La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1779 0
14 November 1916
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 14 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7m03x84z9p/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Petites annonces. « • • • 1 "i la> fr» 0.50 PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION f Réclame avanE 108 auno"«» > * — 1-25 _____________ * ^ Corps du journal *»•••• ~~* 5»00 2 mois (novembre-décembre), fr. 4.60 | 1 mois (novembre), fr. 2.30 Si» Montaffne-aux-IIert>es-î*otagrères, JBFiTL123 PRIX DES ANNONCES { Pait8 fliy^.g — | | 3.75 BUREAUX ■ DIT. 9 * >7 HEURES | v„ . 2.50 Les demandes d'abonnement sont reçues ___________ I iNecrOiogie . • EXCLUSIVEMENT Jo& M 0 RESS E E, DIRECTEUR Coin dcS ~ ' ' 1"C° eux guichets des bureaux de posta* , „ , , iï,„ L« GUERRE 834° jour de guerre \ _ ( L'allure des opérations ne s'est mo- ' flifiée. , UNE VISITE AU FRONT ANGLAIS — Sous la conduite d'un aimable officier d'état-major de l'ariu e britannique, Je sais alte visiter les endroits reconquis au coutô des derniers combats. Ma route me conduisait d abord à 'Boiselle. Comme chacun dis 1 villages de cette région, celui-ci ctait entoure d'un petit bois, donc il ne reste nea que des1 troncs d'arbres décapita. Quant aux maisons qui bordaient; les rues, on les chercherait en vain aujourd'hui. Et, oe n'est pas soutiennent à iBoiseUq : ii en est de mclme partout. Nous quittons la route principale, transformée en bourbier, à travers lequel, sans interruption, des transports de vivres &a fraient péniblement un passage, et; nous abordons urne vaste étendue de terrains bouleversés, coupes de tranchées, é ventres par les obus. Plus nous avançons, plus tragiquement se dléroule le champ de bataille proprement! dit, semes d'éclats de projectiles, de réservoirs à gaz, que sais je encore ! Çà et là, le regard s'arrête sur un tertre un peu surélevé, surmonte d'une planchette avec celte inscription : ,,Kilied! in action'' ; (Mort au combat). Au sommet d'une des coP.lines se trouve, ou plutôt se trouvait, Bozières. De ceîte localité, plus rien ne subsiste. Vainement, nous cherchons où s'élevait 1 églisa ; son emplacement 11 est indiiqué que par un amas de pierres et de tuiles brisées. Les explosions de bombes ont creusé dians e sol une large excavation dians laquelle l'édiîice a disparu. Sans arrêt, le canon tonne aus alentours. La moire fumée monte mélancoliquement dans le c ol, où elle se dissipe avec lenteur. Et là-haut, c'est un entrecroisement continuel de nombreux avions, mettant leur adresse à éviter les slirapnells ennemis. Et sur la chaussée se poursuit, en une succession ininterrompue, le passage dl'autos de charge et autres véhicules apportant des munitions aux canoms anglais et de quoi manger auix hommes qui les desservent. Nous nous avançons avec prudence, mais non sans trébucher, et, à force de gymnastique, nous dépassons les tranchées béante^. Nous arrivons enfin à Contalmaison,occupé par des Canadiens français. A l'horizon gris, se dressent, comme des fantômes, les ruines d'un château. D'ici, la vue s'étend au loin sur le champ do bataille, mais qu'il est sinistre ce tableau de la destruction, où domine la couleur jaune de la terre, débordant des tranchées. Un monceau do pierres et deux fûts de colonnes représentent l'église. L'oeil de l'esprit s'efforce en vain de reconstituer son1 pàan primitif. Du milieu des débris surgit une croix. Cette image ei , bois du Christ sous les yeux duquel la destruction s'est' opérée, est le seul obj?t qui y ait échappé. Des constructions qui entouraient l'église, il ne reste debout qu'une fontaine. Le? Canadiens sont etu train de dîner et s'évertuent à ouvrir des bontés die conserve?. On dirait un anodin jaque-nique, pendant lequel les survivants d un tremblement de terre, à peine terminé, cherchent à oublier les terreurs passées. „J'avais toujours eu l'ardent désir de visiter la France, me dit un de ces hommes, tout en avalant sa pitance. mon rêve s'est enfin, réalisé, mais, franchement, tout autrement que je me le figurais ! " J'ai vu aussi les ,,tanks" dont il a été tant parlé. Naturellement, je me garderai bien d'en trahir la cachette. Un swis-offi-cier qui avait assisté à un raid1 cb ces monstres m'expliqua, en riant, les dangers particuliers auxquels sont exposés les bornée? de leur équipage. 