La chronique: gazette quotidienne

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28 January 1914
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s.n. 1914, 28 January. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w08w95427k/
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LA CHRONIQUE GAZETTE QUOTIDIENNE r BUREAUX 5 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES TÉLÉPHONES Administration : N« \ Rédaction : N* 1409 a ABONNEMENTS : FONDATEUR : BÉDACTEUR EN CHEF; ANNONCES : 4e page : 30 cent, la pelite lipne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. BRUXJOr.LES : 12 francs par an;.-— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois, . nncinàirn I A ï>ï\I?HT\TIî' la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates U insertion. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 7o pour trois mois. VlClOF (1C lft llloMiIi J6&Û U La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclanie Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3z99 ! Tou.'/pays'dc l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont repues aux bureaux du journal, î> et 7. Galerie du Roi. 'jp^vir guumamuwmmmmmÈiÊiimMaÊiKÊmmmÊiÊÊÊËmmmmm L'HOMME PRIMITIF ET I*E « SAUVAGE * par M. René Vauthier membre du conseil colonial Dans les excellentes archives sociologiques te l'Institut Solviay, publiées par M. Emile Vvaxweiler, son émanent directeur, une no-ice intéressante est consacrée par M. Danietl Maiaotte à la. conférence qu\a faite le réputé gavant anglais Frazer sur le but de l'ainitihro-lologie sociale, et qu'il a jointe en supplé-nent à l'édition nouvelle de son ouvrage 'sijhe's Task. L'auteur fait une distinction profonde et ■adioaie entre le primitif proprement dit et ! saunage. C'est par un simple abus de ta, qui conduit parfois à de véritable^ tre-oens anthropologiques, qu'on confond s une môme dénomination, mettons, '{'ha-uit de la brousse ou de la forêt yfôrge, 'être humain, notre tirés lointain ancêtre, est à peine sorti des limbes de l'origi-re bestialité. e qui frappe au contraire lvobse<rviateur ianent attentif, c'est que, « comparé avec urime en son état réellement et absolu-ifc primitif, môme le /plus s'auv.age des sau-es d'aujourd'hui est s'aTiq nul doute une sréature hautement dévielicvppêe et cultivée ». Selon toute vraisembl'arioe et toute proba-dlité, chaque bace d "hommes existant ac-udlement, que ce soft la plus grossière ou a plus civilisée, nVj. atteint le niveau actuel de culture, bas ou ÉJevé, qu'après un lent et pénibile effort, qui, a dû perdurer des milliers et peut-être des millions d'années. Ce .qui reviecj^ à. dire, si noms ne nous a-bu-sons point, r^ne, au fond, .de simples nuian-ces sôparen'f, l'homme civilisé de notre sau-rage, tanr^'a qu'il y a un -abîme entre ce- tui-ci et L'Abomine primitiL * * * Cette constatation nVesft pas iaite pour flatter ne,tre amouripropre de civilisé vis-à-vis du B'dshman, mais, si elle est exacte, comme je le .crois, -odsle .servirait grandement la cause le la colonisation^ Il y a, en effet, beau .temps qu'on a fait remarquer qu'il 'est pais de colonisation pos-lible, en Mrique tropicale notamment, sans '•aide et la. coopération des éléments indigènes. Cette collaboration nécessaire des jûanos et des noirs -a môme été décorée du te.au nom de « politique d'association ». Il se conçoit que cette politique est rendue ir^pratiiaahle, s'il est démontré que panes .et noirs ne peuvent .arriver à se comprendre, ou, en termes peut-être plus prétentieux, ne réagissent .pas de la môme façon sous de pareilles causes excitatrices. A mon sens, il n'est pas de doctrine plus angereuse et plus néfaste que celle qui nous ^présente les .sauvages comme des êtres indécrottables, comme appartenant à une es-iêce animale supérieure, bonne tout au plus à ôfcre dressée, mais impuissante à s'élever au delà, bref, incapable de progresser. I Inévitablement, dans cette conception, le sauvage qui n'est pas utile, ou qui a cessé de i'ôtre, à notre point de vue, est voué à lia stagnation, à la déchéance, en attendant Hé refoulement et T extermination finale. I En présence de semblable éventualité, j'in-Spine d'instinct à donner la préférence à la ihéarie égalitaire la plus chimérique, aux préceptes chrétiens comme aux dogmes révolutionnaires qui veulent que tous les hom- soient frères. Voici que la .science, et de la qualité la plus authentique, nous permet de révoquer en doute les. conclusions trop pessimistes émises sua* les sauvages. Eh oui ! ils soiut faits comme nous, et leu-i xussé, comme le nôtre, prouve qu'ils sont yerfèetibles. Les grandes différences par quoi îous