludova, los Busses ont, do nouveau, attaqué sans suctV-s. Au nord-est do Li»pnica Dolna, l'ennemi a assjiilii les positions des troupes turques. 11 a été repoussé partout; dans un semeur, il a fallu 1 expulser par une contre-attaque. Front des armées du feldmar<:chalwgênéral prince Léopold de Bavière : Hier au soir, Les Russes ont encore tenté de rompre nos ligues au nord do Feropol-riivi. Leurs eff«>rts n'ont obtenu aucun résultat; leur pertes sont lourdes. Front italien'. Sur la front du territoiro du littoral, l'artillerie ennemie a, au cours do l'après-mi di, déployé une activité plus vive dans certains secceurs. Pendant La nuit-, un dirigeabLe survolant notre ligne de front a lancé quelques bombe» sur les environs de Cornon, sans cependant causer de dâgûts. .Sur le front des Algies de la Fassa-na, -deux bateAîioTis de chasseurs alpins, incitant t'ie l'obscua- t)é., ont attiaqué lo secteur « Garlinal-Cima Buse Alta, que l'ait llerio ennemie javait violemment pris a»aus son feu pendant la ji>urnée. Après un corps & corps acliarné, le; Italiens ont ("té î-epoussés avec de grosses pertes sanglantes. D'autres troupes ennemies ont cherché à s'approcher do Forcera di Goldose. Nous avons fait prisonniers 52 chasseurs ajpins, , dont 1 officier. Aux abords du Monte Cimone, quelques Tttiliens ensevelis, l'autre jour, à la suite do 1 explosion de la mine que nous avoue fait sauter, se trouvent encore vivante dans. las excavations de la montagne; 24 d'e tre eux ayant réussi à se libérer euxi-m-nies se sont rendus à nous. L<s au p s appellent au secours, mais lear artillerie tenan-o la i pixsition sous son feu, il ne sera possible de lo; sauTcr que si l'ennemi acc-r te la \ susijieusion d'armes localisée qv.e, cédant à . dos considérations d'humanité, nous lui . avions proposée. 1 Front du Sud-Fsr. ' Srr le front des troupes austro-hongroi- ' ses, rien do nouveau. * * * » Sofia, 23 septembre. — Officiel du gran<f ^ étatz-major : t, Front macédonien. i Sur 1q front Lerine-hauteur do Kaimati 5 se h.il.'m, violeuite activité de l'artillerie. Un« i tentative faite par l'infanterie ennemie poui i avancer sur tout le front a échoué». > Dans La val'.ée do la Moelenitza, fai' l^s 5 combats d'infanterie dont l'issue nous a été 3 favorable." Des deux c^f.-'s du Vardor, faille feu > d^Prtillerie. L'a r il crie ennemts a. lancé des » grenades incern'iiires sur la vil.c do Doi- - ran ; 1>3S explosions y ont provoqué un - incendie. Au pied de la Belasitz^hPlanina^ Le calme 5 prévaut. Front de la ctrouma. Violents combats d'artj'lerie. Uno tenta-. five faite par des (^'tachements enr/emis j pour avancer sur la live gaucho du tl-uve, , à l'est d'Oorliak, a échoué. c Au cours du comlxit du 23 septembre, 3 l'eanemi a abandonné, devant lo village d'e 1 Dolnokaaradjovo soûl, plus de 400 cadav . , Sur la côte de la 111er Egée, lo cabue - res.o la noto dominante. Front ^roumain. ^ Lo long du Danube, lo calme prévaut. ^ Dans la Dobiroudischa, nos fotiprs ont avancé avec succès sur lo flanc «'.hodfc et . ont occupé la ligne Àmaartch-Perveli. L'eni-nemi s'est retiré vers le iu ni. Sur les au-j très parti îs de ce front, faible activité de l'artillerie et de l'infanterie. x Sur la côte de La mer Noiio, le calme . règne. * ■* * * Constantbiople, 26 septembre. — Officiel . du 26 septembre (arrivé en ritxrd) du ^ «pua Hier général : i Sur le froi t <'e Felahio, luttes d'infantes 1 rie avec emploi de grenades à main-, de 3 part et d'autre. 3 Front de Perse : Des détachements enr.o- . rnisi, qui essayaient d aborder nos troupes 3 car.tonnfes à Coridjan, ont été r*epéufis,''s à . 