La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 19 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jw86h4f82c/
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Vendredi 19 Mars 1915 N° 133 /endrecli 19 Mars 1915 « t mi , >i m*mtnrT LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION H, Rue Montogne-cïe-Sioii, K, BUUXELIJE® Bureaux : de iO à 17 heures JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES !La petite ligne ... ; fr. 0.4-0 Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal 1 4.00 Faits divers 3.00 Nécrologio 2.00 LA GUERRE 228m" Jour de guerra Précisément à l'Heure ou l'on s'attendait à la voi entrer dans une phase décisive, l'attaque des D.arda pelles par les flottes alliées, si vigoureuse au debu •-—lés premières manifestations en remontent au I! ' février — s'est ralentie au point que les dépêches of ficielles restent quasi muettes à son sujet depuis un. huitaine de jours. Il n'en faut pas davantage pou faire dire aux impressionnables, qui considéraien «iéjà comme imminente l'axrivce des navires d< guerre français et anglais au large de Constantino pie, que le projet des Alliés rencontre des obstacle insurmontables et est sur le point d'être abandonné Cette façon insolite d'envisager les choses non paraît aussi excessive que la première. Pour décide l'envoi en Orient d'escadres comportant une cm «juar.taine de navires, parmi lesquels on compte de Cuirassés nombreux et du type le plus puissant, il ; certainement fallu que les A'iliés se fussent convain eus, après mûr examen, de la possibilité du succè de leur entreprise. Il ne faut pas s'imaginer d'ail leurs qu'ils s'en dissimulent les difficultés : nou avons eu soin à cet égard de signaler l'opinion de journaux dont nous aimons, en. raison de leur hab; tuelle pondération, faire état. Il est certain que les défenses des Dardanelle ; sont formidables, et que toute action inconsidéré ment entreprise contre le détroit exposerait inutile ment les flottes réunies sous le commandement de | amiraux alliés à des pertes sensibles. A cet égard | certaines indications fournies du côté ottoman son <. intéressantes à résumer. Il en résulte d'abord que le | défenseurs des Dardanelles ne comptent pas beau coup, sans considérer cependant ces ouvrages comm dénués d'importance, sur les forts de Sedil-Bahr e de Kum-Kaleh qui en gardent l'entrée, pas plus qu sur celui d'Eski-Hissarlik situé à 3 kilomètres ver l'est sur la rive européenne. Outre que ces forts n peuvent être considérés comme étant à l'abri du fe: de l'artillerie lourde de marine, leurs batteries n'on que peu de chances de pouvoir endommager grave ment des navires cuirassés se tenant à longue dis tance. Quant aux forts de Baïkra et de Dardanu qui sont situés, le premier sur la rive européenne e le second, proche la pointe de Kephis, sur la riv asiatique, au point où le détroit se rétrécit jusqu'; n'avoir plus que 3 kilomètres apifcen avoir jusque 8 — on compte de leur part sur une actioi assez efficace, mais on n'ose aller toutefois jusqu'; dire qu'ils constituent une barrière infranchissable. , section véritablement dangereuse des Darda r nelles pour l'assaillant part de Kilid-Bahr (1) o: I 'la rive européenne forme un angle presque droit ver le nord-ouest et où la rive asiatique s'approche ju= | qu'à f,300 mètres de la rive européenne. A partir d Kilid-Bahx,. le détroit prend la direction nord per diïïï T"kilomètres et décrit ensuite un arc très pre noncé vers l'est-nord-est à partir de Nagara-Ka lessi. C'est le long de ces 12 kilomètres d|11é ïflBFëft g£Ss"Tes fortifications les plus modernes et les plu puissantes : il est superflu de dire que les renseigne iments les concernant sont peu abondants. Arrivés en vue de cette section de 12 kilomètres les navires assaillants ne peuvent canonner que 1 fort de Tchanak et la batterie Sultanieh, situés ei contrë:1Kr~3irnvage mais tous deux~vïsïbles. Il n'« est pas de même des forts placés sur la rive euro i péenne, que leurs remparts et les collines qui le