exprimons 'la supériorité éclatante de nofire état de .civilisation sur le leur, n'esl ïu un simple <legré de plus dans la longue tt .prodigieuse succession des siècles. *** opéculaxions mises à part, sachons à pro-pos reconnaître que ce n'est pas en un joua pe le sauvage peut accepter et faire siennes «s acquisitions que nous leur apportons or litre dri la colonisation. En ce sens, l'art de coloniser, c'est-Mii* d instruire et d'éduquer les membres airrié ^ la communauté humaine, serait l'effe Vdle longue patience, tout comme le génie Des encouragements précieux nous son donnés, dans cet ordre d'idées, par ce qui s< î^se, actuellement, dans plusieurs partie; i Afrique nouvelle. Commentant une con feretice récente donnée au Royal Colonia wslitul-e par le professeur allemand Boni 7 les réflexions qu'elle inspirait à lord Mil ®'ei; /M présidait la séance, au sujet de: ^ oirs assumés par les puissances cotauia vis-è-vis de leurs sujets indigènes, unj rû\ue anglaise, très avertie, faisait quelque; ^marques qui trouant ici une naturelle ap ï&cafcion. 'La constatation nouvelle, observait-elle le natif est capable d'un ultérieur déve '0ppement, au point d'atteindre un réel ni ^eau d habileté et .d'utilité professionnelles ^on soupçonnait à peine jusqu'à présent •concorde avec les affirmations des homme u Hamd. GeUX-ci ont noté jusqu'à quel,poin1 ns tes domaines les plus spécial eme-n echniques du .travail, Je natif est en voie d Progrès, fait qui, selon toute vraisemblance 'a P9-8 peu influé sûr l'attitude, présente de meurs blancs du Witwatersrand.. Ces deï lers, en effet, voient luire le crépuscule de ;0Urf de dignité oisive et de haute paie, me ^ comme ils le sont par en bas. * * * Celle concurrence, qui s'affirme comme d( ^.nt triompher à bref délai, révèle des qu< 1 cs de race qui, sous l'empire des circoiiî nces, sont, demeurées latentes at inerte; H est un fait scientifique bien avéré, c'es ^a-lgré <les Variétés indéniables autant qu condames, celui de l'unité fondamental rif, P^ulations africaines, et, en tout ca; a i ace bemtopo. Ce qu'elle .est capable c a Cîlll> . l'Afrique australe britannii^u elle l'est également, un peu plus au nord, chez nous, au Congo, sans compter la véritable surprise que causent les peuplades soudanaises et nigritiennes .aux témoins impartiaux de leur évolution passée et .présente. * * * M. Moral, qui s'est fait connaître, à des titres moins heureux peut-être, des Belges, vient de consacrer aux deux Nigerias, tout récemment réuniies en un seul gouvernement, des pages dithyrambiques. Après M. Félix Dubois, qui a décrit si pit-toresquement Tamibouctou la mystérieuse, après le oa/pitaine Meynier, qui a rappelé la grandeur de J'empire noir du Songhaï, M. Morel varite les mérites et les aptitudes des peuples voisins et semblables de la Nigeria i angaiap'se, leurs grandes et prospères cités, i leijr commerce, leur agriculture et leur lai- « ^ijstjme. ' • Tout cela a été créé par de « sa-les nègres » pourtant. Sans doute aivec des concours et 1 des 'apports étrangers. Mais c'est un argu- ! ment de plus en faveur de notre thèse, de 1 la féconde collaborartion possible des représentants de deux civilisations inégales. Travail et progrès est la devise du Congo 1 beige. Lors môme que des expériences partielles et décevantes enirav.eraàent et enrayeraient nos efforts, ne désespérons point. Ser- ] vir Tes indigènes pour aboutir à les voir ser- t vir la cause .de lia civilisation, tel .est et do il rester l'objectif invariable de la politique coloniale.René VAUTHIER. raUS FAITS, PROPOS MENUS LE COMPAGNON NECESSAIRE Ce terrible préfet de police de Berlin, non seulement couvre de sa protection le lieutenant Forstner, mais il persécute les chiens; ça le complète, il en résulte qu'il est le p&re de nombreux singes. Mais peut-être ne comprenez-vous pas. 11 paraîtrait que, lasses d'être persécutées dans leurs azors par ce préfet, les dames de Berlin ont reporté sur des singes les trésors débordants de leurs affections. Rencontrez- [ vous là-bas, aux bords de la Spréc, une élégante, — si on peut dire, — elle dissimule un . petit singe dans son manchon. Après tout, c'est moins grand qu'un nè-gi^e, plus propre que von For strier, et, puisqu'on ne peut plus avoir de chiens... i Aimeriez-vous avoir un sin-ge au logis? Ce qu'il y a de bien dans le chien, c'est que ça ne vous rappelle en aucune façon votre con- . cierge ou votre percepteur des contributions ' ou votre vicaire; c'est pour cela, sans doute, que c'est un repos. Tandis que le singe... ) Le singe, c'est un parent pauvre qu'on in- 1 vite parce qu'il est rigolo,qu'on nourrit,qu'on * loge, qu'on tolère parce qu'il fait rire, et dont '• le rire est douloureux. Il a déjà des préten- ] tions, ce primate, tel le primaire nourri de £ la toute dernière édition du docteur Larousse, 1 et il vous donnera bientôt des leçons sur la manière de se tenir à table ou de tuer les pu- ' ces. C'est pour des raisons similaires que fe ré- ' pudie le perroquet. Vous imaginez-vous possédant Demblon sur un perchoir, dans un 1 coin de votre appartement, et criant toiU le 1 jour : « As-tu bien déjeuné, Shakespeare? 1 Prrrésentez arrrrmes, RuUand c'est Coco... » ' Eh bien, Demblon ou Jaequo,t. J'aimerais mieux Jacquot, parce qu'il tient moins de place, mais tout de même... Enfin, les Berlinoises ont. des singes, c'est un fait, grand bien leur fasse. Je crois que, « secouant la poussière de mes souliers, je quitterais un pays, une ville où on m'interdirait le compagnonnage d'un chien. Sans chien, la terre ne me paraît pas très habitable. J'aimerais autant le paradis, la lune, alors — où j'apprendrais à jouer aux dominos.Bob. Au jour le jour LA POUJIOUE JN'os lecteurs trouveront, d'autre part, iS» le discours .de -M. Mosson- sur le cas Brifaut. Avec une puissance qui sera-1 ibte aivoir frappé jusqu'aux ad versai- : res les plus .prévenus, il a précisé une situation dont c'est peu de dire qu'elle consti-; tuait une vèritaMe oppression de la con-; science nationale. Malgré une trou) longue ' domination cléricale, la Belgique est restée ■ un pays d'iionnêtelé. Or, la mouchardise et ' te vol de documente avaient- été présentés 1 comme des .moyens de polémique et de gou-' 'reniement, sans qu'aucun blâme fût venu ! du parti profitant de tels procédés. Obligé ' par an ne sait quelles forces occultes, le ! chef du cabinet n'avait cherché à détourner ' l'orage ipaTîementaire qu'en couvrant de " fleuas ces ignominies. M. Mnsson a dit. tout ceila. H nous a montré comment, après que M. Renkin .eût ù peu .prés promis le respect de la légalité, M. de Broqueville donne satisfaction .. au missiioninaire qui ne veut pas se soumet/tire aux fonctionnaires civils ». C'est là tout le fond de la quereJle ! .Pour calle-ci, tes cléricaux ont trouvé il' « agent provooa t'eur », dit M. Hujismans, u l'homme .sans vergogne, l'homme cynique, ne recutaml devant aucun moyen, même les documents fournis par les domestiques », ■est qu'il n'a pu se ,procu.rer « par aucun procédé honnête ». Encore une fois, nos lecteurs doivent lire ce diiscauiss qui rend à la Belgique l'atmosphère morale que vicièrent l'apologie des pires bassesses. Il montre en môme temps :■ comment un « complot maçonnique » fut - inventé pour livrer notre colonie aux con-grégotions.Ainsi prend fin, au moins pour les esprits t., honnêtes, le défi au sens moral causé, e comme le disait M. Paul Hy.in.ans, jugeani e M. Van Gauwelaert, par des .. appréciations î, incroyables ». e Le cauchemar des t< casseroles » est dis-3, | sip'é ; non leur puissance, héias ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 28 janvier 1912. — Les Turcs attaquent les retranchements italiens à Aïu-Zara et sont repoussés.<5=^5=9 Les personnages mythiques. Un type dans le genre d'Hégésippe Simon?... Mais nous en avons un fameux, que personne n'a songé à rappeler : c'est Putois, Putois le jardinier de Saint-Omer, dont M. Bergeret nous a fourni un signalement si détaillé : crâne pointu, front bas, yeux vairons, regard fuyant; une patte d'oie à la tempe; pommettes aiguës, rouges et luisantes; oreilles point ourlées; traits jdénués de toute expression; les mains toujours en mouvement; maigre, un peu voûté, cfébile en apparence, mais eu réalité d'une force peu commune et ployant facilement une pièce de cent sous entre l'index et le pouce, qu'il avait énorme... « De toutes les figures qui passèrent devant mes yeux quand j'étais enfant, — ajoute M. Bergeret, — celle de Putois -es£ restée la plus nette dans mon souvenir. » C'est souvent le cas des personnages imaginaires. Putois, pas plus qu'Hégêsippe Simon, n'eut d'existence réelle. L'exquise fantaisie d'Anatole France nous a montré que ces sortes de personnages ont plus de chances de vivre dans la mémoire des hommes que s'ils avaient réellement existé. Plus tard, on reparlera d'Hégésippe Simon... Le ministère des sports. On sait que les cléricaux arment fonder des ministères nouveaux, dans le but fort simple de « nous en faire voir de toutes les cou-leure »... On conçoit fort bien, en effet, que de .nouvetliles répartitions des départements ministériels aident plus ou moins à dissimuler les transformations périlleuses réalisées par « nos maîtres » dans les services publics. Nous nous