'Il m'en entretint comme s'il s'agissait tout bonnement d'un sport nouveau, une sensation nerveuse inédite. Le bois des Fourneaux nous procure une impression plus inoubliable encore. Le _ m^fc ,,boiS" de nouveau est un euphémisme; c'est une réunioni de troncs d'arbres, rasés à un mètre du soi. C'est par •miracle que cà et là une brindille a échappé a la grêle des balles. En bas, dans la vallée, planent) eb gazouiil'ent des allouettes, qui n'éprouvent manifestement r;en en pr'-senos die- toutes ces horreurs. Au delà, à Monfeâuban, deux maison ont été plus ou moins préservées, tandis qu'ici encore l'église n'est re/pr^wtée que par des r.rans de pierre, dans lesquels les vestiges de l'ancien temple ne se reconnaissent que par le ! cimetière nui les entoure. Les tombes ont été ,affouillées par les grenades; on voit les 1 cercueils mis à nu; quant aux croix, aux pierres tombales, aux grillages, ils ont été réduits en miettes. Au bord du chemin gît, saine et sauve, la cloche de l'élise, sur laquelle on peut lire une date, celle où elle a été fondiue : 1848. Une statue en bois de la Tiorie a été préservée également; les soldats nn criais l'ont hissée sur un snc'e de leur fabrication qu'un artiste de rencontre a peinturluré de couleurs criardes. TTn éclat de bombe a enlevé l'fvpaule gauche (Te la MadWne- Pour les inrliftg, elle sert aujourd'hui de poteau indicateur; mais pour les fi'Vl°w, elle symbolisé l'eSnoir en une paix prochaine a.u milieu de toute? les horreurs de la destruction' et die la mort." Paul Oînistv, dans „Le Petit Parisien!." — + _ DANS LES BALKANS EN ROUMANIE Pétrograd, 11 novembre : Les journaux russes disent qu'à Buoa>-rest on envisage avec beaucoup de calme les événements qui se déroulent sur le front en Transylvanie. Par contre, on s'y !yi>-qui te de la situation qui existe dans la Dobroud'soha. On est persuadé que les» Allemand ne s'y contenteront pas des avantages qu'ils ont obtenus, mais qu'ils tenteront, à la laveur du» brouillard régnant à cette époque de l'année, de forcer le passage d'il Danube. Paris, 11 novembre : Le collaborateur militaire du. ,,Temps" fait ressortir que rien d' important ne se 3 passe en ce moment en Pologne, pas plus qu'en Volhynie et en Galioie. Il semble, dit-il, que, dans ces régions, les années ne cherchant qu'à maintenir leur front et à transférer toute la lutte en Roumanie. Tout le long diu- Danube, les troupes des puis-1 I ç sances centrales développent une grande ac-ttivité d'artillerie. On signale également qu'ils ont fait une nouvelle tentative pour icier passer le Danube. Toutefois, il est peu prosuis qiie Ie feSdimaréchal von Mackemsen ourd tente sérieusement de passer le fleuve aussi idui- longtemps qu'il ni'aura pas tous ses apai-d^s sements. dans le nord de la Dobroudïscha. lZ EN~~GRÈCE u^nt Sofia, 12 novembre : les Suivant une information adressée d'Atfrè- n'est nG9 au nMir", le roi Constantin aurait C(Q refusé d'accepter une proposition du ministre de France délimitant une zone neutre ans- entre les troupes loyalistes et les soldats 'sans nationalistes!. Le souverain a déclaré qu'il ; S(3 n'abandonnerait en aucun cas sa ferme in- aous tention die reprendre la ville di'Eikaterini. bou- • —• S- DÉPÊCHES DIVERSES prou îles, Paris, 12 novembre : re ! par ordire du préfet db police, les cafés irtre et restaurants de la ville de Paris et d'u lette dépnrtemujnt de la Seine doiventi fermer à ion" 9, h. 1/2 dlu soir. » * ♦ uve, Pla-ris, 12 novembre : : lo- Le ,,Matin" annonce que le gouvernement ont, va instituer incessamment un ,,Conseil na»- son tional des économies" qui prendra toutes mas les mesuix}S d'à nature à ménager les res- :plo- sources dru pays en vivres et en matières une premi ree et examinera de quelle faisan on. a peut éviter d'envoyer Oe l'argent à 1 étranger. En outre, il contrôlera, 1 emploi des de- lien- nions publics. que- Le ,,Matin" croit savoir que la prési- ivec dence db ce conseil sera offerte à M. Fal- nent lièreo, ancien président de la République, leur „ % Et Paris, 12 novembre : suc- L'Agence Hava\s annonce que, se rendant utos aux dkisirs du ministre Madvy, les dirce- des teurs des théâtres, salles de concert et ci- quoi némata ont décidé de fermer Usure portes rent. un jour pas semaine. Les théâtres feroïKt nais relâche le vendredi!, les sailes db cuncert mas- la mercredi! et les cinémas lo mardi. nte>. D'accord avec les directeurs des théâtres cupe subventionnés, M. Dalitnier a décidé qre les ôzon spectateurs en toilette d'e ville seront ad)- , les mis dans ces théâtres jusqu'à la fin de la Jtend guerre. qu'il " ^ + , où Berlin, 13 novembre : sbor- On mande de Copenhagué au vv^etridner Tre« Lokal Auzeiger" : l e- — Le journal ,,Polibiken" apprend! de 1 de Biargen que les équipages des navires nor- ilieu vég'ens ooul s, rentrés d'Angleterre» jpré- - tendent que, pendant la dernière semaine, des- l'octobre, les navires de guerre aillemands qui ont réussi, en plaçant des mines, à blx> itou- (juer pcndïint huit jours le trafic entip le 'une Havre et Southampton, trafiic qui est eJxtra- ordinairement imporbmt. t et . » « •va?