La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 24 August. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4t6f18tr2h/
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Mardi 24 Août 1915 282 Mardi 24 Août T91f5 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Monta,ffne-aiix-Herhss-Fotaffères, SîîZnCELLiEJS BUREAUX ! DE 9 è 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN «#> LE NUMÉRO s lO CENTIMES ? Petites aniioficos. . < --t'I là ligné, fr. Ô.iÔ l Réclame avant les annonces . — 1.00 ANNONCES < Corps du journal — 4.00 s Faits divers — 8.C0 l Nécrologie — 2.00 U GUERRE 286" Jour de guerre On attend chaque jour, mais vainement, la nouvelle d'un fait do guerre saillant capable dT interrompre la monotonie eles opérations sur le front dans l'Ouest. Les hostilités ont fait mine, la semaine dfcr-aière, do se rallumer successivement en Artois, en Argonne et dans less Vosges, mais îout-de suite et partout elles sont redcjve-nues languissantes. Pour l'instant, elles ; se résument do nouveau en de violents duo.s à'artillerie qui intéressent do nombreuses sections du front : l'infanterie, pour sa part, n'y intervient qu'à de rares occasions. • • * Dans l'Eab, nou« nous trouvons en présence d'une situation identique à celle des jours précédents : les Russes, malgré des efforts que leur persistance rend véritaULe-nsent héroïques, ne sont pas euoore parve-qus à endiguer l'invasion austro-alleaniuidè-Toutefois, les dernières dépêches no constatent 'pas de manière précise que le front do bataille se soit notablement modifie. Elles laissent la situation inchangée au nord-ouest do Grodno, mais elles accentuent la menace dirigée à, l'est de Kowno par l'armée von Eichhorn contre Wilna. Elles font aussi ressortir les progrès des mamoeuj vres d'investissement de Brest-Litowsk. Au nord de cette place, les Iliv^os se retirent sur la Lesna, poursuivis par les Allemands, qui ont dépassé la voie ferrée I>rost-jftialystock. Au sud-est, l'aile droite àe l'armée von Mackonsen, qui combat dans les environs do Piszcza à 18 kilomètres au aord-e*t de Wlodawa, s'avance par la rousc Wlodawa-Pisseza-Maloruta vers le chemin ôe fer do Brost-Kowel ; elle en est encore éloignée do 28 kilomètres. * * « Sur le front austro-italien, la guerre de montagnes et de tranchées va son train ha bituel. Otn peut noter toutefois qu'aux abord* do l'Isonzo la lutte, particulièrement aèhar-uéo jusqu'ici 6ur le plateau do Dobèrdo, s'est ralentie dans ce secteur pour devenir, au contraire, particulièrement âpre sur la ligne Fiilsch-Tolmein, L>© 11» -pvo«tqiaZîlo d» Ma.'uipoïi, <"-Ù fcO <+'-• barquement de renforts importants dan-S la baie de Suwla avait récemment provoqué d< grands combats, on n'a plus royu que la nouvel le do petits engagements. ' La déclaration de guerre de l'Italie à In Turquie est généralement considérée comme lo prélude d'un nouvel effort do la Quadru-ple-Entento. Notons cependant que certains [léfendent l'opinion qu'au lieu de participer à l'expédition contre les Dardanelles, le» Italiens se prépareraient à débarquer un corps expéditionnaire 6ur la côte de l'Asie Mmou«. ' _— -c —• A !a CliatTibre française La séance de la Chambre française s'est p ouverte vendredi au milieu d'une très grande affluenco : les tribunes étaient bondées. M. Dcsschanel est au fauteuil de la présidence. Le docteur^ Navarre continue sa critique du servico sanitaire. Tl proteste tout d'abord que la Chambre entend n'avoir exclusive ment que lo scuci du bien-être général et que lui-même entend critiquer le ministre de la guerre sans aucune animosité. 11 reproche au ministre d'avoir considéré comme une offense personnelle les reproches qu'il lui a faits concernant différents abus. Les employés du service sanitaire qui étaient des professionnels ont été incorporés dans les rangis de l'armée active, et rflmpflacés par des ferlîantiers, des menuisiers et surtout des j)rétros. Il existe une formation sanitaire où c'est un cuisinier qui se trouve à la tête do la pharmacie. La nomination d'un sous-secrétaire d'Etat et lo remplacement du directeur par un autre, ne peut donner à la question la solution qu'il faut. C'est tout le système qui doit être changé. La Commission d'hygiène a émis l'avis qu'il fallait remplacer le directeur unique du service par un Conseil