La dernière heure

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10 February 1914
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouvert» de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Zies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à. l'ÂGSNCE HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étape) à Bruxelles. ni i —gl La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BRUXELLES PROVINCE Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 - 12.00. . UN AN. . . . m 16.00 Pour l'étranger le prbc de BraxeDea, le port en plus. Il n'existe pas d'abonnement menaael. — Pour Bruxelles indiquer, en s'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du j matin. — Les frais do recouvrement «ont à la charge des abonnés. J N* 41 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 10 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES Le Tango & l'Elysée M. Poincaré vipnt de prendre parti dans la question du Tango! Au premier bal de l'Elysée, samedi prochain, on ne le dansera pas: Défense du président de la République. Et cependant, aux bals du Luxembourg que donne le président du Sénat, le Tango a les honneurs du programme. Vérité sur la rive droite, erreur sur la rive gauche de la §eine! M. Poincaré va être violemment attaqué. Les radicaux farouches du Congrès de Pau, qui dénonçaient son alliance avec la réaction, l'accuseront d'obéir aux évêques et de n'être qu'un calotin déguisé. Mais les conservateurs inconciliables, ceux qui raillent les fols espoirs que la droite modérée avait mis dans ce qu'ils appellent dédaigneusement Vexpérience Poincaré, n'y verront qu'une politique d'abdication, une lois de plus, devant tout ce qui peut ressembler à une hardiesse où à une nouveauté. — Réactionnaire! Vous voyez bien! hurlera la Terreur Rouge. — La peur des responsabilités, comme toujours! ricanera la Terreur Blanche. N'y aurait-il pas une troisième solution? Le Tango est-il, sans discussion possible, une danse révolutionnaire? Ne pourrait-on le considérer au contraire comme une danse d'énervés et d'affaiblis? Et dans ce cas son interdiction, au lieu d'être l'abandon du drapeau des libertés laïques, ne serait-elle pas le juste mépris que mérite un passe-temps de ci-devant et d'aristocrates?L'opinion que le Tango serait une danse réactionnaire, est soutenue avec véhémence par un écrivain paradoxal assez amusant, M. Marinetti, fondateur en littérature de l'école futuriste, l'école de la violence et du paroxysme à jet continu. Les mandements du grand prêtre du futurisme arrivent d'Italie comme ceux du Pape. Naturellement, pas de Rome, ville du passé, mais bien de Milan, la cité moderne! Ce n'est pas la vieille, mais la jeune Italie qui souffle sur la littérature française ce v(ent de tramontane. Ces affluents étrangers, pourvu <H}'ils_ ne „suteicrfi£Bt pas , trop -le ' indigène, enrichissent Railleurs le" fleuve auqùei ils. ap-portent leurs eaux colorées. Si le siècle de Louis XIV n'avait pas été espagnolisé avec Gongora et italianisé avec il cavaliere Marini, aurait-il donné ses Corneille et ses Racine? Mais le Marinetti moderne, à part la communauté d'origine, n'est pas du tout un diminutif du suave cavalier Marini. Autant ce-lui-ci. apportait aux rudes français le Louis XIII des raffinements ingénieux, autant le nouveau réformateur italien prétend-il revigorer es trop pâles parisiens de M. Poin-•aré à coups de poing et de jus de .'iande rouge! Tudieu! Quelle truculence! Quelles bottes directes en plein dans l'estomac! L'école futu-îisfe déclare la guerre à deux en-lemis : Parsifal et le Tango. Parsijal, c'est un « Rampement •idicule de notes vaincues et blessées. Ronflement d'orgues ivres et vautrées dans le vomissement des eit-motivs... Larmes et perles faus-;es de Marie-Magdeleine en décol-eté chez Maxim's. Purulence po-yphonique de la plaie d'Amfortas. somnolence pleurnicheuse des chevaliers du Saint Graal », etc., etc. Quant au Tango « derniers ef-orts maniaques d'un romantisme lécadent et paralysé vers la Fem-ne-Fatale en carton-pâte », il m'est lifficile de donner ici toutes les nétaphores hardies par lesquelles e poète italien exprime son dé-;oût. En voici quelques-unes : Compte-gouttes de l'amour... Di-tlomaties de peau... Lentes et pa-ientes funérailles du sexe mort sic). » « Trouvez-vous bien amusant de ■ous regarder l'un l'autre dans la louche comme deux dentistes hal-ucinés? Faut-il l'arracher? La ilomber?... » « Trouvez-vous bien amusant e... fixer la pointe de vos souliers omme des cordonniers hypnoti-és?... 0 mon âme! tu chausses du 3... Oh! que tu es bien chaussée, ion rêêêve! — Toi aussiiii!... » Bref, en un mot comme en cent, ; Tango, pour M. Marinetti, est ne danse de Castrats. Diable! Et l'archevêque de Paris ui le proscrit comme une excita-on à l'amour physique! Et les ieilles plaisanteries parisiennes ur le « chauffage central »? Et la ame du monde qui appelle çà « le )ur du frotteur »? Qui croire? Qui ntendre? Qui a raison? La question est devenue politi-ue, maintenant que M. Poincaré pris parti contre le Tango. L'a-t-fait, comme "Marinelti, par esprit Svolutionnaire exaspéré? Est-ce u contraire, comme vont l'insi-uer les radicaux, l'indice du plus file modérantisme? Le vieux Iea-er radical, M. Clémenceau, qui issèque chaque matin l'hôte de Elysée d'une plume sans indul-snce, penchera évidemment pour ;tte seconde interprétation. Mais I. Poincaré aura la ressource de >. raccrocher à la thèse Marinetti. Maurice de Waleffe. — * — LES VAINQUEURS DE LA "SIX DAYS ILS ONT LE SOURIRE !... .. THÉMIS IMPUISSANTE 3,000 CRIMES IMPUNIS ONZE MILLIONS DÉPENSÉS SANS RÉSULTAT UNE ENQUÊTE NÉCESSAIRE PLUS D'ÉLECTORALISME i Le parti clérical ne paraît pai _!* mieux administrer la justice qui les finances, les travaux public: * ou les chemins de fer. Le rapport qui vient d'être publié suj !e budget de la justice en fournit h preuve. Ne retenons, pour le moment qu'un seul chiffre. Il est éloquent. Er 1912, trois mille quatre-vingt-trois cri mes sont restés impunis, faute d'en avoii trouvé les auteurs. Si blasé que l'on puisse être, à l'égarc de la perspicacité de Thémis, on ne saurait rester indifférent devant un pa reil chiffre. Il est inquiétant et appelle un examer sérieux des conditions qui favorisent s: bien l'impunité de messieurs les assas-sins.Soit dit en passant, avant d'aller plus loin, le ministre de la justice, si prompl à rédiger des projets de loi dont le besoir ne se fait nullement sentir, trouverai _ dans cette étude l'occasion d'enfin réa liser des réformes pratiques et indispen- L* A ÏTIh1 A ÏÏ5 Ï7 L'audience est suspendue pour dix sables. JTminutes et, à la reprise, la parole est donnée à M® Marchant. Mais a-t-il le temps d y songer? DES MEDECINS h** EN APPEL dod,ew GCh<m' plésente la iu le combattre et son remède était tort Il admet,' en débutant, que son client simPle: U suffirait d'augmenter le nom- «. a commis des fautes. bre de£ gendarmes. Il y manqua d'autant LE MINISTERE PUBLIC Ncius ne ffFons €nt*ndie aucun aTgu- moins qu'il Téalisait, en même temps, NE SOUTIENT OUE LA pa*%énXer !eCLScretIduSc5trVd«I™t son plUS cher désir' sa garde- iiiu kj^uiiA_.njL S-i£\ homme. pretonenne, les serviteurs dévoués qui, PRFVFNTIftN ÎVHOMïCïDF