- Paris, 12 novembre : dant Dans son éditorial, le ,,Journal" déclare de que la crise du charbon est devenue très blier aiguë dans toutes les parties de la France. eu Certaines fabriques, die munitions ont dû 1 dit cesser leur tra'vail. Dans plusieurs régions pi- la crise prend) les proportions d'une c#ie iais, taSfcroplie. Elles est du© surtout ault d!iffi- e le cuf.t's de transport; or, les compagnies de chemins do fer ne sauraient transporter I été plus qu'elles ne le font actuellement. Ferai ** + -offi- Pari», 13 novembre : non- Le) Sénat français a adopté le projet de par- loi acceptant un legs que le statuaire Jlodlin a fait à l'Etat, nmo ^ r4 SUR MER une Londres-, 12 novembre : ou- Le vapeur anglais ,,Marga", jaugeant l'ar- 674 tonnes, et le vapeur danois ,,iFreja", pa-r jaugeant 895 tonnes, ont été coulés. ippé val- Londres, 12 novembre : [tes Dix-sept hommes de l'équipage du va- l^r-5- «Bogota" ont été sauvés. L' ^ Copenhague, 12 novembre : .f!1 En haute mer, un incendie s'est cDéclaré à bordl du voilier danois „Esbern Share", 0 qui se rendait à iBuenos^Ayres, où ses r'ai?" nouveauix propriétaires devaient eni prendre ® livraison. Uéquipage a été débarqué auix b z &nx Amsterdam, 12 novembre : t été Le vapeur anglais ,,Earl Jbf CPorfar", gît, jaugeant 4,453 tonnes, et le vapeur amôri- r la- cain „Columbian", jaugeant 8,5G0 tonnes, lie a auraient été coulés. R0|. MfadricB, 12 novembre i de D'après un ra-Jiotélégramme du représen->nire ^ai1^ ^<^res,P°',1denzMBureciu do Vienne. ^C]nt les journaux madlrilènes annoncent que le e la vapeur américain „Columbia ' (8,580 texn-au_ nei?) a été coulé par un sous-marin alle-plf)11^ m and non loin de La Corogne. La car-11in0 gaison se composait de cuivre, d'acicfetdie hor- graisse, à destination de Gênes. L'équipage est sain et sauf. Il raconte que le navire a été arrêté, le G novembre, près dlu cap „ Finistetrre. Comme, toutefois, le débarquement dans les canots de sauvetage était rendu périlleux par la tempête, le Sous-« q» marin a attendu pendant deux grosses heui-' w res jusqu'à ce que la manœuvre pût se Caire sans danger. 'Bergen, 12 novembre : , Quatre cents sacs postaux ont été saisis ljoa>" à Kirkwall, à bord du vapeur norvégien II „Bergetnfjordi", qui fait le service dPAmé*. r™ rique. 3 la Londres 13 novembre : Al- Lloyds annonce que les vaipeurs n'orvé- .van1- giens ,,Daphine", jaugeant 1.388 toinnes, ten- „Seftrstodt"., jaugeant 995 tonnes, et ,^BaL- nont to", jaugeant 3^538 tonnes, ont oouLé. La Guerre IViaritime Que deviennent les corps des noyés? Quand un homme meurt à la mer, on le coud dans un sac, un boulet ajuix pieds, et C( après un mot d'adieu du capitaine et un salut du pavillon, on le laisse glisser dians l'abîme. Si le navire est sur les grands mi fonds, le cadavre descend à plusieurs milliers do mètres cllans les eaux. Q,u advient-il de lui Son sort final, nous le devinons bien' : il sera mangé. Mais qu'adJvient-il tout d'abord 1 Soumis à des centainies d'a'mosphcirs de pression, va^-t-il se putréfier ou demeurera- &Q t-il dans le môme état jusqu'à ce qu'il Soit devenu la proie des Ixtes dévorantes ? ^ Ce que nous savons de science certaine, ^ c'est qu'en coulant il change d'aspect, il Sg réduit. Les gaz die l'estomac et des poumons se gu dissolvent par la pression, le cadavre doit ^ avoir l'estomac rentré dans les côies, peut- ^ être menue la poitrine défoncée, ^lais, du £ moins, reste-t-il ainsi ou bien la décomposition fait-elle son œuvre au fond des abîmée do l'océan, comme près de la surface 1 On g'est posé, cette question et, pour la de résoudre, on a soumis des fragments de lx viande dans l'eau, au moyen d'un appareil spécial, à des pressions de 600 à 700 atmosphères. Après quarante jours, on a re- B trouvé cette viande seulement un peu gonflée et blanchie à la surface, mais l'inté- v< rieur absolument sain et sans odeur, L'e*:périonce est très nette, tr's concluante C et iil est infiniment probable qu'en effet, dans les grands fonds de la mer, la su! séance lo des êtres ayant vécu n'est pas soumise aux q,i mômes décomposition? qu'au voisinage et au [e contact de l'atmosphère. 