d'hygiène, qui se rendrait au front et donnerait ensuite au sous-secrétaire d'Etat tous les éclaircissements nécessaires. C'est le seul moyen d'arriver à une réforme efficace. Il faut mettre fin aux abus. — Si mpn parti approuve les crédits demandés, dit M. Navarre, c'est parce qu'i n'envisage que le triomphe do l'armée et de la République. M. Boussenot loue tout el'abord la compétence de collègues, MM. Navarre et PoyToux, en matière de service, sanitaire, 11 dirige ensuite contre oe service de violentes critiques,, faisant ressortir que l'administration militaire fait beaucoup plus pour les aumôniers des ambulances do campagne que pour los médecins. Le commandement supérieur n'a montré aucun intérêt aux blessés, tandis quo l'organisation des secours fonctionnait admirablement à Varrière élu front. L'orateur compte sur l'établissement d'un sous-secrétariat d'Etat pour atténuer les souffrances des1 soldats et les inquiétudes de leur famille. M. Hanïiesy est partisan de la décentralisation dès services en connexion avec la guerre. Il réclame la création d'un sous-Bocrétariat d'Etat pour l'aviation, afin de donner à la cinquièmo nrmo les moyens nécessaires d'étendre son intervention et de prendre l'offensive. — Ijo mifrislire, dit-3, a le dervoir d'ael-mintetrer. J'invite M. le ministre de la guerre à faire une visite autour de son ministère. Il est nécessaire qu'il soit partoul fet qu'il voie tout : ne perdons pas de vue que nous avons, affaire à un ennemi qui occupe lo «entre de l'Europe. Une plus grande cohésion des alliés s'impose: la difficulté est grande en effet de maintenir entre eux l'unité du commandement. Cette unité no peut être maintenue que par la création d'un conseil permanent entre les ministres de la guerre dos pays alliés : i] y a donc Hou pour nous de nommer un i Aujourd'hui: srx pages. -■ ministre-chargé de servir entre eux de trait d'union. m. Merlin se félicite de voir actuellement, à ila tête du service sanitVaiic, un sou-i-secrétaire d'Etat dont la probité et l'intelligence sont, connues et qui jouit de la confiance de toute la Chambre. L'orateur critique Ici manière dont les blessés ont été ramenés du front au début des hostilités. Ce n'est qu'après un mois, alors que les erremonts suivis jusqu'alors avaient déjà coûté dos milliers ele vios, qu'on a porté rOmèdo à la situation. Le système actuellement pratiqué pc.ir l'enlèvement des blessés est encore déplorable. Les blessés doivent être transportés rapidement derrière le front «ans passer par trois étapes. Des réformes générales sont d'une nécessité urgente. On ne peut plus commettre d'autres fautes. L'immixtion du commandement dans le service sanitaire est affligeant. Lo bureaucratisme et lo formalisme sont les facteurs modernes de la décomposition ele l'armée. Il faut espérer quo lo sous-secrétaire d'Etat fera le nécessaire pour s'en dégager. M. Millerand, ministre de la guerre, demande la parole. Une seTrîëtte 'bourrée do documents sous lo bras, il monte à la tribune. Toutes les places *o remplissent rapidement. Au milieu de l'attention de toute la Chambre, lo ministre de la guerre dit : — Je dois m'axeuser do prendre la pa rôle avant de nombreux collègues encoro inscrits sur la liste des orateurs. j'ai hâte de m'oxpliquer concernant les faite produits à oetto tribune. Il ^ y a huit jours, à l'occasion de la discussion concernant le service sanitaire, on a fait lo procès du ministre de la guerre. Je voue dois donc dos explications; lo so'ûci de ma dignité et do l'intérêt public les exige. ÎD'après certains orateurs qui oni parié ici et ailleurs, il semble que depuis le jour ou j'ai entrepris la lourde cfc dangereuse tâche de gérer lo département ele la guerre, on n'y a plus commis que des . négligences et dos fautes. A en croire mes accusateurs, j'aurais laissé les choses aller leur train sans prendre jamais une sanction, je serais prisonnier de mes bureaux, j'aurais fait entre les mains du commandement supérieur l'abdication do mes droits. Tels sont les reproches que l'on mo fait. Je veuix répondre avec modération, sans rien dire qui puisse qv^ttor leo passions. Cela no me sera pas difficile, car je le fais en pensant à ceux qui combattent, qui souffrent et qui meurent. (Vives approbations, sauf sur los bancs dos socialistes et des radicaux socialistes.) Depuis huit mois j'ai eu souvent l'occasion de fournir, aussi bien à la Chambre qu'au. Sénat, des éolaircisse- ' «r" 1 in. "française avec tous les services ont prô-, duits. A cet égard, il mo suffit do dire que notre confiance a été largement justifiée. Nous avons obtenu plus que nous ne demandions. Nous pouvons parler dès aujourd'hui comme d'un mauvais rêve de la crise de munitions qu'ont traversée nos émanons de 75. Lo service de ravitaillement ne laisse plus rien à désirer, mes collaborateurs m'en ont doiiné l'assurance. Les besoins de l'armée s'accroissent sans répit; tous les jours il s'en ajoute do nouveaux. Notre vigilance no doit jamais être en défaut : faire toujours davantage et toujours mieinx, tel doit ôtro notre souci. Nous pouvons envisager l'avenir avec une entière confinnco : le présent nous en donne lo droit. Comme je l'ai déjà, dit, do réels progTès ont été obtenus dans to-js les services : pourquoi lo service sanitaire ferai tril exception ? Sans répondre à ; tous les faits, je voudrais donuer une réponse af ensemble assez précise. La déclaration de guerre a surpris notre service sanitaire en pleine transformation. Dïz corps d'armée seulement étaient pourvus du nouveau matériel. Nous avons rencontrai d?;in-nombrables difficultés, mais nous! Les» avons» vaincues et aujourd'hui nous sommes à la hauteur do toutes les Exigences. La question de l'enlèvement des blessés nous tenait) spécialement à cœur. Pendant les doux premières semaines de la guerre, on a formé 110 trains sanitairos>; aujourd'hui, nous, en avons 170 et 1,900 automobiles ont été affectées au service sanitaire." Le ministre de la guerre parle des circonstances qui l'ont amené à se séparer du docteur Troussaônt, directeur du service sanitaire.— Lorsque le sous-secrétaire d'Etat, M. Godard, ni'a dit qu'il no voyait pas la nécessité d'avoir à ses côtés un directeur du service de santé, jo lui ai répondu : Fort bien ! Les talents et la compétence du docteur Troussaint seront utilisés ailleurs. Je ne puis méconnaître les service? rendus par mon collaborateur, malgré les reproches soulevés çà ot là contre lui. Qui pourrait se vanter de n'avoir jamais commis d'erreur ? Je ni j'efforce d'&ro un chef ju&te pour tous, mais jo ne suis» l'esclave de personne. On vous a conté la légende, c'est au tour maintenant de la vérité d'être dite; Depuis octobre, j'ai changé les deux tiors de mes _ chefs au ministère de la guerre. • De violentes protestations éclatent à gaucho; plusieurs députés so lèvent. Le député Albert Favro invective lo ministre. M. Dal-biez perd son sang-froid et lui crie des bancs do la droite : Allez donc au front ! M. Dioschaneli agite sa sonnette: Respectez le droit de la discussion, dit-il ; c'est sur ce droit quo repose le principe de la République.— J'en arrive, reprend M. Millerand, au principal reproche qui m'a été fait. Jo mo serais livré entièrement, a-t-on dit, aux mains du commandement supérieur. Quand un pays a la chance d'avoir à la tête do son armée un chef d'uno loyauté absoVae (ovations), n'est-ce pas lo devoir du ministre de la guerre d'entretenir avec ce chef des relations pieines non seulement do oonfianco mais encore de cordialité 1 La chose m'est d'autant plus facile que j'ai eu le général Joffre pendant une année comme collaborateur. Ce2a me facilite l'exercico d'une aato-rité et d'un contrôle auquel je no pourrais renoncer sans méconnaître lo premier de mes devoirs de ministre. Ne m'a-t-on pas interrogé hier encore sur les raisons qui militaient en faveur d'un changement dans le commandement supérieur, en invoquant des motifs politi<|ies, en prétendant apprécier les chefs en temps de guerre à des points de vuo autres que le point de vue purement militaire ? Une ovation orageuse éclate à droite. Au centre et à gauche, on crie : Atr fait ! Il n'est pas quostion de discuter la valeur du généralissime, mais c&lle du service sani-. taire l M. Millerand rappelle qu'en 1912 il a affirmé au Séaat qu'il fallait laisser à l'autorité militaire sa pleine liberté d'action et la direction des opérations^ — Cela ne doit toutefois etiminuer en rien., dit-il, l'exercice du contrôle parlementaire, qui doit être exercé dans la plus large mesure. L'autorité doit être là où es» la responsabilité : or, le commandement supérieur est responsable