Mais lorsque l'on dit qu'il a commis le cas échéant, n'hésitent pas à sabrer ijii i i vjii is iiuiTiiviisi* un avortement, je m'insurge, s'exclame les mécréants ou à tirer sur les foules PAR IMPRUDENCE M™ À... était atteinte de tuberculose hostiIea au ministère- grave, et non bénigne, comme l a dit le Le gouvernement fit donc du zèle; le L'audience de lundi, à la Cour d'appel, ministère public. Elle était soignée par budget de la gendarmerie a presque qua- a débuté par le réquisitoire de M. Ea- G..., qui l'aimait follement et qui n'a- druDié Bix ans 0n nnu„„it crnir„ phaël Simon, substitut de l'avocat gé- vaJt d autre souci que la sauver, la gar- p . " . , ' néral. der en vie. après cela, que messieurs les assassins Il insiste d'abord sur le retentisse- Constatant que ses soins échouent, seraient tous pris au collet. ment que cette affaire a eu dans le Que sa science ne suffira pas à la sau- n_ j. public et dit qu'il semble que l'opinion ver, il veut essayer du traitement par ' g est favorable à la réformation du juge- pneumo-torax artificiel, et, ^our cela, vaj ■ ■^I1 dépensant onze millions pour ment. il s'adresse au docteur Geeraerts, pro- la gendarmerie, comme en en dépensant Il examine alors la prévention de tagoniste en Belgique de ce traitement, trois, trois mille assassins échappent l'avortement et montre comment ce dé- te praticien n'était, en somme, ,qu'un . , , ,Wi». lit est. considéré par les codes actuei- medecin consultant. en un an au cûd «V-P* ae Ja Justice. « lepy^i en usage dans les pays d'Europe. Cette méthode paraît donné, en pre- $ faudra donc trouver autre chose. On* admet généralement qu'il peut être mier lieu, de bons résultats, lorsque le Tout d'abord, habituer les gendarmes à licite dans certains cas, dont les méde- docteur G... apprend que Mme A... va rechercher les délinouants Pt te* orimi cins sont juges. peut-être devenir mère. Il peut inter- S . , - -S Dans l'affaire actuelle, les experts ont venir aussitôt, à un moment où il n'y ^ ^ taquiner les honnetes admis que l'opération pouvait s'impo- avait aucun danger pour cela, vu ses Sens pour des vétilles; leur apprendre ser; le ministère public laisse donc à connaissances médicales.Il ne le fait pas. leur métier de policier au lieu de les la Cour le soin d'apprécier si un acte 0n nouf dira que c'était parce que, à ce préparer au rôle de fusilleux du peuple punissable a été commis par les méde,- moment, les amants étaient tranquilles * cins! &ur te retour du mari. Cela ne peut se La recherche des criminels est une Ce qu'il veut établir, c'est la hâte, soutenir; M. A..., artiste de music-hall, science qui s'apprend. On n'a pas l'air non motivée par des raisons médicales, dont les engagements ne sont jamais de s'en douter en Belgique. qu'on a mise à intervenir. Il critique Q"6 °e quinze jours, peut toujours reve- l'emploi de l'appareil de Former, qui nir u un moment à l'autre. H ue semble pas qu on s'en préoccupe est des plus dangereux et dont on ne ^e n'est que plus tard, lorsque la ma- particulièrement, lorsqu'on choisit les doit faire usage que dans des cas abso- lade a des vomissements, que son état iu^es d'instruction n,i<* tolii* nn'nn dp lument désespérés.Il veut établir, en se s'aggrave qu'il consulte à nouveau le basant sur les rapports d'expertise, que docteur Geeraerts. Celui-ci estime que attache a, donner d. ceux-ci les collabo- dans le cas de Mme A..., il n'y avait grossesse de la malade est dangereuse rateurs indispensables. point de raison réclamant une urgence P?ur son état de santé; il prend l'opi- En province surtout les iu^es d'ins- spéciale pour exécuter l'opération. de deux spécialistes, qui déclarent .