6l Mais qu'on n'aille pas croire pour cela Cc que les cadavrcls die tous ces milliers die le noyés et de toutes les bOtes mortes vont p, s'entasser au fond de la mer. ' D'autres liV bêtes sont là qui y mettent bon ordre, et, ^ comme sur la terre, la Faim est l'implacable souveraine à laquelle tout obéit, jus- p, qu'au plus profond des abîmes de Fooian. Et même leg cadavres pourraient s'y pu^- fj, tr-^sfier qu'ils n'en auraient pas le temps. ^ Ils sont certainement mangés par des ceu- n, taines de poissons voraces et des myriades j de petits crustacéls plus voraces encore, dont 0 le plus formidtible appét:t est la garantie Si mê-mo die la pureté des eauîx des mers. >La vie en Atïemagne Nous avons, à diverses reprises, reproduit [7 dos articles c.e journaux étrangers donnas it Q des détails intéressa-nts sur la vie do Paris et dex Londres depuis la guerre. Les notes ^ suivantes, que le „Journal de Genève" a remues de son correspondant à tBei*li!n, permettent do se faire une idée de la répercussion die la giuerre sur la vie en Alla- ^ magne. 0 a —La guerre, naturellement, reste l'événe- e. ment capital. Mais elle n'a pas réussi à eu- s traver des travaux, des preoccuipations, des ïv intérêts qui sont avant tout ceux de la paix. La lutte brutale est loin d avoir le dernier mot; la nécessité d!'une part et une énergie tenace de l'autre ont maintenu à côté d'elle d et malgré elle une activité d'ordre commor- d cial, mteUocQuel ou artistique. 11 convient a de signaler les grande efforts qui ont été 0, faits dans ce sens. ci L'enseignement universitaire, par exemple, a été influencé le moins possible par l'actualité. On ne confond pas la science avec la politique — voyez lès programmes d des cours, et môme ceux des tbéatzres — et i< la seule innovation tenant de près auix évé- g nements que je ..pourrais citen, sont des le- ç. ÇO1K3 de turc. Partout les oours ont don- n nés régulièrement dSevant un audliitrj'iiei, il & est vraMt, tr s restreint. L'Université de d Francfort pourtant, qui n'a éfcj fondée qu'au s mois d octobre 1914, a vu augmenter lo u nombre de ses étudiants; elle en com/pito & aujoui-d'hui 1,200. b Dans toutes les villes, les colonaues d'af- n fiohes annoncent de® concerts et des repré- b senfeitions régulières. Il y a eu, la paist^n 3 passée, des premières sur toutes les grani- n des scènes d'Allemagne. Il n'y a pas longtemps, ce fut l'époque $ des courses; maintenant, ce 6ont les vacan- n ces, on va en villégiature. Tous les trains 8> sont bondés, et dans les gares c'est la oobue. Si l'on excepte donc le grand nombre d de soldats que L'on voit partout, et certains b détails typiques, comme, par etxemple, leg 0; femmes remplissant l'office de facteurs ou p de conducteurs de trams, on peut qualifier à e; première vue l'aspect dtes villes d'Allemar- ^ gne de normal. Voyez donc ceci : dans une n vente de tableaux qui eut lieu dernièrement 0] à Berlin, et qui rapporta en tout 705,OOo c« ma^k, une seule toile de Cézanne fut payée i( 40,000 mark. te La cucstiom économique reste épineuse. Ceux qui vont passer leurs congés en1 Bouvière ou dans la IT-esse savent bien pour- D qiuoi. Car pour ce qui e^t des vi-vres, les contrées semlilent très différemment partagée^. I^es grandes villes à ce point de vue h sor^reni1] bien plus que la ca.mrpa<rne. L'éeo-noinie est de rigueur, mais quoi qu'on dise, S la di=cefct? est loin de régner. 1 On voit souvent des prisonniers à la cam- d pagtne et dans les villes. C'est qu'on les emploie de plus en pins pour remplacer tant, n soit peu la main-d'œuvre qui manque. Il y 11 en a dans les cliaront? aidant à 2a récolte; p d'autres sont dans les fabriques; ils son1 tî Ixmchors. horlogers, cordonn^cs ou commissionnaires. Tls sont régulièrement rétri- b bués. En général, ils vont par petits grou>- b pos et sont acoompiagn^s ; mais, j'en aâ vu b souvent qui étaient seuls et vaquaient li1- p brenvnt à leurs affaires- J'en ai vu aussi p travaillant aux carrefours les plus fréquentés, au beau milieu du va et vient. La foulle r passe à côté d'eux tranquillement, sans les regarder, mnis aussi sans les moilester. I Ils font, ces prisonniî ers, un travail qui e^t utile et qui est désirable, je pense, pour eux..." Le journal français républicain „Le Bon- 1 net Bouge", après avoir reproduit