35 kilomètres au nord de Ilamadau. Nous . avons occupé lia localité de Bané. Front du Caucase : A L'ai'o dr< i e, esen ry . mouches et, par endroits, combats d artille- 1 rio. Nos pitrauilles d'éclaireurs oi t fait un . cerutin nom(*e de prisonniers. Des autre» 3 fronts on ne signale rien d'im.poiWi^ l'rès 3 d'Enghezi, le 21 septembre, nos trouas ont i efficacement coopéré a rOjj-ousSor les vigou- . reuses attaques des troupes roumaines. Constantinople, 26 sep!embue. —■ Officiel t du 24 septembre du quartier général : i Sur lo front du Caucase, à l'aile droite, escarmouches, comme à 1 ordinaire, et ca»- - nouna/ies intermittentes. Des p.ill,ris enns-mis qui, le 22 septembre, avaient débarqué l aux environs de la presqu'île d'Akyoî, sous i la protection do quelques avions, ont été - chassés non sans essuyer des perdes. I>'après 1 ^ derniers rapports, noms avons . infligé d'assez grosses pênes à 1 ennemi, i au moment où nous le forçâmes à se recî« i rer de la source do Vavale, à l'est d« Suez. A ovt^e occasion, nous nous soin,..es k emparas d'iwi riche buCin qn\il abandonna dans sa retrai'o. I Sur les autres fronts, aucun événement î impartant. Communiqués des armées alliée» 1 Paris, 2.") septembre. — Officiel do 3 h. : Sur lo front do la Somme, vives actions d'artillerie au coûts do la nuit dans différents secteurs au nord et au sud de Içv rivière.Sur la rive droite «3o la Meuse, nous avons aisément repoussé uno attaque ennemie sur un do nos ouvrages à l'est d'u hois d'e Vaux-Chapitre. La lutte dt'artille-rie continue intense d:ins le secteur 'llnau-mont-Fieury-Vaux-Chapitre.Aviation. — Des avions eunemi> ont jeté hier, vers 8 h. du soir, une dizaine de bombes sur bu r^^ion de Lunévil e. Urne femme a !'té légèrement blessée. Les dégâts matériels sont iusig ni fiants. Dans la journée d'hier, un avion ennemi, a taquC par un des noires, est tombé désemparé au nord de Misery. Trois autres appareils, sérieusement touchés, ont otiô contiiuints d atuerrir dans, la nuût du 24 au 25. M | Douze de nos avions «wifc lancé 9S obus sur ce viL.age et la gare do Gubseart. Dans la mi'iBO nuit, sept de nos avions ont lancé 38 obus de 120 sur les usines de Thkrni-cilié et* de Rom bac h et sur la gaire d'Aue dun-le-Roman. Un inc«nidie a (tù vu à Rombach à la suiUi du bomlxirdement». » * * Paris, 25 septembre. — Officiel de 11 h.: Au nord de la Somme, la bataille a repris aujourd'hui avec violence sur le front franco-britannique. Notre infanterie» pasi-san-t à 1 offensive vers midi, â~iutiiqué simultanément les positions ennemies entre Combles et Rancourt et les dvf uses ac. u-mu>l«>es j>ar l'ennemi depuis ce dernier village ;usqu'à la Somme. Au nord-est de Combles nous avons porté nos lignes jusqu'aux lisières sud do Frégioourt et conquis tout- le terrain puissamment organisé compris enti^ ce hameau et la côte 140. Le village do Rancourt est également en notre pouvoir. A l'est do la route de Béthune, nous avons élargi nos .positions sur une profondeur d'un kilomètre environ depuis le chemin «le Combles jusqu'à Bouchavesnes, pris d'assaut la hauteur au nord-est de cq village. Plus au sud, nous nous sommes emparés de plusieurs systèmes do tranchées aux abords du canal du nord, depuis la route de Béthune jusqu'à la Somme. Lo chiffre dies prisonniers valides faits par nous et actuellement dénombré dépasse 4^)0. Aucun événement important à signaler Mercredi 27 Septembre 1916 JOURNAL QUOTIDIEN — JLe lluméro : lO Centimes Année. — N° 673 - -*i

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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