*'ies ]Uf£ms Il examine ensuite les dépositions fai qu une lnterventl™ chirurgicale n'est tructlon sont particulièrement depour- tes à l'audience par le collège des méde- nécessaire, mais vus de collaborateurs professionnels cins-experts. Il relève, dans le plumitif, T r ,a san^ doute. capables. Partout, d'ailleurs, les res- certaines phrases de ceux-ci, disant que t„,lr *r T^rS I sources nécessaires aux recherches ra- ropération a été décidée trop rapide- ^V^une ^P|aS dlffidle^S *<■* font défaut. On l'a dit cent fois. M" Royer. — Veuillez lire aurti le 5a, ^«ntèle. ir n'avait aucune II s'agirait d'examiner la situation, contexte. . Xur" déià cmsulfe^nxîcT ifZl dans une série de cas pratiques; il fau- ma1 thèseSlm0n' _ Laissez"m01 établir tellr q nc ks connai'ssait 'pas'. c'eEt ]e drait aussi rechercher les causes des si ... . „ . docteur Geeraerts qui avait pris leuT nombreux insuccès des enquêtes et v Vous etes, peut-etre, justifie d avoir avis x,i„ t , , , , commis 1111 avortement médical, conti- Le' docteur G... appelle donc le doc- ? j- • , Bimpl®me°t" av®° le ^ut nue 1 organe de Ja loi, mais vous n'êtes teur M..., un praticien qui n'est pas le diminuer le nombre des crimes îm- pas justifie de l'avoir commis dans les premier venu, et qui n'avait aucune rai- punis, sans chercher à réaliser, avant conditions où vous 1 avez fait. son d'avoir une complaisanoo quelcon- tout, de bonnes petites combinaisons Vous seriez excusables, si vous aviez que pour son confrère et encore moins électorales chères aux clérican-r employe un procédé lent; vous ne l'êtes une complaisance coupable électorales, cneras aux cléricaux. pas, ayant eu recours à une méthode Le docteur M... pose un diagnostic il rapide que rien n'indiquait. ^ décide l'opération en toute liberté d'ap- Longuemeiit, le ministère public s'ef- préciation. ry MADHIIHl 1 VO n 100 I HTTTin force de montrer que Mme A n'était (Voir suite en page 2) ffiUKUAll L15o FAboAWTS,.. pas, avant sa mort, dans un état abso- & ' lument désespéré. Il reprend pour cela — la déposition du Dr Geerhaerts et le TT1W17 ATIÏÏS1TIAM F4Ï7 Dî?î iriAM rn nomm^ sujet français, pris rapport d'autopsie. Mme A... était sor- EiiJI l'U'i" UÎL rijuLioIUlN subitement d'une crise de folie furieuse, tie encore, deux jours avant l'opération. ua t Rî î !7 ÇTTBr'lD cw ruiMC t dimanche, vers minuit, rue Hâute, se li n'y avait donc pas de raison de se VA-1-E.LLL DU£\ul!\ Lrl LolFiil ; rua sur tous ceux qu'il rencontra et ten- hâtei-. ta de les mordre. Voilà la femme qui n'a plus qu'un Pékin, lundi. — Un décret présiden- Deux aS€nts de police parvinrent, non jour à vivre ! La malade pour qui il faut tiel annonce qu'un sacrifice céleste aura sans peine, à s'emparer de l'aliéné, qui employer un appareil chirurgical extrê- ij€u en l'honneur de Confucius, et que fufc conduit à l'hôpital Saint-Pierre. Un moment dangereux. le président accomplira, comme repré- ?'es aSents fut, en cours de route, cruel- Le ministère public ea vient alors à sentant du peuple chinois, les cérémo- lement mordu aux mains. une question posée par le président du nies rituelles dans la capitale. A l'hôpital, ne parvenant pas à maî- Fribunal, de première instance, à plu- Le décret déclare expressément que le triser le fou furieux, il a fallu lui endos- sieurs experts, notamment au docteur président n'a aucunement l'intention ser la camisole de force. C'est dans cet Gorm. , d'instaurer, par cette cérémonie, une re- appareils que les policiers ont pu enfin bi vous etiez jure, lui demanda-t-on, ligion d'Etat, et que»la