cet àr- 1; tncle, fait remarquer combien, il est saure de n Ino pa« trop croire aux nouvelles fn^tais:s- c tes publiées en France su r la situation iny. e ttârieure de l'Emoii-e alîemanri d COMMUNIQUÉS OFFICIELS t Communiqués des Puissances Ceatrales» 5 Berlin, 13 novembre. — Officiel de ce ^ s midi : Théâtre de la guerre à l''0uest. Armées du feldmaréchatl prine.e-hérit^er Ruppiecht de Bavière : : Entre l'Ancre et la Somme, duel d'artnl-1 lene violent par mtcrmitteiico. # d'e Au sud1 de Wariencomt, notre feu a dis- tjt 3 persv des ■Groupes d'iufauteriô ennemie ras- p£ ~ semblées dans l'avant-terrain die nos posi- la 1 tienis, et a réagi contre des concentrations dt die forces qui s efiectuaient dans des tran>- dï '' chées anglaises établies à l'ouest df Eajucourb- v< e l'Abbaye. A Sai ly-Saillisel, nous nous maintenons ol 0 sur la Ltsière orientale du village. Des deux d* 0 côtés de la localité, d'importantes forces et françaises ont passé à l'attaque dans l'o-J près-midi; elles ont été repoussées. A Armées du prinoe-héritier allemand! t si  Une attiupie française, prononcée au mtorâ de la Doller (ILaute-Alsace), après une pré- o< 0 paration d'arttllerie, a complètement échoué, n \ Théâtre de la guerre à l'Est. »- Front du feldmarécha! prince Léopold cBo y > Bavière : 1- Entre <la mer et les CarpatheS, pas d &- t-i- vénemeniis essentiels à signal-or. m i-iront dju général de cavalerie archucfiao ^ c Charles : s Dans les monts du Gyergyô, des bafcail-e Ions allemajids et austro-hoaigrods ont con- $ x quiis le Bitca-Arsurilor» A cet endroit, sur u les hauteurs sn tuées à 1 est de Bei'bor erj ^ sur la rive orientale do la v Putnar aui p a cours d'altaques plusieurs f°^s renouvelées, 0 les Iiusses ont vainement tenté de nous dis-puter le terrain gagné. Sur les monts si- ^ nies des deux côtés du col d Oitoz>, des at-j, ta^pK-s ennemies ont aussi été repoussée?» Au nord-ouest de Campolung, nos trou-pos sa sont emparées de Candiesti. a Au sud est du col de la Tour Rouge et ■u de la route de Saurdui^ ainsi qu'au nord £ - d'Orsova, de Portes coutro-attaques roumaines n'ont eu aucune espèce de saccxs.Outre ^ s de sanglantes pertes, le.s troupes roumaines g ont encore laissé plus d'un millier de pri- j e somiiers entre nos mains. 6 Théâtre do la gn'srre dans les Balkans. a Armées du feUhaaréchal von Mac eisen: (, Le lc*agi du Danube, des détachemo. ts en- ,r nemi >, qui essayaient d'avancer cjntre l'aile a . gauedio dfe la posiuion que nous occupons j'( dans la nordi de îa Dobroudlscha, ont étà ^ mis en f..ilo. (] s Czernavodki. a été boml>ardée sans sucoès ^ 6 de la rive gauche du Danube. n Front macédonien. fj Dains la plaine de Monastir, violent feui u. d'arilitierie. Les positions gei-mano-bud^ares f Oiit 6où ojmpl jtamciit mainoenues conire dvs I att-aii-ues ennemies prononcées près de Laz»uc ^ et dte Kenali, ainsi qu au nor<i-e£;fc de iirod, î L" sur la Czerna; ce» a taquet ont coûté de I ^ fortes £jertes à i ennemi. <3 # ♦ 1 :r Berlin, 13 novemljre. —• Officiel : à ■e Pondant la nuit du 10 au 11 novembre, € e des torpilleurs allemands, en r&x>nnaissance > cbins la baie de FiU-iande, se sonit ayanc.s 't .uS-iiu'à Baltischport et ont bombardé ictifu- é oacement de ti'ès près les installations de v ce poiint d appui russe. 1 ^ * * ♦ c r Berlin, 13 novembre. — Officiel! : t ;e Le 10 novembre, entre 9 h. 30 et 10 b- 50 i !>s du s>jir, des avions ennemis ont at)saqué des L 'àt locale et des usines situées dans la ré»- é S- g ion dfe la Sarre. Les bombes étant tombées 1 3- en partie en rase campagne et d'autres < 1- n'ayant pas explose, les dégâ<6 matémeis r il SKmt, peu impor.aute ; il n'y a pas m d)e c le dégâts d'ordre militaire. Par contre, diver-•u «es maisons ont été touchées et, à Burbach, lo un habitant a étft tué et troi^ a,libres blce- te sé«, dont nn giièvement. A Dillingen^ deutx cl habitants ont été l/îgèreme£it: blessé. A Sar- r«jguemdnes, un avion égaré a laucé une e à- bombe, qui a détruit une maison et tué c "i deux habitants ; six autres ont été légère- a ^ me<ït bl^ss's. t' Une attaque dirigée contre dos localités et d 10 des usines de la I.orraine, protnonjcée le d m >me jour, peu avant minuiti, n'a eu aucun q ls succès. I La T'endtmt la m'me nu/'.t, nos escadrilles 1 :e d'avions ont lancé plus de mille kilos de is bomlx'S sur Luné ville, sur Nancy et S'ir le îs champ d'aviation de Malaéville- En outre, u pendant la même nuit, sur la Sommes nos 1 à escadrilles ont. lanoé près do