devrait lo gouvernement. Tello est la théorie professée par îe général Joffre : elle nous impose en temps ele guerre une particulière discipline. Nos alliés ont confiance en notre bonne entente, tandis quo nos ennemis ne souhaitent que de voir renaître ne>s discorde». Je souhaite que nous ne trompions point la confiance de ne>s alliés et que nous testions inséparablement unis jusqu'à la victoire finale. H. Millerand conclut : —! En temps de guerre, tout doit être subordonné à l'unique penséo qui est élans l'esprit et lo cœur de to,as les Français, la pensée do la victoire. Nos alliés comptent avec raison sur notre prudence, nos ennemis n'ont d'espoir qu'en nos querelles. Jusqu'à la fin, jusqu'à la victoire, nous resteront unis. (Vives approbations.) M. Franklin-tliouillon demande que le chef du ca^Inct p^-ise'''crerïauies déclarations qui ont naguère surpris dans la bouche du ministre do la guerre. — Nous no pouvons, dit-il, permettre d'affirmer ici d'autre sentiment quo l'amour de Ja patrie. (Approbations à l'extrômey-gauclie et à gaucho.) Notro devoir nous commando de réclamer une complète lumière, la Cluun-bro n© pouvant juger sans tout connaître.. Nous demandons qu'au début de la pro chaino séance le chef du cabinet fasse une déclaration assez nette pour dissij>er tout ce qui pourrait troubler et inquiéter lo pays. U-V>vrfvjrn^ pppnie la motion dfc M.Franklin-BomÏÏrmot cfeclare que personne parmi L'assemblée n'obéit à des préoccupations politiques. (Approbation à l'extrêoie-gauohe-) — Nous ne songoons pas un seul instant, continue M. Varenno, à troubler F union sacrée, mais il y a des choses que los représentants do la nation no peuvent dire que s'ils sont conscients de ne point uépasser ; los limites de leur droit. (Approbations à ; gauche, protestations à droite, mouvement.) Le président du Conseil, il. Viviani, prend la parole pour annoncer qu'il fera les déclarations demandées. Il prie la Chambre ele remettre la pre>chaine séance à jeudi prochain, lo ministre de la guerre devant s'absenter mardi. La f.éanco est lovéo au milieu eVune v; vc agitation. _ » i ~ SUR*MER Brest-, 22 août : Lo vapeur anglais „Carters'Wcîl", qui so rendait d'Amérique en Angleterre, a été j coulé par un sous-marin allemand. L'équi- j pàgo a été sauvé. Lo navire était chargé j de • grains destinés à l'ensemencement. Brest, 22 août : Le bateau - citerne bolge ^aguestan" a : été coulé. Trois voiliers ont été également coulés. . Christiania, 22 août : Lo vapeur „Sverrborg'', qui a été torpillé, so rendait ele Cardiff en France, chargé de charbon; il était assuré pour 430,(XX) couronnes.D'après un télégramme du capitaine, il a été torpillé par un bâtiment inconnu, à 8 milles anglais au largo do Trevoso Head, au nord-ouest des îles Sciîlv. L'équipage a été amené à Cardiff; un chauffeur a été grièvement blesse et a dû subir l'amputation d'une jambe. L'armement du vapeur „Magda", dont on a annoncé la destruction, a reçu un télégramme du capitaine, qui déclare quo lo naviro a été torpillé à 10 milte3 au largo de Trevoso llead. L'équipage a été sauvé et amené A Falmouth par le vapeur hollandais „Pomona". L'équipage du vapeur torpillé „Tollo", dont oit était jusqu'à préseut sans nouvelles, a débarqué hier, sain: et sauf, à Hambourg. BÉPÊGISJMVEIISES Constantinople, 21 août : Hier, M. Garroni, ambassadeur italien, a quitté Constantinople, accompagné do son personnel. Un secrétaire et deux drogmana sont restés à' l'ambassaele. La défense des intérêt italiens a été confiée aux EUats-Unis.* * * [Berlin, 22 août : On mande do Sofia que le traité entra la Bulgarie et la Turquie a été signé. * " * Ttorrfë, '21 août : On mande de Nisch à la ,,Tribuna" qu'il ; est peu probable quo la Skoupschtina, réu-! nie en séance secrète, se montre favorable j à un accord avec la Bulgarie sur les bases î proposées par La Quadruple-Entente. Cor-tains prévoient que ' M. Paschitsch devra donc décliner les propositions dé celle-ci. * * # Moscou, 22 août : ' Ld ,,Russkoïe Slowe/1' annonce que la •<population civile a évacué Kowel, Brest-!Lioowsk et Wilna. ♦ « * l Ijondres, 22 août : j ( i Les journaux anglais annoncent quo Î300,000 habitants sont restés à Riga ; ils résident en majorité sur la rive droite do la Dwina. Los quartiers de la rive gauche sont presque entièrement évacués. Lee aeppolins et les taubes, dont la base coopérations paraît établie à Tu&kum, cffec-Guenî régulièrement dets reconnaissances au-dessus des forts construits sur la Dwina. &s volent hors de la portée des canons. : A Wilna, la population est inquiète. De irandos quantités de fuyards de lCowno, Pwinsk, Ponewitch, etc., sont arrivés dans to, ville. Less habitants de Wilna cenunen-çent à fuir à leur tour. L<3s cloches eles églises ont été mises en sûreté. * * * Paris, 21 août : Le gouvernement a convoqué la Chambre en séance secrète pour entendre une déclaration relative à la guerre. Londres, 22 août : Le ,,Daily News" annonce que l'éditeur du „ Labour Leader" est citlé devant lo tribunal, certains articles du journal tombant sous le coup de la Charte de défense nationale.< ' ♦ * # ' & . Copenhague, 22 août : > I/attaché naval anglais est arrivé do Ohristiania à Copenhague. Il a été amené par un torpilleur danois à l'île de Saltholm, où, après avoir examiné l'épave du sous-marin „E-13", il a eu un entrertiim avec le commandant du bâtiment échoué. On pense que le gouvernement anglais acceptera l'offre faite par le gouvernement danois d'amener les corps des marins1 qui sont tombés dans un port anglais. Los oer-cueils se trouvent au chantier naval; ils sont couverts de couronnes par la colonie anglaise et par les équipages des navires de garde et des torpilleurs danois. v * * • Paris, 22 août : Une note transmise à la pi^esse, à l'issue du conseil des ministres tenu samedi, dit quO lo gouvernement ne considère pas opportun do faire dles déclarations concernant la, situation, déclarations dont la elif fuis ion pourrait donner des renseignements utiles aux enneîmis do la France. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de convoquer la Chambre en comité secret, à condition que ce comité secret prenne connaissance d<_.s communications et des commandos faites sans que dos résolutions puissent être immédiatement prises. Si l'on estime nécessaire une discussion publique, celle-ci aurais lieu le lendemain. • * • , Pétrograd, 21 août : La ,, No voie Vremia" apprend d« source diplomatique que tous les efforts do la Qua-ciraple-EJntonte à Bucarest ont été vain». Les puissances centrales sont fondées à célébrer une victoire diplomatique. i : • » * Rome, 22 août : Lo gouvernement italien a envoyé à s©* représentants à l'étranger une circulaire que publie l'Agence Steftvni. Il y est dit quo le gouvernement turc a violé lo traité de paix de Lausanne presque aussitôt après la signature, et quo ces violations ont continué et continuent encore sans cesse. IjO gouvernement ottoman n'a jamais pris los mesures sérieuses qui auraient terminé immédiatement les hostilités en Libye, comme il l'avait solennellement promis, et n'a rien fait pour la libération des prisonniers de guerre en Tripolitaine.. ? Les soldats ottomans restés dans la Cyré-f na quo sont demeurés sous le commandement de leurs anciens officiers ; ils so sont continuellement servis du drapeau turo et ont conservé leurs fusils et leurs canons. Envcr pacha "a dirigé en Lil^yo les hostilités contre l'armée italienne jusque fin novembre 1912 et Asis bey n'a quitté cotte région, avec* 800 hommes de troupes turques régulières, qu'en juin 1.913. La réception qui leur a été faite à leur retour en Turquie démontre suffisamment quo leur* agissements ont été complètement approuvés par les autorités impériales. Après le départ d'Asis bey, des officiers do l'armée turque sont constamment arrivés en Cyré-nakjue et, en, ce moment, c'est-à-dire en août 1915, il s'y trouve encore, outre 100 officiers dont le gouvernement italien connaît les noms, 35 jeunes ^ns de Bengasi qu'En ver paeha avait amenés en décembre 1912, contre leur gré, à l'Ecole militaire do Constantinople, d'où ils ont été bientôt renvoyas en Cyrénaïque. Malgré les dénégations turques, il est établi, sans discussion possible, que la Guerre Sainte en Airique, proclaméo en I9l4, a été dirigée également contre los Italiens. Une mission cl'officiers turcs, qui devait apporter des cadeaux au Senussi, .a été récemment capturée par un naviro de guerre français. l>a circulaire s'occupe ensuite de tous les litiges existant entre l'Italie et la Turquie et conclut ainsi : — EU présence de la violation oertaine des promesses précises que nous a faites La Turquie après notre ultimatum du 3 août, ultimatum qui avait été motivé par les subterfuges du gouvernement turc, spécialement à l'occlusion du elépart de l'Asie-Mineure des sujets italiens, le gouvernement italien a prié l'ambassadeur d'Italie à Constantinople de transmettre la. déclaration do guerre à la Turouie. « ♦ * Amsterdam, 22 août : On apprend que, lors de l'ouragan qui a sévi dans le golfe du Mexique, quatre navires anglais ont. été poussés à la côte; ce sont 1',,Eaton Hann', le ,,riawkhead''', le „Itibston" et le „Harlesdon". Un quart de la récolte de coton élu Texas a été détruit), et les terrains pétrolières ont été sérieusement endommagés. Parmi los villes qui ont particulièrement souffert, on cite Galveston, Ilousten, Texa,s- City et Port-Arthur. * 9 ♦ Londres, 22 août : Lo consul anglais de Eoncliir a été nommé gouverneur de la Perse méridionale. Partout où cela se pouvait, lo drapeau anglais a été hissé. Lo nombre des troupes anglaises débarquées no dépasserait pas 3,VXX)- On prépare une résistance opiniâtre, si les Anglais S'aventurent à l'intérieur Les tribus de la Perse méridionale ont décidé do. déclarer la guerre sainte. Londres, 22 août : Ixî „Daily Chronicle" constate que lo député Thomas vient d'annoncer, au nom do 930,000 cheminots, que ceux-ci ont dé-cielé d'opposer une résistance"violente à tout projet do service obligatoire. T/,,Èconomist" dit que le Parlement actuel n'a pas le moins du monde le droit moral do proposer le service obligatoire. Il faudrait pour cela que le pays soit consulté.• * • Lyon, 22 août : D'après un télégramme adressé du ' Caire à la ,,Dépêche de Lyon", la situation en Abyssinie serait devenue très grave. Le ministre italien à Addis-Abeba vient d'aviser Romo qu'il est nécessaire d'envoyer des troupes parce qu'un mouvement xénophobe serait ssminent. nouvelle, inventée do toutes pièces. Il n'y a pas eu de mutinerie dans l'armée turque. * * * Constantinople, 22 août. —. Officiel du grand quartier général : Sur lo fronc des Dardanelles, l'ennemi a tenté, le 21 août, dans la région d'Ana-f or lia, après un violent bombardement effectué par les canons de terre et do la côte, unG attaque avec dos troupes fortes de plus d'uno division. Nous avons complètement repoussé l'attaque de l'ennemi et nous lui avons infligé d'immenses pertes. Au cours des batailles du 17 et du 20 août, nous avons ^pris plus do 400 fusils avec baïonnettes, une caisse de bombes et une grando quantivé do- matériel. Lo 21 août, dans l'après-midi, l'ennemi a tenté, près d'Ari-Burnu, uno attaque qui a échoué sous notre feu. Rien d'important près de Sedd-ul-'Bahr. Pas do modifications sur les autres fronts. Co'àimisniqués des armées alliées Paris, 22 août. — Officiel do 15 heures : En Artois, notamment élan» la région de Neuville et fdo Roclincouj-t, activité marquée dos batteries ennemies, violeanment contro-baVluies par notre artillerie. Canonnade réciproque assez vive dans la région de Roye, sur lo plateau de Quennervines, sur le front de l'Aisne ot autour do Reims. En Argonne, on ne signale quo d'os lutter d'engins de tranchée, en particulier aux Courte»-Chaussées. En We>ëvro, oombats à coups do bombes et do grenaeies au nord do Flirey. Dans les Vosges, région ekj la Feclife, simple canonnade. o « Pétrograd, 21 août. — Officiel du grand état-major général : Sur le front *itué de la région de Riga jusqu'à la Wilija inférieure, la situation est restée inchangée. Dans la région de Kowno, nos troupes continuent l'offensive sur les routes so dirigeant vers Koschedary. Lo 19 ot le 20, entre lo NarOw et le Bug, sur le front Ossowiec-Bielsk-Wysoko-Litowsk, il n'y a pas de changement important à signaler. Nos troupes ont repoussé une série el'atlaquos, qui ont été très violentes spécialement dans la région de (Biolsfe:. Sur le Bug, dans la région de B'rost-Litowsk, la situation est inchangée. Près de Nowo-Georgiowsk, le combat) a été très violent dans là nuit du 19 au 20. Sut la rive droite de la Vistulo, les Allemands donnent l'assaut à la citadelle. . Sur las autres parties du front, aucun changement. ^ o Pétrograd, 21 août. — Officiel de l'état-major de l'armée .du Caucase : Dans la région côtièro, fusillades et canonnades.Uno do nos chaloupes automobiles a mitraillé un grand voilier. Dans la région de l'Buphrato, une centaine do cosaques, en mission do reconnaissance près du lac d'Hasgul, a sabré un détachemont de cavalerie turque et a attaqué ensuite un détachement d'infanterie, faisant prisonniers cinquante hommes et un officier. Sur le reste du front, pas do changement IlsoQurs du Chancelier ay Bolchstag (Suile.) « Ainsi arriva, Messieurs, l'été de Îjl-L £ |'ai décrit los différ-.