liberté religieuse le transférer au dépôt des aliénés de acquitteriez-vous? « Oui », a répondu le est pleinement confirmée (?). — Reuter. l'hôpital Saint-Jean. docteur Corin, d'après la feuille d'au- aifance, JLe docteur M... n a pas commis de faute punissable; il n'a commis qu'une imprudence grave. m* Royer. — C'est un des points que nous contestons la feuille d'audience. Le docteur Corin a dit simplement « imprudence ». Il ne voulait pas donner à ce mot un sens juridique. Le ministère public combat cette manière d'agir vis-à-vis des experts. Il explique longuement quel est leur rôle: « La prolongation du juge d'instruction pour examiner des choses qu'il ne peut connaître de science personnelle. » Il ne doit pas donner d'opinion sur un point juridique. Il ne saurait dire s'il y a faute punissable ou non. Il ne faut pas faire ici d'exception pour les prévenus et réclamer pour eux un jury spécial. Quand un chauffeur de taxi a commis un homicide par imprudence, on ne convoque pas en justice d'autres chauffeurs pour apprécier son acte. Le ministère public indique ensuite que c'est surtout l'attitude du docteur G... vis-à-vis de son confrère, lui cachant let précédentes consultations et exagérant les accidents antérieurs survenus chez'la malade, qui ont amené le docteur M... à commettre l'imprudence qu il lui reproche. En dernière analjse, c'est G... qui est responsable de la faute de M... En terminant, M. Simon appelle la pitié et le pardon pour la mémoire de [a morte. Sa conduite fut répréhensible, mais elle s'en est sincèrement repentie au moment de sa mort. Le réquisitoire prend fin sur cette parole de Georges Clemenceau: « Pour les vices de l'homme, c'est la femme qui expie. » L'EFFORT INTELLECTUEL DE LA RUSSIE La nouvelle bibliothèque publique de Saint-Pétersbourg, qui vient d'être inaugurée en commémoration du tricentenaire des Romanoff L'ESPIONDE NANCY ; ON ENQUÊTE BURGARD NIE Nancy, lundi. — Dans un interrog todre qu'il a subi oe matin, Théodo Burgard n'a cessé de protester de se innocence. Il a prétendu s'intéress. beaucoup à la photographie et aux ch ses militaires, comme ancien solda mais n'a pas essayé, dit-il, de surpre dre les secrets de la défense nationale Au surplus, il a déclaré qu'il ne r pondrait dorénavant qu'en présence < son avocat. ! De nouvelles perquisitions ont été op : rées, d'abord chez Mme Charles, ma i tresse de l'espion, où une volumineu correspondance a été saisie et dans i petit logement de la rue de la Hach De nombreux documents et des pli t tographies ont été trouvés par la polie — Havas. : Une Serveuse est dévalisé RUE NEUVE Une serveuse de brasserie, Valér W..., demeurant rue Jolly, à Schae beek, se présenta, dimanche, vers 10 he-res du soir, devant l'officier de poli< de service au commissariat de la rv des Croisades. Elle raconta que, passai à la rue Neuve, un individu lui ava arraché sa sacoche, dans laquelle se troi vaient une somme de 120 francs, la cl« de sa chambre et d'autres objets. Le coup fait, le bandit prit la fuite pt la rue Saint-Michel, et disparut dans î foule. Un Policier assailli parties Marollien blesse l'un d'eux d'un coup de sabr L'agent de police Vanderstucken, c service, dimanche soir, rue Haute, fi requis à l'effet de séparer deux individt qui se battaient avec acharnement st la voie publique. Le policier se dirige vers les batailleurs, mais aussitôt toi deux se tournèrent contre lui et le rom rent de coups. Ils lui arrachèrent ses vi tements. L'agent ne lâcha cependant pas u des forcenés, le nommé Jean L..., d< meurant impasse de la Moutarde; ma: au bout de quelques instants, il se v