La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 03 May. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8p5v699s6w/
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()!niane lie 3 ui«! 191-4. — Rilltlnn A. ONQ CENTIMES EB NUMERO POUR IT0OT» 131 BECGIQD* 4T« annde, - Kf ISO LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) ■RUXELLKt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* t. Rédaction: N* 140§a ABONNEMENTS î Bruxelles : 12 francs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CILEr : Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4» page : 30 cent. la pclJle ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3Ir. la ligne et faits-divers (fln), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téleph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. Les Délégués permanents par M. Maurice VVilmoltc professsur à l'Universilé de Liège On a dit : la fonction crée l'organe; et 1 mot a fait fortune chez les .pédagogues et le: amateur® de sociologie. M. de IiroquevilL aura te mérite, devant l'histoire, d'avoir in venté une oouveâte formule, et c'est colle-ci La fonction crée illhomme politique. Les /lecteurs de ta Chronique n'ont assuré ment ipa!s ouMié iia 'lettre fameuse, adressé, par le chef du 'cabinet à MM. de Crawdiez e Braconier de Heràrioourt, dont Ses can'dïda Jures hutoises inquiétaient ses omis walKons Cette lettre, reconnaissant implicitement le: loris du régime .actuel! à 'l'égard d'une moi lié des B-alges, (proposait à ces mcssieuri mie» dâlégation (permanente-... en vue d'éta Mir un contact régislier et permanent œv«c li gouvernement ». C'était revêtir deux honora b!es inconnus d'une .fonction qui en faisai dos hommes politiques de première impor (tance. I Remarquez .que, pour ma part, je n'y ver Irais mil inconvénient. La Wallonie a éti Im3j et si .peu défendue dans nos assem littes .délibérantes qu'elle devrait plutôt s< IjéSiciter de trouver en dehors d'elles des l&vocats, .jouissant d'un autorité qui a près ■que toujours manqué à ses mandataires Ceux-ci, libéraux eu socialistes, aussi bîei que catholiques, n'ont cessé d'ôtre vraculéi par ira programme dont l'un des .principaux articles consiste dans cette soi*disant égalili dts langues, lia plus grande absurdité qu'or «g jamais imaginé dans notre Béotie. * * * Or c'est «le et de là, seulement, qu'osî venu tout Je anal. Nos lois d'enseignement de justice, .d'administration, etc. sont toute; également viciées, depuis quelque trente ans «ar l'une ou D'autre application pratique d.. ce principe d'égalité entre un idiome de hauti culture et .d'extension universelle et ce qut j'ai, ici même, appelé jadis une langui* dt seconde «laisse: .Donc, pour que nos mandataires publics méritent la confiance de leurs mandants wallons, cils devraient répudier courageuse ment ce dogme insensé, et je doute qu'aucun d'eux île fusse sans être déclaré traître, au parli qui .l'honore de sa confiance. Le temps n'est .pas encore -venu où les classifications politiques d'usage actuel subiront nu remaniement, conditionné par les intérêts et les appétits de race, si nettement opposés chez nous. •Dés Itors, pourquoi .des hommes nouveaux, libres de tout engagement de parti, indifférents aux objurgations des comités électoraux et aux excommunications des conseils généraux do droite ou de gauche, ne se concerteraient-ils pas pour ûa défense d'une partie des Bitilgcs qui se- prétendent ilésés dans Iêttrs droite 'historiques ? C'est ce qu'avaient sdmirattenent compris des flamingants d'i' y a un demi-siècle. An lieu de recruter leurs dirigeants .parmi L'es 'hommes politiques déjà compromis par des votes et des actes contraires aux tendances intransigeantes du mouvement, iils ne craignirent pas de s'adresser à des .littérateurs, à des journalistes, à des employés, .