La chronique: gazette quotidienne

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11 January 1914
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Oimuvielie 11 janvier 1914L. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.OUR TOUTE m BELGIQUE 4^0 année, — ÎO LA CHRONIQUE "BUREAUX 5 et 7, Galcri© du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE) TÉLÉPHONES Administration : N* 7 88I& Rédaction: N° 1408 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE _____ RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (On), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télcph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et. 7. Galerie du Roi. POUR LA PETITE 11DSTRU ET LE PETIT COffllEHCE Un intéressant projet de loi L'.n 'ce moment de 'l'année, pour .peu qu [vous -connaissiez fi'épicier, île boucher, ou, -si wus êtes un vrai (démocrate, — ila « ver <j*dï£ère » de votre «rue, vous devez avoir reç kles confidences "navrées 'sur «.les mauvai payeurs »». Tel <qru <ne voudrait ipour rien ai anonde devoir drx francs à quelque 'ami miil iiounaire, lluiss-e grossir sans vergogne h chiffre de sa idelt/te tchez d'humble fournisseur Bu coin. iëI ainsi, par un phénomène social fort icu rieux, on découvre qu'aux deux pôles di commerce., chez Ile bottier de iluxe, Je « tailor 1 chic et 'l'orfèvre, aussi bien <que chez Ile peli boutiquier, on souffre du «môme mal — da m reté de d'argent, (provoquée par la vente c trop .longue échéance. Encore île haut commerce peut-il remédier de façon onéreuse, il est vrai, à «cette situa-Iran. 'Il ipeut liaine traite -sur ses clients et se procurer, ipar_ l'escompte en banque, .les fonds nécessaires à «on roulement. Il n'en est pas de im.ôme ipour ;les petites gens, qui verraient promptement déserter leurs comptoirs, s'ils s'avisaient de tenter (pareil essai dans leur clientèle... * * * •Ce problème, qui, par maints côtés, tou-'he si 'directement è l'avenir même de d-a .petite bourgeoisie commerçante et industrielle, a attiré l'attention de M. Louis Franck, île distingué député d'Amvers. Il vient de si-jne-r, avec >M<M. A. Mechelynck, F. Masson, yi;?.urice Lemonnier, Alfred Mon-ville et Sflouard 'Pécher, une proposition de loi qui 5<>mble le résoudre de la plus heureuse façon.Dans îles développements de ce projet, M. Franck expose avec raison combien, dans ce îernier .quart, de siècle, lies grandes entreprises capitalistes d'une part, le développement :1e J''association et de .la coopération d'autre îarfc, ont rendu 'difficile la condition économique du petit .commerce et de la petite in-iu strie. 'Rien n'a été fait ipour les assister, ni au (joint de vue de la formation professionnelle, ii au point de vue 'législatif ou économique. Om s'est bien (préoccupé de créer des insti-.'i fions de banque spécialement outillées pour faire des 'avances de .fonds aux petits, négociants et 'aux ipeiKls industriels. Diver-j ses propositions ont iro.ônae été 'faites dans ce )ul, mais on ne s'est point occupé d'un ob-et au .moins aussi urgent : c'est, d'améliorer, le reformer, et, f/n -partie (môme, de constiper les 'bases de. -crédits que la petite mdiis-ffie et le petit 'jemmerce sont è 'même d'offrir aux institutions aue l'on entend créer ou ïévelopper -en leur faveur! * * * .'Or, 'dit M. Franck, ce qui manque préci-loment à le* , petite bourgeoisie, ce 'sont ces jases de crédit. Leur mouvement d'opéra-10ns n est -.pas assez ample et régulier pour ournir lui-môme une garantie au crédit. Aussi nul n'ignore -que la circulation fic-1V e, le s effets de -complaisance e.t les inter-ïoUKi A-es de l'escompte sont la. (lèpre du pe-fJ,00^mence et de la petite industrie. Li fi'n, tandis que le grand magasin vend U comptant des marchandises qui lui sont renies en gros à quatre-vingt-dix 'jours, le paillant doit, faire à ses clients de longs a'edits, et s'expose,en cas d'action judiciaire, Mous les frais et lenteurs d'une procédure PP coûteuse pour les petits litiges. [Ce qu'il faut donc, en tout premier lieu, • es! constituer de nouvelles baises pour e crédit professionnel; ce qu'il faut, en se-pnd lieu, c'est remédier aux abus dont le )tHit commerce, souffre dans ses rapports p'ec sa clientèle. * * * [En premier lien, la. proposition établit le Pge du fonds de commerce. Ce fonds de commerce est. l'ensemble de [organisation commerciale ou industrielle. 