entouré par une nombreuse bande d Marolliens, qui lui arrachèrent le pr sonnieT. i> L'agent, se voyant en état de légitim défense, dégaina alors et sabra énerg quement. Le deuxième batailleur, Loui D..., domicilié rue du Miroir, s'élanç alors une nouvelle fois vers le police et lui porta un formidable coup de têt dans la poitrine, mais l'assaillant fi: atteint et grièvement blessé à la mai d'un coup de sabre de l'agent. Sur ces entrefaites, accoururent d'aï très policemen. A la vue de ce renfor les Marolliens prirent la fuite. L... c D... restèrent toutefois entre les main des hommes de l'autorité. Us ont été écroués à l'amigo, et un instruction est ouverte à leur charge. f n C'est lundi prochain que commence LA SEMAINE DES SOUVENIRS Lisez attentivement nos Petites Annonces ASPHYXIÉ PAR LE GAZ Lundi matin, un nommé M..., ouvrie ébéniste, âgé de 53 ans, demeurant ru< de la Croix-de-Pierre, à Saint-Gilles, ; été trouvé mort dans son lit. Il avait ét asphyxié par le gaz d'éclairage. La mor remontait à plusieurs heures déjà. Le robinet du réchaud avait été laissi ouvert. On croit se trouver en présence, d'ui suicide, car depuis la mort de sa femme suryenue, il y a quelques mois, M., avait, à différentes reprises, manifesta le désir d'en finir avec la vie. UNE INQUIÉTANTE DISPARITION La police de Molenbeek a transmis dans toutes les directions, le signale ment de Mme Mathilde Hirbrand, veu ve, âgée de 66 ans, demeurant rue St-Joseph, 20, qui i\ disparu de son domi cile depuis hier. On craint un malheur. U y a quelques jours, la disparue avait perdu son filet depuis ce moment elle était au déses poir. Un Allemand blesse grièvement un compatriote Après de nombreuses chopes vidées ensemble dans les cafés trop tard, deux Allemands, Jean K..., demeurant rue df la Longue-Haie, et Charles G..., résidant boulevard de la Revision, se prirent d« querelle, lundi, vers 4 heures et demie du matin, en traversant la place Fon-tainas.Lorsque l'agent de police Muliier, d* la 3° division, attiré par le vacarme, arriva sur les lieux, il trouva G... ruisselant de sang. 11 avait reçu une grave blessure derrière l'oreille et une autre au crâne. Tandis que le blessé était dirigé d'urgence sur l'hôpital Saint-Jean, où. en présence de la gravité de ses blessures, il était maintenu en traitement, son compatriote était conduit au commissariat de la 3° division. Il fut fouillé par le commissaire-adjoint Bouraeve et trouvé en possession d'un couteau dont la lame était maculée de sang. Malgré la preuve irréfutable qu'il avait fait usage de cette arme, R... nia le fait. L'enquête se poursuit activement. DANS L'ENFER MEXICAIN > I il — r 1 — —' i Les arbitres de la situation au Mexique: De gauche à droite: Le consul des Etats-Unis à Mexico, M. Canada' ^ leur envoyé spécial, M. John Lind, et leur chargé d'affaires, M. Nel-2_ son 0' Shaughnessy. Une entente parfaite paraît régner entre ces trois :e exécuteurs des volontés du président Wilson, photographiés à Vera-Cruz, où ils se sont retirés. • it it Washington, lundi. — Après avoir eu Une dépêche de Vera-Cruz annonce i- une conférence avec M. Wilson, M. que les troupes gouvernementales se sont ;f Bryan a annoncé qu'il avait reçu du gé- emparées de presque tout l'approvisionnerai Villa l'assurance que, dans le cas nement de pétrole du général Villa, .r où une attaque serait dirigée contre Tor- Il resterait seulement aux chemins de a reon, les sujets espagnols seraient pro- fer internationaux mexicains un appro-tégés. visionnement pour six jours. — Reuter. s LE COQ ROUGE e CHANTE ! PLUSIEURS FOIS s x a Dimanche, à 8 heures du soir, un