permettons de leur r-ecomm'ander une innovation réalisée en Russie : un ministère des sports. Voilà qui, par exception, rallierait tous les suffrages 1 Ce sont, jusqu'ici, les gTands quotidiens qui se sont chargés d'organiser des épreuves sensationnelles, de réaliser des Innovations intéressantes. Ne vaudrait-il pas mieux qu'un département officiel fût ohargé de donner aux sports cette impulsion qui caractérise vraiment notre époque ? Il y a toute une pénétration du sport dans la vie publique, dont seul un pareil ministère pourrait venir à'bout-. Le jeu des sobriquets. Devant une Chambre égayée, M. Paul Hy-mans a appelé le citoyen Camille Huysmans « le Saint-Just néertandais ». M. Carton de Wiart, qui n'oublie pas qu'il est ministre de la justice, a précisé en disant : « Le Fouquier Tin ville... » Ce pelit jeu gagnerait à se généraliser. Il peut prêter à d'amusants développements. Pour M. Vandervelde, chef de la gauche socialiste, si lton considère son • austérité comme son beau talent, le nom de Robespierre pourrait, à la rigueur, lui convenir. Pour Destrée, son éloquence, sa passion et le caractère tourmenté de son visage, l'apparenteraient, dans une certaine mesure, à Mirabeau... Danton devait avoir des emballements à la Royer, et Demblon s'apparente par maints côtés à Mutât, « l\ami du genre Humain »... Pour Anseele et Debunne, nous renonçons à chercher. En bons flamingants, ils seraient capables de considérer comme insultante toute comparaison, fût-ce avec le plus éminent des conventionnels français. Le portrait. Le peintre Sinet, qui fut apprécié ohez nous voici une bonne quinzaine d'années, se trouve, malgré lui, le héros d'une aventure assez fréquente. Un Monsieur lui avait commandé le portrait de sa femme. Aucun prix n'aurait été siipulé. Le peintre demande dix mille francs, ce qui est bon marché, môme pour un Sinet, au prix où en est la « Joconde ». Le client se borne à offrir cent louis. Le tribunal a chargé un expert de dire ce que vaut le portrait. Et c'esl l'éternel problème. Il vaudra ce que les circonstances lui auront donné de valeur, car l'œuvre d'art ne peut être soumise à un cours, comme le beurre et les œufs au marché. <5=^9 Sport. Pour avoir renouvelé, à Londres, sur Boni bardier Wells, sa victoire de Gand, George; Carpentier fut, il y a quelques semaines, défi nitivement sacré champion d'Europe, pour 1; boxe. Le même Bombardier Wells a vaincu, sa medi dernier, un certain Pigot, qui ne pfêten dit jamais, — et pour cause, — au titre cl champion de France. Ce titre, nul ne le lui attribua avant le com bat : mais, depuis sa défaite, les journaux an glais le proclament à l'envi, contre toute vt rité, contre toute vraisemblance. On conçoit le but poursuivi : s'il en étai ainsi, Wells aurait reconquis le championna d'Europe. C'est là un moyen pauvre, mais ma: honnête. Bien entendu, nous continuerons à parler d l'esprit sportif qui règne au delà du Canal. La suprême ironie. Mardi matin... Dans le tramway, aux vitre fouettées de pluie, les voyageurs, transis, s serrent grelottant. Au-dessus de leur tête se balance une par carte de la veille, qu'on a oublié de retirer. Cette pancarte ! comme c'est déjà loin, c qu'elle évoque, Du spectacle d'hier affiche déchirée î Et les huit mots de s'étaler, narquois : « O patine sur les prairies inondées de Forest. » « Inondées » était d'une ironie vraiment si perflue. Coquilles ! Notre collaborateur Dumont-Wilden, dar • son article d'hier sur « la. Vie Littéraire ■ citait cette parole d'André Sua.rès : « La con ! oienice malade, voilà le théâtre de la fatalil ; moderne. » I Au lieu de « Suarès on a imprimé « In - rès ». Entre les deux noms, il y a plus d'écart qi s ça n'en a l'air i Nouvelles à la main s La bretelle cassée. — "Eh bien! qu'est-ce que tu fai$> avec t bretelles? Ça- .ne marche pas? — Comment veux-tu que ça marche? Il n a pas de patres. Echos militaires LA SUPPRESSION DES SOLDATS DE 1" CLASSE Jusqu'ici notre armée comprenait deux catégories de soldats : les pioupious, cavaliers et 'canonnière de première classe et ceux de deuxième classe. Les premiers jouissaient d'un supplément de solde et de certaines prérogatives qui servaient à stimuler et à récompenser le zèle et la bonne conduite, ainsi que les aptitudes au tir; le soldat de première classe était tout fier de montrer à sa payse ou à ses parents le galon de laine rouge sur la manche et de porter la baïonnette ou le sabre comme insiigine de supériorité sur ses camarades de deuxième classe; il remplissait, le cas échéant, les fonctions de caporal ou de brigadier. Le département de la guerre supprime toute distinction entre les soldats, soit qu'il considère que deux catégories d'hommes ne se concilient plus avec le service généralisé et à, court terme, soit surtout qu'il aime de réaliser ainsi une économie annuelle de 200,000 francs environ sur les soldes. Mais que les soldats actuellement admis à la première classe se rassurent ; on respectera les droits qu'ils ont acquis à revêtir les insignes et à. bénéficier des avantages dont on les a gratifiés. LA TENUE DES NOUVEAUX RÉGIMENTS DE CAVALERIE J>ans quelque temps, le nombre de nos régiments de cavalerie qui s'élevait à 8 jusqu'en 1913 sera porté à 12. Il fut un instant question d'appeler les 4 nouvelles unités des noms de « hussards » et de « dragons », et de leur donner une tenue spéciale, notamment .le casque à crinière,de nos anciens cuirassiers, aux dragons. Puis on en est revenu à, n'augmenter que le nombre de nos régiments de chasseurs et de lanciers. Pour le moment, on n'a créé que deux régiments sur les quatre décidés : le 4e chasseurs à cheval et le 5° lanciers, qui porteront la tenue des autres chasseurs ou Han-ciers, mais avec les marques distinctives suivantes : 4° chasseurs : drap écartate au coliet et aux manches, brandebourgs blancs ; 5e lanciers : drap blanc au collet et aux manches, brandebourgs jaunes. LES HAUTS COMMANDEMENTS On annonce dans les milieux militaires que le lieutenant-général Lema.n, qui a commandé l'Ecole militaire depuis quelque dix ans, cédera sous peu .la direction de cet établissement au colonel du génie Cuvelier et ira prendre à Liège le commandement de la 5° division d'armée, et de la position fortifiée, laissé vacant par suite de la mort inopinée du lieutenant-général' de T' Serclaes. Le choix du général Léman ne sera critiqué par personne : Le nouveau divisionnaire est, en effet, un homme de haute cuUture scientifique, un caractère militaire de premier ordre et un homme de valeur aux lumières duquel, dans ces derniers temps, M. de Broqueville a plus d'une fois eu heureusement recours . On colporte aussi des bruits suivant lesquels le lieutenant-général De Ceuninck, chef d'état-major de l'armée, prendrait anticipativement sa retraite et ne serait pas remplacé comme chef de l'êtat-major de l'armée ; ces dernières fonctions seraient remplies intérimairement par le sous^ohef, le colonel baron de Ryckett. La nomination du chef d'étaUnajor général a toujours été une question délicate à résoudre ; lors de la retraite du général Jungbluth, il fut un instant question du général Dufour, mais celui-ci vient de prendre le commandement important de la forteresse d'Anvers, et il ne 1 semble pas qu'il soit question de modifier en-i core ce dernier commandement. Glroiiejfiwsoise [ On ne cesse d'augmenter le personnel des tri-| bunaux civils. L'auditorat militaire, par suite de la nouvelle loi, a vu sa besogne plus que doublée. L'auditorat militaire a dans son ressort deux provinces : la province d'Anvers et . le Limbourg, avec les camps de Beverloo, de 5 Brasscliaet, Anvers, Malines, Lierre, Hasselt, . toutes places importantes. i Et., pour faire face à cette besogne considérable, un substitut et le même per-. sonnel réduit que jadis. Toutes les demandes, _ cent fois justifiées, d'augmentation de person-e nel restent sans suite. Il faut toute l'activité et. le zèle du personnel actuel pour que le parquet . d'Anvers, qui est l'un des mieux tenus, puisse . suffire. * * * L'Œuvre de la Croix-rouge donnera, ù t l'Opéra flamand, une représentation au béné-t fice de sa caisse de secours. On représentera l- les « Joyaux de la Madone ». *** 0 M. Helleputtc vient de répondre à l'adminis " tration communale au sujet des travaux mari limes : ^ •' J'aurais bien des réserves à faire, dit le mi nistre, sur les observations que contient votre lettre, mais puisque, répondant à l'espoir qu* j'avais eu l'honneur de manifester, vous termi nez votre lettre en marquant votre désir d'ar 0 river, le plus tôt possible, *à une entente ave< le gouvernement, je réponds à votre sentimen en ne prolongeant pas davantage une discus sion sur le port, etc. J'aborde immédiatemen l'examen de vos propositions.» La dépêche mi nistérielle discute « la reprise des darses » n l'incorporation des terrains, la question de communes limitrophes et celle de l'ancienn enceinte. « Pour l'incorporation totale ou partielle de communes limitrophes, celles-ci devront êtr ls consultées dans les formes tracées par la. lo: Lô Parlement ne peut, sans porter une grav s* atteinte à l'autonomie communale- et léser le ^ intérêts locaux, supprimer une commune san que son conseil ou ses habitants vsoient, er tendus. » Pour la question de l'ancienne enceinte, le départements des finances, des travaux pi ie blics et de la guerre s'entendront, pour l'ex; men des diverses questions qui se rattachent la cession de l'ancienne enceinte afin d'être e mesure de vous présenter un projet de contri le plus tôt possible. >» 05 Nous sommes donc à la veille d'entrer dai <y la période des réalisations. Tout le monde s'e réjouira. Lecasûe M.BrifautàlaCtiamlire L'EXÉCUTION t APRES LES PENIBLES DIGRESSIONS DE ] M. BRIFAUT, ON ENTEND LE MAGISTRAL REQUISITOIRE DE M. MASSON r — Troisième journée du procès Brifaut. Le pré- 2 venu est aux bancs des accusés, entre MM. 5 Poncelet et Ortegat. Il promène un regard as- 3 suré sur ,1e jury parlementaire. Il a entassé de- - vant lui un tas énorme de documents. Il serre - dans son poing droit, avec un air de bravade, . le plaidoyer qu'ont écrit pour lui ses amis et protecteurs les bons Pères. LA MORT DE M. NEUJEAN Avant de s'occuper du cas Brifaut, la Cham-l bre, debout, écoute, avec une respectueuse at-r tention, l'allocution du président : s M. Schollaert. — M. Neujean, qui vient de mourir, a rempli, dans cette Chambre, une place si considérable, il y a joué, durant de 1 longues années, un rôle si important qu'il ne - nous est pas possible de ne pas le considérer â comme des nôtres. Il revit, d'ailleurs, ici, dans son fils. Il a partagé sa vie entre le barreau et la politique. Sur les deux terrains, il a excellé. (Approbation.) MM. de Broqueville, pour le gouvernement, ■ Van Marclte, au nom de la gauche libérale, 1 Deniblon et Woeste s'associent à. cet hommage 1 et joignent leurs condoléances à celles du pré- 2 sident. ~ M. BRIFAUT ET SES DELATIONS M. Brifaut prend la parole. Il va tenter de i' donner de l'importance a.u rapport présenté s par M. Sluys sur la situation au Congo, en j montrant .la place qu'il tient dans la Maçonne-e rie belge. M. Brifaut lit d'une voix éclatante. Il lit vi- - siblement pour les tribunes, qui semblent des - sailonnets de modes, tant on y voit de femmes, jolies ou non, enchapeautées, empana- t chées,emplumées comme des dames négresses. : La Chambre est plutôt clairsemée. Et tout le - début du discours de M. le directeur du « Bulletin antimaçonnique » se déroule, filandreux et « pompier ». sans approbation ni interruptions.e é M. Brifaut. — Je préside aux destinées d'une revue mensuelle qui vous ennuie beaucoup (ri-+ canements à gauche.) Un maçon notoire, M. . Detry, procureur du roi au Congo, y a été l'ob-1 jet d'attaques dans lesquelles s'est glissée une erreur... t M. Masson. — Ce n'est pas une erreur ! Vous . saviez que ce n'était pas vrai quand vous écri-, viez ! (Sensation.) M. Brifaut. — Vous parlerez à votre tour. Ces " sortes d'erreurs, tous les hommes d'action en i commettent. J'ai rectifié, d'ailleurs, et la rec- - tifleation a eu plus de publicité que l'attaque. Il n'y a donc pas eu dommage ! (Protestations s véhémentes à gauche.) 1 Le directeur du « Bulletin antimaçonnique » se met à raconter, — pour la quantième fois 1 5 — ce qu'il appelle la parodie sacrilège d< - Stanleyville. t m. Masson. — 11 n'y a pas eu de parodie, e M. Cocq. — C'est une calomnie ! s M. Demblon. — C'est un Bruit-faux! (Hila-I rité générale.) M. Brifaut — Au reste, M. Detry connaissait • ses droits et il est étrange qu'il ne les ait pa* a défendus, il y a deux ans déjà, lorsqu'il fut at ; taqué à ce moment. t M. Masson. — Il y a des actes qui méritenl s le blâme et ne valent pas une discussion I it M. Brifaut conclut en disant « en voilà as e sez sur un incident qui ne mérite pas de nou: i- distraire de la grande œuvre de la colonisa tion du Congo », et avec une désinvolture par faite, il reprend son éloge des missions. A ur moment donné, il se déclare d'accord avec U gauche sur l'hommage que méritèrent nos pre niiers pionniers. M. Paul Hymans (d'un ton d'immense mé pris.) — Nous ne voulons pas être d'accon 'l~ avec vous. Sur aucun point et en aucune fa te çon. ^ M. Brifaut, après un dernier couplet contr* ct la Maçonnerie, revient à sa thèse et proclam< le que sa campagne doit sauver la patrie et lî lt religion ! La droite applaudit bruyamment. Moins ce n. pendant que pour M. Renkin-. r" M. Demblon. — Il y a des membres de l lS> droite qui ont le courage d'applaudir. Félic; n- tations ! (Rires.) et. et Ils ont .un autre courage encore : ils vont lu se serrer la main. UN ORDRE DU JOUR DE M. BRUNET a M. Schollaert donne lecture de l'ordre d Lé- jour proposé par M. Brunet, — ordre du jou ra ainsi conçu : La. Chambre, prenant acte des déclaratior de M. le ministre des colonies « que la disr js » pline des fonctionnaires appartient exclusiv » ment à l'Etat, que nos fonctionnaires ne soi ri* » soumis, ne peuvent être soumis qu'aux li » et règlements de la colonie, que seules oi ni- » compétence pour les juger les autorités civ rG »> les de la colonie régulièrement constituéi 1]e » par la loi. » On a été jusqu'à proposer d'exclure de l'a ni" » ministration coloniale quiconque sera ar" » franc-maçon. 'ec >. Je tiens :'t déclarer sans ambages qu'ui >nt » telle proposition est inacceptable. Je suis JS_ » je reste adversaire des mesures d'exceptior. Considérant qu'aux termes de l'Acle .Je Bt m lin du 26 février 1885 et de la Charte colonia! la liberté de conscience et la tolérance re », gieuse doivent être rigoureusemnt respecté les au Congo, [ne Passe à l'ordre du jour. Il donne ensuite la parole â M. Masson. tre LE DISCOURS DE M. MASSON loi. ive M. Masson. — Quelle est la raison «ie Vint. ,_é pellation? quel en est l'objet? La aison, la campagne contre les agents -le la colon ins Et l'objet de demander au chef du cabinet en- ia sécurité de ces agents et leur indê^eu'lai seraient sauvegardées devant O'tte cami les £'ne- Telle était la signification de l'inlerpellati 1 de M. Brunet. xa" Le ministre des colonies y a répondu en c< lî a vrant ses agents. Son attitude a été nei en loyale, catégorique. Il n'en a pas été de mê trat pour le chef de cabinet, qui n'a pas été pré cupé de remplir son devoir, mais de sauver . ami politique d'un mauvais cas. Les missions n'étaient menacées en rien, i 5en n'a pu signaler un ^rief dès. missionnaii Alors, pourquoi la campagne'de M. Brifanl pourquoi les alarmes de M. Woeste et de ses irû amis ï llU M. Masson entame l'histoire des relations entre agents et missionnaires dans le passé. II rend un hommage vibrant à ces premiers fondateurs de la colonie, pour qui on n'a pas eu un mot de louange et parmi lesquels il y avait nombre de francs-maçons. Tandis que ces héros étaient en Afrique et donnaient la mesure des qualités de la race, où étaient les mission-DE naires? L .le n'ai pas la pétention d'amoindrir leur mérite, mais je ne veux pas qu'on annihile le souvenir de ceux qui ont montré plus de mérite et )r(s_ de valeur qu'eux. IM. Plusieurs droitiers objectent que les Pères as- blancs et d'autres encore furent parmi les pré-de- curseurs. •rre M. Masson. — La trouée a été faite par !rS ' ' héros civils parmi lesquels il y avait beaucoup eii de francs-maçons. Lorsque après eux, les missionnaires sont arrivés, jamais il n'y eut, conflit; jamais un d'eux ne s'est plaint de vexations. Le sentiment de solidarité qui se reniai-un- quait entre civils, on le trouvait un peu entre missionnaires et civils. JADIS ET AUJOURD'HUI Et puis, en 1912, soudain, les plaintes écla-de tent. Jne Les missionnaires estiment leurs intérêts sa-de crifiés. Ils se plaignent. Et pourquoi ? Il y a ne tout d'abord ce fait que la reprise a été faite. irer Le Congo est devenu partie de l'Etat belge. ans L'administration coloniale est devenue admi-1 et nistration d'Etat... iie. m. Tibbaut. — Le mal vient de la bureaucratie. Vous avez mis le doigt sur la plaie ! (Ru-t meurs.) ' ' M. Masson. — La politique très avisée de "e» Léopold II consistait il ordonner à ses fonction-âge naires de laisser les missionnaires tranquil jré- les, de les isoler dans des sortes d'îlots. Nos fonctionnaires ont apporté là-bas une autre mentalité. Ils ont voulu faire rentrer dans le régime commun les missionnaires habitués à n'en faire qu'à leur tête. D'où inécontente-de ment. nté II y a une autre raison. C'est l'enquête faite en sur la proposition de M. Vandervelde. e_ L'orateur énumère les principaux griefs relevés contre les missionnaires. Chacune de ces. instructions souleva de nouvelles colères chez vi- ceux qui en étaient les objets. La divulgation des de ces faits souleva de violents sentiments de 2m_ colère. Ils devaient amener des représailles et " nous y assistons en ce moment. Les missionnaires se sont demandés comment se venger de w3- ces investigations et de la perte de l'indépen-; le dance dont ils avaient joui jusqu'alors. C'était jul- bien simple. Il fallait attaquer ceux qui avaient eux été les instruments de ce qu'ils considéraient comme une offense et une persécution. Il fal-uï)* lait ourdir autour d'eux une intrigue serrée. Une voix. Un grand complot î une LEURS PROCEDES M. Masson. — C'est alors qu'ils ont trouvé •0jjl uu homme sans scrupules, sans vergogne, un une M. Brifaut : ce qu'il fallait enfin pour cette besogne. Les missionnaires, pour faire dévier ous le débat, voulaient mettre en cause la maçon-C1.j. nerie. On chercha, pour cela, les documents' indispensables. On mit en œuvre le pillage des Ces mortuaires, la trahison des amis, la vénalité en du personne) domestique. Enfin, en mars 1912, rec_ on trouvait la trace (lu complot dans un rap-[ue. P°rt rte Sluys au Grand-Orient ! ony On me permettra d'exposer, à ma façon, ce complot et de dire ce qu'il faut penser do celui qu'on en accuse, M. Sluys; ••Celui-ci avait été ie M chargé d'étudier notre œuvre au Congo et de ? rechercher ce qu'il fallait y modifier. Avec ses idées très arrêtées de pédagogue et. d'ennemi de l'Eglise, M. Sluys a fait un exposé, systémar tique sans doute, mais qui est plein de bonnes choses. (M. Masson lit, pour le démontrer, des-passages de ce rapport.) Quant à ce qu'il dit des ila- missionnaires, il était très clairvoyant. En effet, ce qu'on cherche, ce que veut M. Brifauf, sait que nous voyons, c'est la prédominance du pas pouvoir religieux sur le pouvoir civil ! M. Sluys , at- n'a pas toujours eu raison. Je ne partage pas entièrement ses idées sur l'œuvre des mission-tent naires,.. M. Ortegat. — Est-ce que vous le désavouez ? M. Masson, — 11 ne s'agit pas de cela. Ne pas as- partager les opinions de quelqu'un, cela ne ous veut pas dire qu'on le désavoue. J'exprime un isa_ sentiment personnel. Croyez-vous que la Loge ait délibéré pour imposer une formule en cette P* " matière? Je ne condamne rien en bloc. Les re-un ligieux et leurs façons de faire sont extrème-c la ment divers. Pour conclure, voici donc d'où pre- vient le complot, de ce rapport qui remonte à quatorze ans... M. Terwagne. — C'est du réchauffé dans la mé- casserole. (Explosion de rires.) iord Masson. — ... Et depuis, M. Brifaut n'a ' fa_ plus rien trouvé. Ce complot était, d'ailleurs, si peu un complot, que je n'en savais rien, et je suis cependant assidu à mon petit « atelier » ntre de Mons. (Sourires.) Avant 1912, on n'avait ame jamais parlé d'antagonisme entre les agents et . , les missionnaires. Le ministre des colonies peut le dire. A-t-il jamais constaté trace de sectarisme, de lutte antireligieuse dans la ges-i ce- tion de ses agents ? M. Renkin fait des signes de dénégation. ia LEURS GRIEFS M. Masson. — Les deux griefs fornn.'lés par les amis des missionnaires, ce sont les poursuites contre le père Carnbier et, plus tard, les t lui accusations dirigées contre deux Pères. /l'est là-dessus qu'on revient sans cesse depuis un -an. Mgr Augouard, évêque du Congo fiançais, r qui trouve que les missionnaires sont mieux , , traités par la maçonnique République française que par le gouvernement belge (hilarité) jour a ir0UVé trois griefs à luire valoir contre l'administration coloniale. Il s'est plaint d'abord de ce qu'ayant plis du bois à un poste, quoi, tions qUe ce ne fût pas permis,le commandant de dis-lisc-- trict lui écrivit sur un ton un peu rude. C'était sive- bien le moins ! Le ministre, saisi de l'affaire, s01ir a fait des excuses au prélat. Il a eu tort. Et cela 1 montre dans quel état de servilité on veut met-' ont tre le pouvoir civil vis-à-vis des religieux, civi- Mgr Augouard a encore déclaré que les magis-tuees trats avaient été indiscrets au sujet des rapts d'enfants qui avaient été constatés dans les l'ad- fermes-chapelles. Enfin, il a laissé entendre lerait qu'un enfant malade aurait été empoisonné par des francs-maçons ! l'une lis et .M. Masson continue à examiner tout' ^e dont tion.» ies ennemis de la Franc-Maçonnerie oiis: fait iiàle état P0U1* Pr°uver le complot et l'action ma-reli- Çonniques. ÎCtées LA LETTRE DE M. WANGERMÉE M. Masson. — On a aussi beaucoup parlé de la lettre écrite à M. Vandervelde par M. Wan-germée. Cette lettre est arrivée intacte, en Belgique. Elle n'a pas été ouverte en cours de route. M. Vandervelde l'a bien reçue et, tout â coup, on la voit en possession de M. Brifaut. inter On la voit publier ! Par quel procède- est-elle , venue dans les mains de M. Brifaut. Il n'y en lonie. a aucun d'honnête ! net si , ,, •lance La gauche couvre, de bravos la voix de l'ora- jmpa- tour. la tion M.Masson (d'une voix tonnante.) — Il ne peut y en avoir d'honnête ! (Nouvelle salve d'appiau-. n con dissements.) nette, M. Masson. — On se l'est donc procurée par même le vol. Ce ne sont pas de ces lettres qu'on . préoc- égare... •er un M. Vandervelde. — Je puis affirmer que je ne l'ai pas égarée, et. je m'explique. Ou bien cette n. Nul lettre s'est glissée dans un .ouvrage de la binaires, bliothèque de la Chambre, crue j'avaâs-chez moi. aut et et on l'y a prise.Ou bien on l'a volée cliez moi. CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR TOUTE LA1 BELGIQUE Ulereretli janvier 1914. — Edition R 4îe année» — 1*1° SX

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