1 comprend la clientèle, l'enseigne, tes con-rals avec tes employés et avec les ouvriers, p inarques de fabrique, le droit au bail, joutitlage, etc. La loi nouveiHe permettrait fc comprendre dans te gage les marchandi-es en stock à concurrence ,de 50 >p. c de sur valeur. ['Pareil gage permettrait de tirer 'parti, en [ue du crédit, du seul avoir que le petit né-[ooiant ou le petit industriel possède, sans [u il doive s'en dessaisir. Le gage ordinaire, r! remise matn'ue'lJle de ses ^marchandises ou e son outillage entre les .mains d'un tiers ou ii créancier, ne peut lui être d'aucuine utile, car, en le constituant, il se trouve privé fs moyens indispensables à l'exercice de sa F°'«sswn. [Pour empêcher .que les créditeurs de mau-fls usuriers et autires, le vendeur à pmes différés et échelonnés, et en général P ;Prèt:e«i'3 dont ,1e concours est peu .désira-p, puissent se servir dans un but. d'exploi-pion du moyen de crédit, ainsi créé, seuls ps banques et les établissements de crédit B.rees par le gouvernement pourront béné-pier de pareil gage. } m dehors du fonds de commerce, le petit pnimerçaiit ou le petit industriel a des fac-pes, mais, dans la pratique, «Mes ne lui pnt payées qu'à la On de l'année. Dans l'in-F ,, lo»l'. ce capital est indisponible. l ',m » *'• Franck propose de [eraiettie 1 endossement de-ces factures à [tic de cession ou de nantissement au profit P WJqiKS ou établissements de crédit NMs par le .gouvernement,ainsi qu'au pro-t,?68, fournisseurs du commerçant ou de Industriel créancier. Le petit commerçant trouverait là des faci- C.de .C1'ed.;,t semblables à celles (pie le kir «<Ynn6g£ct obtifin,t en taisant traite |U! son acheteur. * * * L'*?,nPïrton de M' Franck et consorts fini». .■ "n cns'»mblc de mesures ad-imistratoes et judiciaires, ayant pour but f onaionnement régulier et sur de ce non-| louage social. On peut dire que rien |.V est laissé à l'imprévu. li,',m'îSein:We des disposilions soumises à la K3ït prouTe ave ' cT,lel soiîl. Je dirais iZt ^ ?«el minutie, on a étudié et prévu lu «if?. PbIfe,l0nsi toutes les difficultés. Inl-rw 1 honneur du Parlement de faire °e '•projet, -dans notre in ;lll"Ç 1. intérêt humanitaire qu'il pré-ftite est indiscutable. La petite industrie et iontliTranef#e' comme l{' dit très juste-WM.Eroi.ck, sont très loin de vouloir ou )in ril dlsParaitre- Nous sommes encore Hlmi r7a'T,es. d'Utopie, où Pjtua Adam, K Anatole Fratoce, Wells ont situé prs rêves séduisants... de Saint Cendre. ]îrays FAITS, PROPOS MENUS! HEUREUX ECHEC L'aventure du roi Midas s'est renouvelée, ou plutôt elle s'est métamorphosée en s'ap-pliquant à nos temps. Mùlas, te roi Midas, celui qui avait des oreilles d'dne, eut aussi te fdchéùx pouvoir de changer en or tout ce qu'il touchait. Cela ne laissa pas que de le jaire à peu près mourir de {aim, le gigot le plus succulent se changeant en pépite au contact de ses canines voraces et désappointées, et celte histoire comporte une morale facile, que les siècles ont pu, déduire tout à leur aise. Hier, advint en Angleterre, en droite ligne du Cap, un homme qui avait en poche un diamant monstrueux, à faire pâlir de honte les Iiegent et les Koh-l-Noor. Cet homme détenait ainsi une fortune monstrueuse. A part cela, il était sans un penny. 11 a failli, lui aussi, mourir de faim. Personne, dit l'histoire, — ou la légende, — ne s'est trouvé pour lui acheter son caillou, et ce caillou n'a ■pu nourrir son homme, non plus que le gigot brusquement aurifié du roi Midas. Le a moindre grain de mil » eût intervenu avec bonheur. N'est-ce pas tout de même une merveille qu'il ne se soit pas rencontré l'impérial imbécile, te milliardaire impétueux qui aurait, à tout prix, acheté le diamant stupide et phénoménal. C'est en effet prodigieux et cela fait tout de même espérer un peu de notre humanité. Le diamant a subi un échec; après lui, sera-ce pas l'or qui sera humilié. Un ' boyard truffé de lingot ne pourra pas échan- ' ger un, dix, cent de ses louis contre le sym- ' botique gigot. ' ] Et, quand nous aurons vu mourir de faim , M. Rockfeller devant une boucherie, nous , pourrons annoncer que l'âge d'or, l'âge in- , génu va refleurir pour les hommes, sinon pour les moutons et les veaux. , Bob. j Au jour le jour j - — j LA POLITIQUE i Nous obtenons 1',honneur de trois ri-[ |»\ ' .postes dans un seul numéro du Bien public!... \ous ne nous en plaignons * pas, notre distingué confrère étant, 1 d'ordinaire, correct autant que eléricail, ce qui forme plutôt un oas d'exception. ,■ Il veut donc bien .plaisanter, non sans es- ; prit, notre crainte de voir ie Congo définiti- j voment aoquis aux missionnaires... Et il imagine combien le pays rira à cette idée d'un 1 ■accajparomenl de notre colonie par le, cléri- r ealisme... Heureusement qu'il se charge n d'iemipôober ce rire d'être excessif, (ce qui est contraire à la santé), on ajoutant : ■u La Chronique se .flgure-t-elle que les n'allions sollicités de Fa Belgique en faveur de la eoilanie vont être appliqués à chasser les , missionnaires èt ù détruire leurs œuvres? » (Rassurons notre confrère. Nous n'avons 6 jamais pensé cela, mais bien tout le con- . traire!... Ce qui nous donne raison contre ) 'lui- ! e Pour l'étude soigneuse que le même Bien , public consacre au brillant article de notre i collaborateur sur le libéralisme inteniatio- -r nal, une phrase s'y trouve, laquelle suffit \ également à justifier la thèse de notre ami : i « La, raison d'être du libéralisme a dis- i paru. Ce qu'il y a de plausible dans les idées qu'il éfbarriait autrefois n'est plus contesté a par personne, si ce n'est .parfois par les li- i béiraux eux-imômes. » Cet aveu : qu'une part du principe libéral n'est plus contesté par personne, suffit à la victoire de notre ami. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 0 11 janvier 1814. — Trahison de Murât, roi de J îsaples, qui s'allie avec l'Autriche contre Na-poléon. 1 CS===a9 1 Rapprochement. c Un de nos confrères catholiques polémiqua i au sujet de certaines déclarations faites par c un journaliste « tra los montes ». Ce journa- c liste ne partage pas les opinions de notre con- t frère. s Ce dernier, après quelques citations, ajoute : r Jo vous fais grâce du reste. L'hymne à la guerre est dithyrambique. M. Coppola salue la (( guerre créatrice » comme M. Jaurès exaltait la « haine créatrice ». Hé! hé! Il ne faut, pas aller jusqu'à Tex ] trème gauche pour entendre louer la « haine ^ créatrice >». Un des plus beaux toasts de Jules ]-| Le jeune, au couchant de sa vie, fut adress., avec passion, avec amour, «à la haine »! r Il est vrai que les journaux de droite auront y i quelque peine à reconnaître, pour un des s 'leurs, Lejeune : celui-ci, lorsque la conférence (: du Jeune Barreau institua une discussion à j propos de l'assassinat récent de Ferrer, joignit ]-sa protestation éloquente au vote de réproba- r tion de tous ceux qu'indignaient le lâche at- t tentât de Montjuich. ( Et ce sont Jà des choses, — comme dit la ] chanson, — que certains hommes n'oublient c pas. j (r^5) Distractions. Tout le monde connaît le dessin de Gavarni : on y voit un ivrogne regardant un confrère ^ [étalé dans le ruisseau et murmurant : « Voila,. pourtant, comme je serai dimanche! » voici ce que devient le texte original dans une cita- L tion d'un de nos confrères parisiens : « Vous \ connaissez sans doute ce dessin de Gavarni, qui représente un jeune mercier rêvassant de- ( vant son comptoir et ayant tirë'de sa poche un daguerréo-type, où il est figuré vêtu de ses plus beaux atours : « Voilà comme je serai dimanche, s'exclame-t-il. » Le cas est fréquent en journalisme, où l'on n a guère le moyen de vérifier les citations dans une « copie » que l'on a à peine le temps d'écrire... Comment faire alors? Posséder l'acquit le plus riche que l'on peut, et s'en servir avec assez de tact pour ne pas laisser reconnaître aux lecteurs les inévitables lacunes d'une mémoire surmenée. Avec cela que l'abus des procédés mnémotechniques semble avoii pour effet de diminuer notre mémoire natu relie. Comme les plus studieux d'entre nom sont loin des gens d'autrefois, parmi lesquels il n'était pas rare d'en rencontrer sachant pai cœur la bible, Virgile ou Homère! Origène devait surtout à sa mémoire prodigieuse, dédaignant presque toujours de vérifier un texte, son qualificatif d' « Adamantinus », l'homme de Diamant. Ses élèves se racontaient qu'il avait trouvé une plante assurant la mémoire universelle et qu'il s'en réservait l'exclusif usage. Littérature. Lisez, — savourez, — gonflez-vous d'une inexprimable béatitude ! Une feuille de droite s'amuse à opposer des déclarations de M. Buisset, député libéral de Sharleroi, à des déclarations de M. Hymans, iêputé libéral de Bruxelles. Petit jeu vieux :omme le monde, très inoffensif, et tout à fait igréable par le mauvais temps, lorsqu'on n'a 3as de copie et que la pluie vous empêche d'en iller chercher au dehors. Voici les deux paragraphes essentiels de cette Drillante argumentation : Aussi M. Buisset arrose-t-il M. Hymans de pétrole et y met-il le feu, le sacrifiant sur l'autel de l'Union. Puis il se prosterne devant les révolutionnaires à parapluies et proteste contre la prétention du même M. Hymans de ne point se soumettre aux objurgations tumultueuses des insurgés aux pieds humides. Ecoutez rugir ce lion carolorégien... Que ce lion rugisse en inondant ses contra-licteurs de pétrole, cela peut se comprendre l la rigueur : c'est évidemment une métaphore le bon goût, une périphrase élégante pour ex-irimër le mépris du lion. Qu'à la suite de cet incident, les révolution îaires aient les pieds humides, nous l'admet-ons aussi assez aisément. C'est une consé-[uence assez compréhensible de ce qui précède. Mais, que ces mêmes spectateurs aient cru levoir se munir de parapluies pour éviter le et pétrolifère, cela passe notre entendement ! | A moins que le lion ne fût de Marseille? Aveu. Le « XX0 Siècle » insère la protestation1 [U'élève un de ses lecteurs contre les nouveaux! mpôts. Il la recommande à la bienveillante j -ttention du ministre des finances. La voici : Dans certains cas la taxe que doivent payer es automobilistes est vraiment hors de proportion avec la valeur de la voiture. Exemple : e dois payer 700 francs pour une automobile lue j'ai payée 3,000 francs. Or, six lignes plus haut, le « XX" Siècle », :entiment, rappelait à la « Chronique », à tire de conseil, le mot d'Avinain : « N'avouez imais ! » Et, bénévolement., notre confrère avoue que -S impôts, les impôts établis par « ses » mi-istres, sont mal faits ! Que nè suit-il, le premier, ses propres conseils ? Il y a la manière. Un confrère cite quelque part l'opinion d'un ritique averti sur les manifestations qui ont uivi ,la mort de Camille Lemonnier. « Le doyen des hommes de lettres belges est escendu dans la tombe au milieu d'un con-ert d'éloges dibhyraimbiques.Oe grand -tafl-ent a té oéilêbr.é, comme il convenait, par la presse t les discours. Si l'on avait coutume, à pro-os de littérateurs, de reprocher aux Belges 2ur incompréhension du grand art, on doit en abattre aujourd'hui ; ces « Béotiens » ont oulu payer leur arriéré d'admiration, en se ivrant à l'exubérance d'un enthousiasme démonstratif... » Voilà qui n'est pas très convaincant. Il nous . toujours semblé que payer les gens quand ts sont morts..., ce n'est pas payer. Couronne et chapeau. Les souvenirs d'un lord de 84 ans, et qui veut toujours auprès des souverains anglais, ous montrent, disent les journaux, combien Idouard VII était. « peu sévère sur l'étiquette ». •t ils nous racontent, en preuve, cette ma'len-ontreuse anecdote. Quand la grande Sarah iernhardt vint à Londres, en 1879, avec la Co-lédie-Française, le Roi, alors prince de Gal-\s, lui parla, le chapeau sur la tête... A quoi i flère artiste aurait objecté : « Monseigneur, n garde sa couronne, mais non son chapeau! » l semble que le reyal personnage fut, en cette ccasion, bien moins « peu sévère pour l'éti-uette », qu'indulgent pour ses propres l'au-33... N'est-ce pas le roi-soleil, oui. à Versailles, aluait, dit-on, le premier, toutes les femmes, îême les chambrières. La lance dos guides. L'armée belge continue à changer d'aspect, our son plus grand bien, d'ailleurs. Après eaucoup d'autres réformes, voici que nos gui-es viennent d'adopter la lance, la lance en ambou empennée d'un fanion tricolore. Jusqu'en 1893, les guides, comme tous les ré-iments de cavalerie, portaient, en tenue de oute, le dolman à brandebourgs oranges, le abre et le mousqueton. Les officiers gardaient n campagne le fastueux spencer, tout cha-iiarré d'or. Cela les faisait ressembler aux eaux chasseurs à cheval de la garde du premier Empire, ceux qui escortaient Napoléon ur les champs de bataille et que l'on voyait, ' ans le parc de Fontainebleau, le colback sous! ?. bras, le sabre doré traînant sur le sol, pen-ant qu'ils suivaient quelque grande dame de i cour de Joséphine. Ensuite, leur costume se simplifia. Le dol-lan fut remplacé par une veste sombre. Des hasSeurs d'élite ils prirent un aspect de co-aques russes, remontant ainsi à. leur origine, ar on les appelait, lors de leur création, les osaques de la Meuse ! La lance actuelle complète cette physionomie, à tel point qu'on peut imaginer, tous les matins, voir la plaine 'Etterbeek envahie par une nuée de cavaliers u Don. 'Attendons, maintenant, l'apparition e nos futurs dragons et hussards. Nous Unions par être prêts malgré nous. Nouvelles à la mata La petite Jeanne à sa mère, avec un très frand repentir : — Oui, maman, j ai pris trois bonbons dans a boîte. —- C'est très mal, mon enfant; mais je te >ardonne, puisque tu as avoué. —7 Alors, maman, redonne m'en un, je n'en ivais pris que -dsux. L'ACQUITTEMENT du ïameux colonel von Keimer et du lieutenant Schadt De Strasbourg, ,1e 10. — Ce matin, à 9 heures, 2e conseil de guerre delà 30e division -a rendu son jugement,dont da lecture a duré une heure, dans le procès de Reutter et Schadt. Les deux inculpés ont été acquittés sur tous les chefs d'accusation. Le tribunal, en -effet, estime que le colonel n'a pas eu l'impression d'avoir agi contre la loi. Les dépositions des témoins ont suffisamment prouvé que l'autorité iciviile était insuffisante à .rétaiblir l'ordre et qu'une intervention de la force armée était au moins nécessaire pour préserver d'honneur des officiers. Quant au lieutenant Schadt, il a obéi aux ordres reçus. De iplus, il n'a pu être prouvé que c'est le lieutenant Schadt qui a frappé le témoin Kornemann, d'autant plus que le lieutenant a déclaré que s'il avait été l'auteur de ce coup, il n'aurait fait aucune difficulté pour l'avouer. Il est à ,remarquer que, d.ains ces longs considérants, il n'a absolument pas été tenu compte des témoignages qui ont été faits par les magistrats et les 'avocats ide Saverne et le plus grand nombre .des habitants. Le lieutenant von Forstner acquitté en appel De Strasbourg, le 10. — Ce matin, à 9 heures, , les débats du procès en revision du lieutenant ' von Forstner ont commencé dans Tune des salles du bâtiment du conseil de guerre de ' Strasbourg. Le défenseur du lieutenant peu- 1 dant le dernier procès a refusé d'assister son client parce qu'il ne veut pas encourir une : seconde fois les critiques séivères de la presse, : qui avaient iconsidiéré dans les comptes rendus du premier procès que .l'avocat du lieutenant : s'était -montré incapable. Le lieutenant von | Forstner est donc diéfendu par un lieutenant du 15° dragons, du nom de Koeller. La défense demande l'acquittement de l'accusé, .celluiici ayant agi en cas de légitime : défense putative (?). Le procureur admet aussi 1 cette thèse et demande l'acquittement. Après 1 trois quarts d'heure de délibération, le tribunal f revient et annonce que le lieutenant von Forst- ; 11er est acquitté. Le tribunal a admis la thèse ! de la défense. i ! . ACTUALITÉ La scène se passe sur un terrain neutre. ; Fuyant les potins, les interviews, les journaux, N les principales personnalités qui occupent en ce moment l'attention publique, poursuivent une amicale conversation. 1 ]■ M. POULLET, à la « Joconde ». — Mors, c'est, c vraiment si surfait que ça, Florence ? (- MONNA LISA. — Surfait,non. Mais j'ai passé c là quelques mois bien -désagréables. Ma situation était intenable*. Puis, d'entendre parler ita- c lien, ça me .rappelait tout le temps ce pauvre Léonaixi. Ah ! je l'ai bien aimé ! r M. POULLET. — Que .ne révéliez-vous plus 1 tôt votre présence? i MONNA L'ISA. — Impossible. Engagement d'honneur envers le cabinet français. M. POULLET. — Aih ! bah ! MONNA USA. — Cail/laux a besoin d'argent. T Le patrimoine national .est appauvri. Partie va- < laht un gros million, j'en représente deux au- , jouud'liui. Encore trois petits voyages, j'atteindrai les cinq millions -. cinquante consciences .. d'hommes politiques. M. POULLET. — Bigre 1 c'est cher, là-bas ! } N'importe, je vais indiquer le moyen à Levie... , Il n'y a pas de petits bénéfices. (S'adressent à son voisin.) Mais puisque l'on parle d'hom- . mes politiques, en voilà un que l'Europe nous envie ! M. LAFONTAINE, avec une sombre modestie. — Elle a bien tort. Ce prix Nobel que j'ai reçu est tout au plus un ,prix de découragement. J'ai tant crié : « Guerre à la guerre ! » qu'on me récompense au moment où j*e suis devenu aphone. LE LIEUTENANT VON FORSTNER, accent < aiLlemand. — Alors, c'est la guerre? c HANSI, comme dans le « Demi-Monde ». — Va pour la guerre ! T (Et il lui enlève son grand sabre, dont la <-lame est en fer-blanc.) LE LIEUTENANT, furieux. — Mon sabre ! le ( sabre de mon père ' 7 HANSI, s'en aillant et meilhacisant à son tour : ,£ Je t'aime, entends-tu, je t'adore, Et c'est pour ça que je m'en vais ! {Le lieutenant écume, en entendant cette musique française.) La JOCONDE. — Ayez donc le sourire, mon ! cher ! M. DEROULEDE, mécaniquement. — Nous l'avons eu. votre Rhin allemand ! | LE LIEUTENANT. — J'en appelle à mon co- > lonesl. j'en aippetlle à la postérité. J'en appelle : à mon maître aimé, le Kronprinz, fils de Lo- ,i hengrin ! LOHENGRIN. — On m'a appelé ! Me voici. 0 (Ce n'est pas vraisemblable : c'est tout à fait ,j une entrée d'opéra, — pardon : de drame mu- •] si cal. La Joconde, très émue, regarde tendrement M. Lafontaine.) M. LEVIE. — Oh ! Lohengrin ! LOHENGRIN. — M'as4u vu dans... Tiens, écoute. (Il chante : « Mon père Parsifal... ») TOUS, ave;c un grand cri. — Parsifal f (Comme les cercueils, au dernier .acte de «Lu- . crèce Borgia », on voit apparaître dans le fond le décor du Graal.) TOUS, écrasés. — Parsifal ! ' (L'orchestre attaque la partition. Et, comme aucun des assistants n'y comprend quoi que ce soit, tous écoutent avec un respect religieux. Rideau.) Camille Guttensïein. LA «CHRONIQUE» EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosques des boulevards, chez notre dépositaire général, Mœe veuve ENGLEBERT, rue de Maubeugo, 69, et. dans les bibliothèques do la gare du Nord. A Avignon, à la bibliothèque de la gare. A Beaulieu-sur-Mer, à la bibliothèque de la gare. 11 iniiiBiTmirTîTni"ii"—iiiwniiiii m 1 iiimiiim 11 ■im/imi 1 1 HORS FRONTIERES I Samedi 10 janvier. Vextension que prend la tentative ottomane de mainmise sur l'Albanie permet les plus sérieuses craintes sur la stabilité de lu candidature du prince de Wied dans le pré-sent, si elle réussit, et si elle ne réussit pas, sur celle du futur trône d"Albanie. En constituant cette principauté, l'Europe <1 créé un foyer d'infection au moins aussi dangereux que l'ancienne Macédoine. La Serbie fut assez forte pour étouffer une première révolte, ou plutôt une première tentative d'invasion, ce qui ne veut pas dire que les Albanais aient été déco ar âgés de ce jenre d'exercices. Aujourd'hui., la même fraction dirigeante ]ui avait appuyé le prince de Wied marche zontre lui, puisque pas pour lui. A noter la gaffe, — le mot n'est pas trop ort, — de la commission internationale, qui, iu lieu d'interdire l'Albanie aux comiladjis envahisseurs, les y emprisonne, sans doute jour qu'une fois délivrés par une émeute, ils missent, prendre la campagne. El l'Italie dément toute participa-lion de sa )art au complot. Qui donc l'accusait? Pareil lémenti équivaut presque à une confirma-ion.La question des Balkans .e complot turco-albanais prend de l'ampleur iDe Valona, le 10. — Les bandes d'Essed ,pa->lia ont 'effectué hier une attaque sur la ville l'El-Bassan. Le combat a duré toute la journée, -e gouverneur de la ville juge la situation as-;ez critique. A Valona même, les membres de a commission de contrôle se montrent assez nquiets sur la propagation du mouvement nusulman. .a Bulgarie essaie de régulariser sa situation économique De Sofia, le 10. — La National Bank qui a ?ris récemment l'initiative de la formation l'un syndicat financier .pour régulariser /le •ours du change en Bulgarie, afin d'éviter des ipéctilations intéressées, .a réussi à constituer 1, cet effet, à l'étranger, avec le concours de la Jesther Ungarische -Commercial Bank -et de >lusieurs banques ailllemandes ayant à leur èto la Disconto Gesellaohaft, un fonds de 20 nilUions de francs. Le mouvement prend des proportions inquiétantes De Paris, le 10. — Une dépêche de Valona, re-ue par le « Temps » déclare que l'inquiétude ugmente d'heure en heure, tant.au point de ue politique.qu'au point de vue militaire. La commission de contrôle, au cours des echerches effectuées hier, a. saisi une corres-ondance télégraphique entre un chef albanais t le grand vizir. L'objet de cette correspon-ance paraît être de préparer une entrevue ntre Ismaël Kemal et Izzet pacha. Les officiers hollandais commandant la gen-armerie se déclarent débordés. Los délégués d'Italie et d'Autriche à la com-ïission. de contrôle viennent de télégraphier à Durs gouvernements demandant, de façon istante, l'envoi-de forces navales. Le coup était monté depuis longtemps De Paris, le 10. — Le « Temps » publie la épêche suivante de son. correspondant à Cons-antinople : « Izzet pacha reconnaît qu'il y a eux mois une offre lui a été adressée le priant .'accepter la candidature du trône d'Albanie. Or, il y a au moins dL\ jours, quTzzet ,pacha reçu d'Essed pacha une lettre dans laquelle , ette offre lui était renouvelée. Il répète qu'il ie établir aucune corrélation entre cette cor- , élation entre cette correspondance et. son dé->art du ministère de la guerre, mais l'opinion , , cet égard est sceptique. , BULLETIN TELEGRAPHIQUE AFRIQUE DU SUD ne grave émeute indigène à Jagersfontein De Londres, le 10. — On mande de Capetown u'une émeute a éclaté aux mines de diamants ' !e Jagersfontein. Environ neuf cents indigènes se sont échap-iés de leur quartier et ont. attaqué la. -ville, qui tait défendue par cinq cents citoyens blancs. Un combat sérieux s'ensuivit. Sept indigènes >nt été tués, et trente-six.«(blessés. Une dou-aine de 'blancs o.nt été Messés. Toutes lés forces disponibles de la défense t la police de Bloemfontein se sont rendues >ar train spécial sur les lieux. L'ordre vient d'être rétabli. PORTUGAL Ine nu nlutot Plusieurs évasions sensationnelles De Lisbonne, le 10. — Huit condamnés poli-iques, dont-quatre officiers et un docteur, qui lUbissaient des peines cellulaires, se sont ensuis par des souterrains de ila prison de Coirn-)re -et ont sauté le mur de l'enceinte. Poursuivis par trois soldats qui passaient à ce mo-nent, ils se sont défendus en leur lançant des )ierres. Ils ont ensuite pris la direction du vil-âge de Celas .près de Coimbre. FRANCE Faux monnayeurs et mouchard De Paris, le 10. — La cour d'assises de la ïeine juge deux faux monnayeurs, les nom-nés Pierre Jacob, 28 ans, et Antoinette Lepoix, 9 ans. Jacob présente un système, de défense sen-ationnel. « Si j'ai fabriqué de la fausse 111011-lai'e. dit-il, c'est par devoir professionnel et ur l'ordre de M. Court, actuellement commis-aire de police du quartier Gaillon, dont j'étais e collaborateur alors qu'il dirigeait, à la pré-ect.ure do police, la 3° brigade de recherche, lite des anarchistes. Je donnais des ronseigne-nents sur le mouvement anarchiste et, pour létourner les soupçons des anachistes, d'accord ivec mes chefs, j'ai fait, ostensiblement, de Ici 'ausse monnaie. » M. Court reconnaît que Jacob était rétribué Tiensuellcment comme indicateur de la police, mais ajoute qu'il a toujours ignoré qu'il fût un faux monnayëur... Pierre Jacob est condamné à trois ans de prison et 100 francs d'amende, et sa complice a deux ans et 100 francs d'amende. UN BAL A LA COI Le bal de la Cour a émerveillé tous ceux qui ont eu la faveur d'y assister Un bal à la Cour a constitué, de tout temps, un événement bien bruxellois. Mais, jamais, croyons-nous, les réceptions données au Palais de Bruxelles n'égalèrent en luxe et "en magnificence l'admirable fête" qui fut offerte, par le Roi et la Reine à leurs nombreux invités et à leurs familles. Trois mille invitations avaient été lancées pour ce premier bal de l'année, pour lequel le Roi et la Reine avaient levé leur deuil, pour un jour. Parmi les personnalités qui furent les hôtesi du Palais durant cette superbe soirée, citons, en dehors des grands dignitaires de la cour, le corps diplomatique, les représentants des grandes familles de la noblesse belge, les ministres à portefeuille et les ministres d'Etat, les membres de la Chambre et du Sénat, ceux dé nos cours de justice, les officiers supérieurs de l'armée et de la garde civique. Les invitations portant 8 h. 1/4, la place des Palais s'était, dès 7 h. 1/2, peuplée de curieux désireux d'admirer les toilettes des dames invitées. Mais, hélas ! les autos ronflantes et les voitures de maître franchirent avec tant de rapidité la grille du Palais, que c'est à peine si l'on put deviner, à travers les vitres baissées, les délicieuses silhouettes de femmes frileusement enveloppées dans les manteaux du soir et surmontées de coiffures scintillantes de pierres précieuses. Oh ! ces perles, ces diamants, cette profusion de pierreries, destinées à resplendir un peu plus tard aux feux des lumières, dans les cheveux, sur ces chairs et jusque sur les toilettes de tant de beautés réunies, comme elles allaient contribuer à rendre plus féerique encore le spectacle inoubliable que les invités du Palais allaient avoir sous les yeux ! Dès 8 heures, le Roi et la Reine faisaient leur entrée dans la Salle de Marbre, où ils de-' vaient, d'après le protocole, recevoir, — entourés des grands dignitaires de la Cour, — lo :orps diplomatique, les ministres à portefeuille et les ministres d'Etat., les princes et les princesses des-premières