i avoisinent dérobent entièrement à la vue de l'adver saire. A l'exception de Tchanak, les forts de la côt d'Asie sont également invisibles. Qu'on" se fSffî seril^ mnni.ferianf les navires ennemis dépassant Ki ■lid-Bahr et Tchanak. Ils naviguent dans un couran d'une rapidité extrême — ce courant atteint 5 kilo mètres par les marées actuelles — et l'étroitesse dt canal est telle que pour éviter les rives rocheuses oi '.j ils pourraient échouer, ils sont obligés de recourir ; •I des minœuvris extrêmement délicates qu'ils ne peu I vent exécuter qu'à faible allure. Or, sitôt la point* de Kilid-Bahr dépassée, ils se trouvent sous le fei i de l'artillerie des forts, contre lesquels leurs cuiras ses ne les protègent plus efficacement à cette faibl< distance. Ce n'est pas tout. Outre les mines fixes c: | flottantes, redoutables à l'envi, qui partout les me nacent, ils sont exposés aux torpilles des batterie; j côtières. La position de ces batteries, dont il tombf sous le sens que les servants connaissent les moin dres recoins du détroit, est difficile à repérer, el elles constituent par suite un très sérieux danger. Si l'on tient compte des nombreuses difficultés à vaincre, on conçoit aisément que les chefs de l'expé drtion entreprise contre les Dardanelles tiennent à no rien laisser au hasard. Us ont accepté une mis sion difficile et périlleuse entre toutes — qu'on n< nous fasse pas dire que nous l'estimons impossibk à accomplir — et nul ne doit songer à les blâmer de n'en pas vouloir compromettre les chances de succès par trop de précipitation. •* * * La confrontation de nos dépêches officielles montrera à nos lecteurs qu'en dépit de quelques engage-ments assez vifs, la situation n'a pas sensiblement changé dans 1 Ouest. La meme constatation est de mise en ce qui concerne la guenre dans l'Est. Malgré la vigueur continue de l'action, spécialement dans la région de Przasnysz et dans les Carpathes, et malgré le développement qu'elle a pris dans l'est de la Galicie, les nombreux combats signalés n'y ont pas encore abouti à d'appréciables modifications géographiques du front de bataille que nous avons hier passé en revue. _A. .L. T T — — ■ SURJV1ER Heisingborn, 18 mars : Le vapeur Gloria de Helsingborn a été arrêté par des isavires d© guerre allemandis eib conduit par eux à Swi-Demùndie pour y subir une visite minutieuse. Le navire., chargé de maïs, faisait rouite do La Plata à Stockholm.' Pari9, 17 mars : L'épave du vapeur anglais Abeniren a été rencontrée devant Cherbourg par uno flottile de torpilleurs français. Elle^ a été remorquée jusqu'à Cheroourg, après avoir subi quelques réparations hâtives et do fortune ûécessaires. Il n'y avait personne à bord. (1) Voir notre carte du 7 mare. Londres, 16 mars : Trois des sept vapeurs de la Compagnie de navigation Woermann, gui ont été saisis sur la rivière Ca-merun par le oroiseur anglais Challenger, ont été déclarés de bonne prise par le tribunal des prises de Londres; ils seront vendus aux enchères. Ce sont les xlen-riette, Aline et Jeannette Woermann. .Paris, 17 mars : . . /On mande d'Athènes à 1' « Echo de Paris » que le Jroiseur Améthyste s'est avancé en pleine vitesse jus-jqu'à/ Nagara. Il a été touché par trois projectiles des ^ fforts : il a eu 22 hommes tués et environ 30 blessés. ^ Amsterdam, 17 mars : ... , -, Sur le rivage de l'île d'Ameland, située au nord de ; la Hollande, s'est échoué un canot portant l'inscription : City of York. On a trouvé également sur cette côte plu-h sieurs sacs portant la même inscription. Il s'agit vraisemblablement d'un des canots d'un vapeur anglais coulé. V&IçwLriai&Oi, 18 mars : / Parmi le© survivants dm croi&enr Drei&den, débarques par le vapeur"anglais Oriiraa, -15 blessés, 5 r&omt l'officier «a second, du Dre&dien. [ Brème, 16 mars : La .station de sauvetage die Westerland télégraphie 3 qu'elle a sauvé 7 homme© diu trod'S-mâts américain Paûs L of Balmaha, qui a échoué près de Sylt. , B^fa-sb, 17 mars : _ eUi--anrriliifiirQ Ro"V ay&té torpillé, sont blessés ; 3 