in- s cendie a éclaté chez Mme veuve G..., i- rue de Prague, à St-Gilles. Le feu a pris i- dans une chambre à coucher située au premier étage devant. Tout le monde n dans la maison était absent. L'alarme »- a été donnée par des voisins. A la pre- s mière alerte, les pompiers sont accourus t et, après une demi-heure d'efforts, les 0 flammes purent être maîtrisées. Tout ce l- que contenait la chambre a été détruit. Les causes du sinistre ne sont pas con-e nues. — Vers 1 heure et demie du matin, le s feu s'est déclaré dans une chambre-man-a sarde occupée par le nommé R..., rue r Donny, à Cureghem. Celui-ci, pris de e boisson, était rentré peu avant. Il s'é-j. tait couché tout habillé et fumant sa a pipe. C'est probablement ainsi qu'il a communique le feu à la literie. Lorsqu'il s'est réveillé, il était temps, car déjà le lit flambait et une fumée opa-'» que régnait dans la pièce. R..., à moitié dégrisé, s'est sauvé sur s le toit par la fenctre-tabatière. Eç tombant, il s'est fait une luxation et une e fracture du bras gauche. Les pompiers de la commune, qui étaient accourus à la première alerte, ont éteint l'incendie, après une demi-heure d'efforts, et deux d'entre eux, MM. Cumps et Van Mol se sont dévoués pour tirer le pochard de sa situation critique. La chambre a été complètement détraite et les dégâts occasionnés par l'eau, aux étages inférieurs, sont également importants. R..., après avoir reçu les premiers soins d'un docteur, a été conduit à l'hôpital. — Lundi, à 9 1/2 heures du matin, un incendie a éclaté dans une confiserie de la rue Bara. Le feu, provoqué par le surchauffage (le la .chaudière, a pris au rez-de-chaussée dans le séchoir aux bonbons. L'alarme a été donnée par le personnel de la maison. Les pompiers sont arrivés avec la pompe automobile. Après une demi-heure de travail ils étaient maîtres du feu. Une centaine de casiers en bois, qui se trouvaient dans le séchoir, ont été détruits. Les dégâts occasionnés par l'eau sont également assez importants. — Lundi, à 1 h. 10 de l'après-midi, il y eut un grand émoi dans les arsenaux des pompiers de Bruxelles, où l'on venait d'annoncer un incendie à la gare maritime. Immédiatement, les pompiers r de la caserne et ceux de la grancTgarde î accoururent. Ceux de Molenbeek arrivè- 1 rent également sur les lieux et tous se î mirent en devoir de circonscrire le foyer t de l'incendie, qui s'était déclaré dans les sous-sols. Le feu avait pris naissance î dans les rayons contenant de nombreuses archives. , Au bout_ d'une demi-heure, tout danger était écarté. De nombreux papiers | intéressant l'administration du chemin i de fer ont été brûlés. On ne connaît pas les causes du sinistre.— Dimanche, vers minuit, les époux Victor Heymans, fermiers à St-Pierre- I Capelle, près d'Enghien, furent réveillés par des crépitements de flammes et de sinistres lueurs. Ils se levèrent à la i hâte et constatèrent que leur ferme était en feu. Les flammes prirent rapidement une grande extrension et se communi-une grande extension et se communi-rie. A peine eut-on le temps de sauver le bétail. , Les villageois accoururent de toutes , parts et. au moyen de seaux d'eau, tentèrent d'enrayer le fléau. Malheureusement, leurs efforts furent vains. L'incendie dura toute la nuit. Toute la ferme, y compris l'écurie et la grange furent complètement détruites. Une quarantaine de poules furent carbonisées. Les dégâts sont importants et les causes du sinistre inconnues. Grave accident de roulage Un camionneur, Guillaume P..., âgé de 30 ans, demeurant à Ixelles, a été écrasé, lundi matin, entre deux char- ! rettes remplies de charbon et prêtes à partir du magasin de M. B..., avenue de la Couronne. L'un des lourds véhicules a reculé au lieu d'avancer et a occasionné l'accident. Le pauvre homme a été relevé peu après. 