à des .maîtres d'école, ii toute cette arimée démocratique des petits électeurs, qui, peu a peu, dans Jes associations foiitiques, conslit uSi te -noyau des ilégi-ons a.c-toiles, força la main aux mandataires publics, Heur arracha des engagements, des promesses, des votes, des propositions de loi. *** C'est exactement le contraire qui a eu dieu en Wallonie, et je doute qu'on puisse s'en féliciter Des mandataires publics y ont pris l'initiative d'un mouvement d'ensemble, que les ligues wallonnes, excelilent outil de propagande, avaient négligé jusquerlù. L'Assemblée waÊloune a été, en majeure partie, composée de .sénateurs, de députés, de con-se;lters provinciaux et communaux dont le passe était entaché de torts graves envers ta Wailonie. La plupart d'entre eux ont voté te lois flamingantes, et ieur repentir me «aisse défiant. J'ajouterai — et c'est une autre tare de ce -rassemblement — que, parce l^e jioîitique avant tout, il a éloigné de lui !t de son œuvre, les .représentants d'un de nos trois grands partis, celui dont la collaboration aurait étié ta plus efficace, pour des faisons qu'il serait presque puéril d'exposer ici. Mais la composition de l'Assemblée wallonne prête ù bien d'autres critiques. De qui ses membres tiennenf-ïs leur mandat? D'eux-»ènes. Nul ne les a désignés dans un scru-T:n ouvert, démocratique, dûment contrôlé. Je suis donc bien forcé de sourire .lorsqué 1 apprends, parles journaux que l'Union des femmes de Wallonie et quelques autres Swupements liégeoisde .cette importancetsl&c-tarale se sont émues de la délégation propo-4 MM. de Crawliez et Bracôimi«r-.de ";-mricourt, et se refusent à confirmer le ®".ndat de ces .messieurs. Que représentent ces groupements eux-"taes ? Rien du tout. Le jour où nos grandes -associations eom-J;Çrc:ales et industrielles des bassins de ™ge, de Oha.rle.roi, etc., où les barreaux des jjfwles villes wallonnes, où les sociétés mé-Jïales des quatre provinces de l'Est, où Université de Liège, où les syndicats d'ins-; "''eurs, où ^ fédérations ouvrières socia-** et catholiques, etc., etc., auront pris et désigné, dans les formes voulues, délégués (à une Constituante wallonne, jour-Hù, j'eslànerai qu'en effet, les nobles ** «•« M. de BroquovjHe peuvent se le tenir ' <1.1 et abdiquer sans phrase. Mais jusqu'au jour où ce beau spectacle sera offerl, je ,me demanderai, ma foi, ,®m°n! tal député connu, qui a voté d'en-^jsiosme les pires provocations à la Wal-serait, parce que membre de l'Assem-wallonne, mieux qualifié que ces deux ; :;s'çl|rs pour crier casse-cou à M. Ilelle-ftÇl- ft ses collègues. M. WILMOTTË. j (liMEiaUS FAITS, PROPOS BOUS r L'AUTEUR CAi Pauvre diable! il était professionnellemen gai, il gagnait sa vie à faire rire les autres cl comme tous les auteurs gais, il avait soi j de tristesse■ C'est Gaivault, qu'il s'appelle ' il est aujourd'hui directeur île l'Odécm et c'es ' sans doute qu'on n'a pas voulu lui confie la Morgue. Nous sommes à peine revenus de la stu peur où nous plongea la déconfiture de Vil lustre Antoine. Un vrai deuil national; An taine consolait sa. patrie de la perte de deu: t provinces et ta stupidité majeure de M. Dou morgue, Antoine faisait de la mise en scèth supérieure, il faisait ça dans la solitude, per sonne n'y allait voir. Mais, enfin, croyons-le car c'est un article de foi, la sublimité de U . mise en scène d'Antoine; je veux bien. Or ' Antoine trébucha, Antoine chut, le voilà pa , terre, qu'il esl grand! répétons la parole [ « je ne l'avais pas crû si grand. « Mais, en . fin, U n'est plus, et Gavault, se présente, su. l'air de la Marseillaise : H entrera dans lt carrière, quarnd son ainé n'y sera plus, il ? trouvera sa poussière et la trace de ses ver , tus (bis)._ Vertus et déficit... C'est sublime; pour h reste, Gavault « Non moins jaloux de lui survivre Que de partager son cercueil... » {Cercueil pour Odcon) Gavault le comique 1 est sublime, scion le programme : s'ils tom beinl nos jeunes héros, la terre en produit 1 nouveaux... (C'est toujours dans la Marseil laisc.) Notez que ce Gavault, que l'éloquent Vi via ni enterre tout vif, dans le mausoléi odéonien, aurait pu casser des cailloux, boiri de l'eau de Seine, mirer à la trappe, épouse: une négresse dam une chambre tendue di noir, se faire croque-mort. Il a préféré ce qu'il y a au inonde de plu; lointain, de plus crématoire, de plus nécro phagiqve, de plus lugubre : l'Odéon. Après cela, il ne lui reste plus qu'une chosi à faire : siéger parmi le comité qui lit les piè ces d'auteurs belges' : Ah ! ils sont gais, quand ils s'y mctlcnt, lei auteurs gais ! BOB. An jour le jour ta poétique « Le bois mort, suprême espoir e 4§r« siuprômc pensée. » C'est, en ces terme: que la Patrie (de Bruges) commence une pdléimiq-ue avec nous à propos de: derniers ariticSes de la Chronique sur le cartel. Et, dans son émoi, la vénérable gazetk oublie qu'il suffirait d'enlever l'article-, er tête, pour obtenir un passable alexandrin.. .La Patrie nous reproche, en prose, de faire appel au nombre, lequel cependant continue de nous paraître avoir quelque imporlancf dans une élection... Puis, sans crainte de; contradictions qu'elle pratique depuis long temps, éttté nous reproche de faire une lapa iliss'ade pour avoir dit que c'est par la gaucho libérale, surtout, que se peut renverser la droite : il y a aussi la gauche socialiste, cependant, bon confrère, ne l'oubliez pas Après avoir constaté que le « bois mort aime bien être du côté du manche », la Patrie se demande «. si le bois mort tapera dans le panneau ». Cette série d'images, plutôt contradictoires. nous -semble cacher mal une certaine inquiétude... .Plus les cléricaux reprocheront maladroitement sa sagesse, au parti libéral, plus ils lui donneront do clian.ees auprès de l'opinion, lassée par les aventures d'un Cléricalisme passé à l'état .rabique par suite d'un trop Inn-sï séiour au .nou-voir. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 3 mai 181S. — Ouverture de-I'Assonibléc constituante en Franco. Les revues et les souverains danois. .Grand .bramf.c-tbas de combat au cabinet mi-njisténiefL, dans les bureaux et d'ans Hes états-ima.jors : nos 'troupes, paralt-id, n'ont, pas suffisamment d'effets de grande tenue pour la revue id.u 20 courant. Or> s'en aperçoit ... un peu tard : pas 4e tuniques pour nos troupiers, pas de tenue définitive pour nos officiers. Alors, dare, dare, des ordres on;t été lancés, les chefs de corps convoqués,de grandes conférences ont eu lieu. H en résulte que to-us les fonds de magasin seront « rafistolés »> ; on espéra pouvoir habïlii'er tant bien que mail la moitié de nos compagnies... P.uis,- après tout, on parviendra toujours à cacher nos miSôres sous des capotes. Mais où ces mauvaises plaisanteries prennent des allures vexatoires, c'est à l'égard des officiers. On sait que, depuis deux ans, les bureaux somnolent sur des projets de transformations de tenues que l'on a fait expérimenter... vDeviinez par .qui? Par les officiers du cabinet ,du ministre pour leurs ébats d'un rond-de-cuir sur l'autre, et tout cela « gratis pro Deo » ! Et voici- .qu'au milieu de ces doux loisirs survient une visite de soiïverain étranger. Alors, on s'affole : vite, une dépêche ministérielle et non un arrêté royal : donc encore du provisoire, — .l'ordre est donné aux officiers d'avoir à. se pourvoir, pour le 20 coura.nt, d'une nouvelle tenue... C'est là une façon vraiment par trop cavalière d'occasionner des frais aux officiers et. principailement, aux nouveaux promus, qui s/ sont fait habiter suivant les dernières prescriptions. Malheureusement celles-ci sont tou jours provisoires, et les malheureux se voient f astreints à de nouveaux frais. ! Si bien qu'après l'éreinteiment systématique, sous forme de service intensif, les officiers subissent l'éreinteurent des bourses modestes. | C'e'st complet comme esprit de justice! * Lo danger des images. > 'Le vénérable « Courrier de Bruxelles » esquisse un portrait-charge de M. Anseeile, qui renferme kles images très audacieuses ! Jugez-en : l « iLe 'citoyen Anseele est l'homme de BeUgi-, que qui- se met le pflus de plumets sur la tète, f 11 s'en orne tous (les jours, sa. tête en est cou-; verte comme celle d'un Cacique1. Est-ce Je si-t gne du vrai mérite? C'est certainement la • preuve d'une vanité débordante. C'est un homme qui croit avoir inventé toutes Très cho- . ses dont il use, y compris la poudre. En môme . -temps .qu'une vulgaire vanité cela montre un . gros défaut d'intelligence ; s'il avait plus d'es-: prit iil serait plus modeste. » Ainsi les journal'isibes cléricaux qui généra-, Jement affectionnent ces formules modestes : . « il nous plaît... », les ministres cléricaux qui « permettent » ou ne permettent pas tel ou tel J geste à l'univers entier « montrent un gros défaut ;d'intelligence ». Mais ill y a mieux. Le « Courrier de Bruxel-. les » annonce' que M. Anseele « croit avoir i.n-' venté toutes les choses dont il uset y-compris , ûa pouidi-e ». Que veut dire le j ou ni al cflérlfeal, ( et prétend-il que le fondateur du « Vooruit » assassine un patron à chacun de ses repas?... ' ill' est dangereux d'user d'image sans un sérieux doigté ! G*rT====S> La mare stagnante est aurifère. Ce n'est pas sans une certaine gaîté qu'on lit dans nombre de journaux français le texte d'une affiche adressée aux électeurs de sa commune par lo maire de la Ferté-Beraard, petite ville du fief électoral de M. C.aill'aux. i Ce brave alcade pince la corde de la recon- - naissance. Il rappelle à ses administrés que, î grâce « au puissant appui » de M. Caillaux, la - commune a touché 117,500 francs sur les fonds du pari mutuel, réservés en France, comme on . le sait, aux œuvres d'assistance et d'hygiène. ? Il leur apprend qu'elle touchera, bien avant > son tour, et cette année même, une importante . subvention de la même caisse. Il ne leur permet , pas d'ignorer que si la commune peut se livrer à des travaux d'adduction d'eau, c'est toujours . grâce au ploutocrate démagogue qui a hâté en ' haut lieu -l'approbation des devis. Il les conjure enfin de se souvenir que, si « Jo » n'avait pas été un peu là, la Ferté-Bernard n'aurait jamais pu obtenir un délai de cinquante ans pour l'amortissement de son dernier emprunt, les délais maxima accordés étant de trente ans. : L'amitié d'un grand homme étant un bienfait des dieux, M. le maire adjure ses administrés de faire de M. Caillaux un grand homme jusqu'en 1918 et de conserver ainsi son amitié. ...Ou qui pourrait s'intituler : « Petit chapitre additionnel aux « regrettables abus d'influence » soumis à -la commission Rochette. » C'est beau, la mare stagnante ! Ibsen et la critique. Quand Lugnë-fPoë révéla, à la France, l'œuvre de Henirik Ibsen, l'intuitif et nerveux pu-i Mie de « l'Œuvre », 'd'abord -déconcerté, eut ; tôt fart de reconnaître .'le génie, et de s'enthou'-siasmer. Par contre, de nombreux critiques se i contentèrent de railller, .avec une lourde pé-. danterie; M. Jules Leunaître, notamment, fit l preuve — en cette occurrence — d'une parfaite .incompréhension. Les grands pontifes des lettres allèrent jusqu'à prétendre qu'Ibsen avait . démarqué le bas^bleu enflammé qu'était Mm* , Sandt et aussi le pontifiant et a-rt.ifi.ciea D.uma? fils. Georges Braudès, ami dévoué d'Ibsen, s'émut de <c<es inepties ; mais, de Christiania, l'admirable dramaturge (lui écrivit : « 1° Je idiélclaresurmon honneur n'avoir jamais 'lu, ni dans ma jeunesse, ni plus tard, aucun Livre de George S and. J'avais commencé de .lire une traduction de « iConsuelo », mais je laissai ce roman, où j'ai cru reconnaître une philosophie de dilettante, non l'œuvre d' « u?i véritable écrivain ». Peut-être me Buis-je trompé, n'ayant Uu que quelques pages du livre.» 2° Je ne dois absolument rien â Alexandre Dumas, «quant à .la forme dramatique, sauf que ses pièces m'ont .appris à éviter certaines fautes e,t erreurs grossières, assez souvent commises par lui. » Mon sjinicère remerciement pour la peine que vous voulez prendre en rectifiant ces fantaisies françaises. » Fantaisies !... Ibsen était courtois. Chaussures tragiques. On nous avait raconté déjà comment un bâtiment entier venait d'arriver d'Orient ramenant un chargement de projectiles ramassés sur les champs de bataille balkaniques. Ce plomb, ce cuivre, qui avaient tué. allaient devenir capsules et collerettes de bouteilles de Champagne...Maintenant, c'est un chargement de souliers arrachés aux morts et qui vont reparaître sous la forme de chaussures « américaines », trottant sur nos boulevards, aux pieds de nos fringantes ouvrières... Nous nous échauffons l'esprit bien à tort, sur de tels contrastes. Il n'est pas qu'Hélène, dont les pieds blancs ont trempé leurs talons dans le sang; la nature entière np fait de la vie qu'avec la mort et, seule, notre pensée peut s'affranchir du meurtre formant la base horrible de l'ordre naturel. « L'égiantierkcn ». Le « XX0 Sièdle » cite une circulaire dans la- j quelle une association flamingante excommunie M. de Broquevitle, a propos de sa lettre aux candidats Crawliez et. Braconier; vous savez bien, celle pour laquelle Hé baron irrita • l>le n'admet pas de questions ! La circulaire ne laisse pas d'être curieuse, ne fût-ce que par ce ton d'épiilepsie montrant le genre de « politique » pratiquée par les flamingants, même envers des « chefs » cléricaux. En enregistrant ce symptôme général, nous nous refusons à le .prendre au. tragique : il est évident que M. de BroqueviL'le ne saurait être mécontent de ceux qui tendent â faire prendre au sérieux ses avances aux Wallons, sacrifiés par les cléricaux sedon la plus urgente et la plus désastreuse tactique électorale... Ceila suffirait à ex-pfliquer pourquoi le « XX0 Siècle » reproduit cette incongruité en première page. Nous ne nous refuserons past du reste, à consta ter une fois de plus les dangers d'un état d'esprit que les cléricaux réussirent à pousser jusqu'à de tels accès rabiques... Des fleurs... Lès premières chaleurs ont désastreusement influé sur l'éloquence de nos chers maîtres. ILe « Journal des Tribunaux » a cueilli un plein corbeiillon de leurs fleurs de rhétorique. En voici quelques-unes : — Messieurs, je dirai d'abord deux mots en quelques minutes. — Je connaissais la société protectrice des animaux, .mais je ne connaissais pas la société protectrice des terrains vagues. — On a enlevé le terrain avec délicatesse. — Nous avons constaté l'état malheureux do ce cabinet sur lequel nous avons échangé quelques observations qui ne manquent pas de fondement.— Ces explications s'adaptent comme deux gouttes .d'eau aux faits actuels. — Cette histoire est tellement invraisemblable, tellement ridicule que le tribunal lui-même n'y croira pas. Amour de Reine. On a souvent médît de l'intimité de Marie-Antoinetto et du .chevalier de Fersen. C'était à tort. Grâce à l'obligeance d'une descendante des Fersen, M. O.-G. de Heidenstam a récemment publié toute une correspondance — d'une .indubitable authenticité — entre Fersen et la Beine, et aussi entre Fersen et sa sœur, la comtesse Piper. Ces Jlettres prouvent que l'amour de Fersen était aussi profond qu'idéal et désintéressé ; €it que — pas un instant — Marie-Antoinette n'oublia sa dignité de femme et de Reine. On sait que Fersen, après avoir essayé, — par deux fois, — de faire évader la famille royale, se réfugia dans le camp des émigrés, à Bruxelles, d'où il tentait encore .rtimpossi-ble!... C'est ici qu'il apprit la tragique fin de celle qu'il chérissait... Affolé de désespoir, il écrit à sa sœur : « Celle que j'aimais .tant, pour qui j'aurais donné mffile vies, n'est plus ! Ma douleur est à son comble,et je ne sais comment je puis vivre i et supporter ma douleur. Tout est fini pouri moi. Que ne suis-je mort à ses côtes ; que n'ai- j je pu verser mon sang pour elle, pour eux ! Je ; n'aurais pas à traîner" une existence qui sera une douleur perpétuelle et un éternel regret, j Mon cœur désormais s alignera autant qu'il bat-. tra. Vous seule pouvez sentir ce que je souffre, et j'ai besoin de votre tendresse. Pleurez avec moi, ma tendre Sophie.. Pleurons pour eux! » ■Et jamais Fersen ne se consola de n'avoir pu, — malgré toute sa tendresse et son dévouement éperdus ! — empêcher qu'on fauchât le lys royal... G=*==3 Les nouvelles tic Schocnbrumv.. Singulière impression, celle que l'on éprouve en lisant, dans les journaux, ces lignes, eu sous-titre : « Les nouvelles de Schoenbrunn sont bonnes... » Ce n'est pas la première fois qu'on peut lire cela. Par la pensée, on se reporte un peu plus d'un siècle en arrière et on voit le rayonnement formidable de puissance, de faste, d'orgueil qui emplissait Schoenbrunn, séjour de l'Empereur. De brefs commandements en partaient, jusques aux confins de l'Europe, en cla-queraents secs de fusil qu'on arme ou de drapeau qui se déploie. Des bulletins s'envolaient, brefs, que la victoire dictait, que signait la gloire... Les nouvelles de Schoenbrunn étaient bonnes. Bonnes aussi, vingt ans plus tard, les nouvelles de l'archiduc François, duc de Reichs-tadt... Bonnes nouvelles officielles, destinées à masquer le lent dépérissement du rejeton impérial; à empêcher, en France, un de ces sursauts de douleur et d'indignation qui explosent en miracles. Et bientôt, le roi de Rome rendait! le dernier soupir. Schoenbrunn poursuit sa destinée de somp-j tueuse nécropole. Aujourd'hui, — ce fut, il y; a quelques jours, une question d'heures, c'est! peut-être une question de mois ou d'années, — | aujourd'hui y agonise un vieil Empereur qui | survit, presque seul de toute sa race, comme j survivait seul, en 1830, l'aiglon emprisonné; qui; tient assemblés autour de lui, par l'affection, j par des années d'habitude, les innombrables morceaux d'un vaste empire et sait qu'au lendemain même de sa mort tout cet empire se déchirerait; et qui retarde, avec son énergie farouche, ou l'égoïsme entre pour la moindre part, le moment de cet effondrement. Les nouvelles de Schoenbrunn sont boiïnes. Nouvelles à la main — M. Gherrie, le naturaliste delà mission Roa. ssvelt en Amazonie, prétend qu'il ne fit jamais voyage aussi dur. — Cher rie, va! il no faudrait pourtant pas... clierrer ! AU CONSEIL COLONIAL Le conseil colonial, réuni le 2 mai après-midi, sous la présidence de M. Renkin, ministre des colonies, a successivement approuvé à l'unanimité : Le rapport préparé par M. Galopin, sur le projet de décret attribuant à la mission des PP. Capucins un terrain situé à Banzyville; Le rapport préparé par M. Morisseaux sur un j projet de décret approuvant l'octroi de permis spéciaux de recherches minières au Katanga; Un projet de décret approuvant l'octroi parle comité spécial du Katanga de diverses concessions de terres; rapporteur, M. Dubreucq; Un projet de décret relatif au renouvellement de permis spéciaux de recherches minières au Katanga; rapporteur, M. Morisseaux. Le conseil a ensuite continué l'examen du projet de décret définissant le nouveau régime des entrepôts de douane, amendé par M. Galopin; ce .projet ainsi amendé a été approuvé à l'unanimité. M. Galopin rédigera le rapport. LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosques des boulevards, chez notre dépositaire général, Mm® veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, et dans les bibliothèques de la gare du Nord. A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Maubeuge. à la bibliothèque de la gare. A Avignon, à la bibliothèque de la gare. A Cannes, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la gare. A Revin, à la bibliothèque de la gare. A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la gare A Saint-Raphaël, à la bibliothèque de la gare. A Beaulieu-sur-Mer, â la bibliothèque de 3a gare. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix, â la bibliothèque de la pare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. HORS FRONTIERES Samedi 2 mai. La liquidation balkanique approche de la fin, ou, pour être prudents, disons plutôt que nous assistons à la liquidation d'une période de lu question d'Orient. Les problèmes territoriaux sont à peu près réglés ; reste maintenant. la question financière. Nul ne conteste, étant donné que la Dette oh/omane est une institution d'intérêt européen et en quelque sorte indépendante de la Porte, mais soumise aux diverses chancelleries, nul, disons- nous, ne conteste la nécessité d'imposer aux puissances annexaii( des territoires ottomans une coopération uul service des intérêts de lu Dette, coopération proportionnée à la productivité fiscale des lamtpires annexés. 11. est néanmoins'à considérer que les puis-' sances intéressées contesteront fortement la pari contributive à elles imputées. Mais il csit à croire que ces pmteslations seront purement formelles. En somme, on ne réclame aux puissances balkaniques qu'un cinquième de la. Dette ottomane, ce qui n'est pas exagéré. Ici encore, on discutera... et on s'entendra.Notons, en passant, le tour mauvais, mats légitime, joué par la Porte il la Grèce qui se ■voit infliger les trois cinquièmes de la part balkanique de la Dette : la rançon de Salo-nique.,* * * Tout a l'air calme : le calme qui précède la tempête. L'on verra les projets d'augmentations d'effectifs et de réorganisation d'armement élaborés outre-Rliin; Ceci est beau-, coup. Il y a plus : les manifestations de Berlin contre la légion élmngère et la surexcitation de l'opinion allemande contre le jugement de Perm. *** M. Caillaux provoque M. d'Aittières : il a beau dire et beau faire, la commission Ro-cheite n'en a pas moins jugé déplorables certaines accointances et Calmelle esl morl. Mais M- Caillaux s'inspire de Danton : u De l'audace... » etc. Le drame du « Figaro » M. Boucard a sa conviction faite sur l'emploi du temps de Caillaux De Paris, le 2. — M. Boucard, juge d'instruction, a reçu de nouveau aujourd'hui MM. Cec-caldi et Caillaux. M. Ceccaldi s'est borné à protester contre les commentaires faits par 1' « Echo de Paris,» sur sa déposition d'hier et a demandé à être confronté avec l'auteur de ses commentaires. M. Caillaux a remis à M. Boucard une liste de témoins pouvant attester que c'est bien à 4 heures que Mme Caillaux s'est rendue au Crédit lyonnais. M. Boucard a déclaré que sa conviction est maintenant faite d'une façon définitive et qu'il ne croit pas utile d'entendre de nouveaux témoins.La crise mexicaine Serait-ce l'armistice général ? De Washington, le 2. — Une dépêche de Mexico annonce que le gouvernement a ordonné la suspension des hostilités durant la médiation. Un armistice auarit été conclu par les représentants des Etats-Unis, des fédéraux et des insurgés. . Le général Carranza ne veut pas neutraliser Tampico De Washington, le 2. — Le général Carranza a télégraphié au- président Wtfson pour lui déclarer que «les insurgés ne consentiraient pas formellement à rétablissement d'une zone neutre autour des puits pétrolifères de Tampico. Le .général ajoute que pour ce qui concerne les rebelles, les compagnies peuvent reprendre leurs opérations sans crainte d'être molestées. Dans les Balkans Demandes, par la Serbie de rcctificai-mis de frontières De Belgrade, le 2. — Le gouvernement serbe a fait connaître aux puissances les avantages que présenteraient au point de vue des relations serbo-albanaises, deux légères rectifications de frontière. L'un de ces retouches se placerait au sud-ouest de Prizrend; il s'agit de restituer à la Serbie un défilé par où l'on accède à. cette ville, et par où des bandes pourraient être tentées de passer si les autorités serbes n'étaient en mesure de le surveiller. L'autre retouche devrait être faite au nord de Débra : elle permettrait de remettre en Serbie quelques villages dont la population, entiè-[ renient serbe, serait en difficultés continuelles avec les Albanais, si on la rattachait à l'Albanie.La Russie et la France sont favorables à ces rectifications, aussi modestes que justifiées, il y a lieu de croire que l'Italie les accepterait. Quant à l'Autrichc-Hoiîgrie, après les paroles conciliantes que le comte Berchtold adressait, mercredi dernier à la Serbie, on voit mal comment elle s'y opposerait. Le problème se présenterait d'une manière très satisfaisante. Cette fois, les Epirotes tiennent Kolonia De Durazzo, le 2. — D'après des télégramme? parvenus au gouvernement, Kolonia aurait été pris par les Epirotes rebelles, qui disposent de nombreux canons et mitrailleuses. La gendarmerie étant partie de Kolonia pour se rendre ;ï Koritza dans le but de renforcer la garnison, Kolonia n'avait qu'une petite garnison qui n'a ou résister à l'assaut. Des télégrammes parvenus dans l'après-midi au siège du commandant de la gendarmerie annoncent que les rebelles, après avoir pris Kolonia, auraient assassiné des femmes et des enfants et. mis le feu à la ville. On dit que-Ies: rebelles continuent leur marche en avant. La nouvelle a produit ici une vive agitation. ; Des cortèges ont parcouru les rues de la ville j en signe de protestation. Des discours patrio- j tiques ont éfé prononcés dans lesquels l'on aj protesté violemment contre ôes événements, j Or.-s cris ont été proférés contre la Grèce. On; annonce pour demain un grand meeting de protestation contre les cruautés exercées sur les Albanais. Quelle est la part des Etats balkaniques dans la Dette ottomane? De Constantinople, le 2. — On annonce que- la Porte a transmis au gouvernement français, dans le but de les faire distribuer aux délégués étrangers de la commission internationale pour les affaires financières balkaniques, des tableaux indiquant la part revenant à chacun des Etats balkaniques dans la dette publique et autres dettes de la Turquie, y compris la dette flottante. D'après ces tableaux, 14,315,406 livres turques reviendraient à la Grèce, 4,075,590 liv. t. à la Bulgarie, 4,451,473 liv. t. à la Serbie, 1,090,685 liv. t. à l'A'lbanie et 151,040 liv. ,t. au Monténégro.Les délégués ottomans ont aussi préparé une liste des réclamations pour dommages causés pendant la guerre par les Etats balkaniques â des particuliers ottomans. BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE ALLEMAGNE Un jugement... indulgent De Beriin, le 1er. — Le conseil de guerre do îa première division de la Garde a condamné à 1,200 mark d'amende, pour voies de lait, un u'ieutenant qui, lors d'une discussion entre civils et gardes forestiers, avait, pour effrayer des enfants, tiré sur l'un d'eux et l'avait gravement blessé. On prépare le fusil automatique De .Berlin, le 2. — La « Gazette Nationale « a annoncé hier que la hausse des actions des fabriques d'arnres était provoquée par la fabrication du fusiH automatique. Au ministère de la guerre l'on dément ce bruit, tout en reconnaissant qu'un modèle de fusil automatique est adopté et est prêt pour la fabrication. On peut prévoir une augmentation des effectifs De Berlin, ,1e 2. — a (la commission du. budget, un membre du centre catholique s'est plaint avec amertume de l'agitation que la Li-•gue de H'armée répand dans tout le pays. « Au .lendemain d'un sacrifice considérable, la-t-il dit, voilà que l'on demande au peuple allemand une nouvelle augmentation de l'armée, comme si le contingent des recrues n'é* tait pas entièrement .levé. », Le ministre de la guerre a défendu lu Ligue de l'armée. Elle a parfaitement raison de dire que la matière du contingent n'est pas épuisée, puisque, ceftte année même, 36,000 jeunes gens valides n'ont pas été appelés sous les drapeaux. Le ministre de la guerre a assuré a .la vérité qu'une nouvelle loi militaire n'est pas en préparation au ministère de la guerre, mais il a refusé en même temps de se prononcer en ce qui concerne,l'avenir, et même en ce qui concerne l'avenir immédiat. Tout dépend des circonstances, a-t-il dit, et des progrès techniques. D'autre part, on parle beaucoup du service d« trente mois pour l'infanterie. FRANCE Trois aéronautes allemands échouent en France De Nancy, le 2. — Trois aéronautes allemands, allant de Sarretoruck à Metz, ont franchi ce matin la frontière, ieur ballon étant poussé par un vent violent. S'apercevant de leur-erreur, ils ont aussitôt déchiré .l'enveloppe du ballon et l'aérostat a touché terre près du village de Lab'ry. L'atterrissage s'est effectué brusquement. L'un des passagers s'est .fait une entorse. Les deux autres se sont contusionnés. -Le sous-préfet de Priey, les commissaires spéciaux et l'es gendarmes se rendirent aussitôt sur les lieux. Les aéronautes possédaient l'autorisation d'atterrir en terre française. iLe ballon a été transporté à la gare de Cou» flanst dV)ù il sera .expédié en Allemagne, L' « Adjudant Réau » est détruit De Verdun, .le 2. — On. annonce que l'enveloppe du dirigeable « Adjudant Réau » a été détruite pendant Je-gonflement. Il n'y a pas ou d'accident de personne. L'iaccident serait dû à une rupture du filet et à l'éclatement de J'enveloppe. Résultats définitifs du premier tour des élections De Paris, le 2. — 1,1 est possible de donner aujourd'hui le résultat définitif du premier tour de scrutin des élections législatives, toutes rectifications ayant été faites, et les commissions de recensement s'étant prononcées. Ont été é!i.us : conservateurs, 32; Action libérale. 27; républicains progressistes, 54; républicains de gauche, 52; républicains radicaux, 27; radicaux socialistes, 11; radicaux sociailistes unifiés, 89; républicains socialistes, 17; socialistes unifiés, 40 : total, 349. (Dans la deuxième circonscription de Ja Martinique, le résultat de l'élection n'a pas été proclamé, et le dossier sera transmis à la Chambre des députés. Il y a 252 ballottages répartis entre 76 départements. dont 1 algérien et 2 coloniaux, le Sénégal et la Cochinchine. Les conservateurs gagnent 5 sièges ; l'Action libérale gagne 4 sièges et en perd 3; les progressistes gagnent 7 sièges et en perdent 8; Ses républicains de gauche gagnent 12 sièges et sièges et en perdent 10 ; les républicains radicaux gagnent 2 .sièges et en perdent 7; les radicaux socialistes gagnent 4 sièges et en perdent 3 ; les radicaux sociaistes unifiés gagnent 12 sièges et en perdent 15 ; les républicains socialistes perdent 3 sièges'; et les socialistes unifiés gagnent 5 sièges et en perdent 1. Un duel sensationnel : M. Caillaux contre M. d'Aillières iDe Paris, le 2.— M.Joseph Caifllaux a adre:?ô a M. d'Aillières, qui a élé son concurrent aux élections de Mamers, deux témoins : MM. le général Dalstein et Ceccaldi. M. Caillaux reproche à M. dAillicres d'avoir, dans une affiche, insulté les électeurs de Mamers, en disant que. ses propres électeurs s'étaient refusés de se faire les complices d'un crime et de r.e solidariser a.vec un ministre compromis avec un escroc. iD'autre part, nous apprenons que M. d'Aillières a constitué comme témoins le duc de Doudauviilile et le comte Ferry de Ludre, dé-; pute de Meurthe-et-Moselle. j Ls's témoin^ se sont réunis samedi soir.

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