familles de la noblesse belge, dont les comtes d'Oultremont, de Mé-L'ode, d'Ursel et les princes de Ligne et de Croy. Le cercle diplomatique ayant été ainsi formé, le Roi et la Reine, entourés, firent leur entrée dans la Salle des présentations, où la comtesse Henricourt de Grùnne et le comte de Mérode, assumant ainsi les devoirs de leur charge, présentèrent à nos souverains les couples des jeunes ménages reçus, pour la première fois, ensemble a la Cour. *** Cette formalité étant accomplie, les printfes. )elges firent leur entrée' dans la Salle de bal, resplendissant de lumières où attendait la. foule des invités. Un murmure d'admiration courut dans cette foule à la vue de la Reine. Etincelante de santé, notre aimable souveraine était véritablement en beauté. Et comment décrire, l'éblouissante toilette, si vaporeuse et. si riche à la fois, dont les plis harmonieux retombaient avec grâce autour de sa personne ! un spectacle féerique Représentez-vous un féerique «nveloppe-nent. de crêpe satin blanc, lamé argent, dont 'étoffe légère resplendissait de broderies, de merles et de brillants. Ombrée d'un manteau le Cour de tulle rubis tendu sur fond or et incrusté de brillants tombant en cascade, cette oilette est une merveille de légèreté, de richesse et de bon goût. Elle fait le plus grand îonneur à Mme Borgeaud, qui a si bien conduis Bruxelles par l'esprit, la ligne et le style lui distinguent toutes ses créations. Mais d'autres toilettes -belles et riclîtes faisaient. à celle de la Reine, un cadre i)esplen-lissant. On voudrait pouvoir les citer -toutes, car toutes étaient à citer. Ici, ce sont cî<es tul-és, des soies que. rehaussent et alourdissent parfois des broderies de perles opalines. Là, ce sont des velours et des brocarts sur lesquels courent en cascade, des saphyrs, des émerau-les et des brillants ! Le spectacle est vraiment féerique au moment. où le Roi et la Reine, gravissant les marches de l'estrade, se trouvèrent entourés du cercle lumineux de leurs invités. Tandis que l'orchestre des guides, dirigé par M. Walpot, ayant donné le signal du bal pour la première lanse, après avoir exécuté \la « Marche des> uobourg », les couples des danseurs se forment. Les invités se reconnaissent peu à peu et on admire encore l'éclat des toilettes. Nous nous Bn voudrions de ne pas citer celles des invitées dont les robes furent alors .île plus remarquées. C'est, ainsi que la comtesse Félix de Mérode portait avec grâce un fouirreau de velours cerise drapé de tulle et retendu, à l'épaule, par des barrettes de brillants. Non. moins élégante était la robe de la comtesse J.ohn d'Oultremont; robe satin Parme avec col et quilles Venise haut tulle brodé mauve. Citons' encore les toilettes suivantes : DES TGILETTES RAVISSANTES Princesse Koudacheff, très jolie robe blanche et oi- ; M Poullet, en robe princesse de velours souple mandarine, motif orienta.1 brodé de perles jaunes retenant écharpe de tulïe mandarine; Berryer, en damas vieux rose à chrysanthèmes or, longue fourragère de perles rosées ; la baronne Herman de Woelmont, très élégante dans un fourreau de liberty ciel qui la moulait délicieusement; Seghers, charmanto toilette de velours ciel brodéo cristal et argent Léo Errera, en moire argent, étole de perles grises, et Alfred Errera, délicieuse toilette drapée en broché d'argent et corsage brodé de strass, grosse rose rubis, splendide diadème dans les cheveux; Alfred Orban, toilette de satin' maïs, corsage de chantilly d'or avec broderies et girandoles perles fines ;MUeAnne-Marie de Lants-lieere, ravissante toilette do jeune fille en tulle et satin souple blanc, corsage en drap d'argent ; Mraos Watteeuvv, robe de dentelle posée sur satin blanc enroulée de gaze d'or ; lis rouge au corsage ; la comtesse de Brîey", très jolie toilette en crêpe Lamballe blanc, periage scintillant mélangé do strass, grande ceinture vert empire et tulle noir,traîne souple en charmeuse ;M,,e Code-froid, vraiment séduisante dans sa robe charmeuse lilas, dont la jupe drapée était retenue par un motif de perles et dont le corsage et la tunique étaient en mousseline de soie et agrémentés d'une ceinture en charmeuse rose ; Mmea de San, ravissante toilette en mousseline de soie rose et blanche, rehaussée d'un periage de strass argent et roir, grand, nœud de velours géranium à la taille,grande traîne de soie souple

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