11 avait la cage thoracique défoncée; son état est désespéré; il a été adniïÉ d'urgence à "l'hôpital de la commune et une enquête a été ouverte par la police. |UNE PAGE DEPLUS! | FOUR LE F00TBALL| M - *1=2» L'IMPORTATION AUGMENTE ET L'EXPORTATION DIMINUE EN BELGIQUE Le tableau comparatif des importations et des exportations relevant du commerce spécial de la Belgique renseigne, pour l'année 1913, une valeur totale de 4,999,303,000 francs à l'importation et de 3,656,818,000 francs à l'exportation; ces sommes représentent une augmentation de 2.9 p. c. à l'importation ot un« diminution de 5 p. c. à l'exportation. Les droits de douane perçus (74,419,658 francs) représentent,pour la même période, une diminution de 40,916 francs eu 0.1 p. c. en 1913. Il est à remarquer que la comparaison des droits de douane porte sur l'ensemble ,dcs droits perçus; au contraire, les clijïffres relatifs aux importations et exportations ne s'appliquent qu'aux principales marchandises et non à l'ensemble de notre commerce extérieur - Le mouvement général de la navigation se traduit/pour les douze mois, par une augmentaÊron de 2.4 p. c. sur 1« nombre des navires entrés dans les port» belges (11,505) et de 3.4 p. c. sur le tonnage total (16,907,417 tonnes) par rapport à la période correspondante dtt l'exercice précédent. Un jeune homme éventré Dimanche soir, à l'occasion de l'ouverture d'un estaminet par le nommé François Bellemans, à Oetinghen, petite localité située à mi-chemin de Hal et de Ninove, il y avait fête au village, et toute la jeunesse des environs s'était donné rendez-vous chez le nouveau ca-baretier. Celui-ci avait organisé un banquet monstre. La bière coula à flots, l'entrain fijfc très vif et le souper se termina sans encombre.Le retour des convives s'effectua, malheureusement, moins bien. En effet, trois « soupeurs », les nommés Joseph Claes, âgé de 20 ans, maçon, demeurant à Hey-de, hameau de Castre; Théophile Hots, domicilié également à Castre, et Stroie-kens, habitant à Oetinghen, après s'être disputés, en vinrent aux mains. Tout à coup, Joseph Claes, se sentant blessé au ventre, poussa un cri et s'affaissa. Les deux autres prirent la fuite. La victime, qui avait l'intestin perforé, respirait à peine, mais ne put donner que le nom des coupables à M. Louis Demey, cultivateur, à Oetinghen, qui était accouru. L'ARRESTATION Le Parquet de Bruxelles s'est rendu, lundi à 3 heures et demie, sur les lieux du drame, et y a longuement entendu Les auteurs présumés de la. tentative de meurtre, les nommés Théophile et Pierre Hots, et Stroiekens, qui venaient d'être arrêtés par la gendarmerie de Vollezeele. C'est bien au cours d'une rixe que le coup de couteau a été donné par rua des trois jeunes gens précités. La victime, Joseph Claes, dont l'état est toujours très grave, a été transporté, lundi soir, à Castre, au domicile de ses parents. Quant au trio, il a été écroué en attendant que le juge d'instruction, M. Bilaut, chargé de l'affaire, puisse établir le degré de culpabilité de chacun d'eux. MÈRE DE 38 ENFANTS! C'est un record incontesté. Il est détenu par Mme Schmidt, femme d'un fac-« teur des postes de Bries'en, près de Tant-zig. A cette occasion, le conseil municipal a décerné à l'heureux couple une récompense de... 50 markl A tant par tête d'enfant, ce n'est pas cherl

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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