six mille kilos ^ de bombes sur les gares, les dépôts do mu- n ie nitions, les oampements do troupes et les f it champs d'aviation ennemis. D immenses in- ^ |0 cendies, visibles pendant longtemps de fort 1 loin, ont témoigné des succès do nos avia- a teurs. c y * c * * . i' Vianua, 13 nOTcmbra. ■— Officiai cPhrér ( midi : & ■s Front de l'E&t. n i<- FroTit d'ea anntes du général do la cava- à 10 lérifi arcliKhic Gharles : >- Près dfO'rsova et au sud cBul di'*filé cto 3, Szrj.rdluk, nous avons g»gn<5 du terrain. Dans la valléo de-l'Oit (Alt), l'ennemi a i- do nouveau perdu quelques positioras. <, i- Aui nord-ouest de Soosmezoe, îes Eou- s it main'? ont tenté, à huit reprises, d'abordteir y nos positions. Chaque fois, ils ont été tc- q 1 ; poussés sans avoir obtenu le moindre avan- i 11 tajre. i- Dïiïis la partie méridionale des Korpathes t! i- boisés, la lutte est devenue plus vivo. Le t. Inttin fait nu cours des combats arax alerv u tours du défilé do La Tour Eoaigp com^. c i1- prencJ, depuis le 10 novembre, 18 officiers, s 5i plus dfe 1.000 homme»; et ^ canons. i- l'Vont d'es armées du feldimarécnal géné. le ral prince Léopold1 de Bavière : is A l'est de la Narajovkn, une poussée des j r Russes est restée sans résultat. Fronts italien et du Sud-Est. i lr la situation n'a pas changé. r Sur mer. Ntas hydroplames ont attaqué Padoue, tTans 1 i- la nuit du 11 au 12 novembre, et y_ ont. c r. lancé des bombes de gros calibre, qui ont le attoMt en plein le bâtiment ocoûipé par lo ' s- coromajr'ement militaire, la gare et la ca- | aerae d1 infanterie. Dans colle oi, ainsi que c dnna la ville, ont éclaté dtee incendie», vi. < co « siblea jusqu'à 40 kilomètres do distance. ]Q Malgré uno canonnade violente et le temps ra ^ dciavoral.de, les hydïopianas sont rentres iudfenmes. ei ,k Sofia, 12 novembre. Officiel dé l'état-,OT major : i'l'ont macédonien : !li- A l'ouest ùe la ligne de chemin da fer dé Bitolia à Lerin, vives canonnades. A l'est Is" de cetai môme ligne efj dltrts lo coude fonn» N is" par la Czerna, lo combat a continué toute 1' ta, journée et, en partie, pondant la nuit 1' ns du 11 au 12 novembre. Toutes les attaques iI1>- de 1 ennemi ont été brisées; toutefois, 1 ad- ir rth versaire est parvenu à se maintenir sur hs hauteurs au nordi-est du village de Foleg, œs où nos j>ositions formaient saillie. Au front g ux de la Mioghnitza-, faiblo ^activité de l'artillerie ^es et des lance-bombes. a 'ar A l'ouest du Vardar, vives canonnades, at A l'est d!u Vardar et au pied1 do la Bêla- b: sitza Plauina, le calme règne. a >rd Au front de la Strouma, canonnades et ré- combats- entre patrouilles. A la côte de la ^ né. mer Egée, le calme règne. Front roumain : -p Sur les bord» du Danubo, lien de nou- £ 3 veau. c,', ,. Dans la Dobroud:^cha, combats aux posi-' a J tions avancées do nos troupes, sans éveno- :> . ments essentiels. A la côte de la mer îsoire, ! 10 îe calme règne. f' * n lJl^" Constantincplo, Il novembre. — Officiel Jf OTL" du grand état-major général : P 3UT Sur le front d)u Caucase, escarmouches. &J Nous avons fait quelques prisonniers. Sur t' aT3J les autres fronts, rien d'important, es, ^ t. sl] Communiqués des armées alliées 1 ^ Pari?, 12 noveanbio. — Officiel de 3 h. : 11 Au nord de la somme, nous avons réa-u~ iséi, au cours de la nuit, quelques progrès •-. au nonJ d'e SaiJisel ainsi que dans la .> partie est de ce vil.âge. L'ennemi a vio- ^ 3,L- lemment bombardé toute cette région. Au sud die la Somme, après un vif bom- \ ,re bardiemenit, l'ennemi a efiectué une attaqua o llCs sur nos trancùoes au nordt-est de Beuimy. )n" L'attaque a <^té bris 'e par nos feux dans son ensemble. Des fractions ejanemies, qui s* avaient réussi à prendre piedi dans queL-211 : ques-uns do nus oiédnetnis avances, ont été -rojctéos immédluiitemont par une vive contre-0 a!)ùa/{ue de iuos troupes. Nous avons i. i „ra, ^ lement main'tenu nos positions. La _ lutta | ^ d arfcil'leria a été .partioçflieiemeut \i.);eai e dans la nuit dans les secteurs AblainCourt-ÛLS Gonei^ court. Un coup da main, effectué par nos troupes sur uno tranchée ennemi'.e oa face dl'Armamcourt1, a parfaitement réussi. 