^its événements du i août. Les attaques et les exposés inexacts 4o l'adversaire, toujours renouvelas, m'obligent à revenir ici aussi sur certains points. Spécialement en Angleterre, on continue à protendre que la guerre aurait pu être évitée, si j'avais souscrit à la proposition de sir Ediwarei Groy qui deman&iit la réunion d'uno Conférence pour trancher le litige russo-autrichien. Voici les faits : La projx>sition anglaise de réunir une conférence a été remise ici par l'ambassadeur le 27 juillet. Comme cela résulte également du Livre bleu anglais, le secrétaire d'Etat aitx affaire» étrang^-es a eu, avec sir Edward Fe>sohen, un emtretien au cours duquel il estima la voie proposée peu pratique et fit savoir que, d'après des informations reçues do Russie, M. Sasonow serait disposé à un échange de vues direct avoo M. Bijrchtold. Lo secrétaire d^Etat était d'avis qu'une discussion directe entre Pétersibourg et Vionne pourrait amener un résultat satisfaisant. C'est pourquoi il lui semblait préférable d'attendre l'issue do cette discussion. Sir Edward Gosdien avisa Londres* et reçut une réponse télégraphique dans laquolle sir I^chvard Groy déclarai'. textuelLement : ,,Aussi longtemps qu'il epoiste £ des chances pour qu'il puasse y avoir un ; , échange do vues direct entre l'Autriche et la Ru^ie, jo renoncerai à toute autre initia- . tive> étant donné qu« je suis absolument d'accord pour dire que ce prooédé est préférable à tous les autres." Sir Edward Grey admettait ainsi le point de vuo allemand et reléguait expressément à l'arrière-plan son projet de conférence. Mais je no me suis pas contenté, commo sir Groy, de souhaiter platoriiquement qu'un échange do vues direct ait lieu entre Vionno ot Pétrograd, au contraire ; j'ai tout fait pour amener les gouvernements russe et autrichien à l'idée de s'expliquer do cabinet à cabinet. Je l'ai déjà dit une foisi ici : nous avons engagé notre office d'intermédiaire, spécialoment à Vienne, dans une forme qui, comme je l'ai déclaré alors, allait jusqu'à l'extrême limite de ce qui était conciliable aveo notre situation d'allié. Mon activité interventionniste, dans l'intérêt du maintiesi de la paix, étant toujours et de nouveau mise en doute en Angleterre, jo veux, à l'aide des faits, montrer combien ce doute est pefi fondé. Le 29 juillet, au soir, parvenait ici l'information suivante de l'ambassadeur impérial à Pétersbourg: ,,M. Sasonow, qui vient do me mander auprès de lui, m'a fait savoir que 1e cabinet do Vi«cr.t avait répondu par un refus catég«»ifu* ru désir exprimé Communiqués allemands ^Berlin, 23 août. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Ce matin a pam devant Zeebrugge uno flotte ennemie comprenant environ quarante navires ; elio s'est éloignée dans la direction nord-ouest, après avoir été bombardéo par notre artillerie de la côte. Dans les Vosges, au nord de Munster, de nouveaux combats sont engagés sur la ligne Lin^kopf-Schratzmunnlo-BarrenÀkOpf. De fortes attaches françaises sont arrivée^ hier soir en partie jusque dans nos tranchées. Dos contre-attaques emt de nouveau repoussé l'ennemi sur le Lingekopf. Sur le Schratzimânnle et sur lo Barrenkopf, de violents corps à corps pour la possession de certaines parties de tranchées ont continué pendant toute la nuit. Environ trente chasseurs alpins ont été faits prisonniers. Près de Wavrin, au nord-ouest de Lille, un avion anglais a été descendu. , | Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du général-fold-maréchal von Hin-denburg : Les troupes du général-colonel von Eich-horn continuent lciir marche en avant à l'est et au sud do Kowno. Sur le Bobr, nous avons occupé la forteresse d'Ossowiec évacuée par les Rusbcs. Au nord et au sud de Tykocin, il y a eu des combats fructueux. Tykocin a été occupée. Environ 1,2<Q0 prisonniers, parmi tesejuels 11 officiers, sont tombés entre nos mains ; nous avons pris sopt mitrailleuses. Au nord ele Bielsk, des contre-attaques désespérées russes ont échoué avec des pertes très considérables pour l'ennemi. Au sud de eetto ville, nous avons fait dios progrès. * Armées du général-fold-maréchal Prince Léopold de Bavière : Au milieu de combats opiniâtres, ce groupo a franchi la ligne Kleszcze le-ltazna et continue los attaques qui se déroulent favorablement pour nous. Nous avons fait 3,050 prisonniers et pris 16 mitrailleuses. Armées du général-feld-maréchal von Mackensen : Après une opiniâtre résistance de l'ennemi nous avons forcé lo passage du secteur do la Puhva sur le front, entre la Iiazna et lo confluent. L'attaque par-dessus le Hug, en amont du secteur de la Pulwa, a fait des progrès. Devant 'Brest-Lytowsk, la situation est inchangée. Des deux côtés du lac de Swit-jaz et près de Piszcza, à l'est eleWlodu-wa, l'ennemi a été battu hier et refoulé vers le nord-es&. ♦ * $ Vienne, 23 août. — Officiel d'hier : Front russe. Les troupes du général von Kôvess ont de nouveau rejeté l'ennemi de plusieurs de ses positions. Elles- l'ont repoussé au delà de la voie ferrée de Bresb-Litowek à 15ielsk. En livrant de nouveaux combats, l'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand a gagné du terrain près do Wisoko-Litowsk. Ici, do môme qu'à l'ouest de >Brest-Litowsk et à l'est de Wlodawa, l'ennemi a 'opposé une vivo résistif ice à la marche en avant des Alliés. Entre Wladimir-Wolynsk et Czer-nowitiz, la situation n'a pas' changé. Front italien. nier, l'ennemi a canonné de nouveau assez \riolemment le plateau do Doberdo dans lo Karst. Une attaque de bersagliers contre le Monte Dei Soi Busi s'est écroulée sous notre feu à quelques pas de notro pe>-sition. Los Italiens ont attaqué ^ir une large partie du front le secteur noixirtomest du plateau ; cette attaque a été repoussée à la suite de corps à Corps, ou enrayée par le feu de notre artillerie. Après-midi, l'artillerie de campagne et la lourde artillerie ennemies ont bombardé par dessus nos positions, plusieurs quartiers de Gorz. Uno attaque récente d!cs Italiens contre nos» positions au nord do Selo et mie attaque nocturne entreprise contre le pont de l'Isonzo à l'ouest ele Tolmein ont échoué; les pertes ennemies sont considérables. Dans la région du Krn, dans le seebour dio Flitsoh et à la frontière do Carinthio, combats locaux d'artillerie. Sur le front du Tyrol, deux bataillons italiens, après uno canonnaele préparai toire qui dura vingt heures, ont attaqué deux fois los cols situés à ï'est do Tre Sassi ; ils ont été repoussés et ont eu 'Vjp morts et un très grand nombre ele blessés. L'ennemi continue à canomier avec une intensité ^ variable nos ouvrages fortifiés de Folgaria, ele Lavarone et du massif de la Tonale. *Sur mer. Au cours d'uno re^connaissance entreprise le 21 août an matin, nous avons constat^ que les Italiens avaient entièrement évacué l'île ele Pelagos». Les bâtiments et ouvrages do défense sont détruits. Dans la nujfc du 10 au 11 juillet, les Italiens avaietft ,,conquis" l'ile, qui n'est habitée que paï les gardiens du phare et leur famille, et ilp y avaient installé uno station radiotélégr»-pjiique. Les raids1 do nos aviatdirs et troi£ Ivombardements sérieux exécutés par notre riotte.ont coûté à l'ennemi do fortes pert<à en hommes et en matériel. lEii outre, lé sous-marin „Nereide" y a été détruit. Ceci paraît avoir amené les Italiens à reconnu^ tre enfin quo la valeur stratégique de côfc Ilot n'est pas aussi considérable qu'ils oui voulu le faire croiro lors de son occupation} * * Constantinople, 21 _ août. — Officiel di| grand quartier général : Do faiblos foroes ennemies ont attaqué à la côte d'Anaforta. Ayant subi eles portos et abandonné quelques prisonniers, l'ennemi s'est retiré élans ses anciennes pétitions. . Près d'Ari-Burnu ot près de Sedd-ul- Bahr, rien d'important à signaler. * * * La „Tribuna", de Rome, écrit que les troupes arabes do l'armée turque qui se trouve 6ur la presqu'île de Gallipoïi se sont mutinées ot ont tué tous leurs officiers et que, à la suite de cette mutinerie, un certain nombre d'officiers et do soldats arabes ont été pendus. L'Agence Milli est autorisée à démentir catégoriquement cette COMMUNIQUÉS OFFICIELS

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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