le sont grièvement. De 5 nfonibre conskïé rable die blessés efexplique par le fait 3 Jque presque tout l'équipage dormait au moment de - l'explosion de© torpilles qui ont atteint le navire. New-York, 16 mars : 3 Des navires die guerre anglais croisent sur la côte de " Virginie. Ils ont mission de .capturer le croiseur-auxi- - Iiaire allemand. Prinz Eitel Friedrich, lorsqu'il quittera 5 Newport-News. > Londres, 16 mars: t On mande de Washington au « Times » : D'après raie 5 statistique officielle publiée le 13 mars, le Wiïhelmina _ est le seul navire qui ait quitté depuis 60 jours un port 0 américain avec des vivres à destination de l'Allemagne.. t Amsterdam, .17 mars : * On annonce çle Hoek van Holland que le vapeur bri-3 tannique Avocat Lestris, de la Cork S team Ship Com-„ pany, a été poursuivi par un 60us-marin allemand, qui s'est arrêté lorsqu'il s'est trouvé dans les eaux terri- 1 toriales hollandaises. t Le vapeur britannique Leeuwardcn, qui faisait rou- - te de Londres à Harlingen, a été torpillé par un sous-_ marin allemand, à quatre lieues au sud du bateau-3 phare Maas. Les. 17 hommes formant l'équipage ont été amenés à Hoek van Holland par un bateau du pilo-^ tage. ^ Amsterdam, 17 mars : / On mande de Flessingue que les autorités anglaises ent fait provlKoireiiien& su»pendre--i3 service dt; 1 gation do Folkestone-Flessing^fi^.-^«j>=pense pouvoir i exnédier la oosto et las t^Sl?n?crs ^.^Tilbury. r ^^uIrméËitalî e . s J" •Oeux qui, .à tort ou à liaison, supgpsent que l'Italie 2 sera amenée à~"jougr un rôle ji$$s»-i&*~con£Iit actuel, s'in-" t Presseront aux indloai^nS'qua suivent concernant Tor- - giajiisation militaire de oe royaume. L'armée y est placée sous le commandement suprême du; roi, et ensuite du ministre de la gai ©ire qui en est le ch^f direct. L'autorité ministérielle s'exerce par l'en-D tremiso d'un «aecrétariat général et de cinq directions " génémles. Différents comités institués sous 1^ nom d; « inspectorats » exercent une sua-veillance peirmanen-, te; Enfin un conseil supérieur de la défense die MEtat ; est chargé d)e résoudre les questions die déf ense raatio- ] MÛC. 1 te service' militaire est obligatoire, mais avec d'assez nembreuises dispenses. I^es troupes de peremière ^catégorie sont soumises au service actif de dfâux ans. GfeJled 3 cîe deuxième caitégorie, comprennent les hommef qui " s®nt dispensés pour d.es raisons de fiamille., et ne- sont - astreint qu'à un service de sdx semaines. La même attirée d^. service- réduit est également fixée pour tous les^jeu- - n|ps gens premiers nés d'une famille dont le père a^lus f. dè- S5 aiîis. Ils ce sont appelés qu'oecasionnellemêniL E|ifin ceux qui justifient d';une certaine instruction aâmis au volontariat d'un an et payant 1,200 francs 1 pàiir las annes à pied et 1,600 francs pour le® armejj à 1 clfeval. En quittant le- sea*vice actif, les hommes coimç)-l teiit cinq ans- dans la réserve, quatre ans dans la milice nîobiAe et sept ans dans la milice territoriale. Les cavia-; Mets comptent <un an <$e plus diarns la réserve, mais pas-; ecjIu emsuite directement dîans la milice territoriale. $e servioc militaire total comprend' ainsi une durée de 19 ^innées ; tous les dispensés font partie d;e la milice teatritoriale. armée italienne est formée de 12 corps dl'armée — plifâ deiux divisions d'infanterie — qui se répartissent sur les 12 régions salivantes : Turin, Alexandrie, Milan, Vàtimille, Véronne, Bologne, Ancône, Florence, Rdme, NÂples, Bari et Paderme'. La Sandaignie forme line .division spéciale qui relève du 9° corps d'aimée (Romô). * * * * ?En cas de mobilisation, l'Italie peut mettre sur pied dè guerre douze corps d"armée de 38,000 hommes cha-cnSn, 3 divisions de cavalerie et un certain nombre de trompes spéciales. La force numérique de toutes ces formations est évaluée à 600,000 hommes. En deuxième ligne-, elle peut former 12 divisions et quelques corps spéciaux d'un effectif total de 2!50,000 hommes en chiffres rorffçls. 450,000 hommes sont encore disponibles en troisième ligne. On estime donc que toute l'armée de terre comporte 850,000 hommes de première ligne et 450,000 hommes de territoriaux. D'après ce que nous avons dit ci-de&sus, elle se répartit en 19 classes, dont 8 appartiennent à l'armée active, 4 à la milice mobile et 7 à la milice territoriale. Momentanément les trois classes de 1912, 1913 et 1914 de première catégorie se trouvent sous les drapeaux. La classa de 1914 seulement depuis septembre dernier. L'effectif total des trois classes atteint 4-15,000 hommes, aux-quelstil faut ajouter 70,000 hommes de seconde ligne, des classée do 1913 et 1914. Pour être prêt à toute éventualité, on sait que le gouvernement a décidé en outre d'enrôler déjà le 15 janvier, la caisse d"e 1915. D'après la loi militaire en vigueur, ce nouyeau contingent atteint 180,000 hommes, de sorte qu'ajveo les classes die 1912, 1913 et 1914, de premi&re et de seconde ligne-, l'armée compte actuellement sur'pied de paix 660,000 hommes, chiffre font élevé et auquel on ne doit ajouter que 200,000 hommes pour porter l'effectif au chiffre die 900,000 hommes prévu pour l'aimée de terre |uûse sur pied de guerre. * * * En pçéeence.de ces chiffrer élevés on attache une grande importance dans les milieux militaires italiens à la question délicate die la suffisance des cadres. Normaile-ment, leè officiers se recrutent pour un tiers parmi les sous-officjictrs qui suivent un cours spécial à lpEcole militaire Modène ; pour les deux tiers par les diverses écoles spéciales. Ce sont d'abord les collège® préparatoires dp Rome et de Naples, qui apprêtent des élèves de 11 à 34 ans aux écoles militaires proprement dites; Ecole nfllitaire de Modène (deux ans de cours) pour ! officiers' d"infanterie, de camlerie et du commissariat ; Académi e militaire de Turin : trois ans de cours pour les officier®' do l'artililerie et du génie qui passent ensuite dieux anô à l'Ecole d'application d'artillerie et du génie de Turin. L'Ecole de cavalerie de Pignerol et l'Ecole centrale die tir de Parmo complètent l'instruction des officiers de- cavalerie et d'infanterie. L'Ecole de guerre de Turin, où les cours durent trois ans, s-ert à préparer ct^ : officiers au sea-vice- d"état-major et à développer l'inaî : ti^cLion générale des cadres. Étant données les circonetances actue-liles, l'état-major | r^herche les officiers de complément destinés à assure# lc3s cadres, au moment de la mobilisation, parmi les offi-dferts et élèves des écoles militaires démissionnaires ; Ips ^.nciens sous-officicrs satisfaisant à certaines conditions ; Ûes pelotons spéciaux où des volontaires viennent rcce-; voir l'instruction nécessaire. [ En ce moment on manque surtout d'e capitaines. capitaines d'infanterie, 40 de l'artillerie et 20 des pion-iniers ont dil quitter d'armée à la suite des souffrances -endurées pendant la guerre de Libye. D'antre paît, l'armée active- a dû céder, pour former les cadres des troupes de deuxième ligneNlTO capitaines dpinfanterie, 55 de cava3&rie, 10 de l'artillerie, et 30 du génie. Tous des postes vacants, seront donnés à des lieutenants qui Seront promus capitaine à 25 ans. Quant au nombre- d£s lieutenants, il sera complété par l'appel aux officiera de préserve qui veulent rentrer d'ans' l'armée active et aussi par les sous-officiers tes plus capables. Malgré toutes ces i mesures, il faudra évidemment un certain temps açvant j que la question des ca-dires eoit définitivemeut solution-• née. En attendant, l'orp^aniisation se complète dans tons les domaines militaires, de» sorte que la loi do Spengardi. votée en 1910, est en somme prête à être intégralement mise en vigueur. En ce qui concerne l'augmentation de Part-iUerio de campagne, le but fixé est déjà atteint par la récente création de 5 régiments n° 29, 31, 33, 34 et 35. L'artillerie lourde de campagne est également un progrès par le- fait que trois batteries ont été adjointes aux deux régiments d'artillerie lourde existants. Enfin, on a. formé un nouveau régiment dJartillerie de montagne de 12 batteries, de sorte qu'il existe actuetUement ara total 46 batteries de cette espèce. Les batteries 1 à 36 sont réparties sur les 3 régiments d'artillerie de montagne, les trois batteries 27, 28 et 29 appartiennent ai* 36° régiment d'artillerie de campagne et les 7 batteries de montagne 40 à 46 se trouvent en Libye. Bref, on peut se convaincre par ce qui précède que si le gouvernement italien affirme toujours son intention de s'en tenir à un stricte maintien de sa neutralité, tant que les intérêts ri taux de la nation ne seront pas mis en cauise, il ne néglige cependant rien pour tenir le pays prêt à toute éventualité. LES FAITS DU JOUR $ paraîtrait que c'est une seule et même balle qui a/blessé les deux généraux français TXaunoury et Vil-lfret. Ils observaient une traflOliéè allemande par un crénewtrtfé tranchée, lorsque une balle vint frapper à 3'ceil gauche du général M!auuoury et, sortant est allée atteindre le général Villaret on dIp'd front Le gouvernement anglais a acheté la plus grande I^artie de l'indigo naturel qui est venu suç. le marché. Il 1© mettra à la disposition des fabricants de couleur. On mande de Li?honju>,~que -daux -oi^iseurs anglais sont entrés dansJ.e3 e&«x du Tage et ont débarqué des troupes à l'effet de protéger les sujets britanniques qui pourraient avoir à souffrir des mouvements révolutionnaires au Portugal. On dit que de nombreux ré-fugés venant du nord du pays ont cherché asile dans les légations anglaises. Le « Staatscourant » constate que nombre de sujets hojiandais, qui se rendent à Anvers dans le but d'y t^uver de l'occupation, sont trompés dans leur attentif et doivent s'adresser à leur consul général à An-vprs ou au Comité de Secours aux Hollandais émigrés, Jour être secourus et rapatriés. Le ministre des Affaires étrangères appelle l'attention de ses compatriotes sur la faible chance qu'ils ont de trouver du tra-i ^j1 Anvers leur donne le conseil déifie pas s'y ren-* dré ^^tîS'^n'i^fîe'ht que ceux qui s'y rendront désormais, feront le voyage à leurc risques et périls et ne seront pas secourus. Dimanche dernier est survenu le premier décès au camp des internés militaires belges à Hardewiik (Hollande).Une mesure importante vient d'être prise en France à l'égard des étrangers. A dater du 20 mars courant, les permis de séjour accordés aux étrangers résidant en France devront être munis d'une photographie du titulaire, timbrée par le commissaire de police ou le maire de la commune de résidence. Toute'in-fraction sera poursuivie, sous la prévention d'espionnage.-i- Dcyis le voisinage immédiat dé la frontière hollan-do-b/.lge, sur Ja lignc .de. Turnhont à Tilburg. se trou ve jp petit village- belge de Baar!e-Duc qui Forme umc# eneliavo^-dians-let^^îtoTre" hollandiâis. Bien que diis-tarft seulement de moins d'une lieue de la frontière, on nâpeut s'y rendre sans passer sur le territoire neutre dM la Hollande. /JBaarle^Duc a un bui*eau de poster et continue son /ervice et qui en ce moment est surchargé de besogne. 'Il débite les timbres belges et le produit de la vente est affecté à la Croix-Rouge. Les spécimens de ces timbres sont en effet des plus recherchés par les collectionneurs.A Vienne, on' a eu l'idée assez pratique d'imprimer au verso des billets de tnams des « menus de guerre ». Les femmes de ménage trouveront ainsi sur leurs tickets des instructions pour la préparation économique des différents mets. En collectionnant Jea billets dé trams, on pourra donc se constituer un' « manuel de cuisine de guerre ». L'évêque de Londres partira incessamment vers le front où il passera la semaine sainte et les jours de Pâques. Houfton, président d'un© Compagnie anglaise de ch^hins de fer et propriétaire d'importants charbonnages, a déclaré, à Nottingham, que le seul moyen de mettre fin au manque de charbon qui m"Hïïace"actïTélTe-mjint^ .est -d^ea- -interdire l'exportation vers les pays neutres. Il est ridicule, dit-il, d'gxporter du charbon cjàne un moment où il faut défaut dans les usines anglaises.I Le « Times » publie un grand nombre de plaintes 'concernant la cherté du charbon et prévoit que le prix du gaz devra encore être élevé. Le gouvernement anglais viefiVÏÏTnTàïmer les Etats-Unis que le vapeur américain. Pacific, saisi depuis le commencement de mars, a été relâché, après qu'il eut été constaté que la cargaison ne pouvait donner lieu à aucun soupçon. Il a été déclaré, à la Chambre des communes, que, depuis le commencement de la guerre, 262 Allemands, âcrés de moins de 17 ans, 250 ayant plus de 55 ans et 283 ayant entre 17 et 55 ans sont retournés dans leur pays. Ceux de ces hommes âgés de 17 à 55 ans étaient des médecins, des religieux, des fonctionnaires consulaires etjïes^maJfl1£aft«'«*wweWW?^^ y La Ôhambr© italienne a adopté au vote secret, par J&4 voix contre 25, la loi pour la protection économi- . ;que et militaire de l'Etat. Un amendement socialiste, \ tendant à ne donner à cette loi qu'une durée d'un an, a été rejeté par 251 voix contre 15, M. Salan'dYa; l'ayant déclaré inacceptable. ; COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 18 mars (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Une attaque française contre notre position au versant s-ud de lia hauteur de Lorette a été repoussée.Les attaques partielles françaises en Champagne, au nord de Le Mesnil, ont été arrêtées par des contre-attaques. Une attaque renouvelée hier soir par les Français a été repoussée avec de fortes pertes pour l'ennemi. Dans l'Argonne, les combats se sont ralentis hier. Les aviateurs français ont jeté hier sur la ville alsacienne ouverte de Schlesstadt des bombes dont l'une, tombant sur l'école normale pour institutrices, a tué 2 enfants et en a blessé grièvement 10. Comme réponse, deux bombes de gros calibre ont été jetées cette nuit sur la forteresse de Calais. Théâtre de la guerre à l'Est. Les attaques russes contre nos positions entre Pi-sec et l'Orzic ainsi qu'au nord-est de Przasnysz ont continué hier sans succès. A l'ouest de la Szkwa nous avons fait 200, et à l'est de la Szkwa 1,000 prisonniers. Nous avons pris 4 mitrailleuses. L'opoltchenié (milice) a obtenu un succès facile par une invasion de la pointe nord-est de la Prusse orientale -dans la direction de Memel. Elle a pillé et incendié des villages et des propriétés.Nous avons imposé aux villes du territoire russe occupé par nous le paiement de sommes élevées comme indemnité. Pour chaque village ou ferme incendié sur territoire allemand par ces hordes, trois villages ou fermes du territoire russe occupé par nous seront livrés aux flammes. A tout dommage causé par incendie à Memel, nous répondrons en mettant le feu aux hôtels gouvernementaux russes à S-uwalki et dans les autres chefs-lieux de gouvernement tombés en notre pouvoir. **» Vienne, 17 -mars (Officiel de ce midi) : Dans la Pologne russe et à l'ouest de la Galicie, des attaques isolées de l'ennemi ont été toutes repoussées hier. Dans la région de Wyskow, des divisions ennemies ont tenté, par des attaques renouvelées nuitamment, de reprendre les positions conquises par nos troupes. Ces attaques ont généralement échoué. Au sud du Dniester, il y a eu des combats en divers endroits. La situation ne s'y est pas modifiée. Une attaque de l'infanterie ennemie sur la rive sud du Pruth, à l'est de Czernowitz, s'est rapidement écroulée sous notre feu. * * » ï Q6nstantinopie, 18 mars : Ile correspondant spécial de l'Agence Wolff télégraphe mars au soir : /— Le-s opérations anglaises' et françaises devant les ï/ardar.clîcs se sont atrrêtées après le bombardemeinfc qbmplèt&rnent inefficace de deux forts près do T-chanak-Jaleh et Kilid-Bahr. L'ennemi est visiblement perplexe #n face des mesures défensives très étendues prises par la chaîne des mines et des fortifications des côtes. Jour-jncllament un hydroplaue .mglais survole les positions j turques, mais amerrit dès Jo premier bombardement, de jsorte qu'il ne peut faire d'utiles observations. Toutes yes tentatives ennemies de repêcher des mines et de Bombarder les réflecteurs restent sans résultat et cessent toujours après le premier coup de feu efficace des 1^-tteries dc-s forts. Lundi, un croiseur anglais qui avait été fortement touché a dû se retirer après un court combat. Depuis lors, ujl calme général prévaut. ^ ^ Comïïîumqaës dss armées alliées Paris, 1C mars (Communiqué officiel de 23 heures) : Dans la nuit du 15 au 10 mars, l'ennemi a essayé de reprendre les tranchées qu'il avait perdues près de la hauteur de Notre-Dame de Lorette. Son attaque a été repoussée ; nous avons fait des prisonniers. En Champagne, nous avons fait sauter un foyer de mine dans les environs de Perthes et, après un violent combat, nous avons occupé l'excavation creusée par l'explosion. Au nord de Beauséjour, nous avons progressé. En Argonne, dans la nuit du 15 au 16 mars, les Allemands ont entrepris des contre-attaques entre le Four de Paris et Bolante, ainsi qu'à proximité de Vauquois. Ils ont été repoussés. Sur le bois Le Prêtre, trois attaques ennemies ont été repoussées. t * * * Paris, 17 mars (Communiqué officiel de 15 hetS res) : Sur l'Ysejv L'aimée, belge a fait de nouveaux progrès et a repoussé une contre-attaque allemande. Sur le front occupé par l'armée anglaise, il y a ; eu une assez violente canonnade. Au nord d'Arras, l'ennemi a tenté sans succès, vers la fin de l'après-midi, une nouvelle contre-attaque sur les tranchées de la hauteur de Notre-Dame de Lorette. Soissons et Reims ont été bombardés. Deux obus ont touché la cathédrale de Reims. En Champagne, au nord de Le Mesnil et à l'ouest de la hauteur 196, nous nous sommes emparés, sur' un front de 50 mètres, d'une crête occupée par l'ennemi.En Argonne, nous avons repoussé plusieurs contre-attaques entre Bolante et le Four de Paris. Dans la Woëvre, il n'y a eu que des combats d'artillerie.Un aviateur français a bombardé les casernes de Colmar. * * * Londres, 16 mars (Officiel de VAmirauté) : l Les vapeurs Florazan, Headlands et Hartdalel attaqués par des sous-marins respectivement le 11," 12 et 13 mars, et dont la perte n'avait pas encore été confirmée, sont signalés actuellement comme coulés. * * * Londres, 17 mars. (Officiel de VAmirauté) : i Le vapeur Fingal, déplaçant 1,563 tonnes, a été/; torpillé mardi en vue de la côte du Northumbeiy land. Il a coulé. 6 hommes ont péri. ! • Le vapeur Atlanta, jaugeant 1,519 tonnes, a été torpillé dimanche à hauteur de la côte ouest irLan-* daise. Il n'a pas sombré. # * # Pélrograd, 16 mars (Communiqué officiel du grand état-major gé?iéral) : Sur la rive gauche du Niémen, nous avons forcé les détachements avancés de l'ennemi à abandonner: Kopciowo. Notre offensive sur les deux rives de l'Orzyc se poursuit avec succès. Après un combat particulièrement violent, nos troupes ont occupé le vil'lage de Stegna-Yadnorozec et elles ont repoussé une contre-, attaque acharnée. Au nord de la ligne Przasnysz-Grudusk, noa troupes ont obtenu quelques succès locaux. Sur la rive droite de la Vistule, l'ennemi a continué un feu très vif sur nos positions près de la Bzura. Il a également tenté de passer à l'offensive dans la région de la Pilica. Dans les Carpathes, dans les environs de Smol-nik, nous avons poursuivi notre offensive, malgré l'épaisse couche de neige qui couvre le sol et malgré le grand froid et la tempête de neige qui a continué.-Nous avons pris les positions extrêmes de l'ennemi et avons fait de nombreux prisonniers et pris des mitrailleuses. Ce succès, obtenu dans la région ou les Autrichiens avaient entrepris une sérieuse offert, sive, a forcé ceux-ci à se retirer en plusieurs endroits. Nous avons occupé également des positions ennemies dans La direction de Baligrod et d'Uszok, près de Yablonka. Les attaques allemandes contU nuent dans les régions de Zaada et de Rozanka. Dans l'est de la Galicie, les combats se poursuivent à l'est du chemin de fer Stanislau-Kolomea. Lfc 14 mars au matin, notre infanterie, les hommes enfonçant dans la neige jusqu'à la poitrine, s'est emparée des travaux de défense ennemis près de Tar-nowitz et de Ko-Ino. Près de Przemysl, il y a eu un violent combat d'artillerie. Nos troupes, a/u front nord, ont occupé les hauteurs situées à une portée de fusil des fortifications.* * # Pélrograd, 16 mars (Com?nuniqué officiel de Vit tat-major de Varmée du Caucase) : Sur tout le front, il y a eu des escarmouches entre les détachements avancés. Nos troupes ont repoussé les Turcs. ^ f Londres, 17 mars : Dans un article imprimé en caractères gra», le- « 11- 'J mee » propose di© nie plue sauver à l'avenir les équipages r die<s soui9-mari3^^1em^^ coulés, mais de le© abandon ner sîmpîSffiént a four sort: les traitant ainsi en geam ^qui se trouvent hors les lois de. guerre. ^ L'^LiŒi'lig ' f? J * — -, On mande de Tientein au « Moming Poet » qu'uaio y grande inquiétude règne à Pékin, où l'on annonça qTie ' 3a,000 homm-es de troupes japonaises ont été embarqués ; ppur la _ C hînie, eônvoyés par une encadre. / La situation diplomatique ne semble pas justifies1: /'envoi die troupes en ce moment et pareil fait pourrait' 'provoquer-dies troubles en Chine, où l'opinion publique est surexcitée. * * * Madrid, 17 mars : Lo Président du Conseil d>ee ministres a déclaré que 1 anarchie qui règne aai Mexique rend une intervention; des Etats-Unis inévitable. L'Espagne n'enverra pliuis fol représentant diplomatique au Mexique, tant que la tuiation n'y sera pas redevenue normale. . Berlin, 17 mars : Le montant toAal des dégâts causés au réseau dea chemins de fer par la seconde invasion des Russes en' I?russe orientale, sont évalués, d'après un© commuui-JfcJjpçtt it&Tîffi'être des travaux publics, à 15 ou 3D1 ànillions de mark * * * Pétrograd, 16 mars ; L© comte Witte est mort des suites de l'influenra, accompagné© d'une inflammation de l'oreille qui s'est étendue au cerveau. Les médecins ont constaté une in*: fection complète de l'organisme et ont jugé inutile do faire une opération chirurgicale L© comte Witte étaifc à l'agonie depuis le 11 mars. * * * -, JPétrograd, 16 mars • ■ JL© « Novoïe Vrémia » écrit que pour faire face atx manque de wagons, le gouvernement russe ©n a con>-jrcandé 10,000 wagons à marchandises^ en Amérique. B<bris, 18 mars : /On mande d'Athènes à 1' « Echo de Paris » qu'oa /Ëragueur de mines anglais a touché une mine et a fait explosion. Le dragueur a sombré ; plusieurs hommes du bord ont été tués, d'autres se sont noyés. Lœ c^ens.t^r.QS ont détruit la oudrasse des canonsi (fis j la- coque du navire a été percée par cdzsgf obus au m veau de la ligne de flottaison. * * * j Copenhague, 18 mars : / Les représailles annoncées par les gouvernements aaf» • glais et français concernant la proclamation allemaud© du 4 février, ont donné lieu à Stockholm à des négociations entrfc les gouvernement danois, norwégien et dois. Ov9 négociations ont abouti à renvoi d'une motel identique aux gouvernements de Paris et d© Londres. . Paris, 18 mars : v > ' Le « Journal des Débaits » annonce que des troupe* jr anglaises ont été débarquées au Portugal. jr *** Washington, 17 mars : Le général mexicain Mateo Almanza, partisan d© Oai* ranza, a été condamné à mort avec tout son état-majo* par un conseil de guerre formé par les partisans dé Villa. Tous les condamnés ont ét© exécutés **« Appenzell, 16 mars : / Le conseiller national suisse Lugster est rentré "do son voyage en Allemagne, où il a visité 19 camps de prisonniers. Son impression est bonne. Il loue surtout res~~£riëSftres prises contre le typhus, dont on croit qua e germe a été apporté dans les camps par des prison-lier s russes. **» Constantinople, 15 mars : L'ancien ambassadeur de Turquie à BruxelleSj Nir ïeret Bey, est nommé ambassadeur à La Haye. i ' Newport-News, 17 mars : Le drcadnought américain Pepnsylvania a été lancé lujourd'hui. M. Daniels, secrétaire de la Marine, a pro-loncé le discours d'usage. Le capitaine du croiseur auxiliaire allemand Prinz Eitel Friedrich assistait, en jrand uniforme, à la cérémonie.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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