1 feu) Canonnadie intarmiitante Sur le reste d\n res front, plus active dans la région d|u bois des Fuoniu;, rive dlroite de la Meuse, auc Aviation. — Le lieutenant Heurteîulx a od, abattu -hier son deuxième avion' ennemi, de L'appareil est tombe en flammes à 1 ouest de Sailily-Sailli^31. Il se confirme que^ le ,ieutenant Deulin a abattu le 10 novembre, à l'est da Pcronnes'i, Sam neuvième appareil >re, ennemi. nce « * * es Parist, 12 novembre. ■—Olficîel $e 11 h.: jJu- Au nord - de la Somme, nos troupes, ache-do vant la oonquôte de Sai!lise1*, ont réduit à la grenade quelques abris dans la ^lartàa ' est du village, où des frac;ions ena.emies résistaient encore. Tout le village est nuun-. 5o tenant en notre .possession. Le> pèr es su-des bies par l'ennemi au oaui"s» de c.'t e lutte on? ré>- été très élevées, à en juger dos nombreux jées morts qui oeuvrent le terrain conquis. Le tr-'Q chiffre des prisonniers valides faits par neflLs nous esô actuetleanent de 220 hommes et 7 dio ofliciers. Nous avons pris 8 mitrailleuses, /er- Sur le reste du front, rien à sigïmlcr. 1 i»b, j les- Paris, 12 novembre. — Officiel de 1 arméa : eutx d;Orient : ' 5&r- Dans la boucle de la Czerna, les troupes uno serbes, refondant les contingents bulgares, tué ont conninué victorieusement leur marche ou ère- avant. Lo massif d'u Cuke en ente;- est tombé en leur pouvoir, ainsi que le village s et de Polok, dont ils se sont emparés au. cours le d'un brillant assaut. Toutes les oont-ro-atla-cuii ques bulgares ont échoué avec de lourdes pertes. Plus à l'ouest, les Serbes ont égo-lles lement progressé au nord de Veljeselo. de Sur leresto front, canonnade intermr.tt'eute.' r le ♦ * * tore, Londlrer?, 11 novembre. — Ofiioiel do nos 1 après-midi : Hos Malgré le violent feu d)e barrage aile-nu- manli, les trompes anglaises se sont cm- ( les parOçs, sur uan front de 1,000 mètres, de la in- partie occidentale de la tranchée Régina, 'ort partie ^ui se nuttache à la tranchée qu'elles ,'ia- avaient pri«e le 21 octobre. 1 >a commund- ( oatiou entre cette nouvedle _ partie de tran- -chée et l'ancienne ligne britannique a <'t:> lier établie. Toute la jx-'Sition est» solidement fortifiée à cette heure. Los troupes britiu- f niques ont fn'it des prisonniers appartenant va- à dieulx régiments. Sivr le ret^e du front, rien à signaler. d)>3 * m * . . . uin. Lond!resi, 11 novembre.— Of.Viel du sKAr : l a Au\ cours d^uno attaque prononcée pen-oîant la nuit d'hier, nous avons fait 60 Puj1-ou- sonniers, parmi lle^Tueils 4 officiers. dler Nos aviate ers ont oortinué hier à atta-re- quo? etfficacement des' enamps d'aviation en>-an- nemis, des quartiers généraux, des gares et d'es trains. Deux trains ouït été touchés par lies des bombes1, un troisième a ét/) incendié. Le Trois avions ennemis ont été détruits ; [en- nn quatrième est tombé dans n-os lignies- En >m- outre, plusieurs autre3 ont cJû atterrir par 5rs, suite dl'avares. ' Un de nos avions n'eso pas reiatré. •né- * * » Bucarest, 11 novembre. ■— Officiel du ( des grand! état-major : Sur les fronts nord et nord-ouest), dans la vallée de Slanie (Moldavie), nous avons 1 repoussâ trois attaques ennemies. Dans la Maille de Buzeu\, pr s de Tabla- 1 âns butzi et de Prodelus, la situation est in- < ont changée. : ont Dans la vallée de la Prahova, après une ' lo violente canonnade, l'ennemi a attaqué à < ca- plusiieurs reprises: il a été repoussé au ' que cours d'un combat sanglant. Nos troupes <■ vi- ont maintenu leurs positions. Dans li région de Drago»lavesle, malgré (e feu de 1 ait llerie eiwiemie, noaS avons conquis uno tranchee. — Sur la rive gauche de l'Ait, le violent combat cpntinue. Nous avons avancé ^ vers e* te nordl et nous nous sommes emparas du ^ mont Fruntzile. Sur la rive droite de l'Ait, nous avons ci rayé une attaque ennemie prononcSo près Je Ki^loul-Eterin et de Saracinestâ. t- Sur la colline de Moldiavis, à 1 e ;t de Schiu, corps à ctirps. Près d Ocsova, le calme prévaut-, er Sur le front méridional, l artillerie ennQ->st mié a été très active le long du £>awube. lué Nous avons repoussé une tentative faitopar ta l'ennemi pour dibarquer au confluent de lit l'Ait. . es Dans la Dobroudsclia, la s tuauon) est d!- inchangée. ^ Pétroprad, 11 novembre. — Ofiic.el du nt grand ctat-major gérwk-al : •i0 A l'ouest de la ferme de Skrobowa, nous avons reconquis, grâce à de violentes oontre-:s. attaque», une partie des tranchées perdues a- hier. Vers la fin de la journée, le combat a diminué d'intensité. et A l'est de la Narajovka, pendant toute la ia journée, les troupes ennemies ont dirigé de violentes attaques contre la crfte luiuteurs que nous occupons pr^s ck\s vïlia-►Uh ges de Livnica-Dolna et de Swisti nlki. A cou]v. de fi.sil et à la 'baionaiette, nous si- avons repoussé toutes ces attaques. Vers 10" 5 heures du soir, les troupes euc:onies ont re réuèà, au moyen d'assauts répétés, à re-' foailer des compagnies d'un des nos régi* men'a, mais, vers 7 heures, nous avcrus te-iol jeté l'ennemi hors des tranchées qu'il a/vaitl prises et nous avons rétabli nos lignes, es. Dans les forets des Carpathes1, à 4 vers-lUr tes au sud du village de Dzembromia, les troupes coalisées ont dirigé une attaque contre des détachements russes; elles ont été repoussées. 5 A l'ouest de Tartarow, le millant colonel Poplowski, commandant intérimaircment 'a^. un régiment, a été tué par l'explosion d'une LV.e grenade. ia Au sud de Dorna-Vatra-, près de Belber, ^ ' de Hollo et de Tolgyes, toutes les tentatives f oites par les troupes des puis nn ers cen-m_ traites pour attaquer nos d'tachemients ont été arrêtées par notre feu et par nos contre-^ attaques. LUS uji Dépêches Diverses ^ Rome, 11. novembro : D-'après le „Journal officiel", les crédits^ pour dépenses die guerre ont été augmentés u 0 cjmme suit pour l'exercice 1916-1017 : 4-:.»!,800,000 lire pouï* dépenses générales de "r guerre, (55,OjQO,OOi) de Lire pour secours aux 0L {'jimiiilos db soldats, 20L>,000 lire pov-*r pu*-.-L blications militaires otiicielles. d'u * * Rome, 12 novembre -. 3 D'après uno statistique officielle cCu Brb-. a icuu do 1 agriculture, la récolte des- céréales —j. s'élèvera à 48 millions du quintaux iné-lofi|" triques, au lieu des 52 millions prévus. Au ' "[G nord et au centre de l'Italie, la récolte est uv meilleure que celle de l'année dernière. Par , contre, elle est en déficit de 2,347,030 quiu-taux métri/ques dians les quatre provinces méridionales de ïItalie. * i. • * * , ' Milan, 12 novembre : à D'api-ès le ,,Secolo'', le cardinal A mette, archevô /.ie de Paris, est attijndiu à Borne, " Il y assistera au Consistoire, ue^ <* * lIn- TT- * * s,,- Vienne, 13 novembre : Les m-^deems déclarent que l'empereiUB ,Ux François-Joseph, qui souffrait d'un léger V catari'he, est rétabli. l-C * T>ar * * ' r- Ymuiden, 12 novembio : On penr-e que le gouvernement allemand, s0s' dans le lut de mettre f n à la hausse énorme du poisson frais destiné à l'étrani-, ger, projette d'instituer un organisme qui' D 0 iéu.1 sera chargé d'acheter le po;ssjai frais desiiné à l'Allemagne. pes & * * * La Haye, 12 novembre : J3'? L'exportation des condiments aromaliqueS et des' épices est interdite. D'autre porii, à A^c raison1 de la pénurie d'es fouiTages, l'expor-tafcion des choux-raves et des lettemvesi . fouiragères ne sera plus autorisée. des r >> ^ Londres», 12 novembre : Une manifestation a été organisée a Cam ,liff pour protester contre une réunioni 'es àmv, de la paix. Les manifestants ont pénétré d'ans la salle de réunion et ont dispersé les pacifistes. M. Bamsay Maçdo-IIe- naldl et d'autres orateurs se sont échappés ïm" nar une porte latérale. , Oonstantinoplo, la novembre : ' ij0 parlement se réunira eu session ois ltB" dinaiire le H novembre. Un, discours! d!a ap- -pj-gua sera prononcé. ^ . * * ont New^-Youlc, i novembre (retardé «u (jracBJ. ani- \ mission) : ^nt service international Hearst apprend . da Washington que les fonctionnaires du département do l'Etat sont à la recherche , d'un mémorandum, portant la date du 28 septembre 1916, envoyé par le Foreâgnl Office aux représentants diplomatiques à 'llU Londres des nations neutres- Dans ce nué- . niorandum, l'Angleterre reconnaît l'inviola>- ; l" Ijilité absolue des lettres et s engage & Va eni- , ncsTiecter. c Cote reconnaissance et cette p,U' avaient été complètement, perdues cie vue " . pair lo département de l'Etat à Washi»;.tnni f.' ilans 6CS pourparlers avec t Angleterre reila-o *iveinent à la saisie illégale csuriw 1 postaux américains. A Washington, l'attention » aGSréçi sur lo mémorandum anglais pos l'amvé* du Livra Orange néerlandais. * * * àns New-Yorfc, 4 novembre (i^tardô ©n ttrans* ans mission) : Les pourparlers entamés entre le goutver-}|a_ nement russe et un syndicat de banquiers, iîi- dirigé par la National City Company, au sujet d'un emprunt à découvert 5 % de une m millions de dollars, remboursais en à cinq ans, ont abouti- En tenant compte ifot an taux de la prise ferme, taux' qui n'est cas pes encore définitivement fixé, l'emprunt reviendrait à plus de 6 l/2 % à la Russie. IVIardi 14 Novembre 1916 'i » i "" JOURNAL QUOTIDIEN — Le FTumëro : ÎO Centimes ■■■n. n —» i i i i .i iii mi nui il -lias 3* Année. — N- 720

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods